La création de valeur nuit effectivement à d’autres qui n’en créent pas. Et inversement, ce que tu oublis régulièrement de pondérer (si tu en es capable…).
Ce n’est donc pas de l’économie, tout à fait. Relis l’ensemble avant de répondre à côté de la plaque…
Position dominante ou monopole ? Mis à part blanchir l’acteur au centre des échanges, je ne vois pas l’intérêt de contester que ce sont bien les parts de marchés qui peuvent, en des termes économiques, justifier la catégorie d’appartenance. Sinon, il existe des logiciels libres qui ne sont pas en concurrence avec Apple ou Google, leur existence ne suffisant pas à justifier l’absence de position dominante, il est nécessaire de peser chaque acteur du marché. C’est élémentaire.
Je peux aussi te renvoyer à la notion d’élasticité de substitution…
Le
10/10/2020 à
08h
25
C’est la même idée que la drogue : on peut librement décider quelles drogues sont douces et lesquelles sont dures. Au départ on pouvait rire avec Matrix, c’était un film qui illustrait les réflexions universitaires dont sont en partie issues les modèles économiques et d’usage de Google et cie.
Aujourd’hui, les capitalisations boursières posent question, dans la rue aussi. Donc le succès des uns nuit effectivement aux autres. C’est très banal comme situation, inutile de supposer que la spéculation résoudrait la situation de rente flagrante dans laquelle ces sociétés sont. Elles ne spéculent plus depuis au moins 10 ans. Apple est devenu une marque comme Coca-cola, Google un mutualiste dont il faut payer le pizzo, Facebook un état dans l’état, Amazon une machine à perdre le savoir économique du commerce…
Un monopole se mesure en parts de marchés. C’est le BA-BA. Sur 100 dollars pour les usages cités, combien dans la poche d’un GAFA ? 95 ?
Il faudrait que les états vendent des OS pour être jaloux. Au mieux ton argument marche pour la presse : le politique a ses sources au renseignement, avec la complicité candide ou non des intéressés…
Le
10/10/2020 à
08h
04
tmtisfree a dit:
Comme EDF, la SNCF, l’ex-FranceTelecom, etc. ? Des exemples typiques de monopoles non-naturels créés par le régulateur. L’ouverture à la concurrence (= libéralisation) de FT permet maintenant à n’importe quel idiot de débiter ses fadaises à un coût dérisoire…
Donc qui crée les monopoles non-naturels des GAFA(M) ?
Ce ne sont pas les régulateurs, il n’y avait rien sur internet lors de leur constitution…
Le
10/10/2020 à
07h
58
Argonaute a dit:
On pourrait ajouter : versus abus de pouvoir économique…
Le libéralisme ne peut survivre que si il est régulé car sans celle-ci les poids lourd tuent toute concurrence et donc toute innovation sur leurs marchés en empêchant l’émergence de nouveaux acteurs.
C’est surtout que les nouveaux acteurs jouissent d’une position non définie techniquement comme leurs pionniers chéris adorés. Entre la peste ou la tuberculose je ne vois pas tellement où l’économie pourrait triompher.
Ce qui explique pourquoi les investisseurs investissent comme des psychotiques : si ils devaient ne serait-ce que réfléchir une demi-seconde aux conséquences alors ils diraient non à un empilement de petits systèmes mutalistes au risque de faillite élevée. Autant donc n’en avoir qu’un seul type proto-état glouton. La servitude volontaire agit même chez les financiers, c’est dire si on est pas dans la merde…
L’explosion du « marché » de la drogue est donc la conséquence de décisions politiques débiles (comme toujours">résultats plus que positifs. L’enfer est pavé de bonnes intentions dit-on, mais certains imbéciles ne changent jamais.
Dépénaliser pour mourir de mort lente ?
Le
10/10/2020 à
07h
45
tmtisfree a dit:
Quand on m’expliquera par quelle déviance de la pensée des entreprises plébiscitées par leurs clients votant avec leur argent peuvent être une menace pour ces mêmes clients…
Tout simplement car aucun client d’un GAFA, dans le cadre d’une offre gratuite, ne peut monétiser la valeur de ce qu’il fait avec la plateforme.
On me rétorquera qu’il y a des exceptions, c’est vrai, mais elles ne sont pas l’objet de la position de monopole dont la valeur principale est l’analyse des échanges avec la plateforme.
Autrement dit c’est de la situation d’usage numérique que se nourrissent les GAFA et là il a plusieurs éléments explicatifs du succès apparent et de façade de ces sociétés :
une spéculation sur les conséquences sociales du prix de l’énergie électrique payée +/-15c$ par les particuliers et entreprises là où toute industrie paye certes 2 fois moins, ils payent zéro en extraction
une spéculation sur le coût réputé nul du travail du clic (une même tâche effectuée dans le cadre d’une étude scientifique avec des cobayes est rémunératoire, les sondages aussi…)
une spéculation sur les externalités techniques et notamment, l’UX
un pouvoir d’influence comparable à celui de William Randolph Hearst x4 x5
une extension du domaine des services à l’intimité => parts de marché en plus
Je me demande d’ailleurs quand je recevrais un remboursement de ma facture électrique pour ces usages, une retraite pour les clics, et un dédommagement au civil ou au pénal pour une exploitation frauduleuse de mes datas.
Le
09/10/2020 à
18h
02
tmtisfree a dit:
Il n’est donc question ici que d’économie, comme tu l’as écrit plus haut : « libertés économiques ». Oui, libertés économiques versus abus de pouvoir politique ->> (et) [versus pouvoir technologique]
Et dire qu’on pensait que l’économie c’était simple.
Le
09/10/2020 à
18h
00
Morceau choisi sur “cafehayek.com”
La conclusion : “We argue above that the very source of a modern market economy’s immense productivity - deep specialization of tasks and of knowledge, along with entrepreneurial creativity- itself prevents administrators from gaining access to enough information and insight to permit them to intervene productively into indistries. No amount of wishing that this problem did’nt exist will make it less real. It is not true that administrators can gain sufficient knowledge to use antitrust regulatory powers productively; the fact that it ought to be true does not make it so. Thus the danger when administrators (even those supernatural ones who escape political influence) intervene in markets they substitue their own uninspired ignorance for the knowledge of experienced specialists and for the ingenuity of creative entrepreneurs “.
