L’avantage(pour ceux qui s’en réclament) ou le désavantage (pour ceux qui essaient d’en tirer des informations), c’est que le vote blanc ou l’abstention ne sont pas du tout et tout le temps des “coups de gueule” contre le choix à disposition.
C’est un fourre tout d’où on peut tirer tout et n’importe quoi qui serve nos intérêts. Combien n’ont pas voté pour protester ? et protester contre quoi? Combien n’ont pas voté parce que ça les emmerdait de prendre une décision et de s’intéresser à la politique? combien de mécontents ont les mêmes idées politiques(il y a des abstentionnistes de droite, de gauche ou d’autre). A entendre chaque candidat, ceux qui ne votent pas partagent leurs idées… Et c’est pareil pour chaque personne qui vote blanc ou ne vote pas.
Ceux qui n’aiment pas le choix qu’ils ont à disposition ont deux solutions:
s’engager pour représenter leurs idées (et arrêter de cracher sur les petits candidats (d’autant que si les candidats de l’esablishment ne les intéressent pas, autant cesser de voter utile et essayer autre chose))
S’engager et militer pour modifier le système électoral si celui-ci ne leur convient pas.
Voter blanc c’est simplement ne pas vouloir prendre sa responsabilité. Il y a des fois où les choix qu’on fait trient le pire de l’encore plus pire. ça arrive et le choix en question n’est pas pour autant inutile.
a chaque système ses avantages et ses inconvénients. Mais je pense qu’il est plus efficace si le système ne nous convient pas de modifier le fonctionnement de la gouvernance plutôt que celui du scrutin.
Le
19/04/2017 à
15h
09
En parlant de bipartisme, je parlais du système qui veut qu’un président gouverne avec sa majorité du législateur, les minoritaires attendant leur heure dans l’ombre et sans grande influence sur la politique menée. On privilégie le conflit et le rapport de force plutôt que le compromis.
La situation actuelle démontre bien l’état de crise, mais même là, on entend l’argument “ de toute façon il n’aura pas la majorité pour agir”. le système est designé pour un parti dominant et une opposition par l’utilisation de la majoritaire. J’ai le sentiment que l’élection actuelle est plus un symptome que l’expression d’un changement.
je ne suis pas sur que les autres modes de scrutin soient trop compliqués à mettre en oeuvre. Les élections à la proportionnelle sont relativement longues à mettre en oeuvre mais sont tout à fait utilisables par exemple.
Concernant la classe politique, l’électeur a toujours le dernier mot et peut faire tomber le couperet sur la carrière d’un politicien (de profession donc c’est normal qu’il fasse une longue carrière), peu importe le mode du scrutin. J’ai de la peine à entendre ce genre de critiques, et des fois je me dis qu’au final, ils ne sont pas si déconnectés que ça. Après bien sûr il y a des exceptions.
Le
19/04/2017 à
13h
36
ça résoudrait le problème dans le cas où on considère que les gens qui s’abstiennent le font sciemment. J’ai plus le sentiment que ces gens s’en foutent, utilisent l’excuse du “tous pourris” parce que ça les arrange et les conforte dans leur refus de prendre un peu de temps afin de participer à la décision collective.
Pour tous les autres, ceux qui ne s’y retrouvent, il reste le choix de se lancer en politique.
Au final, l’abstention est une réserve fantastique de légitimité. elle est constituée de gens qui n’ont pas les mêmes points de vue politiques, mais c’est une masse qu’il est aisé d’utiliser afin de légitimer les idées de chacun.
A mon avis, il serait bien plus profitable de modifier le système politique (bipartisme en fin de course, séparation des pouvoirs très en faveur de l’exécutif en particulier pour le pouvoir judiciaire, centralisation), plutôt que de chercher à modifier le scrutin bien que l’idée soit intéressante.
Le
19/04/2017 à
11h
26
bah quand certains en sont à dire que les politiciens professionnels sont un gage d’indépendance par rapport à une politique de milice influencée, il reste passablement de chemin à faire.
Je ne vois toujours pas ce que tu préconise. Que les fournisseurs de contenu s’occupent eux même du transfert d’information? C’est plutôt risqué lorsqu’il s’agit de ne pas faire de discrimination dans ce qui est transmis.
Au niveau fiscal, je ne vois pas où est le problème particulier lié au réseau: l’optimisation faire moins rentrer d’argent dans les caisses de l’Etat mais comme les FAI et les fournisseurs de contenus ne sont pas concurrents sur le même marché, il n’y a pas de distorsion de concurrence.
Le
14/04/2017 à
07h
46
Contribuer au fonctionnement de l’Etat est d’une certaine façon le devoir de tous mais pas seulement pour la fibre ou quoi que ce soit d’autre. Le problème de l’optimisation voire de la fraude fiscale n’a absolument rien de particulier à voir dans cette question.
je me rend compte que je me suis peut-être mal exprimé.
Que les FAI se contentent de poser les tuyaux,avec le soutient de nos impôts et de nos souscriptions, au fonds peu importe tant qu’ils n’ont rien à voir avec ce qui passe dedans, la neutralité du net est mieux préservée.
Le
13/04/2017 à
14h
37
pour moi chacun son job:
Netflix finance les contenus qu’il propose et je laisse à mon FAI le soin de financer l’organisation de l’accès. c’est cette prestation que je paie à chacun d’entre eux.
Le marché décidera de qui de TF1 ou des FAI a le plus besoin de l’autre, et qui aura raison.
si mes souvenirs sont bons, la CJUE avait déjà rendu un arrêt sur la licéité des liens l’année passée.
Je me demande quelle est la marge de manoeuvre de la France vis à vis de l’Europe et plus particulièrement de la CJUE dans ce domaine. J’ai le sentiment que le sauvetage viendra de Bruxelles n’en déplaise aux anti-européens face à une idée aussi stupide.
Si ça passe, autant couper tous les cables et éteindre les relais, internet ne servira plus à rien.
Si je prend les derniers articles, celui sur Mélenchon est très synthétique, le premier sur Macron aussi. Celui concernant la position de la France vis à vis du contenu sur internet est un peu plus acide effectivement (mais ça peut se justifier et ça reste raisonnable).
Qu’il ait une ligne est normal, l’information est présente, et les commentaires sont à disposition pour débattre, d’autant qu’ils y sont souvent présent.
Je le redis, moi ça ne me gêne pas du tout, et ça ne me gêne encore moins que vous le mettiez devant ses contradictions quand vous en rencontrez.
Le
12/04/2017 à
09h
29
avoues que lorsque le candidat fait marche arrière en l’espace d’un jour après avoir pris une volée de bois vert pour avoir raconté des idioties, un journaliste spécialisé dans ces thématiques peut se permettre un peu d’ironie lorsqu’il écrit un article évoquant ce revers pour un site également spécialisé dans ce genre te thématique.
Plus généralement, il y a toujours eu un peu de second degré sur NXI, notamment avec les sous-titres.
A titre personnel en tout cas, je ne trouve pas que l’article ou le ton ne soit pas approprié.
d’autant que le logiciel libre est fondamentalement une émanation de la propriété intellectuelle. C’est parce que l’auteur utilise ses droits de propriété intellectuelle que le logiciel est libre par la suite.
Je ne supporte déjà pas le racket organisé par rapport à la copie privée.
S’il existe des droits patrimoniaux sur les oeuvres au domaine public, peu importe qui payera la redevance, je sais que c’est mes deniers de consommateur qui la financeront, et c’est autant injuste si ça profite aux descendants ou aux ayants droit.
Ceci dit, c’est avec plaisir que je lirai les commentaires précédents (après une lecture en biais j’en ai pas trouvé de pertinent pour l’instant)
Le
11/04/2017 à
12h
52
qui l’aurait crû, c’est mélenchon qui me représente le mieux niveau vie privée!
Si quelqu’un m’avait dit ça hier soir je lui aurait ri au nez!
Pour le reste, c’est un peu le grand fourre tout il me semble, avec des trucs très inquiétants comme ce qu’il veut faire du domaine public et d’autres beaucoup plus intéressants.
Tu es pourtant infiniment plus riche que le travailleur exploité qui a fais tes pompes ou ton portable.
Cette poignée d’individus n’est pas le fonds du problème ils ont beaucoup mais au fonds pas si beaucoup si on les compare aux budgets d’Etats ou au PIB mondial. ça peut être aberrant, et je trouve aussi que ça l’est, mais se concentrer là dessus c’est tout bonnement simpliste
C’est pas des dragons assis sur des tas d’or. Bien souvent, leur fortune vient simplement de la valeur de la société qu’ils ont créé et développé, qui produit des biens ou des services à l’aide d’emplois, certaines fois peu qualifiés, d’autres fois très qualifiés et très bien rémunérés.
