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j-c_32

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1245 commentaires

Le 07/10/2013 à 12h 45







ouvreboite a écrit :



C’est à dire ?





Je parlais de la vente liée Windows / PC.



Si tu arrives avec un très bon nouvel OS, il y aura un frein “non naturel”: celui qui fait que pour l’utilisateur lambda, il est 100x plus agréable et simple d’acheter son ordi en grande surface parmi un large choix de constructeur, plutôt que de commander un ordi (très désagréable de payer cher pour un produit qu’on n’a pas pu “voir en vrai”), d’installer l’OS soi-même (la moindre des choses es d’avertir l’utilisateur qu”il vaut mieux faire un backup des données avant”, ce qui est très désagréable pour l’utilsateur lambda) ou d’acheter l’unique modèle disponible (ça reste la meilleure solution, mais cela ne convient qu’aux gens à qui l’hardware convient).



Ensuite, avec ChromeOS, Google veut fournir un nouveau produit: un OS. Il ne s’agit pas de dire: Google peut fournir ses services sous Windows, puisque la question des services n’est pas le point important ici (ChromeOS n’a pas été conçu pour permettre aux gens d’accéder aux services, mais pour proposer un nouveau service aux gens: un OS qui centralise tout les services google)





Qui est lui aussi en “vente liée” et qui est bien plus restreint dans les liberté qu’il laisse à la concurrence.



Ça c’est une autre question. S’il y a des gens pour préférer ChromeOS, tant pis pour eux.

Tout ce que je dis, c’est qu’étant donné la situation où acheter un PC “traditionnel” est 100x plus agréable pour le consommateur lambda qu’un PC “particulier” avec un OS particulier, et ce peu importe l’OS dessus, c’est normal que simplement proposer son OS alternatif est foireux: même si celui-ci est meilleur, il ne gagnera pas de part de marché.


Le 07/10/2013 à 11h 06







hadoken a écrit :



C’est un peu un aveu d’échec de Chrome OS tout çà, obligés de sortir leur truc sur Windows pour espérer des PdM…





D’un autre côté, n’est-ce pas le seul moyen de contrer le problème de la vente liée ?

(à moins de devenir soit-même constructeur du hardware, ce qui demande un investissement énorme et avec une probabilité de réussite hyper faible vu que l’offre “normale” est 10x plus flexible et donc bien plus attractive, ce qui signifie que seuls les parfaits idiots se lanceront là dedans en espérant prendre des parts de marché)



Si cette solution prend des parts de marché, ce sera bien la preuve que la vente liée a réellement un effet.

(en d’autres termes: si tu as raison est que Chrome OS est un échec, cette solution sera un échec aussi)


Le 30/09/2013 à 09h 39







ludo0851 a écrit :



Je souhaitais juste reprendre le propos de j-c_32 qui, pour moi, revient à dire “tout est une question de point de vue”. Or si certains trouvent naturel de voler autrui, ça n’en reste pas moins interdit par la loi





Wow wow wow.

J’ai JAMAIS dit ça.

Au contraire, je dis l’inverse.

Ph11 dit: si tu fais qlq chose qui ne correspond pas à mes valeurs, je peux te le reprocher et tu es coupable de ça.

Je réponds: c’est très dangereux, car ça veut dire qu’un voleur pourrait prétendre que son accusateur est coupable de lui imposer ses valeurs.



En d’autres termes, je dis que si on vole, on ne PEUT PAS critiquer le fait d’être puni pour un vol en parlant de valeur. De même, on ne PEUT PAS critiquer les règles (légales ou sociales) d’origine socialistes en prétextant que ce sont l’imposition de valeurs.


Le 30/09/2013 à 09h 31







ludo0851 a écrit :



C’est bien “sympa” de pondre un pavé de 60 lignes.

Mais bon, à vouloir par tous les moyens montrer qu’on a raison peut faire dire une énorme “bêtise” dès le 1er paragraphe.





Tout ce que je dis, c’est:

ni le socialisme ni le libéralisme se caractérise par “une plus grande volonté d’imposer ses valeurs” ou “un meilleur scepticisme face au pouvoir”.





Nn effet, il me semble que les notions de propriété individuel et par suite de vol sont encadrées par la Loi. Il ne s’agit pas du tout de valeurs mais de règles.



Les lois reposent aussi sur les valeurs. Les lois des pays “religieux” ou les lois d’il y a 300 ans sont aussi des règles, mais elles n’en sont pas moins déterminés par les valeurs de ceux qui ont décidé de ces règles.



La notion de “propriété”, bien que je ne veux pas la voir disparaitre, est tout aussi le résultat de valeurs que la notion de “justification divine”.





Mais je mets ça sur le compte du fait que tu as voulu à tout prix avoir raison et grossir le trait



Relis la discussion: c’est ph11 qui débarquent avec la notion de loi.

Moi, je n’en parle jamais (sauf pour expliquer que je ne parle pas de ça).



Tout ce que j’ai dis, c’est “si je vole ton bien et que tu le réclames, puis-je dire que tu cherches à m’imposer tes valeurs ?”

Quand je parle de “vol”, je ne parle pas de la notion juridique, mais de la considération de la personne qui se sent volée: si tu voles mon style vestimentaire et que je te le reproche, par exemple, ce que tu as fait est totalement légal. Même chose si tu es mon employé et que tu me voles de 100 euros de salaire car la loi impose un salaire minimum.



Le 29/09/2013 à 19h 54







lorinc a écrit :



Je vais même aller plus loin que toi là dessus. Cette vision “star system” de la science est tristement télévisuelle, et surtout très récente. Il faut vraiment ne jamais avoir mis les pieds dans un labo de recherche pour se dire que le récipiendaire d’un prix nobel est un sur-homme qui a tout fait tout seul.



Une vision star-académie, en somme. Pour de vrai, les bons scientifiques sont avant tout des gens qui suivent de très très près les travaux des autres, et de temps en temps, ils ajoutent un chouillat à l’existant. Parfois, ce chouillat transforme un truc nul en truc bien, et c’est souvent par hasard (voir Sérendipitié).



C’est sûr que ce serait très joli d’avoir des héros à la façon d’un conte de fée, mais c’est très loin de la réalité.





Je confirme.

Là, il y a de nouveau cette histoire avec le boson de Higgs pour le prix Nobel (enfin, boson de Higgs, Brout, Englert, Hagen, Guralnik et Kibble. Enfin, pour le moment). Alors que la découverte a été faite par une collaboration de ~5000 personnes.


Le 29/09/2013 à 19h 45







Ph11 a écrit :



Si tu voles mon bien, tu es l’agresseur. L’agression ne serait qu’une vue de l’esprit ?

Tu considères que l’intérêt du voleur se défend autant que l’intérêt de sa victime ?





Je parle de imposes tes propres valeurs par la force à ceux qui n’y adhèrent pas.

Prenons l’individu A: selon ses valeurs, un objet est la propriété de qlq’un et l’usage de cet objet est restreint à la volonté de son propriétaire uniquement.

Prenons l’individu B: selon ses valeurs, le principe de propriété n’a pas de sens et un objet obtenu par une actions qui n’a été possible que par l’existence de la collectivité peut être utilisé par la collectivité dans les mesures du consensus raisonnable.

Les 2 valeurs sont discutables: en aucun cas la première est plus justifiable que la deuxième: si tu le crois, c’est juste que tu es profondément partial à ce sujet.



Lorsque l’individu B prend le bien de l’individu A, tu dis qu’il y “imposition des valeurs”. Mais lorsque l’individu A interdit l’accès au bien par l’individu B, il y a tout autant d’“imposition de valeurs”.



Quant à la violence engendrée, à part les communistes crétins, personne n’a jamais avancé de théorie violente du socialisme.

Certains états sont socialistes. Il n’y a pas plus d’imposition par la violence que dans les états libéraux. (de nouveau, c’est kif-kif: imposer un impôt n’est pas plus violent qu’imposer que le résultat du travail d’un employé soit la propriété de l’employeur)





Le libéralisme ne cherche pas à imposer de valeur. Il interdit par contre à autrui d’imposer les siennes de force, tout comme la laïcité interdit au fondamentaliste de convertir de force un autre. Bien sur, le fondamentaliste, lui, il voit une agression du système qui cherche à imposer ses valeurs contre lui… Cela est du relativisme…



Sauf que ta “laïcité” se base sur des croyances: auto-régulation du marché, corrélation du mérite et du revenus, légitimité des lois d’offre et de demandes, …



Bref, c’est bien ce que je te reproches: une vision “diabolisée” du socialisme et une vision hyper-positive du libéralisme comme étant une théorie mathématiquement correcte (et on sait où ce genre de croyance mène).





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N’est-ce pas Bastiat qui fit à son époque un plaidoyer pour légaliser le syndicalisme ? N’est-ce pas Waldeck-Rousseau qui l’a légalisé ? Guyot n’était-il pas pour la séparation de l’Eglise et de l’Etat ?

Et les socialistes, n’étaient-ils pas contre la gratuité de l’enseignement qu’ils considéraient à l’époque comme de la main d’oeuvre qualifiée offerte en cadeau aux patrons ?



Ouais, c’est vrai que le socialisme était contre le syndicalisme, c’est évident, et qu’ils ont tout fait pour le rendre illégal. Et qu’ils étaient aussi contre la séparation de l’Église et de l’État. Et qu’il n’y avait aucun libéraux contre la gratuité de l’enseignement, ni aucun socialistes pour le principe.



Et puis, quand c’est un libéral qui a un regard critique sur une action de l’état, c’est “être sceptique face au pouvoir qui s’autoproclame éclairé”. Alors que là, tu as la preuve qu’il y a eu le contraire.



Au final, on en revient à ce que je disais:

ni le socialisme ni le libéralisme n’est spécifique à cela.





Il y a beaucoup d’idées reçues sur les doctrines, sur leur histoire, chacun tendant à voir midi à sa porte, n’ayant qu’une vision souvent faussée rapportée par bouche à oreille de quelqu’un qui n’a pas non plus vérifié les faits. Cependant, des faits persistent.



Oui, les faits, c’est que ni le socialisme ni le libéralisme se caractérise par “une plus grande volonté d’imposer ses valeurs” ou “un meilleur scepticisme face au pouvoir”. Ce que tu appelles “fait”, ce sont uniquement des choses que tu déformes au regard de ton idéologie (cf. plus bas avec les “paradigm shift”).





Cela ne change rien au fait que c’est un individu qui trouve la chose et pas la masse.

C’est bien l’action de Thomas Edison qui a abouti à l’invention de l’ampoule.



En tant que scientifique, je ne suis pas d’accord avec ça: si Thomas Edison n’avait pas existé, l’ampoule existerait quand même. D’ailleurs, la paternité de l’ampoule (et de plein d’autres avancées scientifiques) est régulièrement remise en question (même si je trouve ces débats totalement inutiles), preuve que si l’ampoule a été inventée, c’est plus parce qu’elle était “mûre” plutôt que le résultat d’un individu génial.





Et cette collectivité reste un ensemble d’individus et si la collectivité cout plus vite, c’est parce que les individus cherchent pour une raison ou une autre à s’améliorer.



Ce n’est valide que dans la vision idéologique d’une société qui est la somme des individus.

Si une collectivité court plus vite, ce n’est pas forcément parce que tout les individus ont choisi de courir plus vite, mais ça peut aussi être le choix d’action politique, tel que par exemple “imposer ses valeurs sportives aux individus à l’école”.



C’est une méthode scientifique prudentielle et conservatrice d’analyse de ce fait, là ou le holisme reste un modèle très abstrait où beaucoup ont tendance à prendre des positions théoriques assez risquées, idéologiques et non scientifiques sur cela.



Bof. La physique des particules est très très scientifique, et parle aussi d’un caractère “holiste” indépendant de la somme des “particules individuelles”. Comme quoi ce n’est pas parce que tu n’es pas d’accord que c’est stupide intellectuellement.





Et puis, si on analyse les faits, ce sont souvent les actions d’individus allant à l’encontre de cette collectivité qui ont provoqué la rupture. Notamment dans les sciences où de fortes personnalités se sont imposées face à un milieu académique.

Et aussi en économie, par le phénomène de création destructrice.



Je te conseilles la lecture de “La Structure des révolutions scientifiques” de Thomas Khun.



Attends ? En quoi les “paradigm shift” vont “à l’encontre de la collectivité” ?

La relativité général s’est imposée en juste qlq années, ce qui est très incroyablement rapide pour un shift de paradigme. Il n’y a pas eu de conflit avec la collectivité, Einstein a été soutenu très rapidement par les plus grands scientifiques de l’époque.

(il y a eu un “scepticisme sain”, qui est très normal et a empêché pas mal de théories foireuses de faire perdre leur temps aux scientifiques)



Bref, tu déformes les faits en interprétant les “paradigm shifts” comme des conflits face à la collectivité alors que ce n’est pas du tout le cas (mais comme ça, tu justifies ton idéologie). N’importe qui qui a étudié la relativité générale sait que ce n’est pas le cas: on était dans une optique, Einstein a brisé cette optique, mais la collectivité n’était pas du tout un frein pour ça (au contraire: la collectivité lui a fournit les outils pour le faire).





Je savais que je n’aurais pas du répondre au premier appât à libéraux…



Moi, je savais que parler avec toi est inutile.

Mais je suis serein vu que je sais que comme tes idées sont tout aussi populaires (et raisonnables, vu que ça revient à abandonner tout le pouvoir à un système sans aucun contrôle) que celles des communistes, elles ne se réaliseront jamais.


Le 29/09/2013 à 15h 39

Hm, juste mes 2 cents.









Ph11 a écrit :



Cependant, ce qui est antilibéral, c’est si tu imposes tes propres valeurs par la force à ceux qui n’y adhèrent pas.





En quoi est-ce plus “antilibéral” qu’ “antisocialiste” ?

