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CharlesP.

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85 commentaires

Le 06/09/2024 à 15h 28

La commission d'Apple s'appliquant pour tout achat sur n'importe quelle plateforme dès que l'application est installée et pendant 12 mois, ça voudrait dire que l'abonnement de quelqu'un qui paye le GamePass pour son PC, mais a installé l'application sur son iPhone pour jouer dans le train de manière très occasionnelle part à 10% chez Apple. Même s'il ne joue sur son iPhone que tous les 36 du mois et ne paie pas via l'App Store. Et 30% s'il paie via l'App Store.
(https://next.ink/146334/app-store-apple-assouplit-sa-politique-de-liens-externes-mais-au-prix-fort/)


Déployer l'application sur iOS ferait perdre de l'argent à Microsoft, rien que pour cette commission abusive. Sans compter l'équipe qui doit maintenir l'application iOS.

Le 03/09/2024 à 13h 17

Le support d'Exchange est dans les builds daily actuellement, donc ça arrive prochainement

Pour la gestion de signature j'avoue que je ne la trouve pas particulièrement gênante, il faut dire qu'une fois en place on y touche jamais

Le 31/08/2024 à 13h 51

Hey,
Il me semble qu'il y a un petit soucis de zoom sur mobile sur la longue case 6.jpg, impossible à lire à moins d'ouvrir dans un nouvel onglet.

Le 28/08/2024 à 16h 28

C'est un peu l'équivalent de nos élections européennes, la Commission européenne indique juste qu'elles doivent se dérouler entre le jeudi X et le dimanche Y et publie les résultats le lundi Z.
Chaque pays membre décide de l'organisation de son vote (un jour ? deux jours ? vote électronique ? plurinominal de liste ? uninominal par classement ? date limite de dépôt des listes/candidatures ?).

De la même manière, le gouvernement fédéral donne une date, et les États gardent tout de même une marge de manœuvre sur l'organisation de leur scrutin (vote électronique ? répartition des grands électeurs en "winner takes it all" ou en représentatif ? date limite du dépôt de candidature des grands électeurs ?)

On a tendance à voir les US comme un seul pays, alors qu'en réalité, on est beaucoup plus proche du fonctionnement de l'Union européenne (tous les pouvoirs qui ne sont pas dévolus à l'Union par les traités européens, ou la Constitution des États-Unis, sont délégués aux États-membres) mais, là où la Commission européenne n'a pas de pouvoir sur les affaires extérieures ni d'armée commune, le gouvernement des États-Unis est compétent sur les affaires étrangères et dispose d'une armée fédérale. Entre autres grands pouvoirs qui font qu'on voit les États-Unis comme une entité très intégrée sur la scène internationale.

Le 27/08/2024 à 01h 08

Complètement à côté de la plaque.

AWS ne va pas proposer de bloquer des IP de sa propre infra puisque si AWS considère qu'une IP de son infra fait de la merde, alors le service est suspendu.

Là AWS propose (c'est important ce verbe; car ce blocage n'est pas activé par défaut) à ses clients de bloquer des IPs qu'ils estiment problématiques mais sur lesquelles il ne peuvent agir directement et ne peuvent donc faire que du préventif en proposant de les bloquer.

Accessoirement, ça permet aux clients AWS d'éviter de faire un CSC en bloquant une IP AWS qu'ils utilisent eux-même pour autre chose.

L'idée étant que si le client veut effectivement bloquer des IP AWS, il devra le faire via des règles custom et non via des règles managées comme ici.

Eh non, ça c'est un abus de monopole :wink:

AWS vends "une liste d'IP utilisées par des fournisseurs de services web" (selon les mots de leurs documentations) et non "une liste d'IP dont la réputation leur semble sulfureuse".
Exclure leur propre service de cette liste c'est anti-concurrentiel.

Plus récemment on avais l'inverse : Google maintient une liste des ROM Android "respectant le cahier des charges d'Attestation API". C'est comme ça que c'est vendu aux développeurs. Or, Google inclus dans cette liste des ROM qui ne remplissent pas ces critères mais sont partenaires (les ROMs stocks de quelques fabricants) et refuse des ROM qui remplissent ces critères mais n'ont pas de partenariat avec Google (comme GrapheneOS).

