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942 commentaires

Le 15/02/2017 à 15h 01

y a que les ayants droits pour faire vibrer la corde patriotique pour grappiller quelques années de plus…

 

Le 15/02/2017 à 14h 23

Mince j’ai oublié de te mettre en réponse…



Mais l’article sur les pieds nickelés illustre assez le fait que la question de la durée peut paraitre très simple (mort plus 70 ans), tout en causant des difficultés assez importante du fait de l’évolution de la législation, ou de la continuation du développement de l’oeuvre (qu’est-ce qui est de l’oeuvre de Pellos, Forton ou Montaubert?)

Le 15/02/2017 à 14h 18

En effet, la justice en Europe (en tout cas) de par sa vision de la PI est très tatillonne lorsqu’on est en présence de constructions destinées à rallonger artificiellement la durée de protection d’un droit de PI. Un exemple est l’entreprise qui modifie presque rien à son médicament et tente de faire une nouveau brevet par dessus. Un autre est le dépôt d’une marque à la fin de la durée de protection du droit d’auteur, destiné principalement à gêner les concurrents.



Concernant Holmes, il faut savoir que la durée de protection a significativement augmenté durant le XXe siècle (par convention internationale, les signataires ne peuvent descendre au dessous de 50 ans, ce qui se fait au Canada par exemple). Chez les américains, dans les années 70, ils ont décidé rétroactivement de passer à 95 ans la durée de protection des oeuvres publiés dès 1923. Du coup aucune ne tombe là bas dans le domaine public avant 2019.



Pour l’UE, il existe aussi tout un tas d’exceptions débiles. Je ne me souvient plus s’il s’agit de tous les auteurs, ou simplement des auteurs morts effectivement à la guerre, mais la durée du droit peut être artificiellement augmentée. Par exemple, l’oeuvre d’ H.G. wells devait, sauf exception tomber dans le domaine public en 2016, mais impossible de légalement télécharger des ebooks de son oeuvre pour je ne sais plus quelle exception imbécile.

Le 15/02/2017 à 12h 58

Il existe plusieurs types de biens protégés par la propriété intellectuelle (designs, brevets, marques et oeuvres grosso modo).



Le droit d’auteur accorde une protection assez particulière, notamment de par le fait que la protection est accordée automatiquement à l’auteur lorsqu’il dévoile son oeuvre. Les autres, notamment les marques et les brevets nécessitent du titulaire leur dépôt pour obtenir une protection.



L’oeuvre de Disney permet de protége Mickey via le droit d’auteur (via les BD et les films qui l’impliquent), et cette protection va arriver (ou est arrivée) à son terme.



Par contre, Mickey (cette fois en tant que signe distinctif de Disney) a dû être déposé en tant que marque (il existe différentes formes de marques) si la souris correspondait aux exigences de protection.



On peut encore préciser que la protection accordée à une marque n’est pas du tout la même que la protection accordée à une oeuvre soumise au droit d’auteur (beaucoup plus large). En gros, si tu reprend le design précis de la souris c’est difficile, mais rien ne t’empêche de faire une BD, un film voir un livre l’impliquant tant que tu n’est pas pile dans l’image déposée.



A priori, sherlock holmes ou les pieds nickelés étaient juste protégés par le droit d’auteur.

Le 15/02/2017 à 12h 24

je ne les aime pas et je dénonce bon nombre de leurs pratiques absolument dégeulasses, mais c’est vrai que sur ces propositions, les “réponses” de l’UE sont tout autant lamentables.



Ils sont en train de perdre leur guerre de lobby aux US face aux fournisseur d’accès, et entrent en guerre en Europe face aux ayants droits. D’un côté comme de l’autre le consommateur va trinquer.



 

Le 15/02/2017 à 12h 01

Un sénat qui semble bien mieux comprendre qu’une loi, au delà de dire des idioties pour faire plaisir aux politiciens devra être appliquée. Pour ça il faut qu’elle soit bien écrite et qu’elle s’intègre avec les autres lois, notamment le cadre constitutionnel.



L’article du sénat est beaucoup plus sain, permet de mieux tenir en compte les principes de nécessité, légalité et proportionnalité qui président à tout création de loi. Le résultat est une protection moins forte verbalement mais plus efficace parce que praticable pour la justice.

Le 10/02/2017 à 15h 38

tu as absolument raison aucune profession n’est blanche comme neige, des avocats véreux ça existe, tout comme des juges ripoux, des journalistes qui outrepassent leur mission, ou des parlementaires pas nets.



Mais ces personnes et plus particulièrement leurs activités sont, qu’on le veuille ou non, qu’on en ait une mauvaise opinion ou non, particulièrement sensibles à l’existence du secret, et encore plus particulièrement vis à vis de l’Etat. Si tu mets sur écoute un avocat, ou un magistrat, tu renonce à l’existence d’un procès équitable, et tu brise totalement la séparation des pouvoirs (qui, en France est déjà faible).

