5G : le patron du MI6 se montre prudent sur Huawei, le Royaume-Uni face à « certaines décisions »
Le 05 décembre 2018 à 09h42
2 min
Société numérique
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Les équipements du fabricant chinois ne sont pas les bienvenus en Australie, aux États-Unis et en Nouvelle-Zélande pour le déploiement de la 5G. Les pays mettent en avant des risques sur la sécurité.
Cette semaine, c'est au tour d'Alex Younger, directeur du MI6, de s'exprimer sur le sujet lors d'un discours devant des étudiants de l'Université de St Andrews, comme le rapporte The Irish Times.
Il affirme ainsi que le pays devra prendre « certaines décisions » : « Nous devons déterminer dans quelle mesure nous serons à l'aise avec des technologies et plateformes chinoises dans un environnement où certains de nos alliés ont pris une position très stricte ».
« En Chine, ils ont un cadre juridique et éthique différent », ajoute Alex Younger : « Ils sont capables d'utiliser et de manipuler des ensembles de données à une échelle à laquelle on ne peut que rêver ».... même si le GCHQ n'est pas le dernier dans ce domaine, en témoignent les révélations d'Edward Snowden (entre autres).
Pour rappel, États-Unis, Australie, Nouvelle-Zélande et Royaume-Uni sont quatre des cinq membres de l'alliance Five Eyes sur le renseignement. Le Canada est le dernier, mais il reste pour le moment discret sur cette question.
Le 05 décembre 2018 à 09h42
Commentaires (4)
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Abonnez-vousLe 05/12/2018 à 10h32
Un autre membre des 4 fives qui s’aligne sur les USA, comme c’est étonnant. Le Canada avant noël ? " />
Le 05/12/2018 à 10h48
La France n’en fait-elle pas partie depuis plusieurs mois maintenant ?
Le 05/12/2018 à 12h34
Alex Younger : « Ils sont capables d’utiliser et de manipuler des ensembles de données à une échelle à laquelle on ne peut que rêver », dit-il en bavant… ☺
Le 08/12/2018 à 17h55
Cisco ou Huawei…
Quel dilemme ! " />