Dans l’extrémité opposée: le but des libéraux est également d’imposer des “règles” (p-e pas étatique, mais des règles de société quand même (par exemple: la propriété est absolue)) pour leur garantir qu’ils puissent faire ce qu’ils veulent (par exemple: si je vole ton bien et que tu le réclames, puis-je dire que tu cherches à m’imposer tes valeurs ?). Tandis que les socialistes cherchent à obtenir un système où les individus faibles ne subissent pas les choix des individus forts, ce qui est justement la lutte contre l’imposition des valeurs.



Bref, “imposer ses propres valeurs”, ce n’est pas plus anti-libéral qu’anti-socialiste.

(je ne dis pas que le socialisme est mieux. Pour moi, sur ce plan, c’est kif-kif)





Être libéral, c’est être sceptique face au pouvoir qui s’autoproclame éclairé, prétend avoir compris le réel et prétend apporter ze solution.



Wow, de nouveau, c’est loin d’être l’apanage du libéralisme.

Après tout, le socialisme a très souvent insisté sur la création de contre-pouvoir (contrairement au libéralisme pour qui certains contre-pouvoirs sont “un frein au progrès”), y compris au niveau politique (puisqu’un des principes du socialisme est de donner à toutes les classes un moyen de pouvoir).



De nouveau, kif-kif.







Ph11 a écrit :



Ce sont bien des individus plus grands qui créent les choses. Ce n’est pas la collectivité qui a découvert la théorie de la relativité ou inventé l’ampoule mais des individus.





Wow, je doute qu’Einstein aie été d’accord avec ça.

La relativité générale n’aurait jamais pu être inventée avant le XXéme siècle, simplement parce qu’elle requiert énormément de prérequis: non seulement scientifiques, mais également infrastructurels.

Sans la société qui lui a donné accès à la sécurité, à l’éducation et à la communication, le scientifique n’est pas grand chose.



Ensuite, que l’inventeur soit plus doué, c’est juste un biais naturel: imagine que chaque année, la collectivité face que les gens courent 1m/s plus vite. Hé bien les nouveaux champions resteront les individus les plus doués, même si pourtant leur exploit est le résultat de l’apport de la collectivité.



Bref, c’est vraiment très simpliste de penser que parce que Einstein a été le premier à énoncer la théorie, le mérite ne revient qu’à lui seul et que l’organisation sociale n’a joué aucun rôle.


Le 24/09/2013 à 12h 01







Nithril a écrit :



Elle est bien bonne cella la. Microsoft est un grand contributeur du monde libre autant par ses contributions que par son sponsorship… Valve est riquiqui a coté et en un sens c’est normal







Bof, pas sur que les briques créées par MS aient réellement rendu les solutions libres plus attractives.

Par contre, MS a fait pas mal de propagande (et même du FUD) négatif (directement ou indirectement) à Linux.

Par exemple, le fait d’avoir poussé un standard ouvert maison (comme par hasard hyper difficile à implémenter) plutôt que le standard ouvert déjà en développement. Ou le fait d’insister sur l’importance du secure boot (qui pourtant apporte une sécurité relative), sur tablette par exemple, en sachant que ça allait donc être très compliqué pour Linux pour s’aligner.



Au final, ce genre d’attitude a sans doute bien plus décourager de nouveaux utilisateurs à passer au libre que ceux qui sont passé au libre grâce aux contributions de MS sur le noyau.



On répondra que c’est normal que MS ne fasse pas de cadeaux à ses concurrents. Au delà du fait que je constate que ce genre de stratégies pour mettre des bâtons dans les roues est très très rares dans le monde du libre (relativisant le “normal”), je dis juste que Valve, lui, n’a pas eu ce genre de comportement envers le libre.



J’ajoute que le fait que Valve déclare que Linux est prêt pour le jeux et pour le grand public, ça fait bien plus de bien au libre qu’une “simple” contribution au noyau.



Bref: contribuer au libre ne se calcule pas uniquement en nombre de commit, mais aussi dans la façon dont on présente le libre à son public. Là, MS est clairement très perdant face à Valve.


Le 16/09/2013 à 15h 37







tic tac a écrit :



Pour la NSA, c’ est tout à fait acceptable<img data-src=">





Hé oui, et on a plein de journaux qui crient au scandale.

Par contre, ici, je pense que ces mêmes journaux ne voient pas trop le problème.


Le 16/09/2013 à 15h 31







Ph11 a écrit :



Parce qu’ici, ils ne violent pas le droit, contrairement à un réseau bancaire. Ils mettent simplement un serveur tor à disposition et profitent de failles du système.





D’après l’article, le FBI a pris le contrôle du serveur qui ne leur appartenait pas, en utilisant les failles du navigateur utilisé.

Ils n’ont pas proposé un nouveau serveur “pot-de-miel”.



C’est équivalent à pirater un ordinateur de BNP pour obtenir la liste des comptes des utilisateurs de cette banque (et une fois dans le système, pouvoir tout faire avec ces données).


Le 16/09/2013 à 13h 29







Tim-timmy a écrit :



j’adore ce genre de commentaires “c’est évident, ce sont des manches, je sais mieux qu’eux” .. ça rend crédible, je trouve …

tu crois qu’ils ne le font pas aussi dans leur enquête, ça ?





Ce n’est pas du tout ce que je dis.

Ici, dans les commentaires, certains disent: “oui mais bon, il faut bien lutter contre la pédophilie, donc, c’est normal de s’introduire dans le réseau tor”.

Je réponds simplement:




  • pourquoi est-ce que ça parait normal de s’introduire dans le réseau tor tandis que ça parait scandaleux de s’introduire dans le réseau bancaire.

  • est-ce que réellement sans s’introduire dans le réseau tor le coupable n’aurait pas pu être arrêté.



    Justement, tu dis qu’ils ont remonté le réseau financier. Du coup, quel était l’intérêt de s’introduire dans le réseau tor ? (je ne dis pas que l’intérêt est nul, mais il est à relativiser par rapport au problème que pose la diffusion de malwares globaux)



    C’est une erreur que tu fais toi-même en disant:



    faire chier quelques utilisateurs de tor est largement moins grave que ce que subissent les enfants



    Tu sous-entends que sans cette intervention (ou même: cette méthode d’intervention), il était impossible de sauver les enfants.

    Le FBI aurait aussi pu perquisitionner tout les individus ayant tor d’installé, là aussi, ça aurait facilité le travail. Tu aurais pu répondre exactement la même chose, alors que tu conviendras que le gain obtenu par cette méthode ne justifie certainement pas l’“emmerdement” engendré.





    oh, wait .. question ouverte.. ont-ils regardé les versements en question pour les remonter ou pas ? humm, je penche sur le oui ..



    ps: suivre l’argent, c’est parfois simple, parfois beaucoup moins, mais c’est toujours fait oui, c’est un peu la base … sauf que des transferts de sous ce n’est pas vraiment des preuves sans images et sans les données achetées…



    C’est toujours fait dans un cadre légal encadré. Par exemple, dans les informations bancaires obtenues par le FBI, il n’y aura pas le détail de mon compte en banque sous prétexte que j’ai un compte dans une banque où il y a un compte suspect. Ici, si j’ai utilisé tor, ils récupèrent quand même mes logs avec le malware qu’ils ont créés.



    C’est ça ma question: jamais on accepterait que le FBI “piratent” une banque pour accéder à toutes les infos de tout les utilisateurs sous prétexte qu’ils luttent contre le crime.


Le 16/09/2013 à 12h 05







dematbreizh a écrit :



Parce que l’argent utilisé est en Bitcoins, donc intracable.





Ça, c’est un autre problème.

Ce que je veux dire est: si on appliquait ce qu’on a appliqué à TOR envers les mouvements d’argents, on aurait 100x plus de résultats.

Pourquoi on prétend qu’il est normal de pirater un serveur dans ce cas-ci parce que c’est efficace et qu’il est pas normal et illégal de pirater un serveur (bancaire) dans un autre cas alors que ça serait bcp plus efficace pour lutter contre le crime.



(je suis évidemment contre cela, pour moi, utiliser des moyens légaux est suffisant)


Le 16/09/2013 à 11h 56

Je ne comprends pas trop en quoi le piratage était nécessaire.

Le fait que Freedom Hosting diffusait de la pedopornographie était connu. Il suffit d’un mandat de perquisition pour arrêter le propriétaire.



C’est un peu comme si on s’introduisait illégalement dans le registre des comptes d’une banque pour prouver qu’il y a eu blanchiment d’argent. À ma connaissance, ça ne s’est jamais passé comme ça. Pourquoi les règles peuvent-elles être différentes sur le net ?

(par ailleurs: n’est-il pas plus simple de découvrir le réseau en traçant l’argent ? pourquoi ont-ils d’abord pensé à s’introduire dans TOR plutôt que s’introduire dans les banques ?)

Le 16/09/2013 à 11h 35







Pr. Thibault a écrit :



Wtf ?! Franchement, ces deux paragraphes suffisent pour comprendre pourquoi ce genre d’OS n’arrivera jamais à percer auprès du grand public…



Je vois pas trop ce qu’Intel espère gagner ici (sans doute pas des parts de marché).





comment ça ?

Chez la concurrence (iOS, Android, WP), c’est pire, non ?

C’est évident pour iOS et WP. Pour Android, les drivers sont aussi proprio.

Bref, pour l’instant, 100% de iOS, Android et WP ont refusé d’intégrer Mir.


Le 09/09/2013 à 19h 32







Liam a écrit :



Nous sommes d’accord. Du coup je comprends pas ton problème avec Mojang. Ils n’ont le monopole de rien du tout si ce n’est de leurs produits (ce que tu ne leur reproche pas), et ils n’ont pas spécialement de dérives monopolistiques







Mojang est un exemple de l’instabilité du système:




  • si Mojang avait fait un “bon jeu”, il aurait gagné bcp moins que les acteurs implantés (par exemple, il suffit de regarder les jeux Humble Indie Bundle qui reçoivent plein de prix et qui pourtant rentrent à peine dans leur frais).

  • là, Mojang a fait un “très bon jeu”, et il gagne le gros lot



    La mécanique du système n’est pas stable: il n’y a pas de juste milieu.



    Ce n’est pas une critique de l’attitude de Mojang, je dis juste que Mojang est un bel exemple que le système bascule soit du côté des “pauvres” (enfin, ils s’en sortent, ils remboursent leurs frais), soit du côté des “riches” (Notch, qui est un type sympa, redistribue d’ailleurs son argent dans les Humble Indie Bundle).




Le 09/09/2013 à 17h 56







Liam a écrit :



J’ai du mal à voir le problème au fait qu’un éditeur ait le monopole de… son propre jeu.





J’ai parlé de “dérive monopolistique”. En d’autres termes, le fait que dans un marché où il y a 100 vendeurs, au bout d’un moment, on se retrouve avec juste 10 vendeurs qui ont racheté les 90 autres (j’ai expliqué pourquoi, c’est intimement lié au fait qu’il s’agit de biens non-rivaux).

Le monopole de son propre jeu n’a pas vraiment de sens: mon patissier a également le monopole de ses propres tartes.





Il y a deux raisons fondamentales pour lesquelles le droit d’auteur existe …



C’est un autre sujet, mais perso, je pense que c’est le résultat d’a priori et pas de la réalité:

http://www.framablog.org/index.php/post/2012/11/10/le-mode-est-libre

avec un témoignage qui montre un contre-exemple à tes deux tirets.

(par ailleurs, je ne vois pas pourquoi le droit d’auteur est incompatible avec ce que je dis.

Est-ce que la personne qui préfère payer 20€ pour un produit régional plutôt que 15€ pour un produit importé viole le droit d’auteur ?

Est-ce que les artistes qui diffusent leur musique gratuitement ne sont pas soumis au droit d’auteurs ?)







Sideroxylon a écrit :



FAUX: il devrait rembourser en parti les premiers acheteur ou passer son jeu en freeware parce qu’il s’est suffisamment gavé ou faire des calculs de la mort afin de se tirer un balle dans le pied de ne pas trop se faire de blé.





Pas compris.

Quand qlq’un dit “moi, j’aime bien Notch, donc, pour un jeu de qualité équivalente, je préfère payer 20€ à Notch plutôt que 15€ à qlq’un d’autre”, en quoi l’autre créateur doit rembourser ou quoi que ce soit ?





Laisse le obtenir toute la richesse qu’il mérite par rapport à son talent de créateur de jeu vidéo, laisse le faire ce qu’il veut de la somme démesurée qu’il a obtenu des ventes.



Premièrement, un boulanger qui est 10x meilleur que son concurrent va p-e avoir 10x plus de clients, mais ça implique également 10x plus de travail (pour lui ou pour les salariés qu’il paie). Pourquoi tu veux que les créateurs de jeux vidéos aient un privilège par rapport aux boulangers ? Est-ce que tu penses que les boulangers sont des citoyens de seconde zone ? Si ta réponse est non, pourquoi défends-tu les créateurs de JV face à mon inoffensive remarque alors que la situation des boulangers est réellement défavorisée. Pourquoi as-tu réagi à ce que j’ai dit alors que tu ne réagis pas en allant manifester dans la rue pour soutenir les boulangers qui gagnent moins qu’ils ne le méritent

(ou alors, on ne parle pas de mérite)

Deuxièmement, il existe toute une série de loi qui “empêche les sommes démesurées”. Par exemple les lois anti-trust américaines. Ce sont toutes les lois qui sont là pour réguler le marché. Moi, je ne propose aucune loi, je fais juste remarquer qu’il y a un problème de régulation dans ce cas particulier. Pourquoi te plains-tu de ma remarque (qui n’est qu’une remarque), alors qu’il existe des tas de lois qui s’appliquent réellement et qui font donc pire ?



Je pense (mais je peux me tromper) que la réponse à ces deux questions est que tu ne réfléchis pas au problème, tu ne fais que défendre l’existant sous prétexte que c’est ce que tu connais et ce à quoi tu es habitué.

