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344 commentaires

Le 11/11/2016 à 13h 41

Pour les impôts de 2017 sur 2016, ça devrait le faire puisque je fais des dons tous les ans à mes asso préférées!



Par contre, ayant l’expérience des dons à des asso depuis plusieurs années, j’ai l’impression qu’il y aura un gros problème pour 2018 avec le prélèvement à la source (s’il est n’est pas annulé)… En effet, il ne sera pas acceptable de donner en 2017, puis d’être prélevé tous les mois à la source  en 2018 (sans tenir compte des dons!) pour finalement être remboursé fin 2018… cela reviendrait à fournir de la trésorerie à l’Etat sans frais; plus belle la vie quoi… Pour le moment, je n’ai pas lu qu’il était possible de demander à l’Etat de diminuer le taux de prélèvement mensuel pour cause de dons…



Dès lors, pour les asso, le pire serait que tous les donateurs retardent leurs dons en 2018 (mais est-ce autorisé? Donner en 2018 et déduire la même année?) juste avant le moment où le contribuable est appelé à régulariser sa situation pour obtenir un remboursement de l’Etat. Dès lors, le financement des asso pour l’année 2017 risque d’être très inférieur à ceux de 2016 voire quasi nul…



Enfin, s’il n’est pas possible de déduire un don de 2018 en 2018 alors là ça sera la catastrophe pour les asso d’intérêt général puisque seuls les contribuables pouvant avancer le don + 0,66 de ce don continueront à donner. Dans ce dernier cas, il serait légitime de se demander s’il n’y a pas une volonté de l’Etat de réduire drastiquement les dons.

Le 07/11/2016 à 18h 12

Bon, où aura lieu la fête d’anniversaire? <img data-src=" />

Une petite rencontre tous les ans pour boire un coup avec les abonnés ça serait sympa <img data-src=" /> avec en guest star Christine Albanel pour sa promotion du meilleur parefeu au monde <img data-src=" />

Le 12/10/2016 à 11h 26

Merci beaucoup pour la confirmation et aussi l’information sur l’inutilité d’un décret pour le code source! Je relirai la loi numérique attentivement afin de pouvoir l’utiliser prochainement pour plusieurs codes sources de logiciels utilisés par l’Education Nationale… codes sources qui me seront refusés sans doute; ça se passe comme ça dans l’EN… donc ça se terminera au TA! <img data-src=" />

Le 11/10/2016 à 16h 37

Mais où est passée la possibilité de demander le code source d’un logiciel utilisé par l’administration?

Est-ce que c’est cette partie là :



Modalités de communication des règles définissant les traitements algorithmiques utilisés par l’administration pour prendre des décisions individuelles.



Je suis peut-être pointilleux mais les règles définissant les traitements algorithmiques correspondent, au mieux, à du pseudo code mais pas forcément le code source en tant que tel! J’avais pourtant lu plusieurs fois que le code source pourrait être communiqué… <img data-src=" />

Le 03/10/2016 à 14h 05







Crillus a écrit :



Faut pas oublier que le premier à avoir eu la brillante idée de mettre un bon coup de pelle dans la dette locale en offrant des tablettes dans tout son département (ou sa région ? je ne sais plus) tout azimut nous sert aujourd’hui de président. <img data-src=" />





Tout à fait! Voir mon post d’il y a plusieurs mois :



&nbsp;Il suffit d’étudier l’exemple du Conseil Général de Corrèze, dont le président était Hollande à l’époque, qui a distribué des dizaines de milliers de tablettes depuis environ 15 ans. Et bien voici les résultats d’après un rapport de l’Inspection générale (pdf) : treize ans après les progrès scolaires se font toujours attendre dans le département. Dépenser autant d’argent dans l’équipement et l’usage du numérique dans l’éducation n’est pas efficace; c’est de la gabegie.


Le 03/10/2016 à 14h 02







Elwyns a écrit :



1 ordi pour 3 élèves , les lycées de ma région sont pas pauvre et jamais vu cette moyenne ..





L’étude en question précise que l’écart type est très important par rapport à la moyenne d’où des différences importantes suivant les établissements ou les territoires. Citation de l’étude :

“Selon le type d’école/établissement, on constate que le ratio nombre d’élèves par ordinateur varie considérablement&nbsp;: de 1 ordinateur pour 22 élèves en écoles maternelles il passe à à 1 ordinateur pour seulement 2,6 élèves en lycées professionnels (LP). Entre les deux on trouve dans l’ordre les écoles élémentaires (1 pour 10 élèves), les collèges (1 pour 6) et les lycées d’enseignement général et technologique (1 pour 3). […]&nbsp;L’hétérogénéité du nombre d’élèves par ordinateur est par ailleurs très grande au sein d’un même type d’école/établissement&nbsp;: l’écart-type est en effet supérieur à la moyenne sauf en maternelle&nbsp;: 19.7 en LP, 15.7 en LEGT, 10.1 en collège, 11.1 en élémentaire et 5.3 en maternelle.Par ailleurs, on constate que le nombre d’élèves par ordinateur varie grandement d’un territoire à l’autre&nbsp;: par exemple en collège, ce ratio va de 1 pour 3,9 à 1 pour 13 selon les académies.”


Le 02/10/2016 à 13h 32

Cela fait environ 1 ordinateur pour 14 élèves en moyenne, donc c’est pas un bon résultat puisque la moyenne nationale pour les lycées est de 1 ordinateur pour 3 élèves… La raison vient du fait que les données des études fournies ci-dessus sont des moyennes globales et non des moyennes par établissement; d’où des écarts parfois importants comme pour votre lycée.

Le 02/10/2016 à 13h 05

Pour compléter l’article, voici quelques liens officiels sur la réalité du terrain concernant l’équipement informatique des établissements :







  • L’équipement informatique a doublé en dix ans dans les collèges publics : on pourrait penser que c’est génial mais, en analysant bien les données, l’ironie est que l’on partait de tellement bas que ce doublement n’a rien d’exceptionnel… mais ça aussi c’est la manie du ministère de l’EN, faire croire que tout va bien.

  • Le numérique éducatif : un portrait européen : là, on apprend que l’équipement en France est comparable à celui de la Slovénie pour le primaire et de la Hongrie pour le secondaire…

  • L’équipement des écoles, collèges et lycées en matériel TIC en 2010 : cette fois, on peut lire que l’équipement informatique est satisfaisant seulement en lycée.



