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Transparence de Parcoursup : le gouvernement ne lâche pas de lest

Transparence de Parcoursup : le gouvernement ne lâche pas de lest

Le 30 janvier 2019 à 09h26

Interpellée hier par le député Patrick Hetzel, la ministre de l’Enseignement supérieur a laissé entendre que le gouvernement n’entendait pas revoir sa position quant à la publication des « algorithmes locaux » de Parcoursup. L’élu LR s’appuyait notamment sur la récente délibération du Défenseur des droits, dans laquelle le manque de transparence dans la nouvelle procédure d’affectation des étudiants était pointée du doigt.

« La question des critères, notamment, est maintenant derrière nous : tous les critères sont publiés sur la plateforme Parcoursup. Vous comprendrez bien, cela dit, que la capacité à analyser les uns par rapport aux autres les dossiers qui arrivent continue de relever de la délibération du jury » a éludé Frédérique Vidal.

Le Défenseur des droits soutenait pourtant que le fameux « secret des délibérations du jury » ne devait pas « s’opposer à l’information des candidats sur le contenu exact et la manière précise d’évaluation de leurs candidatures ».

Pour l’autorité indépendante, la publication des outils d’aide à la décision utilisés par certaines universités (parfois appelés « algorithmes locaux ») « ne porte pas atteinte aux principes de souveraineté du jury et du secret de ses délibérations, étant donné qu’il ne vise pas à dévoiler le contenu de l’appréciation portée sur chaque candidature mais uniquement les critères pris en compte dans cette appréciation ainsi que leur méthode d’application ».

La position du gouvernement semble d’autant plus surprenante que la ministre de l’Enseignement supérieur avait promis en avril 2018 que « la totalité des algorithmes » de Parcoursup serait publiée. Mounir Mahjoubi, le secrétaire d’État au Numérique, s’était lui aussi engagé : « Le code source de l’algorithme national de Parcoursup sera rendu public. L’algorithme d’affectation utilisé par chacun des établissements le sera également. »

Le 30 janvier 2019 à 09h26

Commentaires (7)

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À force de persévérance, ils vont bien finir par avoir accès à l’intégralité des délibérations des jurys. Et là, les candidats vont retomber brutalement sur terre. Ils s’imaginent que les jurys sont racistes, discriminatoires, cherchent à tout prix à refuser des candidats très bons pour des motifs futiles ; mais dans la réalité, passé un certain point, les jurys trouvent les candidats pas au niveau mais les acceptent quand même parce qu’il faut bien remplir. Et là, ils vont regretter d’avoir eu accès aux délibérations…

 

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Les promesses n’engagent que ceux qui y croient…

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Patch a écrit :



Les promesses n’engagent que ceux qui y croient…







Philosophie de Pasqua, mafieux notable? <img data-src=" />


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Ou ça va confirmer que le système est noyauté par des variables levier administrables localement qui permettent une sélection prépondérante de candidats fils-de, ami-de, proche-de,…

La transparence permettrait de départager votre point de vue et le mien.

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Que ce soit en prépa ou à l’université, je t’assure que ça ne se passe pas comme ça et qu’il n’y a pas de passe-droit. Je connais un seul exemple de fille d’ambassadeur qui n’avait manifestement pas le niveau, mais avait une bourse de son pays. Le président d’université a usé de son pouvoir discrétionnaire pour éviter l’incident diplomatique, contre l’avis des enseignants.

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C’est donc sain.

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Tu nous assures, ok, je m’inquiétais, donc tout va bien, on peut arrêter de se prendre la tête. Et si tu pouvais utiliser ton pouvoir d’auto-persuasion pour que les auditeurs arrêtent de me les briser ce serait bien urbain de ta part. La bise.

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