La société de cybersécurité offensive israélienne Quadream vient d'annoncer à ses salariés qu'elle allait cesser ses activités et qu'ils seraient licenciés, a appris Calcalist.

Elle avait fait parler d'elle la semaine passée après qu'une nouvelle enquête du Citizen Lab et de Microsoft Threat Intelligence avait permis d'identifier les traces de son logiciel espion REIGN sur les portables d'« au moins cinq victimes », dont des journalistes, des personnalités de l'opposition politique et un membre d'une ONG.

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L'entreprise aurait été en difficulté depuis plusieurs mois, et ces révélations auraient été le coup de grâce, alors que l'administration, après avoir placé NSO sur liste noire, a multiplié les déclarations visant à restreindre, voire interdire la vente de tels logiciels espions : 

« L'entreprise n'était plus active depuis un certain temps et il ne resterait plus que deux employés dans ses bureaux, chargés de s'occuper des ordinateurs et autres équipements. Parallèlement, le conseil d'administration tente de vendre la propriété intellectuelle de l'entreprise. »

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