Nan c’est juste un pays de cons qui fait passer un problème ultra marginal pour un problème de santé publique. Un problème qui pourrait largement être endigué, non pas réglé, par le renforcement du rôle de la Justice (et des moyens afférant, évidemment), mais qu’on préfère instrumentaliser pour … faire passer une Loi sans trop de rapport, en catimini.
Problème : la Police est ignarde du Droit, la Justice est lente, les plaintes prennent du temps à aboutir ?
Solution : demander à Twitter, Google et Facebook de filtrer les messages.
Logique : aucune.
Efficacité sur le problème initial : aucune.
Niveau de réflexion : enfant de 6 ans.
Cette PPL, c’est un peu comme ta dernière phrase. C’est un doux mélange de sophismes et de liens de pensée illogiques, qu’on fait passer pour une vraie revendication qui a du sens. Alors que non, c’est que du vent (concernant la promesse initiale, mais bien évidemment une telle loi se transforme très vite en ouragan).
Vive la liberté d’expression des plus forts: les autres n’ont qu’à fermer leur bouche ou porter plainte
Il a jamais été question de défendre “les plus forts”, dans ce contexte. Jamais.
Tu parles de liberté d’expression “des plus forts” (les plus cons, surtout) dans un contexte où on s’apprête à la tuer, cette liberté. C’est antithétique.
Tu parles de la liberté d’expression “des plus forts” comme si elle était totalement indépendante de celle des “autres”. Hors, la liberté d’expression “des plus forts” c’est aussi celle des “autres”, car les “plus forts” et les “autres” jouissent des mêmes droits, et ont les mêmes devoirs (soit par le fait de la Nation, soit par le fait des CGU). Elles sont indissociables, s’attaquer à l’une c’est s’attaquer à l’autre.
Personne ne demande aux “autres” de se taire, bien au contraire. Qu’ils se fassent entendre, qu’ils s’émancipent, qu’ils communiquent, qu’ils… Qu’ils fassent bien ce qu’ils veulent, en fait.
Le
15/07/2019 à
09h
44
Ce qui est amusant c’est qu’on a jamais bafoué le droits des “victimes”, si elles existent ; elles ont toujours eu la possibilité de porter plainte. Faire chier des gens à toujours été illégal.
Dingue. Incroyable. Révélations. Truc de ouf.
« Les victimes doivent avoir le droit à un accès facilité et rapide au juge, et non pas à une censure mise en œuvre par des algorithmes […] »
Bah… Personne à la base. Ou bien j’comprends pas bien ce que tu veux dire…
Si on parle spécifiquement d’Alexa, ce sont les acheteurs (faut quand même être couillon pour acheter une daube pareille… m’enfin, chacun fait comme il l’entend). Mais derrière, pour le consentement d’usage, de stockage, etc… tu peux rien faire. Ça part sur des serveurs américains, c’est dupliqué, modifié, re dupliqué, et ça arrive certainement sur des serveurs de la NSA / CIA / [insérer le nom d’une agence qui sauve le monde].
Pareil pour Google and Co. Toutes les firmes de la tech américaine ont obligation de collaborer avec le gouvernement pour traquer les vilains terroristes (qui représentent apparemment 98% de la population mondiale). Et collaborer ça veut dire lâcher d’la donnée. C’t’un petit raquette qui paye pas d’mine. Enfin si… ça mine.
Amazon fait tout ça pour ses clients ? C’est tout ? Pourquoi ils se sont lancé dans le business ? Pour satisfaire un besoin ?
Ou pour faire d’la tune ?
Le
03/07/2019 à
13h
31
Et quand Amazon annonce créer de l’emploi c’est majoritairement des emplois de smicard précaires et destructeurs pour la santé (stressant, marche rapide non stop sur des amplitudes horaire de dingue, port de charges).
Tout ça pour… Quoi ? Engraisser quelques gars à l’autre bout du monde, afin qu’ils puissent faire joue-joue avec des fusées en prétendant sauver l’humanité ?
Démocratie : pouvoir du peuple pour le peuple. Comment tu assois ton pouvoir ? Par l’action et le contrôle. Comment tu contrôles des boîtes noires ? Tu peux pas. La transparence en soit, c’est pas une finalité, c’est un moyen nécessaire à la mise en application d’une forme contrôle démocratique.
On va pas renoncer à si peu de chose parce que des gros lards en pantoufle veulent planquer leurs notes de frais à la cantine du coin. C’est pas le peuple qui en demande beaucoup et qui exige des pacotilles… Ce sont des pacotilles qui devraient être normalisées depuis très longtemps (au moins aussi longtemps qu’on se dit « démocratie rayonnante », « phare pour tous les peuples », « lumière de l’ombre des civilisations », « berger de tous les hommes », ou je ne sais pas quelle bêtise chauvine on peut encore inventer). Faut pas prendre le problème à l’envers.
C’est ultra-déconnant, de mon point de vue, de renoncer à un truc si basique sous prétexte que, peut-être, ça n’apportera rien. On s’en fiche, c’est de l’argent publique, tout doit être justifié, fliqué, tracé. Et tout argent publique devrait être dépensé en toute transparence. (ainsi qu’engrangé)
Le
02/07/2019 à
09h
26
C’qui me fait marrer avec nos appareils d’État, c’est qu’ils ne s’embêtent même pas à camoufler leur frasques, à balayer sous le tapis… On nous dit “non”, et puis c’est tout. Un bel exemple de démocratie à, si possible, ne jamais reproduire.
« Victime de la haine » … C’est quoi ce pays de pignoufs là ? On est pas nécessairement victime de la haine… La haine c’est une émotion, avant d’être l’expression de quoi que ce soit. On est victime d’insultes, de harcèlement, d’agression physique, de racisme, de… Oh ! Bah tiens ! C’est marrant, tout ça c’est déjà interdit et légiféré !
Bah bien sûr que si. Mais un débat ça ne se fait pas tout seul. Si tu t’engages seul dans un débat, c’est un commentaire. Ça rejoint ce que je disais sur le commentaire et la valeur qu’on lui donne : toi tu souhaites t’engager dans un débat, il faut voir ensuite si ton interlocuteur le souhaite aussi. Si c’est pas le cas, ton commentaire reste un commentaire.
Le
03/07/2019 à
08h
28
Littéralement, le même intérêt que ton commentaire sur son commentaire. Tu donnes ton avis, il donne son avis. Soit parce que ça te plaît, de le donner, soit parce que tu valorises ton avis comme étant plus que ça : une intention de faire changer ce qui ne te plaît pas (un état de fait, un comportement, etc).
Le
02/07/2019 à
14h
31
Ça me fait penser à un groupe de hackers allemands, avec quelques modèles de machine learning et l’API de Twitter qui détectaient mieux les terroristes (sur Twitter) que les américains.
C’est lointain du sujet de la censure… mais pas tant que ça. À force d’être cons (parce que c’est ce qu’ils sont, ces députés) et d’étouffer l’expression, même sous des formes qui nous paraissent désagréables, tout ce qu’ils encouragent c’est l’apparition d’un Internet alternatif démocratisé, voire décentralisé, et la disparition de la « haine » apparente.
