Dans un article du Wall Street Journal, on apprend la manière dont le fondateur de Facebook s'est peu à peu transformé en animal politique. Il communique notamment de manière régulière avec Jared Kushner, beau-fils et principal conseiller de Donald Trump.

Il serait également en contact régulier également avec le président lui-même, essayant de détourner l’attention alors que la pression augmente de toutes parts, particulièrement au sein des chambres de représentants aux États-Unis et en Europe.

« Les nouveaux mouvements politiques de M. Zuckerberg font partie d’un effort visant à protéger son entreprise de pressions allant de l’examen antitrust des deux côtés de l’Atlantique aux critiques contre ses pratiques de vie privée et son rôle dans la diffusion de la désinformation et de théories complotistes », pointe le Journal.

Est également mise en lumière l’insistance de Zuckerberg sur Apple. Il évoquerait régulièrement le danger que représenterait le modèle de la pomme, régnant en tyran sur une plateforme utilisée par la majorité des Américains.

Il aurait évoqué plusieurs fois également dans l’année la pression exercée par TikTok, avec Jared Kushner et Steven Mnuchin, l’actuel secrétaire du Trésor (ministre des Finances). Des liens troublants quand on connait la position dure de la présidence face à TikTok, forcée de revendre sa branche américaine pour pouvoir continuer à opérer aux États-Unis. 

Cela étant, même si Zuckerberg s’est rapproché de la Maison Blanche au cours de l’année, la pression vient surtout de l’actuel Congrès, plus précisément de la Chambre des représentants. Le rapport émis par le Sous-Comité juridique sur les actions monopolistiques des GAFA a présenté des conclusions et recommandations radicales.

• Les GAFA épinglées par un rapport parlementaire américain, aux solutions radicales