Grave, moi aussi lire les articles avant de commenter ça me soûle
Que mon commentaire ne soit pas particulièrement intéressant, je veux bien l’admettre. Qu’il te laisse penser que je l’ai écrit avant de lire l’article m’étonne. On va dire balle au centre ?
Le
14/09/2017 à
09h
17
Je me demande quel collège n’a pas interdit de laisser les téléphones portables allumés dans l’enceinte de l’école dans son règlement intérieur. Pour ce qui est des examens, il serait étonnant que cela soit autorisé. Du coup, je me demande bien ce qu’une telle interdiction permettrait de faire de plus.
Je m’étonne que l’ICO puisse être considérée comme une introduction en bourse, avec ce que cela implique comme obligations, plutôt que des échanges privés d’actions, de pair à pair, habituellement moins régulés.
Toutefois, il semble que certaines entreprises lancent des ICO sans communiquer véritablement sur des éléments financiers viables, dont les bilans ou les prévisionnels que l’on puisse éventuellement auditer indépendamment.
Ceci dit, la blockchain semble trouver des applications allant au-delà de la crypto-monnaie, ce qui contribue sa généralisation, son principe de validation décentralisée étant intéressant pour de nombreux usages, certains plus légitimes ou pertinents que d’autres.
Tu soulèves ici des problèmes différents encore, celui de l’ergonomie de l’outil fourni aux annonceurs, ainsi que celui de la formation de ces derniers.
Parfois, les petites entreprises sont tellement la tête dans le guidon qu’elles en oublient l’essentiel, le considérant comme évident. Dans mon ancienne agence web, j’ai eu pour client une boutique d’accessoires de golf. Ma mission était de faire gagner de la visibilité du site sur les moteurs de recherche (référencement naturel). Parmi mes premiers conseils figurait d’ajouter “balle de golf” dans… la description des balles de golf. Un autre client, vendant des sextoys, présentait les fonctionnalités des objets de plaisir dans une formulation étonnante, insistant sur la taille, les batteries, les vibrations… qui n’auraient pas fait tâche sur des pages de smartphones.
En tant qu’annonceur, mon expérience sur Facebook est trop ancienne et pas assez concluante pour qu’elle mérite d’être partagée.
Néanmoins, les problèmes que tu soulèves sont réels, et il convient de recommander aux petits commerçants souhaitant annoncer en ligne soit de passer du temps à se former à un nouveau métier, et y consacrer un budget dédié à l’épreuve du feu, soit de déléguer la tâche à des spécialistes qui connaissent déjà les ficelles du métier, et consacrent le temps suffisant à leur formation.
Le
07/09/2017 à
19h
27
De ce que j’ai retenu du communiqué de Facebook, c’est que Facebook reproche à ces publicités d’avoir été payées par des “faux comptes”, à savoir des individus qui ne sont pas des “vraies” personnes, mais des “faux.”
Ceci signifie que, pour peu que l’acheteur soit un individu ou une entreprise utilisant leurs vrais noms, qu’ils soient Russes ou Américains, ces publicités pourraient reprendre comme avant.
Certes, pas tout à fait “comme avant”, car malgré le débat politisé (et pour cause : ce sont des publicités politiques, donc de la propagande), Facebook analyse le problème sous forme qualitative, en constatant que les publicités faisaient la promotion de sites de faible qualité, que le réseau espère limiter à l’avenir.
À voir, au final, comment cela affectera les annonceurs “légitimes”. Le petit commerçant de quartier pourra-t-il cibler ses prospects sur Facebook malgré son site tout pourri, ou bien sera-t-il filtré par les filtres qualitatifs à venir ?
si c’est une plate-forme, il me semble qu’ils n’ont pas de vérification a priori, mais doivent réagir aux signalements et bloquer le cas échéant ce genre de contenus.
edit: ah, tu m’as eu, c’est ‘dredi
Dommage, l’article ne nous apprend pas si Facebook a été alerté de cette publication manifestement illicite, et si l’entreprise l’a retirée, ou seulement bloquée pour ses utilisateurs français.
On peut sincèrement se demander si Facebook en particulier, et les GAFAM en général, sont encore des hébergeurs, plutôt que des éditeurs, quand ils développent des algorithmes filtrant les contenus apparaissant dans les fils d’actualité de leurs utilisateurs. Pour le moment, la justice semble considérer que faire exécuter ses ordres à des machines sert d’immunité aux contrevenants, plutôt que de les rendre complices. Soit.
Du coup, si je développe un script qui “J’aime” des photos d’hommes barbus armés, puis-je l’utiliser en guise de carte magique “sortie de prison” ?
(C’est vendredi encore quelques minutes, j’enfonce le clou. " />)
Le
25/08/2017 à
19h
50
Je ne comprends pas : Facebook n’a pas été jugé ? Je veux dire : véhiculer de la propagande terroriste ne pose pas de souci au procureur ? Je ne suis pas juriste, mais quelque chose m’échappe, dans cette histoire. " />
Assembler son propre PC semble être une activité populaire auprès des lecteurs de NextINpact. L’équipe déniche des bons plans publiés sur le site, ou les sites satellites. Toutefois, ces bonnes affaires sont habituellement présentées de manière dissociée les unes des autres.
Ainsi, lorsqu’une carte-mère est soldée, les lecteurs doivent eux-mêmes chercher les processeurs aux sockets compatibles, la RAM qui va avec, les éventuels ventilateurs, voire même les boîtiers de la bonne taille, etc.
Ce que j’aurais aimé, c’est de pouvoir définir des contraintes pour un PC idéal, et que le site me suggère des bons plans compatibles. Ou, à défaut, de suggérer des alternatives. Si, par exemple, le boîtier que j’ai choisi est trop petit pour y introduire un GPU précis, suggérer soit d’opter pour un GPU plus petit, soit un boîtier plus grand.
Soyons fous : l’interface permettrait de dire “je veux un PC au prix le plus bas capable de faire fonctionner GTA V à au moins 30 FPS, file-moi la liste des pièces à acheter et les URL correspondantes en tenant de tous les bons plans du moment.”
Oui, j’ai conscience que cela représenterait un travail conséquent.
J’espère avoir été plus clair, cette fois-ci…
Le
23/08/2017 à
23h
58
Vu les résultats de l’enquête et les services de bons plans du canard, peut-être pourrait-il être envisageable de voir fleurir un service où l’on désigne les pièces de son PC suivant la compatibilité, les benchs et les tarifs ?
Aujourd’hui je ne vois aucun autre éditeur à par Apple capable de fournir une solution complète de A à Z (De l’OS à la suite bureautique complète, en passant par l’hébergement et le mail) avec un contrôle total de la part de l’éditeur sur ses produits. Donc rien d’étonnant de choisir Microsoft.
Quand au libre comme il n’y a pas de société qui maîtrise le produit à 100% (relecture de l’intégralité du code et validation de celui-ci allant de l’OS à la suite bureautique, mail, etc… plus maintenance et évolution de celui-ci) ce n’est pas une solution viable et c’est bien dommage.
Cela signifie-t-il que, le jour où Microsoft fabriquer des stylos, le Ministère évincera tous les autres fabricants de stylos au profit de Microsoft pour conserver “une solution complète de A à Z” ?
Sinon la simplicité apparente, il n’y a pas de raison particulière de préférer une unique entreprise comme interlocuteur. Et se servir de cet argument vise avant tout à écarter toutes les autres entreprises concurrentes, grandes comme petites.
C’est le principe même de l’open source que d’être composé d’acteurs indépendants et hétérogènes, plutôt que monolithiques et homogènes. Invoquer la maîtrise complète de l’ensemble des solutions semble avant tout viser à écarter cet écosystème intégralement.
En France, la Gendarmerie semble avoir entamé une diversification de son infrastructure logicielle, avec une ouverture à l’open source, depuis une douzaine d’années, sans que cela ne représente un problème majeur à son fonctionnement.
Je retiens tout de même l’annonce de Age of Empires IV. Mine de rien, j’y jouais beaucoup à l’époque où la saga avait le vent en poupe. Malheureusement, les attentes des joueurs, même aussi proches de la date de péremption que moi-même, ont évolué, et il est difficile de revenir à un gameplay de la fin des années 1990. Bref, j’ai espoir de revoir un nouvel opus un peu actualisé sur ce point. " />
La société ajoute en effet qu’elle doit encore progresser pour arriver au niveau des humains dans de nombreuses situations : environnements bruyants, micros éloignés de l’orateur, discours prononcés avec un fort accent, etc. Le problème étant que les données disponibles pour l’apprentissage de l’IA dans ces conditions sont limitées.
Voici une affirmation étonnante : je n’aurais pas cru que l’on manquait de telles données.
En effet, outre la transcription de films et séries, il existe aussi de nombreuses transcriptions de directs à la télévision (certaines chaînes sont particulièrement attentives sur ce point), prêtes à l’emploi, ou, à défaut, prêtes à être retranscrites encore une fois. Par ailleurs, ce ne sont pas les services de vidéo remplies de vidéos amateur en accès public qui manquent, avec des qualités d’enregistrement extrêmement variables. Dont des “environnements bruyants, micros éloignés de l’orateur, discours prononcés avec un fort accent, etc.”
Certes, cela suppose qu’il soit tout de même possible de retranscrire des phrases effectivement inaudibles et non identifiables par des humains, afin d’entraîner l’IA sur celles-ci en particulier.