    Cela mériterait un article puisque nous sommes en fin de législature et que le gouvernement ne peut plus se défausser sur les précédents. D’ailleurs, il serait intéressant de demander au ministère de se justifier sur ces chiffres calamiteux alors que nous sommes rentrés dans le XXIème depuis quelques années déjà. Par exemple, dans mon établissement, il y a en moyenne 1 ordinateur pour 15 élèves…

Le 02/10/2016 à 12h 50







PtiDidi a écrit :



Ok, my bad.



Ca serait bien que les différents syndicats fasse une comm claire la-dessus alors parce que tous les profs ne sont pas non plus au courant de ca..





&nbsp;Pas de soucis et comme tu le précises ce mythe est parfois propagée par des enseignants…&nbsp;





serpolet a écrit :



Effectivement, c’est un mythe, mais les autres cadres A de la FP ont des primes qui représentent plus ou moins la moitié du salaire, alors que -exceptée l’ISO de 100€ par mois- les professeurs n’ont pas de prime.

Et les débuts de carrière sont difficiles, surtout lorsqu’il faut se loger à Paris ou RP…



Tout à fait! Les primes sont très faibles pour les enseignants et les salaires en début de carrière pour un BAC+5 + sélection par concours sont d’environ 1500€ net…


Le 02/10/2016 à 11h 33







PtiDidi a écrit :



Pas sûr de bien comprendre.. T’es au courant que les profs sont payer sur 12mois mais pour travailler 10mois?

Donc si le ministère de l’EN veut faire travailler les profs juillet et août, il faudra qu’il mette la main à la poche..





Je suis professeur donc oui je suis au courant des nombreuses idioties répandues sur mon métier. En effet, à pratiquement chaque dîner, j’entends cette légende très répandue mais totalement fausse…

&nbsp;

Les profs sont-ils payés pendant les vacances ?

Profs payés 10 mois sur 12 : un mythe qui a la peau dure


Le 02/10/2016 à 10h 33

J’ai subi la “formation” numérique de l’EN il y a deux semaines…



1ère séquence : “Pour vous c’est quoi le numérique?”. A priori, un débat intéressant en perspective. Mais voici la consigne des “formateurs” : faire un dessin avec des feutres (feutres fournis par les “formateurs)…



Par la suite quasiment aucuns arguments pertinents des “formateurs” alors qu’il y en a pléthore pour convaincre.



Ainsi, une journée pour nous “présenter” (même pas utiliser) les outils suivants : espace numérique de travail, cahier de textes numérique, blog, formulaire via ENT et framapad… en 2016!



Conclusions :





  • Le vide sidéral de la formation et sur une simple présentation d’outils basiques;

  • Une lutte sans merci contre le sommeil;

  • Promesse d’une demi-journée d’apprentissage des outils;

  • C’est à se demander comment&nbsp; ces “formations” peuvent atteindre le coût de 18 millions pour 2017…

  • Toujours pas de tablettes/portables dans mon établissement mais une pauvre salle informatique de 20 PC pour plus de 400 élèves.



    Mais bien sûr, les responsables de tout sont les professeurs qui profitent du calendrier scolaire… Pour les trolls, c’est le ministère de l’EN qui fixe le calendrier pas les enseignants. Dès lors, le ministère de l’EN pourrait imposer, sans problème juridique, de passer le calendrier à 5 semaines (minimum légal pour les travailleurs) de vacances pour les élèves sans que les professeurs touchent 1 seul centime de plus. Donc allez vous plaindre au ministère de l’EN au lieu de troller dans les commentaires.

Le 16/09/2016 à 16h 56

Voici la situation dans mon nouvel établissement :




  • pas de personnel pour gérer le parc informatique donc le chef d’établissement assume la fonction sans rien y connaître ;

  • les PC de la salle des professeurs tournent toujours sous XP et les logiciels ne sont pas mis à jour ;

  • on peut se connecter aux PC avec les droits administrateurs…

  • une salle informatique de 20 PC pour plus de 400 élèves&nbsp; sans vidéoprojecteur.



    Donc avant de mettre en place ce plan numérique 2016, il aurait peut-être été utile de finaliser la mise en place des plans numériques précédents…

Le 30/08/2016 à 17h 23

1°)&nbsp;Dès le CE1, les élèves apprendront à «&nbsp;coder des déplacements à l’aide d’un logiciel de programmation adapté, ce qui les amènera au CE2 à la compréhension et la production d’algorithmes simples&nbsp;», indiquent les nouveaux programmes. Les choses se corseront à partir de la cinquième, puisqu’un nouvel enseignement d’informatique fera son apparition (durant les cours de maths et de technologie).



L’apprentissage du “code”, mis à part le fait que cela ne veut rien dire…, sera enseigné par des professeurs des écoles (1er degré) et de Mathématiques/Technologie (2nd degré); voilà pourquoi cet apprentissage ne sera pas satisfaisant. Recruter des professeurs d’Informatique est la seule solution sérieuse.

À noter que ni les horaires de Mathématiques ni les horaires de Technologie n’ont augmenté pour mettre en place l’apprentissage du “code”… le foutage de gueule est flagrant là.



2°) Des «&nbsp;banques de ressources numériques&nbsp;» ont en effet été achetées pour environ 20 millions d’euros (sur trois ans).



L’Éducation Nationale est devenue experte pour déverser de l’argent public à des entreprises privées pour développer des outils/ressources (le cas des Espaces Numériques de Travail - ENT - est d’ailleurs un gouffre annuel qui mériterait une enquête de NI). Et bien sûr, j’imagine que les licences de ces ressources sont fermées…



3°) Le plan de formation des professeurs initié l’année dernière (pour un coût de 24 millions d’euros) a par ailleurs vocation à être reconduit :&nbsp;trois journées de formation seront à nouveau programmées lors de l’année scolaire 2016-2017, afin notamment de «&nbsp;faciliter l’échange et le retour d’expérience entre pairs&nbsp;».



Autrement dit, les trois journées de formation promises en 2015-2016 n’ont pas été proposées à tous les professeurs l’année dernière (0 jour en ce qui me concerne!)… Décrypter l’argumentaire du Ministère de l’Éducation Nationale est une compétence que l’on acquiert après des années à entendre/analyser ses contre-vérités (voir ci-dessous).