Donc au fonds ce genre de restriction va bien au delà de la personne même de l’avocat ou du parlementaire, mais vise à protéger l’institution elle même. Il existe des procédures spécifiques (qui fonctionnent plus ou moins bien) pour se charger de gens qui salissent leur profession (au grand dam de ceux qui sont conscients de leurs responsabilités puisque lorsque il existe une pomme pourrie c’est toute l’institution qui est salie).



Du coup il est normal que ces professions bénéficient d’une profession plus forte que la normale (mais elle n’est pas absolue).

Le 08/02/2017 à 08h 27

Les raisons:





  • le secret entre l’avocat et le prévenu doit être garanti afin de garantir le bon fonctionnement de la défense et donc de la justice.

  • Les parlementaires et les magistrats doivent être protégés de l’action de l’exécutif pour garantir ce qui reste de la séparation des pouvoirs

  • Les journalistes doivent protéger leurs sources et garantir la liberté de la presse.



    ceci dit, au rythme ou vont les choses, ces protection risquent de disparaitre à la prochaine étape, comme elles disparaissent pour le citoyen… Mais comme ce même citoyen est prêt à tout lorsqu’on lui brandit la menace hypothétique du terrorisme…



     

Le 09/02/2017 à 14h 07

Certes, certains prennent même le risque de l’entrerpise en faisant découvrir sans avoir recours à cette redevance. On retourne au début de notre discussion en fait.

les anglo saxons disent qu’il y a la “law in the books” et la law in practice. que tu le veuilles ou non bon nombre d’infractions sont à la limite parce que les éléments constitutifs de l’infraction sont compliqués à établir. D’autant que les cas ne sont jamais limpides et qu’il est difficile d’atteindre cet équilibre entre droit et restriction, même pour le meilleur des juges. De mon expérience professionnelle, il n’y a jamais 2 cas identiques, jamais.

 Je n’aime pas ce genre de discours non plus, et idéalement j’aimerais que personne n’en profère mais il faut être rationnel et être capable de remettre en cause ce qu’on fait pour le contrer de même que réfléchir à l’efficacité des mesures que l’on a pris. Parce que la loi demande que toute restriction aux libertés fondamentales soit proportionnée. Si on rate notre objectif, alors on n’est pas dans la proportionnalité.

Le 09/02/2017 à 13h 04

niveau opacité je parlais de la redevance, dissociée justement du choix que je fais lorsque je participe au kickstarter d’un jeu prometteur d’un studio indépendant, lorsque je m’abonne à une chaine ou même lorsque je donne quelques pièces à un musicien dans la rue. Passer par un organe tiers pour choisir ce qui devra être financé était envisageable avant, mais maintenant c’est tout simplement superflu.



Peu importe leur âge (ce genre d’infraction date grosso modo de la seconde moitié du XXe siècle en réaction à la seconde guerre mondiale), les infraction condamnant les propos racistes ou incitant à la haine ont peu d’efficacité parce que difficile à établir et encore plus difficile à mettre en oeuvre avec le droit à la liberté d’expression. Que ça soit illégal est une chose, on peut toujours douter de l’efficacité de telles mesures. L’interdiction a pour corolaire la clandestinité, dont il faut mesurer les effets néfastes. C’est comme pour les stupéfiants sur certains aspects. D’autant que les moyens d’expression publique ont considérablement évolués, ce qui impose de réfléchir à l’adéquation du cadre pénal.

Le 09/02/2017 à 12h 06

très juste pour la radio, qu’on a tendance à oublier et qui, je trouve a bien mieux pris le virage d’internet avec ses podcasts et autres.

A nouveau, en aucun cas le web ne produit que de la qualité. D’ailleurs au fonds le problème des discours extrêmes n’est pas tant pour moi qu’ils s’expriment (ce qu’ils ne pouvaient pas faire sans pour autant disparaitre avant et qui démontre d’une certaine manière le peu d’efficacité de la pénalisation vis à vis de ce type de comportement), mais qu’il aient un public. A côté on a des tas de contenus qui déconstruisent ce type de discours.

C’est parce que la TV imposait un goulet d’étranglement qu’il fallait trier les contenus, et qu’il existait un risque de monopolisation du canal.



et pour financer la culture, je pense qu’aujourd’hui chaque citoyen a les moyens de financer ce qu’il souhaite (crowdfunding, kickstarter, tipee ou autre), sans avoir besoin de faire confiance à une chaine publique opaque.

Le 09/02/2017 à 10h 13

Oui on est très critique vis à vis de la gestion (fondamentalement on aimerais bien savoir comment sera dépensé notre participation à la redevance), mais si on fait bouger les choses on touche à l’indépendance du service en question, d’où le dilemme.

