“Celui qui, en s’adressant à un tiers, aura accusé une personne ou jeté sur elle le soupçon de tenir une conduite contraire à l’honneur, ou de tout autre fait propre à porter atteinte à sa considération, celui qui aura propagé une telle accusation ou un tel soupçon,sera, sur plainte, puni d’une peine pécuniaire de 180 jours-amende au plus L’inculpé n’encourra aucune peine s’il prouve que les allégations qu’il a articulées ou propagées sont conformes à la vérité ou qu’il avait des raisons sérieuses de les tenir de bonne foi pour vraies…”
L’article continue ensuite en donnant quelques cas aggravants (si on le fait sans but d’intérêt général) et atténuants (si on se rétracte)
Si on fait une erreur et qu’on est de bonne foi, on ne risque pas d’être condamné. C’est un cas particulier des principes généraux du droit pénal qui doit être étudié par le tribunal.
Le
30/05/2017 à
11h
54
Premièrement, il n’y a pas d’égalité dans l’illégalité.
Le “oui mais il y en a plein d’autres qui se sont mal comportés” ne modifie pas ta propre culpabilité.
Ensuite, on n’a absolument aucune idée de la situation de celui qui a écrit les propos. peut-être qu’il a déjà été jugé, que l’enquête est en cours. En tout cas c’est pas le propos de la décision.
Enfin, celui qui a liké a propagé l’idée que la personne avait un comportement contraire à l’honneur, et c’est un des cas d’application de l’article 173 du code pénal suisse sur la diffamation. Il est fort probable que celui qui est a l’origine du propos tomberait aussi sous le coup de l’article 173, mais cette question ne modifie en rien la culpabilité du likeur.
édit: t0FF m’a précédé
Le
30/05/2017 à
10h
41
A priori il avait liké toute une série de commentaires diffamants, ce qui peut amener un peu plus à conclure à un comportement actif de diffamation.
Ceci-dit, le tribunal de district c’est vraiment tout en bas de l’ordre judiciaire, et la personne en question dispose de passablement de moyens de recours.
Le délit de diffamation est précisément le fait d’accuser ou de propager des informations qui jettent le soupçon sur l’honneur d’une personne, ce que fait théoriquement un like, même si ça demande juste un clic (qui a l’avantage d’être facile à prouver).
Le
30/05/2017 à
10h
22
Le tribunal de district ne se montre pas franchement dans son meilleur jour…
Mais la question est intéressante, et j’espère qu’elle sera posée aux instances supérieures.
Ceci dit, je trouve vraiment super que NXI s’intéresse aussi à l’actualité high tech en Suisse!
sinon pour contrer ce genre de situation il y a les chiens renifleurs, les renifleurs électroniques, etc.
C’est aussi (voir beaucoup plus) efficace que d’accéder aux appareils électroniques des passagers. Beaucoup plus proportionné vis à vis du droit fondamental à la vie privée, et en même temps plus respectueux.
Ces conneries c’est juste la dernière invention débile pour faire croire à la sécurité.
D’ailleurs, il est pas nécessaire d’obliger les gens à donner leurs mots de passe (d’ailleurs l’obligation n’est pas uniquement liée à l’OS) pour régler ce genre de problème.
C’est uniquement de la collecte de données et de la psychose.
Les pays européens devraient introduire la réciprocité pour les voyageurs US/canadiens, histoire de les faire réfléchir.
ça me chagrine profondément de voir que ça ne choque plus personne.
hahaha peut-être que Pai a compris que c’est pas en essayant d’avoir l’air cool que la pilule passerait.
J’espère que les républicains qui ont du bon sens se soucieront un peu du fait qu’ils passent pour des vendus et qu’ils y réfléchissent un peu plus.
Concernant le reste du monde, j’espère que ces secousses accélèreront la perte de mainmise des US sur internet.
J’ai quand même le sentiment que leur fonds de commerce est un peu un combat d’idéologies. S’ils se sont installés au pouvoir dans ces régions pas mal dévastées et dans les quelles le pouvoir était désorganisé, c’est parce qu’ils se sont réunis sur une vision des choses commune (leur expansion via leur califat, l’occident comme bouc émissaire, etc).
mais comme tu le dis c’est aussi mon avis de comptoir.
Je te rejoins cependant sur Macron et l’état d’urgence. J’avais le sentiment d’avoir quelqu’un de progressiste pour beaucoup d’éléments, mais en ce qui concerne la surveillance de masse et le militaire, c’est la grosse déception, il ne prend absolument aucun risque et se contente de reprendre le métier là ou ses prédécesseurs l’ont laissé, alors qu’on pouvait s’attendre à voir quelqu’un de plus éclairé et courageux.
Le
24/05/2017 à
13h
52
Espérons que cette présidence “jupitérienne” aura la hauteur de vue nécessaire afin de prendre des décisions non émotionnelles.
Le
24/05/2017 à
13h
43
Ils veulent qu’on nie aux minorités leurs droits et leurs libertés, parce que ce sont ces catégories de personnes qui sont les plus à risques. Ce qu’ils détestent et veulent détruire c’est notre culture, notre mode de vie et les opportunités à notre disposition.
Imaginer qu’ils cherchent à nous enliser dans une guerre civile est simplement le résultat de l’optique absolument pas crédible du “on est en guerre” que les politiques martèlent pour surfer sur la vague. C’est donner à l’EI bien plus de crédit que ce dont ils disposent.
En même si c’était vrai, le comportement sécuritaire et urgentiste est la réponse la plus à même d’arriver au résultat qu’ils cherchent. La vraie réponse est de démontrer que lorsque nos démocraties sont “stressées” par des actes aussi absurdes, elles s’en sortent renforcées par plus de respect de nos valeurs et nos principes et ne se laissent pas entrainer et salir dans une spirale infernale.
Le
24/05/2017 à
13h
13
c’est vraiment désolant…
Il y a des dictons qui disent qu’il ne faut pas décider dans l’urgence, dormir sur une idée avant de décider, etc, mais à chaque fois qu’il se passe quelque chose on réagit politiquement dans l’affolement et l’urgence…
Tour de vis sécuritaire, les gens abandonnent petit à petit ce que les terroristes veulent détruire: leurs libertés et leurs droits fondamentaux.
Tant qu’on prendra les choses de manière politique (cirque médiatique absolu, frénésie des politiciens, déclarations choc pour surfer sur les sentiments), on manquera les moyens qui permettent de traiter efficacement le problème parce qu’on se concentrera sur les conséquences et non les causes…
L’Etat d’urgence prolongé c’est: des coûts faramineux pour une efficacité relative (c’est plus de la pub qu’autre chose), l’épuisement du personnel qu’on maintient dans un degré de préparation très élevé et qu’on ne laisse pas se reposer et en plus ça habitue les citoyens à renoncer à leurs droits tout en développant leur sentiment de peur (complètement déraisonnable, ils prennent plus de risques en mangeant, respirant ou conduisant), ce qui induit une demande pour ce même état d’urgence.
pas évident de trouver un moyen de faire respecter les normes lors du déploiement massif de certains objets ou technologies…
Les class actions sont bien dissuasives, mais ne sont efficaces qu’après coup quand c’est trop tard. Les labels et la “compliance” c’est pratique mais on laisse une immense marge de manoeuvre aux sociétés et pas beaucoup aux consommateurs, souvent avec des autorités chargées de surveiller sous-dotées et disposant de peu de moyens de sanction.
Au final le problème c’est toujours le même problème, le manque de connaissance du consommateur et le flou autour de ce qu’on lui propose effectivement. on lui fait manger ce qu’on veut.
Si tu fais allusion à Pai le populiste et à ses conneries sur la neutralité du net, c’est un peu l’idée opposée, ne surtout pas installer de régulation dans le but de ne pas gêner le marché. Dans l’absolu, il permet au moins au consommateur de choisir un fournisseur d’accès propre (en théorie quand on voit le marché), tandis que quand c’est le gouvernement…
Si tu fais allusion aux pratiques de surveillance de masse, il n’est pas nécessaire de citer Trump, son prédécesseur prix nobel de la paix ainsi que le prédécesseur de celui-ci sont tout aussi responsables de la situation. En bref c’est pas nouveau.
On peut voir le verre a moitié vide ou a moitié plein " />
Le
18/05/2017 à
13h
01
en réfléchissant à la cuisine à faire afin de créer une majorité qui s’opposerait au gouvernement? il n’y a pas d’idéaux ni d’un côté ni de l’autre qui le justifie
Je préfère voter pour le candidat qui me plait le plus tout simplement.
