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bloossom

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942 commentaires

Le 08/12/2016 à 15h 35

ça dépend de plein de facteurs, et in fine répondre à la question revient à se demander ce que vaut la licence globale. Que vaut l’accès à tout le catalogue produit?

 

Comparé à l’offre TV qui en plus recours à la publicité massive, c’est même plutôt avantageux. et là aussi il faut aligner tel ou tel bouquet pour obtenir l’intégralité du contenu (et là encore on a de nombreuses contraintes quant au contenu).



Après la question est de savoir quel prix on est prêt à payer pour la création et la culture mais ça c’est l’éternelle question. On laisse simplement de côté ceux qui anciennement la créaient pour d’autres.

Mais le principe reste bien sûr le même.

Le 08/12/2016 à 14h 52

au fonds netflix de ce côté ne renverse pas la machine au niveau de la distribution exclusive.



Ils créent du contenu non pas pour le rentabiliser directement, mais pour le mettre en exclusivité sur leur service.

Le 08/12/2016 à 14h 40

Complètement d’accord avec ton commentaire.



Le problème c’est qu’actuellement, c’est les exclusivités qui rapportent et personne veut prendre le risque d’essayer autre chose

Le 08/12/2016 à 10h 17

Le problème est pas uniquement lié à l’IOT. Les utilisateurs finaux sont pas prêts à acheter de la sécurité tout simplement et ça se voit déjà au niveau des smartphones. Les gens veulent pas savoir comment ça marche, et on leur vend du non sécurisé en leur garantissant la simplicité d’utilisation.



Parallèlement il y a un fort potentiel utile si c’est bien encadré, et si on dépasse le cadre du gadget. et la législation évolue rapidement et plutôt efficacement. A vue de nez, ce genre de produit ne respecte pas la nouvelle réglementation sur la protection des données qui met un accent particulier sur les données des enfants.



Mais c’est claire que pour l’instant c’est du gadget parce que le nom fait vendre et qu’il n’y a pas de petit profit quand il s’agit de récolter des données personnelles dans le dos du consommateur.

Le 07/12/2016 à 13h 35

Des bullshit y en a partout sur le net et ailleurs et si les algorithmes de FB les favorisent c’est parce qu’ils épousent ses objectifs commerciaux. Si maintenant ils les modifient pour des raisons “éthiques” alors ils orientent les infos qu’ils transmettent aux utilisateurs en fonction de celles-là. Au fonds c’est pas éloigné de leur règles ultraconservatrices en matière de nudité. Si tes affinités mènent à des conneries, c’est pas à eux de t’“éduquer” en te proposant d’autres contenus.



Merci pour la réflexion sur mon statut de complotiste, difficile de dire si je dois en rire ou en pleurer

 

Le 07/12/2016 à 11h 08







OlivierJ a écrit :



Mais non, la censure n’a rien à voir avec la lutte contre la mésinformation (ou désinformation quand c’est assumé) ! Les mots ont un sens. Va regarder la définition du terme censure, stp.





Justement, il s’agit d’un contrôle de la publication voir de l’interdiction de la publication. le terme ne change pas parce qu’on a des idéaux légitimes, il faut assumer le fait que FB maîtrise malheureusement une grosse partie du canal par lequel ses utilisateurs accèdent à des informations. Par contre c’est vrai qu’on peut discuter des questions d’accès à l’information qui reste possible mais est fortement compliqué. FB a pour but de générer du trafic et du profit. Pour ce faire ils utilisent des algorithmes qui sélectionnent les informations qu’ils mettent en avant. Qu’ils modifient ces algorithmes pour des raisons politiques (légitimes ou non) n’y change rien.



On peut saluer l’idée (et je te rejoins sur ton avis d’inefficacité de la mesure), mais quitte à devoir décider de ce qui est la vérité cachée ou non je préfère le faire moi même. Pourquoi pas tout simplement signaler les contenus comme potentiellement trompeurs plutôt que de les cacher?



 


Le 07/12/2016 à 09h 08

On peut l’appeler comme on veut, censure ou lutte contre la désinformation (pourquoi pas contrepropagande ou antipropagande?). le fait est que sélectionner ce qui apparaît chez l’utilisateur correspond à un contrôle de la diffusion d’information. A mon sens le terme peut être approprié.



