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Mécanique et transports, plus gros catalyseurs de brevets en 2019 en France

Le CEA et le CNRS dans le Top 10

Mécanique et transports, plus gros catalyseurs de brevets en 2019 en France

Le 29 juin 2020 à 07h30

En France, 40 % du Top 10 des demandeurs de brevets de 2019 étaient des sociétés du secteur de l’automobile, contre 30 % pour l’aérospatiale et la défense. Les établissements publics sont bien représentés, le CEA et le CNRS ayant effectué plusieurs dizaines de demandes en co-dépôt avec des entreprises.

L’Institut national de la propriété industrielle (INPI) vient de publier son bilan des principaux déposants de brevets en France : « parmi les 50 premiers déposants de brevets à l’INPI en 2019, figurent les principaux acteurs industriels qui investissent dans l’innovation, mais aussi dix établissements de Recherche, d’Enseignement Supérieur et établissements de l'État ».

Le trio de tête est inchangé depuis des années. En 2019, PSA (1 183 demandes de brevets, en hausse de 10 %) reprend la première place à Valeo (1 034, en baisse de 23 %), tandis que Safran est troisième (871). Comme en 2018, « les demandes de brevets publiées à l’INPI des 50 premiers déposants de brevets représentent plus de 50 % de l’ensemble des demandes ».

Regarder de plus près la répartition des demandes par secteur d’activités permet d’avoir une vision des centres d’intérêts de la recherche en France. On note également que plusieurs « petites » sociétés se démarquent. Étudions cela de plus près.

70 % du Top 10 concernent les automobile et l’aérospatiale 

« En 2019, 14 844 demandes de brevets ont été publiées en France », contre 14 985 l’année dernière, explique l’institut. L’Île-de-France accapare plus de 60 % des demandes, la région Auvergne-Rhône-Alpes est à 12,2 % et l’Occitanie à 5,4 %. Les autres régions se partagent les restes… avec moins de 4 % à chaque fois.

Cette situation a une explication simple, et elle ne doit pas laisser penser que les régions n’ont pas de talents : « les déposants peuvent privilégier le dépôt par le siège social ou l’administration centrale souvent localisé en Île-de-France, indépendamment du lieu où l’invention a été effectuée », rappelle en effet l’INPI.

Si 40 % du Top 10 est issu du secteur automobile, PSA n’est pas seul, loin de là : l’équipementier Valeo est second, Renault est cinquième (426 demandes), l'équipementier Faurecia dixième (221 demandes) en hausse de 99,1 % par rapport à l'année précédente. Un bond qui lui permet de faire son entrée dans le Top 10. D’autres acteurs plus petits se font également remarquer, comme la Compagnie Plastic Omnium avec 100 % de demandes en plus en 2019, soit 116.

L’espace, l’aéronautique et la défense sont aussi en bonne position dans le Top 10, avec Safran (3e), Airbus (7e) et Thales (8e). Pour parfaire ce classement, il faut ajouter deux centres de recherche français – CEA (4e) et CNRS (6e) – ainsi que L’Oréal, le numéro un mondial des cosmétiques).

  • INPI 2019 brevets demandes
  • INPI 2019 brevets demandes
  • INPI 2019 brevets demandes

Près de 40 % des demandes pour de la « Mécanique »

Sur les 14 844 demandes, près de 6 000 étaient rattaché au domaine technologique de la « Mécanique », qui arrive donc largement en tête indique l’INPI. C’est stable par rapport à 2018, aussi bien en nombre de demandes de brevets (+ 78) qu’en parts de marché (+ 0,9 point).

L’« Électrotechnique » est en seconde position avec 3 115 demandes (en baisse de 0,4 point), suivie par la « Chimie » (2 143, moins 0,6 point) et les « Instruments » (1 823, stable en parts de marché).

Enfin, les « Autres domaines » totalisent 1 692 demandes de brevets.

2 412 demandes de brevets sur les transports

Si l’on s’attaque aux sous-domaines, cela ne surprendra surement personne, mais les « Transports » arrivent largement en tête avec 2 412 demandes, soit deux fois plus que le second : les « Machines, appareils et énergies électriques » qui totalisent 1 185 brevets.