Le
18/05/2017 à
12h
48
Amusant, c’est la déclaration classique de ceux qui ont perdu l’élection présidentielle (l’inverse étant vrai pour ceux qui l’ont gagnée).
Contre-pouvoir oui, coalition et compromis oui, mais c’est ni dans la culture politique, ni dans le fonctionnement institutionnel qu’on pourra voire ça. Un “contre-pouvoir” dans le système actuel et avec les têtes actuelles c’est le blocage pour les 5 prochaines années presque assuré.
Mieux vaut voter pour soi que contre les autres.
Le
18/05/2017 à
12h
42
Bah les précédents politicien professionnels étaient sensés être indépendants, mais ça n’a pas apporté beaucoup d’équité dans la législation, tout en suivant leur propre intérêt.
Au moins, elle a de l’expérience dans un des domaines dont elle devra s’occuper. C’est déjà ça.
La cour a décidé que le fait, pour google d’utiliser ses algorithmes afin de présenter une série de résultats lorsqu’on fait une recherche sur une personne consiste déjà en un traitement de données personnelles.
En d’autres termes, publier un article sur untel (qu’il soit faux ou plus pertinent ou autre peu importe) sur un site est un traitement soumis à la protection des données.
Faire remonter cet article du site en question en réponse à un requête consiste aussi en un traitement de données personnelles (différent du traitement précédent).
C’est pour cette raison, peu importe l’implication de google dans la création de l’article original, qu’on peut exiger google de déréférencer le contenu.
L’autre raison est que c’est bien souvent moins en déséquilibre vis à vis du droit à l’information de déréférencer plutôt que de supprimer l’article.
Pour en revenir à ton analogie, on n’attend pas de google qu’il contrôle à priori les liens qu’il fournit, mais que si on lui en fait la requête, de bonne foi. Alors, comme un modérateur il étudie la situation et prend une décision.
la pesée des intérêts que fait google permet de résoudre de nombreux cas. Pour le reste, google ou l’individu saisissent la justice afin qu’elle fasse elle même la pesée des intérêts, avec à chaque décision une précision sur le traitement qui est attendu.
En pratique leur formulaire marche relativement bien. Ils jouent le jeu (en tout cas pour l’instant) et acceptent relativement facilement les demandes lorsqu’elles sont étayées.
Le
17/05/2017 à
10h
24
Actuellement, ça se passe de la manière suivante:
Le sujet s’aperçoit que des données le concernant sont fausses ou plus pertinentes. Il contacte celui qui a publié ces données pour les faire retirer (ça marche beaucoup)
2. Le sujet remplit le formulaire que google (ou un autre) pour que les données ne soient plus référencées. C’est google qui décide au cas par cas de le faire ou pas.
Si pas d’accord, le sujet des données saisit la justice ou l’autorité, litige et décision judiciaire.
en 1 et 2, c’est une masse absolument énorme à gérer de gré à gré, et ça permet de régler presque tous les problèmes. Il faut dire que bien souvent, les données ne sont plus utiles aux sites, ni pertinentes à indexer, il n’y a pas de conflit. En plus, Google (c’est le seul moteur qu’il m’est arrivé de contacter) est relativement bienveillant (rapidité, efficacité et tendance à ne pas dire immédiatement non avec des exigences de preuve relativement faibles)
en 3, on a un contrôle de la légalité du retrait ou du maintient, mais ça coûte cher, ça demande beaucoup d’énergie, y compris pour la CNIL qui a d’autres chats à fouetter. En plus, dès qu’on a une décision, les points 1 et 2 s’y adaptent par peur de l’amende.
La litigation de masse, c’est un problème récurent, pas vraiment ciblé aux questions de droit à l’oubli. Le problème le plus important est de trouver l’équilibre juridique entre droit à être laissé tranquille et droit de la population à accéder à l’information. (avant, on avant déjà des débats de ce type par exemple lorsqu’une émission de TV faisait un reportage pour les 20 ou 30 ans d’une affaire sordide pas vraiment élucidée, ce qui remettait une étiquette sur les participants).
Le
17/05/2017 à
08h
26
Sauf erreur, dan l’arrêt Costeja Gonzales, la CJUE est assez claire: Il faut balancer l’intérêt personnel du requérant à l’intérêt économique du moteur de recherche et celui du public d’accéder à l’information. La Cour rappelle cependant qu’à priori l’intérêt économique simple n’est pas suffisant.
ps. sauf erreur à nouveau, Google spain est considéré par la Cour comme un établissement de Google Inc. C’est bien google Inc. qui est considéré comme le responsable du traitement, le fait d’avoir un établissement (google spain) situé dans un état membre permettant de lui appliquer la législation transposée de l’état membre.
Bah c’est une entreprise américaine qui fait du business à l’américaine.
Facebook doit pas trop comprendre en quoi le ciblage publicitaire viole la vie privée des français.
gavroche69 a écrit :
C’est bien sûr cet aspect des choses que je voulais pointer.
La “marchandisation” de la vie privée de ses “clients” est quand même la raison d’être de FB et aussi la principale raison de sa valeur financière il me semble.
Après, que les “clients” se “vendent” volontairement ou pas je ne sais pas trop mais il me paraît quand même difficile d’ignorer ce mode fonctionnement…
Certes, mais ça ne justifie encore en rien le fait qu’ils dépassent le cadre qui leur est imposé par le législateur. C’est le même principe qu’avec Vlokswagen: On ne leur a pas reproché de faire des voitures (et ils les ont faites pour leur profit par pour nous rendre heureux de se déplacer et de conduire), mais d’avoir triché avec le cadre qui leur était imposé.
Qu’ils prennent des données et qu’ils en tirent profit. Leur base d’utilisateurs montre qu’il y a des gens qui sont prêt à payer de cette manière leurs services. Par contre, ils doivent respecter le cadre de la protection des données s’ils veulent le faire.
Le
16/05/2017 à
12h
34
plutôt le condamner pour avoir vendu de l’alcool frelaté, du pain avec de la farine à l’amiante, ou de la sciure pour augmenter ses marges.
Le problème c’est l’abus pas la collecte.
Ceci dit je te rejoins complètement sur l’inconscience de bon nombre des utilisateurs du “service”.
Le
16/05/2017 à
12h
12
S’étonner du principe non.
Par contre il est tout à fait légitime de s’étonner qu’une si grosse boite, aussi portée sur les bénéfices soit elle, viole les règles posées par le législateur afin d’encadrer la collecte et l’utilisation des données personnelles.
Il est encore plus légitime d’apprécier l’attitude des autorités de protection des données qui ne baissent pas les bras parce que ça “rapporte”.
Le
16/05/2017 à
12h
09
la CNIL a utilisé sa capacité à mettre des amendes au maximum. Elle a fait ce qu’elle pouvait.
Elle considère donc que les manquements de facebook sont très graves.
bien sûr, il est hasardeux de dire que FB aurait été sanctionné à hauteur de 20m ou de 4% de leur chiffre d’affaire si le règlement était déjà en vigueur.
Par contre, il semble que de nombreuses autorités de protection des données de l’UE soient sur le coup, ce qui peut multiplier l’amende totale, la législation étant harmonisée.
Il faut aussi prendre en compte le potentiel dégât à l’image de marque de FB. C’est difficile à quantifier, mais ça a souvent un impact non négligeable.
en espérant que ça mette un peu de plombs dans tête des politiques persuadés que la surveillance est la panacée.
C’est pas comme si l’ensemble des spécialistes crie à tue-tête depuis des années que les failles décelées par l’Etat permettent aussi potentiellement aux “méchants” de passer…
J’espère qu’en voyant les conséquences économiques de ce genre de situation les idées changeront un peu.
Ceci-dit ils ne sont pas les seuls à supporter la responsabilité.
Hum je n’avais pas pensé à cette approche très technique.
Mais pour moi, le “hasard” n’est finalement qu’une série de paramètres qu’il est difficile ou impossible de prendre en compte lors du jeu, et que l’expérience vient limiter.
Le fait que le sport traditionnel puisse potentiellement ne rien devoir au hasard (quoique lorsqu’on fait un tirage au sort pour un championnat on tombe dans du hasard pur, ou le fait de deviner l’action de l’adversaire sont pour moi des facteurs purement hasardeux) me fait dire qu’il implique bien actuellement ce qu’on peut appeler du hasard.
