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Le Royaume-Uni se penche à son tour sur l’accord entre Microsoft et Inflection AI

Le 17 juillet à 08h38

En début d’année, Microsoft mettait sur pied sa division IA, sobrement nommée Microsoft AI. En mars, la firme embauchait deux recrues de choix : Mustafa Suleyman et Karén Simonyan.

Les deux hommes étaient restés quelques années chez Google, où Mustafa Suleyman avait cofondé notamment DeepMind. Puis ils avaient quitté l’entreprise pour fonder la leur : Inflection AI. Microsoft les en a débauché, Mustafa Suleyman devenant au passage CEO de Microsoft AI et l’un des vice-présidents de la firme. Quelques employés les avaient suivis.

Le déroulement des opérations n’a cependant pas plu à tout le monde. Au début du mois dernier, le Wall Street Journal rapportait ainsi que la FTC (Federal Trade Commission) américaine se penchait sur l’affaire. Elle soupçonnait une manœuvre visant à acquérir les forces vives d’Inflection AI sans avoir à payer le prix fort d’un rachat de l’entreprise.

Au Royaume-Uni, la CMA (Competition and Markets Authority) vient d’ouvrir une enquête du même acabit.

« La CMA examine si l'embauche par Microsoft de certains anciens employés d'Inflection et la conclusion d'accords avec Inflection ont entraîné la création d'une situation de fusion pertinente en vertu des dispositions relatives aux fusions de la loi sur les entreprises de 2002 et, le cas échéant, si la création de cette situation a entraîné, ou pourrait entraîner, une diminution substantielle de la concurrence sur un ou plusieurs marchés au Royaume-Uni pour des biens ou des services »

La CMA demande aux parties intéressées de se signaler et de livrer leurs commentaires.

Les enquêtes de la FTC et de la CMA vont dans la même direction : une inquiétude grandissante face à la concentration dans le domaine de l’intelligence artificielle. Un danger contre lequel l’Autorité de la concurrence a averti récemment.

Le 17 juillet à 08h38

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