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Kickstarter se dote de nouvelles règles pour mieux protéger les contributeurs

Il était temps non ?

Kickstarter se dote de nouvelles règles pour mieux protéger les contributeurs

Le 23 septembre 2014 à 07h30

Kickstarter, la célèbre plateforme de financement participatif, vient de se doter de nouvelles conditions d'utilisation. La société annonce dans un premier temps que ces changements doivent lui permettre de se conformer aux lois de nouveaux marchés, mais elles apportent surtout un degré de protection supplémentaire aux contributeurs.

Forte d'une aura planétaire, la plateforme Kickstarter accueille des milliers de projets. Certains sont portés par des équipes plus que sérieuses, et tout se passe bien, tandis que parfois, des groupes moins expérimentés ont du mal à remplir leurs objectifs, par manque d'expérience, de chance, ou parfois par malice. Les exemples de projets n'ayant pas abouti sont de plus en plus nombreux et celui de Yogventures, un titre n'ayant pas vu le jour malgré les 567 000 dollars investis, est un des plus symptômatiques.

 

Dans un tel cas de figure, la marche à suivre pour les contributeurs lésés est plutôt compliquée. Dans l'exemple précédent, le collectif Yogscast a empoché 150 000 dollars, mais ne procède à aucun remboursement, et invite les personnes ayant participé au financement du projet à se retourner contre le studio qui était chargé du développement du jeu afin d'obtenir un remboursement. Or Winterkewl Games est sans le sou, et dans l'incapacité de rendre le moindre centime.

 

Les nouvelles conditions d'utilisation de Kickstarter, en vigueur pour les projets déposés après le 19 septembre, se penchent justement sur ce type de cas. Elles expliquent que « lorsqu'un projet est financé avec succès, le créateur doit réaliser le projet et fournir chaque récompense », ce qui est la moindre des choses. Mais surtout, on peut lire que « le créateur est seul responsable pour la réalisation des promesses faites dans son projet. S'il est dans l'incapacité de satisfaire les termes du contrat, il peut faire l'objet d'actions légales menées par les contributeurs ».  En d'autres termes, si un porteur de projet échoue, il pourra être poursuivi en justice par les personnes l'ayant soutenu, ce que ne permettait pas la version précédente des conditions d'utilisation du service.

 

Les porteurs de projets ont de nouvelles obligations de transparence une fois leur idée financée afin d'éviter les poursuites, notamment lorsque les choses ne se déroulent pas comme prévu. Ainsi, si un créateur devient dans l'incapacité de tenir toutes ses promesses, il doit se plier à plusieurs exigences. Parmi elles, il est question de donner une explication précise sur l'utilisation qui a été faite des fonds collectés, et sur ce qui empêche au projet de voir le jour. Les créateurs doivent « travailler avec diligence et bonne foi » afin de proposer « la meilleure conclusion possible » à leur projet, et surtout prouver qu'ils ont fait un usage raisonnable de leurs fonds. Ils devront enfin montrer qu'ils n'ont pas cherché à tromper leurs soutiens, et proposer un remboursement aux contributeurs ou expliquer comment les fonds restants seront employés pour terminer le projet dans une forme différente.

Commentaires (16)

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ça évolue dans le bon sens. En même temps, c’était forcé.

Malgré tout, j’ai du mal à croire qu’on verra les gens donner le détail des sommes dépensées lorsqu’on aura participé à des projets avortés.

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lorsqu’un projet est financé avec succès, le créateur doit réaliser le projet et fournir chaque récompense





voila voila … donc si vous avez mal prévu votre coup, vous êtes à la rue pour la vie :p



Le dernier paragraphe contredit le second, non ? 1/ vous devez tout faire, fournir tous les produits et les récompenses promises, sinon on peut vous attaquer… 2/ Mais vous pouvez adapter quand même, tout en restant soumis aux attaques à cause du 1/

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Cette fois-ci, ça m’a l’air effectivement un peu fort: On dirait qu’il n’y a plus le droit à l’erreur. Mauvaise lecture ?

