votre avatar

bloossom

est avec nous depuis le 17 février 2016 ❤️

942 commentaires

Le 22/03/2017 à 14h 49

Il n’y a pas que la Commission européenne qui se nomme commission. Ici il s’agit d’une autorité tout ce qu’il y a de plus française.



Dans à peu près tous les textes législatifs de l’UE il y a des exceptions laissant les Etats membres libres de mettre en oeuvre leur politique en matière de défense et de sécurité. C’est pour ça qu’il est si difficile de lutter contre ces pratiques.



 Ceci dit, c’est précisément dans ces cas qu’il est utile d’avoir une autorité de protection qui n’est pas liée à l’Etat dont les pratiques sont en question puisque ça permet d’éviter d’éventuels conflits d’intérêt.



Donc au fonds ça risque plus d’être “hum c’est pas très bien les copains continuez comme ça”.

Le 22/03/2017 à 10h 07

<img data-src=" />

&nbsp;Merci pour ces paroles sensées!



&nbsp;C’est drôlement rafraichissant de lire le commentaire de quelqu’un qui a une idée du système et ne fait pas que cracher sur l’Europe parce que les autres le font.



Elle a des défauts, mais pas plus que ceux de ses membres, et surtout elle a très bon dos.

Le 21/03/2017 à 12h 13

La décision à la base de l’affaire







&nbsp;

Le 21/03/2017 à 12h 08

La CJUE s’est prononcée sur l’interprétation de la directive 200129 parce qu’on lui a demandé si la compensation équitable qui était prévue si un Etat prévoit une exception au droit d’auteur comme la copie privée pouvait être payée par l’ensemble des citoyens par le biais d’un post au budget ou si elle devait être liée à ceux qui copient.



Elle a fait tout simplement ce pour quoi elle existe, à savoir interpréter les textes de droit communautaire.



Concernant le domaine fiscal, il n’est pas harmonisé, et la seule marge de manoeuvre de la Cour est celle du marché unique et des subventions cachées. Elle n’a pas de texte à interpréter.



Après, ce que j’en dis c’est que s’il y a des pays qui sont capables, sans être des paradis fiscaux d’avoir un taux d’impôt bien plus faible, c’est peut-être pas eux qui sont en tort(hors toute considération d’optimisation ou d’évasion). En tout cas c’est pas eux qui sont uniquement en tort.

Le 22/03/2017 à 08h 34

Il voulait certainement parler de cession de droit dans un contrat. Le déséquilibre entre producteur et auteur est souvent très fort, ce qui mène à des contrats souvent très défavorables aux auteurs. le terme technique n’est pas juste mais ce qu’il dénonce l’est. Quand tu a cédé tes droits patrimoniaux, c’est fini c’est plus toi qui décide de la valorisation ou de l’exploitation de ton oeuvre.



Pour l’employé dont l’activité est de créer une oeuvre, cette cession est légale. Idem pour certains droits soumis à la gestion collective.

Le 21/03/2017 à 12h 33

J’ai un peu le sentiment qu’ils sont moins mal à l’aise autant vis à vis du piratage que des gros acteurs du secteur. C’est assez triste

Le 21/03/2017 à 10h 29

Je présume que tu veux parler d’opt-in dans le sens où si on n’adopte pas un comportement actif on ne “bénéficie” pas de la chose en question?



Ce genre de mesure tombera dans l’oubli des gens qui n’ont pas à se soucier de l’accès d’enfants à ces sites (et d’autres qui peuvent être nuisibles à leur développement) via leur appareil. Tant mieux, pourquoi les chicaner.



Ce genre de mesure tombera dans l’oubli des parents responsables qui gèrent eux-mêmes cette question et ne recourant pas au blocage. Tant mieux, ils ne souhaitent pas l’utiliser. En plus, leurs enfants auront pu être sensibilisés à cette problématique



Ce genre de mesure ne tombera pas dans l’oubli pour les parents moins responsabilisés vis à vis d’internet puisque les efforts économisés dans le déploiement de ce blocage auront servi à sensibiliser enfants et parents. S’ils s’en foutent, le problème est bien plus grave pour le développement de l’enfant que d’accéder potentiellement à du contenu pornographique. Dans ce cas, la mesure servira presque à rien.



Le principe de base de l’Etat c’est “pas d’intrusion dans la vie des gens à moins que la mesure soit apte à atteindre un but d’intérêt public, proportionnée et légitime”. On n’emmerde pas la population à moins d’être obligé de le faire. Voilà pourquoi l’opt-in est plus proportionné. Mieux encore il existe déjà.

Le 21/03/2017 à 09h 36

Peux-tu expliquer le lien qui existe entre une ministre qui a pour activité d’appliquer la volonté du législatif et du président sur de questions politiques et les éventuelles actions pénales d’une personne dont elle est la génitrice?



