Ice Lake, Athena, Foveros, Lakefield, Nervana : au CES, Intel rêve d’un avenir plus radieux
Jusqu'à 18 h ?
Le 09 janvier 2019 à 16h03
17 min
Hardware
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Après une année réussie financièrement, mais difficile à de nombreux niveaux, Intel devait tenter de rassurer sur son avenir à l'occasion du CES de Las Vegas. Et si la société montre qu'elle a déjà son rebond en vue, elle a encore du travail qui l'attend.
C'est Laura Anderson, vice-présidente en charge de la communication d'Intel qui est venue annoncer le programme à l'occasion de la conférence d'une heure que la société organisait pour l'ouverture du CES de Las Vegas.
Elle a donc fait ce qu'exige son job, positiver sur la situation de la société, qui n'a toujours pas trouvé son nouveau PDG : on a donc appris que le 10 nm est « on track » (comme en 2017, on connait la suite), la stratégie bonne, les innovations multiples, « dans des proportions que d'autres ne peuvent atteindre ». AMD appréciera.
Heureusement, les différents intervenants avaient un peu plus à dire, et surtout quelques éléments à montrer. En attendant les prochains résultats de la société, qui seront l'occasion de voir si les chiffres sont toujours aussi bons, voici ce qu'il faut retenir de cet évènement au-delà de l'humain augmenté, adepte de la réalité virtuelle, vivant dans un monde ultra-connecté que nous dépeignent les vidéos maison.
Mépriser le PC n'est plus d'actualité
On se rappelle encore de la conférence de presse du CES 2017. Brian Krzanich était venu parler pendant près d'une heure de réalité virtuelle, sans même évoquer (ou presque) un produit Intel. Le PDG avait alors balayé d'un revers de main les questions sur le 10 nm, considéré comme tout à fait dans les temps. Deux ans plus tard, toujours rien.
L'ancien PDG avait pour habitude de mettre de côté tous ces « trucs de geek » que sont les architectures, les finesses de gravure, les benchmarks et autres feuilles de route à long terme. Misant à ses débuts sur le tout connecté, du BMX à la montre en passant par le monde de la mode, ayant mis fin à l'IDF, annulé de nombreux produits il voulait faire d'Intel une société technologique, mais moins obscure pour le grand public, au risque de lui faire perdre son identité.
Malheureusement pour lui, c'est dans cette même période que l'évolution des processeurs maison a stagné, que de nombreux problèmes ont touché la société (Spectre, Meltdown), qu'AMD a fait son retour et que la concurrence s'est multipliée. Si son départ n'était pas officiellement lié à ses performances, il a laissé un Intel dans une situation complexe.
Les résultats financiers sont toujours plutôt bons, notamment au prix de multiples licenciements. La société est toujours leader sur de nombreux marchés, mais contestée de toutes part. Sa communication n'avait plus vraiment de sens, sans grand rendez-vous annuel, de discours à long terme ou même d'équipes locales pour porter les messages.
Petit à petit, les choses reviennent à la normale, même si la société semble encore dans une phase d'entre-deux. Il lui faudra sans doute l'arrivée d'un nouveau PDG pour établir une nouvelle ligne claire. En attendant, ça tâtonne encore un peu.
Première bonne nouvelle : comme NVIDIA qui a décidé de recentrer sa conférence sur le GPU, Intel reconnait désormais que bien qu'elle se vive comme une data-centric company, le marché PC reste un élément clé de ses revenus, et qu'il ne peut pas être mis de côté comme cela avait été le cas lors d'évènements précédents.
C'est donc Gregory Bryant, responsable du Client Computing Group, qui a ouvert le bal des intervenants en présentant le PC comme un élément central. « Nous avons fait des nombreuses recherches et avons trouvé que 80 % des utilisateurs choisissent le PC lorsqu'il s'agit d'effectuer des tâches qui sont importantes pour eux » a-t-il déclaré, citant des exemples comme la création de contenu, la gestion d'une entreprise ou d'espaces communautaires.
Et le PC, c'est un secteur où Intel propose de nombreuses solutions : 2-en-1, portables ou ordinateurs de bureau classiques, machines d'entrée de gamme ou stations de travail, serveurs, etc. Ce, tant dans le domaine des processeurs que d'autres comme le réseau ou le stockage par exemple.
Un leadership de plus en plus contesté, par AMD mais aussi par NVIDIA, ARM et d'autres dans le datacenter à travers les GPU ou les puces plus spécialisées dans des domaines comme l'intelligence artificielle. La réponse du géant de Santa Clara se voulait donc globale et sans détour, bien qu'il n'ait pour le moment que peu de choses concrètes à montrer.
Un Xeon W ? Quel Xeon W ?