T’en as d’autre des articles sérieux avec des assertions pareilles ?
Ce papier est clairement idéologiquement orienté.
Il est question ici de question politiques, au sens d’un fonctionnement juste de la cité démocratique, pas de savoir s’il s’agit d’une optimisation économique ou pas.
Très peu inspirés page P184; en effet;
Documents show that Google developed a multi-pronged strategy to thwartthe threat. Two of these tactics included: (1) misappropriating third-party content, and (2) privileging Google’s own services while demoting those of third parties. Through these practices, Google exploited its dominance to weaken potential rivals and boost its search advertising revenue.
Le
09/10/2020 à
17h
46
jpaul a dit:
J’ai quand même un peu peur que la prochaine étape pour les GAFA soit l’utilisation de leur force de manipulation de l’information pour décrédibiliser les états démocratiques aux yeux des peuples. Il va peut être falloir réagir assez vite en fait.
Bienvenue dans le nouveau monde : plus besoin de bateau à voile, tu as la fibre.
Le
09/10/2020 à
17h
43
J’avais parcouru le pavé. Mais contre plusieurs tsunamis cela ne pèse pas lourd.
Leur défense est quand même étrange : aucune mention sur les risques de défaillance économique. Aucun satellites n’a répondu à cette enquête ou j’ai mal lu ? Car ici ce sont bien les sociétés rachetées qui posent le plus de problème : si le géant trépasse pour une raison quelconque, certaines couleront avec…
Une caste numérique reste une caste. Pourquoi défendre le contraire ?
(reply:1829643:john san)
C’est pas l’enjeu. Les millions dont ce monsieur ne se sert pas seront investis ailleurs. Un libraire sait ranger ses papiers.
Ou directement sur le site de Microsoft. Là dessus il y a des efforts. La prise d’otage sur le poste façon cryptolocker c’est après.
Le
09/10/2020 à
13h
25
Dans tous les cas, nous ne pouvons que vous encourager à respecter le contrat d’utilisation, et ne pas transférer votre licence d’un poste à l’autre.
En théorie, une licence (même OEM) ne devrait pas poser ce problème vu qu’il relève du client et non des conditions d’utilisation. Auquel cas c’est abusif.
Et puis crosoft pourrait pondre une fonction désactivation/transfert de poste. On pourrait ainsi (enfin) louer les avantages inégalés des fenêtres.
Ce qui est à moi est à moi et ce qui est à toi est à moi…
Des clients inactifs ça ne sert à rien, ne rapporte rien, et coûte potentiellement de l’argent. Donc pour le coup, ça sent plus l’opération d’épuration de la base client qu’autre chose. Et si le compte est vide, aucun frais ne sera facturé logiquement.
Oui mais non, les IBAN pour crédit ou débit du compte sont gardés. Ils ne finiront donc pas à la station d’épuration… Paypal peut-être cela dit.
C’est pas si radical mais cela donne déjà une idée.
Le
08/10/2020 à
19h
01
(reply:1829274:Stéphane Bortzmeyer)
Générer du bruit pour du chiffrement ordinaire est plus utile, en effet.
Les deux théories sont deux écoles de pensée assez différentes, je parie plus sur une réconciliation entre USA et Chine. (Dans un état superposé, évidement. )
La seule intentionnalité est celle de la fabrication de l’ennemi. Se demander de qui Snowden serait l’ennemi ne préjuge pas des intentions de Snowden. Ces dernières étant manifestement au-delà de la simple cyberguerre de fait par ailleurs, on ne peut que se poser la question de savoir si la cyberguerre est “ouverte” ou “fermée”.
Et là, j’ai franchement plus l’impression que les acteurs du numériques ont réagi en contestant d’autres aspects comme l’économie et sa régulation. Là où une attitude anti-connerie (y compris l’anti complotisme) nous aurait logiquement incités; si nous étions les sachants que nous prétendons êtres, à corriger immédiatement TOUTES les aventures techniques hostiles à l’économie et à nos libertés. Pas à en tirer profit comme l’ont fait les GAFAM qui ont obtenu après coup un lavage technologique aux frais des citoyens.
A-t-on arrêté le big data ? A-t-on stoppé nette la gloutonnerie d’usages privée ou publique ? A-t-on des logiciels libres à tous les niveaux ? A-t-on redéfini nos procédures civiles et pénales dans le sens d’une intégration humaniste de ces techniques ?
Je réponds encore : non, ou insuffisamment pour s’en relever car c’est dans tous les cas vertigineux et au moins autant que les réticences à voir d’autres puissances posséder des armes nucléaires.
Le
06/10/2020 à
08h
20
Est-ce que la cyberguerre ouverte est permise ?
C’est le problème que je vois et je réponds non : l’âge moyen des belligérants (responsables politiques) permet au final de ne pas prendre de risque avec le pot de confiture (renseignement) tout en laissant le serveur (l’armée) s’enfoncer dans sa cybertranchée.
Inutile donc de désigner un ennemi en matière de cyber : ce serait contre productif… les partis politiques ont toute largesse pour le faire du coup (H.Clinton, Dept of Justice etc) et bien-sur le lanceur d’alerte étant un personnage conceptuel bien pratique à sortir du chapeau, il faut encore qu’il reste dans un système convenu et connu pour avoir son efficacité de dissuasion… c’est loin d’être une stratégie peu plausible d’autant que les conséquences guerrière sauraient été 100x pires (les US n’ont pas de doctrine bien précise ! cf l’âge mentionné plus haut).
Bref, parlez de moi au chien ou je m’enrage ! Ça suffit à produire les effets attendus : économie qui tourne, politiques pantouflards… mais en off tout le monde sait que les US ont perdu des batailles symboliques : d’où Trump.
Le
05/10/2020 à
22h
22
marba a dit:
Rien que le fait de dire que Snowden est un agent russe le décrédibilise totalement sur son billet. Snowden le russe, n’importe quoi. Comment se fait il que l’armée US elle même n’a pas déclarée que Snowden travaillait pour les russes ? Ton gars a visiblement un coup d’avance, il est trop fort.