Lorsqu’on en viendra à ça, et on y viendra s’ils continuent sur cette voie les Pétin en herbe, il sera beaucoup plus difficile pour la Police et la Justice de traquer les gens malhonnêtes, de faire le distingo entre personne dangereuse, et personne reloue. L’autre effet kiss-cool, c’est qu’en ignorant et en étouffant de plus belle les gueulards haineux, on attisera leur haine.
C’est raccord avec la philosophie d’apparat du moment, ceci dit. On fait en sorte de montrer qu’on fait des trucs, mais en réalité on s’en bat les couilles des causes des problèmes et donc de leur résolution [on préfère tenter de faire comme les américains].
Tu sembles dire que le modèle républicain qui consiste à échelonner la notation à un niveau national est une chimère, car le niveau n’est pas égal au sein de la nation, car l’échelle de notation n’est pas égale au sein de la nation, car le niveau n’est pas égal au sein de la nation, car l’échelle de notation…
Comment dire… C’est le serpent qui s’mord la queue. Si on veut effacer les iniquités d’accès à l’apprentissage, à la formation et à l’emploi, il faut d’abord s’assurer que tous les établissements notent de la même façon.
Alors, oui, ça implique du coup de remettre en question l’élitisme de certains établissements, l’état de délabrement de certains établissements, et bien d’autres points de souffrance.
Ah bah j’suis d’accord derrière l’idée y’a une nébuleuses d’idées plus ou moins farfelues… Mais on devra y venir, au contrôle des traitements informatiques. Pour les IA, il “suffirait” comme quelqu’un l’a dit plus haut, de confronter le résultat statistique d’un traitement aux statistiques attendues. (Bon… ça pose d’autre soucis derrière, comme une limitation humaine imposée à la machine).
Ceci dit, j’imagine qu’on aura au mieux droit à une sorte de CNIL débordée et pas toujours compétente, et que beaucoup, beaucoup, de poissons passeront entre les mailles du filet.
Le
01/07/2019 à
10h
03
Dans l’hypothèse où la production de crêpes serait un monopole d’État et la recette un secret d’État… Il faudrait effectivement veiller à ce qu’aucun algorithme diffusé librement ne puisse amener à produire des crêpes ^^’
Mais, comme il est autorisé de produire des crêpes (puisque cela n’est pas interdit), l’État ne mettrait pas son nez dans les recettes de crêpes. Sauf, si, toujours hypothétiquement, les dites recettes viendraient à mettre en danger la vie de personnes (intentionnellement ou non). Si c’est le cas, on est alors là en présence d’une tentative de nuire à l’intégrité physique de personnes, et c’est formellement interdit par la Loi, ou du moins cela représenterait un problème de santé publique. Auquel cas l’État devra s’intéresser aux recettes contrevenantes.
Donc pour ramener cette histoire de recettes à nos algos / programmes. Pour s’intéresser à un algo / programme, il faudrait déjà qu’il y ai un soupçon de rapport à la Loi. Sinon ça… ça ne changera pas la façon qu’on a d’appliquer la Loi habituellement : si ce n’est pas interdit, c’est autorisé.
EDIT : Pour reprendre ton exemple, la Loi (la Justice, par extension) n’interdit pas que l’on trace des simulacres de segments… donc pourquoi elle devrait s’intéresser à cet algo ? Par contre elle interdit la discrimination à l’embauche, et elle pourrait s’intéresser à des algo de filtrage de CV / profils au sein d’agence d’intérim ou au sein de Pôle Emploi. C’est qu’un exemple.
Le
01/07/2019 à
09h
26
On parle de respecter les lois, là. Pas n’importe quel cahier des charges.
Le
01/07/2019 à
09h
13
Le but serait de faire en sorte que les algos respectent la règle, justement.
J’sais pas du tout comment ça pourrait se concrétiser… parce que pognon > secret industriel > le reste.
On va remettre en question notre culture économique ? Naaaaaaaaaaaaaaan ?!
EDIT : Bon moi j’ai compris que par abus de langage la nana parle aussi du code qui concrétise les algos… Ou alors elle est effectivement à la ramasse.
“manquements” … Des manquements spécifiés, codés, testés, déployés ? Ils savent pas comment fonctionne le développement de logiciels ou bien ils font exprès d’être cons, à la CNIL italienne ?
Il me semble, même, que l’acceptation des cookies, dans le droit français, a fait son apparition bien avant la RGPD. J’ai la flemme de chercher… mais on s’tapait des messages bien avant la RGPD.
Et puis faut arrêter de croire que parce qu’un site est populaire il est bien et c’est un bon exemple. L’interface de Facebook est, et a toujours été, ignore et confuse. Ignoble, au regard de ce qu’un réseau social devrait fournir.
Par contre, ce qu’il est très facile de faire, c’est poster un truc à un maximum de gens.
De mon point de vue de développeur, je trouve ça génial. Dans Facebook, il est très facile de produire du contenu, et de se connecter avec des gens (même – surtout – des gens qu’on ne connaît pas). Donc il est très facile de produire du contenu et de le diffuser, et à ceux qui sont touché par ces diffusions, d’émettre un avis binaire (j’aime, j’aime pas), sur ce contenu.
À gauche, on a un menu qui a toujours été discret, qui change sans cesse, et dont l’item “Liste d’amis” est caché et situé tout en bas (ça en dit long). À droite, on a des suggestions de connexion : “Connaissez-vous …”. En un clic on est connecté avec quelqu’un (avant c’était plus compliqué, mais on était invité à écrire un petit message). Au centre, tout en haut, il y a l’élément d’interaction le plus gros du site : l’input pour envoyer un statut (le contenu dont je parle ci-avant). Il est énorme, il est au centre, il est coloré, et il s’accompagne de pleins de petites options sympa et surtout du place holder “Exprimez-vous”. On est plus dans le partage, comme c’était le cas avant, on est dans la noble expression de l’individu. Facebook vous permet de vous exprimer, c’est magnifique. Tant qu’il y a pas un téton qui traine dans le contenu. Et tant qu’on est pas raciste. Et tant que… bref. C’est beau.
Ensuite, en-dessous, on a un “Fil d’actualité” qui n’est plus chronologique, et qui est entrecoupé de pubs et de contenus “suggérés”. Dans ce fil – qui a peu de pertinence pour suivre l’actualité d’une personne, puisqu’il ne remet pas les éléments dans leur contexte temporel et qu’il en filtre même une partie – on peut interagir avec le contenu posté par les gens avec qui on est connecté, ou des contenus re-diffusés par les gens avec qui on est connecté.
Là, y’a un élément très intéressant. Le bouton “J’aime” est le premier élément d’interaction visible, situé juste à côté du bouton “Commenter”. Le bouton “J’aime” effectue une action en un clic, et il s’en suit une belle petite animation pour confirmer l’interaction. Le bouton “Commenter” redirige vers un input tout gris, tout tristounet, bien différent de l’input “Exprimez-vous”, et qui se situe après un extrait des commentaires existants sur le contenu. Sobrement intitulé “Votre commentaire…”, cet input est relayé tout en bas du contenu, et il n’incite pas à s’étendre verbeusement puisqu’il est par défaut réduit à une ligne de texte (et une douzaine de mot de large).