Tu peux considérer que c’est pas normal d’avoir une telle fortune. Mais il est faux de considérer que c’est LE problème qui bloque tout. C’est plus des aberrations dérivée d’un modèle.
Le
11/04/2017 à
11h
45
ça c’est un autre débat. Voilà pourquoi je posais la question de manière absolue.
l’Etat joue déjà avec des montants qui ridiculiseraient bon nombre d’ultra-riches.
Je ne suis cependant pas sûr que celui-ci soit apte à construire un système pérenne (d’autant qu’on peut se demander pourquoi les Etats ultra-riches ne partagent pas avec les pauvres)
Le
11/04/2017 à
10h
47
A nouveau tu saute à côté de la question. Pour moi, limiter la question du bien-être de la population à celle de dire que c’est de la faute de ceux qui ont une grosse fortune si les moins riches ou les pauvres n’arrivent pas à vivre décemment n’a absolument aucun intérêt, tout le monde est d’accord là dessus.
Dans l’absolu, si donner 1 milliard à X (peu importe sa légitimité à l’avoir) permet à de nombreuses personnes d’avoir un salaire lui permettant de vivre décemment, je suis prêt à le lui donner. J’en suis d’autant plus prêt que si je ne le fais pas, ce milliard ne servira absolument à rien et n’aidera pas ces mêmes personnes.
Concernant la grève, on en reparlera: si par exemple bill gates licencie tout le monde dans son entreprise ça va hurler, tout plein de travailleurs se retrouveraient plus proche de la pauvreté, des milliers de personnes au chômage, des centaines de fournisseurs en faillite, etc.
Il faut travailler sur l’accès à ce succès financier, en garantissant l’accès à l’éducation et en aidant ceux qui veulent se lancer dans un business afin d’améliorer le bien-être de la population. Hurler à la lune parce que les riches sont riches n’apporte absolument rien.
Pour finir sur ta conclusion que je trouve plutôt déplacée (les millionnaires on les mettrait juste au bagne et ceux qui touchent des dividendes doivent faire acte de contrition en public?), la guillotine n’a jamais empêché l’existence des milliardaires, bien au contraire.
Le
11/04/2017 à
09h
19
Je ne conteste pas la statistique. Je dis simplement que c’est beaucoup trop simpliste de dire ça pour examiner la situation et la problématique. On ne peut pas réduire la question de la distribution des richesses à “les 10 plus riches ont plus que les 3 milliards les plus pauvres”, même si c’est vrai.
A ce rythme là, comment on juge le travailleur français qui gagne 1000 euros par rapport au travailleur d’un autre pays qui gagne 10 centimes? D’ailleurs qu’est-ce qui est considéré comme pauvre? Comment on juge les 10 pays les plus riches du monde alors que la moitié des autres sont très pauvres?
La vraie question est comment peut-on faire mieux dans l’utilisation des ressources (travail, matériaux, capitaux) pour en optimiser ce qu’en tirera la société? En plus, on parle de cas extrêmement isolés face à l’infinité de gens qui lancent leur business, ou qui emploient des gens en étant beaucoup plus proche mathématiquement du pauvre que du milliardaire tout en étant considéré comme riche (ainsi que ceux qui ont tout donné sans pour autant y arriver).
Le
11/04/2017 à
08h
54
Pour moi, le simple fait de poser la question, et comment on la pose change tout.
En effet, par son travail, les risques qu’il prend et la responsabilité qu’il a, aucune personne ne “mérite” de tels revenus. C’est vrai que c’est interpellant (et un peu simpliste).
Mais une fois cette question passée, on fait quoi? Si le fait qu’une personne gagne un milliard permet que des milliers d’autres obtiennent des revenu plus importants qu’avant et puissent vivre plus décemment, la réponse à la question devient plus difficile.
Il faut encore se dire que ces situations (les milliardaires à la tête de son business) sont extrêmement rares. Souvent la mise de départ est bien plus faible.
bref, pour moi c’est plus compliqué que la simple assertion “les 10 plus riches sont plus riches que la moitié du reste de la population.
Le
11/04/2017 à
08h
18
je présume qu’il voulait faire une analogie sur le fait de cibler un groupe comme bouc émissaire, pas sur les conséquences qui en ont découlé.
C’est vrai que lorsqu’il s’agit de personnes physiques qui ont simplement le malheur de ne pas croire de la même manière que les autres c’est indigne en plus d’être dégeulasse (d’ailleurs cette pratique existait depuis bien plus longtemps que les années 30).
Mais c’est aussi vrai que c’est pas productif et très démago (le “mon ennemi c’est la finance”) de mettre toutes les entités qui réussissent (que ça soit d’ailleurs des personnes physiques, des start ups ou des grosses ou des petites boites) dans le même panier en les accusant de tous les maux de la terre.
En bref, le coup du bouc émissaire c’est jamais la solution, peu importe notre position sur le “partage des richesses”.
Le
11/04/2017 à
06h
42
quelle déception…
Il avait l’air un peu plus ouvert que les autres, voir même capable de comprendre les enjeux d’internet, ou au moins donnait l’impression de ne pas être déjà complètement bloqué par ses oeillières pour poser un regard critique sur les consensus politiques débiles. (je m’attendais presque à ce qu’il lise un ou deux rapports de l’ENISA par exemple)
Pour le coup, il fait bien la synthèse de la gauche et de la droite sur la question: interdiction de la vie privée.
du coup on aurait un terme ultra situationnel réservé aux simulateurs de chasse?
Le
10/04/2017 à
09h
33
C’est assez tragique…
entre les termes pour lesquels la commission fait preuve de créativité débridée alors que la langue française proposait déjà une traduction plus qu’honorable et les termes qui ressortent plus du monde technique que de l’utilisation courante, on voit qu’ils reste à notre langue beaucoup de chemin afin d’être considérée avant tout comme un outil de communication.
Franchement qui irait parler d’hyperjoueur? Pourquoi ne pas tout simplement adopter le terme hardcore ?
Ceci-dit j’ai hâte de les voir s’attaquer au jargon dans les mmo ou alors sur LOL (La ligue légendaire?): Les voir se débattre avec des mots comme mid top ou gank risque d’être assez cocasse.
version qui fait partie de la stratégie de vente de Sony depuis plusieurs générations. Tout le monde savait qu’à peu près 3 ans plus tard une version moins chère et plus petite serait disponible. Il aurait été moins honnête de vendre des slims au prix de l’ancienne ps4 puisque les coûts sont descendu et la technologie a évolué. le consommateurs a tout simplement plus de choix.
Je ne comprend toujours pas comment on peu se sentir lésé lorsqu’un fabriquant sort un nouveau hardware 3 ans après celui qu’on a acheté lorsqu’ aucun titre ne sera exclusif à ce nouveau hardware.
Le
07/04/2017 à
12h
29
personnellement, ayant acheté une ps4 slim cet automne, je n’ai absolument pas l’impression d’avoir été “poignardé dans le dos” par sony.
Un hardware plutôt sympa, en tout cas avec un rapport qualité prix absolument extraordinaire (grâce au positionnement tarifaire de la pro), et et toute une série de jeux splendides (malgré le fait que je n’aime pas le principe des exclusivités) accessibles sans aucune restriction, peu importe la console.
Je ne sais pas d’où vient cette idée saugrenue. C’est pas parce que la ps4 pro propose un hardware un peu plus puissant (surtout destiné à la VR) que la version de base (d’il y a 3 ans quand même) que les joueurs se sont fait poignardés. Tant mieux pour ceux qui l’ont, et tant mieux pour les autres qui en ont acheté une autre.
Le seul point négatif est que lorsqu’il s’agira d’annoncer la ps5, ça ne gênera plus personne qu’il n’y ait pas de rétrocompatibilité.
En ce qui concerne le choix du support, tout dépend du jeu, s’il est jouable sur canapé, ou disposant de multi local je préfère l’acheter sur playstation, mais c’est vrai que par défaut je préfère le PC à cause du prix, des mods du catalogue bien plus fournis et du rendu.
Tiens je me rappelle de ce sur quoi on n’était pas d’accord " />
Mais l’effet n’est pas nécessairement “pire”.
Si on prend l’exemple des élections présidentielles américaines de 2016, le moment où le mot “fake news” est devenu à la mode et relayé par tous les éditeurs de presse jusqu’à un point où il fallait presque remettre en question le résultat du scrutin, de nombreuses études ont essayé de quantifier leur impact, et le résultat est que leur influence est négligeable.