En matière d’armes de guerre autonomes, puisqu’on en est encore dans la fiction, je recommande la lecture de la nouvelle Nouveau Modèle de Philip K. Dick, adaptée librement en film (assez moyen, mais qui se laisse regarder) Planète hurlante.
Pour en revenir à la triste réalité, en matière d’armes autonomes, rappelons que Samsung en a construites et déployées le long de la frontière de la zone démilitarisée coréenne. Les recherches dans ce domaine existent, comme le montre cette simulation de combat aérien où l’IA prend systématiquement le dessus sur l’humain.
“- Mais si chef, je suis super productif. D’accord, je ne viens bosser qu’un jour sur dix, on ne voit pas le résultat de mon travail, mais c’est parce que je mène d’intenses réflexions de fond sur des problématiques capitales à la bonne marche de l’entreprise. C’est une fonction indispensable…”
En effet, difficile de ne pas faire le parallèle avec le monde de l’emploi.
Désormais, au moindre coup de fil, à la moindre visite dans une agence bancaire, au moindre achat en ligne, on nous demande de remplir des questionnaires de satisfaction qui auront une incidence sur l’évaluation professionnelle, et donc sur l’emploi de nos interlocuteurs.
Les députés semblent découvrir qu’ils sont au service des citoyens. Et que ceux-ci ont besoin de critères pour juger de leur travail. Si les députés n’en proposent aucuns, il est normal que les citoyens s’organisent entre eux pour s’entraider à définir ces critères en vue de mieux les représenter et vivre dans une société à laquelle ils aspirent.
Que la démarche implique des errements est inévitable, et si NosDéputés.fr est imparfait, il est certainement plus constructif, sur le long terme, que le brouhaha laissé dans nos têtes suite aux éléments de langage répétés ad nauseam en vue de laisser son empreinte dans l’esprit des gens dépourvus de critères rationnels au moment d’insérer un bulletin dans l’urne.
Je viens de tester, google ne me suggère pas “juif” en cherchant le terme “escroc” (ni l’inverse).
J’en déduis qu’il ya eu des corrections (d’autant qu’on peut “signaler des prédictions inapropriées” au maître).
En effet, les protestations de 2012 et les négociations qui ont suivi semblent avoir abouti. Bien vu, pour le signalement de “suggestions inappropriées”. On ne peut que s’en réjouir, Google étant parfois difficile à joindre, en cas de souci.
Le
14/08/2017 à
11h
43
On en revient alors à mes interrogation initiales : Pourquoi ? Qu’est-ce qui motive le doublement de l’amende ? En quoi cela sera-t-il plus dissuasif, surtout si ce n’est “pas pour faire de la com” ?
Le
14/08/2017 à
10h
03
Kerghan a écrit :
Je pense que c’est surtout plus une manoeuvre politique qu’autre chose… on vit dans l’époque du politiquement correct, rappelons-le.
Dans ce cas, pourquoi publier un tel décret la semaine du quinze août, autrement dit, en catimini, plutôt que de le revendiquer ?
J’avoue ne pas comprendre l’intérêt, à moins qu’il ne soit que bassement pécuniaire, de doubler cette amende.
Qu’on ne se méprenne pas : je ne défends pas un quelconque droit à l’injure ou à la diffamation (ce sont des délits, certes, peu connus, dans le cadre de diffamations et injures non publics ; bref, en aucun cas un droit), mais je m’interroge sur la motivation de doubler les amendes, déjà conséquentes, et indépendantes des réparations des victimes. Mieux couvrir les frais d’enquête ? Mystère.
Le
14/08/2017 à
08h
51
Première nouveauté, certaines diffamations et injures non publiques, comme leur provocation, sont désormais des contraventions de cinquième classe, punies donc d’une amende pouvant aller jusqu’à 1 500 euros, voire 3 000 euros en cas de récidive.
Cela vise les abus commis, d’une part, « envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une prétendue race ou une religion déterminée ». D’autre part, ceux commis « à raison de leur sexe, de leur orientation sexuelle ou identité de genre, ou de leur handicap ». Autrefois, la plupart de ces faits spéciaux étaient punis d’une amende de 750 euros, contre 38 euros pour le droit commun de la diffamation non publique.
Cela me fait penser à Google Suggest et sa tendance à associer “escroc” ou “juif” aux termes de recherche. Peut-on exploiter la loi sur les diffamations et injures non publiques dans ces cas ? Dans une telle hypothèse, qui serait responsable de ces délits ? Google, ou les Internautes alimentant sa base de données de suggestions ?
Mais au fait, qu’est-ce qui motive le doublement des amendes ? J’ai du mal à imaginer quelqu’un s’abstenir de d’injurier ou de diffamer quelqu’un en privé par peur d’une amende… doublée. " /> (En revanche, j’ai beaucoup plus d’espoir dans l’efficacité d’“un stage de citoyenneté”, peut-être plus marquant. Mais peut-être suis-je trop candide ? " />)
Flûte alors. Ma carrière de profiler de génie semble mal partie, du coup. " />
(Toujours est-il que j’ai du mal à imaginer quiconque accepter de céder à un tel chantage. C’est limite si ce n’est pas “filez nous des sous ou on vend le scénario de votre série sous forme de bouquins sur Amazon !”)
Le
10/08/2017 à
22h
16
Vu que cette tentative d’extorsion ne peut qu’échouer, et que les pirates ne peuvent que le savoir, quelle est leur véritable motivation ?
Personnellement, j’y vois une tentative de faire parler de la sécurité informatique doublée de jalousie. On dirait un sysadmin frustré de voir ses requêtes répétées d’augmentation de moyens (et de salaire ?) pour améliorer la sécurité de son entreprise systématiquement rejetées par une direction plus intéressée par l’augmentation de son président et de son budget marketing.
(Oui, je regarde trop de séries policières, et me prends pour un profiler de génie, forcément, incompris. " />)
« La direction d’Altice croit fermement que les marges du câble aux États-Unis devraient être substantiellement plus élevées qu’actuellement. Couplé avec sa volonté de jouer avec un fort levier sur Charter, ça pourrait être un pari très agressif », note Jeff Wlodarczak, un analyste interrogé par Reuters.
Eh bé.
Pour ce que je comprends du marché d’internet fixe américain, il s’agit d’un marché découpé en cartels, chaque opérateur rechigne à s’installer sur un marché déjà couvert par ses concurrents pour conserver des prix, et donc une marge, supérieurs.
En conséquence, développer la couverture est difficile : cela engendre de se voir confronté aux concurrents, et donc de devoir se lancer dans une guerre des prix. Si cela permettrait d’augmenter le chiffre d’affaires, la marge s’en trouverait compromise.
Une autre piste est d’ajouter des services, et d’augmenter le prix des abonnements en conséquence. C’est ce qui se fait en France, d’une manière aussi agressive (options imposées à tous) qu’inventive (fiscalité de la TVA). L’option de la fiscalité serait étonnante, celle-ci n’est sans doute pas exportable. L’option des services serait plus réaliste. Toutefois, cela suppose d’ajouter des services exclusifs, à forte valeur ajoutée. Si ce n’est pas le cas, il faudrait jouer sur les prix face aux concurrents, ce qui ne va pas dans le développement de la marge.
Du coup, une autre piste est à envisager : la baisse des coûts. Depuis son rachat, SFR pratique cette piste avec zèle, avec des négociations “agressives” avec les fournisseurs (certains pourraient parler de “chantage”, puisqu’il s’agit de renégocier des tarifs fortement à la baisse, ou… ne pas être payé dans les délais légaux), ou encore une baisse significative des effectifs.
Certes, amortir les frais de recherche et développement au niveau du terminal installé chez le client permettrait de réduire les coûts, et donc d’augmenter la marge. Mais est-ce suffisant ? On peut craindre que la solution la plus évidente, et la plus rapide, pour augmenter la marge, ne passe par le licenciement massif.
J’ai lu dans un hors série de la tribune qu’en France on est plus prudent sur les investissement sur les start-up mais qu’en contrepartie plus de 80% des investissements ont tenu la route (la start-up n’a pas coulé).
Les anglais et américains, je ne sais même pas si c’est 50%….
Après c’est des choix sociétaux…
On dirait que ces choix sociétaux reposent beaucoup sur la spéculation. Et des choix sociétaux que les Etats-Unis imposent de fait au monde entier. Car ce profil de spéculateur n’a-t-il pas engendré les crises financières mondiales des années 1929 et de 2007 ?
Autant la libre entreprise est indispensable à une économie saine, autant ici, les centaines de millions de dollars semblent bel et bien correspondre non pas au travail d’“ingénieurs talentueux” rémunéré à sa juste valeur, mais à un siphonnage, puis recel de propriété intellectuelle et de secrets industriels d’un concurrent leader dans son domaine (encore balbutiant).
Le
08/08/2017 à
15h
10
J’avoue avoir du mal à comprendre comment le travail d’une personne, dans le cadre d’un travail d’équipe, qui plus est payée pour ce travail avec un salaire, peut valoir 120 millions de dollars de bonus.
J’ai aussi beaucoup de mal à comprendre comment une entreprise, fondée en janvier 2016, peut valoir 680 millions de dollars, quelque sept ou huit mois plus tard, le tout grâce au travail de quelques dizaines de collaborateurs.
Oh, et enfin, j’ai encore plus de mal à comprendre comment une entreprise lancée en janvier 2016 peut envisager de produire une solution permettant de conduire des camions autonomes dès début 2017 rien que sur son propre travail.
Je devine que nous sommes tous d’accord : la discrimination, c’est mal.