Il semble alors évident qu’il est plus important pour Facebook que les gens produisent du contenu (qui sera diffusé à un maximum de gens), plus qu’ils n’interagissent entre eux par le biais d’interactions un peu plus complexe qu’un misérable like de merde.
Donc oui, ça coûte très cher d’amener les gens à utiliser une application pour une finalité qui n’est pas celle affichée. C’est à dire de les forcer à accepter et utiliser un outil anti-ergonomique, qui est prévu pour produire du contenu plus que pour améliorer les relations humaines (dont la qualité ne peut être émulée par des algos ou des bases de données).
Le
28/06/2019 à
11h
47
J’suis en train de sérieusement dire que s’ils voulaient mettre en relation des gens, qui posteraient des conneries sur leur mur : ils seraient pas 35 000, ils auraient pas besoin de X fermes serveurs, de centaines de petaoctets d’espace de stockage, de milliers d’ingénieurs data / IA, de CTO CTFO CFFOO COOFOFOFOOOFOFO, etc.
J’sais que j’enfonce des portes ouvertes en disant qu’ils ne seraient pas ce qu’ils seraient aujourd’hui s’ils étaient simple fournisseur d’interface communautaire. Je sais. Mais dans leur langue de bois, on dirait que toute l’armada de communication, de technologies, etc, est nécessaire à l’existence d’un tel service. Alors que non… Faire un site communautaire respectueux de ses utilisateurs, aujourd’hui, ça coûte que dalle.
P.S. : « Que dalle » = très peu en comparaison de ce qu’ils ont aujourd’hui, accessible à une pme. J’préfère prévenir, je sais que tu prends chaque mot très à cœur.
Le
28/06/2019 à
11h
18
C’est le serpent qui se mord la queue. Plus tu veux cibler, plus il te faut de données, plus tes coûts augmentent, moins le placement est rentable, plus il faut cibler… etc. Le placement ça coûte pas grand chose, c’est toute la machinerie derrière qui coûte : stockage des données, affinage des données, machine learning pour au final affiner le ciblage.
Je sais que l’utilisateur final n’est qu’une matière première, pour Facebook. Les vrais utilisateurs de Facebook ce sont les annonceurs. Donc ça m’énerve quand ils disent vouloir rendre service aux gens alors qu’ils ne les considèrent que comme des carburants. Et ça m’énerve d’autant plus qu’ils font comme si toutes les innovations technologiques qu’ils ont mis en place depuis 2005 servent ce « service » rendu, alors qu’elles ne servent que le modèle économique de Facebook.
Évidemment, s’ils font pas de langue de bois et qu’ils disent sans filtre pour quelle raison ils s’emmerdent à essayer de faire grossir leur base d’utilisateurs, ça marchera moins bien. Pour affiner le ciblage il faut une bonne grosse masse de matière première.
Le
28/06/2019 à
09h
17
Ce qui est « rigolo » chez Facebook, et ce qui est présent chez tous les monstres du net, c’est d’une part leur hypocrisie en présentant leurs produits comme des services (au sens très amical du terme), car ils ne nous « font pas payer », ils nous font un cadeau. Et d’autre part c’est leur silence total vis-à-vis du paradoxe du coût de leurs produits.
S’ils n’étaient pas à la recherche d’une croissance mirobolante, s’ils n’essayaient pas absolument de capter un maximum d’utilisateurs, s’ils n’essayaient pas de tracker les gens à travers des mentions textuelles ou des apparitions photographiques ou des positions géographiques, s’ils n’essayaient pas de capter un maximum d’informations sur tout et tout le monde… en fait, s’ils essayaient réellement et simplement de rendre service, leurs infra ne coûteraient rien. Et alors le « vous ne payez pas » pourrait être un argument recevable.
Entre les deep fakes et Disney qui ressuscite des acteurs et actrices décédés en leur faisant dire un peut ce qu’ils veulent, et en parallèle la démocratisation et la montée en puissance du traitement informatique de l’image et de la vidéo… le débat DeepNudes c’est l’arbre qui cache la forêt.
On s’insurge quand des « pauvres » actrices sont « présentes » dans des vidéos pornos, par contre on parle pas du contrôle de l’image du commun des mortels. Là on se dirige vers une époque où n’importe qui se retrouvera dans une vidéo où on fait n’importe quoi… Donc surtout, ne parlons pas de nos données personnelles, ne parlons pas de notre droit à l’image.
Vu les projets annoncés j’imagine que le but c’est de “copier” le modèle économique de Google, c’est à dire capter un maximum de données (personnelles) pour se lancer dans la course à l’intelligence artificielle, « révolutionner le quotidien » et prendre le contrôle du monde.
Je suppose, hein… J’vois pas non plus ce qu’ils pourraient apporter au mail.
C’est pas un argument, c’est un état de fait. Si t’essayes pas tu te rapprocheras jamais de ton but, sauf par sérendipité (hasard). Ce qui ne veut pas dire qu’essayer est pertinent, hein.
J’émettais pas de jugement de valeur sur le concept d’Hyperloop, en disant ça. Perso j’trouve ça con. J’ai pas envie qu’on y mette des ronds, j’préfèrerais qu’on investisse dans le réseau ferré… J’vois pas l’intérêt de faire Toulouse - Paris en 1h si tu mets toujours 10 heures pour faire Toulouse - Lyon (comprenne qui pourra).
MAIS, s’il ressort quelque chose des ces expérimentations, de ces essais, eh bien tant mieux. Y’a des couillons qui investissent dedans, laissons-les investir… si il peut en ressortir quelque chose, tant mieux (et les couillons n’en serons plus). J’aimerais juste que ce soit pas des couillons chargés d’investissements publiques. Sachant que c’est une entreprise privée, ça m’ferait mal qu’on joue de cette façon avec notre pognon.
Le
27/06/2019 à
12h
56
Sans même parler d’utilité ou d’intérêt d’une telle techno, jouer les Nostradamus en disant “ça a jamais marché ça marchera jamais” c’est digne d’un argument de comptoir.
Évidemment, si t’essayes pas, et si tu continues pas d’essayer, ça marchera jamais. Évidemment…
Le
27/06/2019 à
09h
07
On disait pareil pour les avions… et les fusées… et les voitures… et les ordinateurs… et les antibiotiques… et les scanners IRM… et les… Bref. Tu vois ? Vois-tu ce que je veux dire ?
Pour les impôts c’est une autre histoire. Je préfèrerais que la techno soit universitaire, et pas privée, si l’argent qui la finance est publique.
Et en même temps, des outils d’organisation gratuits, utiles, et performants, ils en existent pléthore maintenant… Premier exemple qui me vient en tête, bien mieux qu’un excel :https://framaboard.org/.
Bon c’est clairement pas ça l’origine du problème, c’est pas la techno, ce sont les gens susceptibles de l’utiliser.