Sur le terrain des processeurs, il n'aura pas été question du fameux Xeon W-3175X à 28 cœurs qui devait être mis sur le marché en décembre et dont nous n'avons plus de nouvelles.
Il faut dire qu'à plusieurs milliers d'euros, risquant de se prendre une fessée par les Ryzen Threadripper d'AMD (sans parler des modèles en 7 nm à venir), Intel n'est sans doute plus spécialement pressé de le lancer. La société s'est donc concentrée sur ses nouvelles déclinaisons des Core de 9ème génération (Coffee Lake Refresh).
Ils vont du Core i3 (un modèle débridé sans doute assez cher) au Core i9 avec certaines références sans partie graphique. Ils seront déclinés au second trimestre en version mobile dans la série « H », et feront alors face aux Ryzen 3000 d'AMD.
De nouveaux CPU, premiers sur les démos WTF
Des produits lancés sans que leur tarif ne soit détaillé, et pour cause : la remise pourrait être assez faible selon nos informations. Quel est donc leur intérêt ? « Aucun, mais ceux-là au moins devraient être à peu près disponibles » tranche l'une de nos sources interrogée sur le sujet. Ambiance...
Quoi qu'il en soit, pour vanter ces puces, Gregory Bryant a invité sur scènes le compositeur et producteur Kevin Doucette ainsi que l'artiste Kawehi qui ont montré à quel point les CPU maison, des machines Lenovo et un PC Omen d'HP pouvaient être utiles pour créer de la musique à deux, sans studio et (presque) sans instruments.
Quel rapport avec le niveau de performances ? On se demande encore...
Ice Lake : le 10 nm d'ici la fin de l'année
Heureusement, il a ensuite été question de la prochaine plateforme, gravée en 10 nm : Ice Lake. La promesse est cette fois celle d'un lancement d'ici la fin de l'année dans des machines qui doivent combler ce qu'Intel considère comme les désirs des utilisateurs : être focus, avoir un produit s'adaptant à ses besoins et toujours disponible/fonctionnel.
Une nouvelle partie graphique gérant l'adaptive sync sera donc de la partie (Gen 11, 1 TFLOP), ainsi qu'une intégration native du Wi-Fi 6 (802.11ax) sans doute via CNVio et de Thunderbolt 3, de meilleures performances grâce aux améliorations de l'architecture (Sunny Cove).
Il a notamment été question de Deep Learning Boost pour accélérer les calculs d'inférence dans le domaine de l'intelligence artificielle. Bryant a montré un premier exemplaire du CPU tel qu'il sera produit en volume, mais aussi de machines en cours de conception signées Pegatron ou Wistron.
Dell est venu de son côté évoquer le plaisir qu'il a à développer un produit de la gamme XPS basé sur Ice Lake, sans rien dire de ses caractéristiques. Un classique du genre.
Project Athena : le nouvel Ultrabook
Ici, Intel doit surtout faire attention à Qualcomm qui commence à monter en puissance, notamment dans le domaine des PC Always connected PC avec des SoC très intégrés tant du côté du GPU que de la connectique, des réseaux ou des fonctionnalités annexes. Ce dernier garde d'ailleurs l'avantage de la 4G intégrée.
C'est sans doute pour cela que Project Athena a été mis en place. L'idée est de constituer un nouvel ensemble de caractéristiques, qui seront revues de manière annuelle, afin de certifier des machines comme parfaitement adaptées à l'usage visé. Intel veut aussi revoir sa façon d'analyser leurs performances.
Une solution déjà largement exploitée par la société qui a un double avantage : elle permet de rassurer le consommateur avec un logo, lui évitant de trop regarder les caractéristiques techniques. Mais surtout, cela met de côté tous les concurrents puisque ce programme ne concernera que les machines avec un processeur Intel.
Acer, ASUS, Compal, Dell, Google, HP, Huawei, Lenovo, Microsoft, Samsung ou encore Xiaomi sont partenaires de l'initiative. Il faut dire que ces programmes sont en général l'occasion de revenus issus de co-investissements marketing. Les machines sous Windows ne seront pas les seules concernées puisque des Chromebook pourront aussi être certifiés.
La disponibilité des premières machines est attendue pour la seconde moitié de l'année. On devrait donc en apprendre un peu plus d'ici le Computex qui se tiendra début juin à Taipei.
IA, 3D, ThunderBolt 3 : promis, tout sera parfait
Côté performances, une démonstration a été effectuée avec une recherche de photo représentant de l'eau, en exploitant un modèle créé par une IA (inférence), qui s'exécute plus rapidement sur la nouvelle plateforme.
Une manière pour Intel de démontrer qu'il n'est pas nécessaire de disposer d'un GPU puissant pour de telles tâches, contrairement à un discours tel que celui porté par NVIDIA par exemple. La société mise ici plutôt sur DL Boost et des solutions matérielles basse consommation telles que ses puces Myriad de Movidius (non exploitées ici).
