L'entreprise néo-zélando-américaine Rocket Lab, qui commercialise des lancements via sa micro-fusée Electron, a annoncé reprendre une partie des actifs de Virgin Orbit. Après le dépôt de bilan de cette dernière, intervenu en avril dernier et son placement sous le chapitre 11 de la loi sur les faillites des États-Unis, la vente des actifs commence donc.

Virgin Orbit revendiquait un total de 243 millions de dollars d'actifs pour 153,5 millions de dollars de dette. L'offre de Rocket Lab, elle, concerne des actifs situés en Californie et dont le montant est d'environ 16,1 millions de dollars, comprenant la reprise du bail du siège social et du complexe de fabrication de Virgin Orbit d'un peu plus de 13 000 mètres carrés et les machines et équipements qui s'y trouvent.

L'entreprise précise dans son communiqué de presse que cette offre ne comprend ni l'achat de l'avion Boeing 747, ni les équipements de lancement mobiles pour ses fusées, ni d'autres installations, stocks et actifs de Virgin Orbit ».

Cette offre a été faite via une mise aux enchères et est encore en cours de finalisation.

Rocket Lab explique vouloir utiliser ces actifs pour accélérer la production de son futur lanceur Neutron, une fusée plus puissante que son actuelle Electron.

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