D’ailleurs, la lecture du manifeste ne permet pas de mettre en évidence de propos discriminatoires envers les femmes. Certes, l’auteur flirte avec la ligne jaune, et son opinion semble plutôt conservatrice, mais non discriminatoire.
Pour ce que j’en ai compris, l’auteur affirme l’existence de différences entre hommes et femmes ayant pour impact leurs aptitudes à exercer certains emplois. L’auteur en déduit que les politiques de diversification qui ne tiennent pas de ces différences amèneront à réduire l’efficacité de la société dans laquelle il travaille. Toutefois, en même temps, l’auteur affirme qu’il ne faut pas pour autant discriminer les employés selon leur sexe. L’individu, plutôt que le stéréotype, doit primer. Et ce, même si le stéréotype, selon lui, reste majoritairement correct.
Ce que l’on reproche à l’auteur, en définitive, c’est qu’il rejette l’existence de biais inconscients responsables de la discrimination des femmes en milieu professionnel.
Bref, pas de quoi justifier son licenciement.
En fait, ce licenciement risque de donner de la pertinence au discours de cet employé. Mine de rien, Google semble l’avoir été licencié pour avoir exprimé une opinion, qui plus est une opinion politique, au sens “vie en société”, même si cette vie concerne la vie au sein de la société Google. Une opinion que l’on peut considérer comme critiquable, voire méprisable, ou encore erronée, mais une opinion qui ne semble en aucune façon illégale. Hum… A-t-il été plus véhément dans les échanges que ce mémo a suscités ?
La certification de ce livre de comptes, ou le minage, donc, est faite par la communauté, sur la base de la preuve du travail, où le travail est long, sa vérification instantanée. Concrètement, pour fausser le livre de comptes, il faudrait que la majorité des mineurs falsifient les comptes, de la même manière, au même moment, ce qui est possible, mais improbable.
C’est du moins ce que j’ai retenu du principe.
Le
04/08/2017 à
21h
56
[…] Attention, il n’est pas question d’y envoyer des mots de passe de clients pendant un audit. Le risque est trop grand, notamment si le texte contient des éléments identifiant l’entreprise ou l’employé.
« La plateforme pourra plutôt être utilisée pour du craquage collaboratif sur un système ouvert sur Internet (caméra, routeur…). J’ai un appareil exposé, j’ai un mot de passe, je veux vérifier s’il est assez fort, je le soumets » estime le chercheur, qui dit avoir eu le déclic pour la Nuit du hack, où il présente régulièrement ses projets.
Quelque chose me gêne dans cette approche.
En somme, l’auteur du service explique que le but est de mettre à l’épreuve des mots de passes a priori impossibles à craquer (dans un délai ou coût raisonnables), plutôt qu’à mettre à l’épreuve des mots de passes utilisés par des vrais individus.
Cela signifie que l’on mettra à l’épreuve des mots de passes susceptibles de ne jamais être trouvés, donc de ne jamais être rémunérés, ou alors rémunérés trop tard, vu que l’intérêt évoqué semble être avant tout celui d’« une mission d’une ou deux semaines, [où l’]on n’a que quelques jours pour voir si l’un d’eux est solide ».
Si le but du FBI était de faire comprendre à la communauté internationale que la recherche en sécurité informatique pouvait les conduire en prison, le résultat semble atteint.
Car à un moment où à un autre, le plus blanc des white hats ne pourra avancer dans sa recherche sans flirter avec la loi. Je veux dire que certains logiciels malveillants ne se lancent que lorsqu’ils sont hors d’un bac à sable, et que leur fonctionnement même peut conduire ceux qui l’ont lancé dans une situation inconfortable vis-à-vis de la loi.
En France, rien qu’exploiter les données d’une faille venue d’ailleurs peut être considéré comme du recel d’atteinte à un STAD. Or, cela semble parfois indispensable pour comprendre les pirates et apprendre à s’en protéger. Autant dire que rester dans le cadre de la loi est dans la pratique impossible, à moins de travailler au sein des forces de l’ordre.
Avec les récents rançongiciels basés sur les outils fuités de la CIA, on a pu découvrir des Etats-Unis enclins à exploiter les failles dans un cadre offensif, plutôt qu’à en protéger ses citoyens. Avec l’arrestation par le FBI de l’un des chercheurs ayant empêché l’un de ces rançongiciels de faire des dégâts, on peut constater l’hostilité des Etats-Unis à l’égard de la communauté de chercheurs susceptibles de les empêcher de nuire. On dirait que les Etats-Unis se moquent de la mauvaise réputation qu’ils sont en train d’acquérir. Le développement des armes numériques semble être une priorité absolue.
À terme, le pays risque de connaître une fuite de cerveaux. La question est de savoir quelle destination est susceptible de les accueillir. En attendant, les chercheurs légitimes risquent de se cacher derrière les écrans de fumée que sont les sociétés de sécurité informatique qui rachètent en toute discrétion les failles pour les revendre au plus offrant sur ce qu’il est coutume d’appeler le marché gris…
Dans mon cas, je l’utilise en glissant le doigt sur le clavier, ce qui me permet de “taper” sur mobile presque aussi vite que sur PC.
Quand ça marche.
C’est la détection de la langue qui pose problème, pour ceux qui, comme moi, utilisent leur clavier virtuel en deux ou trois langues différentes. En effet, le SwiftKey propose la langue principale, d’une part, et toutes les autres langues, d’autre part. Je veux dire : avec trois langues, j’ai soit le choix du français, soit celui du polonais et anglais en même temps, le clavier choisissant de lui-même la langue la plus probable dans laquelle j’écris. Le plus agaçant est qu’en fait, le choix de la langue n’est qu’une suggestion, le clavier décidant par lui-même la langue la plus adaptée dans tous les cas. Et c’est aussi ce qui cause le plus d’autocomplete fail. Ainsi, insérer du polonais dans un SMS débuté en français est courant, même lorsque la langue avait été correctement choisie en amont. Cela implique des rédactions de messages totalement dépourvus de sens. Or, vérifier ce que l’on écrit en cours de “frappe” par glissement, c’est réduire la vitesse par deux ou trois. Dommage.
Enfin, un défaut de SwiftKey vient de sa principale qualité : il apprend pour s’adapter. Ainsi, si l’on laisse passer des erreurs, il proposera par lui-même de les reproduire. Aussi, il convient d’être intransigeant et de les corriger toutes, les unes après les autres, afin d’éviter de se retrouver avec un clavier totalement inutilisable, proposant du charabia incompréhensible, quelle que soit la langue.
Bref, si vos exigences en matière de vie privée sur mobile sont basses, que vous êtes assez psychorigide pour corriger la moindre erreur, surtout en début d’utilisation, que cherchez une vitesse de “frappe” mobile exceptionnelle, et êtes prêts à investir du temps dans un certain apprentissage, SwiftKey est peut-être pour vous. (Ca, c’est de l’avis tranché, hein ? " />)
Si je comprends bien, Facebook développe un robot pour négocier les meilleures affaires sur eBay et Le bon coin pour les revendre par la suite à un meilleur tarif ? " />
[La] part de marché [du BitCoin] vis-à-vis des autres crypto-monnaies a rapidement fondu de 95 à 40 %.
Affirmation plutôt vague (“rapidement”, c’est entre quelle dates ?), voire gratuite (sans jeu de mots). Mais soit. C’est oublier que la valeur du BTC a globalement largement grimpé, et que le marché des crypto-monnaies a largement explosé. Les deux sont certainement liés non seulement au BTC, qui reste la monnaie de référence, mais à l’ensemble de ces monnaies virtuelles.
Ceci dit, même en multipliant la taille des blocs par huit, le problème du BTC/BCC reste globalement le même : la capacité de traitement des transactions est anecdotique (face à ce que traitent les organismes financiers que sont les banques ou les gestionnaires des cartes bancaires) pour un coût exorbitant (face à ces mêmes organismes), le tout à la rentabilité très incertaine.
Pour pouvoir payer ses dividendes et racheter ses actions en vue d’augmenter les retours à ses investisseurs, Apple a également souscrit à d’importants emprunts. Une manoeuvre qui permet au groupe de ne pas avoir à rapatrier de sommes stockées dans des paradis fiscaux, qui seraient lourdement taxées, tout en profitant de taux d’intérêt très bas.
Voilà une attitude choquante.
Ce qui semble étonnant, c’est que des entreprises puissent embaucher des fiscalistes capables d’éviter les impôts, voire s’endetter pour y échapper, mais que les Etats ne soient pas capables d’en faire autant pour les faire payer.
Mine de rien, ces impôts servent à créer des conditions permettant la vie économique dont profite directement Apple. Les autres entreprises, locales en particulier, ne peuvent émerger quand un leader use de toutes les “astuces” fiscales pour réduire ses coûts, rendant toute concurrence saine difficile.
J’ai un peu de mal à comprendre le choix stratégique de Google ici, étant leader de la publicité sur le net est ce que ce n’est pas se tirer une balle dans le pied ?
Il s’agit de bloquer les publicités intrusives. Evidemment, Google ne considère pas les siennes comme telles.
En règle générale, ce qui semble agacer les utilisateurs, ce n’est pas tant d’être épié en permanence (seuls des “utilisateurs avancés” semblent se préoccuper de leur vie privée), mais de devoir attendre qu’une publicité vidéo de 30 secondes en lecture automatique se termine, ou qu’un écran complet soit rempli de plusieurs couches de publicités recouvrant intégralement ou majoritairement l’écran.