Je ne parle même pas du reste du ministère qui voit son travail disqualifié par ce lien douteux.

Le 21/03/2017 à 09h 23

Pourquoi ne pas reprendre le truc: Si tu ne veux pas responsabiliser tes gamins tu mets le contrôle parental et sinon tu leur explique. Tu peux tout à fait activer le truc qui est désactivé par défaut mais présent sur tous les appareils, et si t’es responsable on ne vient pas te chicaner avec ça en plus.



Après, et en bonus il est possible de s’occuper du problème en informant et responsabilisant les parents et les ados sur le porno et même de manière plus générale sur la sexualité, la leur et la vision qu’en a la société, sur leur vie privée et intime voir même les dangers de comportements à risques tant pour leur santé que sur internet.



Le super avantage de cette démarche est qu’elle donne des outils aux parents qu’ils peuvent utiliser pour autre chose que pour le porno.

Le 20/03/2017 à 10h 08

Et si au lieu d’emmerder tout le monde en voulant mettre des blocages par défaut partout (parce qu’ utiliser cette méthode pour le porno est un moyen de la légitimer pour la suite), on laissait les parents (ou même on leur expliquait s’ils ne sont pas forts en informatique) installer un contrôle parental sur les divers équipements connectés de leurs mômes (d’ailleurs qu’est-ce qui fait que c’est impossible sur smartphone?)?



Laissons lui encore un mois pour revenir à la raison.



Une donnée très intéressante est que 45% des ados considèrent que ça a participé à l’apprentissage de leur sexualité. On pourrait peut-être remettre en question les cours d’éducation sexuelle plutôt que de crier au loup.

Le 21/03/2017 à 10h 18

Majoritairement, les détenus sont :

-des hommes

-jeunes

-Plutôt peu formés

-plutôt pauvres

-ayant vécu des situations où l’autorité de l’Etat est remise en question.



Il faut savoir distinguer correlation et causalité.

Le 20/03/2017 à 12h 06

Je t’ai dis que c’était pas grand chose. Toujours est-il que cette boite se porte de mieux en mieux avec un business model respectueux.



Dans le concret il y a toujours la prise de position de microsoft et son lobbyisme alors qu’il aurait été plus simple de se coucher



La protection des données a été renforcée légalement, et ils ont eu très chaud avec l’arrêt Schrems.



Enfin, une rapide utilisation de google search permet de retrouver de nombreux rapports et articles sur la question indiquant une lente mais existante prise de conscience.

Le 20/03/2017 à 11h 26

Dans ce cas là pourquoi renâclent-ils tant à grand renforts de publicité lorsque l’oncle sam leur demande des accès? Sinon il y a quelques études et articles par ci par là mais c’est toujours dur de trouver une correlation. En plus beaucoup de facteurs du marché font qu’il est difficile de montrer des flux de clients.



2 sec de recherches permettent de trouver ceci&nbsp;C’est pas parfait mais ça montre un peu de mouvement.



Ces géants sont tous US pour d’autres raisons que le respect de l’Etat pour les données personnelles (fiscalité, concurrence, faciliter à lancer un startup ou se financer, marché incoutournable, protectionnisme, etc).

Le 20/03/2017 à 09h 58

on va bientôt commencer à considérer l’idée des paradis digitaux.



Si ces entreprises ne sont pas satisfaites des exigences délirantes des USA vis à vis de la vie privée de leurs utilisateurs, elles peuvent s’installer dans des endroits plus respectueux de la vie privée.



Leur business a déjà bien morflé avec les diverses révélations de snowden et consort.



On pourrait parler d’optimisation de la protection des données personnelles comme une donnée dans le choix de l’installation de la boite.

Le 20/03/2017 à 09h 41

Dans le monde juridique, il y a des mots spécifiques qui ont un sens spécifique. Chercher à développer le style en évitant les répétitions notamment n’a que pour effet de réduire la précision et la justesse de la décision.



On n’écrit pas un texte juridique comme une composition. Bien entendu, les plaidoiries poursuivent un objectif différent et c’est pourquoi elles sont en général plus jolies.



Avant de comparer les décisions judiciaires, il faut comprendre que les systèmes sont différents, et donc que le contenu ou l’aspect problématique des décisions est différent.



A titre personnel, je trouve que les décisions ainsi que les concuring ou dissenting opinion des juges américains sont d’une grande qualité tant dans le raisonnement que dans l’écriture. A côté de ça, la structure joue un rôle beaucoup plus fondamental dans les systèmes juridiques “continentaux”, ce qui peut faire croire à plus de clarté.