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Mouais. Maintenant y’a toujours Paypal, principal intermédiaire de paiement, qui fait toujours sa loi. Lui il change pas ses conditions pour garantir des deux côtés que l’affaire se passe bien (développeurs ont les sous, backers sont remboursés en cas de litige).

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levhieu a écrit :



Cette fois-ci, ça m’a l’air effectivement un peu fort: On dirait qu’il n’y a plus le droit à l’erreur. Mauvaise lecture ?







Ben, si les gens vont juste avoir des jeux finis à la pisse et il n’y aura plus aucun engagement sur la qualité dans le descriptif. Bref ça évitera juste les “faux projets” ou le gars sait pertinament qu’il ne fera rien (je pense entre autre a un projet de prise murale pour iphone)


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levhieu a écrit :



Cette fois-ci, ça m’a l’air effectivement un peu fort: On dirait qu’il n’y a plus le droit à l’erreur. Mauvaise lecture ?







Je trouve normal que les gens rendent des comptes et justifient les échecs, après tout ils auraient empreinté l’argent à une banque ils n’auraient eu aucun cadeau.



Il faut quand même un peu de pression pour ne pas faire n’importe quoi avec l’argent et réfléchir à quoi faire du moindre euro récolté sans se vautrer.













XMalek a écrit :



Ben, si les gens vont juste avoir des jeux finis à la pisse et il n’y aura plus aucun engagement sur la qualité dans le descriptif. Bref ça évitera juste les “faux projets” ou le gars sait pertinament qu’il ne fera rien (je pense entre autre a un projet de prise murale pour iphone)







Une prise murale pour iphone? C’est pas juste un bête port usb et il me semble que ça existe déjà non? Je vois pas trop l’intérêt d’un truc spécifique Iphone vu que la puissance est la même que pour un tel android.



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Gericoz a écrit :



Je trouve normal que les gens rendent des comptes et justifient les échecs, après tout ils auraient empreinté l’argent à une banque ils n’auraient eu aucun cadeau.



Il faut quand même un peu de pression pour ne pas faire n’importe quoi avec l’argent et réfléchir à quoi faire du moindre euro récolté sans se vautrer.









Pour réussir à emprunter à un banquier, il faut le convaincre de la viabilité du project selon plein de critères.



Pour Kickstarter, il faut aussi réussir à convaincre les gens.



Mais le banquier qui prête sait que malgré toutes ses vérifications, il peut arriver qu’on projet bien mené avec des gens compétents et de bonne volonté échoue. C’est plutôt inhérent à l’innovation.



Pourquoi en serait-il différemment avec Kickstarter ?



Je ne nie pas qu’un minimum de pression est nécessaire, mais je ne comprends pas le dosage de la dite pression avec ces nouvelles règles


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Gericoz a écrit :



Je trouve normal que les gens rendent des comptes et justifient les échecs, après tout ils auraient empreinté l’argent à une banque ils n’auraient eu aucun cadeau.







Les banques ne financent pas la r&d.


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levhieu a écrit :



Pour réussir à emprunter à un banquier, il faut le convaincre de la viabilité du project selon plein de critères.



Pour Kickstarter, il faut aussi réussir à convaincre les gens.



Mais le banquier qui prête sait que malgré toutes ses vérifications, il peut arriver qu’on projet bien mené avec des gens compétents et de bonne volonté échoue. C’est plutôt inhérent à l’innovation.



Pourquoi en serait-il différemment avec Kickstarter ?



Je ne nie pas qu’un minimum de pression est nécessaire, mais je ne comprends pas le dosage de la dite pression avec ces nouvelles règles







Mais, bon en cas de faillit, tu t’en laves pas les mains comme s’il ne s’était rien passé. De plus, elle récupérer tout : code produit, machines, etc.


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levhieu a écrit :



Pour réussir à emprunter à un banquier, il faut le convaincre de la viabilité du project selon plein de critères.