Après c’est normal qu’un site qui transmet de l’info ait une ligne ou veuille faire passer un message, et ici FB ne fait que changer de ligne en quittant le tout commercial.



Je préfèrerais qu’on combatte la désinformation avec le sens critique et le bon sens. J’aime pas quand des organismes prétendent mieux savoir que moi ce qui est bien pour moi.



Je suis tout à fait d’accord avec toi sur le fait qu’on prend trop facilement pour argent content ce qui nous arrive comme “information” sur internet. peut-être que la société n’est pas, ou plus habituée à croiser les sources et ne pas tout gober immédiatement.

Le 06/12/2016 à 21h 56

Bof,



Avant ils favorisaient des contenus pour des raisons commerciales, maintenant pour d’autres raisons. Au pire, on peut être fâchés parce qu’ils modifient le prisme par lequel ils transmettent l’information aux usagers (qui est une forme de censure si je te suis).



Est-ce que les empêcher d’avoir leur ligne (comme TOUS les médias à vocation d’“information”) n’est pas aussi une forme de censure?



Moi aussi je n’aime pas qu’on me dise comment je devrais penser et qu’on choisisse ce qui est bon pour moi avant que je ne le décide, mais il faut admettre que pourtant c’est ce que chaque intermédiaire fait.

Le 07/12/2016 à 09h 14

Bien pour AMD, mais il faudrait qu’ils se positionnent en haut de gamme dans lequel on sent bien qu’nvidia n’a pas de concurrent avec des prix qui sautent.



Si ils peuvent faire aussi des efforts niveau consommation, pourquoi pas passer chez eux

Le 07/12/2016 à 02h 36

ça dépend vraiment de ce que tu as comme liseuse et de chez qui et sous quel format tu achète le livre.



Pour tout ce qui est libre de droit, il suffit de trouver un format compatible (de mon expérience, les epub c’est les plus faciles à trouver.) et après l’oeuvre est en général gratuitement à ta disposition sans contrainte.

Après tu peux être plus ou moins limité quand tu vas dans un store, et souvent c’est un peu compliqué pour aller voir chez un autre vendeur (mais j’ai peu essayé). Concernant les contraintes, chacun fait ce qu’il veut, et ça change aussi en fonction du bouquin. chez Kobo c’est un peu le hasard.

Après tu renonce à la revente ou au prêt mais pas sûr que ça tient la route juridiquement très longtemps. Pour le reste t’as droit à avoir et conserver une copie du livre donc pas de révocabilité unilatérale.

On est loin des conditions du démat genre jeux vidéos ou films.

Le 07/12/2016 à 01h 52

Sans compter le petit effet pervers qui entretient la peur en rappelant à tout le monde tout le temps qu’ils risquent leur vie (alors qu’ils feraient mieux de se méfier de la qualité de l’air ou de leur moyen de transport si ils veulent entrer dans une psychose)…



En gros on crée le besoin et l’offre en même temps

Le 07/12/2016 à 01h 43

Je constate qu’ils n’ont toujours pas compris que la notion d’“urgence” implique une idée temporelle.



Qu’ils assument le fait que cet situation devienne permanente pour gérer une situation qui n’a plus rien d’urgent, ou qu’ils l’abrogent.



ça me fait penser au frigo dans american dad tiens

Le 06/12/2016 à 21h 08

Vraiment dommage pour crash team racing, ça serait vraiment génial de se retrouver à y rejouer avec les potes je ne sais pas combien d’années plus tard.

Est-ce que le fait qu’il ne soit pas présent aurait quelque chose à voir avec qui en détient les droits? ( je ne fais que spéculer je n’ai aucune information).



Par contre, super pour les autres crash, c’était de super jeux !

Le 05/12/2016 à 08h 04

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Le 05/12/2016 à 07h 30

L’éternelle distinction entre travail, et situation de travail salarié.



Celui qui prend un risque ne peut pas s’attendre à ce que celui-ci paye absolument. Celui qui se trouve dans une situation salariée ne veut pas prendre ce risque.

C’est vrai qu’il y a toute une dimension politique. Le consensus est politique sur ce que les gens sont prêts à payer pour obtenir une offre d’oeuvres culturelles. ça dépasse d’ailleurs les simples envies de chacun. Il y a par exemple des intérêts nationaux (l’“exception culturelle). Là il y a un débat à mener parce que si il y a une chose qu’on peut inférer du téléchargement massif c’est que cette partie de la population rejette ce consensus.



