Le Journal du CNRS revient sur Athénan, « une IA joueuse multi-championne »

Le Journal du CNRS revient sur Athénan, « une IA joueuse multi-championne »

Le Journal du CNRS revient sur Athénan, « une IA joueuse multi-championne »

Il est question du « système français qui a raflé la mise lors de la récente 24e Computer Olympiad, une compétition mondiale multijeux pour intelligences artificielles ». Le système « a en effet battu tous ses concurrents à pas moins de 11 jeux de société – sur les 23 représentés – ce qui lui a valu autant de médailles d’or ! ».

« Habituellement, les meilleures équipes obtiennent 2 à 3 médailles d'or. C’est dire l’avancée que représentent ces travaux », indique Nicolas Jouandeau, directeur du Laboratoire d’informatique avancée de Saint-Denis (Lamsade).

Pour les chercheurs, Athénan dispose d’un atout : il « n’a besoin que d’un ordinateur “classique” équipé d’une carte graphique et d’un nombre normal de processeurs pour "bien" jouer ». À contrario, AlphaZero de DeepMind « nécessite généralement un super-calculateur équipé d’une centaine de cartes graphiques et d’une centaine de processeurs », affirme Quentin Cohen-Solal. 

Pour le CNRS, Athénan permet donc « de faire, au moins sur certains jeux, aussi bien que ce qui existe, mais avec moins de ressources ». Quentin Cohen-Solal (créateur de l’IA travaillant aussi à Lamsade) espère par la suite pouvoir mesurer son système à un champion humain… « ou une IA qui a surpassé un tel expert », par exemple les échecs : cela, « afin d’obtenir un résultat très fort, qui prouverait que notre logiciel peut atteindre un niveau surhumain ».

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