Je précise que je ne suis pas fondamentalement opposé ni au principe d’universalité de la taxe (je suis convaincu que cette taxe devrait disparaitre au profit d’un financement par le biais d’une partie des impôts), ni à l’existence d’un service public (je regarde certaines émissions qui existent grâce à lui avec plaisir). Je conteste juste son absolue nécessité, et surtout l’immobilisme dans sa conception et son fonctionnement.



Pour en revenir au net, je ne vois pas bien où tu veux en venir: jamais je n’ai même imaginé que le net ne proposait que des contenus de qualité. Je souligne juste le fait que la diversité des opinions, des formats et des contenus est bien plus riche qu’à la TV (qui pourtant dispose de moyens cyclopéens), ce qui est une des raisons à l’existence de l’audiovisuel public, alors que celui-ci n’y existe pas.

 

Le 09/02/2017 à 09h 30

Pour moi le service public ne fonctionne pas, pas en ce qui est de la qualité des programmes, mais par le fait qu’on tombe systématiquement sur un dilemme entre indépendance vis à vis du pouvoir politique et transparence. A chaque fois que la gestion est critiquée (bonjour le côté hybride où les deniers publics sont utilisés pour faire des programmes abrutissant sous prétexte de faire de l’audience et bénéficier de la pub pour nous proposer plus de contenu correspondant aux exigences du service public), on nous rabâche le fait qu’on doit les laisser tranquille parce qu’ils doivent rester indépendants (sur les salaires, les choix sur les sujets sensibles, etc).



Sur internet la diversité et la qualité des programmes est déjà

présente malgré le fait qu’il n’existe pas de service public, preuve

qu’il n’est pas aussi indispensable que tu l’entends. Toutes les voix peuvent se faire entendre sans devoir passer par des chaines, ce qui limite déjà passablement l’intérêt public

La

diversification des moyens pour chaque citoyen de supporter les chaines

ou les auteurs qui l’intéresse ainsi que le fait qu’il n’y ait pas de

limite quant aux chaines rend l’idée même du service public obsolète.

Le 08/02/2017 à 13h 00

Je n’irais pas jusqu’à dire indispensable. La concentration des médias dans certaines mains ne doit pas être confondue avec ce problème.

 Mais il y contribue d’une certaine façon, et c’est d’autant plus dramatique lorsqu’il se travestit  pour ressembler aux chaines privées notamment par le manque total de transparence dans l’application des fonds publics aux buts d’intérêt public

Le 08/02/2017 à 07h 50

la redevance n’a pas lieu d’être.



La question de l’utilité publique de la TV (et autre) telle qu’elle est (bien que discutable) n’a aucun intérêt ici.



Si la société juge l’audiovisuel public nécessaire, alors qu’elle le finance par le biais de ses revenus standards. Pourquoi financer différemment ce “bien public” par rapport à d’autres tels que la santé ou l’éducation? Sur ce point j’abonde dans la direction du président de France Radio, faire une distinction entre ceux qui ont une TV et ceux qui n’en ont pas n’a pas de sens, parce que la redevance n’a pas de sens.



Si une telle méfiance existe vis à vis de l’audiovisuel c’est parce que la redevance est un des outils d’un système qui récolte sa part à chaque étage, par le biais de taxes indirectes ou autres, sans que le consommateur ait quoi que ce soit à dire. C’est pour ça qu’il se sent violé et racketé, plutôt que content que sa contribution serve au bien public.



Ajoutons à ça le fait que les contenus produits financés par cet argent public ne profitent que très peu à ceux qui les financent, parce que ceux qui les produisent les bloquent et les verrouillent pour les exploiter lamentablement comme s’ils avaient pris le risque du financement.



On peut encore parler de l’opacité totale dans le choix des contenus produits sous prétexte que ces médias doivent rester indépendants du pouvoir politique ainsi de la production via les deniers publics de contenus qui ne sont pas d’intérêt public mais bien destinés à favoriser l’audience de la chaine et booster ses revenus publicitaires.



Toutes ces raisons provoquent un dégoût et un rejet massif de ce genre de pratiques, alors qu’il n’est même pas nécessaire de discuter de l’utilité ou non des services audiovisuels publics.



 



 

 

Le 09/02/2017 à 08h 34

consentement pas nécessaire!!! Comme normal Kazakhstan

Le 09/02/2017 à 08h 07

Je trouve au contraire que le ton de l’article est très approprié. le journaliste part de la “rumeur publique” du “ouh il a triché”, puis il pose les bases juridiques pour clairement expliquer le fonds du problème.

Enfin il nous présente ce qu’en pensent les intéressé et s’arrête sur le problème particulier de la réattribution des droits.



Pour une fois que l’on ne se base pas sur des chiffres sans intérêt juste destinés à faire du buzz (coucou l’affaire fillon) mais qu’on se concentre sur le fonds, je trouve dommage que tu t’en alarme.