Au fonds, c’est pareil c’est l’équipe/le joueur qui est le mieux entrainé qui maitrise le maximum des paramètres qui obtient la victoire parce qu’il fera plus de bon choix que son adversaire.
Dans tous les cas je trouve la distinction plutôt absurde puisqu’on est beaucoup plus proche du sport traditionnel que de la roulette, du poker voir du pile ou face.
Le
11/05/2017 à
06h
47
Je comprend bien le principe des jeux de hasard, mais cet aspect est beaucoup plus général que les jeux vidéo. Dans le sport traditionnel, et particulièrement dans les sports de jeu, il y a toujours une infime part de hasard.
Est-ce que ceux-ci sont aussi soumis à cette obligation de déclaration?
Concernant l’agrément pour employer des joueurs professionnels… j’ai beaucoup plus de mal et je vois pas vraiment l’intérêt. Idem pour les jeunes joueurs. Si c’est fait avec l’accord des parents, je vois vraiment pas pourquoi ils ne pourraient pas empocher de prime.
La relation de travail n’est pas une lutte mais une négociation entre deux personnes responsables sur un pied d’égalité. On se met d’accord pour atteindre en commun nos objectifs particulier. C’est pareil que dans tous les contrats, y compris en ce qui concerne les distorsions entre les parties.
Chacun a besoin de l’autre, l’employé pour obtenir rémunération contre le temps qu’il met à disposition, l’employeur pour disposer du temps des employés afin d’atteindre ses objectifs commerciaux. en bref, chacun dispose de ce que l’autre veut.
Certains choisissent d’être salariés, d’autres d’entreprendre (et certains galèrent dans chaque cas). Si tout est trop rigide, on perd des occasions d’entreprendre, et si on prend moins de risques on ne prend plus le risque de croitre, donc dans certaines circonstances d’engager un employé de plus (peu importe le poste d’ailleurs)
Le modèle fordiste (pointage, contremaitre, travail de 18 a 60 en faisan des 3x8 sans aucune marge de manoeuvre pour l’employé de décider de l’activité) qui permettait d’avoir une protection rigide des travailleurs parce qu’il était extrêmement standardisé est en train de disparaitre petit à petit. C’est pour cette raison qu’il faut remettre en question la solution traditionnelle adoptée par le législateur pour encadrer le droit du travail.
Le
09/05/2017 à
08h
08
Le travail se spécialise, si bien qu’on quitte gentiment la relation traditionnelle avec un chef qui te dis ce que tu dois faire et comment tu dois le faire parce qu’il n’est pas le spécialiste de ton activité. Voilà pourquoi on sort de cette hiérarchisation pour arriver à quelque chose de plus collaboratif.
Il y en a un qui est spécialisé pour leader, un autre dans un domaine précis, etc.
Ceci dit, c’est vrai, les décisions de gestion de l’entreprise peuvent toucher ses employés. En gros c’est celui qui prend le risque entrepreunarial qui assume la gestion.
Croire que pour que tout aille bien il faut être pote avec son patron n’a aucun sens. d’ailleurs, mon commentaire n’y faisait pas allusion.
Par contre, croire qu’on lui est, ou qu’il nous est redevable est une erreur que beaucoup trop de monde fait. C’est pas parce qu’on est amis ou pas qu’on ne tire pas à la même corde. Sur beaucoup de points, les salariés et les employeurs poursuivent les mêmes buts, et personne en général ne cherche à licencier s’il peut l’éviter. Il y a bien sûr des exceptions.
J’irai jusqu’à dire que se faire licencier ou démissionner, ça fait partie de la vie et de la relation de travail, tout comme se faire embaucher ou embaucher. Il suffit de jeter un oeil sur ce que font les voisins pour voir que l’équilibre des forces n’est pas si défavorable aux employés.
Tu parles d’équilibre et tu as parfaitement raison. Il faut une relation équilibrée, mais je ne crois pas qu’en standardisant trop la relation, on permette cet équilibre. Il fait laisser une place à chacun pour la flexibilité.
Je ne plaide pas pour un abandon du droit du travail, mais il faut être conscient de comment elles sont réparties. Les patrons ne sont pas tout puissants, et si on sort des quelques exceptions des énormes boites, souvent c’est une personne qui se donne corps et âme à son travail, sans toujours en récolter les fruits.
Le
09/05/2017 à
06h
28
tant l’employé que l’entreprise veulent maximiser leurs profits. L’un en vendant son temps l’autre en utilisant le temps de l’employé pour produire.
Tu as raison c’est exactement pareil que pour tous les contrats. Cependant, il ne faut pas confondre le rapport de subordination, l’employé qui accepte de se mettre au service de l’employeur suit les ordres de celui-ci et un hypothétique rapport de domination de l’employeur.
Les deux souvent ont le même objectif commun parce que chacun en a à tirer profit. C’est encore plus flagrant dans les entreprises de petites tailles, où les employés sont presque irremplaçables.
Alors je suis bien d’accord que dans certaines situations, chacun essaie de magouiller (employeur comme employé), mais tout est bien plus nuancé que tout noir ou tout blanc.
Un employeur qui n’engage pas à cause des contraintes (exigées par l’employé ou par la loi), renonce à développer son entreprise et produit du chômage, peu importe son honnêteté ou les raisons qui l’y poussent.
Le travail c’est un équilibre, des nuances, et par dessus tout des situations toujours particulières et toujours différentes. En plus, c’est en train d’évoluer, le travail cesse d’être hiérarchique pour devenir plus collaboratif. En termes de politique, il faut réussir à créer un cadre permettant d’arriver dans le plus de situations possibles à cet équilibre, que ça passe par des mesures qui gênent les employeurs ou les employés.
Le
08/05/2017 à
13h
59
ben non.
je ne sais pas d’où tu sort ça. Tout ce qu’on peut dire c’est que la majorité des électeurs ont préféré Macron à Le Pen le 7 mai. au premier tour, c’est aussi lui que le plus d’électeurs a préféré. Tout le reste c’est de l’interprétation.
Merci de ne respecter les opinions de ceux qui ont voté blanc, se sont abstenus ou ont voté le Pen ou Macron. Ils avaient leurs conviction ou leurs raisons, et tu n’est pas dans leurs tête pour savoir que tel vote était un vote de peur, tel vote un vote contestataire, etc.
On peut bien sûr discuter du score historique du FN, de front républicain, d’insoumis mécontents, du vote de peur (de l’étranger ou du FN), des partis populistes qui engrangent des voix et du pourquoi. Il a plein de choses à dire et on peut débattre et argumenter. C’est autre chose de contester le résultat clair de l’élection
Le
08/05/2017 à
13h
26
Alors il fallait t’engager plus. Faire plus pour convaincre que ton candidat était meilleur. Je ne m’intéresse pas du tout à ton engagement, mais je critique le fait que malgré un vote qui s’est passé formellement sans aucun problème et qui a produit un vainqueur, tu persiste à contester sa légitimité en tirant des conclusions sans fondement des données de ce vote.
à nouveau tu sort de ton chapeau la volonté d’une majorité. Les faits sont là, il a eu plus de soutient au premier tour que ceux qui proposaient un programme plus à droite ou plus à gauche, et ça s’est confirmé au second tour. Il s’est présenté devant les électeurs avec son projet et sa personnalité, et il a été choisi selon les règles.
Qu’on soit d’accord avec lui on non c’est lui qui a gagné, c’est donc lui qui est légitime parce qu’une majorité d’électeurs l’a préféré lors du second et du premier tour. On verra bien ce qui se passera pour la suite, mais ces calculs d’apothicaires ou on prend ce qui nous arrange, on extrapole et on raisonne comme ça nous arrange pour arriver à la conclusion qui nous arrange, ça sert à rien.
Le
08/05/2017 à
12h
41
Il a largement gagné c’est le jeu et c’est tout ce qu’il y a à tirer de cette élection. Tout le reste c’est des approximations, des on-dit et de la propagande politique. Qui es-tu pour être dans la tête des électeurs et savoir pourquoi ils ont voté?
Si tu n’est pas content du résultat il fallait t’engager avant pour que ton candidat préféré arrive à être plus “moins légitime” que Macron et passe le premier tour (ou que ta candidate ne soit pas si détestée par une bonne partie des électeurs qu’elle force ceux-ci à faire bloc contre elle).