Sur mobile, je suis de plus en plus réticent à visiter les sites de presse, français en particulier, ceux-ci ayant la fâcheuse tendance à être illisibles. Pire, certains me redirigent automatiquement vers des escroqueries à base d’iPhone miraculeusement gagnés. Depuis peu, j’en ai abandonné Chrome au profit de Firefox accompagné d’une extension de blocage de publicité. C’est impraticable, autrement.
Gageons que cette version à venir de Chrome permettra au commun des mortels à pouvoir utiliser le web, de nouveau.
" /> Pour l’anecdote, si tout le monde comprend que le mot anglais “backbone” signifie “colonne vertébrale”, en polonais, “kość” signifie “os”. Voilà pour la petite parenthèse culturelle.
On dirait qu’AMD se cherche, sortant tout un tas de configurations de la même technologie, dont certaines sans queue ni tête.
Toutefois, autant un CPU sans carte graphique intégrée est difficilement envisageable sur un PC de bureau, autant cela a un sens sur le marché de gamer fauché qui investira quoi qu’il arrive dans un GPU externe. Autre marché : celui des serveurs pour TPE ou PME, voire personnels. Malgré l’absence de sortie vidéo, un simple NAS s’avère parfois utile. Gardons aussi à l’esprit qu’avec un simple CPU, les cartes mères n’ont pas besoin de proposer de connectique vidéo, réduisant ainsi leur coût.
Certes, il existe d’autres choix sur le marché, voire même des choix plus pertinents, mais il semble difficile de critiquer une offre, car trop généreuse. Si ?
Bof, chaine privée, ils n’ont qu’à faire ce qu’ils veulent.
Oui et non. Les fréquences hertziennes sont une ressource limitée distribuées et surveillées sous le contrôle du CSA. En conséquence, le CSA les distribue selon un cahier des charges particulier, où l’intérêt général se veut d’être présent. Si une chaîne ne respecte pas celui-ci, elle peut perdre ces fréquences. Et continuer à diffuser ce qu’elle veut, sans intervention du CSA, cette fois-ci, mais aussi… hors du réseau hertzien.
Le
26/07/2017 à
15h
43
Dans la mesure où l’on accuse régulièrement l’émission d’un discours discriminatoire envers une population, y a-t-il une ou des plaintes en pénal à l’encontre des personnes mises en cause ?
Certes, il n’appartient sans doute pas au CSA d’engager des poursuites pénales, mais qu’en est-il des associations de défense des homosexuels, par exemple ? Le fait de les inviter régulièrement à l’émission, dont le titre même s’inspire d’une campagne anti-homophobie, permet-il aux producteur d’acheter leur bienveillance, par simple pragmatisme ? Le procureur de la république ne peut-il pas lui-même se saisir de l’affaire ?
Le présentateur et producteur, au travers de l’émission, a bâti sa réputation sur la provocation. Il en a joué. Et re-joué. Et insisté jusqu’aux sanctions financières qui ont fini par avoir gain de cause : l’abandon de l’émission au profit d’une nouvelle, prévue à la rentrée, avec, finalement, sensiblement la même équipe, sur le même canal de diffusion, à la même heure. Et probablement la même recette. Peut-être un autre souffre-douleur.
L’Etat ne peut-il pas, alors, s’intéresser à la base de ce qui semble être une machine à l’incitation à la haine et à la discrimination ?
Cependant, les informations sont en grande majorité âgées de plusieurs années. En d’autres termes, elles ne sont plus valables. La CIA a-t-elle continué à investir pour moderniser ses solutions ? Probablement. Sont-elles toujours aussi efficaces ? Difficile à dire. Non seulement l’efficacité réelle ces outils n’est pas prouvée, mais la sécurité globale s’est nettement renforcée ces dernières années, particulièrement sur les systèmes mobiles récents (même si aucune protection n’est infaillible).
Un intérêt de cibler les téléphones Android est leur lente adoption des mises-à-jour, pas toujours automatiques, et sous condition que les constructeurs et les opérateurs les aient procurées, ce qui semble exceptionnel pour des téléphones, même haut de gamme, de plus de deux ans.
Ceci dit, l’idée d’utiliser des SMS pour communiquer avec un éventuel serveur de C&C est astucieuse. Outre qu’il suffit d’un simple mobile pour la communication, c’est aussi l’un des rares moyens de communication anonymes, pour peu d’utiliser un téléphone avec carte SIM prépayée en espèces. (Certes, le système a ses limites, l’affaire Paul Bismuth pourrait en attester.)
Je ne vois pas comment cette approche pourra passer le filtre de la non auto-incrimination. On dirait qu’on tente d’imposer aux suspects des confessions écrites, comme dans les dictatures totalitaires.
Le
10/07/2017 à
19h
35
Quelque chose me dit qu’il y aura toujours moyen de mettre la main sur un compte oublié de bonne foi : j’ai une ribambelle de comptes en ligne, dont certains exclusivement éphémères, dont j’oublie l’existence, en toute bonne foi, dès le lendemain de leur usage…
Une question qui me vient à l’esprit, moi qui utilise une adresse email par service en ligne basée sur un catch-all : le cas échéant, devrai-je communiquer toutes les adresses email possibles ? toutes celles que j’ai officiellement fournies à des tiers ? uniquement celles encore en usage ? celles “inventées” par les tiers (spammeurs) ? ou bien juste mon identifiant de connexion à mon compte mail sur lequel arrivent tous ces messages ?
Voici qui s’annonce intéressant ! Oh, non, pas tant pour le minage de cryptomonnaies, extrêmement volatile, mais pour la constitution d’une machine amateur dédiée au DeepLearning.
Maintenant que les API logicielles deviennent accessibles à tout programmeur, professionnel ou amateur, notamment avec TensorFlow, et que les SaaS et IaaS dans le domaine s’y développent, ces cartes vont certainement améliorer le développement de ce marché. Surtout lorsque les primo-acheteurs commenceront à revendre ces cartes en masse sur le marché de l’occasion.
En marge, quelles conséquences pour un service tel que Shadow ? Quelles conséquences aussi sur le streaming local, je pense notamment à des solutions de type Steam Link, ou NVIDIA GameStream ?
Avant l’arrivée de l’ADSL de Free, en France, en 2002, chaque opérateur proposait tout un catalogue de forfaits : le forfait à 512 Kbps, le 1024 Kbps étaient courants.
J’ai même eu, en 1999-2000, le câble à 512 Kbps doublé d’une facturation à la consommation : je payais un forfait pour tant de Go mensuels (si j’utilisais moins, je payais la même chose, je n’étais pas remboursé) ; si je dépassais, soit j’anticipais et je commandais une extension de forfait et bénéficiais d’un prix moindre, soit je payais le dépassement après coup, au prix fort.
C’est encore comme ça dans de nombreux pays du monde, y compris les plus avancés (je pense notamment aux Etats-Unis).
Si nous en sommes actuellement aux tarifs forfaitaires fixes, en France, c’est grâce à, ou à cause de Free. Les prix restent libres, et personne n’a forcé Free, ni ses concurrents, à s’aligner sur des offres débridées à 30 € mensuels.
Il est regrettable de voir des FAI proposer (et facturer !) aux clients (utilisateurs !) des forfaits se comptant désormais en dizaines, voire centaines de Mbps, et, en fait, ne garantir ce débit qu’au premier routeur rencontré, en s’assurant que celui-ci soit sous-dimensionné, sauf si les services qu’utilisent le client du FAI payent cet FAI pour… un service déjà facturé.
Pourquoi Free doit assumer le coût de l’ensemble des charges découlant du service qu’il vend à ses propres clients ? La réponse est dans la question.
Rappelons que Netflix paye toute son infrastructure de ses centres de données jusqu’au point d’interconnexion avec chaque FAI. Tout comme chaque FAI paye toute son infrastructure depuis l’abonné jusqu’au point d’interconnexion. Je ne vois pas pourquoi l’un devrait payer l’infrastructure de l’autre.
Le
22/06/2017 à
14h
56
Les abonnés payent leurs FAI pour, justement, gérer l’interconnexion. Il est donc logique que le FAI utilise cet argent pour assurer cette interconnexion. Assurer cette interconnexion non pas sur la base de l’usage de ses clients Internautes, mais sur la base de ce que les OTT sont prêts à payer, c’est déroger au principe de la neutralité du Net. Et cela pénalise en premier lieu les OTT, certes, mais, surtout, les Internautes, qui ne se retrouvent plus sur Internet, décentralisé, mais sur de la télévision par câble, avec ses “bouquets” cloisonnés.
Lorsque je t’appelle au téléphone, peu importe qui de nous deux parle le plus : c’est moi qui paye mon opérateur pour t’appeler. À mon opérateur de me facturer au kilo-octets (ça a existé en France, en particulier sur câble, et puis… Free est arrivé) ou au forfait (c’est Free qui a imposé le forfait unique à tout le marché français, en débarquant avec l’ADSL débridée au début des années 2000).
Le
22/06/2017 à
13h
19
Non. C’est gratuit. Chacun vient avec son matériel, et zou, c’est connecté. Seulement, certains fournisseurs d’accès à Internet (FAI), dont Free, réclament aux services Over-the-Top (OTT), dont Netflix, de les payer eux. Et, lorsque les OTT refusent, les FAI se contentent de laisser la situation en l’état, de laisser pourrir, comme on dit souvent.
