Festival Netflix : six films rediffusés, trois avant-première à la Cinémathèque et l’Institut Lumière
Le 29 octobre 2021 à 08h39
2 min
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Les distributeurs craignaient que la plateforme fasse des salles de cinéma l’« antichambre de ses services », en réaction épidermique à sa volonté de lancer un Festival Netflix. Finalement, cette manifestation se limitera à la diffusion de six films de son cru, sortis en 2021 et trois films en avant-première, à la Cinémathèque française et à l’Institut Lumière du 7 au 14 décembre 2021.
Seront rediffusés Pieces of a woman de Kornél Mundruczó, Malcolm & Marie de Sam Levinson, The Harder They Fall de Jeymes Samuel, The Power of The Dog de Jane Campion, The Guilty d'Antoine Fuqua et Clair-Obscur de Rebecca Hall. Les trois films en avant-première sont Don't Look Up : Déni Cosmique d'Adam Mckay, La Main de Dieu de Paolo Sorrentino et The Lost Daughter de Maggie Gyllenhaal.
« Cette initiative s’inscrit dans la continuité de la collaboration établie entre Netflix et la Cinémathèque française depuis 2019 avec un mécénat en faveur de la reconstruction de la version intégrale, dite « Apollo », du Napoléon d’Abel Gance (1927), l’organisation de projections exceptionnelles, de conférences et de master classes (Aaron Sorkin, David Fincher, etc.) » explique la plateforme.
Ces deux lieux ne sont pas soumis aux règles en vigueur dans les cinémas commerciaux. La Fédération nationale des cinémas français (FNCF) estime pour sa part que ce festival « sèmerait clairement la confusion en termes de perception de la chronologie des médias entre les films de cinéma et les productions Netflix pour les spectateurs et les médias ».
Le 29 octobre 2021 à 08h39
Commentaires (2)
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Abonnez-vousLe 29/10/2021 à 08h54
D’accord donc c’est quand même un peu différent. La Cinémathèque française est un lieu formidable qui n’est pas “vraiment” un cinéma.
Le 29/10/2021 à 18h58
On pardonnera donc aux professionnels du magot-cinéma de ne pas rappeler qu’une master class avec Netflix c’est moins bien qu’une brigande avec Orson Wells en vod gratuire sur le site de l’iNA. Ou encore que les salles indépendantes ne diffusent plus rien d’accessible par manque de soutien de ces mêmes “artistes”.