Bah tant que les données sortent pas des serveurs de la ville et que le processus de hashage n’est pas divulgué, ça reste anonyme, en effet.
Le
26/06/2019 à
09h
47
Tout ça pour dire que, comme d’habitude, comme on sait pas trop ce qui est récupéré des smartphones et comment, et qu’on veut être sûr de pas se retrouver dans un fichier nominatif, il vaut mieux pas aller à Lannion " />
(même si… on se retrouve surement déjà dans moulte fichiers nominatifs chez Google, Apple, Huawei, Facebook, Sony, etc, etc)
Le
26/06/2019 à
09h
43
Tout dépend sur quoi on se base pour caractériser un individu. Si c’est un identifiant propre à l’appareil que l’on peut retrouver dans d’autres fichiers d’enrichissement de données (désanonymisation de cet identifiant), et que la ville revend ces données ou ne contrôle pas leur usage et/ou leur sécurité…
… on est plus du tout dans un suivi anonyme. Je ne sais pas si la RGPD gère la problématique d’enrichissement de données, ceci dit.
Comment ils font ? Vu le truc et son aérodynamisme, c’est une feuille dans le vent… Elle doit pouvoir parcourir plusieurs centaines de kilomètres, et ce plus vite qu’un bateau.
Ah j’apprécie la mesure dans ton message. On sent la retenue, la pondération des causes et conséquences. C’est brillant !
Quand même… Entre aujourd’hui, et les grottes, y’a des millions d’alternatives. Déjà, y’a plein de façons de se faire connaître, et bossant dans le milieu je sais que les plus gros dépensiers en publicité n’ont pas pour but de se faire connaître (ils le sont déjà, sinon ils dépenseraient pas masse tunes) mais juste de refourguer un maximum de leurs merdes. Un maximum.
Donc déjà, on peut discuter du but de la publicité, support de communication qui est depuis longtemps dévoyé. Quand j’vois des affiches (papier) LIDL changer deux fois par semaine pour annoncer au monde qu’un rôti de veau est à vendre à 7€ dans leurs magasins pourris… ça m’fout en l’air.
Ensuite, le sujet de la publicité ne peut pas être abordé si on le replace pas dans le contexte économique. Dans une économie plus localisée, la publicité serait moins nécessaire (voire pas nécessaire du tout), mais comme on mondialise et qu’on idéalise que l’entreprise parfaite est celle qui touche tout le monde et partout, ça coûte des tunes folles et ça nécessite des moyens matériels hallucinants.
Ensuite on le replace dans le contexte socio-culturelle. Est-ce qu’on veut construire une société consumériste qui se sacrifie elle-même sur l’autel de l’achat ? Ou bien est-ce qu’on peut pas sacrifier des bribes d’habitudes consuméristes pour perdurer ?
On pourra jamais interdire la publicité, par contre on peut drastiquement réduire la voilure. Ça ferait d’mal à personne (à part les plus riches, évidemment, cf ma remarque sur les plus gros dépensiers), et ça éviterait les concentrations économiques dangereuses pour l’économie de marché actuelle, et dangereuse pour une société qui se prétend démocratique.
M’enfin là j’divague, j’peux pas disserter durant des plombes sur le sujet, j’ai des clics à refourguer.
Le
25/06/2019 à
12h
38
Oh l’aluminium ça pollue pas mal, hein ^^
Le
25/06/2019 à
09h
07
C’est que le début, si on parle de gaspillage énergétique… M’enfin. J’y crois pas du tout. Parce que si on commence à parler gaspillage, élucubrations matérielles, et autres absurdités modernes, c’est fini la course au PIB, les gué-guerres de celui qu’à la plus grosse PIB, le « mode de vie occidental » et toutes ces conneries.
« webcomic » englobe tout type de bande-dessinée qui se diffuse via Internet ; ça comprend les BDs, les comics, les mangas, les manwha, les… tout. Donc le terme est déjà un appauvrissement en soit (même s’il enrichi le terme « comic »).
« XXXX en ligne » c’est bien. « Manga en ligne », « comic en ligne », etc, pourrait devenir l’usage que ça ne me choquerait pas.
Dans certains cas, « webcomic » fait référence à des « bande-dessinées satiriques en ligne ». Là ça commence à faire long ^^’
Mais c’est l’éternel fossé entre les envies des développeurs (qui ne jurent que par les dernières technos à la mode et ne veulent plus entendre parler de celles datant du mois précédent) et les besoins réels des utilisateurs lambda (qui, eux, veulent juste que tout marche, quoi que ça puisse être, et sans avoir à bidouiller pour que ça marche).
Y’a plus que ça. Certains développeurs sont inconscient et fonce tête baissée vers la nouveauté, d’autres sont conscient des enjeux de sécurité lorsqu’il s’agît d’abandonner de vieilles technos, et d’autres encore n’en ont vraiment rien à secouer de maintenir de l’ancien (les éditeurs de pilotes d’imprimante, par exemple). Les utilisateurs, eux, veulent effectivement que tout marche sans se soucier de quoi que ce soit… M’enfin c’est pas magique, y’a rien qui fonctionne ad vitam si tu ne t’en soucies pas un minimum. Et ils (nous, en fait, je m’inclue dedans) sont plus ou moins inconscients des enjeux de sécurité, de norme, d’unification, et plus largement des mécanismes qui supporte la technologie qu’ils utilisent. On se plaint par exemple que les pilotes d’imprimantes ne soient pas maintenus… mais à aucun moment ça fait parti des critères d’achat ou d’éventuelles revendications auprès des fabricants. Comment veux-tu avoir des exigences dans un domaine, et qu’elles soient prises en compte, si tu ne t’impliques pas un minimum ? :/
1666 commentaires
La CNCDH étrille la proposition de loi contre la haine en ligne
15/07/2019
Le 15/07/2019 à 10h 16
Nan c’est juste un pays de cons qui fait passer un problème ultra marginal pour un problème de santé publique. Un problème qui pourrait largement être endigué, non pas réglé, par le renforcement du rôle de la Justice (et des moyens afférant, évidemment), mais qu’on préfère instrumentaliser pour … faire passer une Loi sans trop de rapport, en catimini.
Problème : la Police est ignarde du Droit, la Justice est lente, les plaintes prennent du temps à aboutir ?
Solution : demander à Twitter, Google et Facebook de filtrer les messages.
Logique : aucune.
Efficacité sur le problème initial : aucune.
Niveau de réflexion : enfant de 6 ans.
Cette PPL, c’est un peu comme ta dernière phrase. C’est un doux mélange de sophismes et de liens de pensée illogiques, qu’on fait passer pour une vraie revendication qui a du sens. Alors que non, c’est que du vent (concernant la promesse initiale, mais bien évidemment une telle loi se transforme très vite en ouragan).
Vive la liberté d’expression des plus forts: les autres n’ont qu’à fermer leur bouche ou porter plainte
Le 15/07/2019 à 09h 44
Ce qui est amusant c’est qu’on a jamais bafoué le droits des “victimes”, si elles existent ; elles ont toujours eu la possibilité de porter plainte. Faire chier des gens à toujours été illégal.