C’est plausible en fait : un tiens vaut mieux que deux tu l’auras. Ils n’allaient pas aggraver l’état de crispation/panique générale immédiate par une accusation dont la consistance était sûrement faible à l’époque, voire plus dangereuse après coup : un acte isolé vs un acte de guerre…
J’avais raison de dire que Snowden est un mauvais exemple. Assange ou Manning c’est très différent par l’ampleur plutôt débattue et non cataclysmique des résultats.
Le
05/10/2020 à
14h
49
N’importe quoi. La France ne peut pas l’accueillir parce qu’on ne veut pas affronter les américains sur le sujet. Mais les révélations de Snowden n’ont pas fait de mal à la France. On ne fait pas parti des five eyes et autres larbin des usa.
Les gains du monde parallèle des douaniers numériques étant “secrets”, on ne peut apprécier les bienfaits de ses actes.
Le
05/10/2020 à
14h
14
Il n’y a pas de honte pour les services Français entre autres. Mais cela ne dit pas si une partie des Français seraient contre ! Snowden c’est un mauvais exemple du problème : il a fait plus qu’attendu.
Le
05/10/2020 à
14h
07
Reste à savoir ce qui sera effectivement fait de ces signalements. Faire reposer leur traitement sur l’état met à charge des employeurs et salariés de se protéger mutuellement dans certains cas théoriquement.
La faille peut être comblée si on parle de logiciels mais peut toujours et aussi être assimillée à un manquement professionel assez logiquement : la question c’est de savoir quelles sont les conséquences pratiques de laisser des signalements, il y aussi un problème d’appréciation des moyens mis pour faire cesser le dommage, et, pour démontrer que le signalement correspond spécifiquement à un problème de sécurité vu le cadre initial pas si évident à traduire en jugement.
Elle estime en substance que ces moyens de preuve doivent être rejetés si les personnes en cause « ne sont pas en mesure de commenter efficacement ces informations et ces éléments de preuve », pour autant qu’elles proviennent « d’un domaine échappant à la connaissance des juges et qui sont susceptibles d’influencer de manière prépondérante l’appréciation des faits ».
Le taux de pénétration de la 5G est de 0 %. Le reste de ta prose tombe avec…
Je ne l’oublie pas : je ne peux pas l’estimer sans faire de suppositions à l’aveugle (je ne lis pas dans l’avenir)…
Tu lis dans l’avenir à 1 an. Moi je lis dans le passé à 20. C’est déjà plus fiable…
Si l’État avait clairement affecté le produit des enchères au secteur (en laissant de côté le problème moral du profit sans production de valeur sur le bien commun), on aurait pu utiliser un autre terme, mais non : ce sera affecté au budget global. C’est donc du pur racket par proxy (les opérateurs) pour tondre les futurs (premiers) utilisateurs de 5G.
Le racket par proxy ne dit pas si 20% de T.V.A + impôts/abonnement sur 0 clients est un calcul sensé ?! Pourquoi cela semble faux ?
A mon sens, tu voudrais voir une position de racket par proxy alors qu’aucune donnée économique ne peut en décrire la cause qui reste l’enchère, soit un fait plutôt libre des opérateurs… dont la justification d’adhésion repose uniquement sur des fréquences qu’ils peuvent exploiter ailleurs qu’en France, et même qu’ils exploitent déjà sans justification autre que la fin d’un monopole d’état aka libéralisation.
Un autre modèle serait pas de concession du tout mais le coût reviendrait certainement à un monopole dont les prix finaux seraient non consentis même imparfaitement et sans garanties d’existence sur 1 jour (facebook par ex).
Tu ne montres donc pas en quoi la position de l’état serait mafieuse. Tu nous dis seulement que les opérateurs sont coupables de participer à l’économie de concessions et qu’au surplus on aurait des clients passés cajolés (4g) et des clients de la future 5G payant leur particule pour la forme.
Je connais peu de mafieux qui font un échéancier sur 15 +5 ans. Tout au plus le système de délégation de service public, ou assimilé, fonctionne très mal ce qui est là par contre assez évident.
Le
05/10/2020 à
18h
31
Tu n’as pas besoin de la distribution des clients dans un marché saturé, aka taux de pénétration proche de 100%, voire encore plus difficile à modéliser par les effets du slicing qui va encore influer positivement la distribution des abonnements en 5G…
Je ne comprends toujours pas comment tu peux oublier l’intervalle à n+2 n+15 dans ce cas où tu ne tiens pas compte du taux de pénétration.
Oui les premiers clients 5G vont payer plus cher que ceux de la 4G, mais dans ce cas ton affirmation d’un racket ne peut se limiter à la 5G et à la répétition du même calcul… pas faux certes, mais dont l’utilité est vite épuisée ou ne reflète qu’une vision très très pessimiste de la rentabilité financière qui ne produira certainement pas que des abonnements avec engagement de 12 mois.
Là encore ce serait pourquoi pas recevable mais tu défends que l’état serait en position de racket sauf que mis à part constater qu’un client passera certainement comme beaucoup par une procédure de RIO, au final, tes 12 mois c’est bien 12 + 12 + 12 + 12 (…) soit une suite additive de 15 termes.
On serait à se demander le prix de la tomate en supermarché je dis pas, mais là…
Le
05/10/2020 à
14h
45
C’est ce que j’ai dit avec d’autres mots avant. Je pense aussi que le coût en équipements est un problème, j’ai cru comprendre que les autres pays avaient cette charge anormale sur la 5G, d’où la tendance à la baisse des enchères comparées aux autres pays européens je pense.
Le cœur de réseau ou les travaux restent marginaux vu les débits, en gros cela coûte moins cher de changer de technologie à chaque pallier d’usage que d’entretenir les infrastructures : c’est grosso modo indexé sur ce que fait l’industrie des télécoms qui a un besoin de marges élevées et fonctionne souvent au levier Ne pas oublier non plus que certains travaux sont payants pour les collectivités, et subventionnés…
Rester à voir la compta d’Orange. Manque de bol c’est pas public, on peut pas lancer d’alerte…
Le
05/10/2020 à
13h
24
60 millions de clients le prix moyen mensuel de l’abonnement nombre d’opérateurs > coût cumulé des enchères présentes et passées pour les fréquences / durée de la concession
Le
05/10/2020 à
13h
22
Tu arbitre donc la fin de la 5G à 1 an. Soit un calcul qui ne correspond pas non plus entièrement à la réalité.
