TikTok US et ByteDance ont demandé en urgence ce lundi 16 décembre à la Cour suprême américaine de se pencher sur leur dossier, explique TechCrunch.
L'entreprise chinoise et sa filiale américaine espèrent que la Cour suprême bloque d'ici au 6 janvier la loi qui interdit toute activité de la seconde si ByteDance ne la vend pas avant le 19 janvier.
Le 6 décembre dernier, une cour d'appel de Washington avait validé la décision d'interdiction prise par le ministère.
« Aujourd'hui, TikTok demande à la Cour de faire ce qu'elle a toujours fait dans les affaires de liberté d'expression : appliquer l'examen le plus rigoureux aux interdictions d'expression et conclure qu'elles violent le premier amendement », explique l'entreprise dans un communiqué qu'elle a envoyé à TechCrunch.
Ce même 16 décembre, le PDG de TikTok, Shou Chew, aurait rencontré le président élu Donald Trump à Mar-a-Lago, selon la journaliste de CNN Kaitlan Collins. Depuis que cette loi d'interdiction de TikTok est évoquée aux États-Unis, Shou Chew essaye de persuader les élus américains de l'indépendance de son entreprise par rapport à sa maison mère ByteDance et au Parti communiste chinois.
Commentaires (4)
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Abonnez-vousHier à 13h06
Hier à 16h59
Avoir sous la main un RS manipulable à merci pour trafiquer une élection lui conviendra très bien. Surtout avec l'autre taré d'Elon qui adore se prétendre champion de la liberté d'expression.
On parie cb que la CS va décider d'arrêter cette loi?
Hier à 17h01
Entre têtes pourries, on s'entend toujours.
Hier à 18h05
Quoi qu'il en soit, le résultat sera marrant :
- Tiktok ferme : contredit la sacro-sainte liberté d'expression si chère au futur président
- Tiktok reste ouvert : un pan de la guerre économique contre la Chine qui se casse la gueule, et une porte ouverte pour cette dernière