Le
08/05/2017 à
10h
19
originairement, la double majorité du peuple et des cantons avait pour but de protéger les cantons traditionnellement catholiques (qui étaient petits et nombreux) face aux cantons protestants plus peuplés.
C’est aussi un élément fondamental dans un système d’Etats fédérés où les cantons ont une importance considérable dans le fonctionnement de la société. En plus, cette société est très diverse (langue, culture, ville/campagne, etc.)
Un seul objet a été rejeté par manque de double majorité depuis les années 2000… donc son impact est très minoritaire. Beaucoup (d’ailleurs romands et suisse-allemands) utilisent ce prétexte lorsqu’ils ne sont pas d’accord, mais ça ne tient pas face aux faits.
Le
08/05/2017 à
09h
29
le röstigraben est plus un mythe qu’autre chose.
Ceux qui se plaignent sont souvent ceux qui n’ont pas réussi a imposer leurs idées lors des votations ou des élections. Globalement, les minorités linguistiques que soit la suisse romande et la suisse italienne ont une place très importante en politique, souvent plus que ce qu’elle représente en terme de population.
Ceci dit, je suis parfaitement d’accord avec toi. Il n’y a pas de système politique parfait.
Par exemple, il y a par exemple un problème particulièrement intéressant relatif à la démocratie directe et aux initiatives populaires qui, dernièrement ont apporte beaucoup d’instabilité.
Aussi, c’est difficile de faire une comparaison Suisse-France en terme de modèles. Les choix sont totalement différents, et la constitution de l’Etat l’est aussi. En Suisse, il n’y a pas d’Etat-nation comme le pourrait être la France, ce qui modifie profondément l’approche de la gouvernance du pays.
Le
08/05/2017 à
08h
53
Pas nécessairement. Chaque Etat choisit sa répartition bien que la majorité des Etats aient choisis le “winner takes all” .
J’en ai particulièrement marre de ces barrières artificielles destinée à créer des monopoles artificiels qui permettent ensuite de créer des barrières artificielles.
S’ils veulent être dominants, qu’ils innovent, sinon tant pis pour eux.
Je suis assez étonné par les difficultés niveau smartphone.
Sans être fan de la marque, je finis presque toujours avec un de leurs téléphones puisqu’ils sont presque les derniers à faire des trucs plutôt robustes que tu peux encore mettre dans la poche et j’ai eu une assez bonne expérience pour l’instant.
Ceci dit, je doute un peu de l’utilité de la comparaison avec apple, j’irais jusqu’à penser qu’ils ne jouent pas sur le même marché.
Par contre peu de surprises sur la ps4. Entre microsoft qui a fait beaucoup d’efforts trop tard et nintendo qui a décidé d’éviter la concurrence frontale, ça laisse un beau boulevard.
un tel point de vue suppose une prémisse: le fait que le renseignement tel qu’il est effectué et aussi peu proportionné qu’il ne l’est soit efficace pour contrer la menace (somme toute pas nouvelle).
ça marche bien si on croit qu’il y a une cinquième colonne en France. La réalité est un peu plus compliquée, mais l’avantage de ces mesures c’est de faire croire à la population qu’on la protège et qu’on fait quelque chose (tout en limitant ses libertés fondamentales, ce que l’Etat est sensé protéger d’ailleurs.). ça permet aussi d’éviter d’avoir à creuser des problématiques beaucoup plus difficile à mettre en oeuvre.
Si pour toi la solution à un ongle incarné est de se couper le doigt, tant pis.
commentaire en réponse a RRMX qui partait du principe que les raisons d’un électeur pouvait le faire être considéré comme indigne de voter et aurait le devoir de s’abstenir. bien entendu qu’on peut s’abstenir (et même assumer après)
Le
24/04/2017 à
16h
44
Personne ne devrait s’abstenir pour aucune raison.
Chacun vote en son âme et conscience selon les critères qu’il. D’ailleurs le candidat est en principe tellement lié à son parti de tellement de manières différentes que cette donnée est fondamentale. Il suffit de voir l’appel d’air pour le parti du gagnant à la présidentielle aux législatives pour s’en rendre compte.
Le coup de la rencontre de l’homme et du peuple, c’est dépassé. Libre à ceux qui veulent y croire de voter comme bon leur semble, libre à ceux qui n’y croient plus de voter comme bon leur semble également.
Le
24/04/2017 à
16h
26
Alors il faut te forcer…
C’est le jeu et entre le premier et le second tour il n’est plus temps de réécrire les règles. Cette élection est déjà “foutue” sur ce point.
Au premier tour on vote avec le coeur, au second on vote avec la tête. ça fait parfois mal, mais la “démocratie” c’est aussi respecter la volonté commune des autres électeurs, peu importe ce qu’ils ont décidés.
Le
24/04/2017 à
14h
23
c’est qu’une question de culture. Il suffit de voir le “check and balances” des américains (qui ont plein de problèmes comme tout le monde mais pas à ce niveau) où chaque pouvoir sert de barrière à l’autre.
Le
24/04/2017 à
14h
17
Disons que la seule chose que l’on peut déduire avec certitude du vote blanc ou de l’abstention c’est que l’électeur en question ne voit aucune différence à ce que tel ou tel candidat occupe le poste en question. Plus que ça, c’est de l’interpolation et de l’interprétation utilisée à des fins politiques d’un réservoir de pseudo-légitimité.
Je trouve beaucoup plus intéressant les initiatives de gens qui font campagne pour le vote blanc en se présentant tout en promettant que s’ils sont élus, ils renoncent afin de recommencer l’élection. Là on peut déduire quelque chose de plus de la volonté des électeurs.
Ceci dit je n’ai rien contre un système qui prendrait en compte le vote blanc puisqu’au moment où il est pris en compte, il cesse d’être nébuleux pour avoir une utilité précise.
Le
24/04/2017 à
13h
15
il y a des remboursement de campagne en Suisse? il me semble que les groupes et les élus à l’assemblée fédérale permettent un financement relativement restreint des partis, mais au delà je ne vois pas.
Le
24/04/2017 à
12h
54
Il y a aussi ceux qui disent “tous des cons” sans avoir étudié le programme ou les idées des candidats. Ceux qui s’abstiennent parce qu’aucun candidat n’est assez à droite/gauche, écolo/pas écolo, conservateur/libéral, ouvert/fermé, sécuritaire/libéral, ou autre. va leurs trouver des points communs. Il y a ceux qui ont la flemme aussi. Bref le seul truc que l’on sait sur cette masse, c’est qu’elle n’a pas pris position. Tout le reste est du piffomètre et de l’interprétation sur la volonté de cette masse de personne.
J’avoue, sur 11 candidats, il y avait des sensibilités qui n’étaient pas représentées. Mais on est déjà bien au delà du choix binaire. c’est la base qui trie les candidats par les 500 signatures, et c’est précisément par la base que ceux qui veulent s’engager peuvent débuter. D’ailleurs, si tous ceux qui s’abstenaient ou votaient blanc étaient d’accord ensemble, il serait extrêmement facile de remplir ces conditions.
Mieux encore, c’est un gars qui il y a un an n’avait aucun soutient ni aucun parti qui a pris la première place (après la situation est exceptionnelle en effet).
“tous pourris” c’est bien, mais il faut aussi se demander si on pourrait faire mieux. Les outils sont là, encore faut-il s’en saisir et montrer son talent plutôt que de bouder dans un coin.
942 commentaires
Un Suisse condamné pour diffamation suite à des « J’aime » sur Facebook
30/05/2017
Le 30/05/2017 à 13h 25
l’article en question dit ceci:
“Celui qui, en s’adressant à un tiers, aura accusé une personne ou jeté sur elle le soupçon de tenir une conduite contraire à l’honneur, ou de tout autre fait propre à porter atteinte à sa considération, celui qui aura propagé une telle accusation ou un tel soupçon,sera, sur plainte, puni d’une peine pécuniaire de 180 jours-amende au plus L’inculpé n’encourra aucune peine s’il prouve que les allégations qu’il a articulées ou propagées sont conformes à la vérité ou qu’il avait des raisons sérieuses de les tenir de bonne foi pour vraies…”
L’article continue ensuite en donnant quelques cas aggravants (si on le fait sans but d’intérêt général) et atténuants (si on se rétracte)
Si on fait une erreur et qu’on est de bonne foi, on ne risque pas d’être condamné. C’est un cas particulier des principes généraux du droit pénal qui doit être étudié par le tribunal.
Le 30/05/2017 à 11h 54
Premièrement, il n’y a pas d’égalité dans l’illégalité.
