António Guterres, Secrétaire général de l’ONU, réitère son appel « à connecter tout le monde et à assurer une connectivité abordable, inclusive et significative ». Il souligne l’importance « de garantir que les droits de l'homme s'appliquent en ligne et hors ligne », « à protéger contre les cyberattaques, la désinformation et assurer la sécurité en ligne pour tous les individus, partout dans le monde ».

« Notre héritage sera-t-il un ensemble de technologies qui ne feront que stimuler les plus riches et les plus connectés de nos sociétés tout en laissant le reste du monde non connecté et plus loin derrière ?  Ou lèguerons-nous aux générations futures un monde numérique qui renforce les droits de l'homme, fait progresser la paix et améliore toutes les vies, y compris celles des plus vulnérables ? »

Pour la « directrice exécutive » de l’UNICEF, Henrietta Fore, des centaines de millions d'enfants et de jeunes sont aujourd’hui « incapables d'accéder à l'apprentissage et aux compétences », faute de pouvoir se connecter. « Ils perdent une occasion de se construire un meilleur avenir » déplore-t-elle. Pour corriger le tir, l’initiative GIGA, lancée par l’UNICEF et l’Union internationale des télécommunications (UIT), vise à connecter les écoles et quelque « 227 millions d'enfants dans le monde entier ».

À terme, « elle devrait permettre à des milliards de jeunes supplémentaires d'accéder au monde de l'information et à des possibilités infinies ».