Mobilisation chez Thales Alenia Space, qui prévoit la suppression de 980 postes

Mobilisation chez Thales Alenia Space, qui prévoit la suppression de 980 postes

Mobilisation chez Thales Alenia Space, qui prévoit la suppression de 980 postes

700 salariés de Thales Alenia Space se sont réunis à l’entrée de son usine toulousaine le 17 septembre, à l’appel d’une intersyndicale FO, CFE-CGC, CFDT et CGT. En cause : un plan social « inédit », aux yeux d’un technicien syndiqué à Force ouvrière et présent dans l’entreprise depuis 1996.

De 2023 à 2025, la coentreprise détenue majoritairement par Thales et à 33 % par Leonardo prévoit de supprimer 1 237 emplois en Europe, dont 980 en France.

Le siège social de la branche française, à Toulouse, est directement concerné : sur 2 700 emplois, 650 devraient être supprimés, rapporte Le Monde. À Cannes, 330 postes sur 1 800 devraient être supprimés.

Auprès du Monde, l’entreprise indique prévoir de redéployer les personnes concernées ailleurs chez Thales, mais la promesse ne convainc pas : pour Cécile Larue, une ingénieure système interrogée par le quotidien, « l’entreprise liquide les compétences ».

Pour justifier le plan, l’entreprise indique que les commandes sont en baisse sur le marché des satellites de communication géostationnaires civils, et ajoute que les satellites de nouvelle génération, numériques et reconfigurables en orbite, nécessitent moins de main-d’œuvre.

Si le secrétaire adjoint CFDT au conseil social et économique (CSE) de Toulouse admet les difficultés de l’entreprise, il explique que la révolution technique en cours « implique des coûts » et qualifie la période de « moment-clé ». L’intersyndicale appelle donc à une réorganisation en interne et argumente en faveur de la captation de nouveaux marchés, dont le service après-vente et la maintenance.

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Si le secrétaire adjoint CFDT au conseil social et économique (CSE) de Toulouse admet les difficultés de l’entreprise, il explique que la révolution technique en cours « implique des coûts » et qualifie la période de « moment-clé ». L’intersyndicale appelle donc à une réorganisation en interne et argumente en faveur de la captation de nouveaux marchés, dont le service après-vente et la maintenance.


Mais ce n'est pas à eux de décider.
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