Le “oui mais il y en a plein d’autres qui se sont mal comportés” ne modifie pas ta propre culpabilité.
Ensuite, on n’a absolument aucune idée de la situation de celui qui a écrit les propos. peut-être qu’il a déjà été jugé, que l’enquête est en cours. En tout cas c’est pas le propos de la décision.
Enfin, celui qui a liké a propagé l’idée que la personne avait un comportement contraire à l’honneur, et c’est un des cas d’application de l’article 173 du code pénal suisse sur la diffamation. Il est fort probable que celui qui est a l’origine du propos tomberait aussi sous le coup de l’article 173, mais cette question ne modifie en rien la culpabilité du likeur.
édit: t0FF m’a précédé
Le 30/05/2017 à 10h 41
A priori il avait liké toute une série de commentaires diffamants, ce qui peut amener un peu plus à conclure à un comportement actif de diffamation.
Ceci-dit, le tribunal de district c’est vraiment tout en bas de l’ordre judiciaire, et la personne en question dispose de passablement de moyens de recours.
Le délit de diffamation est précisément le fait d’accuser ou de propager des informations qui jettent le soupçon sur l’honneur d’une personne, ce que fait théoriquement un like, même si ça demande juste un clic (qui a l’avantage d’être facile à prouver).
Le 30/05/2017 à 10h 22
Le tribunal de district ne se montre pas franchement dans son meilleur jour…
Mais la question est intéressante, et j’espère qu’elle sera posée aux instances supérieures.
Ceci dit, je trouve vraiment super que NXI s’intéresse aussi à l’actualité high tech en Suisse!
1Password : comment utiliser Travel Mode pour protéger ses mots de passe des douaniers indiscrets
24/05/2017
Le 26/05/2017 à 14h 34
sinon pour contrer ce genre de situation il y a les chiens renifleurs, les renifleurs électroniques, etc.
C’est aussi (voir beaucoup plus) efficace que d’accéder aux appareils électroniques des passagers. Beaucoup plus proportionné vis à vis du droit fondamental à la vie privée, et en même temps plus respectueux.
Ces conneries c’est juste la dernière invention débile pour faire croire à la sécurité.
D’ailleurs, il est pas nécessaire d’obliger les gens à donner leurs mots de passe (d’ailleurs l’obligation n’est pas uniquement liée à l’OS) pour régler ce genre de problème.
C’est uniquement de la collecte de données et de la psychose.
Les pays européens devraient introduire la réciprocité pour les voyageurs US/canadiens, histoire de les faire réfléchir.
ça me chagrine profondément de voir que ça ne choque plus personne.
Aux États-Unis, la FCC publie son plan pour en finir avec la neutralité du Net
26/05/2017
Le 26/05/2017 à 14h 15
hahaha peut-être que Pai a compris que c’est pas en essayant d’avoir l’air cool que la pilule passerait.
J’espère que les républicains qui ont du bon sens se soucieront un peu du fait qu’ils passent pour des vendus et qu’ils y réfléchissent un peu plus.
Concernant le reste du monde, j’espère que ces secousses accélèreront la perte de mainmise des US sur internet.
Vers une sixième prorogation de l’état d’urgence et un nouveau texte sécuritaire
24/05/2017
Le 25/05/2017 à 07h 28
J’ai quand même le sentiment que leur fonds de commerce est un peu un combat d’idéologies. S’ils se sont installés au pouvoir dans ces régions pas mal dévastées et dans les quelles le pouvoir était désorganisé, c’est parce qu’ils se sont réunis sur une vision des choses commune (leur expansion via leur califat, l’occident comme bouc émissaire, etc).
mais comme tu le dis c’est aussi mon avis de comptoir.
Je te rejoins cependant sur Macron et l’état d’urgence. J’avais le sentiment d’avoir quelqu’un de progressiste pour beaucoup d’éléments, mais en ce qui concerne la surveillance de masse et le militaire, c’est la grosse déception, il ne prend absolument aucun risque et se contente de reprendre le métier là ou ses prédécesseurs l’ont laissé, alors qu’on pouvait s’attendre à voir quelqu’un de plus éclairé et courageux.
Le 24/05/2017 à 13h 52
Espérons que cette présidence “jupitérienne” aura la hauteur de vue nécessaire afin de prendre des décisions non émotionnelles.
Le 24/05/2017 à 13h 43
Ils veulent qu’on nie aux minorités leurs droits et leurs libertés, parce que ce sont ces catégories de personnes qui sont les plus à risques. Ce qu’ils détestent et veulent détruire c’est notre culture, notre mode de vie et les opportunités à notre disposition.
Imaginer qu’ils cherchent à nous enliser dans une guerre civile est simplement le résultat de l’optique absolument pas crédible du “on est en guerre” que les politiques martèlent pour surfer sur la vague. C’est donner à l’EI bien plus de crédit que ce dont ils disposent.
En même si c’était vrai, le comportement sécuritaire et urgentiste est la réponse la plus à même d’arriver au résultat qu’ils cherchent. La vraie réponse est de démontrer que lorsque nos démocraties sont “stressées” par des actes aussi absurdes, elles s’en sortent renforcées par plus de respect de nos valeurs et nos principes et ne se laissent pas entrainer et salir dans une spirale infernale.
Le 24/05/2017 à 13h 13
c’est vraiment désolant…
Il y a des dictons qui disent qu’il ne faut pas décider dans l’urgence, dormir sur une idée avant de décider, etc, mais à chaque fois qu’il se passe quelque chose on réagit politiquement dans l’affolement et l’urgence…
Tour de vis sécuritaire, les gens abandonnent petit à petit ce que les terroristes veulent détruire: leurs libertés et leurs droits fondamentaux.
Tant qu’on prendra les choses de manière politique (cirque médiatique absolu, frénésie des politiciens, déclarations choc pour surfer sur les sentiments), on manquera les moyens qui permettent de traiter efficacement le problème parce qu’on se concentrera sur les conséquences et non les causes…
L’Etat d’urgence prolongé c’est: des coûts faramineux pour une efficacité relative (c’est plus de la pub qu’autre chose), l’épuisement du personnel qu’on maintient dans un degré de préparation très élevé et qu’on ne laisse pas se reposer et en plus ça habitue les citoyens à renoncer à leurs droits tout en développant leur sentiment de peur (complètement déraisonnable, ils prennent plus de risques en mangeant, respirant ou conduisant), ce qui induit une demande pour ce même état d’urgence.
VOD : le Conseil de l’UE valide un quota de 30 % de production européenne, la France ravie
24/05/2017
Le 24/05/2017 à 09h 39
si j’étais Netflix j’irais produire mes 40% de création européenne uniquement dans les Etats membres qui ne font pas du lobbyisme pour ces vampires.
Petite question cependant: comment, en imposant des contraintes sur les contenus on favorise le “pluralisme”?
Pour l’agence de cybersécurité européenne, la sécurité des objets connectés passera par des labels
23/05/2017
Le 23/05/2017 à 12h 19
pas évident de trouver un moyen de faire respecter les normes lors du déploiement massif de certains objets ou technologies…
Les class actions sont bien dissuasives, mais ne sont efficaces qu’après coup quand c’est trop tard. Les labels et la “compliance” c’est pratique mais on laisse une immense marge de manoeuvre aux sociétés et pas beaucoup aux consommateurs, souvent avec des autorités chargées de surveiller sous-dotées et disposant de peu de moyens de sanction.
Au final le problème c’est toujours le même problème, le manque de connaissance du consommateur et le flou autour de ce qu’on lui propose effectivement. on lui fait manger ce qu’on veut.
Au Royaume-Uni, les Conservateurs préparent un tour de vis sur le contrôle d’Internet
22/05/2017
Le 23/05/2017 à 06h 59
Si tu fais allusion à Pai le populiste et à ses conneries sur la neutralité du net, c’est un peu l’idée opposée, ne surtout pas installer de régulation dans le but de ne pas gêner le marché. Dans l’absolu, il permet au moins au consommateur de choisir un fournisseur d’accès propre (en théorie quand on voit le marché), tandis que quand c’est le gouvernement…
Si tu fais allusion aux pratiques de surveillance de masse, il n’est pas nécessaire de citer Trump, son prédécesseur prix nobel de la paix ainsi que le prédécesseur de celui-ci sont tout aussi responsables de la situation. En bref c’est pas nouveau.