4°) 25 % de collèges dans le plan numérique, contre 40 % espérés



Donc en 2014 on visait 100% en 2016, puis en mars 2016 on visait 40% et finalement on aura 25% en 2016… il faudra bien sûr vérifier ce nombre de 25%! Dès lors, les 100% de collèges dans le “plan numérique” (l’arlésienne) seront atteints en 2019, 2020, 2021 avec, bien sûr, les personnels permettant la gestion de cet énorme parc de matos? Encore faudra-t-il que le futur gouvernement ne décide pas, à son tour, de mettre en place SON nouveau “plan numérique” qui révolutionnera l’école du XXIème… C’est la même histoire tous les 5-10 ans donc ça devient très lassant de bosser dans ces conditions.



5°) Et pourtant le CNnum avait proposé huit excellentes idées(pdf) pour l’école dont plusieurs non respectées par le Ministère de l’Éducation Nationale; en voici deux en intégralité :

&nbsp;




  • Enseigner l’informatique : Il est ici question d’enseigner la pensée informatique pour mieux comprendre le monde numérique qui nous&nbsp; entoure&nbsp; et&nbsp; être&nbsp; pleinement&nbsp; un&nbsp; citoyen&nbsp; actif&nbsp; dans&nbsp; la&nbsp; société.&nbsp; Il&nbsp; s’agit&nbsp; aussi&nbsp; d’envisager l’enseignement de l’informatique comme une opportunité pour introduire de nouveaux modes d’apprentissage à travers des expériences, en mode projet, par essai-erreur. La condition est la formation d’un corps d’enseignants en informatique par la création d’un Capes et d’une Agrégation d’informatique.&nbsp;- Écouter les professeurs pour construire ensemble l’école de la société numérique. Aujourd’hui on achète des équipements et on demande aux professeurs de s’y adapter. Pour développer le numérique scolaire, il faut changer de méthode, rompre avec la logique de l’offre et de l’assignation,&nbsp; étudier&nbsp; avec&nbsp; les&nbsp; professeurs&nbsp; leurs&nbsp; besoins&nbsp; réels,&nbsp; pour&nbsp; qu’ils&nbsp; travaillent&nbsp; avec&nbsp; aisance&nbsp; et conservent le temps de la relation avec les élèves.

    &nbsp;

    Voilà, la sagesse du CNnum a été ignorée par le Ministère de l’Éducation Nationale et à présent de nombreux professeurs, ainsi que certains en faveur de la programmation&nbsp; dont je fais partie, vont être très insatisfaits par ce “plan numérique”. Dès lors, l’argument selon lequel les professeurs seraient réfractaires à tout ne tient pas la route; il faudrait un jour qu’un plan en faveur des nouvelles technologies et de l’Informatique soit mis en place sur le long terme avec persévérance et dans des conditions respectueuses des personnels. Cela tombe bien le rapport du CNnum contient tout ce qu’il faut!

Le 28/07/2016 à 10h 34

Non, tu utilises un cas particulier pour nier la réalité… MS possède un quasi monopole des OS des PC dans l’EN (ça c’est la norme; et linux dans un petit % de bahuts ce sont les exceptions) et il compte bien le conserver pour ses services et outils pédagogiques numériques à venir.&nbsp;À te lire on pourrait croire que MS ne représente rien du tout et qu’il s’agit une association à but non lucratif…

Le 28/07/2016 à 10h 17







carbier a écrit :



Donc j’ai du rêvé le fait qu’une ado de ma famille me demande de lui

installer libreoffice sur son ordi, car c’était la suite sur laquelle

elle apprenait au collège…



“Et sinon lire le post, c’est pas mal :” pour linux, je me parle de mes établissements <img data-src=" />



Enfin la grande majorité des PC dans le primaire et le secondaire tournent sous Windows et probablement encore sous XP...

Le 28/07/2016 à 09h 52

carbier a écrit :

Et sinon lire la news (bis) c’est pas mal: Ils n’obtiennent pas un monopole, ils proposent des solutions aux établissements qui le souhaitent…

En gros chaque établissement est libre de prendre cette solution ou de rester sur du libre, si c’est ce qui est déjà utilisé par ailleurs.

Les termes sont importants notamment devant les tribunaux: il n’y a pas d’appel d’offres car il n’y a pas équipement de tous les établissements: on ne force pas, on donne le choix



Je suis enseignant depuis plus de 10 ans, donc la liberté de faire des choix je sais ce que ça vaut dans l’EN… Dans l’EN, la norme vise à imposer les choix du ministère ou des conseils généraux. Ainsi, dans un établissement du secondaire, les décisions sont prises par le CA dans lequel les enseignants sont ultra minoritaires…

&nbsp;

Enfin, j’attends encore le jour où je pourrai travailler sur un PC tournant sous linux dans un de mes établissements.

Le 28/07/2016 à 09h 01







megadub a écrit :



Oui, mais le truc c’est que ça coute pas un rond à l’EN, il n’y a donc pas de marché à proprement parlé. C’est expliqué dans l’article de NXI ;)



  La question c'est : est-ce que les gains indirectes de MS justifieraient justement un appel d'offre. La justice tranchera :)





&nbsp;Il suffit de considérer l’accès direct aux 850000 enseignants et aux 12 millions d’élèves pour “offrir” des formations/solutions. 13M€ pour obtenir un monopole pour faire de la propagande de ses services auprès des enseignants et surtout de 12 millions jeunes futurs acheteurs, c’est très rentable pour MS à moyen/long terme.


Le 28/07/2016 à 08h 24

En l’espèce, le problème est que l’EN a “offert” ce marché sans appel d’offre!

Or MS ne va pas investir 13M€ uniquement pour former bénévolement les enseignants ou “offrir” des solutions.

En effet, à partir de septembre 2016, le plan numérique d’au moins 1Md€ commence à entrer en application. C’est probablement une partie de ce budget et celui beaucoup plus important des outils pédagogiques numériques qui intéressent MS, en particulier pour les tabletes. Et pour cela rien de mieux que de proposer gratuitement des solutions afin de créer une dépendance puis de les faire payer ensuite.



Mais bon, rien de nouveau sous le soleil.