Alors qu’une série d’années de rentabilités (disons début des gains à une moyenne de 4 ou 7 ans) suffit à montrer par rapport à l’une des technologies prise isolément que la tendance est à la hausse. Idée renforcée par un taux de pénétration qui abouti à considérer une rentabilité d’autant plus certaine à terme… !
Bref, tu peux diviser par ce que tu veux, la distribution des clients n’est pas significative (il y a aujourd’hui saturation) pour établir que ce sont les clients d’une génération précédente qui payent pour la génération future. Le marketing suffisant à justifier une petite hausse des tarifs afin de démarquer les distributions de chocolatines aux plus méritants… le pognon est R.O.I.
Le
05/10/2020 à
13h
11
Un racket n’est rentable que si il y a violence et gains. Sinon cela s’appelle de la violence gratuite. Tu es un spécialiste d’ailleurs.
Le
05/10/2020 à
11h
17
Ce n’est pas ce qui est reproché. Ce qui reproché c’est de vouloir chercher des formalisations finales alors qu’on a tous compris intuitivement le problème. Sauf toi qui voudrait appliquer un principe d’objectivité totale à un objet flou… qui plus est déjà spéculatif et dont le résultat n’apporterait rien de plus à la discussion puisque personne ne peut prédire, de base, la fin de la 5G ! On peut cela dit regarder les rentabilités passées de 2 à 3 de 3 à 4 de 4 à 5… pour se faire une idée.
Le
05/10/2020 à
10h
16
Comme tu le dis : c’est un service qui fait le bonheur des opérateurs commerciaux, même si factuellement il n’y a pas de suivi derrière. Après la qualification des dommages : prise d’otage, extorsion, chantage cela revient au même. Ce que l’un fait nuit mécaniquement aux autres : c’est typique de la concurrence sur les télécoms… l’interopérabilité c’est de la théorie.
Le
05/10/2020 à
09h
55
Ou comment tirer profit de la loi de Murphy. Et en bon François : le malheur des uns fait le bonheur des autres.
Le
05/10/2020 à
09h
39
Si il n’avait aucune réalité ce ne serait pas, à minima, une erreur.
Non, on interprète une suite d’affirmations relatives à l’enchère (millions d’euros) et ses modalités (sur 15 ans + loyers), pour connaître le rapport acceptable ou non entre opérateurs et état. Ce rapport est une rentabilité sur un certain nombres d’années, soit une tangente… c’est toi qui voit de la linéarité là où il n’y en a pas et voudrait diviser par la linéarité de moyenne… soit par zéro, ce qui revient au même en effet !
Captain obvious sur son dance floor tout plat aime troller…
Ils n’en demandent pas, ils font baisser le coût de l’enchère en percevant des rentes élevées ou en se reportant sur le réseau historique.
Il faut bien un peu d’optimisme ! (grace à Orange quoi )
Le GIEC a rendu un rapport comparatif sur des modèles (une méta-analyse). C’est le mieux qu’on puisse faire des modèles qu’on a pour la période récente, tant sur la méthodologie que sur le fond.
On sait donc maintenant que la tendance est haussière, ce qui n’était pas spécialement le but de la fabrication de modèles climatiques au départ. Ce n’est donc pas un consensus, ou plutôt, le consensus porte sur le choix de modèles qui s’avèrent haussiers.
Est-ce à dire qu’il y aurait un phénomène de rétractation anti-humains chez les faiseurs de modèles ? Pourquoi pas après-tout, mais il reste à prouver que ce consensus existait déjà AVANT la conception de ces modèles et que les labos seraient en consensus depuis le départ. Ce qui là encore est loin d’être acquis pour les périodes impliquées (80).
Bref, tu nies l’évidence : un modèle climatique aide seulement à donner une idée, dans les détails on a beaucoup plus d’indices triviaux comme des carottages ou des observations in situ qui montrent que la tendance est bien trop rapide que par le passé. Sans compter que des rétro-actions risquent de ne pas suffire… dans le pire des cas, si les modèles étaient faux, il faudrait démontrer la non-nécessité des précautions prises, ce serait donc contradictoire à l’ambition scientifique qie tu défends de manière caricaturale dans ton message précédent au quel je rajouterais :
La leçon est qu’une opinion n’est que cela, elle n’a aucune valeur scientifique. Et ce n’est pas parce que certains scientifiques y succombent qu’il faut les imiter comme des moutons.
La leçon est aussi qu’un scientifique non tondu aura tout intérêt à se taire ou sérieusement travailler pour montrer la véracité de ses dires. On a depuis peu quitté ce modèle pour le remplacer par l’intelligence collective, à tort ou à raison, mais qui permet tout de même d’être au moins tous d’accord sur un unique point : on sait qu’on ne sait pas et on le sait à plusieurs.
Le
05/10/2020 à
18h
13
Alors je défends le surcouplage, en effet ! Cela n’interdit pas de lutter contre le réchauffent climatique. Le couple découplant découplé serait plus approprié. Et le découplage n’empêche nullement de considérer des profits, une économie un peu plus sereine et d’autres dimensions de la prosperité. Mais il faudrait changer certains indicateurs pour observer des changements dans le réel sur lequel le GIEC se casse ici les dents.
Le
05/10/2020 à
11h
33
Le découplage est une baisse coordonnée des consommations, ce que signifie entre adultes ce terme. J’ai d’ailleurs démontré un découplage selon tes termes en lisant l’interprétation qu’en donne l’auteur : “we use more bits” à mettre en rapport (tout à fait) avec le graphique qui montre [we use less chemicals”
Ton découplage est une analyse causale. Autrement dit on peut librement décider des causes et des effets qu’on y compare mais en aucune façon on pourrait en tirer une règle finale. Il faudra bien à un moment ou à un autre, un troisième terme dans l’équation pour prédire si oui ou non cela correspond bien à ce qu’on recherche par ailleurs (profit, réduction du CO2, que sais-je).