Françoise Nyssen à la Rue de Valois, les premiers vœux du monde de la culture
18/05/2017
Le 19/05/2017 à 09h 43
On peut voir le verre a moitié vide ou a moitié plein " />
Le 18/05/2017 à 13h 01
en réfléchissant à la cuisine à faire afin de créer une majorité qui s’opposerait au gouvernement? il n’y a pas d’idéaux ni d’un côté ni de l’autre qui le justifie
Je préfère voter pour le candidat qui me plait le plus tout simplement.
Le 18/05/2017 à 12h 48
Amusant, c’est la déclaration classique de ceux qui ont perdu l’élection présidentielle (l’inverse étant vrai pour ceux qui l’ont gagnée).
Contre-pouvoir oui, coalition et compromis oui, mais c’est ni dans la culture politique, ni dans le fonctionnement institutionnel qu’on pourra voire ça. Un “contre-pouvoir” dans le système actuel et avec les têtes actuelles c’est le blocage pour les 5 prochaines années presque assuré.
Mieux vaut voter pour soi que contre les autres.
Le 18/05/2017 à 12h 42
Bah les précédents politicien professionnels étaient sensés être indépendants, mais ça n’a pas apporté beaucoup d’équité dans la législation, tout en suivant leur propre intérêt.
Au moins, elle a de l’expérience dans un des domaines dont elle devra s’occuper. C’est déjà ça.
Bruxelles inflige 110 millions d’euros d’amende à Facebook pour mensonge sur WhatsApp
18/05/2017
Le 18/05/2017 à 12h 23
édit: erreur de ma part
Ubisoft : des résultats en hausse, en attendant un E3 très chargé
17/05/2017
Le 18/05/2017 à 06h 57
et toujours pas de date pour south park…
« Droit à l’oubli » : Google plaide pour la mise en balance des intérêts en présence
17/05/2017
Le 17/05/2017 à 12h 25
alors les sujets doivent saisir la justice, qui décidera et punira google s’ils sont de mauvaise foi.
Au final comme pour ceux qui ont un différend avec leur employeur, l’autre partie d’un contrat, ou autre.
Le 17/05/2017 à 12h 04
L’arrêt de la CJUE
La cour a décidé que le fait, pour google d’utiliser ses algorithmes afin de présenter une série de résultats lorsqu’on fait une recherche sur une personne consiste déjà en un traitement de données personnelles.
En d’autres termes, publier un article sur untel (qu’il soit faux ou plus pertinent ou autre peu importe) sur un site est un traitement soumis à la protection des données.
Faire remonter cet article du site en question en réponse à un requête consiste aussi en un traitement de données personnelles (différent du traitement précédent).
C’est pour cette raison, peu importe l’implication de google dans la création de l’article original, qu’on peut exiger google de déréférencer le contenu.
L’autre raison est que c’est bien souvent moins en déséquilibre vis à vis du droit à l’information de déréférencer plutôt que de supprimer l’article.
Pour en revenir à ton analogie, on n’attend pas de google qu’il contrôle à priori les liens qu’il fournit, mais que si on lui en fait la requête, de bonne foi. Alors, comme un modérateur il étudie la situation et prend une décision.
la pesée des intérêts que fait google permet de résoudre de nombreux cas. Pour le reste, google ou l’individu saisissent la justice afin qu’elle fasse elle même la pesée des intérêts, avec à chaque décision une précision sur le traitement qui est attendu.
En pratique leur formulaire marche relativement bien. Ils jouent le jeu (en tout cas pour l’instant) et acceptent relativement facilement les demandes lorsqu’elles sont étayées.
Le 17/05/2017 à 10h 24
Actuellement, ça se passe de la manière suivante:
2. Le sujet remplit le formulaire que google (ou un autre) pour que les données ne soient plus référencées. C’est google qui décide au cas par cas de le faire ou pas.
en 1 et 2, c’est une masse absolument énorme à gérer de gré à gré, et ça permet de régler presque tous les problèmes. Il faut dire que bien souvent, les données ne sont plus utiles aux sites, ni pertinentes à indexer, il n’y a pas de conflit. En plus, Google (c’est le seul moteur qu’il m’est arrivé de contacter) est relativement bienveillant (rapidité, efficacité et tendance à ne pas dire immédiatement non avec des exigences de preuve relativement faibles)
en 3, on a un contrôle de la légalité du retrait ou du maintient, mais ça coûte cher, ça demande beaucoup d’énergie, y compris pour la CNIL qui a d’autres chats à fouetter. En plus, dès qu’on a une décision, les points 1 et 2 s’y adaptent par peur de l’amende.
La litigation de masse, c’est un problème récurent, pas vraiment ciblé aux questions de droit à l’oubli. Le problème le plus important est de trouver l’équilibre juridique entre droit à être laissé tranquille et droit de la population à accéder à l’information. (avant, on avant déjà des débats de ce type par exemple lorsqu’une émission de TV faisait un reportage pour les 20 ou 30 ans d’une affaire sordide pas vraiment élucidée, ce qui remettait une étiquette sur les participants).
Le 17/05/2017 à 08h 26
Sauf erreur, dan l’arrêt Costeja Gonzales, la CJUE est assez claire: Il faut balancer l’intérêt personnel du requérant à l’intérêt économique du moteur de recherche et celui du public d’accéder à l’information. La Cour rappelle cependant qu’à priori l’intérêt économique simple n’est pas suffisant.
ps. sauf erreur à nouveau, Google spain est considéré par la Cour comme un établissement de Google Inc. C’est bien google Inc. qui est considéré comme le responsable du traitement, le fait d’avoir un établissement (google spain) situé dans un état membre permettant de lui appliquer la législation transposée de l’état membre.
La CNIL sanctionne Facebook pour de multiples manquements sur la vie privée
16/05/2017
Le 16/05/2017 à 12h 58
Le 16/05/2017 à 12h 34
plutôt le condamner pour avoir vendu de l’alcool frelaté, du pain avec de la farine à l’amiante, ou de la sciure pour augmenter ses marges.
Le problème c’est l’abus pas la collecte.
Ceci dit je te rejoins complètement sur l’inconscience de bon nombre des utilisateurs du “service”.
Le 16/05/2017 à 12h 12
S’étonner du principe non.
Par contre il est tout à fait légitime de s’étonner qu’une si grosse boite, aussi portée sur les bénéfices soit elle, viole les règles posées par le législateur afin d’encadrer la collecte et l’utilisation des données personnelles.
Il est encore plus légitime d’apprécier l’attitude des autorités de protection des données qui ne baissent pas les bras parce que ça “rapporte”.
Le 16/05/2017 à 12h 09
la CNIL a utilisé sa capacité à mettre des amendes au maximum. Elle a fait ce qu’elle pouvait.
Elle considère donc que les manquements de facebook sont très graves.
bien sûr, il est hasardeux de dire que FB aurait été sanctionné à hauteur de 20m ou de 4% de leur chiffre d’affaire si le règlement était déjà en vigueur.
Par contre, il semble que de nombreuses autorités de protection des données de l’UE soient sur le coup, ce qui peut multiplier l’amende totale, la législation étant harmonisée.
Il faut aussi prendre en compte le potentiel dégât à l’image de marque de FB. C’est difficile à quantifier, mais ça a souvent un impact non négligeable.
WannaCrypt : une infection « jugulée », le point sur la situation
15/05/2017
Le 16/05/2017 à 08h 42
en espérant que ça mette un peu de plombs dans tête des politiques persuadés que la surveillance est la panacée.
C’est pas comme si l’ensemble des spécialistes crie à tue-tête depuis des années que les failles décelées par l’Etat permettent aussi potentiellement aux “méchants” de passer…
J’espère qu’en voyant les conséquences économiques de ce genre de situation les idées changeront un peu.
Ceci-dit ils ne sont pas les seuls à supporter la responsabilité.
E-sport : deux nouveaux décrets encadrent les compétitions et l’embauche de joueurs
10/05/2017
Le 11/05/2017 à 09h 47
Hum je n’avais pas pensé à cette approche très technique.
Mais pour moi, le “hasard” n’est finalement qu’une série de paramètres qu’il est difficile ou impossible de prendre en compte lors du jeu, et que l’expérience vient limiter.
Le fait que le sport traditionnel puisse potentiellement ne rien devoir au hasard (quoique lorsqu’on fait un tirage au sort pour un championnat on tombe dans du hasard pur, ou le fait de deviner l’action de l’adversaire sont pour moi des facteurs purement hasardeux) me fait dire qu’il implique bien actuellement ce qu’on peut appeler du hasard.