La lourdeur, notamment dans les contrats vient plus de la politique en place vis à vis des consommateurs notamment que de la langue.

&nbsp;

L’anglais accepte beaucoup plus l’évolution dans son utilisation que le français, et est bien souvent mal considéré parce que de nombreuses personnes le parlent (bien mais pas nécessairement parfaitement) sans qu’il s’agisse de leur langue maternelle et manquent ainsi ses subtilités.

Le 20/03/2017 à 09h 10

Un bon rajout de confort. C’est tout con comme truc mais c’est une bonne idée.



J’espère que ça sera étendu aux génériques qui sont à l’intérieur de l’épisode parce que même quand ils sont bien ça créée une coupure bien pénible.

Le 19/03/2017 à 14h 29

Ton pseudo dénonce déjà l’idée selon laquelle on n’avance pas masqué, en particulier sur internet. Beaucoup de monde trouve que ces sites sont lamentable, soit. C’est pas le problème. Au fonds c’est comme les partis politiques: chacun veut sauver le pays mais aucun n’a la même idée du moyen pour y arriver.



L’IVG est-il un droit ou doit-il être interdit? c’est pas le problème non plus. Qu’on le veuille ou non, certaines personnes considèrent que c’est mal et c’est leur conviction. Ce qui est certain c’est que c’est pas une situation facile.



Le vrai problème de cette loi c’est qu’il sera absolument impossible de trier entre ceux qui expriment leur droit légitime à dire que c’est mal, ceux qui expriment leur droit légitime à dire que c’est bien car personne n’est jamais neutre.



Pire, on oublie complètement la femme qui doit prendre une décision fondamentale et lourde pour sa vie futur pour se battre contre le camp politique opposé (les arguments de chaque camp: l’autre essaie d’influencer le choix). Afin de prendre la bonne décision il faut peser le pour et le contre, consulter un médecin, écouter les avis de personnes qui ont avorté et qui en sont malheureuses ou non, d’autres qui ont gardé leur enfant et qui sont malheureuses ou non et quel a été l’impact pour leur vie de leur décision. Pour ça, il est nécessaire, comme en justice d’avoir les deux sons de cloche.



Entre celui qui dit que c’est pas bien d’interrompre sa grossesse et celui qui vient foutre le bordel dans une clinique, il y a une différence que cette loi essaie de faire disparaître. L’arsenal législatif existant est suffisamment efficace parce qu’il requiert que des pressions soient effectuées. Partir de l’idée que les sites anti ivg contraignent ceux qui les lisent (au milieu de nombreux autres sites plus officiels, mieux construits ou tout simplement plus fiables) est inefficace dans ce qui est de lutter contre ces pression mais également très dangereux pour la liberté d’expression en général. Le sujet est sensible et c’est bien parce qu’il est sensible qu’il faut prendre des pincettes parce que la différence entre sauvegarde des droits et destruction des droits est très mince.



Ceci dit ça ne m’empêche pas de trouver ces sites nauséabonds.



&nbsp;

Le 17/03/2017 à 06h 57

D’accord avec toi pour le mieux vaut tard que jamais. L’information a une certaine importance et jamais je n’ai dit qu’elle aurait dû être tue.



Après ce qui me gène c’est qu’il y a deux angles de vue.



D’une part il y a l’histoire du candidat avec ses soupçons d’emploi fictif, son enquête et sa défense maladroite. Tant pis (ou bien fait) pour lui et tant mieux pour les autres.



D’autre part, il y a le fonctionnement du système d’expression de la volonté populaire, et dans une moindre mesure les différentes composantes de l’Etat. Qu’il soit ou non une fripouille n’a pas vraiment d’influence sur le programme qu’il défend, par contre ça a une influence sur la formation de la volonté populaire. C’est un peu le problème de l’homme providentiel. Personnellement je n’adhère pas à beaucoup d’éléments de son programme, mais ça me gène pour ceux qui, eux veulent ça pour la France. C’est eux les premières victimes, pas les gens qui ont des vues politiques différentes.

Le 17/03/2017 à 06h 40

non. relis mon commentaire.

Le 16/03/2017 à 15h 30

Disons qu’une affaire telle que celle là est le fruit d’une enquête et qu’entre le moment où ils sont prêts et le moment où ils publient il y a une fenêtre de temps et que le moment où l’information est tombée a coupé les jambes au candidat qui relançait sa campagne.

Ceci dit, je ne leur en fait pas grief. Ils ont certainement eu de bonnes raisons de le faire comme ils l’ont fait mais je trouve qu’ils auraient pu être un petit peu plus chevaleresques.



Concernant les enquêtes, je sais que des fois ça se fait chez l’oncle Sam. Le gros avantage est que l’enquête est faite en amont, ce qui permet d’éviter ce genre de situation où personne (tant le judiciaire que les médias ou le système électoral que le candidat) ne sort grandit ni ne peut adopter la bonne réaction.