Par contre, c’est un peu hypocrite de dire que certaines oeuvres n’ont pas vocation à être produites lorsqu’il apparaît qu’elles ont en effet un public. Le problème c’est que comme le monopole des ayants droits, le piratage fausse la concurrence entre les oeuvres.

Le 30/11/2016 à 11h 01

Effectivement c’est compliqué.



Celui qui trouve un business model qui réconcilie les deux se verra dans une position&nbsp; économique extraordinaire garantie.



Le seul truc que je pourrais imaginer pour les séries c’est d’adapter la législation pour que les contrats d’exclusivité soient temporaires, et qu’après cette durée les mises à disposition ne nécessiteraient pas l’accord du titulaire tout en lui garantissant une rémunération…



Mais le cadre international ne le permet de toute façon pas, on arrive très près de la licence globale, et ça poserait certainement un millier de problème.

Le 30/11/2016 à 09h 20

Je ne crois pas que beaucoup de monde ici remette en question le principe “tout travail mérite salaire”.

mais il y a plusieurs éléments qui peuvent être discutés.

&nbsp;

L’assertion selon laquelle le piratage/partage induit un manque à gagner n’est pas toujours vraie et immuable.

&nbsp;

En

principe, le revenu auquel un producteur de bien peut s’attendre lors

de la vente de celui-ci dépend du marché, soit de l’offre et de la

demande. Or dans le cas du droit d’auteur on se retrouve dans une

situation de monopole, l’ayant-droit peut se comporter individuellement

sur le marché, le client n’ayant pas le choix d’aller voir la

concurrence, mais d’accepter ou de partir. L’offre ne s’est tout simplement pas adaptée, permettant aux solutions illégales de prospérer.

On peut aussi ajouter que l’offre de bon nombre d’oeuvres est tout simplement inexistante (parce que l’ayant droit juge que rediffuser un film/série/livre etc est tout simplement pas suffisamment rentable. Un exemple, dans ma ville, la seule fois ou un cinéma cette année a dû refuser plusieurs dizaines de personnes à l’entrée, c’était pour une projection de Shining, pourtant vieux de près de 30 ans, les autres se contentant de projeter les nouveautés). La raison à cela? une protection des droits commerciaux d’une durée complètement délirante, des attitudes nuisibles aux oeuvres libres de droit, et tout ça lorsqu’on sait que la durée de vie commerciale d’une oeuvre se compte presque en semaines pour les producteurs.

Couplé à cela on trouve

la politique culturelle nationale. Chaque pays se livre à une guerre

avec les autres au niveau culturel afin d’en montrer aux autres, et pour

le faire créée des conditions extrêmement favorables aux ayants droits.



A côté de ça on a aussi la TV qui propose du contenu en contrepartie de temps de cerveau, les gens se disent qu’ils ne payent pas.

On peut aussi parler du produit même qui est mis à disposition, bourré de restrictions géographiques ou physiques afin (de faire en sorte que le client ne puisse pas en profiter) de protéger l’oeuvre en question.

Il y a bon nombres d’exemples qui prouvent que l’utilisateur est souvent prêt à payer pour des oeuvres . Il y a aussi passablement d’études qui démontrent que ceux qui piratent beaucoup lâchent une partie plus importante de leurs revenus dans la culture que les autres.

&nbsp;

Après, tout ceci ne justifie pas le piratage (la loi est relativement claire), mais en explique les

raisons pour lesquelles pirater est vu comme une alternative raisonnable par bon

nombre d’utilisateurs, pourquoi la loi est désuète dans leur prisme.

Le 30/11/2016 à 08h 36

Exact, et à ça il faut ajouter que ça a eu un effet non négligeable sur les prix (chez steam ou chez les concurrents), mais a aussi permis de faciliter la diffusion de jeux, offrant ainsi une possibilité de plus à des jeux a petit/moyen budget de se faire connaître.

Le 30/11/2016 à 08h 32

c’est juste.



Il y a aussi le fait que les gens se sentent “lésés” parce que les offres sont en général des bouquets et qu’ils ont le sentiment de payer pour une offre qui ne les intéresse pas, tout en devant se priver de contenu qui les intéresse.

