Facebook et Instagram se lancent dans la guerre des clones
Le 20 novembre 2020 à 09h17
1 min
Droit
Droit
« Aujourd'hui, nous avons lancé une action en justice aux États-Unis contre Ensar Sahinturk pour avoir récupéré des informations publiques sur Instagram, afin de créer un réseau de sites clones », explique la société dans un billet de blog.
Le réseau social affirme que les contenus (profils, photos et vidéos) « de plus de 100 000 comptes Instagram » ont automatiquement été récupérés sans aucune autorisation. Il s’agit pour rappel d’informations disponibles publiquement, pas d’un piratage.
Le 20 novembre 2020 à 09h17
Commentaires (4)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 20/11/2020 à 10h38
Lu au second degré, le billet de blog évoqué est succulent :
“Aujourd’hui, nous avons intenté une action en justice aux États-Unis contre Ensar Sahinturk pour avoir récupéré des informations publiquement visibles sur Instagram afin de créer un réseau de sites clones. Un site clone est un site Web qui copie et affiche des profils, des publications et d’autres informations Instagram ou Facebook à l’insu des utilisateurs ou sans leur consentement (On reparle de la façon dont vous noyez le poisson pour l’obtenir, ce consentement ?). Lorsque cela se produit, les utilisateurs perdent la visibilité et le contrôle de qui consulte leur contenu et interagit avec leur compte. (Et nous, on perd du fric, du contrôle et des données pour nos IA. Ouin !)
Sahinturk a utilisé un logiciel d’automatisation pour extraire des profils publics, des photos et des vidéos de plus de 100 000 comptes Instagram sans l’autorisation d’Instagram et en violation de nos Conditions. Il a ensuite publié ces données sur un réseau de sites clones, où n’importe qui pouvait entrer un nom d’utilisateur Instagram pour afficher les profils d’utilisateurs Instagram, des images, des vidéos, des histoires, des hashtags et des emplacements.
(C’est l’histoire d’un mec qui a fait de l’aspiration de donnée publiques pour remplir la base de donnée de son application, avec un échantillon représentatif. Mais c’était pour des tests, oups !)
Nous avions précédemment désactivé les comptes Instagram et Facebook du défendeur et envoyé des lettres de cessation et de désistement. Nous intentons actuellement une action en justice pour obtenir une injonction permanente contre Sahinturk.
Le raclage de données porte atteinte à la confidentialité des personnes et à leur capacité à contrôler leurs informations (Tien, une autre couplet sur le contrôle …), et est interdit par nos Conditions. Cette affaire est le dernier exemple de nos actions pour perturber ceux qui récupèrent les données des utilisateurs dans le cadre de notre engagement continu à protéger notre communauté (J’aime bien le “Notre”; ils pensent vraiment que les gens et leurs informations leur appartiennent), à appliquer nos politiques (Pareil, “Nos politiques”) et à tenir les gens responsables de l’abus de nos services.”
Le voleur volé qui pleure au commissariat …
Bon, j’ai bien rigolé, je retourne à la lecture du Brief
Le 20/11/2020 à 13h03
Cela dit, ces sites sont bien pratiques lorsque l’on a pas de compte Facebook ou Instagram pour pouvoir voir le contenu public (Instagram bloque les stories et limite la visibilité de posts anciens sans être connecté) !
Le 20/11/2020 à 16h32
Exactement et en plus ils sont référencés sur les moteurs de recherche. Du coup on peut facilement retrouver les photos commentées / likées par quelqu’un, même si ce quelqu’un a un profil masqué.
Et là effectivement on semble voir une perte de contrôle dont parle Facebook / Instagram (quand bien même il ne faut pas se leurrer, le contrôle qui les intéresse le plus est probablement le monopole de la donnée et l’aspect financier qui va avec).
Le 20/11/2020 à 13h18
J’ai beau chercher, je ne vois nulle trace de la “causalité” juridique de l’action en justice.