C'est anti-concurrentiel. Pourquoi ? Parce qu'ils
vendent "une liste de ROM respectant tels critères" et non pas "une liste de ROM en partenariat avec Google".

Le 27/08/2024 à 00h 59

C'est pas dans l'article mais Gitoyen est dans le subset "HostingProviderIpList" de l'AnonymousIpList, pas le subset "AnonymousIpList" (oui leur nommage est étrange). Il est donc reproché à Gitoyen d'avoir des clients qui fournissent des services web via son réseau...
C'est, avec une analogie foireuse, bannir le réseau d'un BOFS parce que certaines personnes s'auto-hébergent...

Et, quand bien même Gitoyen serait sur la liste "AnonymousIp", les blocages ont commencé dès avril 2023 alors que FDN n'a commencé à fournir un VPN public qu'après (d'abord en démo interne puis ouvert au public et communiqué qu'en avril 2024).
FDN fournissait des VPN privés avant ça mais avec une IP fixe et inchangeable, donc pas vraiment ce qu'on attends d'un NordVPN. Le contraire même de l'anonymat : c'est même moins anonyme qu'un BOFS avec IP dynamique !

Le blocage n'est pas particulièrement justifié, et ça ne m'étonnerait pas que FDN et/ou Gitoyen réfléchisse à tenter une action en justice si elle n'arrive pas à se faire enlever des listes (ça rappelle Free qui avait mis sur blacklist mail des domaines à la pelle et s'était vu offrir le choix entre perdre son statut d'hébergeur pour le statut d'opérateur, autrement dit ils devenaient pénalement responsables de tout ce qui transitait par leur réseau, ou d'arrêter de modérer du contenu qui n'est pas manifestement illégal)

BOFS = Bouygues, Orange, Free, SFR

Le 27/08/2024 à 00h 44

Ce qu’il rapporte ne m’est pas étranger, combien de fois j’ai reçus les mms sous forme de mail alors que bon, mon téléphone était bien allumé/connecté au réseau data cellulaire…

Je crois n'avoir jamais reçu un seul MMS correctement depuis que je suis passé de chez Free à Prixtel (réseau SFR) et c'est pas faute d'avoir tenté toutes les configurations APN trouvables sur leur site comme sur des blog sombre...

À chaque fois c'est un SMS cinq à sept jours après l'envoi qui indique "Entrez ce code sur vosmms.fr pour voir le MMS que 0612345678 vous a envoyé la semaine dernière"

Le 12/08/2024 à 11h 40

Le fait que ça soit désormais desinstallable "normalement" me semble plus avoir à voir avec les règles du DMA/DSA européen qu'avec une volonté d'abandonner Paint.

En gros, Microsoft doit permettre la désinstallation de toutes les apps qui ne sont pas strictement nécessaires à l'OS, pour réduire l'avantage qu'ont ces apps sur les concurrents.

Edge est désormais desinstallable pour que les utilisateurs puissent remplacer par Chrome/Firefox/etc., Paint l'est donc également pour que les utilisateurs puissent remplacer par un autre concurrent.

Mais, c'est logique, on médiatise moins le fait que Paint soit devenu desinstallable que le fait qu'Edge le soit devenu également.

Le 19/07/2024 à 16h 56

Tiens, un site complètement flouté dans la première capture, serait-ce un site d'une nature non-avouable ? :tristan:

Le 19/07/2024 à 13h 10

Les opérateurs commerciaux (les BOFS) utilisent le réseau fibre qu'ils louent à l'opérateur d'infrastructures.

En gros, les opérateurs d'infrastructure posent les tuyaux que les opérateurs commerciaux utilisent.