Dingue. Incroyable. Révélations. Truc de ouf.
« Les victimes doivent avoir le droit à un accès facilité et rapide au juge, et non pas à une censure mise en œuvre par des algorithmes […] »
Alexa : Amazon confirme conserver des données même après suppression des enregistrements
04/07/2019
Le 04/07/2019 à 18h 39
Bah… Personne à la base. Ou bien j’comprends pas bien ce que tu veux dire…
Si on parle spécifiquement d’Alexa, ce sont les acheteurs (faut quand même être couillon pour acheter une daube pareille… m’enfin, chacun fait comme il l’entend). Mais derrière, pour le consentement d’usage, de stockage, etc… tu peux rien faire. Ça part sur des serveurs américains, c’est dupliqué, modifié, re dupliqué, et ça arrive certainement sur des serveurs de la NSA / CIA / [insérer le nom d’une agence qui sauve le monde].
Pareil pour Google and Co. Toutes les firmes de la tech américaine ont obligation de collaborer avec le gouvernement pour traquer les vilains terroristes (qui représentent apparemment 98% de la population mondiale). Et collaborer ça veut dire lâcher d’la donnée. C’t’un petit raquette qui paye pas d’mine. Enfin si… ça mine.
Le 04/07/2019 à 17h 06
PRISM.
Your argument is invalid
Des activistes bloquent le siège et des entrepôts d’Amazon France, qui vante son action en France
03/07/2019
Le 03/07/2019 à 14h 55
Amazon fait tout ça pour ses clients ? C’est tout ? Pourquoi ils se sont lancé dans le business ? Pour satisfaire un besoin ?
Ou pour faire d’la tune ?
Le 03/07/2019 à 13h 31
Et quand Amazon annonce créer de l’emploi c’est majoritairement des emplois de smicard précaires et destructeurs pour la santé (stressant, marche rapide non stop sur des amplitudes horaire de dingue, port de charges).
Tout ça pour… Quoi ? Engraisser quelques gars à l’autre bout du monde, afin qu’ils puissent faire joue-joue avec des fusées en prétendant sauver l’humanité ?
Frais de mandat des députés : le Conseil d’État rejette le recours de Regards Citoyens
02/07/2019
Le 03/07/2019 à 12h 16
Ah bah… On a le droit de demander " />
Le 02/07/2019 à 12h 00
Le légal, ça se change. Tout se change.
Le 02/07/2019 à 11h 52
Démocratie : pouvoir du peuple pour le peuple. Comment tu assois ton pouvoir ? Par l’action et le contrôle. Comment tu contrôles des boîtes noires ? Tu peux pas. La transparence en soit, c’est pas une finalité, c’est un moyen nécessaire à la mise en application d’une forme contrôle démocratique.
On va pas renoncer à si peu de chose parce que des gros lards en pantoufle veulent planquer leurs notes de frais à la cantine du coin. C’est pas le peuple qui en demande beaucoup et qui exige des pacotilles… Ce sont des pacotilles qui devraient être normalisées depuis très longtemps (au moins aussi longtemps qu’on se dit « démocratie rayonnante », « phare pour tous les peuples », « lumière de l’ombre des civilisations », « berger de tous les hommes », ou je ne sais pas quelle bêtise chauvine on peut encore inventer). Faut pas prendre le problème à l’envers.
C’est ultra-déconnant, de mon point de vue, de renoncer à un truc si basique sous prétexte que, peut-être, ça n’apportera rien. On s’en fiche, c’est de l’argent publique, tout doit être justifié, fliqué, tracé. Et tout argent publique devrait être dépensé en toute transparence. (ainsi qu’engrangé)
Le 02/07/2019 à 09h 26
C’qui me fait marrer avec nos appareils d’État, c’est qu’ils ne s’embêtent même pas à camoufler leur frasques, à balayer sous le tapis… On nous dit “non”, et puis c’est tout. Un bel exemple de démocratie à, si possible, ne jamais reproduire.
[Interview] Proposition de loi contre la cyberhaine : les inquiétudes de Tech In France
03/07/2019
Le 03/07/2019 à 11h 37
« Victime de la haine » … C’est quoi ce pays de pignoufs là ? On est pas nécessairement victime de la haine… La haine c’est une émotion, avant d’être l’expression de quoi que ce soit. On est victime d’insultes, de harcèlement, d’agression physique, de racisme, de… Oh ! Bah tiens ! C’est marrant, tout ça c’est déjà interdit et légiféré !
Proposition de loi contre la haine en ligne : déluge d’amendements pour généraliser la censure
02/07/2019
Le 03/07/2019 à 10h 11
Bah bien sûr que si. Mais un débat ça ne se fait pas tout seul. Si tu t’engages seul dans un débat, c’est un commentaire. Ça rejoint ce que je disais sur le commentaire et la valeur qu’on lui donne : toi tu souhaites t’engager dans un débat, il faut voir ensuite si ton interlocuteur le souhaite aussi. Si c’est pas le cas, ton commentaire reste un commentaire.
Le 03/07/2019 à 08h 28
Littéralement, le même intérêt que ton commentaire sur son commentaire. Tu donnes ton avis, il donne son avis. Soit parce que ça te plaît, de le donner, soit parce que tu valorises ton avis comme étant plus que ça : une intention de faire changer ce qui ne te plaît pas (un état de fait, un comportement, etc).
Le 02/07/2019 à 14h 31
Ça me fait penser à un groupe de hackers allemands, avec quelques modèles de machine learning et l’API de Twitter qui détectaient mieux les terroristes (sur Twitter) que les américains.
C’est lointain du sujet de la censure… mais pas tant que ça. À force d’être cons (parce que c’est ce qu’ils sont, ces députés) et d’étouffer l’expression, même sous des formes qui nous paraissent désagréables, tout ce qu’ils encouragent c’est l’apparition d’un Internet alternatif démocratisé, voire décentralisé, et la disparition de la « haine » apparente.
Lorsqu’on en viendra à ça, et on y viendra s’ils continuent sur cette voie les Pétin en herbe, il sera beaucoup plus difficile pour la Police et la Justice de traquer les gens malhonnêtes, de faire le distingo entre personne dangereuse, et personne reloue. L’autre effet kiss-cool, c’est qu’en ignorant et en étouffant de plus belle les gueulards haineux, on attisera leur haine.
C’est raccord avec la philosophie d’apparat du moment, ceci dit. On fait en sorte de montrer qu’on fait des trucs, mais en réalité on s’en bat les couilles des causes des problèmes et donc de leur résolution [on préfère tenter de faire comme les américains].
Dans un an, nullité des décisions administratives en cas de silence sur les algorithmes utilisés
01/07/2019
Le 02/07/2019 à 11h 38
Tu sembles dire que le modèle républicain qui consiste à échelonner la notation à un niveau national est une chimère, car le niveau n’est pas égal au sein de la nation, car l’échelle de notation n’est pas égale au sein de la nation, car le niveau n’est pas égal au sein de la nation, car l’échelle de notation…
Comment dire… C’est le serpent qui s’mord la queue. Si on veut effacer les iniquités d’accès à l’apprentissage, à la formation et à l’emploi, il faut d’abord s’assurer que tous les établissements notent de la même façon.
