Voici un compte-rendu draft de l’expérience que j’ai menée ; j’y ajouterai le résultat de l’évaluation des étudiants et de ChatGPT et je l’améliorerai petit à petit. https://aswemay.fr/co/030070.html
Bien sûr, voici une ode au curling dans le style de Hugo:
"Oh curling, noble et gracieux sport, Sur les glaces tu régnes en maître, Avec tes lisses pierres et tes brosses souples, Tu nous fais vibrer de plaisir et de passion.
Tes règles sont simples mais ta stratégie est complexe, Chaque mouvement compte, chaque choix est crucial. Le silence de la salle n'est rompu que par le crissement des patins, Et le bruit assourdissant des pierres qui s'entrechoquent.
Mais c'est dans l'esprit d'équipe et de camaraderie, Que tu brilles le plus, mon noble curling. Chacun met ses forces en commun, Pour atteindre la victoire, pour cueillir la gloire.
Oh curling, sport de finesse et de précision, Tu es l'une des plus grandes fiertés de notre pays. Que ta popularité ne cesse de croître, Et que ton nom résonne à jamais dans les annales de l'histoire."
Ce n’est pas encore tout à fait cela concernant les rimes et le nombre de pieds. Mais c’est effectivement assez bluffant.
J’ai l’impression que ces boîtes peuvent changer facilement de noms et se fichent que ce genre d’affaires se retrouvent sur Google. Pourquoi les articles de NextInpact ne mentionnent-ils pas systématiquement les noms des dirigeants et propriétaires d‘Avisa Partners ?
Cela me paraîtrait un bon moyen de s’assurer que ce genre de manières d’agir ne demeurent pas sous le boisseau. Il faut que cela devienne sulfureux de travailler avec ces personnes.
Si je ne me trompe pas , le roaming permet, lorsqu’on est à l’étranger (en Europe), d’appeler au même prix que si on était en France. Autrement dit, si j’ai les appels illimités en France, je peux appeler en illimité des numéros français depuis la Belgique mais je dois payer pour appeler des numéros belges (je paye le même prix si je suis en France ou en Belgique pour appeler des numéros belges). C’est bien ça ?
C’est quand même dommage que le législateur européen n’ait pas imposé que les opérateurs téléphoniques proposent des forfaits pour appeler n’importe quel numéro en UE.
De mon expérience personnelle avec des forfaits Red et Free, j’avais bien l’illimité sur les appels locaux dans le pays où je me trouvais. Avec ma carte sim française en Allemagne, je pouvais appeler des numéros allemands sans frais (en plus des appels et SMS vers les numéros français). Mais en me trouvant en France, toujours avec la même carte sim française, les appels et SMS aux numéros allemands m’étaient facturés.
Tip : il existe d’autres investissements que les obligation d’Etat.
Tip: les banques n’épargnent pas l’argent des épargnants sur eToro overnight.
Le
10/11/2022 à
15h
08
Patch a dit:
(en attendant, ils ont pu faire travailler les sous).
Il faut tout de même ne pas mettre cette phrase à toutes les sauces.
Je suis certain que de tels cas peuvent se présenter (et surtout ont pu se présenter par le passé).
Mais nous sortons de six années de taux négatifs. Comment la banque fait-elle travailler les sous lorsque les taux sont négatifs et qu’on est en période de sur-liquidités ?… Pourtant les problèmes de dates de valeurs n’ont pas cessé durant ce temps là. Et pourtant, les banques auraient eu bien de la peine à faire fructifier ces sous à leur profit dans ce temps là.
De manière plus générale, cela ne change rien pour la trésorerie de la banque si l’argent est sur “votre compte” ou “en attente de traitement dans les comptes de la banque”, dans tous les cas l’argent peut être utilisée par la banque dans les limites imposées par la régulation bancaire. L’argent travaille même en étant bien crédité sur le compte.
L’impact existe sur les découvert potentiels sur des comptes à flux tendus (gros paiement attendu, grosse dépense à faire), auquel cas cela à un vrai impact pour le client (perte de temps, perte d’opportunité en devant laisser une somme importante en permanence sur le compte, coût en cas de découvert). Et c’est pour cela qu’encourager les paiements instantanés sera bienvenu pour la société. Mais il ne s’agit pas de récupérer de l’argent empruntée indûment par les banques durant les virements.