Au fonds, la désinformation du café du commerce a plus d’impact sur un petit cercle que celle de FB, malgré un grand cercle. La réponse adaptée reste la même: tout faire pour que les gens développent leur esprit critique et cherchent la contradiction. Tout le reste n’est que brassage de vent, voir pire lorsque l’entité à la base de la démarche n’est pas uniquement altruiste.
En plus, les candidats (ou autres il n’y a pas que les politiques) n’ont pas attendu les réseaux sociaux pour transmettre massivement des informations tronquées voir fausses (notamment via la TV qui, par son format rend très difficile le contrôle de ces sources (sur internet c’est 3 clics))dans le but d’obtenir la bénédiction des votants. Au fonds, rien de neuf au pays des imbéciles.
Le
07/04/2017 à
09h
04
Quelle émotion devant tant d’altruisme!
Les médisants pourraient avancer que le léviathan avide de notre vie privée essaie de s’acheter une auréole en s’occupant des pauvres éditeurs de presse bousculés par la révolution numérique, qui plus est à une heure où de plus en plus de recherches remettent en question l’impact de ces “fake news”. Nul doute que le blocage des revenus publicitaires de ces news permettra d’indemniser les efforts de la presse.
Que ça soit pour mon bien ou non, ça me dérange toujours autant que ces entités souhaitent décider à ma place.
Plus sérieusement, le fait qu’il y ait des informations fausses ou partielles qui se baladent dans la nature ne date pas de l’ère des réseaux sociaux, et il est bon d’inciter les gens à avoir un regard critique sur les contenus auxquels ils sont exposés, mais la manière d’agir de FB pose de nombreuses questions concernant leur éthique mais aussi l’éthique de ce qu’ils proposent.
sans blague! c’est pas comme si tout ce qu’il y a d’agences et d’associations s’intéressant aux données personnelles, ne l’avaient pas crié sous tous les toits depuis des mois…
Maintenant c’est les eurodéputés qui trollent le vendredi…
Pour moi c’est pas uniquement un outil marketing. Alors certes il faut se vendre différemment parce qu’on a doit obtenir le financement avant de commercialiser de manière plus standard, mais ça permet de proposer des produits plus adaptés à des acheteurs spécifiques, moins “standardisés”, ou dont la commercialisation est plus risquée.
Par exemple, le crowdfunding a permis de financer pillars of eternity, dont les mécaniques et le gameplay avaient été totalement oubliés des productions “standard”. Plus aucun éditeur n’avait choisi de prendre le risque de proposer ce genre de produit par crainte d’un manque de retour sur leur investissement.
Ces modes de financement permettent également une plus grande précision dans le financement des oeuvres. Au lieu de financer une ligne éditoriale ou une grille des programmes, on peut aussi financer un objet précis.
Il faut aussi dire que ceux qui financent ne sont pas dans la logique habituelle d’achat. Ils sont plus conscients de leur choix: un contenu qui ne les intéressera pas ne sera pas financé.
Ceci dit, tout reste très ouvert.
Le
06/04/2017 à
09h
58
dur dur de voir le consommateur accéder à la responsabilité et cesser d’être dans la situation de l’oie qu’on gave. On est simplement en train de quitter la centralisation et le monopole qu’a imposé la TV ou dans une moindre mesure la radio: le client reprend une influence sur les contenus produits qu’il avait (pas en totalité) perdue.
Tu décides des contenus qui sont publiés avec ton porte monnaie ou en exprimant tes idées: financement participatif ou acceptation de subir la publicité qui finance le contenu, etc.
Sait-on s’ils ont opté pour l’opt-in ou pour l’opt-out?
Une distinction minime mais qui peut avoir une influence forte sur les utilisateurs (et leur respect du “privacy by default”)
Est-ce que les gens peuvent comprendre à peu près ce qui se passera s’ils disent non? Parce que dernièrement, c’était assez difficile de savoir ce qui passait et ce qui ne passait pas en cliquant…
Sinon je salue une nouvelle fois le travail de la CNIL, une commission dont les français peuvent être fiers pour son efficacité et sa vivacité.
bof c’est surtout le bipartisme qui pose problème. Pour les membres du GOP ou des démocrates, la procédure de sélection leur permet de faire valoir leur voie (En France, les primaires “ouvertes” sont quelque chose de très récent en comparaison) même s’il est vrai que la tradition peut être assez bizarre.
Hors situation exceptionnelle, le représentant choisit par les membres du parti d’un Etat votera pour le candidat qu’il représente. c’est un peu la même chose pour les grands électeurs: sauf cas très exceptionnel, ils ne peuvent pas outrepasser leur consigne de vote.
En ce qui concerne les candidatures tierces, elles peuvent exister, mais le système vis à les faire disparaître. Au contraire des deux tours à la française, il n’y a qu’un seul tour. un troisième parti ferait le jeu du camp opposé en diluant les voix d’une sensibilité. En plus, c’est presque impossible d’exister médiatiquement sans le soutient d’un parti. Ceci dit, il y avait toute une série de candidats non alignés, mais ils ont fait des scores très faibles partout, ce qui leur a interdit les grands électeurs dans les Etats qui font du “winner takes all”, et je crois même qu’ils n’ont pas fait assez de voix dans ceux qui font de la proportionnelle. En théorie ça reste possible qu’il soient élus, c’est juste très très peu probable, mais c’est un problème partagé par tous les systèmes à la majoritaire.
Après il y a tout ce qui peu influencer la décision des gens mais c’est quelque chose qui existe dans tous les systèmes.
Il faut aussi se rendre compte que les président des USA ne dispose pas des même pouvoirs que le président de la France par exemple. Le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire sont tous les deux beaucoup plus indépendants que dans beaucoup d’autres systèmes, et ils peuvent bloquer l’action du président. l’élection a donc potentiellement et relativement moins d’importance pour les électeurs que par exemple l’élection du président français.
Le
06/04/2017 à
06h
57
Dans ce cas là navré pour la surinterprétation.
Le
05/04/2017 à
14h
55
Je suis navré mais ça me fait tiquer quand des gens laissent supposer que l’élection américaine n’était pas “démocratique”. Du coup je saute un peu sur l’occasion.
Les grands électeurs n’ont pas “inversé” le résultat final. Les règles de l’élection étaient connues à la base.
Dans la situation des USA, on est loin de l’Etat nation à la française unique et indivisible et où le pouvoir est ultra-centralisé, ce qui rend les comparaisons scabreuses. Les Etats-Unis sont, comme le nom du pays le rappelle avant tout un état fédéral composé d’Etats relativement souverains qui ont décidés de s’unir sous une constitution qui leur garantit une certaine autonomie (notamment dans le choix de qui les gouvernera).
Le système des grands électeurs prend en compte à la fois la volonté de la population dans son ensemble, mais fait en sorte que les Etats peu peuplés ont quand même leur mot à dire parce qu’il y a une sorte d’égalité entre eux, et le président est élu à la tête d’une fédération d’Etats, pas d’un Etat tout court.
Seuls les habitants du district fédéral de washington n’avaient à l’époque pas le droit d’élire le président, et je crois qu’ils ont encore quelques empêchements vis à vis du législatif.
La simple majorité mathématique est pas plus ou moins démocratique (les candidats qui se concentrent sur quelques villes et ignorent complètement les zones moins peuplées en sont un symptome) qu’un suffrage indirect (quand celui-ci est clair). D’ailleurs, chaque Etat décide de comment ses grands électeurs voteront (certains ont fait le choix de la proportionnalité, d’autres le “winner takes all”).
Une autre question est celle des situations où les grands électeurs ont voté contre la volonté populaire de leur Etat, mais ça a fait couler beaucoup d’encre et ça ne s’est pas présenté en novembre dernier.
voilà désolé pour la tartine, ainsi que dans le cas où j’ai surinterprété tes propos.
Le
05/04/2017 à
08h
01
D’autant qu’Obama a pas été un enfant de coeur vis à vis des diverses révélations d’espionnage et de respect de la vie privée chez ses “alliés” notamment.
Ce qui est particulièrement intéressant dans cette affaire, c’est plus la publicité massive qui a été faite autour de cette modification.
Une grande quantité de gens ont appris qu’à présent leurs données personnelles pouvaient être scrutées par les fournisseurs, et gueulent là dessus parce qu’ils ne trouvent pas ça normal.
C’est un très bon contre-exemple à ceux qui prônent le fait que tout le monde s’en fout de ses données personnelles. Quand ils sont proprement informés, ça les gêne.
ça fait déjà pas mal d’argent public. Nul doute que le futur président trouvera bien le moyen d’élargir un peu le budget de la hadopi afin que le contribuable-pirate en supporte le coût plus directement.