Le 27/07/2016 à 10h 13

Ça fait toujours plaisir de lire le bilan annuel, d’autant plus lorsqu’il est positif!



Pour les donations, c’est vraiment une info importante à diffuser! L’année dernière j’avais eu du mal à trouver à qui faire des dons défiscalisables (finalement j’avais donné à Framasoft, Debian, OpenStreetMap).



Remarque : sur le site Jaimelinfo, en cliquant sur “Comment ça marche?” (barre de menu horizontale) : Server Error 500: Internal Server Error <img data-src=" />

Le 29/04/2016 à 18h 08

Au fait, ça vaudrait peut-être le coup d’envoyer un mail (même pour ceux ayant désactivés toutes les newsletters, comme moi) pour signaler la promo à tous les abonnés.

Le 28/04/2016 à 20h 44

Toujours poché oeuf course! <img data-src=" />

Le 28/04/2016 à 20h 20

En fait, c’est une nouvelle “option Alzheimer” activée par défaut pour les plus de 60 mois d’ancienneté <img data-src=" />



Abonnement prolongé oeuf course!

Le 11/04/2016 à 12h 35

Bah j’suis pas contre permettre aux petits commerçants de bénéficier d’un taux réduit et idem pour FDN <img data-src=" />

L’impôt progressif c’est l’avenir <img data-src=" />

Le 11/04/2016 à 12h 20

En France, depuis 2014 (quoique j’ai un doute), la presse en ligne bénéficie du taux réduit de TVA à 2,1% dont bénéficiait la presse papier depuis longtemps… Auparavant la presse en ligne était taxée à 20%! Là, il s’agit de traduire cela au niveau européen.




Enfin, si on ne veut pas que les médias soient contrôlés par des milliardaires alors il faut permettre aux&nbsp; acteurs indépendants/petits/nouveaux de bénéficier d'avantages; le taux de TVA réduit en fait partie.

Le 15/09/2015 à 15h 21

Je crois que tu voulais plutôt dire ça : “Quelqu’un qui saura parfaitement programmer deviendra quand même un infirme s’il ne sait pas lire, écrire et compter.”&nbsp; <img data-src=" />&nbsp;&nbsp;

Le 15/09/2015 à 14h 32

« Le fait de s’assurer que chaque élève atteigne un niveau de compétences de base en compréhension de l’écrit et en mathématiques contribuera davantage à l’égalité des chances dans notre monde numérique&nbsp; que le simple fait d’élargir ou de subventionner l’accès à des services et des appareils de haute technicité&nbsp;»

&nbsp;

Sans déconner??? Et bien heureusement que l’OCDE le confirme parce que les enseignants n’arrêtent pas de le répéter mais tout le monde s’en moque…

&nbsp;

nextinpact.com Next INpact

&nbsp;

nextinpact.com Next INpact

&nbsp;

&nbsp;nextinpact.com Next INpact

Le 30/07/2015 à 12h 08







Coeur2canard a écrit :



Mais pour commencer, le plan d’équipement en tablettes ou ordis n’a rien à voir avec l’enseignement de l’informatique, qui est un sujet en soi (même si évidemment il est difficile d’enseigner cette matière sans matos <img data-src=" /> )





Je n’ai jamais dit cela contrairement à nos politiques et c’est une des raisons d’être de ce plan numérique… Il suffit de les écouter parler de l’apprentissage du code à tord et à travers.

&nbsp;

&nbsp;



Coeur2canard a écrit :



Plein

d’études sortent tout le temps sur les effets néfastes de ci ou ca,

particulièrement dans le domaine des technos. Un peu comme au début de

l’ère des jeux vidéos, qui devaient transformer leurs utilsiateurs en

fous dégénérés assoiffés de violence&nbsp;<img data-src=" />

&nbsp;





&nbsp;

Oui, les études sont nombreuses et en France nous avons l’habitude d’agir lorsqu’il est trop tard… D’ailleurs je vois les conséquences négatives sur les capacités cognitives de l’usage du numérique à outrance auprès d’enfants de 12-18 ans dans l’exercice de mon métier. Dans l’éducation, l’efficacité des outils numériques à un âge aussi jeune est faible et chronophage.

&nbsp;





Coeur2canard a écrit :



le wifi a gogo dans toutes les classes, personne ne sait mesurer ses effets.&nbsp;





Oui, c’est un problème majeur.

&nbsp;

&nbsp;





Coeur2canard a écrit :



Mais le vrai problème c’est que tu te fais porte parole de tous les

professeurs alors que beaucoup seraient loi d’être d’accord avec toi. Tu

n’as qu’à aller faire un tour sur quelques milliers de blogs de profs,

de témoignages suite à des expérimentations, etc.





&nbsp;La très grande majorité des professeurs seraient d’accord avec les propositions (1,2 &4) ci-dessous et surtout pour utiliser ce milliard d’euros autrement.

&nbsp;







JD a écrit :



&nbsp; Voilà ce que nous, professeurs, avons réellement besoin en ce qui concerne le numérique :



     1) plusieurs salles d'informatique équipées de PC avec des OS récents (et non une    



salle d’info équipée de 23 PC dont l’OS est obsolète comme dans la

plupart des établissements dont mon bahut avec 700 élèves… <img data-src=" />); 2)la

possibilité d’utiliser ces salles d’informatique en demi-groupe (et non

en classe entière avec 30 élèves en particulier des collégiens <img data-src=" />); 3) l’introduction d’une matière d’Informatique enseignée par des professeurs d’Informatique; 4) des tablettes (avec clavier!) uniquement pour les établissements dont les professeurs le souhaitent et avec un projet bien structuré.



Pour l’introduction d’une matière d’Informatique, il faudrait cette fois s’adresser aux professeurs de Mathématiques et Technologie qui vont se voir imposer l’enseignement de l’Informatique.

&nbsp;

&nbsp;





Coeur2canard a écrit :



Une petite minorité d’anti, dont tu es,





Pour “anti”,&nbsp; je suis professeur de Mathématiques, j’enseigne l’ISN et j’ai une licence d’Informatique… <img data-src=" />

Discuter de l’usage du numérique n’a rien à voir à une opposition catégorique au numérique.