4 cas en France, mais il y en a eu bien plus dans les pays anglo-saxons ou en Russie si tu veux plus d’exemples.
Le
10/11/2022 à
09h
09
elticail a dit:
Dans ce cas rien de contradictoire, on parle pas de la même chose. Les gros risques que prennent les Banques et qui peuvent nous foutre dans le caca (car les banques d’affaires ne sont pas séparées des banques de dépôt) sont pris sur les marchés financiers. C’est de cela que l’on parle quand “on ne veut pas que les banques prennent des risques inconsidérés”.
Aujourd’hui, en France, il n’y a en gros que Société Générale et BNP Paribas qui prennent de vrais risques sur les marchés (et quant à la Société Générale, je crois que cela a pas mal diminué car ils ne sont plus compétitifs par rapport aux plus grosses banques). Cela ne signifie pourtant pas que les autres banques ne sont pas regulées et que leur risque n’est pas scruté de près.
La crise des subprimes, comme son nom l’indique, cela vient de crédit immobiliers accordés à des quidams qui n’auraient pas dû emprunter autant.
Il y a dans quasiment chaque pays des fonds d’indemnisation des dépôts en cas de faillite bancaire. Je te conseille de jeter un coup d’oeil aux cas traités : je n’ai pas souvenir d’y avoir (j’ai regardé en France, au R-U et aux É-U) vu des banques d’investissement depuis Lehman Brothers. Ce ne sont que des banques de détail.
Le
10/11/2022 à
08h
44
Patatt a dit:
D’un autre côté, donner un peu de temps au temps pour pouvoir réagir en cas de fraude/arnaque, c’est pas plus mal. Pouvoir tout faire dans la seconde, c’est bien, mais si jamais on perd le contrôle de son compte en banque on se fait vider son compte en quelques minutes. Il faudrait des mécanismes de double authentification plus fort qui ne passent pas par un SMS afin de limiter les risques.
Tout à fait. Et on peut ajouter les règles anti blanchiment, anti pays méchants et anti financement du terrorisme, qui exigent des banques de contrôler manuellement les flux suspects. Cela embête les clients, mais aussi les banques. Cela leur coûte très cher et elles s’en passeraient probablement volontier si ce n’était pas obligatoire.
La loi est souvent contradictoire.
on veut que les banques prêtent facilement pour soutenir l’économie. Mais on ne veut pas que les banques prennent des risques inconsidérés au risque de faire faillite.
on veut que les paiements aillent vite. Mais on veut aussi que les paiements soient finement contrôlés pour ne pas partir en Syrie via la Turquie.
on veut que le secteur bancaire se consolide pour être plus efficace, mais on ne veut pas que les banques puissent abuser de leur position dominante pour empêcher la concurrence.
Et je pense que ces contradictions s’appliquent à beaucoup d’autres domaines (numérique, BTP, etc.). Les régulateurs ne sont pas les exécutants finaux.
Le
10/11/2022 à
08h
36
Pour ceux qui sont intéressés par ces délais de traitement côté banques, la Banque de France a publié un livre-PDF très complet il y a quelques années (Paiements et infrastructures de marché à l’ère digitale).
Nos paiements et nos comptes sont inscrits dans les livres des banques. Mais les banques ont elles-mêmes leurs compte en banque centrale ou chez d’autres banques. Les paiements de masse (nos paiements entre particuliers et entreprises de « petits montants ») n’apparaissent pas dans les comptes en banques centrales.
Mais à intervalles réguliers, les banques doivent bien se payer entre elles les montants correspondant aux transactions de leurs clients respectifs. Cela justifie des heures de cut-off (on regarde toutes les transactions jusqu’à une certaine heure et on se met d’accord au centime près sur les transactions qui ont été échangées).
Dans certains cas, la somme des mouvements individuels peut avoir un impact important sur le compte de la banque. C’est alors le rôle de la trésorerie d’emprunter exactement ce qu’il faut pour avoir des réserves suffisantes en Banque centrale le soir venu (exigées par le régulateur qui ne veut pas que les banques fassent faillite du jour au lendemain).
