Google commence à négocier avec les éditeurs de presse portugais
Under pressure
Le 28 mars 2013 à 09h03
3 min
Droit
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L’accord trouvé au début du mois dernier en France entre Google et les éditeurs de presse suscite des espoirs chez nos voisins européens. Des représentants portugais des professionnels du secteur ont en effet commencé à discuter avec l’entreprise américaine afin que celle-ci mette la main à la poche et améliore le référencement des contenus.
Google et les éditeurs de presse portugais se sont rencontrés pour la première fois la semaine dernière, mais la firme de Mountain View n’a pour l’instant rien concédé. Voilà ce qu’a expliqué Albérico Fernandes, président de la Confédération portugaise des médias, à l’agence de presse Reuters.
Que demandent ces professionnels du secteur ? Que le géant de l’internet les rétribue dès lorsqu’il utilise un lien hypertexte renvoyant vers leurs articles, ainsi qu’un meilleur référencement de ceux-ci dans la section Google Actualités. « Notre position consiste à dire que les contenus ne sont pas gratuits... Nous avons montré que notre priorité était d’être payés lorsque nos articles sont utilisés par Google Actualités » a ainsi fait valoir Albérico Fernandes.
Même si rien n’est sorti de ce premier round de négociations, de nouvelles réunions seraient d’ores et déjà programmées. Google n’a pour sa part pas souhaité commenter ces « rencontres privées ».
Près de deux mois après que l’accord entre l’entreprise américaine et les éditeurs de presse français a été scellé à l’Élysée, les éditeurs portugais semblent déterminés à vouloir toucher au tiroir caisse de Google. Albérico Fernandes n’a d’ailleurs pas manqué de relever que la firme de Mountain View s’était récemment « montrée prête à collaborer avec des groupes de médias afin de [les] aider à moderniser [leurs] contenus et les rendre plus rentables ».
Pour rappel, Google a accepté le 1er février dernier de financer un fonds de 60 millions d’euros. Il a toutefois été prévu que seuls les sites de presse d'information politique et générale puissent avoir accès à ce fonds, soit 167 sites au maximum. Concernant l'indexation des articles de presse française, rien ne devrait changer, ont assuré les parties, même si l’accord n’a toujours pas été dévoilé au public.
Commentaires (2)
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Abonnez-vousLe 28/03/2013 à 09h10
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It’s the terror of knowing
What this world is about
Watching some good friends
Screaming ‘Let me out’
Pray tomorrow - gets me higher
Pressure on people - people on streets
Day day de mm hm
Da da da ba ba
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Le 28/03/2013 à 15h50
Ce qui devait arriver arriva " />