Alors, oui, ça implique du coup de remettre en question l’élitisme de certains établissements, l’état de délabrement de certains établissements, et bien d’autres points de souffrance.
FreeDOS a fêté ses 25 ans
02/07/2019
Le 02/07/2019 à 09h 34
On va pas se mentir… Aujourd’hui quand on joue sur PC, on l’a dans l’OS. " />
Encore un départ chez Tesla : le directeur de la production passe chez Lucid Motors
02/07/2019
Le 02/07/2019 à 09h 31
Lucide… le gars. " />
Une sénatrice propose de créer une « autorité de régulation des algorithmes »
01/07/2019
Le 01/07/2019 à 12h 48
Ah bah j’suis d’accord derrière l’idée y’a une nébuleuses d’idées plus ou moins farfelues… Mais on devra y venir, au contrôle des traitements informatiques. Pour les IA, il “suffirait” comme quelqu’un l’a dit plus haut, de confronter le résultat statistique d’un traitement aux statistiques attendues. (Bon… ça pose d’autre soucis derrière, comme une limitation humaine imposée à la machine).
Ceci dit, j’imagine qu’on aura au mieux droit à une sorte de CNIL débordée et pas toujours compétente, et que beaucoup, beaucoup, de poissons passeront entre les mailles du filet.
Le 01/07/2019 à 10h 03
Dans l’hypothèse où la production de crêpes serait un monopole d’État et la recette un secret d’État… Il faudrait effectivement veiller à ce qu’aucun algorithme diffusé librement ne puisse amener à produire des crêpes ^^’
Mais, comme il est autorisé de produire des crêpes (puisque cela n’est pas interdit), l’État ne mettrait pas son nez dans les recettes de crêpes. Sauf, si, toujours hypothétiquement, les dites recettes viendraient à mettre en danger la vie de personnes (intentionnellement ou non). Si c’est le cas, on est alors là en présence d’une tentative de nuire à l’intégrité physique de personnes, et c’est formellement interdit par la Loi, ou du moins cela représenterait un problème de santé publique. Auquel cas l’État devra s’intéresser aux recettes contrevenantes.
Donc pour ramener cette histoire de recettes à nos algos / programmes. Pour s’intéresser à un algo / programme, il faudrait déjà qu’il y ai un soupçon de rapport à la Loi. Sinon ça… ça ne changera pas la façon qu’on a d’appliquer la Loi habituellement : si ce n’est pas interdit, c’est autorisé.
EDIT : Pour reprendre ton exemple, la Loi (la Justice, par extension) n’interdit pas que l’on trace des simulacres de segments… donc pourquoi elle devrait s’intéresser à cet algo ? Par contre elle interdit la discrimination à l’embauche, et elle pourrait s’intéresser à des algo de filtrage de CV / profils au sein d’agence d’intérim ou au sein de Pôle Emploi. C’est qu’un exemple.
Le 01/07/2019 à 09h 26
On parle de respecter les lois, là. Pas n’importe quel cahier des charges.
Le 01/07/2019 à 09h 13
Le but serait de faire en sorte que les algos respectent la règle, justement.
J’sais pas du tout comment ça pourrait se concrétiser… parce que pognon > secret industriel > le reste.
On va remettre en question notre culture économique ? Naaaaaaaaaaaaaaan ?!
EDIT : Bon moi j’ai compris que par abus de langage la nana parle aussi du code qui concrétise les algos… Ou alors elle est effectivement à la ramasse.
Cambridge Analytica : un million d’euros d’amende pour Facebook, en Italie
01/07/2019
Le 01/07/2019 à 10h 18
“manquements” … Des manquements spécifiés, codés, testés, déployés ? Ils savent pas comment fonctionne le développement de logiciels ou bien ils font exprès d’être cons, à la CNIL italienne ?
CNIL : pour encore un an, la poursuite de navigation vaudra consentement aux cookies
01/07/2019
Le 01/07/2019 à 09h 02
Il me semble, même, que l’acceptation des cookies, dans le droit français, a fait son apparition bien avant la RGPD. J’ai la flemme de chercher… mais on s’tapait des messages bien avant la RGPD.
Facebook met à jour ses conditions d’utilisation pour mieux expliquer « comment il gagne de l’argent »
28/06/2019
Le 28/06/2019 à 12h 55
Cf. ma réponse à Path.
Et puis faut arrêter de croire que parce qu’un site est populaire il est bien et c’est un bon exemple. L’interface de Facebook est, et a toujours été, ignore et confuse. Ignoble, au regard de ce qu’un réseau social devrait fournir.
Par contre, ce qu’il est très facile de faire, c’est poster un truc à un maximum de gens.
De mon point de vue de développeur, je trouve ça génial. Dans Facebook, il est très facile de produire du contenu, et de se connecter avec des gens (même – surtout – des gens qu’on ne connaît pas). Donc il est très facile de produire du contenu et de le diffuser, et à ceux qui sont touché par ces diffusions, d’émettre un avis binaire (j’aime, j’aime pas), sur ce contenu.
À gauche, on a un menu qui a toujours été discret, qui change sans cesse, et dont l’item “Liste d’amis” est caché et situé tout en bas (ça en dit long). À droite, on a des suggestions de connexion : “Connaissez-vous …”. En un clic on est connecté avec quelqu’un (avant c’était plus compliqué, mais on était invité à écrire un petit message). Au centre, tout en haut, il y a l’élément d’interaction le plus gros du site : l’input pour envoyer un statut (le contenu dont je parle ci-avant). Il est énorme, il est au centre, il est coloré, et il s’accompagne de pleins de petites options sympa et surtout du place holder “Exprimez-vous”. On est plus dans le partage, comme c’était le cas avant, on est dans la noble expression de l’individu. Facebook vous permet de vous exprimer, c’est magnifique. Tant qu’il y a pas un téton qui traine dans le contenu. Et tant qu’on est pas raciste. Et tant que… bref. C’est beau.
Ensuite, en-dessous, on a un “Fil d’actualité” qui n’est plus chronologique, et qui est entrecoupé de pubs et de contenus “suggérés”. Dans ce fil – qui a peu de pertinence pour suivre l’actualité d’une personne, puisqu’il ne remet pas les éléments dans leur contexte temporel et qu’il en filtre même une partie – on peut interagir avec le contenu posté par les gens avec qui on est connecté, ou des contenus re-diffusés par les gens avec qui on est connecté.
Là, y’a un élément très intéressant. Le bouton “J’aime” est le premier élément d’interaction visible, situé juste à côté du bouton “Commenter”. Le bouton “J’aime” effectue une action en un clic, et il s’en suit une belle petite animation pour confirmer l’interaction. Le bouton “Commenter” redirige vers un input tout gris, tout tristounet, bien différent de l’input “Exprimez-vous”, et qui se situe après un extrait des commentaires existants sur le contenu. Sobrement intitulé “Votre commentaire…”, cet input est relayé tout en bas du contenu, et il n’incite pas à s’étendre verbeusement puisqu’il est par défaut réduit à une ligne de texte (et une douzaine de mot de large).