&nbsp;

Le 16/03/2017 à 08h 27

Les médias semblent avoir eu accès aux procès verbaux d’audition de certaines personnes entendues dans le cadre de l’affaire. Cette information a été publiée sur bon nombre de médias au début du mois de mars, notamment le journal du dimanche et relayée à peu près partout.



Qu’on se comprenne bien, je ne critique pas le travail d’enquête des journalistes du canard. Si le moment de la publication aurait pu être choisi plus élégamment, c’est leur travail, et c’est surtout un travail qui aurait dû être fait au sein de sa formation politique avant sa candidature.

Ce qui me gène c’est qu’en publiant le dossier on et la pression sur le juge et un risque de l’influencer dans une situation où chaque décision a des conséquences importantes pour la cohésion du système politique.



Je persiste donc en disant que le fait de briser le secret de l’instruction exerce une influence sur le fonctionnement judiciaire ainsi que sur le processus politique.

Le 16/03/2017 à 07h 12

Pourtant un a un exemple flagrant de situation dans laquelle le fait de briser le secret de l’instruction a à la fois pourris l’activité judiciaire et l’activité politique. Pour le candidat en question mais aussi pour les autres.



Si l’instruction était restée secrète, on n’aurait pas eu pendant 1 mois des journalistes qui font des conjectures à longueur de journée sur des hypothèses. Pourtant on aurait quand même su qu’il avait été mis en examen puisque l’information est plus ou moins publique. On a mis une pression énorme sur le travail des enquêteurs et des juges et potentiellement biaisé leur choix dans la direction de l’enquête et par là influencé le cours de la campagne.



D’autant qu’aux yeux de la justice, ce monsieur est innocent jusqu’à son jugement: le peuple ne sait absolument rien de ce qui s’est passé, d’un côté comme de l’autre malgré ces fuites (d’ailleurs difficile d’imaginer des intentions légitimes à la source en question, qui doit bien connaître ces données).



Si tu pense qu’il n’y a pas de problème ni une certaine influence au niveau politique, imagine une seconde si l’on conclut quelques mois après l’élection qu’il va perdre à un non lieu? Certains auraient l’impression d’avoir été volés.

Le 16/03/2017 à 06h 57

le bel exemple des pays nordiques où une élue a dû démissionner parce qu’elle avait conduit en état d’ivresse…



La situation apparait dramatique en France dans l’autre sens, mais il est peu de passer d’un extrême à l’autre.



Le fonctionnement de l’information et les travail journalistique est très important pour une société saine, mais celui-ci peut entraver le fonctionnement de l’Etat, et particulièrement celui de la justice. On en a vu un exemple avec la diffusion presque instantanée des PV de certaines affaires. On peut donc légitimement se demander si le système actuel répond à l’évolution de la société.



Le député va à mon sens trop loin dans la mauvaise direction, mais je te rappelle que la liberté de la presse est déjà limitée, et il a le mérite de se poser la question.



Pour moi, dans un monde où on exige toujours plus de transparence, il est logique que cette protection, bien que légitime soit remise en question. Peut-être que si le statut de lanceur d’alerte était un peu mieux défini on pourrait résoudre bon nombre de ces questions.

Le 15/03/2017 à 15h 01

j’ai un peu de la peine à comprendre ton raisonnement.

C’est un peu la marque de fabrique de NXI de faire de l’humour entre le titre et le sous-titre. Même si l’humour c’est subjectif, mais l’expression fonctionne parfaitement dans le cadre de l’article en plus d’être assez à propos.



Aucun lecteur ne viendrait à croire qu’en cliquant sur l’article il en saura plus sur une potentielle affaire fillon. On peut difficilement parler de “putaclic”.



L’article traite de la position d’un candidat vis à vis du droit d’auteur, ainsi que de la rebuffade qu’a reçu un de ses proches politique lorsqu’il a émis une opinion divergente à celle de Rogard. c’est tout à fait dans les thématiques de NXI. L’analyse et le ton suivent également la ligne de NXI.



Concernant les commentaires, si il y en a qui gueulent (souvent les mêmes), de nombreux autres apprécient, si bien que la lecture du sous-titre est souvent très attendue.

Le 09/03/2017 à 10h 19

C’est comme ça que le vendent les diffuseurs papier et leurs défenseurs politiques certes. Dans les faits, retirer la TVA permet en théorie de favoriser celui qui ne la paie pas.

Mais l’objectif de ces taux différenciés n’est pas de compenser l’avantage concurrentiel qu’un fournisseur de service acquiert, mais de favoriser la lecture. Une “égalisation” (d’ailleurs en quoi est-ce qu’on égaliserait la situation en faisant ça?) de ce type serait du domaine du droit de la concurrence, et pas du droit fiscal.