Tu ne peux pas avoir une box Orange et une box Free en même temps (ou 2 box Free, ou n'importe quelle autre combinaison) parce qu'il n'y a qu'un tuyau qui arrive chez toi.
Effectivement pour ouvrir une deuxième ligne faut installer une deuxième fibre, et ça peut coûter cher (la première fibre étant prise en charge souvent par la collectivité/l'État/l'opérateur, elle coûte relativement peu cher, mais je pense que la pose de la seconde serait à tes frais intégralement).

Le 18/07/2024 à 11h 48

Attends un peu, vous donnez des congés aux humains, vous ?

Le 12/07/2024 à 14h 16

Firefox a un système pour les bannières cookies intégré. Pour l'instant c'est encore planqué sous un flag (donc désactivé) et si tu l'actives par défaut c'est en mode "refuser si c'est pas trop compliqué, accepter sinon" mais y'a moyen de mettre en mode "refuser si c'est pas trop compliqué, laisser la bannière pour que l'humain gère sinon".

Ça devrait arriver prochainement et ça sera cool pour le commun des mortels :p

Je pense honnêtement que le pire du pire c'est les sites de mauvaise foi : "si tu refuses les cookies je peux pas stocker le cookie qui sauvegarde que t'as refusé les cookies, donc je raffiche la bannière à chaque changement de page :fou:"

Le 12/07/2024 à 14h 10

Ils n'ont pas autorisé, ils n'ont pas eu le droit d'interdire, petite nuance :p

La CNIL avait publié des lignes directrices qui interdisaient de manière générale les paywalls, et le Conseil d'État a dit "non, la CNIL n'a pas l'autorité pour interdire de manière générale, seule la loi le peut, donc la CNIL doit faire du cas par cas"

En gros.

Mais effectivement, depuis y'a eu des règles directrices approuvées par la Commission européenne (qui elle a l'autorité pour interdire) donc théoriquement on devrait mettre des amendes à tous ces sites.

Ça exonère pas la CNIL d'être ultra lente, de mettre des sanctions ridicules ("attention ! vous allez recevoir... UNE LETTRE !!") et de tenter de contourner les lignes directrices sur les pixels traçants des mails, mais sur le paywall et les dark pattern elle a essayé de mettre une interdiction (qu'elle n'aurait pas eu le cran d'appliquer, but still...)

Le 12/07/2024 à 14h 05

:fr: <- on pourrait avoir un emote européen ? Parce que ❤️🇪🇺

Le 29/05/2024 à 23h 06

cadeau ; fr.wikipedia.org Wikipedia

Après, généralement, les journalistes, ils signent les articles avec leur nom. Genre, je sais que c'est Sébastien Gavois qui a écrit l'article ci-dessus et une petite recherche m'a donnée sa page Linked-in (qui me donne aussi les pages de ses collègues).

Oui, mais pas forcément le numéro de CNI, de téléphone ou l'adresse (encore heureux)

Cela dit niveau RGPD je ne suis pas convaincu que ça soit licite licite tout ça... Je vois pas la finalité qui nécessite de récupérer le numéro de CNI, autant le numéro de carte de presse why not, mais le numéro de CNI...

Le 23/05/2024 à 13h 51

Étant donné qu'il n'y a aucun texte qui oblige l'operateur à bloquer (pas de décret, pas d'ordonnance, rien, juste le discours d'Attal) je dirais que l'hébergeur vient de perdre son statut de "mere conduit" (le droit europeen dit que si tu est juste un "tuyau" qui ne modère pas, t'es pas responsable de ce qui passe au travers, mais si tu modères ou censure tu est responsable de tout ce qui passe par toi) et est donc désormais responsable de tout le trafic internet qui passe par lui. Donc attaquable.

Mais en l'occurrence je ne suis pas convaincu que ce soit judicieux, c'est le gouvernement a la manœuvre, donc c'est logique que ce soit lui qui soit attaqué par les associations de défense des droits.

Le 23/05/2024 à 13h 44

Le principal RS qui est utilisé, le cas présent, dans ce conflit, immédiatement, tout de suite, pour partager des messages cherchant à attiser le feu, ce n'est ni Facebook, ni Twitter. Donc tu m'expliques à quoi ça servirait de bloquer Facebook et Twitter?