Pour moi, en lisant l’article on comprend la situation factuelle et si on cherchait un petit ragot sur lui on est un peu déçu, donc je ne le trouve pas à charge.

Le 03/02/2017 à 14h 59

je crois que selon la CJUE, le responsable du traitement est bien google Inc, qui agit par le biais de son établissement qu’est google Spain. L’indexation des données personnelles est effectuée par Inc, et la fourniture de pub est faite par la filiale Spain. le traitement est fait par un établissement (spain) sur le territoire d’un état membre, ce qui rend applicable la directive à Inc. (c’est la première question préjudicielle, para 45 à 60)



Concernant le point deux je présume que l’on parle des questions préjudicielles du conseil d’Etat?



Dans tous les cas, même avec la GDPR, tout ce qui peu un peu préciser ce droit est le bienvenu.

Le 03/02/2017 à 14h 18

oui effectivement aux moteurs de recherche qui traitent des données personnelles et qui rentrent dans le champ d’application de la directive 95/46/EC (qui sera remplacée par la GDPR en 2018).



Si je me rappelle bien la CJUE a déduit que Google Spain, l’entité qui gère le placement des publicités sur google en Espagne pouvait être considéré comme un établissement stable de google inc. Elle a aussi rejeté l’argument de google comme quoi google Inc ne traitait pas de données personnelles (les soustrayant à la directive du coup.) considérant que la fourniture de pub était déjà un traitement.

Dans tous les cas la GDPR élargit encore le champ d’application de la protection des données européennes, certain traitement ne nécessitant même pas d’établissement situé en EU.



Mais tu as raison, le cyberespace n’a pas de frontières, ce qui le rend particulièrement difficile à appréhender pour les législateurs qui par définitions n’édictent des lois que dans leur sphère d’influence.

Le 03/02/2017 à 10h 18

Actuellement la situation est la suivante:

Google inc ou google search je ne sais plus quelle entité de google a été considéré par la CJUE comme responsable de déréférencer un lien spécifique qui posait problème.

C’est une décision judiciaire, donc elle s’applique en théorie uniquement aux parties en questions et pour le cas en question, donc google et Monsieur Costeja Gonzales

Dans une situation similaire, la justice va se baser sur la loi et sur les décisions judiciaires préexistantes (donc la décision de la CJUE) pour rendre une décision, l’idée étant que la justice ne peut pas juger deux situations identiques de manière différente.

Donc tout moteur de recherche sait actuellement, après l’arrêt costeja gonzales vs google que s’il refuse de prévoir le déréférencement, un client a de très bonnes chances de gagner en justice et de l’obliger aussi.



Maintenant la GDPR prévoit un article spécifique relatif au droit à l’oubli et entrera en vigueur en 2018. A partir de ce moment là, l’obligation s’appliquera formellement à tous.

Le 31/01/2017 à 06h 38

Je rit toujours lorsque quelqu’un assène que clinton est de gauche. les démocrates sont tout aussi à droite que les républicains, ils sont juste moins conservateurs. si elle faisait la présidentielle française elle serait plus proche de fillon que de macron ou hamon.



Ceci dit je suis tout à fait d’accord. On applaudit ces techniques chevalresques pour soi-disant protéger les gens, mais avec ça on considère comme normal une manipulation de l’accès au contenu à des fins politiques.



C’est le même raisonnement que lorsqu’on applaudit les lois liberticides destinées à lutter contre le terrorisme tout en affaiblissant les droits fondamentaux.

Le 30/01/2017 à 21h 18

Ben justement il est légitime que lorsque l’auteur veut proposer une expérience forte au joueur, il cherche à lui proposer un univers le plus crédible possible. Je dis juste que c’est pas la seule solution à disposition.

Pour tout un tas de raisons on peut choisir de partir dans quelque chose de plus fidèle visuellement, histoire de créer un décalage qui sert le propos, dans un sens ou dans l’autre d’ailleurs.



 Certes c’est pas le seul et unique moyen, mais c’est un moyen qui permet de captiver l’attention du joueur, souvent lui même plutôt enthousiaste vis à vis de l’évolution technologique du support sur lequel il joue. Je souhaite tout le bien du monde à l’animation japonaise qui n’est d’ailleurs de loin pas le seul style à être distancié de ce qu’on peut considérer comme “photoréaliste” et qui est aussi extrêmement codifiée, mais de nombreuses expériences vidéoludiques peuvent se passer hors de ce cadre en étant tout autant, peut être moins ou plus pertinentes.



Il ne faut pas oublier qu’au delà des textures et de ce genre de trucs, le développement technologique permet aussi de mieux maitriser les effets physiques du jeu. Pour aller dans une approche réaliste mais aussi pour tordre cette même physique et proposer une expérience moins conventionnelle. Il n’y a pas que le le photoréalisme qui requiert de la puissance de calcul.