Le
05/10/2020 à
10h
57
Le premier exemple graphique donné par ton doc figure 1 montre que le rendement des terres a quadruplé, soit, mais fig 3 qu’observe-t-on ? …
”“(…) The story is precision agriculture, in which we use more bits, not more kilowatts or gallons.””
Soit le contraire d’un découplage qui serait une baisse coordonnée des consommations. On peut ainsi tracer une courbe représentant la baisse des consommations de matières ordinaires ou synthétiques en rapport inversement proportionnel à une augmentation de la puissance de calcul nécessaire.
Peut-être que le résultat est bon, mais alors il faudrait aussi demander aux fondeurs des CPU utilisés si passer de 50 à 5um nécessite plus ou moins de surface industrielle etc… Autrement dit : ton découplage n’est qu’un moment de la causalité… pragmatique donc, mais pas suffisamment complet (passé futur) pour définir une loi économique dont la roche serait dure.
4748 commentaires
Fixe et mobile : l’Arcep détaille les usages pendant le confinement, des records à la clé
09/10/2020
Le 10/10/2020 à 09h 17
Le grand remplacement est en marche.
Les GAFA épinglées par un rapport parlementaire américain, aux solutions radicales
09/10/2020
Le 10/10/2020 à 09h 08
La création de valeur nuit effectivement à d’autres qui n’en créent pas. Et inversement, ce que tu oublis régulièrement de pondérer (si tu en es capable…).
Ce n’est donc pas de l’économie, tout à fait. Relis l’ensemble avant de répondre à côté de la plaque…
Position dominante ou monopole ?
Mis à part blanchir l’acteur au centre des échanges, je ne vois pas l’intérêt de contester que ce sont bien les parts de marchés qui peuvent, en des termes économiques, justifier la catégorie d’appartenance.
Sinon, il existe des logiciels libres qui ne sont pas en concurrence avec Apple ou Google, leur existence ne suffisant pas à justifier l’absence de position dominante, il est nécessaire de peser chaque acteur du marché. C’est élémentaire.
Je peux aussi te renvoyer à la notion d’élasticité de substitution…
Le 10/10/2020 à 08h 25
C’est la même idée que la drogue : on peut librement décider quelles drogues sont douces et lesquelles sont dures. Au départ on pouvait rire avec Matrix, c’était un film qui illustrait les réflexions universitaires dont sont en partie issues les modèles économiques et d’usage de Google et cie.
Aujourd’hui, les capitalisations boursières posent question, dans la rue aussi. Donc le succès des uns nuit effectivement aux autres. C’est très banal comme situation, inutile de supposer que la spéculation résoudrait la situation de rente flagrante dans laquelle ces sociétés sont. Elles ne spéculent plus depuis au moins 10 ans. Apple est devenu une marque comme Coca-cola, Google un mutualiste dont il faut payer le pizzo, Facebook un état dans l’état, Amazon une machine à perdre le savoir économique du commerce…
Un monopole se mesure en parts de marchés. C’est le BA-BA.
Sur 100 dollars pour les usages cités, combien dans la poche d’un GAFA ? 95 ?
Il faudrait que les états vendent des OS pour être jaloux. Au mieux ton argument marche pour la presse : le politique a ses sources au renseignement, avec la complicité candide ou non des intéressés…
Le 10/10/2020 à 08h 04
Donc qui crée les monopoles non-naturels des GAFA(M) ?
Ce ne sont pas les régulateurs, il n’y avait rien sur internet lors de leur constitution…
Le 10/10/2020 à 07h 58
C’est surtout que les nouveaux acteurs jouissent d’une position non définie techniquement comme leurs pionniers chéris adorés. Entre la peste ou la tuberculose je ne vois pas tellement où l’économie pourrait triompher.
Ce qui explique pourquoi les investisseurs investissent comme des psychotiques : si ils devaient ne serait-ce que réfléchir une demi-seconde aux conséquences alors ils diraient non à un empilement de petits systèmes mutalistes au risque de faillite élevée. Autant donc n’en avoir qu’un seul type proto-état glouton. La servitude volontaire agit même chez les financiers, c’est dire si on est pas dans la merde…
Le 10/10/2020 à 07h 52
Dépénaliser pour mourir de mort lente ?
Le 10/10/2020 à 07h 45
Tout simplement car aucun client d’un GAFA, dans le cadre d’une offre gratuite, ne peut monétiser la valeur de ce qu’il fait avec la plateforme.
On me rétorquera qu’il y a des exceptions, c’est vrai, mais elles ne sont pas l’objet de la position de monopole dont la valeur principale est l’analyse des échanges avec la plateforme.
Autrement dit c’est de la situation d’usage numérique que se nourrissent les GAFA et là il a plusieurs éléments explicatifs du succès apparent et de façade de ces sociétés :
Je me demande d’ailleurs quand je recevrais un remboursement de ma facture électrique pour ces usages, une retraite pour les clics, et un dédommagement au civil ou au pénal pour une exploitation frauduleuse de mes datas.
Le 09/10/2020 à 18h 02
Et dire qu’on pensait que l’économie c’était simple.
Le 09/10/2020 à 18h 00
Très peu inspirés page P184; en effet;
Le 09/10/2020 à 17h 46
Bienvenue dans le nouveau monde : plus besoin de bateau à voile, tu as la fibre.
Le 09/10/2020 à 17h 43
J’avais parcouru le pavé. Mais contre plusieurs tsunamis cela ne pèse pas lourd.
Leur défense est quand même étrange : aucune mention sur les risques de défaillance économique.
Aucun satellites n’a répondu à cette enquête ou j’ai mal lu ? Car ici ce sont bien les sociétés rachetées qui posent le plus de problème : si le géant trépasse pour une raison quelconque, certaines couleront avec…
Une caste numérique reste une caste. Pourquoi défendre le contraire ?
C’est pas l’enjeu. Les millions dont ce monsieur ne se sert pas seront investis ailleurs. Un libraire sait ranger ses papiers.
StopCovid, un échec ? Non, « pas un succès », estime Olivier Véran
09/10/2020
Le 10/10/2020 à 08h 15
Le Covid doit bien accrocher aux murs. Ce n’est donc pas une appli qu’il faut installer… mais un pot de coton tiges !
Le 09/10/2020 à 18h 09
Entre 4 murs ce n’est pas les mêmes traces.