Je pense que si tu vivais dans un monde parallèle où mon raisonnement est le raisonnement dominant, tu serais choqué du raisonnement que tu viens de tenir ici.


Le 07/09/2013 à 16h 20







DHKold a écrit :



Je suis le même. Je n’ai jamais cherché à défendre le modèle actuel en tant que système parfait, idéal ou non-foireux.



Tout ce que j’ai tenté de faire depuis le début, c’est de dire que “Oui, le système est foireux, mais ton système étant inapplicable, le système actuel reste meilleur”. T’as peut-être pas le même avis, mais pour moi tout système non applicable est d’office un mauvais système.







Relis mon commentaire sur lequel tu réagis:

“Moi, j’ai des arguments (qui valent ce qu’ils valent) pour croire que ce comportement est néfaste, même si c’est un comportement “bien naturel”.”



Tu constates que dans ce commentaire:




  1. JE NE PRÉTENDS PAS qu’il existe un système qui peut remplacer le système actuel

  2. JE DIS que le comportement actuel est NATUREL



    Mais non, tu préfères te faire des films sur ce que j’ai soit-disant dit et après dire “oui, là, je suis d’accord, mais je voulais juste signaler que je suis pas d’accord avec ce que tu n’as pas dit”.





    Ou alors j’ai dû mal comprendre une partie de ton système.



    Tout ce que j’ai dit, c’est: le client évalue la pertinence du prix selon un critère supplémentaire. C’est toi qui a été inventé que ça implique que le client choisit le prix( “Les clients sont libres d’acheter ou pas, mais on entre pas dans une noulangerie en disant “Je veux un pain, je le paie 0.93€ et vous n’avez rien à dire sur le prix”. “). À quoi je réponds: tu ne peux pas à la fois dire que le client est libre ou non d’achèter un produit à un prix fixé par le vendeur et dire que le client ne devrait pas être capable d’influencer le prix optimal lors de la vente de biens non-rivaux, puisque c’est la même chose.



    Mais c’est TOI qui est arrivé avec cette histoire de “client qui impose son prix”. J’ai compris: le client contrôle la courbe de pénétration en fonction du prix, et j’ai répondu que c’était évidemment le cas si on permet au client de refuser l’achat. Et j’ai répondu sur ça.





    Concernant la différence de coût “négligeable” …



    Dialogue de sourds qui ne mène à rien. Par exemple, tu me cites les briques libres. Je les connais. Mon argument est: ces briques libres n’ont pas favorisés l’émergence de succès. Regarde Minecraft: le moteur 3d est, si je ne m’abuse, maison, et pourtant le jeu n’est pas merdique comme tu le supposes.





    Je dis juste que le système, avec ses défauts, est meilleur qu’un système inapplicable. Parce que pour moi, le fait que ton système ne soit pas applicable est un foirage bien plus énorme que celui actuel.



    QUEL SYSTÈME ?

    JE NE DONNE AUCUNE SOLUTION.

    JE DIS JUSTE: tiens, au fait, les gars, vous avez remarqué qu’il y a un défaut là.

    Et là, tu me saute à la gorge en m’accusant d’imposer mes idéologies et de défendre une solution qui ne marche pas (CE QUI EST FAUX: je n’ai proposé aucune solution).



    Relis le message sur lequel tu as commenté: tu m’accuses de plein de trucs ! Alors soit tu assumes et tu défends ton opinion, soit tu t’excuses.

    Mais ne vient pas dire après: “tu as dit X, j’ai dit que tu étais un connard pour avoir dit X, on a discuté et finalement, je reconnais que je suis d’accord avec X mais je ne suis pas d’accord avec Y que tu n’as jamais dit, donc, en fait, tout va bien”.

    NON TOUT NE VA PAS BIEN ! Soit tu t’excuses d’avoir mal compris et de m’avoir critiqué pour de mauvaises raisons, soit tu continues à dire que tu ne t’es pas trompé et tu fournis des arguments (mais comme t’as déjà avoué que t’étais d’accord sur tout ce que je disais sur le message que tu as commenté …) .





    Lorsque le système de régulation s’auto-détruit, il me semble que c’est l’ultime preuve de son incapacité à réguler l’économie.



    De quel système parles-tu ?

    Tu es au courant que ce dont je parle, c’est JUSTE de tenir compte de grosso-modo le nombre de vente lors du choix.

    Tu es au courant qu’il y a des gens qui préfèrent payer plus pour avoir du bio ?

    Tu es au courant qu’il y a des gens qui préfèrent payer plus pour soutenir les infrastructures locales ?

    En quoi c’est différent ?



    T’arrives ici avec tes idées pré-conçues, tu vois qlq’un qui a le malheur de pas être dans les clous de ta police de la pensée alors tu l’attaques: il impose son idéologie, il est malhonnête intellectuellement, brûlons le !

    Au point que tu vas inventer ce que j’aurais soit-disant dit, en réalité le résultat de ton a priori négatif envers moi: il a dit qlq chose que j’aime pas, c’est surement un communiste, interprétons tout ce qu’il dit uniquement dans cette optique là.



    Oui je suis un peu énervé (désolé), mais j’ai PERDU mon temps avec toi pour une conclusion d’une banalité à toute épreuve, totalement compatible avec tout ce que j’avais dit avant.





    Sinon, j’ai un petit scénario:



    Réfléchis avant de parler:

    Disons que deux petits studios de coiffure, A et B, investissent chacun dans un magasin, dont la qualité relative est 4060, qui leur a coûté 100€ à investir (chacun). Disons qu’on a 10 clients payant chacun 10€ de bénéfice qui remboursera cet investissement.





    Et voilà, j’ai prouvé que les coiffeurs sont impossibles !

    Tout ce que tu as fait, c’est montrer que quand le marché est saturé il n’y a pas de place pour un nouveau concurrent.

    Belle découverte !


Le 07/09/2013 à 11h 05







DHKold a écrit :



Pour un monopole …





Tu n’as rien compris au problème du monopole.

Lorsqu’il y a un monopole, MÊME SI l’entreprise est gentille, les concurrents seront défavorisés. Ce n’est pas les manœuvres de l’entreprise dominante qui pose problème, mais la situation de monopole qui fait que l’accès au marché est plus difficile pour une nouvelle entreprise.

Par exemple, tu n’as tjrs pas compris que peu importe si tu arrives à prouver qu’une autre entreprise peut émergée. Ce que tu devrais essayer de prouver, c’est que cette autre entreprise émerge TOUT AUSSI FACILEMENT.





Je montre que B peut émerger, qu’il peut exister, créer son jeu et le vendre. Oui il est défavorisé.



C’est tout ce que je dis. Je ne dis RIEN d’autre.





En quoi ton système est meilleur pour les startup? A moins que les premiers clients n’aient les moyens de payer des fortunes, ils en sont au même point.



Les prix sont régulés par l’offre et la demande. Si une entreprise vent un jeu à 10 euros, c’est parce que ses prédictions ont montré que 9 euros et 11 euros fera baisser les bénéfices. Ces prédictions se basent sur le comportement des acheteurs.

Aujourd’hui, les acheteurs ne tiennent pas du tout compte des paradoxes que la situation entraine. Ainsi, s’il y a 2 jeux de qualité identique pour le même prix, le choix sera le même indépendamment du nombre de vente de ces jeux.

Avec mon approche, pour ces 2 jeux identiques, le jeu qui aura déjà une gros pdm sera vu comme “plus cher” que l’autre (au final, c’est vrai: xy1 est supérieur à xy2 si y1 est supérieur à y2). Donc, le comportement des acheteurs feront que les petits producteurs seront tout aussi attractif que les gros producteurs tout en vendant le produit plus cher à l’unité.



Tu noteras qu’un tel comportement est déjà partiellement vrai. J’ai déjà entendu dire: à qualité équivalente, je préfère donner 20€ à Notch plutôt que 15€ à un grand studio, parce que je trouve Notch sympathique.

La seule différence, c’est que cette réflexion se base sur la sympathie et pas sur “ce qui seront intéressant pour favoriser les Notch en puissance”.





J’omet probablement pas mal de choses.



Mais de nouveau, tu ne prouves pas que ce n’est pas négligeable.

La différence de coût du bureau est négligeable par rapport aux salaires annuels des gens qui y travaillent, l’équipe financière est négligeable par rapport aux développeurs et graphistes, la réutilisation de bloc est contredite par les faits: tu as plein de moteur 3d libre et d’éditeur de carte libre, pourtant, t’as très peu de jeu libre qui font un carton.





Qu’on soit clairs, dans ton système, on paie pour ce qu’on pense être la valeur du jeu qu’on achète, ou on paie aussi pour un futur développement?



Dans mon système, cette considération est IDENTIQUE à celle actuelle.





Sauf que là, c’est l’entreprise A qui connait sa propre situation et détermine son prix en conséquence. Dans ton système, il faudrait que ces informations soient publiques, mises à jour en continu et fiables.



Même si je trouve que t’es à côté de la plaque (c’est sur que personne n’a jamais dit: “je trouve que c’est trop cher au vu du matériel”), J’ARRÊTE de répondre aux questions sur la solution pratique, car c’est totalement à côté de la plaque.



Je ré-répète:




  • je dis: la pédophilie pose un problème

  • tu réponds: il n’y a pas de solution pratique, donc, dire que la pédophilie pose un problème est stupide



    Ou alors tu es d’accord avec moi depuis le début: le système est foireux.

    C’est TOUT ce que j’ai dit: “Je comprends pourquoi ça se passe comme ça, mais je n’aime pas trop que les gens ne trouvent pas ça inquiétant.”





    blahblah sur les caméras



    À côté de la plaque.





    En réalité, je dis que si j’ai envie de sauter du haut d’un pont en tutu, je devrais y être autorisé, même si ça m’est néfaste. Si je fraude le fisc, je prends de l’argent de force à d’autres. Si je mets en vente mon jeu à 1000€, je ne vole personne. Je trouve donc normal d’interdire le premier, mais pas le second.



    Dans mon système, tu pourras tjrs mettre ton jeu en vente à 1000€. Simplement, la courbe de taux de pénétration pour ton jeu à ce prix sera différente. En quoi est-ce que la courbe actuelle est “bonne” et une courbe différente lorsque les clients ont d’autres critères de sélection est “mauvaise” ?





    Dans ce cas on va faire court:



  • Oui, le système est “foireux”. Je suis presque persuadé qu’au vu de la nature humaine, de la complexité de l’environnement, du nombre de variables, il n’existe pas de système non-foireux.



    Sauf que lorsque je dis : “Moi, j’ai des arguments (qui valent ce qu’ils valent) pour croire que ce comportement est néfaste, même si c’est un comportement “bien naturel”.

    Tu me réponds:

    “On en revient toujours au même point, tu as tes axiomes que tu considères comme étant ceux qu’on devrait accepter… blabla”

    Es-tu le même DHKold que celui qui ait intervenu au début, ou tu ne fais que retourner ta veste ?



  • Oui, dans l’absolu, ton modèle est bien joli. Mais s’il n’est pas réalisable, à quoi il sert?



    JE NE PROPOSE AUCUN MODÈLE. Je dis juste “c’est dingue de voir que tout le monde sans dire que le système est parfait alors qu’il est foireux”. Et ensuite tu arrives et tu commences à défendre un point de vue indéfendable.



  • On a un système “foireux” mais applicable (de fait), versus un système super mais utopique. A partir du moment ou il n’est pas possible d’avoir mieux, cela vaut-il la peine de se taper la tête contre le mur parce que le système n’est pas “idéal”?



    Je ne me tape pas la tête contre le mur. Je dis juste “le système est foireux” et il y a des imbéciles qui me sautent à la gueule en me parlant de morale et tout pour après des heures de discussion admettre qu’ils sont totalement d’accord avec ma phrase initiale.



    Ah, et le fait de vouloir atteindre une équité entre les studios, c’est pas idéologique? Tu dis que c’est mathématique parce que tu cache cette équité derrière des nombres.



    Good point, j’ai mal expliqué ça.

    Ce concept d’équité n’est pas le résultat d’une idéologie, c’est la fondation de l’économie: un système économique ne peut être considéré comme non-foireux QUE lorsqu’il contient qlq part un système de régulation.

    Ça va de l’auto-régulation (ex. parmi d’autre: “main invisible”) des adeptes du libre marché à la régulation étatique de la part des communistes, en passant par toutes les idéologies existantes.

    Tout ces gens ont tous des idéologies différentes, et pourtant, ils sont tous d’accord pour dire qu’une économie qui se “dérégule” doit être qualifié de foireuse.



    Autre exemple: on parle de crise systémique. Tout le monde, peu importe l’idéologie, s’accorde à dire que ces crises systémiques sont un élément foireux. Selon toi, ce n’est pas le cas



    En ce sens, c’est totalement non-idéologique: un bateau qui coule est un bateau foireux, une armée qui ne sait pas se battre est une armée foireuse, une économie qui rend les échanges et les négociation de plus en plus difficiles (car c’est bien ça qui se passe lorsqu’on tend vers les monopoles) est une économie foireuse.

    Et montrer qu’on tend vers les monopoles est le résultat d’un raisonnement mathématique.



    (maintenant, si tu le souhaite, oui, je fais partie d’une meta-idéologie, celle qui considère qu’une forme d’économie est intéressante pour avoir une société meilleure (attention: forme d’économie est un concept très large), vu que les échanges sont inévitables lorsqu’on a une communication. Je n’ai jamais rencontré d’être humain qui avait une méta-idéologie différente)


Le 06/09/2013 à 20h 57







DHKold a écrit :



Non, à moins de considérer que le client individuel n’existe pas et que l’ensemble des clients forment une seule entité pensante. En pratique, chaque client est une entité séparée qui a ses propres besoins, idées, principes. Et un client ne pouvant prendre la décision pour les autres, il ne peut nullement décider combien d’autres clients paieront:





Ce qui ne change rien dans les faits: Notch n’a PAS choisi le chiffre d’affaire de son jeu.