D’ailleurs c’est quoi photoréaliste? L’auteur prend le parti de se soucier de détails pour mieux immerger le joueur, et ça fonctionne sans pour autant qu’on arrive à quelque chose de parfait. Ok pour GTA, mais Dark souls c’est photoréaliste? les dév ont cherché à rendre leur monde le plus crédible possible visuellement, mais ils conservent une identité propre. Un battlefield va chercher à te mettre dans le bain en faisant couler la pluie sur la visière de ton casque, et ça marche plutôt bien.



Tu privilégie le fonctionnement du jeu à l’immersion, c’est ton droit mais c’est pas le cas de tout le monde. Moi je préfère ne rien voir dans ma grotte a minecraft parce que pour moi ça fait “partie” du jeu aux même titre que les contraintes du gameplay. Je sais bien que des gens jouaient à battlefield en low exprès pour ne pas avoir à jouer avec divers effets visuels de fumée. D’autres préfèrent voir le soleil miroiter à travers leur lunette.



On peut trouver des jeux qui tendent vers la précision technique très bien comme des jeux à la DA très épurée qui fonctionnent aussi très bien. Je trouve qu’autant c’est idiot de trouver que le niveau technique du jeu à lui seul justifie de sa qualité, autant l’inverse est une excuse facile.

Le 30/01/2017 à 17h 32

pas vraiment d’accord avec ce que tu dis sur le photoréalisme. C’est pas aberrant de le rechercher mais c’est tout simplement pas le facteur essentiel à un bon jeu vidéo.

Bien sûr que certains auteurs cherchent à pousser l’immersion en proposant des graphismes réalistes. C’est bien normal dans un média aussi lié au développement technologique que le jeu vidéo. D’ailleurs les effets de lumière qui t’en mettent plein les mirettes te dérangent parce qu’ils brisent le réalisme de la scène. Tout dépend au fonds de ce que le créateur recherche. On ne va pas aussi simplement mettre  un gros champignon rouge à pousser pour montrer le chemin dans un dark souls que dans un mario sans pour autant que ça tache la valeur de chaque jeu.



Il y a des jeux avec un bon gameplay, des jeux bien développés techniquement, des jeux dont la direction artistique est superbe, et des jeux dont le propos est bien amené. Certains jeux possèdent toutes ces qualités, d’autres non.



Par contre il est bien évident qu’un jeu peut être très bon sans pour autant casser des briques techniquement. De même, un jeu qui claque mais propose une expérience relativement standardisée en matière de gameplay peut être considéré comme bon.



On peut critiquer le fait que sur la comm des éditeurs se fait surtout sur comment le jeu est joli, mais je pense que c’est surtout parce que c’est beaucoup plus difficile de toucher les clients potentiels en leur parlant du gameplay (le message est plus dur dans une vidéo ou une image)

Le 30/01/2017 à 16h 20

Certes, c’est l’écueil, mais quel succès technique si elle s’alignait sur la concurrence en termes de perfs tout en restant portable. D’autant qu’ils ont bien su faire monter l’attente en voulant jouer les outsiders.



D’accord aussi sur le débat gameplay vs performance. Un jeu est un tout, et on a tendance à l’oublier. L’aspect technique seul ne peut pas définir un jeu, tout comme son gameplay, sa direction artistique ou son propos.



Wait and see comme on dit. Je partage un peu de ton pessimisme mais je suis de nature optimiste. Si jamais ils bident, on peut espérer qu’ils cessent avec leur politique de l’exclusivité à outrance.

Le 30/01/2017 à 15h 51

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c’est pour ça que j’ai été surpris de voir que le support pour la brancher à la TV n’améliorerait pas les performances. En plus ils disent que c’est la remplaçante de la wii U, mais agissent comme si elle allait remplacer la 3ds.



Tout se concentre sur cette question de trade-offs, et j’ai le sentiment que son succès en dépendra aussi.

Le 30/01/2017 à 15h 24

Je ne suis pas très nintendo d’ordinaire (les goûts et les couleurs et des frères qui ont acheté une PS one à l’époque), mais il faut reconnaître que leurs mouvements commerciaux sont assez intéressant ces temps.

Je me réjouis de voir comment la Switch va s’intégrer dans le monde du jeu vidéo. D’autant qu’ils risquent de créer un pont très fort avec le jeu sur tablette.



Mais tout est dans ta dernière remarque. Pour un truc qui fait les deux, c’est donné. Pour une console de salon, ça dépendra du hardware. Pour une console portable c’est plutôt cher aussi.

Le 30/01/2017 à 15h 19

<img data-src=" /> pour l’open world! c’est à la mode mais ça n’est pas un gage de la qualité du jeu.

&nbsp;

Le 30/01/2017 à 15h 15

Il ne faut pas oublier non plus que si nintendo ne fait pas de marge sur la vente sur sa console, l’entreprise maitrise tout ce qui passe dessus et prend un gros pourcentage du prix de vente des jeux notamment.