Ajoutez à cela que les mécanismes de compensation bancaire sont multiples, il n’y a pas encore un unique à l’échelle européenne. Chaque mécanisme de compensation a ses propres coûts et ses propres règles.
Les systèmes de carte bancaire (CB, Visa, MasterCard), sont aussi d’autres systèmes de compensation que la banque doit prendre en compte. Les virements ne vivent pas dans un monde isolé du reste.
L’Epopée de Gilgamesh coûte déjà 25,90 chez certains éditeurs pour imprimer un pdf dispo gratuitement sur le web. C’est ceux qui pètent plus haut que leur cul a vouloir qu’il soit écrit Galimard sur la couverture qui vont payer.
25,90€, c’est une édition dont le traducteur est mort en 2007. D’après les commentaires sur un site de vente en ligne, cette édition propose des commentaires enrichissant et des photos de documents originaux pour le contexte.
On est loin de la simple réimpression d’un scan d’une édition du XIXe siècle.
61 commentaires
ChatGPT chamboule les examens
17/01/2023
Le 17/01/2023 à 08h 01
Passionnant, merci pour ce compte rendu !
Microsoft veut utiliser ChatGPT pour booster Bing
06/01/2023
Le 06/01/2023 à 12h 11
Ce n’est pas encore tout à fait cela concernant les rimes et le nombre de pieds. Mais c’est effectivement assez bluffant.
Avisa vs Next INpact : l’audience du 28 novembre 2022
29/11/2022
Le 29/11/2022 à 15h 00
J’ai l’impression que ces boîtes peuvent changer facilement de noms et se fichent que ce genre d’affaires se retrouvent sur Google. Pourquoi les articles de NextInpact ne mentionnent-ils pas systématiquement les noms des dirigeants et propriétaires d‘Avisa Partners ?
Cela me paraîtrait un bon moyen de s’assurer que ce genre de manières d’agir ne demeurent pas sous le boisseau. Il faut que cela devienne sulfureux de travailler avec ces personnes.
Réglo Mobile (E. Leclerc et Altice) de nouveau réglo sur le roaming dans l’Union européenne
18/11/2022
Le 18/11/2022 à 09h 24
De mon expérience personnelle avec des forfaits Red et Free, j’avais bien l’illimité sur les appels locaux dans le pays où je me trouvais. Avec ma carte sim française en Allemagne, je pouvais appeler des numéros allemands sans frais (en plus des appels et SMS vers les numéros français). Mais en me trouvant en France, toujours avec la même carte sim française, les appels et SMS aux numéros allemands m’étaient facturés.
La Commission européenne veut renforcer les virements instantanés
10/11/2022
Le 10/11/2022 à 19h 34
Tip: les banques n’épargnent pas l’argent des épargnants sur eToro overnight.
Le 10/11/2022 à 15h 08
Il faut tout de même ne pas mettre cette phrase à toutes les sauces.
Je suis certain que de tels cas peuvent se présenter (et surtout ont pu se présenter par le passé).
Mais nous sortons de six années de taux négatifs. Comment la banque fait-elle travailler les sous lorsque les taux sont négatifs et qu’on est en période de sur-liquidités ?… Pourtant les problèmes de dates de valeurs n’ont pas cessé durant ce temps là. Et pourtant, les banques auraient eu bien de la peine à faire fructifier ces sous à leur profit dans ce temps là.
De manière plus générale, cela ne change rien pour la trésorerie de la banque si l’argent est sur “votre compte” ou “en attente de traitement dans les comptes de la banque”, dans tous les cas l’argent peut être utilisée par la banque dans les limites imposées par la régulation bancaire. L’argent travaille même en étant bien crédité sur le compte.
L’impact existe sur les découvert potentiels sur des comptes à flux tendus (gros paiement attendu, grosse dépense à faire), auquel cas cela à un vrai impact pour le client (perte de temps, perte d’opportunité en devant laisser une somme importante en permanence sur le compte, coût en cas de découvert). Et c’est pour cela qu’encourager les paiements instantanés sera bienvenu pour la société. Mais il ne s’agit pas de récupérer de l’argent empruntée indûment par les banques durant les virements.