Suivent les « Moteurs, pompes et turbines », les « Éléments mécaniques », le « Génie civil », les « Techniques de mesures » et l’Informatique en septième position avec 684 demandes. La « Technologie médicale », pourtant largement mise en avant ces dernières années, n’est « que » neuvième avec 541 demandes de brevets. 

D’autres sous domaines n’entrant pas dans le Top 10 sont en forte hausse : « La progression des 10 principaux déposants de brevets est remarquable dans les technologies du numérique. Dans le sous-domaine technologique « Communication numérique », les 10 principaux déposants progressent de 154,6 % passant de 67 à 169 demandes de brevets publiées à l’INPI en 2019 ».

INPI 2019 brevets demandesINPI 2019 brevets demandes

Disparité et concentration 

Il existe de fortes disparités entre les catégories en fonction du classement des sociétés : « en 2019, le sous-domaine « Génie civil » est à la 5e place selon le nombre de demandes de brevets publiées émanant de l’ensemble des déposants et à la 23e place selon le nombre de demandes publiées émanant des 10 principaux déposants ».

Beaucoup de petits acteurs s’y intéressent donc, multipliant les demandes de brevets. L’inverse existe aussi : « le sous-domaine « Optique » est à la 20e place selon le nombre de demandes de brevets publiées émanant de l’ensemble des déposants et à la 10e place selon le nombre de demandes publiées émanant des 10 principaux déposants ».

L’INPI explique que « la concentration des acteurs est particulièrement forte dans le sous-domaine technologique « Moteurs, pompes, turbines » où la part des 50 principaux déposants s’élève à 80,4 % de l’ensemble des demandes de brevets publiées à l’INPI en 2019 ».

Trois ETI dans le Top 50, aucune PME

Les demandes de brevet des entreprises de taille intermédiaire (ETI) vont de 10 à 58, trois d’entre elles sont dans le Top 50. On n’y retrouve par contre aucune PME, la première au classement totalisant 20 demandes de brevet, alors qu’il en fallait au moins 27 pour entrer dans le Top 50 de cette année.

Il y a assez peu d’entrées/sorties dans ce classement, avec seulement cinq nouveaux, dont une entreprise de taille intermédiaire explique l’Institut :

  • Gaztransport et Technigaz arrive à la 31e place avec 58 demandes (+ 205 % en 2019),
  • Aktiebolaget SKF à la 36e place avec 38 demandes (+ 171,4 %),
  • Chassis Brakes International à la 43e place avec 36 demandes (+ 68,4 %),
  • NTN-SNR Roulements avec à la 46e place avec 30 demandes,
  • Aptar à la 50e place avec 27 demandes.

La propriété industrielle dans la stratégie d’innovation

Concernant la faible présentation des EPI et PME, Pascal Faure (directeur général de l’INPI) y va de son explication : « les grands groupes dominent largement le palmarès, parce qu’ils ont pleinement intégré la propriété industrielle dans leur stratégie d’innovation, ce qui n’est pas toujours le cas pour les plus petites entreprises ».

Il indique au passage que les 50 premiers déposants représentent plus de la moitié de l’ensemble des demandes de brevets (52 % exactement). C’était déjà le cas en 2018 (52,5 %). Par contre, en 2010 ils ne totalisaient que 47,7 % et « seulement » 33,1 % en 2004, la première année ou l’INPI a mis en place son baromètre.

« Cette tendance récurrente confirme la nécessité des actions de sensibilisation à la propriété industrielle menées en direction des plus petites entreprises et du monde de la recherche. C’est tout le sens des dispositions de la loi PACTE, en faveur d’une meilleure prise en compte de la propriété industrielle dans la démarche d’innovation, en particulier pour les petites structures. L’INPI a mis en œuvre en 2020 l’ensemble de ces mesures, qui vont considérablement faciliter l’accès à la propriété industrielle, mais également contribuer au renforcement de la robustesse des titres français, afin que l’innovation reste un vecteur essentiel de compétitivité de la France », explique le directeur général.