Après au point de vue business ça se justifie de faire des exclusivités etc mais ça peut avoir un effet négatif sur l’opinion des gens.

Le 29/11/2016 à 10h 37

Si on compare ce temps à celui que prend le développement d’offres légales efficaces, on peut dire que les ayants-droits et la police ont eu une réaction des plus immédiates!



Blague à part, je pense que tu as raison, c’est déjà bien ancré dans les moeurs, mais je pense aussi que le phénomène se, ou s’est démocratisé, et qu’il est vu comme d’autant plus inquiétant.



Après pour les politiques, au vu de l’uniformité de l’offre des candidats ou des futurs candidats en campagne, je crois que ça n’est pas nécessaire

Le 29/11/2016 à 10h 10

Pour ce qui est des chiffres et des annonces autours n’oubliez pas que leur but c’est avant tout la communication, pas nécessairement de faire fermer un site qui leur retire une partie des revenus qu’ils peuvent attendre de leurs oeuvres.



C’est comme ceux qui disent “copier c’est voler” c’est faux juridiquement mais ça marque l’esprit.

Ou comme le fait d’avoir un organisme dédié à la lutte contre le piratage.



Le but c’est de lutter contre le phénomène de normalisation du piratage, et ça peut se faire en faisant un “coup d’éclat”, peu importe l’efficacité réelle ou l’importance réelle du site. Et ça marche surement, y a plein de gens qui ont du se dire ah ouais c’est plus risqué que ça n’y parait en voyant leur site préféré fermer.

Le 02/12/2016 à 14h 46

le but est louable



Le moyen, lui l’est moins. La question de la proportionnalité de la loi est toujours mise de côté.

Perturber l’accès aux établissements médicaux et faire pression sur des gens sont déjà des infractions.



ça laisse quand même un petit goût de censure dans la bouche. Ainsi que l’impression que cette censure s’étend petit à petit.



A mon sens, le premier site qu’on consulte est un site officiel si on cherche sur internet des informations pour prendre une décision aussi difficile. La pression sociale est extrême partout et pas que sur internet, pour moi difficile de déterminer si ça aura une quelconque efficacité.

Le 30/11/2016 à 17h 04

Malheureusement tu as raison sur un point, c’est que du point de vue du producteur, l’exclusivité est bien plus rentable que la vente à plusieurs distributeurs qui sont concurrents.



Mais là où les choses pourraient bouger (devraient selon moi) c’est sur le temporel. Une série/film/jeu est considérée comme rentable par l’industrie sur un délai très court (dans le JV il y en a même qui disent qu’à la sortie c’est trop tard). ça se joue en semaines. Après, on récupère encore quelques miettes mais on passe déjà à autre chose.

Pour le distributeur c’est finit en terme de business, mais il y a toujours un public. là dessus quelque chose pourrait être fait

Le 30/11/2016 à 15h 24

c’est le noeud du problème.



Mais les exclusivités c’est le meilleur moyen d’obtenir un max de revenus. Ca touche presque tous les médias (consoles, séries, même sport), et c’est du win-win entre le producteur et l’intermédiaire (parfois au détriment de la culture).



Les intermédiaires adorent fractionner géographiquement et en fonction des produits le marché. Le problème des oeuvres culturelles c’est qu’elles ne sont pas substituables, et empêchent le consommateur de choisir.

Le 30/11/2016 à 15h 15

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tout simplement excellent

Le 30/11/2016 à 13h 16

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Le 30/11/2016 à 12h 00

Merci pour le lien ça m’en bouche un coin!



Toutes mes excuses à ces êtres surprenants que j’avais sous-estimés.

Le 30/11/2016 à 11h 29

J’adore l’association qui passe de voitures de luxes à 1.5m de chiffre d’affaire, à comptes offshores, et à pornographique.



Histoire de bien les faire passer pour des affreux gangsters, et ce en dehors de l’illicéité des questions de droit d’auteur. En plus de faire de la contrefaçon, ce sont des évadés fiscaux sans morale.



On a le tiercé dans le désordre, mais on pouvait aussi mettre financement du terrorisme, ça allait en jocker.