Au fonds, c’est pareil c’est l’équipe/le joueur qui est le mieux entrainé qui maitrise le maximum des paramètres qui obtient la victoire parce qu’il fera plus de bon choix que son adversaire.
Dans tous les cas je trouve la distinction plutôt absurde puisqu’on est beaucoup plus proche du sport traditionnel que de la roulette, du poker voir du pile ou face.
Le 11/05/2017 à 06h 47
Je comprend bien le principe des jeux de hasard, mais cet aspect est beaucoup plus général que les jeux vidéo. Dans le sport traditionnel, et particulièrement dans les sports de jeu, il y a toujours une infime part de hasard.
Est-ce que ceux-ci sont aussi soumis à cette obligation de déclaration?
Concernant l’agrément pour employer des joueurs professionnels… j’ai beaucoup plus de mal et je vois pas vraiment l’intérêt. Idem pour les jeunes joueurs. Si c’est fait avec l’accord des parents, je vois vraiment pas pourquoi ils ne pourraient pas empocher de prime.
Aux États-Unis, course contre la montre pour sauver la neutralité du Net
09/05/2017
Le 10/05/2017 à 09h 59
gofccyourself.com " />
Last Week tonight excellent comme d’habitude.
Pauvre américains qui souffrent de cette spectaculaire leçon d’incompétence. J’espère que ça ne va pas donner des idées à certains en Europe.
Emmanuel Macron élu Président de la République
07/05/2017
Le 10/05/2017 à 06h 49
La relation de travail n’est pas une lutte mais une négociation entre deux personnes responsables sur un pied d’égalité. On se met d’accord pour atteindre en commun nos objectifs particulier. C’est pareil que dans tous les contrats, y compris en ce qui concerne les distorsions entre les parties.
Chacun a besoin de l’autre, l’employé pour obtenir rémunération contre le temps qu’il met à disposition, l’employeur pour disposer du temps des employés afin d’atteindre ses objectifs commerciaux. en bref, chacun dispose de ce que l’autre veut.
Certains choisissent d’être salariés, d’autres d’entreprendre (et certains galèrent dans chaque cas). Si tout est trop rigide, on perd des occasions d’entreprendre, et si on prend moins de risques on ne prend plus le risque de croitre, donc dans certaines circonstances d’engager un employé de plus (peu importe le poste d’ailleurs)
Le modèle fordiste (pointage, contremaitre, travail de 18 a 60 en faisan des 3x8 sans aucune marge de manoeuvre pour l’employé de décider de l’activité) qui permettait d’avoir une protection rigide des travailleurs parce qu’il était extrêmement standardisé est en train de disparaitre petit à petit. C’est pour cette raison qu’il faut remettre en question la solution traditionnelle adoptée par le législateur pour encadrer le droit du travail.
Le 09/05/2017 à 08h 08
Le travail se spécialise, si bien qu’on quitte gentiment la relation traditionnelle avec un chef qui te dis ce que tu dois faire et comment tu dois le faire parce qu’il n’est pas le spécialiste de ton activité. Voilà pourquoi on sort de cette hiérarchisation pour arriver à quelque chose de plus collaboratif.
Il y en a un qui est spécialisé pour leader, un autre dans un domaine précis, etc.
Ceci dit, c’est vrai, les décisions de gestion de l’entreprise peuvent toucher ses employés. En gros c’est celui qui prend le risque entrepreunarial qui assume la gestion.
Croire que pour que tout aille bien il faut être pote avec son patron n’a aucun sens. d’ailleurs, mon commentaire n’y faisait pas allusion.
Par contre, croire qu’on lui est, ou qu’il nous est redevable est une erreur que beaucoup trop de monde fait. C’est pas parce qu’on est amis ou pas qu’on ne tire pas à la même corde. Sur beaucoup de points, les salariés et les employeurs poursuivent les mêmes buts, et personne en général ne cherche à licencier s’il peut l’éviter. Il y a bien sûr des exceptions.
J’irai jusqu’à dire que se faire licencier ou démissionner, ça fait partie de la vie et de la relation de travail, tout comme se faire embaucher ou embaucher. Il suffit de jeter un oeil sur ce que font les voisins pour voir que l’équilibre des forces n’est pas si défavorable aux employés.
Tu parles d’équilibre et tu as parfaitement raison. Il faut une relation équilibrée, mais je ne crois pas qu’en standardisant trop la relation, on permette cet équilibre. Il fait laisser une place à chacun pour la flexibilité.
Je ne plaide pas pour un abandon du droit du travail, mais il faut être conscient de comment elles sont réparties. Les patrons ne sont pas tout puissants, et si on sort des quelques exceptions des énormes boites, souvent c’est une personne qui se donne corps et âme à son travail, sans toujours en récolter les fruits.
Le 09/05/2017 à 06h 28
tant l’employé que l’entreprise veulent maximiser leurs profits. L’un en vendant son temps l’autre en utilisant le temps de l’employé pour produire.
Tu as raison c’est exactement pareil que pour tous les contrats. Cependant, il ne faut pas confondre le rapport de subordination, l’employé qui accepte de se mettre au service de l’employeur suit les ordres de celui-ci et un hypothétique rapport de domination de l’employeur.
Les deux souvent ont le même objectif commun parce que chacun en a à tirer profit. C’est encore plus flagrant dans les entreprises de petites tailles, où les employés sont presque irremplaçables.
Alors je suis bien d’accord que dans certaines situations, chacun essaie de magouiller (employeur comme employé), mais tout est bien plus nuancé que tout noir ou tout blanc.
Un employeur qui n’engage pas à cause des contraintes (exigées par l’employé ou par la loi), renonce à développer son entreprise et produit du chômage, peu importe son honnêteté ou les raisons qui l’y poussent.
Le travail c’est un équilibre, des nuances, et par dessus tout des situations toujours particulières et toujours différentes. En plus, c’est en train d’évoluer, le travail cesse d’être hiérarchique pour devenir plus collaboratif. En termes de politique, il faut réussir à créer un cadre permettant d’arriver dans le plus de situations possibles à cet équilibre, que ça passe par des mesures qui gênent les employeurs ou les employés.
Le 08/05/2017 à 13h 59
ben non.
je ne sais pas d’où tu sort ça. Tout ce qu’on peut dire c’est que la majorité des électeurs ont préféré Macron à Le Pen le 7 mai. au premier tour, c’est aussi lui que le plus d’électeurs a préféré. Tout le reste c’est de l’interprétation.
Merci de ne respecter les opinions de ceux qui ont voté blanc, se sont abstenus ou ont voté le Pen ou Macron. Ils avaient leurs conviction ou leurs raisons, et tu n’est pas dans leurs tête pour savoir que tel vote était un vote de peur, tel vote un vote contestataire, etc.
On peut bien sûr discuter du score historique du FN, de front républicain, d’insoumis mécontents, du vote de peur (de l’étranger ou du FN), des partis populistes qui engrangent des voix et du pourquoi. Il a plein de choses à dire et on peut débattre et argumenter. C’est autre chose de contester le résultat clair de l’élection
Le 08/05/2017 à 13h 26
Alors il fallait t’engager plus. Faire plus pour convaincre que ton candidat était meilleur. Je ne m’intéresse pas du tout à ton engagement, mais je critique le fait que malgré un vote qui s’est passé formellement sans aucun problème et qui a produit un vainqueur, tu persiste à contester sa légitimité en tirant des conclusions sans fondement des données de ce vote.
à nouveau tu sort de ton chapeau la volonté d’une majorité. Les faits sont là, il a eu plus de soutient au premier tour que ceux qui proposaient un programme plus à droite ou plus à gauche, et ça s’est confirmé au second tour. Il s’est présenté devant les électeurs avec son projet et sa personnalité, et il a été choisi selon les règles.
Qu’on soit d’accord avec lui on non c’est lui qui a gagné, c’est donc lui qui est légitime parce qu’une majorité d’électeurs l’a préféré lors du second et du premier tour. On verra bien ce qui se passera pour la suite, mais ces calculs d’apothicaires ou on prend ce qui nous arrange, on extrapole et on raisonne comme ça nous arrange pour arriver à la conclusion qui nous arrange, ça sert à rien.
Le 08/05/2017 à 12h 41
Il a largement gagné c’est le jeu et c’est tout ce qu’il y a à tirer de cette élection. Tout le reste c’est des approximations, des on-dit et de la propagande politique. Qui es-tu pour être dans la tête des électeurs et savoir pourquoi ils ont voté?
