Le lanceur d’applications QuickSilver pour OS X vient enfin de sortir de sa phase bêta après presque une décennie de travaux divers et de changements profonds dans l’équipe de développeurs. Si l’application est moins complète qu’Alfred 2 sorti récemment, elle a pour avantage sa totale gratuité.

Cela faisait pratiquement dix ans que l’application était en phase bêta. Il faut dire qu’entre temps, son auteur Nicholas Jitkoff avait été embauché par Google. Le projet était du coup devenu open source et c’est donc une communauté de développeurs qui en a repris la gouvernance.

Cette nouvelle version estampillée « 1.0 » en dépit de son âge est donc la première mouture officielle de l'application. Compatible avec Snow Leopard, Lion et Mountain Lion, elle toujours gratuite. Elle reste évidemment dans la lignée de ce qu’elle sait faire : s’appuyer sur l’indexation Spotlight pour l’enrichir de nombreuses possibilités de lancement d’applications, de recherche de fichiers et d’actions diverses.

Parmi les nouveautés, signalons d’abord la possibilité d’ajouter facilement des éléments au catalogue. Ce dernier constitue la réserve des fichiers et dossiers dans lesquels QuickSilver va chercher ses données. Les utilisateurs pourront également créer des synonymes complets, autrement dit de nouveaux noms pour des objets, pratique dans le cas de noms longs que l’on souhaite retrouver facilement.

QuickSilver doit surtout sa force à sa bibliothèque de plugins qui lui permet d’aller fouiller dans pratiquement toutes les applications. Ses options de personnalisation sont particulièrement nombreuses. Les développeurs espèrent d’ailleurs que les nouvelles capacités de la version 1.0 attireront de nouveaux créateurs de plugins. Pour le reste, on retrouve bien sûr un autre avantage de ce type d’applications, à savoir la création d’actions personnalisées et que l’on peut appeler via des mots clés.

QuickSilver 1.0 peut être récupéré depuis son site officiel. Pour information, il s’agit de la dernière mouture à être compatible avec Snow Leopard et les systèmes 32 bits.