#Le brief du 06 janvier 2025

Une première version alpha pour Debian 13 avec le support de RISCV64

Le 06 janvier 2025 à 16h43

Le développement de Debian 13, alias Trixie, a commencé il y a quelques mois déjà. Cette nouvelle version, très attendue (comme toujours avec les Debian), doit arriver cet été, sans plus de précisions pour l’instant. Une première version alpha est arrivée il y a quelques jours, avec un installeur à jour et l’inclusion du nouveau thème par défaut, nommé Ceratopsian (créé par Elise Couper).

Pour l’instant, les nouveautés à se « mettre sous la dent » ne sont pas si nombreuses. On trouve l’inévitable mise à jour généralisée des paquets. Pour l’instant, cette préversion est basée sur la version 6.12 LTS du noyau, mais on ne sait pas si celle-ci sera gardée pour les bêtas et la version finale.

Ce qui pourrait paraitre anodin pour de nombreuses distributions ne l’est pas chez Debian. La distribution n’enclenche les mises à jour majeures de ses composants qu’entre ses versions tout aussi majeures. Connue pour sa grande stabilité, le système sert de fondation à de nombreuses autres distributions, dont la plus connue est Ubuntu (qui sert à son tour de base à une multitude de systèmes, comme Linux Mint).

On relève quand même quelques changements, centrés sur l’installeur de Trixie. Le partitionnement automatique a ainsi été amélioré dans plusieurs cas, en particulier en cas d’espace de stockage réduit ou pour le calcul de la taille de l’espace de pagination. L’installeur propose également des étapes révisées pour créer les comptes du premier utilisateur et de l’administrateur (root).

Cette première alpha est compatible avec les architectures AMD64, ARM64, ARMhf, MIPS64el, PPC64el, RISCV64 et S390x, qui devraient être aussi celles de la version finale. On remarque l’arrivée de RISCV64, gérée pour la première fois par Debian, comme l’équipe l’avait annoncé dès juin 2023. En revanche, ARMel et i386 ne sont plus gérées par l'installeur, bien qu'ils restent disponibles dans l'archive. Traduction, les images d'installation pour ces architectures ne sont plus proposées. Quant à MIPSel, elle a été supprimée de l’archive l’année dernière.

Le 06 janvier 2025 à 16h43

Une première version alpha pour Debian 13 avec le support de RISCV64

À 200 dollars par mois, ChatGPT Pro n’est pas rentable pour OpenAI

Le 06 janvier 2025 à 11h29

Selon Sam Altman, le CEO d'OpenAI, son entreprise perd de l'argent sur son offre « ChatGPT Pro ». OpenAI a lancé cette offre début décembre en même temps que l'annonce de son modèle o1.

Flock

L'idée est de mettre à disposition de ses clients ses modèles les plus puissants avec un accès illimité. Mais le CEO s'est exclamé sur X « chose folle : nous perdons actuellement de l'argent sur les abonnements openai pro ! les gens l'utilisent beaucoup plus que ce à quoi nous nous attendions ».

Sam Altman fait mine sur le réseau de ne pas se soucier de ce problème de rentabilité. À un utilisateur qui s'excuse, il lui répond « pls chill ». Il a expliqué à un autre : « j'ai personnellement choisi le prix et j'ai pensé que nous gagnerions de l'argent ».

Pourtant, en parallèle, Sam Altman estime que son entreprise est proche d'atteindre l’intelligence artificielle générale, sachant que Microsoft et OpenAI ont une définition très financière de ce terme : OpenAI n'aurait atteint l'AGI que lorsqu'elle développera des systèmes d'IA capables de générer au moins 100 milliards de dollars de bénéfices.

Le 06 janvier 2025 à 11h29

À 200 dollars par mois, ChatGPT Pro n’est pas rentable pour OpenAI

IA : Microsoft prévoit d’investir 80 milliards de dollars dans ses data centers

Le 06 janvier 2025 à 10h45

Pas de repos pour les centres de données qui permettent à l'IA (et au reste) de tourner : dans un billet de blog titré « l’opportunité en or de l’intelligence artificielle américaine », le président de Microsoft Brad Smith détaille la vision de l’entreprise en la matière.

AIArchitecture © Anton Grabolle / Better Images of AI

Outre comparer le domaine à l’invention de l’électricité, l’homme d’affaires indique que Microsoft investira de l’ordre de 80 milliards de dollars en 2025 pour construire les data centers nécessaires à l’entraînement et déploiement de modèles d’IA et d’applications cloud partout sur la planète.

Plus de la moitié de ces investissements seront fléchés vers les États-Unis, écrit encore Brad Smith, qui surfe sur plusieurs sujets chers au prochain président – emploi local, nécessité de former au maximum pour compenser les destructions d’emplois, compétition avec la Chine, etc. 


Il appelle très directement Donald Trump et le Congrès à renforcer leur soutien au développement de l’industrie. Il se déclare aussi confiant, dans ces conditions, dans les capacités du secteur états-unien de l’IA à mener la danse.