Ensuite, tu veux des preuves de quoi? que l'application Tiktok tue des gens?
Tu fais semblant de pas comprendre j'ai l'impression. L'algo de l'application te montre ce que tu veux voir. Donc des gens déjà chaud, tu leur montres en boucle des messages, dont certain faux ou sorti du contexte, qui vont dans le sens de la violence. A part rendre la situation encore plus chaude, amenant à plus de violence, ça ne sert à rien.

Et venir crier à la censure de la liberté d'expression. Rien n'empêche d'échanger sur Twitter ou Facebook à coté, qui même s'ils ne sont pas parfait, ont au moins le mérite d'être modéré et de ne pas te pousser uniquement les messages de haine.

Le principal RS qui est utilisé, le cas présent, dans ce conflit, immédiatement, tout de suite, pour partager des messages cherchant à attiser le feu, ce n'est ni Facebook, ni Twitter.
Ce n'est pas ce que dit Viginum, serais-tu donc mieux renseigné qu'une agence de l'État ?
Ensuite, tu veux des preuves de quoi? que l'application Tiktok tue des gens?
Ah bah oui, pourquoi pas. Je sais que l'algorithme est toxique, ça c'est pas un problème, mais j'aimerais bien des preuves comme quoi TikTok a joué un rôle dans ces émeutes-là en particulier.
Et venir crier à la censure de la liberté d'expression. Rien n'empêche d'échanger sur Twitter ou Facebook à coté, qui même s'ils ne sont pas parfait, ont au moins le mérite d'être modéré et de ne pas te pousser uniquement les messages de haine.
"C'est pas de la censure, tu peux toujours aller parler dans un autre pays"
Dans un État de droit, quand tu enfreint un droit ou limite une liberté (quoiqu'on en dise, interdire un réseau social, même le plus toxique de tous, c'est une limite de la liberté d'expression, justifiée, mais quand-même une limite) tu dois justifier de tes raison, c'est la base.

Le 23/05/2024 à 08h 15

Donc dans le sujet qui nous intéresse, tu vois toujours pas l'éléphant dans le corridor?

Tu parles de Douyin, équivalent proche de Tiktok, complètement censuré et contrôlé par le gouvernement, pour défendre la liberté d'expression?

Donc dans ce conflit en Nouvelle Calédonie, si au lieu de la France, y avait la Chine avec Douyin, la liberté d'expression serait respecté? T'es bien sûre de tes arguments là?

Douyin, les seules vidéos qui passent sont celles qui ne sont pas politisées, celle qui vont dans le sens du gouvernement, ou celles qui sont de la propagande pure et simple.

Il n'empêche quand on dit "Y a des gens actuellement qui meurent [...] à cause de réactions suite à des messages véhiculées par tiktok.", la moindre des choses est de donner une preuve, ne serait-ce qu'une capture d'écran d'un de ces messages. Or, le gouvernement n'en a pas donné.
Je ne dis pas que TikTok n'a rien propagé, mais quand on est dans un État de droit, la preuve, même minuscule, c'est la moindre des choses quand on accuse quelqu'un. Surtout pour le gouvernement.

Ensuite, un autre minimum c'est de le faire de façon formelle et non pas planqué dans un coin. Un décret, une ordonnance, ou quoique ce soit d'autre, mais pas juste une annonce.

Et puis, peut-être suivre les recommandations de ses propres services, qui ont des preuves que ça arrive surtout sur X et Facebook. Donc, on sais que ça arrive sur X et Facebook, on ne banni pas, on suppose sans preuves que ça arrive chez TikTok, on censure.

Le débat que vous avez là sur TikTok est nécessaire, mais c'est pas le sujet. Si on régule TikTok ou qu'on le banni définitivement, c'est par la loi et un vote que ça doit se faire, pas sous prétexte et sur un coup de tête.

Le 22/05/2024 à 17h 09

Un moment donné, il faut décider. Comme c'est trop tard, on ne fait rien? Je pense que le gvnt chinois doit bien rire de notre pacifisme.