En passant, petite question pour ma culture personnelle



La police dispose de chiens renifleurs d’oeuvres contrefaites stockées sur des serveurs? ou sont-ils juste spécialisé en reniflage de disque dur?

Le 25/11/2016 à 23h 18

Pourtant le rapt d’enfant c’est le cheval de troie parfait. La seule chose qui peut le dépasser dans le thèmes qui réduisent à néant tout sens critique en jouant sur l’émotionnel c’est si le ravisseur est en plus un islamiste planifiant un attentat…



Mais pourquoi changer de recette si ça marche…



Pourtant, au vu de tous les gens qui s’offusquent parce qu’on est pas de leur avis, une procédure d’opting in leur permettrait d’avoir bonne conscience, tout en nous laissant, bourreaux d’enfants que nous sommes, le choix de ne pas céder à cette tactique sournoise visant à s’introduire un peu plus dans nos vies privées.

Le 25/11/2016 à 12h 53

ce qui me gêne avec ce genre d’arguments, c’est qu’on peut tout aussi bien justifier la pose de puces gps sur tout le monde y compris les gosses, parce que voyez une vie est une vie.



Alors bien sûr qu’il faut faire quelque chose, et les rapts ou disparitions c’est mal, mais malheureusement il faut prendre en compte la proportionnalité de la mesure.



Ici, le rapport coût/efficacité/désagrément pour les gens m’a l’air des plus douteux. ce genre de pratique n’aura aucune efficacité car les gens s’en ficheront comme lorsqu’un spot passe à la télé et c’est pas un spam sur les portables qui sera plus efficace.

Le 23/11/2016 à 22h 10

pour le multipôle, ça pourrait amener quelque chose de bien, si par exemple les européens se secouent pour prendre la responsabilité d’en être un, mais le risque de conflit à grande échelle a des chances de s’accroitre. Pour la syrie et les russes, difficile de se réjouir que des oligarques contrarie les plans d’autres oligarques, surtout quand le moyen pour y parvenir est aussi répugnant et triste pour l’humanité. Par contre difficile aussi de critiquer lorsqu’on prend part au conflit comme c’est le cas pour une bonne partie des européens et des nord américains.

Le 23/11/2016 à 19h 33

exploser l’audimat pulvériser l’audience…



peut-être que la télévision s’est lancée à plein régime dans la course à l’audience. Mais ce qui m’embête c’est que l’audience c’est avant tout l’action (peut-être la passivité) du spectateur. Au fonds, peut-être que les gens veulent, ou voulaient des experts plus forts en verbe que dans le sujet qu’ils traitent, peut-être qu’ils veulent voir le clash plutôt que l’analyse.

Peut-être que le public qui était intéressé par le côté plus scientifique s’est tourné vers d’autres médias (je pense à tout ce que tu peux trouver comme conférences, analyse, podcasts etc sur internet.) ou alors peut-être que l’évolution du mode de transmission de l’information a tout simplement rendu obsolète le format dont tu parle.





Ce que je pense c’est qu’avant, la situation était claire. Si on n’avait pas de sens critique, alors on était imprégné d’un discours très standardisé, ce qui ne faisait pas tache. Maintenant, on peut être imprégné par tout et n’importe quoi, mais on a obtenu la possibilité de faire marcher notre sens critique.

Le 23/11/2016 à 19h 04

Le travail, ou la mise à disposition de temps personnel est une ressource fondamentalement identique au capital, aux matières première ou à l’énergie lorsqu’il s’agit de faire du business.

Tu le dis toi même il faut un capital de départ pour commencer, donc ce capital a une valeur économique, et comme pour le travail on trouve juste de le valoriser par un retour en argent. Le travailleur échange son travail contre une rémunération en échange d’une sécurité de revenu relative et d’une non participation au risque du business, voilà pourquoi les 100% ne lui reviendront pas.



Alors certes on peut critiquer le cadre, comme par exemple le fait que le système d’assurance sociale ponctionne avant tout le travail, mais pas le capital mais rien n’empêche le capital gagné par le travail de fructifier, comme rien n’empêche le travailleur de se lancer dans l’entreprise.



&nbsp;

Le 23/11/2016 à 13h 00

c’est risqué d’attendre qu’il se passe quelque chose en ne faisant rien.

il y a beaucoup de gens qui adoptent des comportements actifs, qui se lancent en politique pour changer des choses ou alors qui prennent du temps pour améliorer le monde autour d’eux.