&nbsp;

En gros, taxer les business qui ont un avantage concurrentiel n’est pas ce pourquoi la TVA a été créée (ponctionner la consommation) et en particulier c’est pas ce pourquoi on applique des taux différenciés de TVA en fonction des bien ou du service.



L’égalité de traitement ici consiste à se demander si la loi, en soustrayant les ebooks au taux privilégié institue une différence non soutenable. Vis à vis de l’objectif de la norme, la réponse est non. Tant les ebooks que les livres ordinaires lorsqu’ils sont soumis à un taux réduit favorisent la lecture.

Ce n’est qu’ensuite que la Cour décide que pour des motifs de simplification on peut admettre cette différence de traitement

Le 09/03/2017 à 08h 56

Je ne suis pas sûr que ça soit à la TVA de contrebalancer les différences entre les journaux papier et numériques.



Cette taxe n’a aucun but si ce n’est de taxer la consommation, en frappant le prix de vente des biens et services. Les taux réduits sont destinés à permettre à tout le monde d’accéder aux produits et services de première nécessité. Il faut comparer le but du servuce (l’information) et pas comment est organisé le business.

Le 09/03/2017 à 08h 49

Donc en gros si j’ai bien compris:



Oui on est face à deux situations identiques, elles devraient être traitées de manière identique



Mais ça peut être chiant et compliqué trier les ebooks des autres trucs donc autant ne pas se faire chier et maintenir cette inégalité de traitement?



C’est pas de la justice c’est de la fainéantise. Parce qu’au fonds le taux réduit sur les livres n’est pas non plus apte à établir avec certitude le taux de taxation des revendeurs et à être facilement appliqué…&nbsp;



Et je ne parle même pas de la qualification de “service” de tout ce qui est à peu près numérique. Est-ce qu’un ebook sans DRM peut être encore qualifié comme un service?

Le 09/03/2017 à 09h 15

Hum est-ce qu’on peut faire des parallèles avec microsoft à l’époque d’Internet explorer?



Pour moi la première mesure d’hygiène lors de mon changement de smartphone a été de mettre firefox en browser par défaut et duckduckgo en tant que moteur de recherche. Après je m’intéresse peut-être plus que la moyenne à ces questions que le quidam moyen.



Concernant le store c’est vrai que c’est déjà beaucoup plus difficile de s’en détacher.



Ce qui me gène beaucoup plus c’est qu’il y a toute une couche de logiciels de google, facebook ou du fabriquant qui sont souvent redondants et polluent l’écosystème.



En plus il est impossible de s’en débarasser totalement (salut chrome, les alertes d’urgence ou le truc de facebook). C’est vraiment très agaçant. (si quelqu’un a un tuyau là dessus par ailleurs ça me ferait super plaisir)



Ceci dit il est bon de les avoirs à l’oeil: une position dominante, sans être mauvaise par défaut, présente passablement de risques en termes de concurrence.

Le 09/03/2017 à 06h 36

tu as raison si on se place du côté des ricains, même si les réactions des politiques laissent penser que les élus n’ont pas beaucoup de contrôle sur les activités de la CIA.

Par contre c’est plus difficile à laisser passer pour les autres Etats, en particulier ceux considérés comme amicaux si ces moyens sont utilisés sur leurs ressortissants.

Le 08/03/2017 à 14h 29

Pourtant, lorsqu’on pense à l’espionnage “classique”, les Etats mènent des opérations d’espionnage ET de contre-espionnage. On ne laisse pas les autres faire même si on le fait.



Encore une fois, lorsqu’on attrapait un espion, on ne lui disait pas “c’est pas grave on fait pareil de toute façon”. Les conséquences diplomatiques étaient relativement importantes.



Là je te rejoins un peu c’est qu’il est probable que des Etats sont clients des informations collectées par la CIA sur leurs propres ressortissants. C’est encore pire, un aveu de faiblesse flagrant et une perte d’indépendance.

Le 08/03/2017 à 13h 07

Donc si à l’époque on attrapait un espion on lui disait “c’est pas grave vous faite votre travail”? Et on remerciait l’Etat qui l’envoyait pour l’intérêt qu’il nous porte?



Le vrai scandale est la complaisance des Etats à voir leur population surveillée par d’autres, et le refus de l’industrie de sécuriser ses produits parce que “ça peut ternir l’expérience utilisateur”.



L’attitude des consommateurs est aussi terrible, ils s’en foutent et ne comprennent pas que si il existe une porte, elle peut être utilisée par d’autres personnes que des “gentils”.