Sur le plan de la 3D, la promesse est à nouveau de pouvoir jouer dans de bonnes conditions sur l'écran de la machine ou un modèle externe relié via Thunderbolt 3. Il y a néanmoins fort à parier qu'une carte graphique externe sera nécessaire dans la plupart des cas. Une solution non évoquée par Intel, pas plus que son futur GPU maison, attendu l'année prochaine.
Le constructeur est également peu prolixe sur l'avancement de son projet d'ouverture de Thunderbolt 3 à l'ensemble des constructeurs, promise il y a pourtant plus d'un an.
Lakefield et Foveros : futurs sauveteurs d'Intel ?
Passer au 10 nm est une chose, mais repenser les processeurs modernes est une tâche qui apparait de plus en plus nécessaire. C'est là que deux projets évoqués par Intel ces dernières années entrent en jeu.
Le premier consiste à penser les processeurs comme un ensemble de briques plutôt que comme un tout qui évolue d'année en année. Ainsi, la plateforme Lakefield est actuellement pensée autour d'une puce à cinq cœurs : un Sunny Cove et quatre exploitant une architecture Atom, basse consommation. Ils fonctionnent ensemble à la manière des Big.Little d'ARM.
Cette solution est pensée pour être croisée avec le projet Foveros, qui consiste à empiler les éléments plutôt que les placer les uns à côté des autres, un peu comme les couches de NAND « 3D » utilisées dans certains SSD. Intel évoque ici différentes couches pour la mémoire, un « chiplet » contenant CPU et GPU gravé en 10 nm, et un élément de base regroupant le cache et les E/S (gravure P1222, soit du 22 nm basse consommation).
Une approche qui n'est pas sans faire penser à la conception modulaire annoncée par AMD pour ses derniers processeurs EPYC, même si elle se fait encore en 2D. Pour rappel, ils sont composés de cinq éléments : jusqu'à quatre chiplets à 16 cœurs chacun gravés en 7 nm et un I/O die gravé en 14 nm au centre. Il suffirait donc à la société de placer ces éléments en couches à la prochaine génération pour déjà disposer d'une alternative viable au Foveros d'Intel.
AMD fera par contre face à un problème : la société ne développe plus qu'une architecture principale, laissant de côté la conception de versions allégées et basse consommation. Un problème lorsqu'il s'agit de s'adapter à des marchés comme les Chromebook ou même plus simplement aux PC d'entrée de gamme. Ici, une évolution sera forcément nécessaire.
Quoi qu'il en soit, Lakefield est pour le moment en développement, Intel ayant tout de même montré un PCB ultra compact (voir ci-dessous) avec un SoC de 12 x 12 mm. Une démonstration de force qui aura peu enthousiasmé la salle, même s'il s'agit assurément d'une évolution majeure pour nos PC dans les années à venir.
On imagine en effet tout l'intérêt pour des produits tels que les Compute Card par exemple.
Des solutions pour reprendre la main dans les serveurs et l'IA
Du côté des serveurs, la roadmap est déjà connue. Cascade Lake arrivera dans le courant de l'année avec des modèles pouvant atteindre 48 cœurs, DL Boost et Optane Persistent Memory. Une technologie déjà expérimentée par de gros clients comme Alibaba qui dit l'utiliser en production et en bénéficier, comme lors de son fameux Singles day.
Puis viendront Cooper Lake et la version serveur d'Ice Lake en 2020, les deux plateformes étant annoncées comme compatibles. Les premiers Xeon en 10 nm seront alors mis sur le marché.
Mais c'est plutôt sur de nouvelles gammes de produits qu'Intel compte pour faire la différence dans les années à venir. Outre ses GPU qui arriveront eux aussi pour 2020, c'est le secteur de l'intelligence artificielle que la société ne veut plus voir lui échapper. Ici, l'attaque se fait en deux temps : l'une pour l'inférence, l'autre pour l'entraînement des modèles.
Pour la première étape, c'est le Nervana Neural Network Processor for Inference, ou NNP-I, qui sera mis sur le marché cette année. Il est annoncé comme bien plus efficace que les solutions concurrentes, démonstrations à l'appui. Ce sera aux clients de trancher en fonction de leurs besoins. Entre les puces spécialisées et cette nouvelle initiative d'Intel, c'est NVIDIA qui doit sans doute commencer à s'en faire, même si la société a mis sur le marché sa Tesla T4 en septembre dernier.
C'est gros un CPU Cascade Lake
Une seconde génération de puces neuronales est attendue pour cette année : Spring Crest. Intel en dit encore peu à son sujet, mais elle aura pour objectif d'accélérer les tâches d'entrainement cette fois. On imagine que l'objectif est pour le moment de proposer ces produits sous la forme de modules tiers, mais qu'une intégration au sein du packaging est à terme envisagée.