Coeur2canard a écrit :



Une petite minorité d’anti, dont tu es, une petite minorité de très

pro-numérique, et une grande partie qui oscille entre les deux et se

sent un peu perdue face à tout ca.&nbsp;





&nbsp;Pour la “minorité”, c’est vous qui faîtes des suppositions non démontrées. La très grande majorité des professeurs est attachée à la liberté pédagogique et c’est la raison pour laquelle l’équipement et l’usage des tablettes devraient être laissés à la décision des professionnels de l’éducation dans chaque établissement.

&nbsp;

&nbsp;





Coeur2canard a écrit :



Ensuite tout gouvernement

se fait mousser sur les mesures qu’il prend, c’est un fait. De là à ne

voir dans ce plan d’équipement une pure volonté de propagande, par les

temps de restrictions budgétaires à tout va





&nbsp;Il suffit d’étudier l’exemple du Conseil Général de Corrèze, dont le président était Hollande à l’époque, qui a distribué des dizaines

de milliers de tablettes depuis environ 15 ans. Et bien voici les

résultats d’après un rapport de l’Inspection générale (pdf) : treize ans après les progrès scolaires se font toujours attendre dans le département. Dépenser autant d’argent dans l’équipement et l’usage du numérique dans l’éducation n’est pas efficace; c’est de la gabegie.

&nbsp;





Coeur2canard a écrit :



De là à ne

voir dans ce plan d’équipement une pure volonté de propagande, par les

temps de restrictions budgétaires à tout va, ca me semble tomber dans la

catégorie de thèse complotiste / conspirationiste des plus fumeuses





Je vous laisse évoquer toutes les thèses complotistes que vous voulez, mais le président Hollande a dépensé&nbsp; enCorrèze des dizaines de millions d’euros dans l’achat de tablettes avec une propagande médiatique bien huilée mais pour un résultat médiocre au niveau pédagogique. Et malgré le rapport accablant rédigée par l’inspection générale celui-ci a décidé d’appliquer le même projet au niveau national.

&nbsp;


Le 30/07/2015 à 11h 10

Il faudrait mettre un terme à cette gabegie… mais cela n’est malheureusement pas à l’ordre du jour bien au contraire…



   &nbsp;         

&nbsp;Voilà ce que nous, professeurs, avons réellement besoin en ce qui concerne le numérique :







  • plusieurs salles d’informatique équipées de PC avec des OS récents (et non une salle d’info équipée de 23 PC dont l’OS est obsolète comme dans la plupart des établissements dont mon bahut avec 700 élèves… <img data-src=" />);

  • la possibilité d’utiliser ces salles d’informatique en demi-groupe (et non en classe entière avec 30 élèves en particulier des collégiens <img data-src=" />);

  • l’introduction d’une matière d’Informatique enseignée par des professeurs d’Informatique;

  • des tablettes (avec clavier!) uniquement pour les établissements dont les professeurs le souhaitent et avec un projet bien structuré.



    La triste vérité est que cet nième plan numérique, avec l’achat de tablettes pour 1Md€ <img data-src=" />, n’est rien d’autre qu’une nouvelle propagande politique à présenter au peuple en septembre 2016 en vue des élections présidentielles.

    &nbsp;

    D’ailleurs voici un petit rappel de mon avis argumenté et documenté :nextinpact.com Next INpact

Le 19/01/2015 à 18h 34

Le discours angélique de Mme Lemaire me laisse songeur car je me demande bien qui va enseigner le “code” aux élèves…



En effet, la grande majorité de mes collègues enseignants ne maîtrisent même pas l’environnement de leur propre OS et pour eux Python est un serpent.



Par ailleurs la formation d’un grand nombre d’enseignants se prévoit bien en amont et prend des années. Or à ce jour, aucune formation concernant cet apprentissage du “code” en septembre 2016 n’est disponible dans la très grande majorité des académies. Et dans le peu d’académie où de telles formations sont proposées, il n’y a que quelques dizaines de volontaire.



Conclusion : les tablettes et l’apprentissage du “code” ne permettront pas aux futures générations de devenir “autonomes dans l’environnement numérique” mais bénéficieront au moins aux industriels (tablettes et outils pédagogiques à payer tous les ans comme les ENT). Puis, dans&nbsp; 3 ou 5 ans, le prochain gourvenement prononcera l’échec de ce plan numérique afin d’en mettre en place un nouveau; et ainsi de suite…

Le 27/11/2014 à 20h 38







Dude76 a écrit :



l’annualisation du salaire : Je peux pourtant te le confirmer pour mon épouse, directrice en école primaire.



 Ce ne serait pas vrai en secondaire et + ?








C'est un argument souvent répété par des professeurs eux-mêmes afin de justifier les 16 semaines de congé... mais cela n'est qu'un mythe pour le 2nd degré ou le 1er degré!      

&nbsp;

Quelques articles sur ce même sujet récurrent dans la presse :



Les profs sont-ils payés pendant les vacances? (Libération 31 juillet 2014)

Profs payés 10 mois sur 12 : un mythe qui a la peau dure (VousNousIls 1er août 2014)




En tant qu'enseignant je n'essaie jamais de justifier ces 16 semaines de congé puisque celles-ci me sont imposées et ne sont pas spécifiées dans mon statut (sorte de contrat de travail du public). L'EN fixe le calendrier scolaire par l'intermédiaire du Bulletin Officiel et ce calendrier s'impose aux élèves donc  aux enseignants.      

&nbsp;







Dude76 a écrit :



d’ailleurs, il n’y a pas que les fonctionnaires qui ont leurs congés



imposés; même si généralement il y a consensus, les entreprises ont le       

droit de t'imposer des dates pour tes congés








Effectivement, c'est le cas de certains secteurs. Par contre un enseignant ne peut pas poser un seul jour de       

congé et c'est très particulier à ce métier.









Dude76 a écrit :



les parents “experts d’office” parce qu’ils ont été élèves : ha oui, et



 même des "pas parents" d'ailleurs, qui ont des idées déjà bien établit       

sur ce que devrait devenir l'enseignement... (100% full web par ex, les

gosses sont tous pareils bien sûr, etc.).








Oui et c'est parfois difficile de faire comprendre certaines des positions des enseignants aux autres cioyens (parents ou pas).      

&nbsp;

Le 26/11/2014 à 22h 12







athlon64 a écrit :



<img data-src=" /><img data-src=" /> je ne peux que saluer la réponse.



