Disney licencie dans ses studios de jeux mobiles
La force n'est plus avec eux
Le 16 septembre 2016 à 07h50
3 min
Économie
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La purge continue dans les studios de développement Disney. Après s'être totalement retiré du marché des jeux sur consoles, l'éditeur américain vient de réduire encore ses effectifs, du côté des jeux mobiles cette fois-ci.
En mai dernier, The Walt Disney Company annonçait sans tambours ni trompettes la « cessation des activités d'édition de jeux vidéo pour consoles, notamment de Disney Infinity », dans une note en pied de page intégrée à ses résultats du premier trimestre 2016. Un évènement qui suivait plusieurs mois d'intenses promotions sur les boîtes de jeu et les figurines, dans le but d'attirer une clientèle plus nombreuse, ainsi qu'un soudain changement de stratégie quant au rythme de lancement des futurs titres.
Le mobile trinque aussi
Si Mickey a abandonné le développement de jeux pour consoles, préférant se concentrer sur la vente de licences à des studios tiers, les activités du géant de l'édition se poursuivaient du côté des jeux pour mobile. Disney en édite plusieurs, avec un certain succès, en s'appuyant notamment sur sa licence Frozen.
Mais pour les équipes travaillant sur Marvel : Avengers Alliance, les nouvelles sont moins bonnes. Cette semaine, Disney a licencié 5 % des effectifs de sa branche « Consumer products and digital media », soit environ 250 personnes. Une partie de ces licenciements concerne directement un studio de Bellevue dans l'état de Washington, qui s'occupait du développement et de la maintenance des titres de la série. Ces jeux ont en effet été abandonnés la semaine précédente, « après l'échec du lancement d'une suite », notent nos confrères du New York Times.
Des licences plutôt que du développement en interne
La stratégie de Disney sur le mobile tend donc à se calquer sur celle actuellement observée sur les consoles. On devine ainsi que le géant des médias pourrait progressivement abandonner ses activités dans le développement de jeux mobiles, préférant confier ses licences à des studios tiers qui supporteront les risques liés à ces activités.
Cette recette semble plutôt porter ses fruits côté consoles, si l'on se fie aux ventes de Star Wars Battlefront par exemple. Le titre d'Electronic Arts s'est écoulé à plus de 15 millions d'exemplaires, un score qui n'est généralement atteint que par une poignée de jeux chaque année. Il reste maintenant encore à voir vers quels studios Disney compte se tourner, ou bien si ceux encore présent en interne seront encore mis à contribution pour les prochaines sorties.
Disney licencie dans ses studios de jeux mobiles
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Le mobile trinque aussi
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Des licences plutôt que du développement en interne
Commentaires (7)
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Abonnez-vousLe 16/09/2016 à 07h52
Ca sent le roussi pour Panda3d (moteur de jeu 3d en python créé par disney)
Le 16/09/2016 à 08h04
En même temps j’ai jamais pigé leur stratégie, genre par exemple annuler split seconde 2, remarque du coup il renaîtra peut-être dans un autre studio..
Le 16/09/2016 à 08h09
Les licences … 0 risque et rentabilité maximum !
Disney a obtenu comme d’autres du cash flow à ne plus savoir qu’en faire en abusant du laxisme de nos dirigeants en matière de règlementation. !
Cf. le scandale Eurodisney…. et maintenant ils achètent les licences juteuses…
Le 16/09/2016 à 08h30
ha le merveilleux monde des ayants droit, 0 risque et une pluie de fric qui tombe, c’est beau, tellement mérité…
Le 16/09/2016 à 09h32
Bizarre j’ai des flashbacks de mes commentaires d’il y a 4 ans, quand disney achetait Lucas tuait tous les projets dans l’oeuf (star was 1313 ?) et tuait ses studios de jeux internes par la meme occasion car le mobile c’était “l’avenir”.
Ben comme tous les autres le mobile a rien rapporté… Voir pire il a creusé des dettes.
Le marché mobile c’est le marché de la chance rien d’autre.
Le 16/09/2016 à 11h00
C’est surtout que Disney est l’un des pires employeurs que tu peux imaginer avoir.
Le 18/09/2016 à 10h07