Car, du coup, quels que soient les moyens d’interconnexion que peut déployer l’OTT, le nombre de ses usagers chez le FAI augmentant, mais le débit global stagnant, le débit moyen baisse nécessairement. Le FAI peut alors se targuer de ne pas brider le débit (il l’est déjà de fait), et affirme ne pas vouloir investir dans l’intérêt de l’OTT (alors que c’est justement ce pour quoi les clients du FAI le payent déjà.) Une prise d’otage, en somme.
Si je comprends bien, l’hébergeur a cumulé une dette technique d’un million de dollars au cours des dix dernières années. De quoi financer deux administrateurs système à temps plein.
Tu peux aussi louer ou acheter à l’unité, que ce soit sur iTunes ou sur Google Play, par exemple. Pour peu que le contenu culturel y soit présent. Car même là, ce n’est pas toujours le cas. Certes, il faut accepter les DRM associés (iTunes m’a dégoûté à jamais sur ce point, je crois.)
Le
14/06/2017 à
21h
46
J’attends toujours que cette “offre légale [qui] est jugée suffisante” inclue The Practice.
875 commentaires
Le ministre de l’Éducation nationale face au défi de l’interdiction des mobiles au collège
14/09/2017
Le 14/09/2017 à 10h 19
Le 14/09/2017 à 09h 17
Je me demande quel collège n’a pas interdit de laisser les téléphones portables allumés dans l’enceinte de l’école dans son règlement intérieur. Pour ce qui est des examens, il serait étonnant que cela soit autorisé. Du coup, je me demande bien ce qu’une telle interdiction permettrait de faire de plus.
Crypto-monnaies : de la Chine à l’île de Man, les ICO cherchent une terre d’accueil
11/09/2017
Le 11/09/2017 à 17h 18
Je m’étonne que l’ICO puisse être considérée comme une introduction en bourse, avec ce que cela implique comme obligations, plutôt que des échanges privés d’actions, de pair à pair, habituellement moins régulés.
Toutefois, il semble que certaines entreprises lancent des ICO sans communiquer véritablement sur des éléments financiers viables, dont les bilans ou les prévisionnels que l’on puisse éventuellement auditer indépendamment.
Ceci dit, la blockchain semble trouver des applications allant au-delà de la crypto-monnaie, ce qui contribue sa généralisation, son principe de validation décentralisée étant intéressant pour de nombreux usages, certains plus légitimes ou pertinents que d’autres.
Facebook identifie des publicités politiques frauduleuses, pointant (encore) la Russie
07/09/2017
Le 09/09/2017 à 02h 35
Tu soulèves ici des problèmes différents encore, celui de l’ergonomie de l’outil fourni aux annonceurs, ainsi que celui de la formation de ces derniers.
Parfois, les petites entreprises sont tellement la tête dans le guidon qu’elles en oublient l’essentiel, le considérant comme évident. Dans mon ancienne agence web, j’ai eu pour client une boutique d’accessoires de golf. Ma mission était de faire gagner de la visibilité du site sur les moteurs de recherche (référencement naturel). Parmi mes premiers conseils figurait d’ajouter “balle de golf” dans… la description des balles de golf. Un autre client, vendant des sextoys, présentait les fonctionnalités des objets de plaisir dans une formulation étonnante, insistant sur la taille, les batteries, les vibrations… qui n’auraient pas fait tâche sur des pages de smartphones.
En tant qu’annonceur, mon expérience sur Facebook est trop ancienne et pas assez concluante pour qu’elle mérite d’être partagée.
Néanmoins, les problèmes que tu soulèves sont réels, et il convient de recommander aux petits commerçants souhaitant annoncer en ligne soit de passer du temps à se former à un nouveau métier, et y consacrer un budget dédié à l’épreuve du feu, soit de déléguer la tâche à des spécialistes qui connaissent déjà les ficelles du métier, et consacrent le temps suffisant à leur formation.
Le 07/09/2017 à 19h 27
De ce que j’ai retenu du communiqué de Facebook, c’est que Facebook reproche à ces publicités d’avoir été payées par des “faux comptes”, à savoir des individus qui ne sont pas des “vraies” personnes, mais des “faux.”
Ceci signifie que, pour peu que l’acheteur soit un individu ou une entreprise utilisant leurs vrais noms, qu’ils soient Russes ou Américains, ces publicités pourraient reprendre comme avant.
Certes, pas tout à fait “comme avant”, car malgré le débat politisé (et pour cause : ce sont des publicités politiques, donc de la propagande), Facebook analyse le problème sous forme qualitative, en constatant que les publicités faisaient la promotion de sites de faible qualité, que le réseau espère limiter à l’avenir.
À voir, au final, comment cela affectera les annonceurs “légitimes”. Le petit commerçant de quartier pourra-t-il cibler ses prospects sur Facebook malgré son site tout pourri, ou bien sera-t-il filtré par les filtres qualitatifs à venir ?
Opération de maintenance ce soir, à partir de 22 h
31/08/2017
Le 01/09/2017 à 05h 35
De retour, enfin ! On peut enfin respirer de nouveau. Ouf ! " />
Un internaute condamné pour un « like » sur une photo de Daesh
25/08/2017
Le 25/08/2017 à 21h 30
Le 25/08/2017 à 19h 50
Je ne comprends pas : Facebook n’a pas été jugé ? Je veux dire : véhiculer de la propagande terroriste ne pose pas de souci au procureur ? Je ne suis pas juriste, mais quelque chose m’échappe, dans cette histoire. " />
[Sondage] Votre machine principale : un ordinateur fixe ou portable, de marque ou monté ?
23/08/2017
Le 24/08/2017 à 20h 55
" />
Assembler son propre PC semble être une activité populaire auprès des lecteurs de NextINpact. L’équipe déniche des bons plans publiés sur le site, ou les sites satellites. Toutefois, ces bonnes affaires sont habituellement présentées de manière dissociée les unes des autres.
Ainsi, lorsqu’une carte-mère est soldée, les lecteurs doivent eux-mêmes chercher les processeurs aux sockets compatibles, la RAM qui va avec, les éventuels ventilateurs, voire même les boîtiers de la bonne taille, etc.
Ce que j’aurais aimé, c’est de pouvoir définir des contraintes pour un PC idéal, et que le site me suggère des bons plans compatibles. Ou, à défaut, de suggérer des alternatives. Si, par exemple, le boîtier que j’ai choisi est trop petit pour y introduire un GPU précis, suggérer soit d’opter pour un GPU plus petit, soit un boîtier plus grand.
Soyons fous : l’interface permettrait de dire “je veux un PC au prix le plus bas capable de faire fonctionner GTA V à au moins 30 FPS, file-moi la liste des pièces à acheter et les URL correspondantes en tenant de tous les bons plans du moment.”
Oui, j’ai conscience que cela représenterait un travail conséquent.
J’espère avoir été plus clair, cette fois-ci…
Le 23/08/2017 à 23h 58
Vu les résultats de l’enquête et les services de bons plans du canard, peut-être pourrait-il être envisageable de voir fleurir un service où l’on désigne les pièces de son PC suivant la compatibilité, les benchs et les tarifs ?
Le ministère des Armées renouvelle son accord « Open Bar » avec Microsoft Irlande
24/08/2017
Le 24/08/2017 à 19h 42
Age of Empires 4, Blizzard, Electronic Arts : le résumé des conférences de la Gamescom
22/08/2017
Le 22/08/2017 à 21h 12
Je retiens tout de même l’annonce de Age of Empires IV. Mine de rien, j’y jouais beaucoup à l’époque où la saga avait le vent en poupe. Malheureusement, les attentes des joueurs, même aussi proches de la date de péremption que moi-même, ont évolué, et il est difficile de revenir à un gameplay de la fin des années 1990. Bref, j’ai espoir de revoir un nouvel opus un peu actualisé sur ce point. " />
Reconnaissance vocale : l’IA égale l’humain une nouvelle fois
22/08/2017
Le 22/08/2017 à 13h 03
La société ajoute en effet qu’elle doit encore progresser pour arriver au niveau des humains dans de nombreuses situations : environnements bruyants, micros éloignés de l’orateur, discours prononcés avec un fort accent, etc. Le problème étant que les données disponibles pour l’apprentissage de l’IA dans ces conditions sont limitées.
Voici une affirmation étonnante : je n’aurais pas cru que l’on manquait de telles données.
En effet, outre la transcription de films et séries, il existe aussi de nombreuses transcriptions de directs à la télévision (certaines chaînes sont particulièrement attentives sur ce point), prêtes à l’emploi, ou, à défaut, prêtes à être retranscrites encore une fois. Par ailleurs, ce ne sont pas les services de vidéo remplies de vidéos amateur en accès public qui manquent, avec des qualités d’enregistrement extrêmement variables. Dont des “environnements bruyants, micros éloignés de l’orateur, discours prononcés avec un fort accent, etc.”
Certes, cela suppose qu’il soit tout de même possible de retranscrire des phrases effectivement inaudibles et non identifiables par des humains, afin d’entraîner l’IA sur celles-ci en particulier.
La vignette Crit’Air attaquée devant la CNIL par un particulier
21/08/2017
Le 21/08/2017 à 16h 52
Robots tueurs : une centaine d’experts interpellent l’ONU
21/08/2017
Le 21/08/2017 à 13h 13
En matière d’armes de guerre autonomes, puisqu’on en est encore dans la fiction, je recommande la lecture de la nouvelle Nouveau Modèle de Philip K. Dick, adaptée librement en film (assez moyen, mais qui se laisse regarder) Planète hurlante.