Tout dépend du business model et des choix commerciaux qu’ils vont faire, mais il est tout à fait raisonnable pour eux de vendre à perte en espérant ensuite se refaire sur les produits (accessoires et jeux) qui seront distribués sur un parc plus important de consoles. Les “baisses de prix” sont souvent une réorganisation de la gamme tarifaire en fonction du nouveau produit. L’Ipad 2 a un hardware un peu dépassé et couvre le bas de la gamme tandis que le 4 a repris le même positionnement tarifaire.



Les gens sont plutôt inquiets parce qu’il ne savent pas vraiment à quoi la comparer: une console? une console portable? ou une tablette? Suivant le choix et ce qu’elle a dans le ventre, je trouve assez légitime de se poser des questions sur sont positionnement.

Le 30/01/2017 à 10h 23

Je ne suis pas sûr que la volonté populaire qui résulte de l’intérêt personnel de chaque votant soit mieux ou pire qu’un volonté populaire qui émanerait de gens “responsables” qui suivraient un intérêt supérieur.



Par contre ok pour l’accès au savoir, mais il me semble que&nbsp; c’est pas nécessairement l’accès qui pose problème de nos jours, mais bien la volonté de le faire.

Le 27/01/2017 à 13h 27

c’est très simple:



Le fait de ne pas être en mesure de comprendre les conséquences de l’exercice de notre droit de vote mais de voter quand même ne déclenche aucune forme d’empathie chez moi. Si de manière générale on donne au peuple le pouvoir de choisir, je suis profondément choqué lorsque les composants de celui-ci ne font pas l’effort d’être à la hauteur de leur tâche.

Le 27/01/2017 à 05h 22

qu’il en ressorte gagnant ça reste à voir (bien qu’avec un peuple à l’optimisme aussi forcené c’est encore possible).



Par contre, le niveau de connaissances et l’aptitude de ses électeurs à comprendre l’impact de leur vote n’est pas une excuse. Voter c’est un droit mais il faut en assumer les conséquences, et c’est à chaque citoyen de prendre suffisamment de temps et d’énergie pour faire le bon choix.

Le 25/01/2017 à 07h 28

Es-tu sûr pour opportunité? il me semble que le mot a plusieurs sens, et celui synonyme à occasion est communément admis.

edit: après avoir lu la suite des commentaire je vois que cette phrase n’ a plus d’intérêt&nbsp;

Totalement d’accord avec toi par contre sur la fragilisation de la situation politique des Etats-Unis. l’accord de libre échange trans-pacifique comme son homologue atlantique, très favorable aux USA leur assurait une mainmise presque légale sur une énorme part du commerce mondial.

Ajoutons à ça la prise du lead en écologie par la Chine, et la potentielle modification du fonctionnement de l’OTAN et on voit les maîtres du monde dans une lumière crépusculaire dont les européens pourraient profiter pour s’émanciper.

Le 24/01/2017 à 08h 54

Espérons que ceci va un peu accélérer le retrait de la mainmise américaine sur internet.

Les électeurs de trump vont être contents de voir que les gros groupes à qui il avait promis de faire la guerre vont bénéficier de d’avantage d’avantages.

&nbsp;

Le 29/01/2017 à 21h 15

Le terme de cryptage est très communément admis comme synonyme de chiffrement, notamment chez nos amis canadiens. Je pense qu’il faut s’y faire même si chiffrement me semble plus élégant.



Ceci dit, je salue le travail de ces organisations qui continuent contre vents et marées leur tâche presque impossible et font entendre un discours solide bien éloigné du standard politique.

Le 27/01/2017 à 06h 00

Mouais…



C’est une histoire de longue date que celle de MS qui essaie de reconquérir l’écosystème jeu sur PC.

Ils ont essayé de pousser leur store en mettant en commun passablement des exclusivités Xbox, tout en les rendant exclusives à leur store sur PC, notamment quantum break, mais ils ont fait un bide. Les joueurs ont un gros capital sympathie pour steam (pour moi pas totalement justifié d’ailleurs), tandis qu’ils voient comme une corvée le fait d’être sous windows.



A mon avis à l’heure actuelle ils sont bien contents d’être l’OS à peu près incontournable lorsqu’il s’agit de jouer même s’ils ne contrôlent pas le store et le client de jeu qu’est steam. Ils travaillent plus pour maintenir leur position que pour déloger steam.



Valve dispose également de cartes: une hégémonie dans son domaine,la sympathie des joueurs ainsi que le développement de l’offre de jeux compatibles sur IOS et linux.

&nbsp;



&nbsp;

Le 25/01/2017 à 07h 46

Le problème est retourné. Avant l’existence des smartphones, les autorités n’avaient accès à presque rien tout simplement. Avec le chiffrement, on revient à cette situation et on n’entre pas dans un monde nouveau où la police est castrée.