Le CEA en tête des RESE depuis 10 ans

La situation reste assez calme du côté des établissements de Recherche, d’Enseignement Supérieur et établissements de l’État (RESE), avec plus de 1 500 demandes de brevets, à peu de choses près comme en 2018. On retrouve d’ailleurs les mêmes principaux contributeurs que l’année dernière.

Ce nouveau palmarès est néanmoins l’occasion pour le CEA de rappeler qu’il est le numéro 1 dans la catégorie des RESE « depuis plus de dix ans ». Ses principales demandes concernent « les champs de la microélectronique et des nouvelles technologies de l’énergie ».

  • INPI 2019 brevets demandes
  • INPI 2019 brevets demandes
  • INPI 2019 brevets demandes

Près d’une demande sur dix est un co-dépôt

10 % des demandes de brevets environ sont dépendent de plusieurs déposants dont, 40 % proviennent de RESE. Sur ce dernier total, 70 % sont le fruit d’une collaboration entre la recherche et l’industrie. À ce petit jeu, le CNRS arrive largement en tête avec 158 co-dépôts. Le CEA est second avec 67, puis IFP Energie Nouvelles ferme le podium avec 27.

Du côté des sociétés, le score est moins élevé : 42 pour Safran, 32 pour Thales et 17 pour PSA. Dans le Top 10 de celles en co-demandes, on trouve deux PME : « Supergrid Institute et Fondation méditerranée infection qui ont respectivement 10 et 7 demandes de brevets publiées à l’INPI en 2019 et réalisées en co-dépôt suite à une collaboration recherche/industrie ».

Enfin, pour ceux qui souhaiteraient exploiter ces données, elles sont disponibles en open data.

Commentaires (12)

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Merci pour cet article Séb <img data-src=" />



Quid des demandes acceptées (ou alors, le fait de faire la demande équivaut à une acceptation <img data-src=" /> )…

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Merci ! C’est agréable de lire un article bien écrit sur les brevets ^^



Après les dépôts auprès de l’INPI c’est bien, mais pas mal de sociétés font les dépôts EP directs avant de revenir en France.



Disons que ça permet de faire tourner le crédit impôt recherche. Sur la qualité des demandes, tant que l’INPI ne regarde pas l’inventivité, le reste du monde s’en fout un peu.

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J’aime bien le graphique avec le nombre de brevets. C’est fait avec quel logiciel ? :)&nbsp;

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linkin623 a écrit :



Disons que ça permet de faire tourner le crédit impôt recherche. Sur la qualité des demandes, tant que l’INPI ne regarde pas l’inventivité, le reste du monde s’en fout un peu.





Les chercheurs et le contribuable si.

On apprécie moyen qu’une réduction d’impôt déguisée soit attribuée à tour de bras (pour du dévelloppement principalement) alors qu’au même moment on doit travailler avec deux élastiques et une boite d’allumettes faute de moyens pour faire de la recherche fondamentale (sans qui le dev n’existerait pas).


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oui et non sachant que toutes les applications industrielles ont des retombées économiques mais toutes les recherches fondamentales n’en ont pas donc personnellement je préfère que mes impôts servent à financer une applications que du fondamental.

Je ne dis pas que le fondamental n’est pas important car bien sûr presque toutes les applications industrielles provienne d’une/plusieurs recherches fondamentales mais toutes les recherches fondamentales n’aboutissent pas donc mettre des millions dans du fondamental sans savoir si ça va aboutir ou pas c’est compliqué.

&nbsp;

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Est-ce que tu sais comment déposer un brevet ?

J’ai lu qu’il fallait le déposer en premier au USA, sinon on ne pouvait plus le déposer là-bas.&nbsp;

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Je forme des clients à chercher et analyser des brevets depuis 10 ans ;-)



Pas du tout, tu peux déposer une demande de brevet en France, et puis :




  • faire une extension directe France =&gt; USA , 12 mois après le dépôt en France

  • faire une demande internationale, qui donne 30 mois de plus réfléchir aux extensions dont les USA



    Je pense que la personne qui t’as dit “il faut déposer aux USA sinon c’est mort”, c’est une confusion. Dans la santé, l’INSERM par exemple, va effectivement faire un dépôt US en même temps que FR. Vu la durée des procédures, le coût et le fait que sans un brevet US, tu vas pas bien loin dans le médical, c’est une pratique.