Enfin, il a été question des travaux dans le domaine de la 5G, où Intel se voit bien jouer un rôle d'acteur présent de bout en bout. Son premier modem doit arriver dans la seconde moitié de l'année, tout comme Snow Ridge. Il s'agit d'une version miniaturisée de ses équipements pour station de base, destinée aux opérateurs.
Proposée dans un format pouvant être utilisé dans une coque renforcée, elle promet une grande liberté dans les traitements qu'elle peut effectuer (x86 oblige) et des fonctionnalités spécifiques comme la possibilité de prioriser des flux, ce qui peut être utile lorsqu'il faut traiter à la fois des données d'intervention médicale et des flux multimédia par exemple.
De multiples partenariats
Ici, la société met en avant ses différentes associations. Elle a ainsi effectué un premier appel 5G à 600 MHz avec Ericsson et T-Mobile, et compte bien être présente dans des smartphones.
La 5G n'est d'ailleurs pas le seul secteur où Intel multiplie les expérimentations. Si Comcast propose depuis l'année dernière son boîtier xFi Advanced basé sur un processeur Core de 8ème génération, avec du Gigabit Wi-Fi 5 (802.11ac sur des blocs de 160 MHz), il travaille à la mise en place du Wi-Fi 6 ou du 10 Gb/s sur son réseau. Ce débit devrait être proposé au printemps 2020.
Un partenariat avec Alibaba est aussi évoqué pour l'analyse des performances des athlètes à l'occasion des JO de Tokyo en 2020. Facebook utilise de son côté les premières puces Nervana pour ses tâches liées à l'intelligence artificielle.
Enfin, il a été question de Mobileye qui continue d'avancer dans le domaine de la voiture autonome et annonce de son côté un partenariat avec Ordnance Survey, l'agence nationale de cartographie du Royaume-Uni. Le SoC EyeQ5 est désormais en production avec 8 millions d'unités vendues.
L'initiative Responsibility-Sensitive Safety (RSS) pour des solutions standard dans le domaine des prises de décision des véhicules autonome est adoptée par Baidu et Valeo. Des travaux sont également en cours avec Beijing Public Transport Corporation (BPTC) and Beijing Beytai en Chine autour des transports publics autonomes.
Intel a enfin fait la démonstration de solutions avec Warner Bros, son avenir étant aussi potentiellement dans les solutions multimédia pour voitures autonomes et autres robotaxis.
Intel et Comcast évoquent leur partenariat, Mobileye montre son EyeQ5
2019 : une année cruciale
On le voit donc assez bien, Intel oscille encore entre deux états. D'un côté on voit la société faire encore un peu n'importe quoi pour le lancement de ses produits à court terme : renommage , démonstrations sans intérêt, paper launch, etc.
Le lancement de Project Athena paraît plus intéressant, mais il faudra voir si Intel arrivera à en faire plus qu'un logo marketing cherchant à capter l'utilisateur et maintenir les partenaires dans un cycle de dépendance alors que la concurrence monte en puissance. Il faut aussi espérer que les produits seront à la hauteur des annonces.
Mais dans le même temps, on voit clairement les choses avancer pour ce qui est de solutions intéressantes à plus long terme. Sur ce terrain, Lakefield et Foveros semblent être de bonnes initiatives, de nature à faire évoluer le PC tel qu'on le connaît en profondeur. Il faut néanmoins qu'Intel ne se fasse pas déborder par ses concurrents d'ici la mise sur le marché.
L'autre aspect intéressant est du côté des travaux autour de Nervana/DL Boost. Alors que les initiatives se multiplient dans le domaine de l'IA, où les GPU sont actuellement perçus comme les solutions à tout faire (efficacement), les cartes semblent prêtes à être redistribuées. Intel veut sa part de cette révolution, ici aussi il faudra voir si ses paris sont gagnants.
De manière plus générale, on sent Intel plus ouvert dans sa communication, acceptant à nouveau de parler de choses techniques, de montrer sa direction à long terme et de ne pas se reposer sur ses lauriers. Dommage que cela ne soit pas venu naturellement, et qu'il ait fallu attendre un retour en force de la concurrence pour que ça bouge.
AMD organise d'ailleurs à 18 h sa propre conférence de presse, qui sera intéressante à analyser au regard des avancées dévoilées par Intel ces derniers mois et à l'occasion du CES de Las Vegas. Car 2019 ne fait que commencer, la bataille pour la conquête du marché des CPU, GPU et du serveur aussi, d'une certaine manière.
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Abonnez-vousLe 09/01/2019 à 17h16
Ce sous-titre de la violence
(bon je retourne lire l’article)
Le 10/01/2019 à 07h59
Athena, c’est le nouveau Centrino : le genre de label que le grand public ne comprendra pas.