Pour en revenir à la triste réalité, en matière d’armes autonomes, rappelons que Samsung en a construites et déployées le long de la frontière de la zone démilitarisée coréenne. Les recherches dans ce domaine existent, comme le montre cette simulation de combat aérien où l’IA prend systématiquement le dessus sur l’humain.
Accusé d’antiparlementarisme, NosDéputés.fr pris en grippe par des députés
18/08/2017
Le 18/08/2017 à 19h 20
Des sanctions renforcées pour les diffamations racistes ou discriminatoires non publiques
14/08/2017
Le 15/08/2017 à 22h 45
Le 14/08/2017 à 11h 43
On en revient alors à mes interrogation initiales : Pourquoi ? Qu’est-ce qui motive le doublement de l’amende ? En quoi cela sera-t-il plus dissuasif, surtout si ce n’est “pas pour faire de la com” ?
Le 14/08/2017 à 10h 03
Le 14/08/2017 à 08h 51
Première nouveauté, certaines diffamations et injures non publiques, comme leur provocation, sont désormais des contraventions de cinquième classe, punies donc d’une amende pouvant aller jusqu’à 1 500 euros, voire 3 000 euros en cas de récidive.
Cela vise les abus commis, d’une part, « envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une prétendue race ou une religion déterminée ». D’autre part, ceux commis « à raison de leur sexe, de leur orientation sexuelle ou identité de genre, ou de leur handicap ». Autrefois, la plupart de ces faits spéciaux étaient punis d’une amende de 750 euros, contre 38 euros pour le droit commun de la diffamation non publique.
Cela me fait penser à Google Suggest et sa tendance à associer “escroc” ou “juif” aux termes de recherche. Peut-on exploiter la loi sur les diffamations et injures non publiques dans ces cas ? Dans une telle hypothèse, qui serait responsable de ces délits ? Google, ou les Internautes alimentant sa base de données de suggestions ?
Mais au fait, qu’est-ce qui motive le doublement des amendes ? J’ai du mal à imaginer quelqu’un s’abstenir de d’injurier ou de diffamer quelqu’un en privé par peur d’une amende… doublée. " /> (En revanche, j’ai beaucoup plus d’espoir dans l’efficacité d’“un stage de citoyenneté”, peut-être plus marquant. Mais peut-être suis-je trop candide ? " />)
HBO piratée, 6 M$ exigés pour arrêter les fuites, dont un script de Game of Thrones
09/08/2017
Le 11/08/2017 à 10h 39
Flûte alors. Ma carrière de profiler de génie semble mal partie, du coup. " />
(Toujours est-il que j’ai du mal à imaginer quiconque accepter de céder à un tel chantage. C’est limite si ce n’est pas “filez nous des sous ou on vend le scénario de votre série sous forme de bouquins sur Amazon !”)
Le 10/08/2017 à 22h 16
Vu que cette tentative d’extorsion ne peut qu’échouer, et que les pirates ne peuvent que le savoir, quelle est leur véritable motivation ?
Personnellement, j’y vois une tentative de faire parler de la sécurité informatique doublée de jalousie. On dirait un sysadmin frustré de voir ses requêtes répétées d’augmentation de moyens (et de salaire ?) pour améliorer la sécurité de son entreprise systématiquement rejetées par une direction plus intéressée par l’augmentation de son président et de son budget marketing.
(Oui, je regarde trop de séries policières, et me prends pour un profiler de génie, forcément, incompris. " />)
Altice voudrait croquer le 2e câblo-opérateur américain, une cible à 186 milliards de dollars
10/08/2017
Le 10/08/2017 à 21h 54
« La direction d’Altice croit fermement que les marges du câble aux États-Unis devraient être substantiellement plus élevées qu’actuellement. Couplé avec sa volonté de jouer avec un fort levier sur Charter, ça pourrait être un pari très agressif », note Jeff Wlodarczak, un analyste interrogé par Reuters.
Eh bé.
Pour ce que je comprends du marché d’internet fixe américain, il s’agit d’un marché découpé en cartels, chaque opérateur rechigne à s’installer sur un marché déjà couvert par ses concurrents pour conserver des prix, et donc une marge, supérieurs.
En conséquence, développer la couverture est difficile : cela engendre de se voir confronté aux concurrents, et donc de devoir se lancer dans une guerre des prix. Si cela permettrait d’augmenter le chiffre d’affaires, la marge s’en trouverait compromise.
Une autre piste est d’ajouter des services, et d’augmenter le prix des abonnements en conséquence. C’est ce qui se fait en France, d’une manière aussi agressive (options imposées à tous) qu’inventive (fiscalité de la TVA). L’option de la fiscalité serait étonnante, celle-ci n’est sans doute pas exportable. L’option des services serait plus réaliste. Toutefois, cela suppose d’ajouter des services exclusifs, à forte valeur ajoutée. Si ce n’est pas le cas, il faudrait jouer sur les prix face aux concurrents, ce qui ne va pas dans le développement de la marge.
Du coup, une autre piste est à envisager : la baisse des coûts. Depuis son rachat, SFR pratique cette piste avec zèle, avec des négociations “agressives” avec les fournisseurs (certains pourraient parler de “chantage”, puisqu’il s’agit de renégocier des tarifs fortement à la baisse, ou… ne pas être payé dans les délais légaux), ou encore une baisse significative des effectifs.
Certes, amortir les frais de recherche et développement au niveau du terminal installé chez le client permettrait de réduire les coûts, et donc d’augmenter la marge. Mais est-ce suffisant ? On peut craindre que la solution la plus évidente, et la plus rapide, pour augmenter la marge, ne passe par le licenciement massif.
Face à Waymo (Google), l’ex-PDG d’Uber nie son implication dans le vol de documents
08/08/2017
Le 08/08/2017 à 23h 26
Le 08/08/2017 à 15h 10
J’avoue avoir du mal à comprendre comment le travail d’une personne, dans le cadre d’un travail d’équipe, qui plus est payée pour ce travail avec un salaire, peut valoir 120 millions de dollars de bonus.
J’ai aussi beaucoup de mal à comprendre comment une entreprise, fondée en janvier 2016, peut valoir 680 millions de dollars, quelque sept ou huit mois plus tard, le tout grâce au travail de quelques dizaines de collaborateurs.
Oh, et enfin, j’ai encore plus de mal à comprendre comment une entreprise lancée en janvier 2016 peut envisager de produire une solution permettant de conduire des camions autonomes dès début 2017 rien que sur son propre travail.
Je me sens dépassé. Ne comprenant plus rien.
Chez Google, un employé licencié après un texte controversé sur la diversité
08/08/2017
Le 08/08/2017 à 19h 56
Je devine que nous sommes tous d’accord : la discrimination, c’est mal.
D’ailleurs, la lecture du manifeste ne permet pas de mettre en évidence de propos discriminatoires envers les femmes. Certes, l’auteur flirte avec la ligne jaune, et son opinion semble plutôt conservatrice, mais non discriminatoire.
Pour ce que j’en ai compris, l’auteur affirme l’existence de différences entre hommes et femmes ayant pour impact leurs aptitudes à exercer certains emplois. L’auteur en déduit que les politiques de diversification qui ne tiennent pas de ces différences amèneront à réduire l’efficacité de la société dans laquelle il travaille. Toutefois, en même temps, l’auteur affirme qu’il ne faut pas pour autant discriminer les employés selon leur sexe. L’individu, plutôt que le stéréotype, doit primer. Et ce, même si le stéréotype, selon lui, reste majoritairement correct.
Ce que l’on reproche à l’auteur, en définitive, c’est qu’il rejette l’existence de biais inconscients responsables de la discrimination des femmes en milieu professionnel.
Bref, pas de quoi justifier son licenciement.
En fait, ce licenciement risque de donner de la pertinence au discours de cet employé. Mine de rien, Google semble l’avoir été licencié pour avoir exprimé une opinion, qui plus est une opinion politique, au sens “vie en société”, même si cette vie concerne la vie au sein de la société Google. Une opinion que l’on peut considérer comme critiquable, voire méprisable, ou encore erronée, mais une opinion qui ne semble en aucune façon illégale. Hum… A-t-il été plus véhément dans les échanges que ce mémo a suscités ?
Sur Ethereum, une plateforme décentralisée de craquage de mots de passe
04/08/2017
Le 04/08/2017 à 22h 11
Si tu comprends l’anglais, cette vidéo sur la blockchain est assez claire ; celle-ci illustre le fonctionnement dans le blockchain dans le cadre du BitCoin, qui se résume finalement à un livre de comptes certifié par le processus de minage.
La certification de ce livre de comptes, ou le minage, donc, est faite par la communauté, sur la base de la preuve du travail, où le travail est long, sa vérification instantanée. Concrètement, pour fausser le livre de comptes, il faudrait que la majorité des mineurs falsifient les comptes, de la même manière, au même moment, ce qui est possible, mais improbable.
C’est du moins ce que j’ai retenu du principe.
Le 04/08/2017 à 21h 56
[…] Attention, il n’est pas question d’y envoyer des mots de passe de clients pendant un audit. Le risque est trop grand, notamment si le texte contient des éléments identifiant l’entreprise ou l’employé.
« La plateforme pourra plutôt être utilisée pour du craquage collaboratif sur un système ouvert sur Internet (caméra, routeur…). J’ai un appareil exposé, j’ai un mot de passe, je veux vérifier s’il est assez fort, je le soumets » estime le chercheur, qui dit avoir eu le déclic pour la Nuit du hack, où il présente régulièrement ses projets.
Quelque chose me gêne dans cette approche.