Le 08/03/2017 à 13h 57

Je pensais que tu t’interrogeais sur ce qui était une source ouverte, si bien que j’ai été regarder quelles étaient les sources de ce rapport. le travail fait j’ai pensé que ça t’intéresserait.



Pour la suite j’abonde dans ton sens. Le rapport n’explique pas en quoi c’est la contrefaçon finance spécifiquement le terrorisme.



Les personnes que tu cites ne sont pas si éloignées dans leur raisonnement de celles à l’origine de ce rapport.

Le 08/03/2017 à 13h 38

Le rapport en question

Je te laisse le soin d’en juger les sources apportent peu de crédit au papier (beaucoup d’articles de

presse, et les point saillants manquent souvent du renfort d’une

source).

&nbsp;

Après l’avoir lu en diagonale (je suis maintenant super inquiet parce que la menace de la contrefaçon va tous nous tuer et nous voler nos emplois avant que l’environnement ne le fasse), c’est un peu une arnaque logique.



La réponse de Bercy souligne le défaut du rapport: C’est l’argent sale produit par des activité illicites qui est utilisé dans des comportements illicites. La contrefaçon en elle même ne finance pas la criminalité mais produit de l’argent difficile à blanchir. Rien de bien nouveau sous le soleil, on fait vibrer la corde sensible du moment. (en plus ils font très vite le parallèle criminalité/terrorisme).

Le 08/03/2017 à 13h 14

A chaque fois que je vois une news là dessus je me dis “*ah ben ce que j’ai lu la dernière fois c’était pas un canular.”



Impossible pour mon cerveau d’imprimer que des élus y croient vraiment et prennent ces élucubrations sérieusement.



Que même l’exécutif trouve que c’est une connerie, je sais pas si il faut le saluer ou s’en inquiéter.



Vivement le prochain article pour la surprise!

&nbsp;

Le 06/03/2017 à 11h 34

Mouais c’est l’éternel question des “tests” de jeux vidéo. Il y a toujours du subjectif, et la question de la technique est vieille comme le monde, les avis des joueurs changent au gré des sorties des jeux qu’ils aiment.



Dommage un peu pour le jeu, l’exclusivité va empêcher ce que la critique considère comme un chef d’oeuvre de toucher une grande partie des joueurs. Mais en même temps je pige la stratégie de levier de Nintendo.



La DA a l’air sympa et c’est peut-être ce qui permet de taire la critique sur le côté technique.

Le 06/03/2017 à 11h 23

Ce qu’il veut dire c’est que peu importe la raison qui pousse certaines personnes à conduire (qu’elle soit légitime ou non), une personne qui n’a plus l’aptitude psychique ou physique à conduire devient dangereuse pour elle même et pour les autres lorsqu’elle conduit une tonne de ferraille.



Un aveugle ne conduit pas, c’est difficile pour lui. Une personne devenue aveugle par accident ne doit pas conduire non plus. Un vieux qui a la vue qui décline ne doit pas conduire, peu importe pourquoi il le fait.



Il n’y a pas de justification à conduire lorsqu’on en n’a pas l’aptitude. Tout le monde est d’accord pour dire que la situation peut être très difficile (à titre personnel, je n’arrive par exemple pas à expliquer à ma grand-mère qu’elle devrait limiter voir arrêter ses trajets parce qu’elle n’est plus sûre), mais ça n’est pas du ressort de la circulation routière qui ne se préoccupe que de sécurité. La vraie réponse est de développer l’offre de transports publics, de simplifier les trajets ou les livraisons/visites à domicile pour ces personnes, pas de les laisser conduire et mettre les autres mais aussi eux-mêmes en danger.



Ceci dit, il existe de nombreuses personnes peuvent faire le choix de limiter leurs trajets en voiture et qui se plaignent ensuite des conditions de leur trajet. Chacun son fardeau.

Le 06/03/2017 à 07h 38

Tu le dis sur le ton de la blague mais c’est effectivement ce qui risque de se passer.

En Suisse par exemple, le législateur a adopté un paquet de lois destiné à faire de la tolérance zero vis à vis des conducteurs. L’idée était noble et faisant dans l’ultra répressif (ce qui est très amusant puisque les partis usuellement pour qu’on serre la vis ont lutté contre, et inversement) parce que c’est à la mode.



Résultat, la criminalité sur la route a augmenté (normal puisque les situations punissables ont augmenté), mais en particulier les condamnations pour conduite sans permis ont explosé et ont été multipliées par trois.

Le 28/02/2017 à 08h 46

tu as raison j’ai été beaucoup trop vite et me suis concentré uniquement sur la question du consentement.

