Le premier ventirad redux de Noctua vient d'être annoncé. Vendu 50 euros, il s'agit d'une nouvelle déclinaison du NH-U12S avec de nombreux petits compromis. De quoi étendre la base d'utilisateurs de la marque ?
Depuis quelques mois maintenant, Noctua a diversifié son offre avec des modèles alternatifs de ses produits. Il y a les Chromax.black, qui peuvent être utilisés avec des accessoires de couleurs, mais également la gamme redux.
Cette dernière ne concernait que les ventilateurs proposés dans une version grise et assez basique au niveau de leur conception. L'objectif était de garder un produit avec la qualité et le silence de Noctua, sa garantie de six ans, mais des prix moins élevés. Un comparatif détaillant les différentes versions est disponible par ici.
Aujourd'hui, la gamme redux s'étend pour la première fois à un ventirad. Il avait été annoncé au Computex 2018 et devait arriver début 2019. Il s'agit du NH-U12S redux, un modèle classique au format tour, livré avec un ventilateur de 120 mm. Ici, il s'agit d'un NF-P12 redux-1700 PWM.
Mais ce n'est pas la seule source d'économie. Le dissipateur est ainsi relié à la base par 4 caloducs, plutôt que 5 ou 7 pour les autres déclinaisons NH-U12S/A. La pâte thermique est pré-appliquée, les adaptateurs pour la réduction de la vitesse sont absents, proposés dans un kit avec un second ventilateur (NA-FK1) vendu 17 euros.
Résultat, la pression acoustique annoncée est de 25,1 dB(A), contre 22,4 et 22,6 dB(A) pour les autres modèles. Le tarif est ainsi limité à 50 euros, contre 60 à 110 euros pour les autres modèles selon leur composition. Rien ne change par contre concernant les engagements de Noctua : garantie de 6 ans et mise à jour des kits de montage sans frais.
La disponibilité est annoncée comme immédiate. On trouve ainsi déjà ce modèle sur Amazon.
Commentaires (10)
#1
Vivement un comparatif géant des ventirad sur hardware.fr!
#2
Toujours épaté du ratio ventirad/cpu…
Je me demande comment le CPU peut tenir aussi longtemps avec des températures à faire griller un BBQ pour tout un regiment avec un tel poids au-dessus.
Dans mon temps, j’avais une Cyrix 686 avec un ventilo ‘énorme’ pour l’époque.
Au rythme des évolutions, dans 20 ans on aura une pompe à chaleur vendue avec son computer. On sera dans l’ère des écolos et on pédalera sur sa chaise pour fabriquer de l’électricité.
#3
ça fait longtemps qu’on a atteint un seuil, très rare sont les CPU consommant plus de 130W (hors OC ou CPU pour serveurs)
#4
Tu confonds avec le TDP, la consommation est souvent supérieure en charge CPU
#5
J’ai hésité à modifier mon message…
Faut dire qu’entre watts consommés, watts à dissiper et TDP, on est plus sure de quoi on cause.
#6
Pourtant tout a toujours été clair. Le TDP est une valeur de dimensionnement thermique qui est affectée par paliers à des CPU. Ce n’est (et ça n’a jamais été) un reflet de la consommation réelle du CPU en charge.
#7
Sauf qu’à part le TDP, le reste n’est pas indiqué sur la boite il me semble?
#8
Parce que la consommation réelle dépend de pas mal de facteurs (notamment l’efficacité de l’étage d’alim de la CM, la tension appliquée, l’alim pour le rendement et la consommation à la prise, etc.). Le TDP n’est d’ailleurs pas non plus affiché sur la boite. Il est par contre annoncé parce qu’il permet de choisir le système de refroidissement (ou le châssis dans le cas des PC portables)
#9
C’est donc bien la seule valeur disponible pour le client pour définir son refroidissement, son alimentation etc.
#10
Non, le refroidissement uniquement. Je répète : c’est une valeur thermique, faite pour ça et rien d’autre. Thermal Design Power, c’est assez parlant pourtant ;) Tu peux te baser là dessus pour dimensionner ton alimentation si ça te chante, mais ça n’a pas de sens puisque ce n’est pas directement lié (ou alors il faut prendre une large marge de sécurité).