Tu peux par exemple te mobiliser pour essayer de faire en sorte que le vote blanc (l’abstention est plus juste) soit comptabilisé lorsqu’il faut déterminer une majorité.

Ou alors te lancer en politique pour démontrer que des gens le méritent.



A mon sens, pour beaucoup, le “tous pourris” c’est une excuse, parce qu’ils ont la paresse d’exercer leur droit de vote.

Le 23/11/2016 à 12h 22

attention je ne dis pas que c’est plus juste ou plus logique mais simplement que ça se justifie dans la configuration et l’esprit du système américain.&nbsp;

Mais ça peut très bien paraître étrange pour d’autres systèmes, et c’est difficile de savoir si c’est juste ou non, plus juste ou moins juste qu’un autre mode.&nbsp;

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Le 23/11/2016 à 12h 11

Pourtant changer les choses est relativement facile. Chaque Etat décide de comment ses grands électeurs sont répartis. C’est donc plus facile de faire changer les choses au niveau local (d’ailleurs il y a quelques Etats qui donnent la moitié au vainqueur et répartissent ensuite le reste à la proportionnelle).



Malgré ce que quelques uns en disent (surtout quand Al Gore a perdu et après la défaite d’Hilary), la défense des minorités (ici dans le sens des Etats moins densément peuplés) est quelque chose de fondamental dans un Etat fédéral. Les Etats peuplés acceptent une très mineure diminution de leur force au bénéfice des plus faibles.

Une démocratie peut être “diminuée” mathématiquement tout en étant renforcée structurellement, en garantissant que ceux qu’on n’écouterait pas le seront.

Le 23/11/2016 à 11h 48

Ce sont des conjectures, puisqu’il est impossible de savoir ce que cette majorité aurait voté si elle avait voté.



Il faut aussi prendre en compte le fait qu’au delà du président (dont les pouvoirs ne sont pas aussi étendus qu’en France), les gens ont élu des représentants aux deux chambres afin de mener la politique fédérale, et que ces chambres auront un contrôle important.



parler de grêves/manifestations c’est regarder la situation américaine avec un oeil français (je dis pas ça pour la grêve mais pour l’organisation et la séparation des pouvoirs). Les américains lui choisirons (ou pas) des contre-pouvoirs. L’élection présidentielle est un gros évènement qui cristallise la politique américaine mais il y a d’autres échéances.

Le 23/11/2016 à 11h 38

d’où le fait que pour moi, le problème est qu’on ne se prépare pas suffisamment, ou qu’on n’exerce pas suffisamment notre esprit critique.

Le 23/11/2016 à 11h 36

tout juste, le problème c’est que des gens ne font que regarder leur mur facebook. Parce qu’il se foutent en fait du reste, ou parce que tout simplement ça ne les intéresse pas plus que ça. Que les gens fassent pas leur devoir de votant, s’informer et voter en âme et conscience pour ce qui permettra d’arriver à une meilleure société, c’est pas nouveau, et ça n’est pas originaire du “tunnel cognitif” provoqué par facebook.



&nbsp;Aujourd’hui ils n’ont plus l’excuse de dire qu’ils n’ont accès qu’à ça.

Le 23/11/2016 à 11h 22

facebook a pas le monopole d’internet, l’utilisateur peut très bien aller voir/chercher ailleurs son information, et ça c’est nouveau.

Le 23/11/2016 à 11h 19

c’est pas le top mais c’est mieux qu’avant où il était très difficile voir impossible de se faire sa propre opinion parce que c’était le média qui décidait de ce qu’on pouvait/devait savoir.



C’est pas la panacée parce qu’on n’est pas habitué prendre la peine d’aller voir ailleurs.

Le 23/11/2016 à 11h 08

Chacun avait le choix entre l’un des 4 candidats plus s’abstenir. On n’a pas maintenu des gens de force chez eux pour qu’ils ne votent pas. c’est aussi un choix, et si on n’aimait pas les deux candidats principaux on pouvait toujours voter pour d’autres, ce qui n’a pas été fait. il y a une part d’abstention qui s’apparente à une sanction certainement mais la vaste majorité de l’abstention est simplement des gens qui s’en foutent.