Le 06 janvier 2025 à 10h45

IA : Microsoft prévoit d’investir 80 milliards de dollars dans ses data centers

Atos confirme ne pas avoir été victime du groupe de pirates Space Bears

Le 06 janvier 2025 à 08h46

Le 28 décembre, le groupe Space Bears a annoncé avoir réussi à pirater une base de données appartenant à Atos et en avoir extirpé des informations.

De son côté, la société temporisait : « les premières analyses ne montrent aucun signe de compromission ou de rançongiciel affectant les systèmes Atos/Eviden dans aucun pays », écrit la société. De plus, aucune demande de rançon n’avait été reçue, ajoutait Atos.

Dans un nouveau communiqué, le groupe français confirme sa position : « Aucune infrastructure gérée par Atos n’a été compromise, aucun code source n’a été consulté et aucune propriété intellectuelle ou donnée propriétaire d’Atos n’a été exposée », a ainsi affirmé Atos le 3 janvier.

De ce que le groupe en comprend, Space Bears a compromis « l’infrastructure externe d’une tierce partie, non connectée à Atos ». La fameuse base de données mentionnait la société Atos, mais ce serait à peu près tout. Nous devrions avoir le fin mot de l’histoire dans moins de 40 heures, puisque c’est le décompte restant avant la mise en ligne d'un fichier présenté par les pirates comme une « company database ».

Si le communiqué insiste sur la gestion par un tiers de cette base, le groupe ne dit pas explicitement qu’aucune donnée sensible n’a été compromise. Contacté, le groupe nous répond : « Les données qui mentionnent Atos sont soit des informations publiques, soit des données techniques qui ne contiennent pas de données sensibles ».

Source : Atos

Le 06 janvier 2025 à 08h46

Atos confirme ne pas avoir été victime du groupe de pirates Space Bears

L’Inde oblige Google et Apple à retirer plusieurs applications VPN de leurs boutiques

Le 06 janvier 2025 à 08h07

Selon TechCrunch, le ministère de l'Intérieur indien a ordonné à Apple et Google de retirer de leurs magasins plusieurs applications VPN comme Hide.me et PrivadoVPN, ainsi que l'application 1.1.1.1 de Cloudflare qui permet de mettre en place son résolveur DNS sur un smartphone. Les documents ont été partagés par Google sur la plateforme Lumen, explique le média américain, qui n'en fournit pas le lien (et nous ne les y avons pas retrouvés).

espion sur fond de drapeau indien
Flock

C'est, selon TechCrunch, la première mise en œuvre significative d'une loi indienne passée en 2022 concernant les VPN. Celle-ci exige des entreprises qui proposent des services de VPN en Inde ou des services d'hébergement en cloud de conserver certaines données sur leurs clients telles que leurs noms, adresses postales et IP, ainsi que leurs historiques de transactions pendant cinq ans.

À l'époque, certains fournisseurs de VPN comme NordVPN, Express VPN et SurfShark avaient décidé, en réaction à cette loi, de supprimer leurs serveurs hébergés dans le pays. Selon TechCrunch, ces trois fournisseurs continuent de proposer leurs services aux clients indiens tout en ne commercialisant plus d'application.

Le 06 janvier 2025 à 08h07

L’Inde oblige Google et Apple à retirer plusieurs applications VPN de leurs boutiques

Samsung annonce sa technologie de son 3D Eclipsa Audio, développée avec Google

Le 06 janvier 2025 à 07h55

Samsung a désormais Dolby et son Atmos dans la ligne de mire. Dans un communiqué publié vendredi, la firme coréenne présente sa propre technologie audio pour un son immersif en trois dimensions. Annoncée comme « révolutionnaire », Eclipsa Audio a été développée en partenariat avec Google.

La technologie n’est pas tout à fait nouvelle : le format sur lequel elle se base était jusqu’à présent connu sous le nom d’IAMF, pour Immersive Audio Model & Format. IAMF est une technologie libre, sous licence BSD, dont la gouvernance est assurée par la fondation Linux. Samsung et Google ont été les deux membres les plus actifs depuis 2020.

Eclipsa Audio doit permettre aux utilisateurs d’affiner les éléments audio, dont l’emplacement et l’intensité du son, ou encore les réflexions spatiales. Couplée au HDR10+, les deux technologies sont les réponses de Samsung et Google à Atmos et Vision de Dolby. Et comme toujours dans ce domaine, c’est le nombre d’appareils compatibles qui va prévaloir.

Sans surprise, des équipements Samsung seront donc équipés d’Eclipsa Audio cette année. Ainsi, tous les modèles de téléviseurs et barres de son sortant en 2025 seront compatibles. Le futur smartphone Galaxy S25 le sera probablement aussi. Dans le courant de l’année, Google ouvrira la possibilité d’envoyer sur YouTube des vidéos contenant des pistes Eclipsa Audio, comme ce fut le cas il y a quelques années avec Dolby Atmos.

« Nous pensons qu'Eclipsa Audio a le potentiel de changer la façon dont nous percevons le son. Nous sommes impatients de voir comment la communauté des créateurs l'utilisera pour créer des expériences audio nouvelles et innovantes », a déclaré Jim Bankoski, vice-président de l'ingénierie de Google Chrome.

Le 06 janvier 2025 à 07h55

Samsung annonce sa technologie de son 3D Eclipsa Audio, développée avec Google

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