De plus, ils ont à leur disposition une masse impressionnante de métadonnées relative à l’utilisation des moyens de communication électroniques, chiffrement ou pas.

Une “solution commune” n’a aucun sens puisque les terroristes qui ont bon dos trouveront des moyens de chiffrement qui échappent à la force de coercition de l’Etat sur les fournisseurs. Seuls les données des honnêtes gens entreront dans cette “solution commune”. La technologie avance très vite et c’est pas déclarer un truc illégal qui le fera disparaître.

Enfin, laisser rentrer quelqu’un équivaut à laisser la porte ouverte à tout le monde, peu importe les bonnes intentions de celui qui rentre.



Il y a deux vraies raisons qui poussent l’Etat à tenir un tel discours:




  • l’espionnage économique

  • une peur irrationnelle de perdre une potentielle maîtrise sur le citoyen et de le voir s’émanciper de la tutelle de l’Etat.



    Mais il est toujours triste de voir que le principal collaborateur des terroristes (aujourd’hui islamistes) est l’Etat qui fait tout pour restreindre les libertés fondamentales qui font tant horreur à ces mêmes terroristes.

Le 23/01/2017 à 07h 56

ceux qui trouvent que les terroristes ont bon dos pour justifier et faire passer des lois débiles peut-être?

&nbsp;

En ce qui concerne la loi on peut discuter, mais ça devient assez pénible que bien souvent la seule justification qui tienne la route c’est “oui mais c’est l’état d’urgence”. ça permet de faire taire facilement toute contestation parce que qui n’est pas contre ces méchants terroristes?



Ca me rappelle les guignols:




  • vous êtes pour la guerre en iraq?

    -non

  • alors vous êtes pas américain

  • si je suis américain

  • alors vous êtes pour la guerre en iraq.

Le 22/01/2017 à 06h 37

C’est le juge. La distinction est juridique et pas technique. certaines chaises ont un design qui fait qu’elles sont des oeuvres (en plus d’être des chaises) et d’autres sont trop banales pour qu’on les protège selon le droit d’auteur. et c’est une question qui existe depuis très longtemps. C’est le même type de question que celle que se pose le juge face à une invention lorsque son auteur demande à la breveter.

Les programmes c’est la même chose à ceci près que théoriquement il y a souvent un seul et unique code qui permet d’atteindre le résultat recherché en étant parfaitement optimisé.

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Le 21/01/2017 à 16h 05

Pourtant l’analogie se tient. comme une oeuvre littéraire n’est pas qu’une suite de phrases. Il faut dissocier le support (la composante d’instructions), de l’oeuvre en elle même qui représente la volonté artistique de son ou ses auteurs

donc non c’est pas juste un logiciel, c’est bien plus que ça.

Le 20/01/2017 à 13h 37

Tout à fait d’accord avec ta vision des choses.



Espérons que les derniers développement des modèles technologiques et commerciaux permettront de quitter l’ère de l’homogénéité en matière d’exploitation commerciale des oeuvres.

C’est pour ça que j’aime bien quand les gens parlent de GOG <img data-src=" />

Le 20/01/2017 à 13h 31

Tout à fait d’accord. Malheureusement c’est pas exactement la question que s’est posée la CJUE.

Et encore plus malheureusement c’est pas ce que pense la ministre en question.

J’ai un peu d’espoir que les volontés de l’UE sur le marché numérique unique imposent une solution qui me plait plus.

Le 20/01/2017 à 13h 21

dès que l’on tombe dans la qualification d’oeuvre selon le droit d’auteur, d’expression créatrice de l’auteur. Au fonds on est toujours dans la même question qui est de savoir si l’urinoir de duchamp est une oeuvre ou non.



Bienvenu dans le monde juridique ou rien n’est binaire mais tout est en nuances.

Le 20/01/2017 à 13h 20

Attention je ne pense pas que la pirouette de la ministre de la culture est légitime, mais qu’il est raisonnable de ne pas réduire le jeu vidéo à la simple expression de logiciel.

La décision de la CJUE s’intéressait à un cas concret et précis tandis que les directives règlent un nombre indéterminé de situations générale et abstraites. Dans le cas d’espèce la revente d’un logiciel dépourvu de contenu artistique est considérée comme légitime sur la base d’une directive précise. Est-ce que le cas du jeu vidéo est tellement similaire que la décision doit s’appliquer? ou est-ce qu’il présente suffisamment de différences pour qu’on considère que la Cour n’a simplement pas réglé la question spécifique du jeu vidéo?



Seule la CJUE pourra le dire.



Pour ma part, je peste contre cette pirouette parce qu’il me semble que la solution de la CJUE devrait être étendue à toutes les oeuvres dématérialisées. Mais c’est pas pour autant qu’il faut réduire le jeu vidéo à un simple logiciel.

Le 20/01/2017 à 05h 51







OlivierJ a écrit :



Un jeu, aussi “joli” soit-il, reste un logiciel (ce qui n’exclut pas d’avoir un côté artistique), et est soumis au droit d’auteur.