    Pas une obligation.

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ashlol a écrit :



oui et non sachant que toutes les applications industrielles ont des retombées économiques mais toutes les recherches fondamentales n’en ont pas donc personnellement je préfère que mes impôts servent à financer une applications que du fondamental.

Je ne dis pas que le fondamental n’est pas important car bien sûr presque toutes les applications industrielles provienne d’une/plusieurs recherches fondamentales mais toutes les recherches fondamentales n’aboutissent pas donc mettre des millions dans du fondamental sans savoir si ça va aboutir ou pas c’est compliqué. &nbsp;&nbsp;



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C’est malheureusement l’image qui est donnée et c’est totalement faux :/



Je m’explique :

Sans fondamental, il n’y a pas d’application : le développement/l’applicatif c’est adapter ce qui a déjà été découvert pour en faire un produit et si possible le fabriquer de manière industrielle.



Donc retirer de l’argent du fondamental (qui lui même ne produit pas ou très peu d’argent) pour le donner au développement (qui lui produit beaucoup d’argent et profite du fondamental qui ne lui coute presque rien), c’est simplement tuer la recherche (et donner encore plus d’argent à ceux qui n’en ont pas besoin. Au hasard Sanofi : plus gros bénéficiaire du CIR…).



Et oui le fondamental n’aboutis pas forcément, c’est ça la recherche : On ne peut pas savoir si ça existe ou si ça fonctionne avant d’avoir essayé/cherché.

C’est bien pour ça que les industriels ne font quasiment pas de recherche fondamentale : c’est risqué.



&nbsp;





&nbsp;

Malheureusement dans l’imaginaire collectif (crée/entretenu par le discours médiatique et la fiction) la recherche c’est :




  • Je veux faire “1TrucTropRevolutionnaire” alors je recherche ce qu’il faut pour y parvenir ! (ça c’est l’applicatif !)

  • Je cherche des trucs au pif parce que c’est rigolo et que j’aime me cultiver (ça c’est le fondamental).





    Sauf que ça n’est pas du tout ça, mais :

  • J’effectue une recherche dans le domaine “X”, grâce à mon travail j’accumule les résultats et les informations “Y” et “Z” (ça c’est le fondamental)

  • Avec “Y” et “Z” il est possible de réaliser “1TrucTropRevolutionnaire”, alors je lance de développement pour que ça puisse être produit industriellement à un cout raisonnable (ça c’est l’applicatif).





    Pas de fondamental, pas d’application.


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je ne vois pas la différence entre ce que tu dis et ce que je dis.

il faut du fondamental c’est clair mais c’est long et sans résultats garanti donc normal de ne pas mettre tous les moyens disponible dans le fondamental.

Au CNRS il y en a plein des chercheurs qui cherchent …. toutes leur vie sans rien trouver.

C’est vrai qu’il y a 2 élastiques et 1 trombone mais il y a tellement de domaines de recherches fondamentales que tu ne peux pas te permettre de payer des milliers de personnes et pleins de matos.

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ashlol a écrit :



je ne vois pas la différence entre ce que tu dis et ce que je dis.

il faut du fondamental c’est clair mais c’est long et sans résultats garanti donc normal de ne pas mettre tous les moyens disponible dans le fondamental.

Au CNRS il y en a plein des chercheurs qui cherchent …. toutes leur vie sans rien trouver.

C’est vrai qu’il y a 2 élastiques et 1 trombone mais il y a tellement de domaines de recherches fondamentales que tu ne peux pas te permettre de payer des milliers de personnes et pleins de matos.





Moi je vois la fosse des Mariannes.





La recherche ce n’est pas : je décide cherche quelque chose de précis et je le trouve.

Ça n’existe pas, ça n’est tout simplement pas possible. On est pas dans un épisode de Stargate.

