Reprise de Kosc : au tour de l’AOTA de soutenir le projet d’Altitude Infrastructure
Le 31 janvier 2020 à 09h38
2 min
Économie
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La société spécialisée dans la fibre pour entreprise (concurrente de SFR et Orange sur ce segment) est en redressement judiciaire. Plusieurs repreneurs sont sur les rangs, et Altitude Infrastructure a déposé un plan de continuation d’activité.
La Fédération InfraNum (ex Fédération des industriels des réseaux d'initiative publique, alias Firip) a apporté hier son soutien à ce projet. Aujourd’hui, c’est au tour de l’AOTA (Association des opérateurs télécoms alternatifs) de faire de même et de s’expliquer sur les raisons de son choix :
« La disparition de tout acteur du marché wholesale tendrait à affaiblir la concurrence au détriment du marché entreprises et renforcerait les positions dominantes des acteurs historiques. Or, depuis sa création, l’AOTA a toujours œuvré à l’ouverture du marché des télécommunications à une plus large concurrence.
L’AOTA a appris par voie de presse qu’un repreneur de Kosc s’était manifesté par le biais d’un plan de continuation : le groupe Altitude à travers sa filiale dédiée au marché wholesale, Altitude Infrastructure. »
L’association explique que son conseil d’administration « a souhaité soutenir la reprise de cet acteur par Altitude Infrastructure en y adossant des points de vigilance particuliers, et notamment :
- Le maintien de la totale neutralité de Kosc vis-à-vis des acteurs de détail clients et en particulier, s’assurer de la parfaite étanchéité vis-à-vis de la branche de détail B2B du groupe Altitude.
- Le maintien des conditions proposées aux acteurs de l’AOTA qui ont constitué leur modèle économique autour de Kosc depuis septembre 2019 ».
L’AOTA « sera particulièrement attentive », « comptera sur l’attention toute particulière des Autorités compétentes »… et en profite pour glisser un dernier message à l’intention d’Altitude Infrastructure sur un point précis : « si la branche de détail B2B d’Altitude ou tout autre acteur venait à se retrouver privilégié ».
La balle est maintenant dans le camp de la justice qui doit se prononcer sur les suites à donner aux différentes offres.
Le 31 janvier 2020 à 09h38
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