Si 100 personnes viennent dans une boulangerie rivale à prix fixe, chaque client a exactement 1% de choix du prix.



Non, chaque client paie pour UN produit qui a été créé séparément.



Si 100 personnes viennent dans une boulangerie non-rivale et peut poser le prix qu’il souhaite, il peut payer un million et s’approcher ainsi d’un taux de 100% de choix (si par exemple les autres ne paient rien)



Alors que justement, dans le cas rival, un client décide de 100% du choix d’acheter ou non.

Bref, je ne vois pas le soi-disant problème du méchant client qui peut choisir le prix: c’est ce qui se passe tout les jours, les chiffres d’affaires sont le résultat des choix 0%-100% d’un groupe de client, ce qui est équivalent à un seul client qui ferait le choix moyen.


Le 06/09/2013 à 20h 45







DHKold a écrit :



A. Si l’entreprise A monopilse le marché des jeux-vidéos, ça n’empêche pas l’entreprise B de faire un nouveau jeu et de le distribuer. Le monopole ne diminue pas le nombre de startups.





Oui. Le monopole monopolise le marché. Une startup ne peut plus (ou a bcp plus de difficultés pour) atteindre le marché. Donc, la startup ne sait pas vendre et fait faillite.

Avec ton raisonnement, les monopoles ne sont pas un problème en économie. Pourtant, même les adeptes du libre-marché ont reconnu que c’était le cas.



B. Si A rachète B, le prix du jeu b n’a pas de raison d’augmenter (au contraire, il pourrait diminuer car A peut espérer diluer d’avantage les coûts fixes en augmentant les ventes de par sa visibilité accrue et sa solidité financière).



Là, tu montres que A rend bel et bien la situation de B plus difficile: tu ne fais que dire que B est défavorisé.



C. Ta solution ne modifie pas la taille du secteur (la somme des revenus est la même) mais sa structure (plus de petits studios, moins de grands). Or, faire tourner deux petits studios de taille 1 coûte bien plus cher que de faire tourner un seul studio de taille 2 (mise en commun de ressources, partage de connaissance, etc.) Revenus totaux identiques, Dépenses fixes totales plus importantes implique moins d’argent directement utilisé pour le jeu en lui-même. Il me semble donc que plus de petits studios diminue l’offre ou la qualité. (Problème n°1)



Première, prouve le “coûte BIEN plus cher”. Le marketing ne peut pas être mis en commun, la création artistique et le développement non plus (si tu fais 2 jeux en parallèle, il te faudra 2 équipes). Les “briques” sont rarement réutilisable directement (la difficulté de faire des jeux libres en est la preuve: il y a plein de briques partout, mais ce n’est pas en réutilisant une brique d’un bon jeu qu’on fait un bon jeu).

Bref, oui, on perd de l’argent, mais pour moi, c’est carrément négligeable.

D’ailleurs, c’est contredit par les faits: les news sur les grands studios qui sortent des jeux décevant se succèdent sur PCInpact, tandis que les jeux qui gagnent des prix sont de plus en plus des indépendants.



D. La concentration des revenus dans de gros studios permet à ceux-ci de réinvestir sur des gros projets, alors que de petits studios ne peuvent investir que sur de plus petits projets. Je crainds que ta solution ne signe la fin ou presque des jeux dits “AAA”. Certains diront que c’est tant mieux, mais beaucoup seront fortement déçus. (Problème n°2)



De nouveau, mon système n’implique pas la fin des riches.

S’il y a un public pour les jeux AAA, pourquoi diable ce public choisirait de donner leur argent à jeu indépendant plutôt qu’un jeu AAA. Si cet argent ne suffit pas, c’est que le jeu AAA n’a pas lieu d’exister.



Si le jeu est bon, plus l’entreprise est en difficulté et plus elle sera prête à se vendre à un prix diminué. Le pire des cas étant la faillite avec tentative de trouver un repreneur. Si jusqu’au bout, aucun repreneur ne se présente, je pense que c’est un indicateur que le jeu n’en vaut probablement pas la peine. (Avec une marge d’erreur, biensûr).



Ce que tu racontes est évident, mais tu passes à côté du problème: l’entreprise en question reste défavorisée dans le système actuel.

Imagine un système 100x pire, où les indépendants sont, par exemple, sur-taxés par un méchant état communiste.

Ton raisonnement tiendrait toujours.

Mais il n’implique pas que la solution n’est pas bonne.



Et maintenant, son studio peut investir dans des jeux à plus gros budget, dans des projets plus risqués, etc. Avec le système actuel, on a quelques énormes studios qui peuvent tenter des projets très risqués sans compromettre leurs finances, on a pas mal de studios moyens qui peuvent continuer à faire de bons jeux avec des risques normaux, et un tas de petits studios qui prennent des risques pour leur studio à chaque nouveau projet.

Avec ta solution, les plus petits pourront continuer en prenant moins de risques pour leur studios, mais tous les autres studios ont des chances de voir leurs risques augmenter. Globalement, ce sera plus stable, mais les jeux seront aussi globalement moins “risqués”.



De nouveau, non. Le fait de réduire les risques pour les petits studios n’augmentent pas les risques pour les grands.

Tu le dis toi-même: le client choisit pour qui il paie: s’il ne paie pas pour quelqu’un, c’est que ce qlq’un n’a pas de raison d’exister.



Donne au moins un exemple. Après la théorie, un petit PoC (Proof of Concept) serait vraiment le bienvenu.



Tu ne m’as pas compris.



Je DIS et je REDIS:

IL N’Y A PAS DE SOLUTIONS QUI MARCHENT.

(comme expliqué plus tôt: le marché est contrôlé par les gros acteurs et les gros acteurs n’ont aucun intérêt à changer ça).



Ce n’est pas mon propos.

Mon propos est: il y a des imbéciles qui, lorsqu’on dit “le monde serait meilleur sans pédophilie” disent:

“non, c’est faux: il n’existe pas de solutions pour faire disparaitre la pédophilie, donc, toute réflexion en ce sens est une connerie.”



Relis mon commentaire de départ. Je dis clairement:



Je comprends pourquoi ça se passe comme ça, mais je n’aime pas trop que les gens ne trouvent pas ça inquiétant.







Là, à moins de vivre dans un monde de bizounours, blahblah



De nouveau, tu ne prouves en rien que le modèle économique n’est pas foireux.



Autre point, pouvoir, en tant qu’acheteur, décider de la juste répartition implique de connaitre les coûts de développement du jeu, de fonctionnement du studio, éventuellement de maintenance et de support, ainsi que les revenus du studio. C’est très contraignant.



Pas plus que dans le cas des biens rivaux qui impliquent la même chose.

Lorsque tu achètes un smartphone à 100€ ou à 600€, la différence de prix est fortement influencé par ce genre de facteurs. Pourtant, tu fais ton choix quand même.



Non, je préfère un monde ou j’ai la possibilité d’atteindre le sommet (au risque de tomber au fond du gouffre), qu’un monde ou on m’empêche de dépasser un certain niveau pour empêcher les gens de tomber.



De nouveau, ce que tu dis est FAUX.

Personne n’empêche aucun boulanger d’atteindre des sommets.

S’ils n’atteignent pas des “sommets”, c’est simplement parce que mécaniquement, c’est normal qu’ils ne puissent pas les atteindre.

J’ai l’impression que tu dis: je fraude le fisc, ça me permet d’atteindre des sommets (en risquant bcp), t’as pas le droit de prétendre que frauder le fisc est globalement néfaste à la société.





Mais, et c’est là l’idée, je ne t’empêche pas d’appliquer tes principes de redistribution si tu le souhaite. Si tu veux, avec d’autre mettre en place une communauté qui redistribue en partie les ressources, je ne compte pas du tout t’en empêcher, tant que vous ne tentez pas de me forcer à participer. Et biensûr, j’en accepte les conséquences et je ne viendrai jamais pleurer pour avoir un morceau de votre redistribution, et ce même si je suis au fin fond de l’âbime.



Je ne SOUHAITE pas le faire, car c’est foireux par avance.

Par contre, ce qui me fait réagir ici, c’est qu’il y des gens qui disent que le modèle économique n’est pas foireux.

Oui, il est foireux. C’est mathématique. C’est comme ça. P-e que toi tu aimes bien ce modèle, mais prétendre que c’est pas foireux, c’est un mensonge.



Regarde où se place tes arguments:




  • il n’y a pas de solutions pratiques

    -&gt; ça n’implique pas que ce n’est pas foireux

  • la liberté d’atteindre des sommets est plus importantes qu’un système non foireux

    -&gt; argument idéologique



    Et maintenant, relis un de mes messages précédents:



    Maintenant, si toi tu penses que ces inconvénients sont compensés par d’autres avantages, p-e que tu peux me faire changer d’avis. Mais pour l’instant, personne ne m’a fournis de réels avantages théoriques.

    Au contraire, à ce moment là, j’ai souvent des oppositions idéologiques plutôt que mathématiques.


Le 06/09/2013 à 20h 02







DHKold a écrit :



Les boulangers, plombiers, garagistes sont libres de réclamer les prix qu’ils souhaitent et ce, quelle que soit la qualité de leurs produits ou des concurents… Les clients sont libres d’acheter ou pas, mais on entre pas dans une noulangerie en disant “Je veux un pain, je le paie 0.93€ et vous n’avez rien à dire sur le prix”.



Ce que tu propose, ce serait de laisser aux clients le choix du prix pour qu’ils puissent répartir leur budget entre les différentes boulangeries selon ce qu’ils en pensent…





Sauf que de nouveau, ton raisonnement ne tient pas la route avec le fait que c’est un bien non-rival: dans le cas d’un bien non-rival, le fait de dire “Les clients sont libres d’acheter ou pas” IMPLIQUE que le client choisit le prix.



En effet:

Je crée UN pain non-rival, duplicable à l’infini.

Je le vend à 0.01€.

93 personnes décident de l’acheter

-&gt; c’est équivalent à un scenario “bien rival” où UN client (parce que c’est créé UN pain) a acheté le pain à 0.93€



Tu dis que les clients peuvent choisir de ne pas acheter ou pas. Mais du coup, ils peuvent choisir d’être 93, ou 10, ou 127, ou …

Donc, c’est bien est le client qui choisit le prix.

(et 0.01€ est correspond au prix du marché “non rival”: un jeu qui coute plusieurs centaine de milliers d’euros à produire est vendu à l’ordre de la dizaine d’euros)



(en d’autres termes, quand Notch choisit de vendre son UNIQUE jeu Minecraft à 10 euros par copie, c’est bel et bien le client qui choisit le prix réel (c-à-d total) de son UNIQUE jeu)



(sinon, ça n’implique toujours pas que ce raisonnement soit “communiste”)


Le 06/09/2013 à 13h 33







geekounet85 a écrit :



@J-C-32

ton idée, c’est ni plus ni moins que du communisme finalement.





Uh ?

Tu es en train de dire que les boulangers, les plombiers, les employés de bureau, les garagistes, … vivent à l’heure actuelle dans un système communiste ?

Tu es en train de dire que permettre aux clients d’avoir une plus grande liberté sur comment dépenser leur argent en étant moins assujettis au cartel des grands studios, c’est une idée communiste ?



Le 06/09/2013 à 13h 25







DHKold a écrit :



Je suis d’accord sur le principe de manière très générale, mais au vu de tous les contre-exemples, j’ose affirmer que cette théorie n’est pas du tout précise et que le système est plus stable et surtout beaucoup plus complexe que tu ne le présente. On trouve aussi bien de petits studios qui sans gros moyens ont gagné beaucoup, que de gros studios qui se sont écroulés malgré des moyens énormes.





Au contraire, ces exemples rentrent très bien dans ma “théorie”.

C’est toi qui simplifie à l’excès: moi, je parle de distribution, toi, tu parles de 1 et de 0.

Dans ma théorie, la distribution de probabilité de succès en fonction des moyens n’est pas nulle pour les petits studios à bas budget. Et la distribution de probabilité d’échec n’est pas nulle pour les gros studios à grand moyen.





D’ailleurs, ils sont libres de rester indépendants ou de vendre. Et si un créateur vend son produit/studio, il touche une somme qu’il juge plus intéressante que la possibilité de continuer seul. Je n’y vois pas un inconvénient mais une opportunité. Il a fait son produit qui a fonctionner, il le vend, il a alors des fonds pour lancer un autre projet, et cette fois avec plus de moyens.



Le choix de vendre ou pas dépend des gains que les deux solutions impliquent.



Si j’ai un commerce qui a une espérance de gain (au sens statistique du terme) de 100 euros et qu’on me propose un deal qui est l’équivalent de 200 euros, alors, j’accepte le deal.

Si on me propose l’équivalent de 50 euros, alors, je refuse le deal.

Si maintenant on se retrouve dans une situation où mon commerce est fortement défavorisé et que l’espérance vaut maintenant 25 euros. Ben je vais accepter le deal.



Bref, le fait que le créateur a le choix de vendre ou non son studio est la preuve que son studio n’est pas défavorisé n’implique rien sur l’opportunité que ça implique pour lui.





Les consommateurs ont toujours le jeu, et vu qu’il ne s’agit pas d’un produit concurent (il ne peut de toute manière exister qu’un studio qui gère le jeu), l’effet du monopole reste le même. Dans tous les cas, un jeu non-libre est toujours monopolistique. Et si on parle au niveau du jeux-vidéo dans son ensemble, le système actuel est loin d’être monopolistique.



Un monopole ne signifie pas l’absence de produit, mais le fait que le secteur est contrôlé par un seul vendeur.



Par ailleurs, tu oublies un cas de figure:

tu dis: si un petit studio arrive avec un jeu, il sera forcément racheté par un gros studio pour un prix supérieur à ce qu’aurait pu gagner le petit studio dans une situation “à la j-c_32”.