WinToUSB ou Rufus : quel remplaçant idéal pour Windows To Go ?
09/10/2020
Le 09/10/2020 à 18h 05
Ou directement sur le site de Microsoft. Là dessus il y a des efforts.
La prise d’otage sur le poste façon cryptolocker c’est après.
Le 09/10/2020 à 13h 25
En théorie, une licence (même OEM) ne devrait pas poser ce problème vu qu’il relève du client et non des conditions d’utilisation. Auquel cas c’est abusif.
Et puis crosoft pourrait pondre une fonction désactivation/transfert de poste. On pourrait ainsi (enfin) louer les avantages inégalés des fenêtres.
Ce qui est à moi est à moi et ce qui est à toi est à moi…
Paypal va facturer des frais d’inactivité
09/10/2020
Le 09/10/2020 à 13h 08
Oui mais non, les IBAN pour crédit ou débit du compte sont gardés. Ils ne finiront donc pas à la station d’épuration… Paypal peut-être cela dit.
Droits voisins de la presse : condamnée à négocier, Google pourra parfois ne pas payer
08/10/2020
Le 08/10/2020 à 20h 07
Application de la loi à tous ? France ?
Magnétoscope ?
Charade bien connue…
Une nouvelle approche pour « la construction d’un Internet quantique sécurisé »
08/10/2020
Le 08/10/2020 à 19h 23
C’est pas si radical mais cela donne déjà une idée.
Le 08/10/2020 à 19h 01
Générer du bruit pour du chiffrement ordinaire est plus utile, en effet.
Les deux théories sont deux écoles de pensée assez différentes, je parie plus sur une réconciliation entre USA et Chine. (Dans un état superposé, évidement. )
Bien-être animal : remplacer le gibier par un robot, la proposition d’un député LREM
08/10/2020
Le 08/10/2020 à 18h 40
Il faut voir le bon côté de choses avec l’abandon de cette proposition : Aibo va continuer sa vie au chenil.
Droits voisins : l’AFP conteste les arguments portés par Google en appel
07/10/2020
Le 08/10/2020 à 07h 15
Le Carbier n’est pas un fromage.
Mais si.
Altyk, Fox Spirit, Inovu : LDLC multiplie les marques
08/10/2020
Le 08/10/2020 à 07h 12
To repack or not to repack. That is the question.
Google réduit le prix de ses Google Wifi et améliore ses routeurs
07/10/2020
Le 07/10/2020 à 08h 17
Tout dépend ce qu’il y a dedans. Parfois il suffit de changer le micrologiciel.
La loi « dissuade les lanceurs d’alerte potentiels de signaler des violations de droits »
05/10/2020
Le 07/10/2020 à 07h 38
La seule intentionnalité est celle de la fabrication de l’ennemi.
Se demander de qui Snowden serait l’ennemi ne préjuge pas des intentions de Snowden. Ces dernières étant manifestement au-delà de la simple cyberguerre de fait par ailleurs, on ne peut que se poser la question de savoir si la cyberguerre est “ouverte” ou “fermée”.
Et là, j’ai franchement plus l’impression que les acteurs du numériques ont réagi en contestant d’autres aspects comme l’économie et sa régulation. Là où une attitude anti-connerie (y compris l’anti complotisme) nous aurait logiquement incités; si nous étions les sachants que nous prétendons êtres, à corriger immédiatement TOUTES les aventures techniques hostiles à l’économie et à nos libertés. Pas à en tirer profit comme l’ont fait les GAFAM qui ont obtenu après coup un lavage technologique aux frais des citoyens.
A-t-on arrêté le big data ?
A-t-on stoppé nette la gloutonnerie d’usages privée ou publique ?
A-t-on des logiciels libres à tous les niveaux ?
A-t-on redéfini nos procédures civiles et pénales dans le sens d’une intégration humaniste de ces techniques ?
Je réponds encore : non, ou insuffisamment pour s’en relever car c’est dans tous les cas vertigineux et au moins autant que les réticences à voir d’autres puissances posséder des armes nucléaires.
Le 06/10/2020 à 08h 20
Est-ce que la cyberguerre ouverte est permise ?
C’est le problème que je vois et je réponds non : l’âge moyen des belligérants (responsables politiques) permet au final de ne pas prendre de risque avec le pot de confiture (renseignement) tout en laissant le serveur (l’armée) s’enfoncer dans sa cybertranchée.
Inutile donc de désigner un ennemi en matière de cyber : ce serait contre productif… les partis politiques ont toute largesse pour le faire du coup (H.Clinton, Dept of Justice etc) et bien-sur le lanceur d’alerte étant un personnage conceptuel bien pratique à sortir du chapeau, il faut encore qu’il reste dans un système convenu et connu pour avoir son efficacité de dissuasion… c’est loin d’être une stratégie peu plausible d’autant que les conséquences guerrière sauraient été 100x pires (les US n’ont pas de doctrine bien précise ! cf l’âge mentionné plus haut).
Bref, parlez de moi au chien ou je m’enrage !
Ça suffit à produire les effets attendus : économie qui tourne, politiques pantouflards… mais en off tout le monde sait que les US ont perdu des batailles symboliques : d’où Trump.
Le 05/10/2020 à 22h 22
C’est plausible en fait : un tiens vaut mieux que deux tu l’auras.
Ils n’allaient pas aggraver l’état de crispation/panique générale immédiate par une accusation dont la consistance était sûrement faible à l’époque, voire plus dangereuse après coup : un acte isolé vs un acte de guerre…
J’avais raison de dire que Snowden est un mauvais exemple. Assange ou Manning c’est très différent par l’ampleur plutôt débattue et non cataclysmique des résultats.
Le 05/10/2020 à 14h 49
Les gains du monde parallèle des douaniers numériques étant “secrets”, on ne peut apprécier les bienfaits de ses actes.
Le 05/10/2020 à 14h 14
Il n’y a pas de honte pour les services Français entre autres.
Mais cela ne dit pas si une partie des Français seraient contre !
Snowden c’est un mauvais exemple du problème : il a fait plus qu’attendu.
Le 05/10/2020 à 14h 07
Reste à savoir ce qui sera effectivement fait de ces signalements.
