Haine en ligne : la réunion du Groupe permanent de contact reportée « à une date ultérieure »
GPCine
Le 28 octobre 2020 à 14h12
2 min
Droit
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Après l’attentat qui a coûté la vie à Samuel Paty, le gouvernement a lancé les grandes manœuvres, avec notamment la réactivation du groupe de contact permanent où siègent les représentants des autorités et des plateformes. Selon nos informations, Le rendez-vous d'aujourd’hui a finalement été reporté à une « date ultérieure ».
Outre le futur délit de mise en danger par publication des données personnelles, le gouvernement a promis d’aiguiser la lutte contre les sites miroirs ou de faire peser de nouvelles obligations sur les épaules des plateformes. L’enjeu ? Espérer une plus grande réactivité dans la lutte contre les contenus haineux sur Internet.
Sur le terrain opérationnel, toujours après l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine, l’exécutif a surtout réactivé le groupe de contact permanent. La décision fut prise après convocation par Marlène Schiappa de plusieurs grandes plateformes au ministère de l’Intérieur la semaine dernière.
Réunion reportée à «une date ultérieure»
Créé en 2015, ce groupe veut apporter « une réactivité opérationnelle ». Il rassemble Facebook, Google, Twitter et d’autres représentants des forces de l’ordre et du gouvernement. Il avait été mis en sommeil depuis un an pour des raisons encore obscures.
La première réunion de ce GPC devait se dérouler hier pour être retardée par deux fois à jeudi. Finalement, le rendez-vous de cette force de frappe opérationnelle a été « repoussée à une date ultérieure » par le gouvernement « pour des raisons liées à l'agenda de Mme Marlène Schiappa, ministre déléguée auprès du ministre de l'Intérieur, chargée de la citoyenneté, et en raison de la situation sanitaire actuelle ».
Haine en ligne : la réunion du Groupe permanent de contact reportée « à une date ultérieure »
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Réunion reportée à «une date ultérieure»
Commentaires (4)
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Abonnez-vousLe 29/10/2020 à 13h21
C’est ballot, ça arrive alors qu’on va être nombreux à rester à la maison avec Internet…
Le 29/10/2020 à 14h18
On va dans le mauvais sens.
Samuel Paty aurait peut être pu être sauvé si l’on ne censurait rien sur internet.
En censurant et condamnant tout ce qui est haine, terrorisme etc… on complique le travail des policiers.
S’il n’y avait pas eu de censure l’attaque de Samuel Paty aurait peut être été annoncée sur les réseaux sociaux et portée à la connaissance de la police qui aurait pu intervenir pour l’empêcher. Mais à cause de la censure ils n’ont rien su car les informations n’ont pas été mises en public.
Censurer et condamner des propos en ligne c’est couper des sources d’informations pour la police.
Le 29/10/2020 à 14h46
Sans compter que plus la censure sera grande, plus les éléments qui peuvent potentiellement être litigieux passeront en sous-marin, en dehors de la portée des radars…
Le 30/10/2020 à 06h53
Si ça ne se voit pas, ça n’existe pas.