Or, il n’y a pas d’intérêt pour le grand studio de payer pour un jeu si à côté de ça ce jeu n’est pas de la trempe de Minecraft et que le grand studio fait du bénef à côté.

Donc, le cas de figure oublié, c’est: la petite boîte fait faillite.



Au final, ça veut surtout dire une augmentation considérable des risques pris. Notch n’aurait jamais pu prédire le succès de Minecraft. Notch a par ailleurs fait d’autres jeux avant Minecraft. Combien de Notch ont simplement “jeté l’éponge” à cause de l’augmentation du risque d’échec qu’entraine la situation ?





Justement, j’aimerais avoir un petit résumé de ta solution, si tu as le temps :)



Je n’ai pas de solutions favorites: chacun décide (selon sa propre idéologie) de certains aspects.

Tout ce que je dis, c’est que si les gens tenaient compte du prix total engendré par l’achat et favorisaient les créateurs dont ce prix total est plus bas que ce qu’il considère comme juste, alors, les problèmes liés à cette situation s’estomperaient.





La liberté n’est pas un avantage?



En quoi mon système est moins libre ?

Dans mon système:




  • les “gagnants” ne sont pas moins libre: au lieu de gagner des milliards, ils gagnent juste des millions.

  • les “petits studios” sont fortement plus libre: ils ont plus de chance de gagner décemment leur vie

  • les “consommateurs” sont fortement plus libre: ils ont plus de choix dans le prix qu’ils peuvent payer, ils ont plus de choix dans leur goût (car il y a plus de jeux indépendant), ils n’ont plus les problèmes liés au monopole



    Je rappelle: ce que je propose c’est exactement la situation actuelle avec les biens rivaux. Es-tu en train de dire que les plombiers ou les employés de bureaux sont moins libre actuellement ?



    Au final, tu as aussi une opposition entre la liberté des vendeurs et la liberté des clients. Quelqu’un qui diraient qu’il faut autoriser les clients à se servir sans payer parce que bon ils sont libres, quoi, on lui rirait au nez.





    Ce que je vois actuellement, ce sont des personnes/studios qui créent des jeux, et des personnes qui veulent des jeux.

    Je ne veux pas imposer un système (ni l’actuel, ni un autre). Au contraire, je veux laisser ces deux groupes décider de la manière dont ils vont s’arranger. Eventuellement, s’ils le souhaitent, ils sont libres de faire intervenir d’autres personnes, que ce soit pour un arbitrage ou autre.

    Donc, si tu souhaite utiliser ton système/solution économique, tu peux le faire (il me semble d’ailleurs que rien ne te l’interdit actuellement).



    Tout ce que je fais, c’est un constat:

    on a deux acteurs:

  • les vendeurs

  • les clients

    Les clients ne sont pas en mesure de prendre une décision qui est optimale pour eux.

    Les clients sont:

  • inconscient de la différence entre les biens rivaux et non rivaux

  • obligé de suivre le choix des grands studios: ce sont eux qui donnent le ton et qui décident du modèle économique (inconsciemment des enjeux ou non).



    Si tu veux un jeu qui te plait, tu n’as pas le choix: soit tu paies, soit tu es hors-la-loi, soit tu ne l’as pas.



    Tout ce que je dis, c’est qu’il faut sensibiliser et offrir la possibilité aux clients d’être libre de décider par eux-même la façon dont ils paient, après les avoir informé du fait qu’ils y gagnent beaucoup s’ils choisissent de plus payer ceux qui n’ont pas encore reçu assez d’argent pour continuer à créer.





    Or, j’ai dû mal à voir de quelle manière on peut appliquer ton système sans forcer la main à certains, et en particulier aux éditeurs. Car à moins de l’imposer, ils ne vont pas spontanément se délester d’une partie de leurs revenus au bénéfice de concurents.



    Que penses-tu du fait qu’il soit interdit de voler dans les magasins ?

    N’est-ce pas forcer la main aux clients ?

    Tu pars du principe que l’équilibre obtenu dans le cadre des biens rivaux est forcément le bon équilibre dans le cadre des biens non rivaux.

    Or non, comme je le dis, la mécanique des biens non rivaux est totalement différente. Non seulement il n’y a aucune raison que l’équilibre se fasse au même point, mais c’est en plus hyper improbable.





    Tu parle aussi d’égalité/équité entre studios. Mais qu’en est-il de l’équité entre consommateurs. …



    Le problème que tu soulignes existe déjà dans les studios, sauf que là, ce problème touche seulement les petits indépendants, avec l’effet loupe du fait que plus tu as d’acheteurs, plus tu peux baisser tes prix.

    En d’autres termes:

  • j’ai un groooos problème dans la situation A

  • je propose une solution avec un petit problème (qui n’en est pas un, cf. la suite) dans la situation B

  • et tu dis: ta situation B est invivable, vu qu’il y a le petit problème, donc, mieux vaut la situation A.

    Plus tu prétends que cette inégalité est un problème, plus tu prétends que la situation actuelle est problématique.



    J’ai pas compris la solution du transfert entre studio, mais parlons de l’évolution temporelle des prix.

    Ce n’est pas vraiment un problème, ça existe déjà: aujourd’hui, un jeu qui est sorti il y a deux ans n’a plus le même prix qu’à sa sortie. Certains jeux sont devenus gratuits.

    Regarde la vitesse à laquelle les prix des ordinateurs évoluent dans le temps. Pourtant, personne ne se plaint que c’est injuste que son voisin a payé moins cher parce qu’il a attendu plus longtemps.



    Pas tout le monde. Les gros studios, ou les petits studios “chanceux” ne le seront pas.



    Soit 0.1% de la population, en effet.





    Biensûr, ton système n’empêche pas de devenir riche, mais il le rend moins facile. L’instabilité a l’avantage de pouvoir produire très rapidement des situations extrêmes. L’exemple de Minecraft est très bon. Mojang a exploser son bénéfice au delà de toute prévision. C’est le genre de réussite qui fait rêver. Alors que se lancer comme indépendant dans un système plus table (par exemple, ouvrir une boulangerie) relativise tout de suite la possibilité de devenir riche.



    Wouho. Donc, tu préfères un monde où 1% est riche et 99% est pauvre et où on organise chaque année une “promotion” d’un pauvre méritant choisi par les riches, plutôt qu’un monde où 25% est “plus aisé”, 50% est “normal” et 25% est “moins aisé”, vu que dans le premier cas, l’envie d’être riche va motiver les pauvres à être productif ?



    Le fait de ne pas pouvoir devenir riche n’a jamais empêché l’apparition de boulanger. Au contraire: il y a bien plus de boulanger que de créateurs de JV. Donc, non, l’appât de la richesse n’est pas une bonne méthode, c’est une méthode catastrophique qui crée de la pauvreté (pour 1 personne qui devient riche, il y en a un paquet qui font faillite).


Le 06/09/2013 à 10h 02







Patch a écrit :



heu… tu parlais du prix de vente ou d’autre chose? <img data-src=" />

le prix de vente fixe et pas à la tête du client modifié par l’âge du capitaine et le sens du vent en fonction de la température ambiante et de l’humeur du gérant, c’est Printemps qui l’a mis pour la 1ere fois en France, si c’est autre chose faut pas en tenir compte <img data-src=" />





Tu parles d’un raffinement supplémentaire qui m’est inutile.



Je parle de la distinction de deux familles pour fixer les prix:




  1. ce que j’ai (sans doute à tort) considéré comme étant appelé “prix fixe”: fixer le prix sur l’unité. C’est le raisonnement habituel: j’ai un bien qui a une certaine valeur, quel est le prix pour lequel je suis prêt à me séparer de ce bien ?

  2. ce que j’ai appelé “bénéfice fixe”: fixé le prix sur le bénéfice. C’est moins courant: j’ai effectué une action que je considère doit me rapporter un certain bénéfice, et grâce à cette action, j’ai des biens que je ne considère pas comme ayant une certaine valeur intrinsèque, quel doit être le prix de vente du bien pour obtenir mon objectif ? (ainsi, par exemple, une fois le bénéfice atteint, la réponse peut être: 0 euro)



    Toi, tu parles d’une distinction dans la première famille:

    1.a) le prix fixé sur l’unité est fait à la tête du client

    1.b) le prix fixé sur l’unité est fixé par le vendeur et indépendant de la tête du client.



    En d’autres termes: cela fait des siècles que la considération du prix se base sur le fait que le produit a une valeur intrinsèque

    (Avec les biens non-rivaux, un calcul traditionnel de la valeur intrinsèque implique que cette valeur soit égale à zéro, vu que le bien est duplicable à l’infini et est donc hyper abondant. Du coup, mieux vaut avoir une approche différente (à moins de créer une rareté artificielle))


Le 06/09/2013 à 09h 38







Patch a écrit :



non, seulement depuis que le grand magasin parisien Printemps l’a créé fin XVIIIe (si je ne me plante pas de période) <img data-src=" />





Je ne savais pas que “prix fixe” désignait quelque chose de si particulier (bien que je n’ai pas trouvé grand chose sur google, donc, je ne sais tjrs pas exactement ce que ça veut dire).

Lorsque j’ai lu “prix fixe”, j’ai compris: “même prix par unité vendue”, à l’opposé de “bénéfice fixe” où ce qui est fixé est le bénéfice et le prix varie en fonction du nombre d’acheteurs.



Mea culpa


Le 06/09/2013 à 09h 33







DHKold a écrit :



On en revient toujours au même point, tu as tes axiomes que tu considères comme étant ceux qu’on devrait accepter…





Je n’oblige personne à accepter.

Ce que je constate, c’est qu’il y a des différences fondamentale entre la gestion des biens rivaux et celle des biens non rivaux et que bcp de gens soit ne sont pas conscient de ça, soit le nient (alors que c’est un fait).



En l’occurence:



Tu fais intervenir la morale, ce qui est un concept totalement relatif, qui évolue selon l’époque, le lieu, le milieu, la situation, la personne… Il existe des tas de morales très différentes.



Hm, pas réellement. Dans mon esprit, la situation est très mathématique:

le modèle économique est une situation instable: soit on bascule d’un côté (l’entreprise gagne beaucoup, et ensuite est capable de racheter d’autres petites entreprises ayant de bonnes idées, ce qui est un système à création de monopole)

soit on bascule de l’autre (situation où on ne peut pas faire de bénéfice)



D’ailleurs, quand quelqu’un ose présenter une autre morale, tu l’envois chier avec des “c’est ton avis, on s’en tape”… Ce qui donne l’impression que soit tu considères tes principes moraux et tes idéaux comme supérieurs, soit tu ne fais que donner ton avis tout en dénigrant celui des autres.



Si l’autre morale est: 1+1=3, oui, je critique cette morale.

Le fait que la mécanique des biens non-rivaux est différente de la mécanique des biens rivaux, ce n’est pas une question de morale, mais de vérité.



Par ailleurs, je pense rester très ouvert sur les solutions: je n’impose pas la mienne (je dis parfois: moi, je préfère cette solution là). Mais pour peu qu’on ne nie pas la réalité, j’ai pas vraiment d’objection à une morale différente.





Si je résume ton principe de base, c’est que chaque studio devrait recevoir l’argent de manière linéairement proportionnelle à la qualité intrinsèque de son produit.



Non, ce n’est pas ce que je dis.

Ce que je dis, c’est que le système est instable, et que cette instabilité est mauvaise:




  • pour les consommateurs (car il y a phénomène de monopole et tout ce que ça implique)

  • pour les petits indépendants (car ils ont plus de mal à émerger dans ce système)



    Maintenant, si toi tu penses que ces inconvénients sont compensés par d’autres avantages, p-e que tu peux me faire changer d’avis. Mais pour l’instant, personne ne m’a fournis de réels avantages théoriques.

    Au contraire, à ce moment là, j’ai souvent des oppositions idéologiques plutôt que mathématiques.



    EDIT: voilà, c’est exactement ce que je disais:



    Pourquoi est-ce la situation idéale?



    Parce qu’elle fait disparaitre les inconvénients et que tout le monde est content.

    Attention, je ne dis pas “tout le monde doit recevoir le même salaire”. Je prône une solution où la situation serait identique à la situation actuelle des entreprises gérant les biens rivaux.

    À l’heure actuelle, je n’ai jamais entendu quelqu’un se plaindre qu’un entrepreneur n’avait pas l’opportunité de devenir riche. Donc, une solution que j’accepte n’implique pas qu’il est impossible de devenir riche.


Le 06/09/2013 à 08h 53







Rokin a écrit :



J’ai pas du comprendre car vendre un jeu à un prix fixe est le truc le plus banale possible. c’est quoi les autres modèles commerciaux dans le JV ?



F2P/P2W/abo/cloud ?!





Pendant des siècles, le monde était à 99.99% dominé par des biens rivaux (même les biens non rivaux nécessitaient un support rival).

Il est normal que l’économie soit adapté aux biens rivaux, et le modèle économique traditionnel marche très bien pour les biens rivaux.

Ensuite, avec l’arrivée d’internet, il y a eu apparition des biens non rivaux. Il était très loin d’être trivial de se rendre compte de la différence. Personne ne s’est dit: tiens, c’est internet, donc, je vais appliquer un autre modèle (pas plus que personne ne s’est dit: tiens, j’ouvre une succursale à la montagne, donc, je dois changer de modèle économique).



Le modèle à prix fixe est la norme depuis des siècles. Normal qu’il ait été adapté tel quel aux JV même si c’était pas malin, et qu’il soit maintenant la norme dans les JV.

Cela n’implique pas qu’il n’est pas foireux.



Voilà le premier point.

Le deuxième point est: le modèle dominant est donné par les acteurs dominants, et les acteurs dominants ont tout intérêt à utiliser ce modèle économique là: ils gagnent plus et ils empêchent plus facilement l’émergence des concurrents.