Il semble alors évident qu’il est plus important pour Facebook que les gens produisent du contenu (qui sera diffusé à un maximum de gens), plus qu’ils n’interagissent entre eux par le biais d’interactions un peu plus complexe qu’un misérable like de merde.
Donc oui, ça coûte très cher d’amener les gens à utiliser une application pour une finalité qui n’est pas celle affichée. C’est à dire de les forcer à accepter et utiliser un outil anti-ergonomique, qui est prévu pour produire du contenu plus que pour améliorer les relations humaines (dont la qualité ne peut être émulée par des algos ou des bases de données).
Le 28/06/2019 à 11h 47
J’suis en train de sérieusement dire que s’ils voulaient mettre en relation des gens, qui posteraient des conneries sur leur mur : ils seraient pas 35 000, ils auraient pas besoin de X fermes serveurs, de centaines de petaoctets d’espace de stockage, de milliers d’ingénieurs data / IA, de CTO CTFO CFFOO COOFOFOFOOOFOFO, etc.
J’sais que j’enfonce des portes ouvertes en disant qu’ils ne seraient pas ce qu’ils seraient aujourd’hui s’ils étaient simple fournisseur d’interface communautaire. Je sais. Mais dans leur langue de bois, on dirait que toute l’armada de communication, de technologies, etc, est nécessaire à l’existence d’un tel service. Alors que non… Faire un site communautaire respectueux de ses utilisateurs, aujourd’hui, ça coûte que dalle.
P.S. : « Que dalle » = très peu en comparaison de ce qu’ils ont aujourd’hui, accessible à une pme. J’préfère prévenir, je sais que tu prends chaque mot très à cœur.
Le 28/06/2019 à 11h 18
C’est le serpent qui se mord la queue. Plus tu veux cibler, plus il te faut de données, plus tes coûts augmentent, moins le placement est rentable, plus il faut cibler… etc. Le placement ça coûte pas grand chose, c’est toute la machinerie derrière qui coûte : stockage des données, affinage des données, machine learning pour au final affiner le ciblage.
Je sais que l’utilisateur final n’est qu’une matière première, pour Facebook. Les vrais utilisateurs de Facebook ce sont les annonceurs. Donc ça m’énerve quand ils disent vouloir rendre service aux gens alors qu’ils ne les considèrent que comme des carburants. Et ça m’énerve d’autant plus qu’ils font comme si toutes les innovations technologiques qu’ils ont mis en place depuis 2005 servent ce « service » rendu, alors qu’elles ne servent que le modèle économique de Facebook.
Évidemment, s’ils font pas de langue de bois et qu’ils disent sans filtre pour quelle raison ils s’emmerdent à essayer de faire grossir leur base d’utilisateurs, ça marchera moins bien. Pour affiner le ciblage il faut une bonne grosse masse de matière première.
Le 28/06/2019 à 09h 17
Ce qui est « rigolo » chez Facebook, et ce qui est présent chez tous les monstres du net, c’est d’une part leur hypocrisie en présentant leurs produits comme des services (au sens très amical du terme), car ils ne nous « font pas payer », ils nous font un cadeau. Et d’autre part c’est leur silence total vis-à-vis du paradoxe du coût de leurs produits.
S’ils n’étaient pas à la recherche d’une croissance mirobolante, s’ils n’essayaient pas absolument de capter un maximum d’utilisateurs, s’ils n’essayaient pas de tracker les gens à travers des mentions textuelles ou des apparitions photographiques ou des positions géographiques, s’ils n’essayaient pas de capter un maximum d’informations sur tout et tout le monde… en fait, s’ils essayaient réellement et simplement de rendre service, leurs infra ne coûteraient rien. Et alors le « vous ne payez pas » pourrait être un argument recevable.
Le développeur de DeepNudes arrête les frais… mais c’est déjà trop tard
28/06/2019
Le 28/06/2019 à 10h 02
Entre les deep fakes et Disney qui ressuscite des acteurs et actrices décédés en leur faisant dire un peut ce qu’ils veulent, et en parallèle la démocratisation et la montée en puissance du traitement informatique de l’image et de la vidéo… le débat DeepNudes c’est l’arbre qui cache la forêt.
On s’insurge quand des « pauvres » actrices sont « présentes » dans des vidéos pornos, par contre on parle pas du contrôle de l’image du commun des mortels. Là on se dirige vers une époque où n’importe qui se retrouvera dans une vidéo où on fait n’importe quoi… Donc surtout, ne parlons pas de nos données personnelles, ne parlons pas de notre droit à l’image.
Dragonfly : la NASA va étudier de près Titan à la recherche des origines de la vie
28/06/2019
Le 28/06/2019 à 08h 50
Quand tu commences à te dire « j’espère être encore en vie pour voir ça » concernant les missions d’exploration spatiale :(
Jony Ive annonce son départ d’Apple pour fonder sa propre entreprise
28/06/2019
Le 28/06/2019 à 08h 49
« très fier du travail […] accompli pour créer une équipe, un processus et une culture du design bullshit chez Apple qui sont sans égal »
" />
Référendum d’initiative partagée : l’Intérieur tente d’empêcher le comptage des soutiens
27/06/2019
Le 28/06/2019 à 08h 45
C’est le glitch / cheatcode actuel pour accéder à la présidence " />
Qwant fait le point sur ses services : Masq dans Maps Beta, projets pour Mail, Drive et Pay
27/06/2019
Le 27/06/2019 à 14h 18
Vu les projets annoncés j’imagine que le but c’est de “copier” le modèle économique de Google, c’est à dire capter un maximum de données (personnelles) pour se lancer dans la course à l’intelligence artificielle, « révolutionner le quotidien » et prendre le contrôle du monde.
Je suppose, hein… J’vois pas non plus ce qu’ils pourraient apporter au mail.
LDLC ouvrira demain sa 45e boutique, à Poitiers
27/06/2019
Le 27/06/2019 à 14h 05
À chaque commentaire de hurricanecie tu interviens. Je pense qu’on a compris ton opinion… " />
Intervenception.
Hyperloop TT prévoit des essais à grande vitesse avec des passagers en 2020
27/06/2019
Le 27/06/2019 à 14h 02
C’est pas un argument, c’est un état de fait. Si t’essayes pas tu te rapprocheras jamais de ton but, sauf par sérendipité (hasard). Ce qui ne veut pas dire qu’essayer est pertinent, hein.
J’émettais pas de jugement de valeur sur le concept d’Hyperloop, en disant ça. Perso j’trouve ça con. J’ai pas envie qu’on y mette des ronds, j’préfèrerais qu’on investisse dans le réseau ferré… J’vois pas l’intérêt de faire Toulouse - Paris en 1h si tu mets toujours 10 heures pour faire Toulouse - Lyon (comprenne qui pourra).
MAIS, s’il ressort quelque chose des ces expérimentations, de ces essais, eh bien tant mieux. Y’a des couillons qui investissent dedans, laissons-les investir… si il peut en ressortir quelque chose, tant mieux (et les couillons n’en serons plus). J’aimerais juste que ce soit pas des couillons chargés d’investissements publiques. Sachant que c’est une entreprise privée, ça m’ferait mal qu’on joue de cette façon avec notre pognon.