Si on se met dans les pas de cette haute autorité, et si on veut troller un peu, il ne faut pas oublier que les FAI, en fournissant des connexions haut débit aux pirates favorisent en quelque sorte le piratage massif et devraient donc être heureux de s’en tirer à bon compte en collaborant à la recherche de ces pirates. Quelle audace de demander à être dédommagé en plus !
Mais dans un sens j’aime bien leurs efforts. De plus en plus de gens apprennent à utiliser des outils de plus en plus compliqués afin de pirater. C’est pas forcément un but très légitime, mais ces mêmes personnes pourront utiliser ces mêmes outils afin de mieux se protéger, par exemple vis à vis de leur vie privée sur internet.
J’ai l’impression que ça dépend vraiment du type de commerce.
J’ai un ami qui est confiseur et qui s’est mis à accepter les CB récemment. Pour les montants en question (beaucoup de transactions de relativement faible valeur), il y perd un peu plus qu’il y gagne.
La raison est qu’il a peu de nouveaux clients grâce à ça, ou peu de clients qui achètent plus qu’ils le feraient sans CB tout en devant payer un pourcentage supplémentaire au fournisseur de service.
En gros il le fait plus par gentillesse pour ses clients que pour lui même.
Après, j’imagine que les choses sont différentes si la valeur usuelle des transactions est plus élevée.
Le
04/04/2017 à
07h
20
quand on sait tout ce que ça laisse comme traces (et je ne parle pas des questions de fisc), on peut remettre pas mal en perspective l’utilisation de la CB.
Je t’invite à revoir comment fonctionne le processus décisionnel de l’UE, et en particulier l’influence très importante des gouvernements nationaux va le conseil des ministres (dont la France aux premières loges).
Tu verras qu’au fonds il s’agit plus d’un bouc émissaire qu’autre chose. Les gouvernements des Etats membres en profitent pour se déresponsabiliser vis à vis de la population tout en appliquant la politique qu’ils souhaitent.
Mais je parle à un lobbyiste politique régulier sur ce site, je n’ai donc que peu d’espoir de te voir faire l’effort.
Le
03/04/2017 à
10h
36
qu’il s’agisse d’un prétexte ou d’une lutte réelle, il reste bon d’expliquer en quoi la mesure proposée n’est en aucun cas apte à résoudre le problème qu’elle vise.
La démarche est intéressante, mais j’ai du mal à voir la plus value pour les industriels de ce genre de “standard”. Tant qu’ils ne respecteront pas l’utilisateur, alors celui-ci ne cherchera pas à réduire sa protection vis à vis de la pub.
Parce que ta logique fonctionne très bien lorsque le peuple est une entité unique ayant une conscience propre et une volonté propre.
Dans les faits, le “peuple” (un joli mot mais qui veut dire plein de choses et surtout ce qu’on veut bien lui faire dire) est la somme des volontés individuelles des individus souvent discordantes et opposées.
Le peuple c’est autant la volonté du militant syndicaliste que du cadre ultralibéral. C’est autant la volonté des gens qui se regroupent en partis politiques pour faire pression sur l’orientation politique du pays que celle des lobbys qui font dans les faits pareil.
Un élu c’est pas un représentant de “nous” (pas seulement) C’est aussi atome représentatif doté de sa propre conscience et volonté et de ses propres convictions. Il doit à la fois être indépendant dans la formation de sa volonté et représentatif. C’est pour cette raison qu’il est très risqué qu’un processus de révocation existe (après il faut discuter précisément de la forme (qui le demande, selon quelle procédure, etc)), parce qu’on crée un risque important de déséquilibre. On reporte simplement le problème parce que l’élu ne craindra pas le “peuple” mais bien les organisations qui diront le représenter et qui disposeront des moyens de le révoquer.
On a recherché l’équilibre, et on s’est dit que l’on sauvegardait l’indépendance en permettant à l’élu de ne pas craindre les pressions pendant la durée de son mandat, tout en assumant sa responsabilité après 5 ans. J’ai plus l’impression que le “peuple” n’est pas très cohérent parce qu’il réélit à chaque fois ses maitres selon ta lecture de la politique.
Le problème est le même au niveau judiciaire pour un juge. S’il était représentatif de la population, il devrait appliquer la volonté populaire (et lyncher le prévenu). S’il était seulement indépendant, il appliquerait sa propre volonté. Dans les faits, il est entre deux: il applique les lois issues de la volonté populaire mais personne n’a le droit de lui donner d’instruction sur comment orienter l’affaire. C’est aussi fondamental pour la justice que pour le législatif.
Le
23/03/2017 à
15h
52
mantis91310 a écrit :
“Par ailleurs, le mandat impératif et la révocation d’élu ne sont pas constitutionnels ”
Cela prouve clairement que nous ne sommes pas en démocratie.
Si révoquer un élu est anti constitutionnel.
Non. Ces deux choses n’ont rien à voir ensemble. Tous les élus sont “révoqué” périodiquement à la fin de leur mandat. Ils se représentent alors devant la population qu’ils représentent, qui, elle décide.
La raison est toute simple et vise justement à garantir l’indépendance de l’élu pendant la durée de son mandat.
S’il est révocable, chaque action de sa part sera faite sous la crainte de se voir déboulonné par celui qui dispose du pouvoir de le révoquer et agira ainsi sous influence alors qu’il a été élu pour agir selon ses convictions.
Tout système politique balance entre responsabilité vis à vis de ceux qu’on représente et indépendance.
Pris dans son sens le plus étroit, la notion de démocratie impliquerait que chaque citoyen puisse se décider sur chaque question relative à l’avance du pays. Aucun système ne répond à ce critère, si bien que le peuple choisit des représentants. Il existes aussi des systèmes semi-directes qui ont leurs propres problèmes, mais pas de système parfaitement directs.
Ceci-dit tu as parfaitement raison de remettre en question le système parce qu’il existe bien sûr d’autres formes d’organisation de l’Etat.
Si je ne fait pas erreur le tirage au sort existe d’ailleurs dans le pouvoir judiciaire avec les jurés d’assise. Ce n’est donc pas une nouveauté à proprement parler dans le système. Par contre j’ai passablement de doutes sur le fait de l’utiliser afin de choisir le législatif, et particulièrement sur ses prétendus avantages par rapport à l’élection.
Combien de joueurs ont pu acheter des jeux en numérique libres de DRM grâce à GOG?
Combien d’éditeurs ont saisi l’opportunité de publier un jeu sans DRM?
ça fait en tout cas 1 et je suis très content d’avoir cette alternative à disposition.
Le
23/03/2017 à
15h
25
Donc au fonds tu accorde simplement plus de valeur au critère de l’OS que de celui de la liberté dans l’utilisation du jeu accordée au joueur. C’est parfaitement identique à privilégier les jeux sans DRM.
On peut bien sûr jouer sur les mots, mais la politique de GOG proposant des jeux sans DRM garantit au joueur bien une plus grande liberté dans l’utilisation du jeu comme une sorte de label.Par opposition aux autres plateformes c’est bien offrir une forme de liberté de choix au consommateur. Ou commercialement se distinguer de la concurrence.
Le
23/03/2017 à
14h
47
Consommer n’implique pas de renoncer à ses valeurs. Tu fais ce que tu veux de tes achats, mais si tu veut avoir une maigre influence sur les conditions de vente des produits que tu apprécie il faut faire le bon choix quand il se présente.
Concernant Steam et Linux, la réponse est très simple. Steam devient dominant sur un marché qui est très lié à un autre marché où windows est dominant. Sachant que le jour où Microsoft décide d’entrer sur ce marché, les plumes risquent de voler et pas nécessairement à leur faveur, ils essaient de s’émanciper, ou d’émanciper les joueurs de windows.
Après, chaque plateforme a ses défauts et ses qualités. Gog a fait le choix de la liberté et pour ça ils méritent le respect et le succès. Son succès prouve que de nombreux joueurs s’intéressent (encore ou enfin) à l’éthique de leur achat
942 commentaires
Numérique : le programme d’Emmanuel Macron face à celui de Marine Le Pen
24/04/2017
Le 24/04/2017 à 12h 24
L’avantage(pour ceux qui s’en réclament) ou le désavantage (pour ceux qui essaient d’en tirer des informations), c’est que le vote blanc ou l’abstention ne sont pas du tout et tout le temps des “coups de gueule” contre le choix à disposition.
C’est un fourre tout d’où on peut tirer tout et n’importe quoi qui serve nos intérêts. Combien n’ont pas voté pour protester ? et protester contre quoi? Combien n’ont pas voté parce que ça les emmerdait de prendre une décision et de s’intéresser à la politique? combien de mécontents ont les mêmes idées politiques(il y a des abstentionnistes de droite, de gauche ou d’autre). A entendre chaque candidat, ceux qui ne votent pas partagent leurs idées… Et c’est pareil pour chaque personne qui vote blanc ou ne vote pas.
