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L’outil Pocket s’adresse aux éditeurs et s’adapte aux Paywalls

Another brick in the wall

L'outil Pocket s'adresse aux éditeurs et s'adapte aux Paywalls

Le 26 mars 2013 à 16h17

Pocket, qui est encore connu par certains sous son ancien nom Read It Later, vient d'annoncer un tournant majeur dans sa stratégie. Outre les fonctionnalités proposées aux utilisateurs, il se veut désormais un interlocuteur privilégié des éditeurs en leur proposant des outils dédiés et la compatibilité avec leurs éventuels Paywalls.

Comme nous l'avons déjà évoqué dans nos colonnes, les modèles économiques de l'information sur internet ne cessent d'évoluer. Et cela ne va pas toujours dans le sens du lecteur et de la libre circulation de l'information avec l'émergence de Paywalls. Rien qu'en France, Libération prépare le sien pour cet été, alors que certains l'ont déjà mis en place au moins de manière partielle : Mediapart, les Échos, le Monde, ... 

Les Paywalls se montent petit à petit, les applications mobiles se mettent à la page

Du côté des outils qui se proposent d'aider les internautes à lire leurs contenus sur des appareils mobiles, le temps de la monétisation semble aussi venu. On a déjà vu Flipboard nouer un partenariat avec le New York Times dans le cadre de NYT Everywhere, Google ne cache pas sa volonté de faciliter l'émergence de contenus payants et d'autres pourraient suivre.

 

Cela commence d'ailleurs à prendre forme et le premier à ouvrir une brèche est Pocket. Pour rappel, les applications de ce genre se sont fait connaître ces dernières années pour deux raisons. Tout d'abord, elles permettent effectivement de mettre de côté un contenu dans la journée afin de le lire plus tard à tête reposée, mais aussi de le mettre en forme de manière simple et adaptée à un usage mobile, souvent en retirant toutes les publicités au passage.

 

Un point qui n'était pas spécialement le goût de tous les éditeurs, certains n'hésitant pas à profiter de fonctionnalités permettant de limiter l'apparition de leur contenu dans ces applications. C'est notamment le cas d'Instapaper ou de Readability par exemple.

 

Pocket a de son côté décidé de prendre une autre voie, et de proposer ses services à ceux qui publient des contenus en ligne via un programme, accessible sur demande, qui compte déjà certains grands noms tels que The Washington Post, The Verge, WordPress, USA Today, Time.com, Wired, BuzzFeed, Bloomberg Businessweek, The Next Web...

 

Pocket

Pocket : un partenariat avec les éditeurs, bientôt l'abonnement depuis l'application 

Parmi les possibilités offertes, on notera l'arrivée d'un système de statistiques permettant de savoir combien de contenus ont été partagés, avec des tris par popularité et par auteur, la personnalisation du message pouvant être inclus dans le bas des contenus sauvegardés, ou l'ajout de boutons de manière simplifiée à votre site ou vos applications mobiles. Notez que ceux qui disposent d'un site sous Wordpress peuvent directement en profiter.

 

Mais la partie qui est la plus intéressante concerne la compatibilité avec les paywalls qui se met doucement en place depuis quelques mois maintenant. Concrètement, elle permet tout comme pour Flipboard d'accéder à des contenus réservés à des abonnés afin de leur permettre de les utiliser dans Pocket, si leur compte est actif. Une première étape qui prépare sans doute l'arrivée de proposer directement les abonnements dans l'application qui touchera une commission au passage, un point qui n'est malheureusement pas évoqué dans l'annonce.

 

Pocket

 

Car nul doute que tous les acteurs voient en l'émergence de ces accès restreint une nouvelle source de financement, qui sera bien utile une fois que les périodes des tours de table prendront fin et qu'il faudra assurer sa rentabilité.

Commentaires (7)

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J’ai pas beaucoup d’apps sur mon Padfone, mais Pocket est de celles que j’utilise le plus. Le concept du “je navigue et pioche des trucs pour plus tard” et du “marre du noir sur blanc et des polices chelous, je préfère le blanc sur noir et Arial”.