Le 24/02/2017 à 13h 18

je partage ton avis, mais des fois c’est difficile. Entre ceux qui s’en foutent, ceux qui n’ont rien à cacher et les fois ou les autres t’obligent presque à recourir à des services peu scrupuleux, et les données que tu donnes alors que tu ne sais pas bien comment elles seront exploitées (le numéro de téléphone sur steam par exemple)la dimension “choix” ou autodétermination en matière de données personnelles est faible.

,

Le principal problème est que&nbsp; la loi, qui est le moyen standard utilisé par nos Etats pour régler ce type de question est pas mal remis en question par le caractère universel d’internet.

Le 24/02/2017 à 11h 43

Sur ce point, la GDPR insiste sur le fait que la collecte de données ne doit pas être une condition sine qua none à la conclusion du contrat.



Mais ce “chantage” comme tu dis est le principe de la liberté contractuelle. Quant tu vas au magasin, ils te proposent un prix, chez certains tu peux négocier mais si t’es pas d’accord, t’as rien. Le net n’a rien inventé là dessus, si ce n’est qu’ils ont troqués les espèces sonnantes et trébuchantes pour des données.



C’est dur de dire non, et on dispose de certains moyens de se battre (choix d’entreprise proposant des services respectueux, utilisation d’addons lorsqu’on navigue sur internet, voir même boycott). Certes sur smartphone c’est beaucoup plus compliqué (en tout cas pour moi).

Le 24/02/2017 à 10h 55

Bien sûr que non. Le cadre législatif est du même avis que moi.&nbsp;



Mais dans certaines situations, certains peuvent considérer (subjectivement) ça comme utile pour eux ou pour l’utilisateur du smartphone. On peut penser par exemple à ta position sur google maps lorsque tu es dans une ville étrangère.



C’est pour ça que le traitement de ces données est permis uniquement lorsque le sujet l’accepte. La loi est très claire là dessus. De là, 2 conséquences:




  • Les gens s’en foutent et acceptent (les conditions générales d’utilisation de FB, d’android ou autre)

  • Les gens ne savent pas ce qui se passe et acceptent par défaut (ce contre quoi l’UE lutte, et qui va être encore développé par la GDPR en introduisant des conditions strictes sur le consentement)

  • Les gens ne veulent pas être pistés et le font savoir: si ça se fait quand même alors il faut aller en justice.



    Pour en revenir à ton exemple, tu as accepté (en théorie, souvent en tout petit dans des CG avec des termes flous) qu’on puisse accéder à ces données.



    La seule solution est de favoriser la conception de services et de matériel selon la philosophie du privacy by design. C’est aussi un des objectifs de la GDPR, mais difficile à mettre en oeuvre.



    &nbsp;

Le 24/02/2017 à 10h 37

Le règlement est assez catégorique sur les cookies qui récoltent des données privées: consentement nécessaire! C’est l’éternelle débat du droit dans les livres et du droit en mouvement.



&nbsp;Une loi peut défendre parfaitement les citoyens (la GDPR propose de grosse innovations et une bonne protection si on lit la loi), mais avoir des effets nuls ou inexistants. Dans ce cas, même s’il y a eu des améliorations, c’est difficile de contrôler l’application de la loi et de forcer les groupes étrangers à la suivre. Il faut ajouter encore le comportement “a risque” des clients volontairement ou non (on parle de Facebook dont tout le monde sait qu’ils se gavent, ou des services qui écrivent en tout petit que les données sont stockées à l’étranger).



C’est notamment pour lever les zones d’ombre que les CNILs proposent des guidelines ou des consultations.

Le 24/02/2017 à 10h 33

S’ils sont soumis à la GDPR oui. Mais bon il y a les sempiternelles exceptions en matière de sécurité, de défense et d’activité générale de l’Etat.

Le 23/02/2017 à 19h 21

Tu ne crois pas que pour chacun des belligérants la guerre est devenue tout simplement celle du bien contre le mal? que leurs citoyens devaient se sacrifier afin que leur vertu triomphe du barbarisme?



Pour moi les choses sont bien trop complexes pour qu’on s’arrête au procès de gallilée. il y a des papes qui ont fait des choses extraordinaires, et d’autres des choses moins extraordinaires. D’ailleurs les plus grand physiciens ont une spiritualité tout à fait étonnante bien loin du classique la science c’est bien la religion c’est mal.



Pour certains, avoir la foi apporte de nombreuses réponses, d’autres en tirent des enseignements philosophiques. Il ne faut pas oublier qu’à l’époque romaine la chrétienté a apporté des progrès assez impressionnants, luttant contre l’esclavagisme par exemple.

Pour d’autres c’est un moyen d’imposer leur pouvoir politique et éliminer toute contradiction. Certaines fois la religion a apporté la paix, d’autres fois la guerre. D’autres fois encore elle est simplement brandie comme motif à des raisons bien plus basses.