Ceux qui n’aiment pas le choix qu’ils ont à disposition ont deux solutions:
Voter blanc c’est simplement ne pas vouloir prendre sa responsabilité. Il y a des fois où les choix qu’on fait trient le pire de l’encore plus pire. ça arrive et le choix en question n’est pas pour autant inutile.
Pour la présidentielle, LaPrimaire.org expérimente le vote par jugement majoritaire
19/04/2017
Le 20/04/2017 à 16h 20
a chaque système ses avantages et ses inconvénients. Mais je pense qu’il est plus efficace si le système ne nous convient pas de modifier le fonctionnement de la gouvernance plutôt que celui du scrutin.
Le 19/04/2017 à 15h 09
En parlant de bipartisme, je parlais du système qui veut qu’un président gouverne avec sa majorité du législateur, les minoritaires attendant leur heure dans l’ombre et sans grande influence sur la politique menée. On privilégie le conflit et le rapport de force plutôt que le compromis.
La situation actuelle démontre bien l’état de crise, mais même là, on entend l’argument “ de toute façon il n’aura pas la majorité pour agir”. le système est designé pour un parti dominant et une opposition par l’utilisation de la majoritaire. J’ai le sentiment que l’élection actuelle est plus un symptome que l’expression d’un changement.
je ne suis pas sur que les autres modes de scrutin soient trop compliqués à mettre en oeuvre. Les élections à la proportionnelle sont relativement longues à mettre en oeuvre mais sont tout à fait utilisables par exemple.
Concernant la classe politique, l’électeur a toujours le dernier mot et peut faire tomber le couperet sur la carrière d’un politicien (de profession donc c’est normal qu’il fasse une longue carrière), peu importe le mode du scrutin. J’ai de la peine à entendre ce genre de critiques, et des fois je me dis qu’au final, ils ne sont pas si déconnectés que ça. Après bien sûr il y a des exceptions.
Le 19/04/2017 à 13h 36
ça résoudrait le problème dans le cas où on considère que les gens qui s’abstiennent le font sciemment. J’ai plus le sentiment que ces gens s’en foutent, utilisent l’excuse du “tous pourris” parce que ça les arrange et les conforte dans leur refus de prendre un peu de temps afin de participer à la décision collective.
Pour tous les autres, ceux qui ne s’y retrouvent, il reste le choix de se lancer en politique.
Au final, l’abstention est une réserve fantastique de légitimité. elle est constituée de gens qui n’ont pas les mêmes points de vue politiques, mais c’est une masse qu’il est aisé d’utiliser afin de légitimer les idées de chacun.
A mon avis, il serait bien plus profitable de modifier le système politique (bipartisme en fin de course, séparation des pouvoirs très en faveur de l’exécutif en particulier pour le pouvoir judiciaire, centralisation), plutôt que de chercher à modifier le scrutin bien que l’idée soit intéressante.
Le 19/04/2017 à 11h 26
bah quand certains en sont à dire que les politiciens professionnels sont un gage d’indépendance par rapport à une politique de milice influencée, il reste passablement de chemin à faire.
« Fake news » : Facebook s’attaque à 30 000 comptes en France
14/04/2017
Le 14/04/2017 à 14h 11
et le monde applaudit le chevalier blanc
TF1 dénonce ses contrats avec les opérateurs pour imposer son offre Premium
13/04/2017
Le 14/04/2017 à 10h 12
En quoi l’activité serait non rentable?
Je ne vois toujours pas ce que tu préconise. Que les fournisseurs de contenu s’occupent eux même du transfert d’information? C’est plutôt risqué lorsqu’il s’agit de ne pas faire de discrimination dans ce qui est transmis.
Au niveau fiscal, je ne vois pas où est le problème particulier lié au réseau: l’optimisation faire moins rentrer d’argent dans les caisses de l’Etat mais comme les FAI et les fournisseurs de contenus ne sont pas concurrents sur le même marché, il n’y a pas de distorsion de concurrence.
Le 14/04/2017 à 07h 46
Contribuer au fonctionnement de l’Etat est d’une certaine façon le devoir de tous mais pas seulement pour la fibre ou quoi que ce soit d’autre. Le problème de l’optimisation voire de la fraude fiscale n’a absolument rien de particulier à voir dans cette question.
je me rend compte que je me suis peut-être mal exprimé.
Que les FAI se contentent de poser les tuyaux,avec le soutient de nos impôts et de nos souscriptions, au fonds peu importe tant qu’ils n’ont rien à voir avec ce qui passe dedans, la neutralité du net est mieux préservée.
Le 13/04/2017 à 14h 37
pour moi chacun son job:
Netflix finance les contenus qu’il propose et je laisse à mon FAI le soin de financer l’organisation de l’accès. c’est cette prestation que je paie à chacun d’entre eux.
Le marché décidera de qui de TF1 ou des FAI a le plus besoin de l’autre, et qui aura raison.
L’hyperlien, l’hyper-combat de la députée Karine Berger
13/04/2017
Le 13/04/2017 à 08h 41
si mes souvenirs sont bons, la CJUE avait déjà rendu un arrêt sur la licéité des liens l’année passée.
Je me demande quelle est la marge de manoeuvre de la France vis à vis de l’Europe et plus particulièrement de la CJUE dans ce domaine. J’ai le sentiment que le sauvetage viendra de Bruxelles n’en déplaise aux anti-européens face à une idée aussi stupide.
Si ça passe, autant couper tous les cables et éteindre les relais, internet ne servira plus à rien.
Chiffrement : Emmanuel Macron en Marche arrière
12/04/2017
Le 12/04/2017 à 09h 46
Si je prend les derniers articles, celui sur Mélenchon est très synthétique, le premier sur Macron aussi. Celui concernant la position de la France vis à vis du contenu sur internet est un peu plus acide effectivement (mais ça peut se justifier et ça reste raisonnable).
Qu’il ait une ligne est normal, l’information est présente, et les commentaires sont à disposition pour débattre, d’autant qu’ils y sont souvent présent.
Je le redis, moi ça ne me gêne pas du tout, et ça ne me gêne encore moins que vous le mettiez devant ses contradictions quand vous en rencontrez.
Le 12/04/2017 à 09h 29
avoues que lorsque le candidat fait marche arrière en l’espace d’un jour après avoir pris une volée de bois vert pour avoir raconté des idioties, un journaliste spécialisé dans ces thématiques peut se permettre un peu d’ironie lorsqu’il écrit un article évoquant ce revers pour un site également spécialisé dans ce genre te thématique.
Plus généralement, il y a toujours eu un peu de second degré sur NXI, notamment avec les sous-titres.
A titre personnel en tout cas, je ne trouve pas que l’article ou le ton ne soit pas approprié.
Au Parlement européen, la France prône le filtrage des contenus sur Internet
11/04/2017
Le 12/04/2017 à 07h 49
d’autant que le logiciel libre est fondamentalement une émanation de la propriété intellectuelle. C’est parce que l’auteur utilise ses droits de propriété intellectuelle que le logiciel est libre par la suite.
Le numérique dans le programme de Jean-Luc Mélenchon
11/04/2017
Le 11/04/2017 à 13h 11
Je ne supporte déjà pas le racket organisé par rapport à la copie privée.
S’il existe des droits patrimoniaux sur les oeuvres au domaine public, peu importe qui payera la redevance, je sais que c’est mes deniers de consommateur qui la financeront, et c’est autant injuste si ça profite aux descendants ou aux ayants droit.
Ceci dit, c’est avec plaisir que je lirai les commentaires précédents (après une lecture en biais j’en ai pas trouvé de pertinent pour l’instant)
Le 11/04/2017 à 12h 52
qui l’aurait crû, c’est mélenchon qui me représente le mieux niveau vie privée!
Si quelqu’un m’avait dit ça hier soir je lui aurait ri au nez!
Pour le reste, c’est un peu le grand fourre tout il me semble, avec des trucs très inquiétants comme ce qu’il veut faire du domaine public et d’autres beaucoup plus intéressants.
Emmanuel Macron en Marche contre le terrorisme (et le chiffrement)
10/04/2017
Le 11/04/2017 à 12h 05
Tu es pourtant infiniment plus riche que le travailleur exploité qui a fais tes pompes ou ton portable.