En somme, l’auteur du service explique que le but est de mettre à l’épreuve des mots de passes a priori impossibles à craquer (dans un délai ou coût raisonnables), plutôt qu’à mettre à l’épreuve des mots de passes utilisés par des vrais individus.
Cela signifie que l’on mettra à l’épreuve des mots de passes susceptibles de ne jamais être trouvés, donc de ne jamais être rémunérés, ou alors rémunérés trop tard, vu que l’intérêt évoqué semble être avant tout celui d’« une mission d’une ou deux semaines, [où l’]on n’a que quelques jours pour voir si l’un d’eux est solide ».
Bref, une (véritable) usine à « gas » ?
Le chercheur ayant ralenti WannaCrypt arrêté par le FBI, pour un malware bancaire
04/08/2017
Le 04/08/2017 à 18h 32
Si le but du FBI était de faire comprendre à la communauté internationale que la recherche en sécurité informatique pouvait les conduire en prison, le résultat semble atteint.
Car à un moment où à un autre, le plus blanc des white hats ne pourra avancer dans sa recherche sans flirter avec la loi. Je veux dire que certains logiciels malveillants ne se lancent que lorsqu’ils sont hors d’un bac à sable, et que leur fonctionnement même peut conduire ceux qui l’ont lancé dans une situation inconfortable vis-à-vis de la loi.
En France, rien qu’exploiter les données d’une faille venue d’ailleurs peut être considéré comme du recel d’atteinte à un STAD. Or, cela semble parfois indispensable pour comprendre les pirates et apprendre à s’en protéger. Autant dire que rester dans le cadre de la loi est dans la pratique impossible, à moins de travailler au sein des forces de l’ordre.
Avec les récents rançongiciels basés sur les outils fuités de la CIA, on a pu découvrir des Etats-Unis enclins à exploiter les failles dans un cadre offensif, plutôt qu’à en protéger ses citoyens. Avec l’arrestation par le FBI de l’un des chercheurs ayant empêché l’un de ces rançongiciels de faire des dégâts, on peut constater l’hostilité des Etats-Unis à l’égard de la communauté de chercheurs susceptibles de les empêcher de nuire. On dirait que les Etats-Unis se moquent de la mauvaise réputation qu’ils sont en train d’acquérir. Le développement des armes numériques semble être une priorité absolue.
À terme, le pays risque de connaître une fuite de cerveaux. La question est de savoir quelle destination est susceptible de les accueillir. En attendant, les chercheurs légitimes risquent de se cacher derrière les écrans de fumée que sont les sociétés de sécurité informatique qui rachètent en toute discrétion les failles pour les revendre au plus offrant sur ce qu’il est coutume d’appeler le marché gris…
Microsoft met fin à son clavier Word Flow pour pousser SwiftKey
01/08/2017
Le 02/08/2017 à 21h 40
Outre les failles de sécurité et l’évidente baisse de la vie privée relatives à la synchronisation des données sur le PC de quelqu’un d’autre, SwiftKey est plutôt efficace. Quand il marche.
Dans mon cas, je l’utilise en glissant le doigt sur le clavier, ce qui me permet de “taper” sur mobile presque aussi vite que sur PC.
Quand ça marche.
C’est la détection de la langue qui pose problème, pour ceux qui, comme moi, utilisent leur clavier virtuel en deux ou trois langues différentes. En effet, le SwiftKey propose la langue principale, d’une part, et toutes les autres langues, d’autre part. Je veux dire : avec trois langues, j’ai soit le choix du français, soit celui du polonais et anglais en même temps, le clavier choisissant de lui-même la langue la plus probable dans laquelle j’écris. Le plus agaçant est qu’en fait, le choix de la langue n’est qu’une suggestion, le clavier décidant par lui-même la langue la plus adaptée dans tous les cas. Et c’est aussi ce qui cause le plus d’autocomplete fail. Ainsi, insérer du polonais dans un SMS débuté en français est courant, même lorsque la langue avait été correctement choisie en amont. Cela implique des rédactions de messages totalement dépourvus de sens. Or, vérifier ce que l’on écrit en cours de “frappe” par glissement, c’est réduire la vitesse par deux ou trois. Dommage.
Enfin, un défaut de SwiftKey vient de sa principale qualité : il apprend pour s’adapter. Ainsi, si l’on laisse passer des erreurs, il proposera par lui-même de les reproduire. Aussi, il convient d’être intransigeant et de les corriger toutes, les unes après les autres, afin d’éviter de se retrouver avec un clavier totalement inutilisable, proposant du charabia incompréhensible, quelle que soit la langue.
Bref, si vos exigences en matière de vie privée sur mobile sont basses, que vous êtes assez psychorigide pour corriger la moindre erreur, surtout en début d’utilisation, que cherchez une vitesse de “frappe” mobile exceptionnelle, et êtes prêts à investir du temps dans un certain apprentissage, SwiftKey est peut-être pour vous. (Ca, c’est de l’avis tranché, hein ? " />)
Une IA de Facebook a créé son propre langage… et alors ?
02/08/2017
Le 02/08/2017 à 21h 18
Si je comprends bien, Facebook développe un robot pour négocier les meilleures affaires sur eBay et Le bon coin pour les revendre par la suite à un meilleur tarif ? " />
Bitcoin Cash : un fork controversé pour fluidifier les transactions
01/08/2017
Le 02/08/2017 à 14h 08
[La] part de marché [du BitCoin] vis-à-vis des autres crypto-monnaies a rapidement fondu de 95 à 40 %.
Affirmation plutôt vague (“rapidement”, c’est entre quelle dates ?), voire gratuite (sans jeu de mots). Mais soit. C’est oublier que la valeur du BTC a globalement largement grimpé, et que le marché des crypto-monnaies a largement explosé. Les deux sont certainement liés non seulement au BTC, qui reste la monnaie de référence, mais à l’ensemble de ces monnaies virtuelles.
Ceci dit, même en multipliant la taille des blocs par huit, le problème du BTC/BCC reste globalement le même : la capacité de traitement des transactions est anecdotique (face à ce que traitent les organismes financiers que sont les banques ou les gestionnaires des cartes bancaires) pour un coût exorbitant (face à ces mêmes organismes), le tout à la rentabilité très incertaine.
Comme suggère cette conversation Reddit, la croissance du coût de traitement du BitCoin dépasse la croissance des principales ressources sur lesquelles la crypto-monnaie s’appuie : capacité de calcul, capacité de communication, capacité de stockage.
Apple : 8,7 milliards de dollars de bénéfice et des ventes d’iPad qui repartent à la hausse
02/08/2017
Le 02/08/2017 à 13h 41
Pour pouvoir payer ses dividendes et racheter ses actions en vue d’augmenter les retours à ses investisseurs, Apple a également souscrit à d’importants emprunts. Une manoeuvre qui permet au groupe de ne pas avoir à rapatrier de sommes stockées dans des paradis fiscaux, qui seraient lourdement taxées, tout en profitant de taux d’intérêt très bas.
Voilà une attitude choquante.
Ce qui semble étonnant, c’est que des entreprises puissent embaucher des fiscalistes capables d’éviter les impôts, voire s’endetter pour y échapper, mais que les Etats ne soient pas capables d’en faire autant pour les faire payer.
Mine de rien, ces impôts servent à créer des conditions permettant la vie économique dont profite directement Apple. Les autres entreprises, locales en particulier, ne peuvent émerger quand un leader use de toutes les “astuces” fiscales pour réduire ses coûts, rendant toute concurrence saine difficile.
Le bloqueur de publicités de Google arrive dans Chrome 62, sans action pour le moment
01/08/2017
Le 01/08/2017 à 22h 28
Fibre pour entreprises : Kosc (OVH) s’appuiera sur le réseau d’Orange dès septembre
31/07/2017
Le 31/07/2017 à 16h 17
" /> Pour l’anecdote, si tout le monde comprend que le mot anglais “backbone” signifie “colonne vertébrale”, en polonais, “kość” signifie “os”. Voilà pour la petite parenthèse culturelle.
AMD : Les Ryzen 3 sont là, Threadripper et Vega arrivent, les APU Bristol Ridge reviennent
27/07/2017
Le 28/07/2017 à 17h 25
On dirait qu’AMD se cherche, sortant tout un tas de configurations de la même technologie, dont certaines sans queue ni tête.
Toutefois, autant un CPU sans carte graphique intégrée est difficilement envisageable sur un PC de bureau, autant cela a un sens sur le marché de gamer fauché qui investira quoi qu’il arrive dans un GPU externe. Autre marché : celui des serveurs pour TPE ou PME, voire personnels. Malgré l’absence de sortie vidéo, un simple NAS s’avère parfois utile. Gardons aussi à l’esprit qu’avec un simple CPU, les cartes mères n’ont pas besoin de proposer de connectique vidéo, réduisant ainsi leur coût.
Certes, il existe d’autres choix sur le marché, voire même des choix plus pertinents, mais il semble difficile de critiquer une offre, car trop généreuse. Si ?
TPMP : le CSA inflige 3 millions d’euros d’amende pour canular homophobe
26/07/2017
Le 26/07/2017 à 15h 48
Le 26/07/2017 à 15h 43
Dans la mesure où l’on accuse régulièrement l’émission d’un discours discriminatoire envers une population, y a-t-il une ou des plaintes en pénal à l’encontre des personnes mises en cause ?