Faire reposer leur traitement sur l’état met à charge des employeurs et salariés de se protéger mutuellement dans certains cas théoriquement.
La faille peut être comblée si on parle de logiciels mais peut toujours et aussi être assimillée à un manquement professionel assez logiquement : la question c’est de savoir quelles sont les conséquences pratiques de laisser des signalements, il y aussi un problème d’appréciation des moyens mis pour faire cesser le dommage, et, pour démontrer que le signalement correspond spécifiquement à un problème de sécurité vu le cadre initial pas si évident à traduire en jugement.
Conservation des données de connexion : la justice de l’UE siffle la fin du match, ou presque
06/10/2020
Le 06/10/2020 à 16h 39
Matrix c’est fini ? Roooh.
Mona : Vinci teste la reconnaissance faciale à l’aéroport de Lyon, une « première mondiale »
06/10/2020
Le 06/10/2020 à 10h 33
Tu confonds MONA et SEPA, voyons.
Le 06/10/2020 à 10h 31
On pourrait authentifier son clone aux objets trouvés, ou dans un bagage.
Le 06/10/2020 à 08h 25
Biais sexiste : on est pas des Lisa (Mona…). Même avec un virus à couronne…
Fin des enchères sur la 5G : 126 millions d’euros par bloc de 10 MHz, 40 MHz pour Orange
01/10/2020
Le 05/10/2020 à 21h 53
Tu lis dans l’avenir à 1 an. Moi je lis dans le passé à 20. C’est déjà plus fiable…
Le racket par proxy ne dit pas si 20% de T.V.A + impôts/abonnement sur 0 clients est un calcul sensé ?! Pourquoi cela semble faux ?
A mon sens, tu voudrais voir une position de racket par proxy alors qu’aucune donnée économique ne peut en décrire la cause qui reste l’enchère, soit un fait plutôt libre des opérateurs… dont la justification d’adhésion repose uniquement sur des fréquences qu’ils peuvent exploiter ailleurs qu’en France, et même qu’ils exploitent déjà sans justification autre que la fin d’un monopole d’état aka libéralisation.
Un autre modèle serait pas de concession du tout mais le coût reviendrait certainement à un monopole dont les prix finaux seraient non consentis même imparfaitement et sans garanties d’existence sur 1 jour (facebook par ex).
Tu ne montres donc pas en quoi la position de l’état serait mafieuse. Tu nous dis seulement que les opérateurs sont coupables de participer à l’économie de concessions et qu’au surplus on aurait des clients passés cajolés (4g) et des clients de la future 5G payant leur particule pour la forme.
Je connais peu de mafieux qui font un échéancier sur 15 +5 ans. Tout au plus le système de délégation de service public, ou assimilé, fonctionne très mal ce qui est là par contre assez évident.
Le 05/10/2020 à 18h 31
Tu n’as pas besoin de la distribution des clients dans un marché saturé, aka taux de pénétration proche de 100%, voire encore plus difficile à modéliser par les effets du slicing qui va encore influer positivement la distribution des abonnements en 5G…
Je ne comprends toujours pas comment tu peux oublier l’intervalle à n+2 n+15 dans ce cas où tu ne tiens pas compte du taux de pénétration.
Oui les premiers clients 5G vont payer plus cher que ceux de la 4G, mais dans ce cas ton affirmation d’un racket ne peut se limiter à la 5G et à la répétition du même calcul… pas faux certes, mais dont l’utilité est vite épuisée ou ne reflète qu’une vision très très pessimiste de la rentabilité financière qui ne produira certainement pas que des abonnements avec engagement de 12 mois.
Là encore ce serait pourquoi pas recevable mais tu défends que l’état serait en position de racket sauf que mis à part constater qu’un client passera certainement comme beaucoup par une procédure de RIO, au final, tes 12 mois c’est bien 12 + 12 + 12 + 12 (…) soit une suite additive de 15 termes.
On serait à se demander le prix de la tomate en supermarché je dis pas, mais là…
Le 05/10/2020 à 14h 45
C’est ce que j’ai dit avec d’autres mots avant. Je pense aussi que le coût en équipements est un problème, j’ai cru comprendre que les autres pays avaient cette charge anormale sur la 5G, d’où la tendance à la baisse des enchères comparées aux autres pays européens je pense.
Le cœur de réseau ou les travaux restent marginaux vu les débits, en gros cela coûte moins cher de changer de technologie à chaque pallier d’usage que d’entretenir les infrastructures : c’est grosso modo indexé sur ce que fait l’industrie des télécoms qui a un besoin de marges élevées et fonctionne souvent au levier Ne pas oublier non plus que certains travaux sont payants pour les collectivités, et subventionnés…
Rester à voir la compta d’Orange. Manque de bol c’est pas public, on peut pas lancer d’alerte…
Le 05/10/2020 à 13h 24
60 millions de clients le prix moyen mensuel de l’abonnement nombre d’opérateurs > coût cumulé des enchères présentes et passées pour les fréquences / durée de la concession
Le 05/10/2020 à 13h 22
Tu arbitre donc la fin de la 5G à 1 an. Soit un calcul qui ne correspond pas non plus entièrement à la réalité.
Alors qu’une série d’années de rentabilités (disons début des gains à une moyenne de 4 ou 7 ans) suffit à montrer par rapport à l’une des technologies prise isolément que la tendance est à la hausse. Idée renforcée par un taux de pénétration qui abouti à considérer une rentabilité d’autant plus certaine à terme… !
Bref, tu peux diviser par ce que tu veux, la distribution des clients n’est pas significative (il y a aujourd’hui saturation) pour établir que ce sont les clients d’une génération précédente qui payent pour la génération future. Le marketing suffisant à justifier une petite hausse des tarifs afin de démarquer les distributions de chocolatines aux plus méritants… le pognon est R.O.I.
Le 05/10/2020 à 13h 11
Un racket n’est rentable que si il y a violence et gains. Sinon cela s’appelle de la violence gratuite. Tu es un spécialiste d’ailleurs.
Le 05/10/2020 à 11h 17
Ce n’est pas ce qui est reproché. Ce qui reproché c’est de vouloir chercher des formalisations finales alors qu’on a tous compris intuitivement le problème. Sauf toi qui voudrait appliquer un principe d’objectivité totale à un objet flou… qui plus est déjà spéculatif et dont le résultat n’apporterait rien de plus à la discussion puisque personne ne peut prédire, de base, la fin de la 5G !
