Le CNRS (partenaire de l'Agence spatiale européenne) explique que c'est une mission de classe F « (environ 8 ans entre la sélection et le lancement, moins de 1 000 kg), [que] son objectif scientifique est de caractériser, pour la première fois, une nouvelle comète dynamiquement jeune ou un objet interstellaire ».
Le Centre national pour la recherche scientifique ajoute que « Comet Interceptor sera la première mission à visiter une comète issue des confins du système solaire, voire hors de ce dernier ». De plus, « l’originalité de cette mission réside dans le fait que la comète cible ne sera identifiée qu’après le lancement des trois sondes qui la composent ».
Commentaires (4)
#1
je ? on va lancer une sonde (enfin plusieurs) sans savoir vers quoi au moment du lancement ? c’est assez génial de pouvoir le faire je trouve :)
#1.1
Si j’ai bien saisi, la sonde est lancée, puis parquée au point de Lagrange L2 jusqu’à ce qu’on trouve une cible intéressante, et ensuite elle est envoyée vers la cible.
#1.2
du coup, possibilité d’utiliser WEBB comme “serveur de cache/proxy” pour récupérer les résultats ou communiquer avec si dans une position cheloue comme avec philae?
#1.3
Elle sera lancée sur ariane 5 ?
Il suffit d’installer squid sur le JWST pour qu’il devienne instantanément le fameux proxy WEBB