Le 23/11/2016 à 11h 05

du moment que ce média n’est pas le seul média auquel je peux accéder, je me fiche de savoir ce qu’il contrôle puisque je peux choisir de m’informer ailleurs si l’information qu’il me donne est erronée, incomplète ou si il manque des aspects du problème traité.



D’ailleurs c’est ce que je ne pouvais pas faire avant avec un accès limité via la TV et ce que l’information contrôlée voulait bien me donner.

Le 23/11/2016 à 10h 51







Dez a écrit :



C’est horrible, de la désinformation sur le principal media utilisé par les gens aujourd’hui. Et on ne le contrôle pas.

Vite, il faut les remettre devant la TV.



&nbsp;

<img data-src=" /> Pour moi tout est dit


Le 23/11/2016 à 10h 27

tout dépend de ce que t’appelles démocratie.



On peut se dire qu’un électeur vaut plusieurs autres électeurs en fonction d’où il habite. Mais ce système permet également de faire en sorte que TOUT le peuple soit consulté, et que les décisions ne soient pas prises par le peuple de quelques Etats qui ont les mêmes caractéristiques.

Le 23/11/2016 à 10h 17

C’est parfaitement juste.



Je doute cependant sur les neinsager. J’ai plus tout en tête mais il me semble que les votations acceptées par le peuple mais refusées par les cantons alémaniques sont super rares. Par contre c’est vrai qu’à plusieurs reprises on a pu voir un röstigraben, mais impossible de savoir qui avait raison.

Le 23/11/2016 à 10h 01

Mais est-ce que ça n’a pas toujours été le cas? de tous temps, les politiques ont fait des affiches, des slogans, des discours etc pour atteindre leurs objectifs. Au fonds, le travail d’un politicien ça a toujours été la communication, et même le travail d’une association politique l’est aussi. L’objectif est de “faciliter” le choix du citoyen.



L’arrivée d’internet permet justement à ceux qui le veulent de contourner cette peoplisation et de chercher ailleurs que chez les médias dominants l’information&nbsp; afin de participer au débat au fonds. Certes il y a de tout sur le net, mais c’est peut-être aussi en réponse à une demande, peut-être que pour beaucoup, c’est de la gesticulation qu’ils veulent.

Le 23/11/2016 à 09h 54

Il ne faut pas oublier que les USA forment un état fédéral, très différent dans sa conception du système français ultra-centralisé formé par des idées d’Etat-nation.



Les USA sont dispatchés en Etats qui ont une importante marge de manoeuvre dans la gestion des affaires politiques. Le système des grands électeurs a été voulu par les américains afin que les décisions politiques qui concernent la nation prennent en compte non seulement la population mais également sa répartition. L’idée était, à l’époque de faire en sorte que les Etats de l’ouest aient un peu leur mot à dire alors que l’Est était beaucoup plus peuplé.

C’est quelque chose de courant chez les Etats qui ne sont pas centralisés. Par exemple en Suisse, certaines décisions doivent être prises à la majorité arithmétiques du peuple, mais nécessite aussi la majorité des voix dans la majorité des cantons.



Personnellement je trouve que la leçon de démocratie, si aurait pu être plus belle est là. C’est pas tous les jours qu’un Etat de 350 millions de personnes vote pour élire démocratiquement un nouveau président sans triche/violence, etc

Le 23/11/2016 à 12h 40

le problème est surtout qu’on veut bêtement et absolument mettre tous les courants politiques sur un seul et même axe. Peut-être pour se simplifier la vie, ou parce que c’est plus simple de réduire tout à droite/gauche.

Il y a des conservateurs et des libéraux, des gens qui sont plus ou moins pour l’intervention de l’Etat, des plus ou moins ouverts sur l’extérieur, des plus ou moins écologistes, etc.



Après effectivement, si il faut voter pour un seul candidat, alors il faut faire des concessions par rapport à ses convictions et les nôtres.

&nbsp;

Le 23/11/2016 à 10h 36

ah l’amende…



J’imagine les ayants-droits tiraillés entre l’expectative de nouveaux revenus (à moins que l’Etat les mette dans sa poche), et une sorte de “banalisation” des comportements des pirates.



La question à 1000000 dollars: qui ose ne pas céder et renonce à leur soutient?