De rien, je considère qu’il est important d’informer les citoyens de la réalité de l’EN et surtout d’être honnête.

&nbsp;





athlon64 a écrit :



Pour ce qui est des profs remplacants, ils sont affectés à un seul

établissement si je comprends bien, pas a une zone géographique ?





&nbsp;Les TZR (Titulaire sur Zone de Remplacement) sont bien affectés à une zone géographique (en général à l’échelle du département) mais ils sont rattachés à un établissement.

&nbsp;Dès lors :




  • soit il n’y a pas de remplacement à effectuer dans la zone géographique (mais c’est très rare) et alors le TZR va bosser dans son établissement de rattachement (remplacement des profs absents de ce bahut, cours en demi-groupes, soutien, accompagnement, dévelopement d’activités pédagogiques, etc…);

  • soit il y a un remplacement (d’un prof dont l’absence est prévue d’au moins deux semaines) à effectuer dans la zone géographique et alors le TZR reçoit un ordre de mission pour une période dépendante de l’absence du professeur remplacé; ça peut aller de quelques jours à une année scolaire.


Le 26/11/2014 à 16h 48







Dude76 a écrit :



Les profs en stages sont supposés être remplacés, mais comme il est mal vu d’avoir des profs remplaçant qui risquent d’“être payés&nbsp; à rien foutre”

athlon64 a écrit : pour les

stages, je n’ai jamais eu de rempalcement, que ce soit pas des

stagiaires ou des profs qui font que des remplacements. Ce qui a été dit

plus haut est donc en parti faux, mais du à l’académie je suppose (??).





&nbsp;Dans la pratique les absences pour stage de courte durée (1 jour par exemple) ne sont pas remplacés.







Dude76 a écrit :



Concernant les stages, ils sont volontairement planifiés sur les temps

scolaires pour plusieurs raisons : ça permet de faire faire les

“remplacements” par&nbsp; les stagiaires en formations





Cela n’est plus le cas, les enseignants stagiaires sont affectés sur l’année à mi-temps dans un établissement (voire temps-plein; ça change tous les ans en ce moment…).



&nbsp;



athlon64 a écrit :



merci

de la réponse. Pour les profs absents a cause de maladie, je comprends

que le remplacement ne peut etre fait (quoi que quand ca s’etend sur

2-3mois en 1ere S, prof de SVT ca le fait pas trop),





Par exemple dans le 2nd degré, les professeurs remplaçants (TZR) sont chargés de pallier les absences d’une durée supérieure à deux semaines en

remplaçant des agents en congés maladie, en congé de maternité, en

formation, ou qui libèrent leur poste en cours d’année scolaire suite à

la prise d’un temps partiel ou à un départ en retraite, par exemple (source). Ils peuvent effectuer des remplacements de courte durée mais dans l’établissement de rattachement.

Dans le premier dégré, les remplacements sont plus rapides (sauf dans le 93, voir les actualités récentes à ce sujet).

&nbsp;





Dude76 a écrit :



pour être un poil plus précis,

leur salaire est annualisé, ils sont payés chaque mois 10/12ème de leur

salaire juillet/août compris histoire de ne pas faire un trou;





&nbsp;C’est une légende urbaine assez répandue mais fausse. Le salaire des enseignants n’est pas annualisé; nous sommes payés tous les mois.

&nbsp;En effet, si nous avons plusieurs mois de congés, c’est que ces congés scolaires nous sont imposés par l’Etat qui décide du calendrier scolaire (un peu comme les saisonniers par comparaison grossière) car les élèves ont besoin de pauses pour apprendre et surtout retenir ce qui est enseigné.

En théorie, cela signifie que l’Etat pourrait, s’il le souhaitait, supprimer tous les congés scolaires sans avoir à changer notre statut légal en octroyant au moins 5 semaines de congés légaux aux enseignants; et cela sans augmentation salariale. Autant vous dire qu’une telle éventualité ne laisserait pas indifférent les enseignants…







Dude76 a écrit :



Je

rappelle aussi que leurs salaires sont gelés depuis… 6 ans ?





&nbsp;Le point d’indice est gelé depuis juillet 2010 et de surcroît les augmentations précédentes ne suivaient jamais l’inflation; donc la perte cumulée de pouvoir d’achat depuis 15-20 ans est de l’ordre de 30%-35%…

Par contre, les salaires des fonctionnaires continuent d’augmenter avec l’avancement à l’ancienneté de la grille indiciaire du corps de ce fonctionnaire (mais les salaires de cette grille dépendent du point d’indice).

&nbsp;



athlon64 a écrit :



Pour le devoir de réserve, ca concerne quasiment tous les fonctionnaires, non ?





Oui mais dans l’EN, si tu n’es pas représentant syndical, il vaut mieux faire profil bas (ou toujours utiliser l’anonymat) lorsque tu t’adresses à un média… Mais je m’arrête là; droit de réserve oblige <img data-src=" />

&nbsp;



athlon64 a écrit :



Comme j’ai dit, c’est pas les profs que je blame, mais plus les

académies et l’EN dans son ensemble qui ne veulent pas évoluer. Les

profs casse couille c’est plus en études supérieures et dans les grandes

écoles post bac





&nbsp;Non seulement les institutions ne nous aident pas toujours, mais parfois les citoyens non plus. Considérer que l’on est un expert de l’Education parce qu’on a été élève à l’école est très courant… résultat tout le monde a des idées sur les réformes à effectuer dans l’EN, donc personne n’écoute les enseignants qui sont les seuls professionnels de l’Education.

Par exemple, on a moins tendance à se permettre de donner des leçons à un programmeur parce qu’on utilise un ordinateur quotidiennement depuis tout petit…

&nbsp;



athlon64 a écrit :



Voir les politiques s’en mettrent plein les poches alors qu’actuellement ils n’apportent rien contrairement aux profs qui forment les générations futures, j’ai du mal et je comprends tout a fait leur colère





&nbsp;L’enseignement un est investissement sur l’avenir mais les politiques ou les économistes interprêtent uniquement ce service public comme un coût voire une charge sur le présent… et selon eux cette charge doit diminuer peut importe la manière.


Le 25/11/2014 à 14h 00

Voici le message que j’avais posté dans la dernière news à ce sujet et qui est toujours d’actualité.




