Les nouveaux membres du Conseil national du numérique désignés au Journal officiel
And the winner is...
Le 10 février 2016 à 08h30
3 min
Droit
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Avec près d'un mois de retard, les nouveaux membres du Conseil national du numérique (CNNum) ont été officiellement désignés ce matin par décret du président de la République. Ceux-ci siègeront bénévolement pendant trois ans, sous la présidence de Mounir Mahjoubi.
Comme le prévoit le décret fondateur du CNNum « V2 » – c’est-à-dire tel que refondé fin 2012 par la majorité socialiste – ce sont 15 femmes et 15 hommes qui ont été nommés au sein de l’institution :
- M. Vivek BADRINATH.
- M. Godefroy BEAUVALLET.
- Mme Rania BELKAHIA.
- Mme Nathalie COLLIN.
- M. Jacques CREMER.
- M. Gaël DUVAL.
- Mme Marie EKELAND.
- Mme Najette FELLACHE.
- Mme Ghislaine HIERSO.
- M. Rand HINDI.
- M. Daniel KAPLAN.
- Mme Patricia LANGRAND.
- M. Ludovic LE MOAN.
- M. Mounir MAHJOUBI (président).
- M. Guy MAMOU-MANI.
- Mme Françoise MERCADAL-DELASALLES.
- M. Bertin NAHUM.
- M. Jean-Marc PATOUILLAUD.
- Mme Sophie PENE.
- M. Antoine PETIT.
- M. Yves POILANE.
- Mme Emmanuelle ROUX.
- Mme Emmanuelle SAUDEAU.
- Mme Amal TALEB.
- M. Marc TESSIER.
- M. Benoît THIEULIN.
- Mme Véronique TORNER.
- Mme Roxanne VARZA.
- Mme Carole ZISA-GARAT.
- Mme Célia ZOLYNSKI.
Six de ces personnalités choisies « en raison de leurs compétences dans le domaine du numérique » ont en fait vu leur mandat renouvelé par l’exécutif (Godefroy Beauvallet, Marie Ekeland, Daniel Kaplan, Sophie Pène, Marc Tessier et Benoît Thieulin, l’ancien président du CNNum).
Beaucoup d’entrepreneurs parmi ces nouveaux membres
Force est de constater que les entrepreneurs siègent en nombre au sein de l’institution : Guy Mamou-Mani est le président du Syntec numérique, Ludovic Le Moan PDG de Sigfox, Roxanne Varza dirige l’incubateur de start-ups de la Halle Freyssinet, etc. Si très peu ont un profil de juriste – à l’exception peut-être de la professeur de droit Célia Zolynski et d’Amal Taleb, on note tout de même la présence de Gaël Duval, spécialiste de Linux particulièrement impliqué dans la distribution Mandriva, ou de Ghislaine Hierso, présidente de l’Association française des petits débrouillards.
Le CNNum insiste sur le fait que toutes ces personnalités sont bénévoles. Rappelons pour notre part que l’institution consultative est chargée « de formuler de manière indépendante et de rendre publics des avis et des recommandations sur toute question relative à l'impact du numérique sur la société et sur l'économie ». Elle peut en ce sens s’auto-saisir ou être sollicitée par le gouvernement. Ce dernier n’est en tout cas pas tenu de suivre les conclusions du Conseil.
Encore neuf personnalités à nommer
Si les trente membres de l’institution sont désormais connus, neuf personnalités supplémentaires devraient être prochainement désignées. Il s’agit des membres de la formation élargie du CNNum (composée de deux députés, deux sénateurs ainsi que cinq personnes « investies localement dans le développement du numérique »). Le mandat des membres actuels, lui aussi de trois ans, arrivera à échéance à la mi-avril.
Les nouveaux membres du Conseil national du numérique désignés au Journal officiel
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Beaucoup d’entrepreneurs parmi ces nouveaux membres
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Encore neuf personnalités à nommer
Commentaires (2)
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Abonnez-vousLe 10/02/2016 à 09h49
Ya pas moyen, je lis systématiquement Moundir… " />
Le 10/02/2016 à 10h02
https://munci.org/Conseil-National-du-Numerique-V3-une-representativite-a-nouveau-contestable
“En 2011, le MUNCI avait critiqué la composition de la première mouture du CNNum (à l’instar de l’immense majorité de l’écosystème du numérique) : Conseil National du Numérique (CNNum) : une représentativité à revoir !.En 2013, c’est une liste plus consensuelle et représentative de la diversité du numérique en France qui avait été nommée par le Gouvernement. Nous saluons d’ailleurs le travail accompli par ce 2eme CNNum et surtout son ouverture vers la société civile avec notamment beaucoup d’efficacité en matière de démocratie participative. Le nouveau Conseil National du Numérique retombe malheureusement dans certains travers (en faisant notamment la part belle au Syntec Numérique…).”