Cette poignée d’individus n’est pas le fonds du problème ils ont beaucoup mais au fonds pas si beaucoup si on les compare aux budgets d’Etats ou au PIB mondial. ça peut être aberrant, et je trouve aussi que ça l’est, mais se concentrer là dessus c’est tout bonnement simpliste
C’est pas des dragons assis sur des tas d’or. Bien souvent, leur fortune vient simplement de la valeur de la société qu’ils ont créé et développé, qui produit des biens ou des services à l’aide d’emplois, certaines fois peu qualifiés, d’autres fois très qualifiés et très bien rémunérés.
Tu peux considérer que c’est pas normal d’avoir une telle fortune. Mais il est faux de considérer que c’est LE problème qui bloque tout. C’est plus des aberrations dérivée d’un modèle.
Le 11/04/2017 à 11h 45
ça c’est un autre débat. Voilà pourquoi je posais la question de manière absolue.
l’Etat joue déjà avec des montants qui ridiculiseraient bon nombre d’ultra-riches.
Je ne suis cependant pas sûr que celui-ci soit apte à construire un système pérenne (d’autant qu’on peut se demander pourquoi les Etats ultra-riches ne partagent pas avec les pauvres)
Le 11/04/2017 à 10h 47
A nouveau tu saute à côté de la question. Pour moi, limiter la question du bien-être de la population à celle de dire que c’est de la faute de ceux qui ont une grosse fortune si les moins riches ou les pauvres n’arrivent pas à vivre décemment n’a absolument aucun intérêt, tout le monde est d’accord là dessus.
Dans l’absolu, si donner 1 milliard à X (peu importe sa légitimité à l’avoir) permet à de nombreuses personnes d’avoir un salaire lui permettant de vivre décemment, je suis prêt à le lui donner. J’en suis d’autant plus prêt que si je ne le fais pas, ce milliard ne servira absolument à rien et n’aidera pas ces mêmes personnes.
Concernant la grève, on en reparlera: si par exemple bill gates licencie tout le monde dans son entreprise ça va hurler, tout plein de travailleurs se retrouveraient plus proche de la pauvreté, des milliers de personnes au chômage, des centaines de fournisseurs en faillite, etc.
Il faut travailler sur l’accès à ce succès financier, en garantissant l’accès à l’éducation et en aidant ceux qui veulent se lancer dans un business afin d’améliorer le bien-être de la population. Hurler à la lune parce que les riches sont riches n’apporte absolument rien.
Pour finir sur ta conclusion que je trouve plutôt déplacée (les millionnaires on les mettrait juste au bagne et ceux qui touchent des dividendes doivent faire acte de contrition en public?), la guillotine n’a jamais empêché l’existence des milliardaires, bien au contraire.
Le 11/04/2017 à 09h 19
Je ne conteste pas la statistique. Je dis simplement que c’est beaucoup trop simpliste de dire ça pour examiner la situation et la problématique. On ne peut pas réduire la question de la distribution des richesses à “les 10 plus riches ont plus que les 3 milliards les plus pauvres”, même si c’est vrai.
A ce rythme là, comment on juge le travailleur français qui gagne 1000 euros par rapport au travailleur d’un autre pays qui gagne 10 centimes? D’ailleurs qu’est-ce qui est considéré comme pauvre? Comment on juge les 10 pays les plus riches du monde alors que la moitié des autres sont très pauvres?
La vraie question est comment peut-on faire mieux dans l’utilisation des ressources (travail, matériaux, capitaux) pour en optimiser ce qu’en tirera la société? En plus, on parle de cas extrêmement isolés face à l’infinité de gens qui lancent leur business, ou qui emploient des gens en étant beaucoup plus proche mathématiquement du pauvre que du milliardaire tout en étant considéré comme riche (ainsi que ceux qui ont tout donné sans pour autant y arriver).
Le 11/04/2017 à 08h 54
Pour moi, le simple fait de poser la question, et comment on la pose change tout.
En effet, par son travail, les risques qu’il prend et la responsabilité qu’il a, aucune personne ne “mérite” de tels revenus. C’est vrai que c’est interpellant (et un peu simpliste).
Mais une fois cette question passée, on fait quoi? Si le fait qu’une personne gagne un milliard permet que des milliers d’autres obtiennent des revenu plus importants qu’avant et puissent vivre plus décemment, la réponse à la question devient plus difficile.
Il faut encore se dire que ces situations (les milliardaires à la tête de son business) sont extrêmement rares. Souvent la mise de départ est bien plus faible.
bref, pour moi c’est plus compliqué que la simple assertion “les 10 plus riches sont plus riches que la moitié du reste de la population.
Le 11/04/2017 à 08h 18
je présume qu’il voulait faire une analogie sur le fait de cibler un groupe comme bouc émissaire, pas sur les conséquences qui en ont découlé.
C’est vrai que lorsqu’il s’agit de personnes physiques qui ont simplement le malheur de ne pas croire de la même manière que les autres c’est indigne en plus d’être dégeulasse (d’ailleurs cette pratique existait depuis bien plus longtemps que les années 30).
Mais c’est aussi vrai que c’est pas productif et très démago (le “mon ennemi c’est la finance”) de mettre toutes les entités qui réussissent (que ça soit d’ailleurs des personnes physiques, des start ups ou des grosses ou des petites boites) dans le même panier en les accusant de tous les maux de la terre.
En bref, le coup du bouc émissaire c’est jamais la solution, peu importe notre position sur le “partage des richesses”.
Le 11/04/2017 à 06h 42
quelle déception…
Il avait l’air un peu plus ouvert que les autres, voir même capable de comprendre les enjeux d’internet, ou au moins donnait l’impression de ne pas être déjà complètement bloqué par ses oeillières pour poser un regard critique sur les consensus politiques débiles. (je m’attendais presque à ce qu’il lise un ou deux rapports de l’ENISA par exemple)
Pour le coup, il fait bien la synthèse de la gauche et de la droite sur la question: interdiction de la vie privée.
La Commission de terminologie francise l’univers du jeu vidéo
10/04/2017
Le 10/04/2017 à 09h 52
du coup on aurait un terme ultra situationnel réservé aux simulateurs de chasse?
Le 10/04/2017 à 09h 33
C’est assez tragique…
entre les termes pour lesquels la commission fait preuve de créativité débridée alors que la langue française proposait déjà une traduction plus qu’honorable et les termes qui ressortent plus du monde technique que de l’utilisation courante, on voit qu’ils reste à notre langue beaucoup de chemin afin d’être considérée avant tout comme un outil de communication.
Franchement qui irait parler d’hyperjoueur? Pourquoi ne pas tout simplement adopter le terme hardcore ?
Ceci-dit j’ai hâte de les voir s’attaquer au jargon dans les mmo ou alors sur LOL (La ligue légendaire?): Les voir se débattre avec des mots comme mid top ou gank risque d’être assez cocasse.
Microsoft lève le voile sur les entrailles de la Scorpio, on fait le tour
06/04/2017
Le 09/04/2017 à 06h 22
version qui fait partie de la stratégie de vente de Sony depuis plusieurs générations. Tout le monde savait qu’à peu près 3 ans plus tard une version moins chère et plus petite serait disponible. Il aurait été moins honnête de vendre des slims au prix de l’ancienne ps4 puisque les coûts sont descendu et la technologie a évolué. le consommateurs a tout simplement plus de choix.
Je ne comprend toujours pas comment on peu se sentir lésé lorsqu’un fabriquant sort un nouveau hardware 3 ans après celui qu’on a acheté lorsqu’ aucun titre ne sera exclusif à ce nouveau hardware.
Le 07/04/2017 à 12h 29
personnellement, ayant acheté une ps4 slim cet automne, je n’ai absolument pas l’impression d’avoir été “poignardé dans le dos” par sony.
Un hardware plutôt sympa, en tout cas avec un rapport qualité prix absolument extraordinaire (grâce au positionnement tarifaire de la pro), et et toute une série de jeux splendides (malgré le fait que je n’aime pas le principe des exclusivités) accessibles sans aucune restriction, peu importe la console.
Je ne sais pas d’où vient cette idée saugrenue. C’est pas parce que la ps4 pro propose un hardware un peu plus puissant (surtout destiné à la VR) que la version de base (d’il y a 3 ans quand même) que les joueurs se sont fait poignardés. Tant mieux pour ceux qui l’ont, et tant mieux pour les autres qui en ont acheté une autre.
Le seul point négatif est que lorsqu’il s’agira d’annoncer la ps5, ça ne gênera plus personne qu’il n’y ait pas de rétrocompatibilité.
En ce qui concerne le choix du support, tout dépend du jeu, s’il est jouable sur canapé, ou disposant de multi local je préfère l’acheter sur playstation, mais c’est vrai que par défaut je préfère le PC à cause du prix, des mods du catalogue bien plus fournis et du rendu.