&nbsp;Ce nième plan numérique n'est rien d'autre qu'une nouvelle propagande  politique et un moyen de déverser des centaines de millions d'euros par  an (!) aux industriels (constructeurs ou développeurs de contenus pédagogiques).           






     Les élèves ont besoin avant  tout de maîtriser tous les aspects de la lecture et de l'écriture. D'ailleurs on s'en  rend compte lorsque l'on veut apprendre une autre discipline et en  particulier la programmation.           






     Ensuite on  pourrait introduire des notions d'informatique, mais cela ne sera  intéressant que si cela est enseigné par des professeurs d'informatique.      






     Or l'EN ne souhaite pas créer un CAPES et une Agrégation d'informatique contrairement àla recommandation du CNNum (pdf). Et même en supposant que des informaticiens soient recrutés via de tels concours, comment peut-on imaginer que ces personnes acceptent d'être  payés 1600€ net en début de carrière après un BAC+5 (Master) et un  concours sélectif...? :reflechis:  






     Nous allons donc nous retrouver dans la situation suivante :           

&nbsp;

1) Simulacre de concertation en janvier-février; rien de nouveau sous le soleil, les professeurs connaissent bien la tactique de l'EN pour imposer sa politique.

&nbsp;

2) Communication nationale du PR pour annoncer son merveilleux plan numérique.



&nbsp;



     3.1) Des centaines de millions d'euros par an prélevés sur le  budget de l'EN (c'était pas prévu ça...) pour financer l'achat de  tablettes, etc... et le développement de contenus. Ah tous ces outils  ont un tel potentiel pour faire progresser les élèves... mais quid des  effets néfastes? Même pas une heure par jour devant un écran diminue les capacités cognitives d'un élève! Voici une vidéo que tout le monde  devrait regarder en particulier les parents et notre PR :           





https://www.youtube.com/watch?v=3vlILu2qPvM




     3.2) Tous ses "outils" utiliseront-ils des logiciels libres et formats ouverts? Réponse : Non. Merci à Peillon qui avait plié face aux industriels en 2013.           






     4) Une fois les tablettes &amp; Co livrées, on se rendra compte que la gestion de ce parc de tablettes, en particulier le bridage et le bon fonctionnement des logiciels pédagogiques, sera un échec car les moyens de gestion ne seront pas suffisants (comme d'hab dans l'EN) et que dans ces conditions cette gestion relèvera de la quadrature du cercle.           






     Par exemple, le Conseil Général de Corrèze qui a distribué des  dizaines de milliers de tablettes depuis environ 15 ans. Et bien voici  les résultats d'après un rapport de l’Inspection générale (pdf) : treize ans après les progrès scolaires se font     toujours attendre dans le département.           






     5) Dans 5 ans ou 10 ans, on constatera l'échec de ce plan et les  boucs émissaires seront les enseignants pas ou peu formés. Il sera alors temps de lancer un nouveau plan numérique pour le plus grand plaisir  des industriels.           






     Et pendant ce temps :           

&nbsp;

a) des élèves ne savent toujours pas lire et écrire correctement en fin de 3ème (et avant on disait cela pour la fin de la primaire...) ;

&nbsp;

b) certains établissements ne possède toujours qu'une salle informatique composés de 20-25 PC obslètes tournant sous un OS dépassé avec des logiciels pas mis à jour depuis 3 ou 5 ans;






     c) tout le parc informatique d'un  établissement (réseau, pc de l'administration, de toutes les salles de  cours, de la/les salles(s) info) est géré par un professeur qui possède  1 à 3 heures de décharges par semaine pour tout ce taffe...           






     d) last but not least la formation continue des enseignants est quasi nulle d'un point de vue quantitatif mais aussi qualitatif...           






     And this my dear is why things will never change.

Le 13/11/2014 à 08h 06







cmoileena a écrit :



En tout cas dans le collège de ma fille c’est nous qui finançons la tablette. (ipad)

12 euros par mois sur 10 mois pendant les 4 années du collège.

&nbsp;



Et que font les élèves dont les parents ne peuvent se permettre de débourser ses 12104 = 480€?

Je n’ai jamais entendu parler d’un tel système dans un collège public. Et d’ailleurs si un établissement scolaire public imposait l’achat d’un tel objet aux élèves, les parents seraient en droit de porter plainte.







cmoileena a écrit :



Même si la première année à été difficile le directeur reconnait l’utilité de la chose et les applis bien faite.



Que veut dire qu’une “appli” est faîte?

Quel est l’intérêt pédagogique de cet outil et quel objectif pédagogique ne pourrait être atteint sans tablette?

Quelles sont les compétentes d’un directeur (principal plutôt?) pour juger de l’intérêt pédagogique de tels outils/objets?

Comme dans tant d’autres endroits le bilan ne sera pas à la hauteur de la “beauté” des “applis”…







cmoileena a écrit :



&nbsp;



L’allègement du cartable revient très cher à ce niveau… Méthode économique : un manuel pour deux et les élèves s’organisent en binôme.

En ce qui concerne le suivi en ligne, les ENT fournissent déjà ces informations en ligne accessible via n’importe quel ordinateur.


Le 11/11/2014 à 08h 27

Ouais! Professeur de Mathématiques et j’enseigne l’ISN.

&nbsp;

Il fallait donc que je détaille mon point de vue car le sujet me tient à coeur… c’est un peu long… et maintenant je me rends compte que mon message est presque voire plus long que l’article <img data-src=" />



C’est pas plus mal, ça fera de la lecture en ce jour férié!



&nbsp;

Le 11/11/2014 à 08h 05

Ce nième plan numérique n’est rien d’autre qu’une nouvelle propagande politique et un moyen de déverser des centaines de millions d’euros par an (!) aux industriels (constructeurs ou développeurs de contenus pédagogiques).




 Les élèves ont besoin avant tout de maîtriser tous les aspects de la lecture. D'ailleurs on s'en rend compte lorsque l'on veut apprendre une autre discipline et en particulier la programmation.       






 Ensuite on pourrait introduire des notions d'informatique, mais cela ne sera intéressant que si cela est enseigné par des professeurs d'informatique.        