Certes, il n’appartient sans doute pas au CSA d’engager des poursuites pénales, mais qu’en est-il des associations de défense des homosexuels, par exemple ? Le fait de les inviter régulièrement à l’émission, dont le titre même s’inspire d’une campagne anti-homophobie, permet-il aux producteur d’acheter leur bienveillance, par simple pragmatisme ? Le procureur de la république ne peut-il pas lui-même se saisir de l’affaire ?
Le présentateur et producteur, au travers de l’émission, a bâti sa réputation sur la provocation. Il en a joué. Et re-joué. Et insisté jusqu’aux sanctions financières qui ont fini par avoir gain de cause : l’abandon de l’émission au profit d’une nouvelle, prévue à la rentrée, avec, finalement, sensiblement la même équipe, sur le même canal de diffusion, à la même heure. Et probablement la même recette. Peut-être un autre souffre-douleur.
L’Etat ne peut-il pas, alors, s’intéresser à la base de ce qui semble être une machine à l’incitation à la haine et à la discrimination ?
Vault 7 : la CIA peut dérober des données par SMS depuis des smartphones Android piratés
17/07/2017
Le 18/07/2017 à 00h 17
Cependant, les informations sont en grande majorité âgées de plusieurs années. En d’autres termes, elles ne sont plus valables. La CIA a-t-elle continué à investir pour moderniser ses solutions ? Probablement. Sont-elles toujours aussi efficaces ? Difficile à dire. Non seulement l’efficacité réelle ces outils n’est pas prouvée, mais la sécurité globale s’est nettement renforcée ces dernières années, particulièrement sur les systèmes mobiles récents (même si aucune protection n’est infaillible).
Un intérêt de cibler les téléphones Android est leur lente adoption des mises-à-jour, pas toujours automatiques, et sous condition que les constructeurs et les opérateurs les aient procurées, ce qui semble exceptionnel pour des téléphones, même haut de gamme, de plus de deux ans.
Ceci dit, l’idée d’utiliser des SMS pour communiquer avec un éventuel serveur de C&C est astucieuse. Outre qu’il suffit d’un simple mobile pour la communication, c’est aussi l’un des rares moyens de communication anonymes, pour peu d’utiliser un téléphone avec carte SIM prépayée en espèces. (Certes, le système a ses limites, l’affaire Paul Bismuth pourrait en attester.)
De « petites antennes » 3G et 4G à Montreuil, sur le réseau de Bouygues Telecom
13/07/2017
Le 13/07/2017 à 18h 07
Quel est l’intérêt de ce déploiement par rapport au Femtocell ?
Gérard Collomb : déclarer ses identifiants « ne servira pas à la surveillance des conversations »
10/07/2017
Le 12/07/2017 à 05h 27
Je ne vois pas comment cette approche pourra passer le filtre de la non auto-incrimination. On dirait qu’on tente d’imposer aux suspects des confessions écrites, comme dans les dictatures totalitaires.
Le 10/07/2017 à 19h 35
Quelque chose me dit qu’il y aura toujours moyen de mettre la main sur un compte oublié de bonne foi : j’ai une ribambelle de comptes en ligne, dont certains exclusivement éphémères, dont j’oublie l’existence, en toute bonne foi, dès le lendemain de leur usage…
Une question qui me vient à l’esprit, moi qui utilise une adresse email par service en ligne basée sur un catch-all : le cas échéant, devrai-je communiquer toutes les adresses email possibles ? toutes celles que j’ai officiellement fournies à des tiers ? uniquement celles encore en usage ? celles “inventées” par les tiers (spammeurs) ? ou bien juste mon identifiant de connexion à mon compte mail sur lequel arrivent tous ces messages ?
P106-100, Mining edition : NVIDIA et AMD officialisent leurs solutions pour crypto-monnaies
27/06/2017
Le 27/06/2017 à 16h 05
Voici qui s’annonce intéressant ! Oh, non, pas tant pour le minage de cryptomonnaies, extrêmement volatile, mais pour la constitution d’une machine amateur dédiée au DeepLearning.
Maintenant que les API logicielles deviennent accessibles à tout programmeur, professionnel ou amateur, notamment avec TensorFlow, et que les SaaS et IaaS dans le domaine s’y développent, ces cartes vont certainement améliorer le développement de ce marché. Surtout lorsque les primo-acheteurs commenceront à revendre ces cartes en masse sur le marché de l’occasion.
En marge, quelles conséquences pour un service tel que Shadow ? Quelles conséquences aussi sur le streaming local, je pense notamment à des solutions de type Steam Link, ou NVIDIA GameStream ?
Free attaque Netflix en justice, l’indice de performance des FAI en cause
22/06/2017
Le 22/06/2017 à 18h 17
Avant l’arrivée de l’ADSL de Free, en France, en 2002, chaque opérateur proposait tout un catalogue de forfaits : le forfait à 512 Kbps, le 1024 Kbps étaient courants.
J’ai même eu, en 1999-2000, le câble à 512 Kbps doublé d’une facturation à la consommation : je payais un forfait pour tant de Go mensuels (si j’utilisais moins, je payais la même chose, je n’étais pas remboursé) ; si je dépassais, soit j’anticipais et je commandais une extension de forfait et bénéficiais d’un prix moindre, soit je payais le dépassement après coup, au prix fort.
C’est encore comme ça dans de nombreux pays du monde, y compris les plus avancés (je pense notamment aux Etats-Unis).
Si nous en sommes actuellement aux tarifs forfaitaires fixes, en France, c’est grâce à, ou à cause de Free. Les prix restent libres, et personne n’a forcé Free, ni ses concurrents, à s’aligner sur des offres débridées à 30 € mensuels.
Il est regrettable de voir des FAI proposer (et facturer !) aux clients (utilisateurs !) des forfaits se comptant désormais en dizaines, voire centaines de Mbps, et, en fait, ne garantir ce débit qu’au premier routeur rencontré, en s’assurant que celui-ci soit sous-dimensionné, sauf si les services qu’utilisent le client du FAI payent cet FAI pour… un service déjà facturé.
Pourquoi Free doit assumer le coût de l’ensemble des charges découlant du service qu’il vend à ses propres clients ? La réponse est dans la question.
Rappelons que Netflix paye toute son infrastructure de ses centres de données jusqu’au point d’interconnexion avec chaque FAI. Tout comme chaque FAI paye toute son infrastructure depuis l’abonné jusqu’au point d’interconnexion. Je ne vois pas pourquoi l’un devrait payer l’infrastructure de l’autre.
Le 22/06/2017 à 14h 56
Les abonnés payent leurs FAI pour, justement, gérer l’interconnexion. Il est donc logique que le FAI utilise cet argent pour assurer cette interconnexion. Assurer cette interconnexion non pas sur la base de l’usage de ses clients Internautes, mais sur la base de ce que les OTT sont prêts à payer, c’est déroger au principe de la neutralité du Net. Et cela pénalise en premier lieu les OTT, certes, mais, surtout, les Internautes, qui ne se retrouvent plus sur Internet, décentralisé, mais sur de la télévision par câble, avec ses “bouquets” cloisonnés.
Lorsque je t’appelle au téléphone, peu importe qui de nous deux parle le plus : c’est moi qui paye mon opérateur pour t’appeler. À mon opérateur de me facturer au kilo-octets (ça a existé en France, en particulier sur câble, et puis… Free est arrivé) ou au forfait (c’est Free qui a imposé le forfait unique à tout le marché français, en débarquant avec l’ADSL débridée au début des années 2000).
Le 22/06/2017 à 13h 19
Non. C’est gratuit. Chacun vient avec son matériel, et zou, c’est connecté. Seulement, certains fournisseurs d’accès à Internet (FAI), dont Free, réclament aux services Over-the-Top (OTT), dont Netflix, de les payer eux. Et, lorsque les OTT refusent, les FAI se contentent de laisser la situation en l’état, de laisser pourrir, comme on dit souvent.
Car, du coup, quels que soient les moyens d’interconnexion que peut déployer l’OTT, le nombre de ses usagers chez le FAI augmentant, mais le débit global stagnant, le débit moyen baisse nécessairement. Le FAI peut alors se targuer de ne pas brider le débit (il l’est déjà de fait), et affirme ne pas vouloir investir dans l’intérêt de l’OTT (alors que c’est justement ce pour quoi les clients du FAI le payent déjà.) Une prise d’otage, en somme.
Ransomware : pris à la gorge, un hébergeur coréen débourse un million de dollars
21/06/2017
Le 21/06/2017 à 06h 41
Si je comprends bien, l’hébergeur a cumulé une dette technique d’un million de dollars au cours des dix dernières années. De quoi financer deux administrateurs système à temps plein.
Emmanuel Macron promet un fonds de dix milliards d’euros pour les start-up
16/06/2017
Le 19/06/2017 à 07h 48
Il veut aussi encourager la prise de risque dans l’épargne.
C’est bon, je prépare mon dossier Bpifrance pour un rig FPGA de minage d’Ethereum en IaaS.
Contre le piratage, l’union d’Amazon, Netflix et de dizaines de géants de l’audiovisuel
14/06/2017
Le 15/06/2017 à 00h 33
Tu peux aussi louer ou acheter à l’unité, que ce soit sur iTunes ou sur Google Play, par exemple. Pour peu que le contenu culturel y soit présent. Car même là, ce n’est pas toujours le cas. Certes, il faut accepter les DRM associés (iTunes m’a dégoûté à jamais sur ce point, je crois.)
Le 14/06/2017 à 21h 46
J’attends toujours que cette “offre légale [qui] est jugée suffisante” inclue The Practice.