Si tu n’est pas content du résultat il fallait t’engager avant pour que ton candidat préféré arrive à être plus “moins légitime” que Macron et passe le premier tour (ou que ta candidate ne soit pas si détestée par une bonne partie des électeurs qu’elle force ceux-ci à faire bloc contre elle).
Le 08/05/2017 à 10h 19
originairement, la double majorité du peuple et des cantons avait pour but de protéger les cantons traditionnellement catholiques (qui étaient petits et nombreux) face aux cantons protestants plus peuplés.
C’est aussi un élément fondamental dans un système d’Etats fédérés où les cantons ont une importance considérable dans le fonctionnement de la société. En plus, cette société est très diverse (langue, culture, ville/campagne, etc.)
Un seul objet a été rejeté par manque de double majorité depuis les années 2000… donc son impact est très minoritaire. Beaucoup (d’ailleurs romands et suisse-allemands) utilisent ce prétexte lorsqu’ils ne sont pas d’accord, mais ça ne tient pas face aux faits.
Le 08/05/2017 à 09h 29
le röstigraben est plus un mythe qu’autre chose.
Ceux qui se plaignent sont souvent ceux qui n’ont pas réussi a imposer leurs idées lors des votations ou des élections. Globalement, les minorités linguistiques que soit la suisse romande et la suisse italienne ont une place très importante en politique, souvent plus que ce qu’elle représente en terme de population.
Ceci dit, je suis parfaitement d’accord avec toi. Il n’y a pas de système politique parfait.
Par exemple, il y a par exemple un problème particulièrement intéressant relatif à la démocratie directe et aux initiatives populaires qui, dernièrement ont apporte beaucoup d’instabilité.
Aussi, c’est difficile de faire une comparaison Suisse-France en terme de modèles. Les choix sont totalement différents, et la constitution de l’Etat l’est aussi. En Suisse, il n’y a pas d’Etat-nation comme le pourrait être la France, ce qui modifie profondément l’approche de la gouvernance du pays.
Le 08/05/2017 à 08h 53
Pas nécessairement. Chaque Etat choisit sa répartition bien que la majorité des Etats aient choisis le “winner takes all” .
Sous pression de Bruxelles, Amazon revoit ses accords avec les éditeurs d’ebooks
04/05/2017
Le 04/05/2017 à 14h 40
tant mieux!
J’en ai particulièrement marre de ces barrières artificielles destinée à créer des monopoles artificiels qui permettent ensuite de créer des barrières artificielles.
S’ils veulent être dominants, qu’ils innovent, sinon tant pis pour eux.
Sony termine l’année en beauté avec la PS4, mais trébuche avec ses smartphones
03/05/2017
Le 04/05/2017 à 06h 29
Je suis assez étonné par les difficultés niveau smartphone.
Sans être fan de la marque, je finis presque toujours avec un de leurs téléphones puisqu’ils sont presque les derniers à faire des trucs plutôt robustes que tu peux encore mettre dans la poche et j’ai eu une assez bonne expérience pour l’instant.
Ceci dit, je doute un peu de l’utilité de la comparaison avec apple, j’irais jusqu’à penser qu’ils ne jouent pas sur le même marché.
Par contre peu de surprises sur la ps4. Entre microsoft qui a fait beaucoup d’efforts trop tard et nintendo qui a décidé d’éviter la concurrence frontale, ça laisse un beau boulevard.
Les outils de surveillance de Marine Le Pen ou d’Emmanuel Macron, élu(e) président(e)
02/05/2017
Le 03/05/2017 à 06h 51
un tel point de vue suppose une prémisse: le fait que le renseignement tel qu’il est effectué et aussi peu proportionné qu’il ne l’est soit efficace pour contrer la menace (somme toute pas nouvelle).
ça marche bien si on croit qu’il y a une cinquième colonne en France. La réalité est un peu plus compliquée, mais l’avantage de ces mesures c’est de faire croire à la population qu’on la protège et qu’on fait quelque chose (tout en limitant ses libertés fondamentales, ce que l’Etat est sensé protéger d’ailleurs.). ça permet aussi d’éviter d’avoir à creuser des problématiques beaucoup plus difficile à mettre en oeuvre.
Si pour toi la solution à un ongle incarné est de se couper le doigt, tant pis.
Numérique : le programme d’Emmanuel Macron face à celui de Marine Le Pen
24/04/2017
Le 24/04/2017 à 19h 27
commentaire en réponse a RRMX qui partait du principe que les raisons d’un électeur pouvait le faire être considéré comme indigne de voter et aurait le devoir de s’abstenir. bien entendu qu’on peut s’abstenir (et même assumer après)
Le 24/04/2017 à 16h 44
Personne ne devrait s’abstenir pour aucune raison.
Chacun vote en son âme et conscience selon les critères qu’il. D’ailleurs le candidat est en principe tellement lié à son parti de tellement de manières différentes que cette donnée est fondamentale. Il suffit de voir l’appel d’air pour le parti du gagnant à la présidentielle aux législatives pour s’en rendre compte.
Le coup de la rencontre de l’homme et du peuple, c’est dépassé. Libre à ceux qui veulent y croire de voter comme bon leur semble, libre à ceux qui n’y croient plus de voter comme bon leur semble également.
Le 24/04/2017 à 16h 26
Alors il faut te forcer…
C’est le jeu et entre le premier et le second tour il n’est plus temps de réécrire les règles. Cette élection est déjà “foutue” sur ce point.
Au premier tour on vote avec le coeur, au second on vote avec la tête. ça fait parfois mal, mais la “démocratie” c’est aussi respecter la volonté commune des autres électeurs, peu importe ce qu’ils ont décidés.
Le 24/04/2017 à 14h 23
c’est qu’une question de culture. Il suffit de voir le “check and balances” des américains (qui ont plein de problèmes comme tout le monde mais pas à ce niveau) où chaque pouvoir sert de barrière à l’autre.
Le 24/04/2017 à 14h 17
Disons que la seule chose que l’on peut déduire avec certitude du vote blanc ou de l’abstention c’est que l’électeur en question ne voit aucune différence à ce que tel ou tel candidat occupe le poste en question. Plus que ça, c’est de l’interpolation et de l’interprétation utilisée à des fins politiques d’un réservoir de pseudo-légitimité.
Je trouve beaucoup plus intéressant les initiatives de gens qui font campagne pour le vote blanc en se présentant tout en promettant que s’ils sont élus, ils renoncent afin de recommencer l’élection. Là on peut déduire quelque chose de plus de la volonté des électeurs.
Ceci dit je n’ai rien contre un système qui prendrait en compte le vote blanc puisqu’au moment où il est pris en compte, il cesse d’être nébuleux pour avoir une utilité précise.
Le 24/04/2017 à 13h 15
il y a des remboursement de campagne en Suisse? il me semble que les groupes et les élus à l’assemblée fédérale permettent un financement relativement restreint des partis, mais au delà je ne vois pas.
Le 24/04/2017 à 12h 54
Il y a aussi ceux qui disent “tous des cons” sans avoir étudié le programme ou les idées des candidats. Ceux qui s’abstiennent parce qu’aucun candidat n’est assez à droite/gauche, écolo/pas écolo, conservateur/libéral, ouvert/fermé, sécuritaire/libéral, ou autre. va leurs trouver des points communs. Il y a ceux qui ont la flemme aussi. Bref le seul truc que l’on sait sur cette masse, c’est qu’elle n’a pas pris position. Tout le reste est du piffomètre et de l’interprétation sur la volonté de cette masse de personne.
J’avoue, sur 11 candidats, il y avait des sensibilités qui n’étaient pas représentées. Mais on est déjà bien au delà du choix binaire. c’est la base qui trie les candidats par les 500 signatures, et c’est précisément par la base que ceux qui veulent s’engager peuvent débuter. D’ailleurs, si tous ceux qui s’abstenaient ou votaient blanc étaient d’accord ensemble, il serait extrêmement facile de remplir ces conditions.
Mieux encore, c’est un gars qui il y a un an n’avait aucun soutient ni aucun parti qui a pris la première place (après la situation est exceptionnelle en effet).
“tous pourris” c’est bien, mais il faut aussi se demander si on pourrait faire mieux. Les outils sont là, encore faut-il s’en saisir et montrer son talent plutôt que de bouder dans un coin.