« Fake news » : Facebook lance un nouvel outil et songerait à rétribuer des médias
07/04/2017
Le 07/04/2017 à 09h 56
Tiens je me rappelle de ce sur quoi on n’était pas d’accord " />
Mais l’effet n’est pas nécessairement “pire”.
Si on prend l’exemple des élections présidentielles américaines de 2016, le moment où le mot “fake news” est devenu à la mode et relayé par tous les éditeurs de presse jusqu’à un point où il fallait presque remettre en question le résultat du scrutin, de nombreuses études ont essayé de quantifier leur impact, et le résultat est que leur influence est négligeable.
Au fonds, la désinformation du café du commerce a plus d’impact sur un petit cercle que celle de FB, malgré un grand cercle. La réponse adaptée reste la même: tout faire pour que les gens développent leur esprit critique et cherchent la contradiction. Tout le reste n’est que brassage de vent, voir pire lorsque l’entité à la base de la démarche n’est pas uniquement altruiste.
En plus, les candidats (ou autres il n’y a pas que les politiques) n’ont pas attendu les réseaux sociaux pour transmettre massivement des informations tronquées voir fausses (notamment via la TV qui, par son format rend très difficile le contrôle de ces sources (sur internet c’est 3 clics))dans le but d’obtenir la bénédiction des votants. Au fonds, rien de neuf au pays des imbéciles.
Le 07/04/2017 à 09h 04
Quelle émotion devant tant d’altruisme!
Les médisants pourraient avancer que le léviathan avide de notre vie privée essaie de s’acheter une auréole en s’occupant des pauvres éditeurs de presse bousculés par la révolution numérique, qui plus est à une heure où de plus en plus de recherches remettent en question l’impact de ces “fake news”. Nul doute que le blocage des revenus publicitaires de ces news permettra d’indemniser les efforts de la presse.
Que ça soit pour mon bien ou non, ça me dérange toujours autant que ces entités souhaitent décider à ma place.
Plus sérieusement, le fait qu’il y ait des informations fausses ou partielles qui se baladent dans la nature ne date pas de l’ère des réseaux sociaux, et il est bon d’inciter les gens à avoir un regard critique sur les contenus auxquels ils sont exposés, mais la manière d’agir de FB pose de nombreuses questions concernant leur éthique mais aussi l’éthique de ce qu’ils proposent.
Données personnelles : les eurodéputés s’inquiètent de la solidité du Privacy Shield
06/04/2017
Le 07/04/2017 à 09h 09
sans blague! c’est pas comme si tout ce qu’il y a d’agences et d’associations s’intéressant aux données personnelles, ne l’avaient pas crié sous tous les toits depuis des mois…
Maintenant c’est les eurodéputés qui trollent le vendredi…
Data Gueule en appelle aux internautes pour financer un documentaire sur la démocratie
06/04/2017
Le 06/04/2017 à 12h 25
Pour moi c’est pas uniquement un outil marketing. Alors certes il faut se vendre différemment parce qu’on a doit obtenir le financement avant de commercialiser de manière plus standard, mais ça permet de proposer des produits plus adaptés à des acheteurs spécifiques, moins “standardisés”, ou dont la commercialisation est plus risquée.
Par exemple, le crowdfunding a permis de financer pillars of eternity, dont les mécaniques et le gameplay avaient été totalement oubliés des productions “standard”. Plus aucun éditeur n’avait choisi de prendre le risque de proposer ce genre de produit par crainte d’un manque de retour sur leur investissement.
Ces modes de financement permettent également une plus grande précision dans le financement des oeuvres. Au lieu de financer une ligne éditoriale ou une grille des programmes, on peut aussi financer un objet précis.
Il faut aussi dire que ceux qui financent ne sont pas dans la logique habituelle d’achat. Ils sont plus conscients de leur choix: un contenu qui ne les intéressera pas ne sera pas financé.
Ceci dit, tout reste très ouvert.
Le 06/04/2017 à 09h 58
dur dur de voir le consommateur accéder à la responsabilité et cesser d’être dans la situation de l’oie qu’on gave. On est simplement en train de quitter la centralisation et le monopole qu’a imposé la TV ou dans une moindre mesure la radio: le client reprend une influence sur les contenus produits qu’il avait (pas en totalité) perdue.
Tu décides des contenus qui sont publiés avec ton porte monnaie ou en exprimant tes idées: financement participatif ou acceptation de subir la publicité qui finance le contenu, etc.
Vie privée : Windows 10 centralise les réglages pour tenter de rassurer
06/04/2017
Le 06/04/2017 à 09h 16
toutes mes excuses, pourtant je l’ai lue promis!
Le 06/04/2017 à 08h 56
Sait-on s’ils ont opté pour l’opt-in ou pour l’opt-out?
Une distinction minime mais qui peut avoir une influence forte sur les utilisateurs (et leur respect du “privacy by default”)
Est-ce que les gens peuvent comprendre à peu près ce qui se passera s’ils disent non? Parce que dernièrement, c’était assez difficile de savoir ce qui passait et ce qui ne passait pas en cliquant…
Sinon je salue une nouvelle fois le travail de la CNIL, une commission dont les français peuvent être fiers pour son efficacité et sa vivacité.
Trump signe la fin des règles télécoms sur la vie privée, les opérateurs montrent patte blanche
04/04/2017
Le 06/04/2017 à 08h 46
bof c’est surtout le bipartisme qui pose problème. Pour les membres du GOP ou des démocrates, la procédure de sélection leur permet de faire valoir leur voie (En France, les primaires “ouvertes” sont quelque chose de très récent en comparaison) même s’il est vrai que la tradition peut être assez bizarre.
Hors situation exceptionnelle, le représentant choisit par les membres du parti d’un Etat votera pour le candidat qu’il représente. c’est un peu la même chose pour les grands électeurs: sauf cas très exceptionnel, ils ne peuvent pas outrepasser leur consigne de vote.
En ce qui concerne les candidatures tierces, elles peuvent exister, mais le système vis à les faire disparaître. Au contraire des deux tours à la française, il n’y a qu’un seul tour. un troisième parti ferait le jeu du camp opposé en diluant les voix d’une sensibilité. En plus, c’est presque impossible d’exister médiatiquement sans le soutient d’un parti. Ceci dit, il y avait toute une série de candidats non alignés, mais ils ont fait des scores très faibles partout, ce qui leur a interdit les grands électeurs dans les Etats qui font du “winner takes all”, et je crois même qu’ils n’ont pas fait assez de voix dans ceux qui font de la proportionnelle. En théorie ça reste possible qu’il soient élus, c’est juste très très peu probable, mais c’est un problème partagé par tous les systèmes à la majoritaire.
Après il y a tout ce qui peu influencer la décision des gens mais c’est quelque chose qui existe dans tous les systèmes.
Il faut aussi se rendre compte que les président des USA ne dispose pas des même pouvoirs que le président de la France par exemple. Le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire sont tous les deux beaucoup plus indépendants que dans beaucoup d’autres systèmes, et ils peuvent bloquer l’action du président. l’élection a donc potentiellement et relativement moins d’importance pour les électeurs que par exemple l’élection du président français.
Le 06/04/2017 à 06h 57
Dans ce cas là navré pour la surinterprétation.
Le 05/04/2017 à 14h 55
Je suis navré mais ça me fait tiquer quand des gens laissent supposer que l’élection américaine n’était pas “démocratique”. Du coup je saute un peu sur l’occasion.
Les grands électeurs n’ont pas “inversé” le résultat final. Les règles de l’élection étaient connues à la base.
Dans la situation des USA, on est loin de l’Etat nation à la française unique et indivisible et où le pouvoir est ultra-centralisé, ce qui rend les comparaisons scabreuses. Les Etats-Unis sont, comme le nom du pays le rappelle avant tout un état fédéral composé d’Etats relativement souverains qui ont décidés de s’unir sous une constitution qui leur garantit une certaine autonomie (notamment dans le choix de qui les gouvernera).
Le système des grands électeurs prend en compte à la fois la volonté de la population dans son ensemble, mais fait en sorte que les Etats peu peuplés ont quand même leur mot à dire parce qu’il y a une sorte d’égalité entre eux, et le président est élu à la tête d’une fédération d’Etats, pas d’un Etat tout court.
Seuls les habitants du district fédéral de washington n’avaient à l’époque pas le droit d’élire le président, et je crois qu’ils ont encore quelques empêchements vis à vis du législatif.