On peut cela dit regarder les rentabilités passées de 2 à 3 de 3 à 4 de 4 à 5… pour se faire une idée.
Le 05/10/2020 à 10h 16
Comme tu le dis : c’est un service qui fait le bonheur des opérateurs commerciaux, même si factuellement il n’y a pas de suivi derrière. Après la qualification des dommages : prise d’otage, extorsion, chantage cela revient au même. Ce que l’un fait nuit mécaniquement aux autres : c’est typique de la concurrence sur les télécoms… l’interopérabilité c’est de la théorie.
Le 05/10/2020 à 09h 55
Le 05/10/2020 à 09h 39
Si il n’avait aucune réalité ce ne serait pas, à minima, une erreur.
Non, on interprète une suite d’affirmations relatives à l’enchère (millions d’euros) et ses modalités (sur 15 ans + loyers), pour connaître le rapport acceptable ou non entre opérateurs et état.
Ce rapport est une rentabilité sur un certain nombres d’années, soit une tangente… c’est toi qui voit de la linéarité là où il n’y en a pas et voudrait diviser par la linéarité de moyenne… soit par zéro, ce qui revient au même en effet !
Captain obvious sur son dance floor tout plat aime troller…
Ils n’en demandent pas, ils font baisser le coût de l’enchère en percevant des rentes élevées ou en se reportant sur le réseau historique.
Il faut bien un peu d’optimisme ! (grace à Orange quoi )
L’Assemblée Nationale lance sa plateforme de pétitions en ligne
02/10/2020
Le 05/10/2020 à 18h 50
Le GIEC a rendu un rapport comparatif sur des modèles (une méta-analyse). C’est le mieux qu’on puisse faire des modèles qu’on a pour la période récente, tant sur la méthodologie que sur le fond.
On sait donc maintenant que la tendance est haussière, ce qui n’était pas spécialement le but de la fabrication de modèles climatiques au départ. Ce n’est donc pas un consensus, ou plutôt, le consensus porte sur le choix de modèles qui s’avèrent haussiers.
Est-ce à dire qu’il y aurait un phénomène de rétractation anti-humains chez les faiseurs de modèles ? Pourquoi pas après-tout, mais il reste à prouver que ce consensus existait déjà AVANT la conception de ces modèles et que les labos seraient en consensus depuis le départ. Ce qui là encore est loin d’être acquis pour les périodes impliquées (80).
Bref, tu nies l’évidence : un modèle climatique aide seulement à donner une idée, dans les détails on a beaucoup plus d’indices triviaux comme des carottages ou des observations in situ qui montrent que la tendance est bien trop rapide que par le passé. Sans compter que des rétro-actions risquent de ne pas suffire… dans le pire des cas, si les modèles étaient faux, il faudrait démontrer la non-nécessité des précautions prises, ce serait donc contradictoire à l’ambition scientifique qie tu défends de manière caricaturale dans ton message précédent au quel je rajouterais :
La leçon est aussi qu’un scientifique non tondu aura tout intérêt à se taire ou sérieusement travailler pour montrer la véracité de ses dires. On a depuis peu quitté ce modèle pour le remplacer par l’intelligence collective, à tort ou à raison, mais qui permet tout de même d’être au moins tous d’accord sur un unique point : on sait qu’on ne sait pas et on le sait à plusieurs.
Le 05/10/2020 à 18h 13
Alors je défends le surcouplage, en effet ! Cela n’interdit pas de lutter contre le réchauffent climatique.
Le couple découplant découplé serait plus approprié. Et le découplage n’empêche nullement de considérer des profits, une économie un peu plus sereine et d’autres dimensions de la prosperité. Mais il faudrait changer certains indicateurs pour observer des changements dans le réel sur lequel le GIEC se casse ici les dents.
Le 05/10/2020 à 11h 33
Le découplage est une baisse coordonnée des consommations, ce que signifie entre adultes ce terme.
J’ai d’ailleurs démontré un découplage selon tes termes en lisant l’interprétation qu’en donne l’auteur : “we use more bits” à mettre en rapport (tout à fait) avec le graphique qui montre [we use less chemicals”
Ton découplage est une analyse causale. Autrement dit on peut librement décider des causes et des effets qu’on y compare mais en aucune façon on pourrait en tirer une règle finale. Il faudra bien à un moment ou à un autre, un troisième terme dans l’équation pour prédire si oui ou non cela correspond bien à ce qu’on recherche par ailleurs (profit, réduction du CO2, que sais-je).
Le 05/10/2020 à 10h 57
Le premier exemple graphique donné par ton doc figure 1 montre que le rendement des terres a quadruplé, soit, mais fig 3 qu’observe-t-on ? …
”“(…) The story is precision agriculture, in which we use more bits, not more kilowatts or gallons.””
Soit le contraire d’un découplage qui serait une baisse coordonnée des consommations.
On peut ainsi tracer une courbe représentant la baisse des consommations de matières ordinaires ou synthétiques en rapport inversement proportionnel à une augmentation de la puissance de calcul nécessaire.
Peut-être que le résultat est bon, mais alors il faudrait aussi demander aux fondeurs des CPU utilisés si passer de 50 à 5um nécessite plus ou moins de surface industrielle etc…
Autrement dit : ton découplage n’est qu’un moment de la causalité… pragmatique donc, mais pas suffisamment complet (passé futur) pour définir une loi économique dont la roche serait dure.
Le 05/10/2020 à 10h 09
A l’impossible nul n’est tenu…
Le Wi-Fi 7 (802.11be) jusqu’à 46 Gb/s se prépare, que faut-il en attendre ?
05/10/2020
Le 05/10/2020 à 17h 11
Je pense qu’ils parient sur le mesh et le coût faible des modules par rétrocompatibilité. Ce serait bien d’avoir du mesh comme norme.
Même la moitié de ce débit suffit à couvrir tous les usages.
« Sciences » : une encyclopédie en 800 volumes, avec 20 000 auteurs
05/10/2020
Le 05/10/2020 à 14h 56