Il y a de tout, on est tous humains après tout

Le 23/02/2017 à 16h 51

Comment tu veux qu’une institution qui a pris une place aussi particulière au cours des 15 derniers siècles ait une histoire parfaite de tout reproches? D’ailleurs les taches existaient bien avant et d’autres taches sont arrivées après.

&nbsp;

C’est très facile de juger d’une situation lorsqu’on dispose de tous les éléments de chacune des parties, et ce près de 75 ans plus tard. Certains membres de l’église catholique ont lutté, en allemagne comme ailleurs contre les nazis, certains ont collaboré. Certains ont fait plus que leur devoir, et d’autre pire que ce qu’on attendais d’eux, comme certains ont pris le maquis et d’autres les armes pour les nazis.

&nbsp;

A titre de comparaison, les alliés ont eu un comportement tout aussi affreux, à l’est en terme d’épuration politique, à l’ouest en termes de bombardements destinés à tuer des civils afin de les faire demander grâce. Les alliés aussi savaient que les nazis avaient des camps de concentration, mais ils ont choisi, malgré l’horreur de continuer leur campagne militaire et de mettre leurs objectifs militaires en premier. Les nazis qui avaient un intérêt scientifique ou politique pour les alliés ont tous bénéficié d’un blanchiment total lorsqu’ils ont été utilisés par les deux superpuissances de l’après-guerre.



Je pense qu’on peut être critique, même très critique avec eux (et il y a de nombreux points sur lesquels je le suis), mais il faut prendre un peu de recul avant de lancer des jugements à l’emporte pièce lorsqu’on regarde après coup une situation.

&nbsp;

Le 23/02/2017 à 09h 00

La CNIL a raison, ils devront respecter la législation sur la protection des données.



D’ailleurs vivement la GDPR, le consentement sera absolument nécessaire, ne devra pas être une condition sine qua non à la conclusion du contrat, et l’acceptation révocable en tout temps.

Le 21/02/2017 à 17h 11

Bien entendu les signalements seront contrôlés et gérés correctement afin d’éviter les faux négatifs, comme ça arrive fréquemment avec les demandes de retrait de contenu…



On ne m’empêchera pas de penser qu’il faudra déréférencer vraiment beaucoup de liens pour permettre aux gens de trouver du contenu licite proposé de manière efficace.



Mais comme à toute chose malheur est bon, on peut espérer que les utilisateurs apprendront qu’il n’existe pas que google ou bing, et que de nombreux moteurs de recherche leur propose des services équivalents tout en les respectant en matière de vie privée et d’éthique.

Le 16/02/2017 à 16h 55

Petite question (pas taper si je dis des conneries je ne suis pas spécialiste):



Si on utilise quelque chose comme no script on peut se protéger non?

Le 16/02/2017 à 14h 49

D’un côté je comprend assez que la durée de protection soit longue. C’est vrai que ça peut être un peu bizarre vis à vis de l’oeuvre de l’auteur de voir des gens la reprendre pour la modifier, reprendre ses héros pour les mettre dans des histoires particulière, ou tout simplement développer des personnages d’une manière qui ne correspond pas à ce que l’auteur voulait. Pour les descendants proches, ça peut faire très mal de voir dénaturer l’oeuvre du père ou du grand-père.



Par contre, commercialement c’est tout simplement abominable, en plus de favoriser la disparition des oeuvres dans la culture populaire (lorsqu’il est plus rentable de la commercialiser mais qu’elle n’est pas encore dans le domaine public).



A mon avis on devrait dissocier ces deux durées puisqu’on n’arrive pas vraiment à poursuivre tous ces buts en une fois. Une durée courte sur le droit d’interdire l’exploitation commerciale (quand on sait que la durée de vie commerciale d’un bien est très très courte), et une protection des droits qui protègent le lien particulier de l’auteur avec son oeuvre plus longue.



Après la PI et le DA en particulier c’est une question d’équilibre. Trop de PI tue la création et pas assez tue aussi la création, mais pour des raisons différentes. Il faut trouver l’équilibre, et tout ne se joue pas sur la durée.

Le 15/02/2017 à 20h 12

C’était bien la VO que je cherchais. Je me rend compte à présent que le site sur lequel je voulait le télécharger n’avait pas été mis à jour… j’en avais trop vite déduit une exception inconnue.



Ce qui est super aussi c’est la réciprocité entre les états, qui peut encore modifier la durée de protection (qui a stagné pour les brevets mais explosé pour les oeuvres). Pour l’UE heureusement qu’il y a eu une certaine harmonisation (bien que je me demande au nom de quoi l’UE et la Suisse sont passé à 70 plutôt que 50)







&nbsp;