Le 10/11/2022 à 09h 49
Le fonds n’est pas là pour gérer la fin du monde. Mais il fait très bien son travail pour les vraies faillites qui ont lieu de temps en temps. https://www.garantiedesdepots.fr/fr/a-propos-du-fgdr/histoire-du-FGDR#toc-les-interventions-pass-es-du-fgdr
4 cas en France, mais il y en a eu bien plus dans les pays anglo-saxons ou en Russie si tu veux plus d’exemples.
Le 10/11/2022 à 09h 09
Aujourd’hui, en France, il n’y a en gros que Société Générale et BNP Paribas qui prennent de vrais risques sur les marchés (et quant à la Société Générale, je crois que cela a pas mal diminué car ils ne sont plus compétitifs par rapport aux plus grosses banques). Cela ne signifie pourtant pas que les autres banques ne sont pas regulées et que leur risque n’est pas scruté de près.
La crise des subprimes, comme son nom l’indique, cela vient de crédit immobiliers accordés à des quidams qui n’auraient pas dû emprunter autant.
Il y a dans quasiment chaque pays des fonds d’indemnisation des dépôts en cas de faillite bancaire. Je te conseille de jeter un coup d’oeil aux cas traités : je n’ai pas souvenir d’y avoir (j’ai regardé en France, au R-U et aux É-U) vu des banques d’investissement depuis Lehman Brothers. Ce ne sont que des banques de détail.
Le 10/11/2022 à 08h 44
Tout à fait. Et on peut ajouter les règles anti blanchiment, anti pays méchants et anti financement du terrorisme, qui exigent des banques de contrôler manuellement les flux suspects. Cela embête les clients, mais aussi les banques. Cela leur coûte très cher et elles s’en passeraient probablement volontier si ce n’était pas obligatoire.
La loi est souvent contradictoire.
Et je pense que ces contradictions s’appliquent à beaucoup d’autres domaines (numérique, BTP, etc.). Les régulateurs ne sont pas les exécutants finaux.
Le 10/11/2022 à 08h 36
Pour ceux qui sont intéressés par ces délais de traitement côté banques, la Banque de France a publié un livre-PDF très complet il y a quelques années (Paiements et infrastructures de marché à l’ère digitale).
Nos paiements et nos comptes sont inscrits dans les livres des banques. Mais les banques ont elles-mêmes leurs compte en banque centrale ou chez d’autres banques. Les paiements de masse (nos paiements entre particuliers et entreprises de « petits montants ») n’apparaissent pas dans les comptes en banques centrales.
Mais à intervalles réguliers, les banques doivent bien se payer entre elles les montants correspondant aux transactions de leurs clients respectifs. Cela justifie des heures de cut-off (on regarde toutes les transactions jusqu’à une certaine heure et on se met d’accord au centime près sur les transactions qui ont été échangées).
Dans certains cas, la somme des mouvements individuels peut avoir un impact important sur le compte de la banque. C’est alors le rôle de la trésorerie d’emprunter exactement ce qu’il faut pour avoir des réserves suffisantes en Banque centrale le soir venu (exigées par le régulateur qui ne veut pas que les banques fassent faillite du jour au lendemain).
Ajoutez à cela que les mécanismes de compensation bancaire sont multiples, il n’y a pas encore un unique à l’échelle européenne. Chaque mécanisme de compensation a ses propres coûts et ses propres règles.
Les systèmes de carte bancaire (CB, Visa, MasterCard), sont aussi d’autres systèmes de compensation que la banque doit prendre en compte. Les virements ne vivent pas dans un monde isolé du reste.
La France Insoumise veut (encore) taxer l’utilisation commerciale des œuvres du domaine public
03/10/2022
Le 03/10/2022 à 08h 09
25,90€, c’est une édition dont le traducteur est mort en 2007. D’après les commentaires sur un site de vente en ligne, cette édition propose des commentaires enrichissant et des photos de documents originaux pour le contexte.
On est loin de la simple réimpression d’un scan d’une édition du XIXe siècle.