Tout comme un tableau de maitre reste un mélange spécial de toile, d’huile et de pigments.

Ce qui est soumis au droit d’auteur c’est bien plus l’idée, le concept artistique qui individualise l’oeuvre plutôt que son support, sa réalisation ou le moyen par lequel il est communiqué au public.


Le 20/01/2017 à 05h 29

C’est un véritable saut de foi que tu leur demande. Mais je crois aussi qu’il y a une place très importante pour le business ethique dans cette branche et le développement de GOG en est la preuve.



Le nouveau droit de la protection des données introduit un droit à la portabilité des données personnelles. On peut imaginer qu’un droit à la portabilité des oeuvres numériques puisse voir le jour suivant les mêmes conditions.



Mais c’est s’attaquer à deux piliers fondamentaux pour le système actuel. La dérive vers un contrôle total de l’utilisation de l’oeuvre et le système des exclusivités…

Le 19/01/2017 à 17h 40

Mais le bien s’use!!!



La durée de vie commerciale d’un JV c’est 2 semaines après la sortie et toute la période de précommande. Après la valeur tombe très vite. Il faut encore ajouter à ça l’augmentation du risque d’incompatibilité du jeu en fonction des années.



Un CD DVD bien entretenu ça dure 30 ans. Plus que toutes les machines qui le liront, et plus que son auteur espèrera jamais en profiter financièrement.

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Le 19/01/2017 à 17h 36

Un Jeu vidéo est au logiciel ce que le tableau de maitre est au mélange de peinture, de pigments et de toile. Le logiciel c’est déjà le support de l’oeuvre en question comme l’est la toile.

L’oeuvre c’est le choix dans le design, dans l’histoire ou même dans le gameplay de l’auteur.



La protection de cette oeuvre est régie par d’autres règles que celles présidant aux logiciels purement techniques, et c’est ce qu’avance la ministre. Si la CJUE a décidé que les logiciels pouvaient être échangés sans que le créateur ne donne son accord puisqu’il a épuisé son droit en transmettant son logiciel à l’acheteur, on ne peut pas en déduire immédiatement que ça doit s’appliquer mutatis mutandis aux jeux vidéos(voir aux autres types d’oeuvres dématérialisées). Alors certes pour de nombreuses raisons (notamment la proximité du problème entre l’oeuvre et le logiciel), on peut arriver à cette conclusion, mais c’est pas ce qu’a fait la ministre elle aussi pour de nombreuses raisons.



Oui lorsqu’on achète une oeuvre protégée par un titre de propriété intellectuelle on achète plus un droit d’utilisation ou autre que l’oeuvre en question, mais on ne peut pas faire n’importe quoi dans les CLUF, on doit suivre les dispositions impérative de la loi (d’où la légalité de la revente d’oeuvres sur support).



Mais je te suis sur le résultat. Pour moi, fondamentalement la distinction n’a pas lieu d’être si le résultat de l’opération est le même. Si la personne x vend un JV matériel ou dématérialisé à Y et que seul Y peut ensuite l’utiliser, alors il n’y a pas lieu de faire de différence. si X et Y conservent&nbsp; la possibilité de l’utiliser, alors il y a une différence qui justifie peut-être une différence de traitement.

Le 19/01/2017 à 09h 43

A ceci près que le piratage d’oeuvres n’est pas du vol comme c’est généralement hurlé par les ayants droits, mais de la contrefaçon. Un vol implique la substitution, la contrefaçon non.

Le 19/01/2017 à 09h 41

Je suis tout à fait d’accord avec la décision de la cour de cassation. Un Jeu vidéo est bien plus qu’un logiciel, qui n’est finalement que le support de l’expression créatrice des auteurs.



Par contre il est tout à fait discutable de traiter différemment une oeuvre selon qu’elle possède un support physique ou non.



En bref il faut soit demander une interprétation de la directive en question à la CJUE, soit modifier la directive en question si on veut permettre la transmission de jeux vidéo sans support physique.

Le 20/01/2017 à 13h 29

Rien n’est gravé dans le marbre bien sur, et c’est tout à fait possible de reposer la question si les règles sont suivies. et peut-être qu’à moyen ou long terme c’est ce qui va arriver.

Mais de mon expérience de votant en Suisse (avec cette saleté de vote du 9 février 2014), les gens détestent que les politiques leur reposent la question parce que le vote n’a pas correspondu à leurs attentes. Bon nombre de citoyens savent qu’on va droit dans le mur, mais refusent de soutenir ceux qui veulent revoter parce qu’ils ont l’impression qu’on se moque d’eux même si au final la constitution le permettrait.



J’imaginerais déjà plus les anglais voter sur l’accord final du brexit, tellement mal ficelé qu’ils diraient non, ce qui permettrait aux anglais de rester