Le 27/06/2019 à 12h 56
Sans même parler d’utilité ou d’intérêt d’une telle techno, jouer les Nostradamus en disant “ça a jamais marché ça marchera jamais” c’est digne d’un argument de comptoir.
Évidemment, si t’essayes pas, et si tu continues pas d’essayer, ça marchera jamais. Évidemment…
Le 27/06/2019 à 09h 07
On disait pareil pour les avions… et les fusées… et les voitures… et les ordinateurs… et les antibiotiques… et les scanners IRM… et les… Bref. Tu vois ? Vois-tu ce que je veux dire ?
Pour les impôts c’est une autre histoire. Je préfèrerais que la techno soit universitaire, et pas privée, si l’argent qui la finance est publique.
Limeil-Brévannes : la folle histoire des clients K-Net débranchés par SFR
26/06/2019
Le 26/06/2019 à 14h 07
Et en même temps, des outils d’organisation gratuits, utiles, et performants, ils en existent pléthore maintenant… Premier exemple qui me vient en tête, bien mieux qu’un excel :https://framaboard.org/.
Bon c’est clairement pas ça l’origine du problème, c’est pas la techno, ce sont les gens susceptibles de l’utiliser.
Facebook « va transmettre les adresses IP pour les contenus de haine en ligne », selon Cédric O
26/06/2019
Le 26/06/2019 à 13h 46
Le 26/06/2019 à 09h 01
Ah bah si ! Sinon c’est pas drôle !
À Lannion, des capteurs de smartphones pour tracer les piétons
26/06/2019
Le 26/06/2019 à 09h 48
Bah tant que les données sortent pas des serveurs de la ville et que le processus de hashage n’est pas divulgué, ça reste anonyme, en effet.
Le 26/06/2019 à 09h 47
Tout ça pour dire que, comme d’habitude, comme on sait pas trop ce qui est récupéré des smartphones et comment, et qu’on veut être sûr de pas se retrouver dans un fichier nominatif, il vaut mieux pas aller à Lannion " />
(même si… on se retrouve surement déjà dans moulte fichiers nominatifs chez Google, Apple, Huawei, Facebook, Sony, etc, etc)
Le 26/06/2019 à 09h 43
Tout dépend sur quoi on se base pour caractériser un individu. Si c’est un identifiant propre à l’appareil que l’on peut retrouver dans d’autres fichiers d’enrichissement de données (désanonymisation de cet identifiant), et que la ville revend ces données ou ne contrôle pas leur usage et/ou leur sécurité…
… on est plus du tout dans un suivi anonyme. Je ne sais pas si la RGPD gère la problématique d’enrichissement de données, ceci dit.
Falcon Heavy : SpaceX récupère une moitié de coiffe pour la première fois
26/06/2019
Le 26/06/2019 à 09h 39
Truc de dingue O_o
Comment ils font ? Vu le truc et son aérodynamisme, c’est une feuille dans le vent… Elle doit pouvoir parcourir plusieurs centaines de kilomètres, et ce plus vite qu’un bateau.
Des députés LREM veulent interdire les « dispositifs publicitaires numériques »
25/06/2019
Le 25/06/2019 à 15h 13
Ah j’apprécie la mesure dans ton message. On sent la retenue, la pondération des causes et conséquences. C’est brillant !
Quand même… Entre aujourd’hui, et les grottes, y’a des millions d’alternatives. Déjà, y’a plein de façons de se faire connaître, et bossant dans le milieu je sais que les plus gros dépensiers en publicité n’ont pas pour but de se faire connaître (ils le sont déjà, sinon ils dépenseraient pas masse tunes) mais juste de refourguer un maximum de leurs merdes. Un maximum.
Donc déjà, on peut discuter du but de la publicité, support de communication qui est depuis longtemps dévoyé. Quand j’vois des affiches (papier) LIDL changer deux fois par semaine pour annoncer au monde qu’un rôti de veau est à vendre à 7€ dans leurs magasins pourris… ça m’fout en l’air.
Ensuite, le sujet de la publicité ne peut pas être abordé si on le replace pas dans le contexte économique. Dans une économie plus localisée, la publicité serait moins nécessaire (voire pas nécessaire du tout), mais comme on mondialise et qu’on idéalise que l’entreprise parfaite est celle qui touche tout le monde et partout, ça coûte des tunes folles et ça nécessite des moyens matériels hallucinants.
Ensuite on le replace dans le contexte socio-culturelle. Est-ce qu’on veut construire une société consumériste qui se sacrifie elle-même sur l’autel de l’achat ? Ou bien est-ce qu’on peut pas sacrifier des bribes d’habitudes consuméristes pour perdurer ?
On pourra jamais interdire la publicité, par contre on peut drastiquement réduire la voilure. Ça ferait d’mal à personne (à part les plus riches, évidemment, cf ma remarque sur les plus gros dépensiers), et ça éviterait les concentrations économiques dangereuses pour l’économie de marché actuelle, et dangereuse pour une société qui se prétend démocratique.
M’enfin là j’divague, j’peux pas disserter durant des plombes sur le sujet, j’ai des clics à refourguer.
Le 25/06/2019 à 12h 38
Oh l’aluminium ça pollue pas mal, hein ^^
Le 25/06/2019 à 09h 07
C’est que le début, si on parle de gaspillage énergétique… M’enfin. J’y crois pas du tout. Parce que si on commence à parler gaspillage, élucubrations matérielles, et autres absurdités modernes, c’est fini la course au PIB, les gué-guerres de celui qu’à la plus grosse PIB, le « mode de vie occidental » et toutes ces conneries.
Ne dites plus « paywall » mais « péage de lecture numérique », please
25/06/2019
Le 25/06/2019 à 09h 24
« webcomic » englobe tout type de bande-dessinée qui se diffuse via Internet ; ça comprend les BDs, les comics, les mangas, les manwha, les… tout. Donc le terme est déjà un appauvrissement en soit (même s’il enrichi le terme « comic »).
« XXXX en ligne » c’est bien. « Manga en ligne », « comic en ligne », etc, pourrait devenir l’usage que ça ne me choquerait pas.
Dans certains cas, « webcomic » fait référence à des « bande-dessinées satiriques en ligne ». Là ça commence à faire long ^^’
Ubuntu revient en partie sur son passage forcé au tout 64 bits
25/06/2019
Le 25/06/2019 à 08h 11
Protection des mineurs : la charte anti-porno préparée par le gouvernement
21/06/2019
Le 24/06/2019 à 13h 40
Moi j’ai toujours cru que t’étais un gros troll baveux… S’il te plaît, ne me déçois pas… Ne sois pas la version premier degré de toi-même :(
11 livreurs Take Eat Easy requalifiés en salariés par la justice prud’homale
21/06/2019
Le 24/06/2019 à 09h 44
“qque chose” ? Je comprends pas… Ça veut dire quoi “qque” ? " />