Donc, pourquoi en changeraient-ils ?



Mon deuxième point est donc:

soit tu es un petit, victime du modèle, et dans ce cas, tu aimerais p-e bien utiliser un modèle alternatif. Mais comme t’es un petit, tu n’as pas de public et le public ne va pas, par exemple, découvrir et s’inscrire à flattr juste pour toi.

soit tu es un grand, et tu as tout à perdre à utiliser un modèle alternatif.



Voilà pourquoi on ne trouve pas facilement de modèle alternatif.

Sinon, il en existe en théorie: les modèles basés sur le dons, les modèles de licence globale, le revenue universel, …





Quand tu voie les possibilité de MC comparer à un jeu AAA de 6H à 60€ bein eu…..



En quoi le fait que Minecraft soit un bon jeu ou soit sympa change quoi que ce soit au fait que son modèle économique est foireux ?

Minecraft est l’exemple même du problème de répartition:

Minecraft gagne énormément d’argent (au point que Notch en redistribue une grande partie, sympa de sa part, mais preuve qu’il y a un problème de répartition) tandis que d’autres studios indépendants galèrent.



Je ne comprends pas le raisonnement: Mr A utilise un système X mais il est méchant. Mr B utilise le même système X mais lui il est gentil. Donc, c’est que le système X est parfait et ne peut pas être critiquer.


Le 06/09/2013 à 08h 41







Sideroxylon a écrit :



@j-c_32: je ne vois pas bien le problème.



T’es un grosse boite: tu évalues le coûts de production par rapport aux gains espérés. Si plus de gains, c’est pas du vol, tu peux réinvestir, combler les pertes d’un autre produit ou verser des dividendes ou simplement épargner.



Si t’es un petit: tu considères que ce que tu fais ne va pas forcement être rentable. Si c’est le cas comme dans Minecraft, faudrait être bien stupide pour ne pas en profiter (il pourrait arrêter les MAJ ou revendre son produit ce qu’il n’a pas fait comme tant d’autres). Si c’est pas rentable, ben tu passes à autre chose, c’est toute le principe de entrepreneuriat.





La différence est dans le fait que, pour un bien non-rival dont la duplication est sans coût, plus tu as d’acheteurs, plus tu peux baisser tes prix unitaires directement proportionnellement.



Un exemple concret:

L’entreprise A fait un jeu qui lui coute 1000 euros à réaliser (bénéfices espérés compris).

Elle vend ce jeu à 1000 personnes à 1 euros.

L’entreprise B fait un jeu qui lui coute 1000 euros à réaliser.

Mais elle ne vend ce jeu qu’à 100 personnes. Pour être rentable, elle doit le vendre à 10 euros.

On comprend ici le problème: plus ton public est grand, plus tu vas pouvoir vendre à bas prix, rendant le produit A plus attractif que le produit B, et donc augmentant encre le public, …



C’est un phénomène qui n’existe pas dans le monde des biens rivaux.

Si je suis boulanger et que je fais des pains au chocolat, si je vend 100 pains au chocolat, je vais devoir acheter x kg d’ingrédients et travailler y heures. Si je vend 1000 pains au chocolat, je vais devoir acheter 10x kg d’ingrédients et travailler 10y heures (ou engager plus de personnel).

Dans les biens rivaux, il y a toujours un “coût de production” qui reste identique à l’unité et qui est multiplié par le nombre d’acheteurs.

Dans les biens non rivaux, le coût de production est payé une fois, et est divisé par le nombre d’acheteurs pour obtenir le coût unitaire.



Bref, il y a réellement une différence fondamentale.

Dans ton commentaire, ce que tu dis peut aussi s’appliquer à une entreprise qui fait des biens rivaux. Donc, tu ne tiens pas compte de cette différence fondamentale (pourquoi pour les JV la situation serait normale alors que la situation est totalement différente pour d’autres ?).



Au final, dans le modèle économique traditionnel, cette différence provoque une situation où l’argent est très mal réparti:

ou bien tu fais partie du grand groupe qui gagne rien, ou bien tu fais partie du petit groupe qui gagne beaucoup.

La situation idéale est évidemment une situation où tout le monde gagne ni trop peu ni énormément.


Le 05/09/2013 à 20h 43







tazvld a écrit :



Ok, le fait de rendre rare une ressource qui devrait être en théorie facile à dupliqué pose quelques questions. Cependant, tu remarquera qu’il est très simple de pirater minecraft. Je pense qu’13 (chiffre obtenu en sachant que la barde du capitaine fait 14,42cm) des personnes l’ayant acheté l’a pirater avant (j’en fait partie en tout cas). Notch ne lutte pas spécialement contre le piratage plus que ça. En faite si, il a sa façon de lutter : faire des majs régulières.





Tu fais exactement ce que je dis lorsque je dis qu’il est dommage que les gens disent qu’ils ne pirateront plus la musique si l’offre légale est raisonnable.



Si l’offre légale est raisonnable, cela ne change en rien que la vente d’un bien non-rival à la manière d’un bien rival est un mécanisme intrinséquement foireux.

Une offre légale raisonnable est selon moi encore pire, parce que ça veut dire qu’il n’y aura plus d’incitant pour réformer un système qui est stupide et globalement néfaste.





Mais au final, te demandera à beaucoup de joueur, (en particulier ceux qui ont piraté), il se sont dit, “aller, 15-20€, ce jeu les mérite bien”. On est donc pour ce jeu, assez proche du don.

Dès lors que l’on accepte que l’on est plus dans le don (pour ma part, c’était le cas), accepter ton discours reviendrait à dire que wikipédia est le mal car son système de don et de participation absorbe tout les efforts.



Hum, en quoi l’économie du don est magiquement forcément une économie mathématiquement cohérente ?

Si l’économie du don signifie simplement que les gens vont choisir ou pas de payer et que 50% vont le faire, ben ça ne change pas grand chose sur le plan théorique par rapport à l’économie traditionnelle actuelle.



Par contre, l’économie du don permet de faire des choses intéressantes.

J’utilise flattr (je considère que flattr a par ailleurs bcp de défauts, mais c’est un autre débat: donc, venez pas lancer le débat sur flattr: si vous vous focalisez sur flattr, c’est que vous n’avez pas compris ce que j’essaie d’expliquer).

Lorsque je fais des dons via flattr, quand j’ai 2 créateurs que j’ai envie de payer, je regarde le nombre de dons qu’ils ont eu (ça ne correspond pas exactement au montant reçu, mais c’est mieux que rien), et en fonction de ça, parfois, je ne donne qu’à l’un des deux.

De cette manière, la répartition de l’argent est plus bénéfique pour la société: mieux vaut que mon comportement fasse tendre vers une situation où le créateur A a de quoi manger et où le créateur B a de quoi manger plutôt qu’une situation où le créateur A a un jacuzzi et le créateur B meurt de faim (je rappelle que le créateur A et B ont, à mes yeux, autant de mérite).



Si tu appliques ça à Wikipedia (qui donne les chiffres de maintenance de ses serveurs) et Mojang (où Notch fait lui-même des dons énormes lors des Humble Indie Bundle), tu verras que ça marche là aussi assez bien.


Le 05/09/2013 à 20h 27







Lyzz a écrit :



Sauf que lorsque quelqu’un veut acheter un jeu, les critères sont généralement plutôt :




  • Le plaisir de jeu

  • La durée du jeu

    Si pour un prix donné le plaisir et la durée procurés sont raisonnable alors le joueur achète.

    Puisqu’en général tu achètes un jeu pour jouer, pas plus compliqué que ça.





    Exact.

    Je comprends très bien cette façon de raisonner: elle est naturelle, vu qu’elle est directement dérivée de la façon dont on raisonne avec les biens rivaux (lorsque je veux un pain au chocolat, je veux celui qui a le meilleur goût mais à un prix raisonnable).



    Par contre, rien ne dit que ça en fait un comportement non critiquable ou même globalement positif.

    Moi, j’ai des arguments (qui valent ce qu’ils valent) pour croire que ce comportement est néfaste, même si c’est un comportement “bien naturel”.


Le 05/09/2013 à 19h 46







Lyzz a écrit :



Je te comprends, par contre je ne vois pas le rapport avec Minecraft.



Les DLC hors de prix sans contenu, ok.

Les plate formes fermées et DRMisées à mort, ok.

Les jeux de 5, 6h à finir à 60€, ok.

Les jeux repompés tous les ans avec 3 maps qui changent, ok.



Un jeu indépendant à 20€ qui permet une infinité d’heures de jeux en solo et multi, moddable à souhait, avec une très grosses communauté sans DLC, sans abonnement, sans rien a dépensé en plus, je vois mal ce qu’on peut lui vouloir.

Oui, ce jeu a du succès, sans doute parce qu’il est bon pour une fois et pas à cause d’une publicité monstrueuse.



Il ne faut pas se tromper de cible, ce serait bien de ne pas taper justement sur les personnes qui font bouger les choses dans le monde du jeu-vidéo.







Arf, chaque fois que je commente sur une news minecraft, je finis par ressortir mon vieux laïus, je dois devenir vieux.



Ouais Minecraft est un jeu sympa, Mojang un studio indépendant et Notch un type sympa qui redistribue l’argent et tout. Mais c’est justement avoir une vision naïve de la société que de classer les bonnes démarches en fonction d’une classification “bon” ou “méchant”.



C’est comme le piratage de musique où les gens disent: s’il y avait une bonne offre légale, je ne piraterais plus.

C’est passé à côté de vraie opportunité: le problème du piratage, ce n’est pas le piratage, c’est le fait qu’on essaie de vendre des biens non rivaux comme s’il s’agissait de biens rivaux (cf. wikipedia pour la définition), le piratage n’est que le symptôme naturel.



J’ai déjà expliqué dans d’autres news pourquoi je trouvais que le modèle commercial utilisé par Minecraft est:




  • néfaste pour le consommateur

  • néfaste pour les développeurs débutants ou les éditeurs indépendants

  • et peut même être considéré comme immoral

    (cf. ce que je dis et dans les liens)

    Oui, Notch est sympa et tout, et il ne se rend sans doute pas compte des problèmes du modèle économique qu’il utilise, et même, au final, il n’a pas trop le choix vu que c’est comme ça que ça marche. Mais c’est pas une raison pour prétendre que ce modèle fonctionne bien alors que, non, c’est faux (et Minecraft en est la preuve, car c’est un des plus beaux exemples de cercle vicieux du système où l’argent est super mal réparti)


Le 05/09/2013 à 19h 03







Lyzz a écrit :



On est loin de toutes les fonctionnalités proposées par Minecraft et des dizaines de milliers de mods conçus par la communauté.





Vu la communauté et l’argent qu’il y a derrière Minecraft, si Minetest n’est ne fut-ce que 50% de Minecraft (je connais mal Minecraft, donc, je ne m’avance pas), ça signifie quand même que le travail de Minetest est bien plus impressionnant que celui de Minecraft.



Personnellement, je n’aime pas trop voir toutes ces dérives monopolistiques dans le monde de l’informatique: quelque chose a du succès et ça entraine un cercle vicieux où la chose en question a encore plus de succès (et plus de pouvoir) et ainsi de suite.

Je comprends pourquoi ça se passe comme ça, mais je n’aime pas trop que les gens ne trouvent pas ça inquiétant.


Le 05/09/2013 à 16h 18







barok a écrit :



Un super jeu ce minecraft mais putain quand vont-il migrer de java à autre chose, les perfs s’en ressentent grandement.





En plus, s’ils changent, ça casserait tout les mods.



Pourtant c’est vrai que minetest, réalisé en c++, semble plus performant.

(ouais, sorry, à chaque news minecraft il y en a un pour parler de minetest)


Le 24/08/2013 à 19h 33







lossendae a écrit :



Non, non, non, ttttt !

Relis ta premiere contributions, la description ne correspond à la définition que tu viens d’écrire.





Explique moi en quoi ?

La définition que j’ai donnée ne correspond pas à la définition que TU as attribué en lisant ce que j’ai dit (et après tu reproches aux autres de déformer les paroles des autres).

Personnellement, je n’ai JAMAIS changé d’avis. Si j’avais changé d’avis, je serais le premier au courant. Et mes autres commentaires par ailleurs montrent que quand je change d’avis, j’assume et je le dis.





Il faut aussi que je sois d’accord, ça ne fonctionne pas à sens unique.

Or, les îcones flat et monochrome ne sont pas “bof”.



Donc, tu es totalement motivé par ce thème ?

Motivé = “qui est enthousiaste sur un sujet”

Ennuyer = “Causer de l’ennui, fatiguer l’esprit par quelque chose d’insignifiant, de monotone, de déplaisant, ou de trop long. ”



Bon il est flat et monochrome. Si je j’aime bien le flat, le monochrome m’ennuie amis c’est toujours mieux que le look pre-2000.



(tu vois, ce n’est pas dur de citer les passages qui se contredisent lorsqu’ils se contredisent réellement)





Certes mais en tant que pseudo, il s’apparente à un nom propre.

Alors que toi tu l’utilise dans un autre contexte qui prête à confusion. Surout que ce contexte sans m’être étranger, ne me correspond pas. <img data-src=" />



‘Faudrait savoir: j’ai changé d’avis, ou bien j’ai pas été compris à cause d’une confusion ?



Comme illustré, j’aurais très bien pu dire “les stallman” à la place des barbus, et personne n’aurait compris que je vise Stallman en particulier, ou même que je prétends que stallman est contributeur du projet LibreOffice.

C’est toi qui a perdu tout sens critique en voyant ton nom: “oh il a utilisé mon nom, c’est surement qu’il me traite de connard ! Interprétons ce message avec ça fortement ancré en tête et accusons le ensuite d’avoir été confus”



Bref, merci de reconnaitre que ton interprétation était FAUSSE, créée par un malentendu dont je veux bien assumer la responsabilité (pour peu que t’arrêter ton délire comme quoi j’ai “changé d’avis” alors que ce n’est pas le cas)





Non ce serait une parte de temps et j’ai pas envie de pinailler puisque l’on est censé parler réellement.