Pour Kickstarter, il faut aussi réussir à convaincre les gens.



Mais le banquier qui prête sait que malgré toutes ses vérifications, il peut arriver qu’on projet bien mené avec des gens compétents et de bonne volonté échoue. C’est plutôt inhérent à l’innovation.



Pourquoi en serait-il différemment avec Kickstarter ?



Je ne nie pas qu’un minimum de pression est nécessaire, mais je ne comprends pas le dosage de la dite pression avec ces nouvelles règles







Sauf que ton banquier dans tous les cas tu dois le rembourser et là c’est à toi de te débrouiller. Il prend en général des garanties.





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zefling a écrit :



Mais, bon en cas de faillit, tu t’en laves pas les mains comme s’il ne s’était rien passé. De plus, elle récupérer tout : code produit, machines, etc.











Gericoz a écrit :



Sauf que ton banquier dans tous les cas tu dois le rembourser et là c’est à toi de te débrouiller. Il prend en général des garanties.







Oui et non.

Les banquiers spécialisés en capital-risque savent où ils mettent les pieds, et ne vont pas mettre sur la paille l’équipe qui a emprunté pour monter un projet.

Par contre, bien sûr c’est la banque qui récupère les restes (j’aillais dire les cendres) et en fait ce qu’elle veut. Et pour les garanties, elle n’avance rien si les gens de l’équipe n’acceptent pas de mettre eux aussi quelques monnaie dans l’affaire.


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levhieu a écrit :



Oui et non.

Les banquiers spécialisés en capital-risque savent où ils mettent les pieds, et ne vont pas mettre sur la paille l’équipe qui a emprunté pour monter un projet.

Par contre, bien sûr c’est la banque qui récupère les restes (j’aillais dire les cendres) et en fait ce qu’elle veut. Et pour les garanties, elle n’avance rien si les gens de l’équipe n’acceptent pas de mettre eux aussi quelques monnaie dans l’affaire.





J’étais dans une boîte qui a coulé Les financiers ont récupéré tout ce que l’on avait produit en dév ainsi que les machines & le matériel pour les revendre.


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zefling a écrit :



J’étais dans une boîte qui a coulé Les financiers ont récupéré tout ce que l’on avait produit en dév ainsi que les machines & le matériel pour les revendre.







Mais on n’est pas venu saisir votre maison par exemple


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levhieu a écrit :



Mais on n’est pas venu saisir votre maison par exemple







Encore heureux, j’étais employé. Mon dernier salaire c’est l’assurance qui l’a payé. Par contre mon boss y a pas mal perdu dans l’histoire, mais pas sa maison. En temps que telle, c’est l’entreprise qui a été récupéré. Rien de plus. Sinon il y aurait plus grand monde pour essayer de monter sa boîte si t’est sur de pas pouvoir de relever après un échec.


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zefling a écrit :



Encore heureux, j’étais employé. Mon dernier salaire c’est l’assurance qui l’a payé. Par contre mon boss y a pas mal perdu dans l’histoire, mais pas sa maison. En temps que telle, c’est l’entreprise qui a été récupéré. Rien de plus. Sinon il y aurait plus grand monde pour essayer de monter sa boîte si t’est sur de pas pouvoir de relever après un échec.







Et donc je repose ma question sur Kickstarter:

C’est pas trop fort les nouvelles conditons, ou bien c’est moi qui les comprends mal ?


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levhieu a écrit :



Et donc je repose ma question sur Kickstarter:

C’est pas trop fort les nouvelles conditons, ou bien c’est moi qui les comprends mal ?





À part la poursuite… et encore, si t’as rien foutu sans aucune comm’, ça me paraîtrait limite légitime que le type soit poursuivit, c’est du vol. T’inquiète si tu montes une boîtes et que tu ne fais rien, les créanciers ne feront pas que te demander des comptes. Déjà qu’il faut le faire régulièrement. <img data-src=" />


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