 Or l'EN ne souhaite pas créer un CAPES et une Agrégation d'informatique contrairement àla recommandation du CNNum (pdf). Et même en supposant que des informaticiens soient recrutés via de tels concours, comment peut-on imaginer que ces personnes acceptent d'être payés 1600€ net en début de carrière après un BAC+5 (Master) et un concours sélectif...? :reflechis:  






 Nous allons donc nous retrouver dans la situation suivante :       

&nbsp;

1) Simulacre de concertation en janvier-février; rien de nouveau sous le soleil, les professeurs connaissent bien la tactique de l'EN pour imposer sa politique.

&nbsp;

2) Communication nationale du PR pour annoncer son merveilleux plan numérique.

&nbsp;

3.1) Des centaines de millions d'euros par an prélevés sur le budget de l'EN (c'était pas prévu ça...) pour financer l'achat de tablettes, etc... et le développement de contenus. Ah tous ces outils ont un tel potentiel pour faire progresser les élèves... mais quid des effets néfastes? Même pas une heure par jour devant un écran diminue les capacités cognitives d'un élève! Voici une vidéo que tout le monde devrait regarder en particulier les parents et notre PR :





https://www.youtube.com/watch?v=3vlILu2qPvM




 3.2) Tous ses "outils" utiliseront-ils des logiciels libres et formats ouverts? Réponse : Non. Merci à Peillon qui avait plié face aux industriels en 2013.       






 4) Une fois les tablettes &amp; Co livrées, on se rendra compte que la gestion de ce parc de tablettes, en particulier le bridage et le bon fonctionnement des logiciels pédagogiques, sera un échec car les moyens de gestion ne seront pas suffisants (comme d'hab dans l'EN) et que dans ces conditions cette gestion relèvera de la quadrature du cercle.       

Par exemple, le Conseil Général de Corrèze qui a distribué des dizaines de milliers de tablettes depuis environ 15 ans. Et bien voici les résultats d'après un rapport de l’Inspection générale (pdf) : treize ans après les progrès scolaires se font

toujours attendre dans le département.






 5) Dans 5 ans ou 10 ans, on constatera l'échec de ce plan et les boucs émissaires seront les enseignants pas ou peu formés. Il sera alors temps de lancer un nouveau plan numérique pour le plus grand plaisir des industriels.       






 Et pendant ce temps :       

&nbsp;

a) des élèves ne savent toujours pas lire et écrire correctement en fin de 3ème (et avant on disait cela pour la fin de la primaire...) ;

&nbsp;

b) certains établissements ne possède toujours qu'une salle informatique composés de 20-25 PC obslètes tournant sous un OS dépassé avec des logiciels pas mis à jour depuis 3 ou 5 ans;






 c) tout le parc informatique d'un établissement (réseau, pc de l'administration, de toutes les salles de cours, de la/les salles(s) info) est géré par un professeur qui possède 1à 3 heures de décharges par semaine pour tout ce taffe...       






 d) last but not least la formation continue des enseignants est quasi nulle sur le fond et en quantité.       






 &nbsp;And this my dear is why things will never change.

Le 12/11/2014 à 15h 11

Toujours content de lire des articles approfondis sur NT. De tels artiles demandent du temps à finaliser mais c’est la clé du succès.

Le 29/01/2014 à 12h 51

A noter que cette MAJ corrige un bug sur l’éjection des CD! J’avais un CD bloqué dans ma freebox player et ce firmware a reconfiguré tout ça <img data-src=" />

Le 26/12/2013 à 09h 41

Eux se partagent les richesses issues de l’exploitation des smicards en particulier, et les autres se partagent ce qu’ils peuvent dont la culture… <img data-src=" />

Le 26/12/2013 à 09h 13

Chaque entreprise dans les médias produit son propre système de VOD à la carte ou illimité… et bien sûr :





  • dans le but de diffuser en exclusivité son catalogue le plus récent ;

  • avec peu ou aucune interopérabilité ;

  • des DRM qui dissuadent même les acheteurs de bonne volonté ;

  • and last but not least des prix délirants pour la VOD à la carte <img data-src=" />



    <img data-src=" />



    On se retrouve donc avec un marché très fragmenté et dans lequel Mme Michu essaie désespérément de trouver où voir “Les tontons flingueurs”. De fait cette dispersion ne permet pas aux ayants droit d’exploiter tout le potentiel du marché de la vod.



    A quand une seule plateforme de la VOD simple, efficace, interopérable et de qualité (différentes résolutions et avec la VOSTO par exemple) avec un système de redistribution des recettes générées aux ayants droits.



    En effet actuellement aucun système de VOD n’arrive à la cheville d’un bon tracker privé avec toutes les options proposées sur les films ou séries (codecs, bitrate, résolution, langues, sous-titres, interopérabilité, no DRM, etc…)



    Perso, j’aimerais bien acheter les épisodes de Saturday Night Live mais aux dernières nouvelles je ne trouve pas le catalogue de NBC en vod… <img data-src=" />

Le 25/12/2013 à 11h 10

@David_L :



Ah ouais, j’avais pas fait attention qu’UV permettait un visionnage illimité! Au moins ils ne sont pas complètement idiots…



Par contre mon pc est tellement nul que je peux uniquement regarder de la vod via ma freebox sur TV, donc ça limite mes possibilités. Et d’ailleurs presque toutes les vod à la carte sur la freebox sont à visionnage unique <img data-src=" />



Enfin j’espère vraiment que le marché va évoluer rapidement parce que comme tu le fais remarquer, l’offre de canalplay est vieille de 3 ans… <img data-src=" />

Le 25/12/2013 à 10h 46

Payer 5€ une copie digitale qui ne peut être visionnée qu’une seule fois, je m’y refuse…



Donc pour le moment je me contente de la vod illimité de canalplay à 10€/mois. C’est pas le top car les films et les séries ne sont pas les plus récentes, mais ça correspond à ce que je suis prêt à payer pour de l’illimité.



Ceci dit l’idéal (ou utopie…?) serait une évolution de la chronologie des médias et l’arrivée de Netflix en France!

Le 25/12/2013 à 10h 49

Merci pour le cadeau <img data-src=" />

Le 25/12/2013 à 10h 30

En gros tous les ministres concernés sont pour la TVA à 2,1% en faveur de la presse en ligne mais personne n’a le courage de la mettre en oeuvre alors même qu’ils passent outre l’avis de l’UE lorsqu’il s’agit de la TVA sur les livres numériques… <img data-src=" />