Ça fait un bon bout de temps qu’on pinaille déjà. Le simple fait de citer les passages me ferait fermer mon clapet et prouverait que t’es plus malin que moi.

Donc, tu as tout intérêt à le faire.

J’ai donné ci-dessus le passage qui PROUVE que tu as réellement dit que le thème monochrome flat ne te motivait pas.

Je ne vois par contre pas comment prouver que ton petit délire sur l’interprétation de mon premier message n’est pas le résultat de ta propre erreur.


Le 24/08/2013 à 18h 34







lossendae a écrit :



On ne peut pas faire partie du même groupe puisque moi je participe. A moins que tu sois aussi tu participe.





Uh ?

Comment tu décris les lossendaes ?

C’est moi qui ai introduit ce terme, et je l’ai expliqué plusieurs fois par la suite: “les gens qui pensent que l’interface est importante et qui sont plein de bonne volonté pour faire avancer le projet mais sont à chaque fois majoritairement peu motivé par les propositions”.

Tu ne peux pas reprendre un mot que j’ai créé et puis lui donner une autre signification et ensuite me dire que j’avais tort <img data-src=" />

J’aurais clairement du utiliser un autre terme, mais j’avais cru comprendre que:




  • tu penses que l’interface est importante

  • tu es plein de bonne volonté

  • tu n’es pas motivé par plein de propositions, et tu es sans doute motivé par d’autres propositions où d’autres ne sont pas motivés.

    Du coup, le terme me paraissait plus simple à utiliser.



    Bref, arrête de faire le gamin. Le terme t’as pas plus, je l’enlève, je suis désolé.



    Par contre, relis mon premier message avec ça en tête, et tu verras: IL EST 100% COMPATIBLE avec ce que j’ai expliqué ensuite, ce qui est normal, vu que ce que j’ai expliqué ensuite est réellement le message initial.



    OU alors on deviens lossendae si on ne participe exclusivement à LO.

    Dans ce cas là, au temps pour moi, je ne pouvais pas deviner, après c’est c’est un nouveau mot.



    Oui, c’est un nouveau mot.

    Ça parait évident: il n’existe qu’une seule personne qui partagent toutes les caractéristiques de ta propre personne: toi.

    Lorsque je définis un groupe par ce nom, je fais une abstraction: je prends une caractéristique qui me semblait dominante dans ton comportement face au sujet (le fait de ne pas être un barbu et de penser que l’interface est importante).

    Je répète: maintenant que la source du malentendu est identifiée, on peut enfin parler réellement.





    Ce n’est pas ce que tu avais écrit. Voilà maintenant que tu te met à faire l’idiot…



    Peux-tu souligner les passages que tu penses être incompatibles.

    Je pense surtout que tu lis les choses de la manière dont tu veux les lire.





    …et me prenant pour un idiot.

    Or si tu es un lossendae comme tu le décris, ça en deviens une sorte d’insulte <img data-src=" />



    Hein ? Faire partie du groupe des lossendae n’implique pas que je suis “lossendae”.

    Tout comme faire partie du groupe des “barbu” (que j’aurais pu appelé le groupe des “stallman”) n’implique pas d’être Stallman.


Le 24/08/2013 à 18h 02







lossendae a écrit :



<img data-src=" />

Je ne sais pas comment les jc-32 pensent, mais lossendae quand il pense bof, il dit bof.





Je ne comprends toujours pas ce que tu me dis:

Je me suis p-e mal expliqué, ou p-e que je connais pas le français, mais en utilisant le terme “bof”, je signifiais exactement ce que tu as précisé par la suite.

“bof” = exprime le manque d’enthousiasme.

Or, c’est exactement ce que tu expliques (où alors, c’est TOI qui ne sais pas t’exprimer).



Bref, maintenant que c’est éclairci et que je sais maintenant que je ne me trompais pas, le débat peut être clos.





Désolé le barbu, je participe déjà à d’autres projets open source, design et code (peux tu en dire autant ?) et je n’ai pas les compétences pour contribuer au design de LO.

Je ne m’en sens pas attristé non plus.



Euh ? Je ne suis pas barbu et je ne vois pas où tu vois que je te reproche de ne pas participer.

D’ailleurs, je me considère comme faisant partie du groupe des lossendae.





Tu utilises mon pseudo dans un message ou je suis quoté pour illustrer une logique fausse (en ce qui me concerne et ceux qui à priori me ressemblerait).

Je te démontre que tu as tort et tu joue la carte du cynisme sans toutefois reconnaître ton erreur.



Je ne comprends pas où j’ai tort.

Tout ce que j’ai dit, c’est que selon moi, le fait que l’UI ne progresse pas, c’est que le groupe des gens qui trouvent l’interface importante ne sont pas majoritairement motivé par une proposition (les individus du groupe sont individuellement très motivé par différente propositions, mais aucune n’est majoritaire).

Ces individus ne sont pas CONTRE les autres propositions, ils pensent juste que “c’est déjà mieux, mais bon, ça reste pas l’idéal”.

En quoi ton discours n’était pas compatible avec ça ?





Quand on lance des allégations qui sont fausses et que l’on est repris de volée, reconnaitre son erreur et passer à autre chose c’est autrement plus classe que jouer au plus malin.

Et plus mature au passage. Mais bon…



Quelles allégations fausses ?

Je n’ai jamais dit que tu t’opposais à, par exemple, le thème d’icônes flat monochrome. Juste que tu n’en étais pas enthousiaste (d’où l’usage du terme “bof”, qui désigne le manque d’enthousiasme).





Même si je doute que tu sois réellement désolé. <img data-src=" />



J’ai l’impression que tu t’es fait une solide image de moi juste sur un malentendu (tu as cru que je disais que tu t’opposais à une solution, alors que ce n’est pas le cas. Je t’assure que ma description du groupe que j’ai (p-e maladroitement) appelé ‘lossendae’ n’était pas négative comme tu sembles l’avoir interprétée)


Le 24/08/2013 à 17h 03







127.0.0.1 a écrit :



J’aime bien le dev communautaire lorsqu’il offre une alternative. Si c’est pour proposer un clone, c’est moins intéressant. (point de vue personnel)





Tu réponds à la moitié de mon raisonnement:

TOUTES LES POSSIBILITÉS ont été développées:

des versions alternatives (cf. kword) et des versions traditionnelles (LO).

Par contre, si aujourd’hui on parle de LO et pas de kword, c’est parce que LO a été plus adopté parce qu’il ressemblait plus à ce que les gens connaissent.



C’est comme si tu me disais:

J’aime bien les sports qui ne sont pas en équipe. Or, en France, on parle toujours du foot. Quel dommage qu’il n’y ait pas d’équipe française d’escrime. J’aimerais bien que les joueurs de foot se mettent soudainement à pratiquer l’escrime.


Le 24/08/2013 à 16h 58







127.0.0.1 a écrit :



Comme je l’ai dit un peu plus loin dans les commentaires, c’est l’ajout de toujours plus de fonctions dans le programme qui a rendu ces interfaces indigestes. La barre d’outils c’est bien quand elle propose les outils dont tu as spécifiquement besoin, mais c’est rébarbatif quand tous les outils sont affichés “au cas où” tu en aurais besoin.



Les utilisateurs (et Ms) se sont rendus compte qu’on ne pouvait plus continuer a empiler des barres d’outils en haut de la fenêtre à chaque nouvelle fonction incorporé dans le logiciel. Après avoir fait la course aux fonctionnalités avec MS, les suites libre/open sont maintenant confrontées au meme problème.





Quand j’ouvre une version “par défaut” de LibreOffice Writer (par exemple, là, je viens de le faire en passant sous un autre utilisateur avec lequel je n’utilise pas LibreOffice), j’ai une boite à outil tout ce qu’il y a de plus traditionnel, sans encombrement.



Par ailleurs, il me semble que LibreOffice utilise pas mal les panneaux latéraux pour y mettre les barres d’outils, ce qui me semble une solution raisonnable. Donc, je pense que c’est faux de dire que les devs de LibreOffice n’y ont pas pensé: ils ont trouvé une bonne solution.



On peut ensuite discuter: en quoi le fait de cacher les fonctionnalités avancés dans des rubans est plus judicieux que de les mettre dans une boite à outil latérale par défaut non affichées et permettre un accès par menu ?

Je comprends qu’on puisse préférer une solution, mais je ne vois objectivement pas pourquoi une de ces deux solutions relève typiquement d’un comportement de barbus.

(je pense que dans un monde parallèle où LO serait venu avec les rubans comme solution et MSO avec les barres latérales, on dirait: ‘les rubans, c’est typiquement un truc de barbus: essayer de transformer les boutons user-friendly en un mix bouton-menu vu que les barbus préfèrent les menus’)


Le 24/08/2013 à 16h 39







127.0.0.1 a écrit :



On aimerait voir une solution alternative…





LO a percé justement parce que ce n’était pas une solution alternative.

Si LO avait été différent, les gens ne s’y serait pas mis.

Comme approche alternative, je pense à la suite de kde, par exemple (avec une approche “à la photoshop”: chaque outil présente ses options sur un panneau latéral).


Le 24/08/2013 à 16h 35







127.0.0.1 a écrit :



Et le développeur, il aime bien avoir une interface graphique du type “boite a outils”, avec toutes les fonctions et tous les paramètres/options/flags accessibles facilement… Le genre usine a gaz quoi… (qui a dit GIMP ?). Ou alors, quand il n’a pas d’inspiration, il copie/colle le design du produit équivalent dans le monde proprio. <img data-src=" />





Mouais, je ne suis pas convaincu qu’il y a bcp de barbus qui créent des traitements de texte wysyg à destination des barbus. Ou même qu’ils utilisent eux-même le logiciel qu’ils créent.

C’est évidemment le cas de GIMP, vu que tu vas avoir du mal de faire du traitement d’image en mode console.



Au final, c’est paradoxal de voir que le top du top du user-friendly pre-2000 soit maintenant devenu “une approche boîte à outil typique du barbus”. Est-ce que MS pre-2000 était à ce point anti-grand public ?



Que LO aie une interface basée sur les méthodes pre-2000, d’accord. Que ces méthodes pre-2000 qui étaient à l’époque orienté grand public deviennent maintenant orienté barbus, c’est un peu bizarre comme logique.


Le 24/08/2013 à 16h 22







lossendae a écrit :



<img data-src=" />







<img data-src=" />








C’EST TOUJOURS MIEUX QUE LE LOOK PRE-2000



Histoire d’être sûr! <img data-src=" />



Pour entrer dans le détail, discuter ne fait pas de mal après tout, je n’ai pas dit “bof quoi”, j’ai dit ça m’ennuie MAIS… [suite de la phrase].



ça a l’air anodin comme ça, mais en fait non, ça a une importance capitale parce que je n’ai pas le monopole du bon goût et surtout, je préfère une évolution qui ne me plaise pas à 100%, plutôt que l’autre alternative : pas de changement du tout pour éviter le lossendae fantasmé par les j-c_32

like.



Je ne sais pas ce que j-c_32 as tenté de démontrer, mais la prochaine fois, il serait grandement avisé de :




  • Ne pas déformer les propos (ennuie != bof)

  • Ne pas commettre de mensonge par omission (C’EST TOUJOURS MIEUX QUE LE LOOK PRE-2000)

  • Ne pas changer la conclusion (mieux vaut faire autrement)



    Pourtant il y a avait de quoi critiquer le commentaire originel sans tomber dans la fausse caricature. Peut mieux faire…<img data-src=" />





    Houlala, quel sale caractère !



    Sinon, je ne vois pas en quoi c’est contradictoire avec ce que je disais.

    Je n’ai jamais prétendu que les “lossendae” s’opposent à un changement, mais simplement qu’ils ne plébiscitent majoritairement aucune des initiatives de ce changement.



    C’est exactement pour ça que j’ai utilisé “bof” et pas “non je m’y oppose”: dans mon explication, personne ne s’oppose à la solution A, tout le monde pense que c’est mieux que rien, mais la majorité préfèrerait une autre interface.



    Remplace mon “bof” par “c’est toujours mieux que le look pre-2000 mais …” qui là correspond très fortement à ce que tu as dit.



    (sinon, j’ai utilisé le terme “lossendae” par facilité, plutôt que d’utiliser: “les gens qui pensent que l’interface est importante et qui sont plein de bonne volonté pour faire avancer le projet mais sont à chaque fois majoritairement peu motivé par les propositions” (c-à-d un individu est motivé par une proposition qu’il adore, mais le reste ne l’est pas). Désolé si tu t’es senti visé, je croyais que comme t’hésitais pas à utiliser “barbus”, tu ne prendrais pas ça mal)


Le 24/08/2013 à 12h 53







lossendae a écrit :



Si seulement Libre Office pouvait fournir une UI qui sorte de l’idéal des barbus Histoire d’avoir un bon argument supplémentaire face à MS Office.





Je reprends ce premier commentaire, parce que la solution qui me parait évidente est apparemment passée relativement inaperçue.

La solution est donnée par ff9098:





ff9098 a écrit :



Un UI c’est long à dév et ça ne fait jamais l’unanimité.







LibreOffice est un développement grandement communautaire: les gens proposent, et si ça fait l’unanimité, c’est intégré.

L’interface “par défaut” faisait évidemment l’unanimité, car sans interface, pas de logiciel, la question de l’interface était donc secondaire.

Ensuite, n’importe qui qui arrive des étoiles dans les yeux avec son layout qu’il trouve magnifique voit au moins une personne dire “bof” et le layout n’est pas intégré par défaut.