C’est : j’ai une hypothèse et je cherche à la valider / l’invalider. Et même si l’hypothèse est invalidé c’est un résultat.



La recherche c’est la rétro-ingénierie du monde dans lequel on vit, c’est long, fastidieux et toute réponse est un résultat. Il est difficile de produire du rien à part si on fait n’importe quoi.



&nbsp;

Et merci le cliché du “plein des chercheurs qui cherchent …. toutes leur vie sans rien trouver”.

Le seul moyen de ne rien trouver c’est de ne pas faire d’expériences. Alors à moins que depuis hier soir le CNRS ce soit transformé en repaire de manager marketing 2.0 brassant du vent, ils continuent à trouver des tas de réponses en ce moment même.







Et l’argent…

Il y en a des caisses pour financer la para-pharmacie qui n’est rien d’autre que du charlatanisme 2.0, des caisses pour des traitements à l’efficacité à peine trouvée, des caisses pour des boites qui font déjà des profits monstrueux tout en licenciant.



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Oui vraiment, aucune différence entre nos discours <img data-src=" />

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Tu sembles travailler dans la recherche publique mais tu ne sembles même pas voir à quel point la recherche est subventionnée simplement parce qu’il y a pas mal de nettoyage/optimisation des coûts à faire.

&nbsp;

Mes parents bossent au CNRS et en vois tous les jours des chercheurs qui arrivent à 10h et partent à 16h avec 1h de pause à midi c’est sur que en 5h par jour tu ne risques pas de trouver quoi que ce soit.

&nbsp;

Ensuite au lieu d’embaucher des français ils prennent des “chercheurs” d’Europe de l’est qui viennent quand ils ont le temps vers 11h pour faire une pause café puis déjeuner puis de nouveau pause café et se casse à 16h avec des excuses plus bidons les unes que les autres, genre il ne parle pas bien français (et ? en quoi ça gène ?) ensuite il est malade j’en passe et des meilleurs. Alors que ma mère leur à fait tous les papiers et bien en plus son chef l’engueule car elle a 1minute de retard le matin on croit rêver.

&nbsp;

Autre exemple un chercheur qui fait de la merde du coup il est mis dans ce qu’on appelle un placard (petit bureau avec un pc) car oui on ne peux pas le virer.

&nbsp;

J’en ai plein des exemples et bien sûr c’est moi qui troll… Enfin bref j’imagine que tous les labos ne sont pas comme ça mais bon il y a énormément de nettoyage à faire pour optimiser les coûts. l’argent est bien là contrairement à ce que tu sembles penser.

&nbsp;

la parapharmacie concerne tous les produits de beauté, va dire à une femme que c’est du charlatanisme 2.0 son rouge à lèvres ou sa crème visage donc non cela réponds à un besoin et n’est pas remboursé par la sécu donc encore non il n’y a pas pleins de caisses de tunes publique pour la financer.

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Tu sembles aussi avoir une dent contre Sanofi mais il me semble qu’il font de la recherche et vont potentiellement trouver un vaccin contre le covid donc je ne vois pas forcément le problème à ce qu’il reçoive des fonds public si en échange&nbsp; le vaccin est pas chère. Je ne vois pas le problème non plus à licencier justement des gens qui n’en branle pas une.



Tu me fait penser à des profs qui se permettaient de critiquer le privé alors qu’ils ont jamais quitter l’école, ça me fait doucement rigoler.

Alors oui le CNRS cherche et trouve régulièrement mais avec des boulets aux pieds, ne me fais pas dire ce que je n’ai pas dis je le sais très bien et le privé à aussi des soucis mais n’a pas ceux là.

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Merci !

Mécanique et transports, plus gros catalyseurs de brevets en 2019 en France

  • 70 % du Top 10 concernent les automobile et l’aérospatiale 

  • Près de 40 % des demandes pour de la « Mécanique »

  • 2 412 demandes de brevets sur les transports

  • Disparité et concentration 

  • Trois ETI dans le Top 50, aucune PME

  • La propriété industrielle dans la stratégie d’innovation

  • Le CEA en tête des RESE depuis 10 ans

  • Près d’une demande sur dix est un co-dépôt

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