Mon compte contient ainsi quelques pages de specs du W3C <img data-src=" />

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maxxyme a écrit :



Il s’agit peu ou prou de revenir au système d’avant : l’abonnement ou l’achat à l’unité. Rien de révolutionnaire donc, mais c’en est fini de l’information gratuite accessible à tous… <img data-src=" />





AHAHAHAHA.



Excuse moi, je suis complètement plié en 4.



L’information, ça a un coût, ce n’est PAS gratuit.



Qu’il y ait de la pub, qu’il y ait des abonements, un mélange des deux… peu importe, c’est le choix d’un modèle économique.



MAIS, l’information n’est JAMAIS gratuite. Tu crois que quand tu lis un journal gratuit aujourd’hui, tu as de l’information ?



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Presque tout ce qui est gratuit et présenté comme information aujourd’hui, n’est rien de plus que de la COMMUNICATION.



Alors, merci, mais ton information gratuite, tu te la garde <img data-src=" />


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C’est moi qui est plié en 4…

T’as pas un autre argumentaire à part celui-ci ressorti du placard comme à chaque news sur la presse ?! <img data-src=" />

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maxxyme a écrit :



C’est moi qui est plié en 4…

T’as pas un autre argumentaire à part celui-ci ressorti du placard comme à chaque news sur la presse ?! <img data-src=" />





D’une certaine manière il n’a pas tort. De plus en plus tu vois émerger des sites qui ressemblent à de l’information mais qui dans le fond proposent “d’accompagner les marques dans le fait de toucher un public ciblé”. Le contenu n’étant qu’un prétexte qui sert ce but.



Tout le souci étant qu’au final, le lecteur lambda ne semble pas souvent faire la différence entre l’un ou l’autre, ou alors se contenter de contenus basiques prêts à consommer (un peu comme l’information des papiers gratuits d’une certaine manière).



Après cela ne veut pas dire pour autant qu’actu gratuite = poubelle et qu’actu (semi) payante = grosse qualité, la presse papier nous l’a déjà largement montré <img data-src=" />


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David_L a écrit :



D’une certaine manière il n’a pas tort. De plus en plus tu vois émerger des sites qui ressemblent à de l’information mais qui dans le fond proposent “d’accompagner les marques dans le fait de toucher un public ciblé”. Le contenu n’étant qu’un prétexte qui sert ce but.



Tout le souci étant qu’au final, le lecteur lambda ne semble pas souvent faire la différence entre l’un ou l’autre, ou alors se contenter de contenus basiques prêts à consommer (un peu comme l’information des papiers gratuits d’une certaine manière).



Après cela ne veut pas dire pour autant qu’actu gratuite = poubelle et qu’actu (semi) payante = grosse qualité, la presse papier nous l’a déjà largement montré <img data-src=" />







Merci de précisé à la fin que ce n’est pas parce que l’on paie que l’on a du contenu de qualité.



Cependant, l’information est, de base, gratuite. Ce n’est pas l’information que l’on paie mais tout ce qui tourne autour.

Pour exemple bidon : aujourd’hui j’ai acheté du pain. Cette information est gratuite. Cependant tout les quotidiens sortent un exemplaire de leurs journaux et l’information “deviens” payante. Comme précisé, l’information est gratuite mais sa transformation (salaire des employés, locaux, électricité… enfin les charges) ou son relai par quelqu’un ou quelque chose est payant.

L’information est et restera gratuite tant que l’on peux penser par nous-même.

Sa diffusion est et restera payante tant que l’on vivra dans l’économie telle que nous la connaissons.


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David_L a écrit :



Après cela ne veut pas dire pour autant qu’actu gratuite = poubelle et qu’actu (semi) payante = grosse qualité, la presse papier nous l’a déjà largement montré <img data-src=" />







Quid de PC INpact?



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Il s’agit peu ou prou de revenir au système d’avant : l’abonnement ou l’achat à l’unité. Rien de révolutionnaire donc, mais c’en est fini de l’information gratuite accessible à tous… <img data-src=" />

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