Ce qui est amusant, c’est que lossendae fait exactement ça (ce n’est pas du tout un reproche):




  • il dit qu’il n’est pas pour les rubans

  • il dit qu’il y a des trucs intéressants, comme les icônes flat monochrome mais que bon, le monochrome, bof quoi



    Je pense que le problème de l’UI de LO n’est pas dû à la présence de “barbus” dans l’équipe de développement, mais justement à la présence de “lossendae”:

    chaque fois qu’il y a une initiative A de la part du lossendae numéro 1, le lossendae numéro 2 dit “bof, moi, je ne trouve pas ça terrible, mieux vaut faire autrement, je propose l’initiative B”, et là, on a lossendae numéro 3 qui dit “bof, moi, je ne trouve pas ça terrible, mieux vaut faire autrement, je propose l’initiative C” et là on a lossendae numéro 1 qui dit “bof, moi, je ne trouve pas ça terrible, mieux vaut faire autrement, je propose l’initiative A”.

    (sans parler du lossendae numéro 4 qui dit “bof” a tout sans jamais rien proposer)



    Ça me parait bien plus crédible que cette théorie du complot des grands méchants barbus qui font des réunions secrètes pour décider de comment éliminer les gentils qui proposent des interfaces.

    Il faut rester cohérent avec soi-même: les barbus qui codent LibreOffice le font parce qu’ils sont payés pour faire ça, car eux, ils n’utilisent pas LibreOffice mais LaTeX, et en on donc absolument rien à cirer que l’interface par défaut soit X ou Y.

    Par contre, ce sont les non-barbus, ceux qui considèrent que l’interface est super importante, qui bloquent toutes initiatives parce que dès qu’on propose rouge, ils répondent “rouge, c’est moche, moi, je veux bleus” et inversement.


Le 22/08/2013 à 16h 49







zirkaloy a écrit :



Je ne pense pas que ces 13 million signifient quoique ce soit, ni meme cette “étude de marché”: Ce genre de financement n’est pas a porté de tous, que ce soit pour des raisons de securité (qui a envis de mettre $600 et ne pas savoir si ils reviendront?), ou de connaissance de son existence (sur 100 personnes qui ont un smartphone, combien conaissaient le-dit site en question?).



Maintenant, si une companie serieuse voulait continuer le projet (Cf: Smartphone puissant dual boot etc), je suis sur qu’il y aurait bien plus d’acheteurs si le telephone etait disponible en magasin ou meme sur internet (comme le nexus 4).





Disons qu’avant que Canonical lance le truc, certains pouvaient se dire: ce genre de truc intéresse les geeks, s’ils en ont l’occasion, ils vont se ruer dessus.

Là, au moins, on a un truc un peu plus factuel.

Maintenant, oui, ça reste peu précis. Mais plus précis que n’importe quoi d’autres lorsqu’il faut décider de lancer la production (jusqu’à preuve du contraire, difficile de savoir le nombre d’acheteurs lorsque le téléphone sera disponible en magasin alors qu’on n’a même pas investit pour lancer la R&D).





atomusk a écrit :



Comme on dit :

“Qu’on parle de moi en bien ou en mal, peu importe. L’essentiel, c’est qu’on parle de moi!”



mais pour le coup en dehors des sites spécialisés qui avaient déjà couvert le produit, je suis pas certain qu’ils aient bien “amélioré leur visibilité” … on verra bien ..





Certaines personnes qui ne s’intéressent pas à l’informatique mais qui savent que j’utilise Linux m’en ont parlé, après avoir vu ça sur le net ou dans des journaux généralistes.

Je ne sais pas si l’impact est négligeable ou pas, mais en tout cas, ça ne peut pas leur faire du tort au pire des cas.


Le 22/08/2013 à 15h 25



et le début de la participation semblait clairement indiquer que le pari serait réussi



Bof. La courbe vue en graphique est celle à laquelle on s’attend:

la très grande majorité des gens intéressé vont donner leur argent dès le début de la campagne. P-e qu’il y aurait eu un sursaut à la fin pour atteindre le montant final s’il avait été accessible.

Bref, extrapoler une courbe avec une pente continue n’était pas réaliste.









zirkaloy a écrit :



Pas etonnant…



J’aimerais bien voir une companie serieuse cette fois ci, pour continuer ce genre de projet <img data-src=" />





Maintenant que la campagne montre que seulement 13 millions ont été atteint, justement, une compagnie sérieuse devrait tempérer ses ardeurs pour un projet de ce type (ou s’y lancer en connaissance de cause, ce qui n’était pas possible avant).



Le 19/08/2013 à 12h 33







Dacoco974 a écrit :



<img data-src=" /> Tu vas me dire que c’est juste un brin d’humour pour détendre l’atmosphère mais faut savoir ce qu’on écrit.



Cette affaire dure depuis la sortie de WP7, Google trouve toujours une raison bidon pour faire chier tout le monde.







  1. Je ne trouve pas les raisons de Google bidons. En l’occurrence, ça me parait totalement normal et totalement raisonnable que Google ne veuille pas permettre à un éditeur tiers de pouvoir remplacer les pubs google par les pubs d’un autre service. P-e que l’HTML5 n’est pas une garantie absolue, mais utiliser ce prétexte pour retourner la situation n’est pas honnête.

  2. Je souligne surtout le jeu de langage de MS, qui parvient à se faire passer pour la victime alors que ce n’est pas le cas. Comme déjà expliqué, c’est très possible que Google soit des enfoirés, mais les faits sont les suivants: MS insiste pour faire qlq chose que Google a déjà refusé, et parce que Google reste cohérent avec lui-même et ses premières conditions, c’est qu’il est méchant et refuse le compromis.



    Comme le blocage de leurs services dans IE pour des raisons de compatibilité, services qui fonctionnent nickel quand on change l’useragent… <img data-src=" />



    Ouais, c’est clair qu’il y a des abus de ce côté. Mais il ne faut pas en conclure que du coup, tout doit forcément être interprété comme “le grand méchant Google qui est systématiquement de mauvaise foi”.

    Dans le cas ici, le discours de MS “nous, on est gentil, on pense à l’utilisateur et on essaye de faire ce qu’on peut, mais c’est le méchant Google qui fait tout pour nous en empêcher” est FAUX. En réalité, MS aimerait avoir des passes-droits pour pouvoir utiliser qlq chose que Google n’aimerait pas qu’on utilise car cela permettrait plus facilement de détourner le service de google, et parce que Google a l’outrecuidance de refuser, MS se pose en victime du méchant Google.


Le 18/08/2013 à 16h 26







Dacoco974 a écrit :



C’est toi qui es de mauvaise foi et qui dit n’importe quoi surtout. Tu déformes ce qui est dit pour trouver des excuses bidon à Google, MS n’a rien promis, ils le disent clairement : ils prennent le dév à leur charge (je ne vois même pas en quoi c’est étonnant ou pas crédible, c’est un bon investissement, une appli yt au poil, ce sont des clients contents, c’est bon pour MS). C’est un engagement public pas une promesse de président français…





Hein ? Qu’est-ce que tu racontes ?

Où ai-je parlé de promesse?



Tout ce que je dis, c’est:




  • ces connards de chez Google imposent des conditions pour l’API à utiliser (perso, je trouve que ces conditions sont justifiées: sans ça, impossible pour Google d’empêcher le détournement de pub. Mais Google reste un connard, comme il l’est depuis des années pour d’autres raisons).

  • MS n’est pas d’accord avec ces conditions

  • Ensuite, MS discute avec Google, et Google leur dit que la seule façon, c’est de faire de l’HTML5

  • MS regarde ce qu’il en est et décide que comme ça prendra du temps, ça lui donne le droit d’avoir le droit de diffuser entre temps un truc qui n’est pas en HTML5



    Et c’est là que je réagis: MS dit “on a fait un effort et Google n’a rien fait de son côté”.

    Quel effort ont-ils fait ?

    L’application ne satisfait tjrs pas les conditions, et lors des discussions avec Google, Google a expliqué quels sont les conditions.



    Je trouve juste que c’est très facile:

    Quelqu’un me demande de faire qlq chose, alors, je râle.

    Puis, il y a discussion avec ce quelqu’un.

    Puis, je refais exactement la même chose qu’avant, et là, je dis “vous voyez comme ils sont méchants: ils continuent à râler”.



    Désolé, mais il n’y a aucune raison que s’engager à changer à long terme donne le droit d’ignorer les conditions de départ.

    S’engager à changer à long terme, c’est pas un effort, c’est juste le processus normal. MS n’a fait AUCUN cadeau à Google, il n’y a aucune raison que Google soudainement lui permette de faire des exceptions.





    Pour le coup de Google qui ne file pas l’accès à l’API de pub, ce même Google n’a rien répondu. Je répète ma question : comment MS peut respecter les conditions d’affichage de pubs sans que Google ne fournisse les API nécessaires ? Ah oui, en ne faisant pas d’appli du tout… <img data-src=" />



    Euh, non, Google file l’API pour toutes applications faites en HTML5.

    Simplement, ré-écrire une application en HTML5 pour MS from scratch, ça prend du temps pour MS. Mais JAMAIS MS n’a dit que c’était impossible, au contraire:

    “tout en nous engageant à travailler avec Google sur le long terme pour une application en HTML5”



    Donc, non, c’est faux de dire que Google ne permet pas à MS de faire une appli, juste d’utiliser une API spécifique. Et c’est MS qui dit que ça prend trop de temps et que ça leur donne le droit de ne pas respecter les conditions dans ce cas (t’imagines si Google accepte: pourquoi diable ne pas appliquer ça à tout et n’importe quoi ?).


Le 18/08/2013 à 14h 58







Dacoco974 a écrit :



Sinon, on peut aussi lire la news qu’un monsieur s’est fait chier à rédiger, extrait :



Comment tu veux que MS fasse pour afficher les pubs correctement si Google ne veut pas leur donner accès à la <img data-src=" /> d’API ?



Sauf si Damien Labourot est un vil proMS qui pratique la désinformation…





J’ai lu la news et les excuses données par MS, ça ne change en rien les résultats:

MS a bel et bien sorti qlq chose qui ne faisait pas partie des conditions de Google et MS le savait très bien.



Si tu n’es pas d’accord, tu peux changer mon second exemple par:

“bon, ok, renégocions: tu paies tout et je paie rien” par “bon, ok, renégocions: je constate que payer, c’est difficile pour moi, donc, tu paies tout et je paie rien, mais je te promets que je te rembourserais plus tard”.

Est-ce que ça change vraiment grand chose ? Est-ce que ça n’a pas l’air au contraire pire de mauvaise foi d’après se plaindre que l’autre refuse ?


Le 18/08/2013 à 12h 19







craquant a écrit :



Microsoft connaissait très bien les règles, ils ont malgré tout voulu sauter les barrières et maintenant jouent les victimes (ce qui à l’air de très bien marcher vu vos réactions), alors qu’ils sont complètement en tord.





+100



La tactique de MS est quand même hyper-culottée:

Étape 1: Google: Hé, désolé, mais nos conditions d’utilisation de l’API (qui ont pour but d’empêcher les autres de faire n’importe quoi avec notre service, et qui donc ne s’appliquent pas à nous) ne sont pas valides.

Réponse de MS: Bouhou

Étape 2: Google: bon, d’accord, on va vous aider à faire un truc qui marche selon nos conditions

Réponse de MS: D’accord, mais en attendant, on utilise le truc qui ne les satisfont pas.

Étape 3: Google: Hé ! Mais non, si ça valide pas, ça valide pas !

Réponse de MS: Vous voyez ! Vous voyez ! Si c’est pas la preuve que Google fait tout pour nous mettre des bâtons dans les roues, ça !



‘Faut retenir ce truc:




  • “bon, faisons un constat à l’amiable”

  • “d’accord: tu paies tout et je paie rien”

  • “euh, non, je ne suis pas d’accord”

  • “bon, ok, renégocions: tu paies tout et je paie rien”

  • “Mais ! Non !”

  • “Vous voyez ! Vous voyez ! C’est un méchant, il ne veut pas faire un contrat à l’amiable”.


Le 17/08/2013 à 00h 55







methos1435 a écrit :



Ya quand même un truc qui me choque dans cette histoire. Déja Google lui même n’utilise pas ses propres API. Android et iOS disposent d’applications natives. Faites ce que je dis mais pas ce que je fais…





Euh ? N’est-ce pas la règle ?

Les applis sous iOS qui sont codées par Apple ne respectent pas les mêmes règles que celles du store.

Les applis sous WP codées par Microsoft aussi: pour être sur le Store, il faut coder dans un langage spécifique, et ça m’étonnerait que les logiciels de “basse-couche” le soit.



Ce comportement est justifié par le contrôle du propriétaire du service à son accès au service.

Si je suis proprio d’un hotel, je ne vais pas m’interdire l’accès à la cave sous prétexte que c’est interdit aux clients.

Si je suis créateur d’un OS pour smartphone, je ne vais pas m’imposer des contraintes de validation de l’application pour voir si elle est malveillante.

Si je suis distributeur de vidéo sur internet, je ne vais pas m’imposer un codage contraignant qui m’empêche de faire sauter les publicités.



Si Google impose ces règles, c’est pour éviter qu’il y ai des applications qui détournent les publicités. Dans le cas des applications codées par Google, cette contrainte n’a pas de sens, vu que Google ne va pas faire un usage que n’autorise pas Google.



edit: tu pourrais aussi dire: c’est pas juste, Google a accès au mot de passe root des machines de Youtube, alors que Microsoft n’en a pas le droit.


Le 05/08/2013 à 17h 55

Pour la “défense de l’innovation et du progrès économique”, c’est un coup assez risqué.

Le message qui passe ici, c’est: si tu choisis un brevet FRAND et qu’un concurrent se met à dire “non mais en fait, j’aime pas tes conditions, donc, je l’utilise sans payer”, ben t’as rien à dire.

En d’autres termes: n’utilisez surtout pas le FRAND.

Résultats: toutes les innovations vont être brevetées “normalement” et on va se retrouver avec des protocoles proprios différents sur chaque machine.