Au Computex de Taipei, EPYC en 7 nm (Rome) se fait discret
Priorité aux PC
Le 31 mai 2019 à 07h00
3 min
Hardware
Hardware
On s'attendait à ce qu'AMD profite du Computex de Taipei pour donner des nouvelles de ses futurs processeurs EPYC, mais il n'en a rien été. Excepté une démonstration sans rien d'extraordinaire, il était difficile d'avoir des informations sur ces nouvelles puces dont la sortie semble encore lointaine.
Si AMD a largement mis en avant sa nouvelle génération de processeurs Ryzen grand public à l'occasion de sa conférence de presse donnée en début de Computex, sa déclinaison serveur a été moins bien traitée.
EPYC 2 joue à cache-cache
« Ce n'est pas forcément le bon salon pour ça » argumente un proche du dossier. Mais une chose est sûre, même dans les coins les moins exposés sur salon, la seconde génération de processeurs EPYC était à peine montrée. Bien entendu, cartes mères et racks étaient exposés, permettant aux clients de commencer à faire leurs emplettes.
Les plateformes qui seront proposées seraient deux fois plus nombreuses selon AMD.
Mais dès que l'on entame les échanges concernant les fréquences finales ou les performances de ces puces, les bouches se ferment. « AMD veut rester discret pour le moment, éviter qu'Intel n'en sache trop afin de pouvoir les surprendre », nous glisse l'un de nos contacts. Le lancement est toujours évoqué pour le troisième trimestre.
Nous avons pu voir des machines en fonctionnement, mais pas y accéder pour y lancer de premiers tests. Pourtant à cette époque il y a deux ans, la presse était conviée dans les locaux d'AMD à Austin pour des briefs techniques, rien de tel ne semble encore prévu, incitant à penser que les équipes devraient s'activer pendant l'été ou à la rentrée.
On devrait alors être près d'un an après l'annonce de ces puces.
Un défi qui va au-delà de la simple performance
L'enjeu est de taille pour AMD qui va devoir frapper fort pour renforcer sa position dans le domaine des serveurs. Intel y dispose d'un écosystème complet, d'atouts pour certains marchés comme des solutions à plus de deux sockets, des solutions réseau avancées, des accélérateurs divers, des technologies comme Persistent Memory.
Le géant de Santa Clara pousse même un grand coup d'accélérateur dans son implication côté logiciel, préparant l'arrivée de nombreux produits comme ses puces « neuronales » NPP et autres GPU pour se faire une place plus importante dans des secteurs comme les calculs liés à l'intelligence artificielle.
Sa OneAPI qui doit être mise à disposition des développeurs à la fin de l'année doit parachever cette stratégie, accompagnée par le renforcement de Clear Linux et divers partenariats dans l'open source.
La seconde génération d'EPYC devra donc non seulement montrer qu'elle est performante, qu'elle offre une densité et une efficacité sans pareille, mais aussi fédérer autour d'elle des partenaires pour opposer aux solutions clé en main d'Intel et NVIDIA un écosystème complet, ouvert, capable de répondre aux besoins des clients.
Au Computex de Taipei, EPYC en 7 nm (Rome) se fait discret
-
EPYC 2 joue à cache-cache
-
Un défi qui va au-delà de la simple performance
Commentaires (1)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 01/06/2019 à 07h54
j’espere que les frequences de bases seront revu a la hausse et de maniere significative. La multiplication des coeurs c’est une chose mais si c’est pour qu’ils se trainent la nouille, ça perd bcp d’interet dans un monde ou l’optimisation logicielle est mise au banc de la productivité…