La simple majorité mathématique est pas plus ou moins démocratique (les candidats qui se concentrent sur quelques villes et ignorent complètement les zones moins peuplées en sont un symptome) qu’un suffrage indirect (quand celui-ci est clair). D’ailleurs, chaque Etat décide de comment ses grands électeurs voteront (certains ont fait le choix de la proportionnalité, d’autres le “winner takes all”).
Une autre question est celle des situations où les grands électeurs ont voté contre la volonté populaire de leur Etat, mais ça a fait couler beaucoup d’encre et ça ne s’est pas présenté en novembre dernier.
voilà désolé pour la tartine, ainsi que dans le cas où j’ai surinterprété tes propos.
Le 05/04/2017 à 08h 01
D’autant qu’Obama a pas été un enfant de coeur vis à vis des diverses révélations d’espionnage et de respect de la vie privée chez ses “alliés” notamment.
Ce qui est particulièrement intéressant dans cette affaire, c’est plus la publicité massive qui a été faite autour de cette modification.
Une grande quantité de gens ont appris qu’à présent leurs données personnelles pouvaient être scrutées par les fournisseurs, et gueulent là dessus parce qu’ils ne trouvent pas ça normal.
C’est un très bon contre-exemple à ceux qui prônent le fait que tout le monde s’en fout de ses données personnelles. Quand ils sont proprement informés, ça les gêne.
La Hadopi juge l’indemnisation des FAI bien trop généreuse
05/04/2017
Le 05/04/2017 à 12h 34
ça fait déjà pas mal d’argent public. Nul doute que le futur président trouvera bien le moyen d’élargir un peu le budget de la hadopi afin que le contribuable-pirate en supporte le coût plus directement.
Si on se met dans les pas de cette haute autorité, et si on veut troller un peu, il ne faut pas oublier que les FAI, en fournissant des connexions haut débit aux pirates favorisent en quelque sorte le piratage massif et devraient donc être heureux de s’en tirer à bon compte en collaborant à la recherche de ces pirates. Quelle audace de demander à être dédommagé en plus !
Mais dans un sens j’aime bien leurs efforts. De plus en plus de gens apprennent à utiliser des outils de plus en plus compliqués afin de pirater. C’est pas forcément un but très légitime, mais ces mêmes personnes pourront utiliser ces mêmes outils afin de mieux se protéger, par exemple vis à vis de leur vie privée sur internet.
Demain, un nouveau billet de 50 euros sera mis en circulation
03/04/2017
Le 05/04/2017 à 07h 25
J’ai l’impression que ça dépend vraiment du type de commerce.
J’ai un ami qui est confiseur et qui s’est mis à accepter les CB récemment. Pour les montants en question (beaucoup de transactions de relativement faible valeur), il y perd un peu plus qu’il y gagne.
La raison est qu’il a peu de nouveaux clients grâce à ça, ou peu de clients qui achètent plus qu’ils le feraient sans CB tout en devant payer un pourcentage supplémentaire au fournisseur de service.
En gros il le fait plus par gentillesse pour ses clients que pour lui même.
Après, j’imagine que les choses sont différentes si la valeur usuelle des transactions est plus élevée.
Le 04/04/2017 à 07h 20
quand on sait tout ce que ça laisse comme traces (et je ne parle pas des questions de fisc), on peut remettre pas mal en perspective l’utilisation de la CB.
La Commission européenne conteste vouloir s’attaquer au chiffrement dès juin
31/03/2017
Le 03/04/2017 à 10h 54
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Me voilà bien précédé
Le 03/04/2017 à 10h 51
ridicule
Je t’invite à revoir comment fonctionne le processus décisionnel de l’UE, et en particulier l’influence très importante des gouvernements nationaux va le conseil des ministres (dont la France aux premières loges).
Tu verras qu’au fonds il s’agit plus d’un bouc émissaire qu’autre chose. Les gouvernements des Etats membres en profitent pour se déresponsabiliser vis à vis de la population tout en appliquant la politique qu’ils souhaitent.
Mais je parle à un lobbyiste politique régulier sur ce site, je n’ai donc que peu d’espoir de te voir faire l’effort.
Le 03/04/2017 à 10h 36
qu’il s’agisse d’un prétexte ou d’une lutte réelle, il reste bon d’expliquer en quoi la mesure proposée n’est en aucun cas apte à résoudre le problème qu’elle vise.
Better Ads : des standards pour une publicité moins intrusive, mais pas moins curieuse
24/03/2017
Le 26/03/2017 à 14h 50
La démarche est intéressante, mais j’ai du mal à voir la plus value pour les industriels de ce genre de “standard”. Tant qu’ils ne respecteront pas l’utilisateur, alors celui-ci ne cherchera pas à réduire sa protection vis à vis de la pub.
La licence globale n’a plus la cote chez les artistes-interprètes
21/03/2017
Le 24/03/2017 à 11h 37
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Haha pour une fois qu’on est d’accord !
Le 24/03/2017 à 11h 20
Parce que ta logique fonctionne très bien lorsque le peuple est une entité unique ayant une conscience propre et une volonté propre.
Dans les faits, le “peuple” (un joli mot mais qui veut dire plein de choses et surtout ce qu’on veut bien lui faire dire) est la somme des volontés individuelles des individus souvent discordantes et opposées.
Le peuple c’est autant la volonté du militant syndicaliste que du cadre ultralibéral. C’est autant la volonté des gens qui se regroupent en partis politiques pour faire pression sur l’orientation politique du pays que celle des lobbys qui font dans les faits pareil.
Un élu c’est pas un représentant de “nous” (pas seulement) C’est aussi atome représentatif doté de sa propre conscience et volonté et de ses propres convictions. Il doit à la fois être indépendant dans la formation de sa volonté et représentatif. C’est pour cette raison qu’il est très risqué qu’un processus de révocation existe (après il faut discuter précisément de la forme (qui le demande, selon quelle procédure, etc)), parce qu’on crée un risque important de déséquilibre. On reporte simplement le problème parce que l’élu ne craindra pas le “peuple” mais bien les organisations qui diront le représenter et qui disposeront des moyens de le révoquer.
On a recherché l’équilibre, et on s’est dit que l’on sauvegardait l’indépendance en permettant à l’élu de ne pas craindre les pressions pendant la durée de son mandat, tout en assumant sa responsabilité après 5 ans. J’ai plus l’impression que le “peuple” n’est pas très cohérent parce qu’il réélit à chaque fois ses maitres selon ta lecture de la politique.
Le problème est le même au niveau judiciaire pour un juge. S’il était représentatif de la population, il devrait appliquer la volonté populaire (et lyncher le prévenu). S’il était seulement indépendant, il appliquerait sa propre volonté. Dans les faits, il est entre deux: il applique les lois issues de la volonté populaire mais personne n’a le droit de lui donner d’instruction sur comment orienter l’affaire. C’est aussi fondamental pour la justice que pour le législatif.
Le 23/03/2017 à 15h 52
GOG Galaxy sort de bêta en avril et ajoute les sauvegardes en ligne
23/03/2017
Le 23/03/2017 à 16h 36
Ou
Combien de joueurs ont pu acheter des jeux en numérique libres de DRM grâce à GOG?
Combien d’éditeurs ont saisi l’opportunité de publier un jeu sans DRM?
ça fait en tout cas 1 et je suis très content d’avoir cette alternative à disposition.
Le 23/03/2017 à 15h 25
Donc au fonds tu accorde simplement plus de valeur au critère de l’OS que de celui de la liberté dans l’utilisation du jeu accordée au joueur. C’est parfaitement identique à privilégier les jeux sans DRM.
On peut bien sûr jouer sur les mots, mais la politique de GOG proposant des jeux sans DRM garantit au joueur bien une plus grande liberté dans l’utilisation du jeu comme une sorte de label.Par opposition aux autres plateformes c’est bien offrir une forme de liberté de choix au consommateur. Ou commercialement se distinguer de la concurrence.
Le 23/03/2017 à 14h 47
Consommer n’implique pas de renoncer à ses valeurs. Tu fais ce que tu veux de tes achats, mais si tu veut avoir une maigre influence sur les conditions de vente des produits que tu apprécie il faut faire le bon choix quand il se présente.
Concernant Steam et Linux, la réponse est très simple. Steam devient dominant sur un marché qui est très lié à un autre marché où windows est dominant. Sachant que le jour où Microsoft décide d’entrer sur ce marché, les plumes risquent de voler et pas nécessairement à leur faveur, ils essaient de s’émanciper, ou d’émanciper les joueurs de windows.
Après, chaque plateforme a ses défauts et ses qualités. Gog a fait le choix de la liberté et pour ça ils méritent le respect et le succès. Son succès prouve que de nombreux joueurs s’intéressent (encore ou enfin) à l’éthique de leur achat