Solar Orbiter a réalisé sans encombre « le survol de la Terre le plus risqué de l’ESA »
Le 29 novembre 2021 à 09h02
2 min
Sciences et espace
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Lancée en février 2020 à bord d’une fusée Atlas V, les observations de la sonde ont déjà permis de publier de premiers résultats scientifiques quelques mois après son lancement.
Ce week-end, Solar Orbiter a survolé notre planète pour réduire l’énergie liée à sa vitesse : « le satellite d’observation sera ensuite prêt pour effectuer les prochains six survols de Vénus prévus au programme. Ces dernières assistances gravitationnelles affineront et inclineront l'orbite de Solar Orbiter, permettant à la sonde protégée de la chaleur de capturer les toutes premières images directes des pôles de notre étoile, et bien plus encore ».
Pour ce passage en rase-motte, la sonde est passée à 460 km de la surface de la Terre, soit à peine 30 km au-dessus de l’orbite de la Station spatiale internationale. Durant ce survol, elle a traversé « deux fois l’anneau géostationnaire à 36 000 km de la surface de la Terre ». Elle est même passée « sous le niveau de l’orbite terrestre basse, soit à moins de 2 000 km, deux zones encombrées de débris spatiaux ».
« La probabilité que Solar Orbiter de l’ESA rencontre des débris lors de son prochain survol de la Terre est vraiment très faible. Le risque n’est pas nul pour autant. Il est en tout cas nettement plus élevé que pour tous les survols jamais réalisés par l’ESA. Le simple fait que ce risque existe révèle clairement le désordre qui règne dans l’espace et la nécessité de prendre des mesures pour éliminer nos débris », explique l’Agence spatiale européenne.
Cette dernière a confirmé que le passage dans cette zone de possibles turbulences s’était déroulé sans encombre.
Le 29 novembre 2021 à 09h02
Commentaires (1)
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Abonnez-vousLe 29/11/2021 à 09h59
Factuellement incinérer la sonde sur le soleil serait donc une autre réussite de l’assistance gravitationelle.