Je suis complètement pour une régulation de TikTok, voire un bannissement au vu des problèmes qu'il pose (il y a un super rapport du sénat sur le sujet).

Mais pas comme ça, pas aussi rapidement et pas pour ces raisons !
Ici on a un gouvernement qui bloque un réseau social sur un coup de tête, sans même faire l'effort de rédiger un décret, sous prétexte qu'il diffuserait des fakes news (ce qui ne m'étonnerait pas, honnêtement, de TikTok) alors qu'ils ne sont pas capable de donner des preuves comme quoi il y a réellement de la propagation de fake news sur TikTok dans le contexte de la Nouvelle-Calédonie et sans aucune action préalable (contacter TikTok, signaler des messages)
Le strict minimum quand tu décide d'un truc comme ça, c'est de te justifier, d'avoir des preuves de ce que tu avances et d'avoir essayé toutes les méthodes possibles avant de sortir le bazooka.

Sinon tu te retrouves à envahir un pays parce que tu soupçonnais que potentiellement éventuellement ils pourraient un jour avoir des armes de destructions massives :D

Donc :
- Pour un débat démocratique sur la régulation (voire l'interdiction) de TikTok et consorts, de manière réfléchie et avec de bonnes raisons et un bon argumentaire.
- Contre une interdiction sur un coup de tête de l'exécutif de manière non justifiée (ou justifiée de manière bancale), non graduée et probablement illégale.

Le 22/05/2024 à 08h 35

Idem pour les 49.3, tu peux faire passer autant de merde que tu veux, il n’existe aucune mesure de rétorsion envers le fautif.
Si, il en existe une : faire démissionner le gouvernement en votant une motion de censure. Si cet usage était si intolérable, il aurait sauté depuis longtemps.

Pas forcément, c'est souvent de la magouille politique. Par exemple le gouvernement Borne s'est pris plusieurs motions de censure, jamais aucune votée par Les Républicains, pourquoi ? Parce que Borne faisait en grande partie des lois qui plaisaient aux Républicains, et ils n'allaient pas voter une motion de censure pour une ou deux qui leur plaisaient pas.

Il faudrait une "motion de censure seulement sur le texte" qui ne ferait pas sauter le gouvernement. Et on pourrait appeler ça... le vote de la loi ?

Je crois que je tiens un truc :mrgreen:

Le 21/05/2024 à 12h 57

C'est facilement prouvable (ou pas) en cas de plainte et s'il s'avère qu'il y a véritablement une actrice ayant une voix proche de celle de Scarlett Johansson, je rejoins totalement 127.0.0.1 : Scarlett n'a pas l'exclusivité sur les voix proches de la sienne et il n'y a aucune raison de retirer la voix Sky.

Même s'il s'agit d'une actrice différente à la voix très proche, s'il s'avère qu'OpenAI l'a choisie justement pour sa proximité avec la voix de Scarlett Johansson dans le but de tromper les utilisateurs et/ou que ça lui cause préjudice, elle est tout à fait fondée à demander réparation en justice.

À voir si OpenAI arrivera à soutenir devant la justice que "c'est juste un hasard qu'on ait pris une voix très semblable après avoir essuyé deux refus"...

Typiquement, si une entreprise embauche un sosie de moi et s'en sert volontairement pour me discréditer, ce n'est pas parce que ce n'est pas physiquement moi que je ne peux pas leur demander en justice d'arrêter et de me dédommager pour avoir ruiné ma réputation. En revanche, je me demanderais bien pourquoi une entreprise voudrait me faire ça :neutral:

Le 06/05/2024 à 10h 11

Je suis d’accord: la traduction, dans sa globalité, me paraît à minima confuse. Grant ne veut généralement pas dire garantir, mais plutôt « accorder ». Quant à freedom technology traduit par technologies libres, ça me semble tiré par les cheveux ou tout du moins confus en français. Il n’a pas dit free technology mais freedom technology qui s’apparent plus à technologie(s) de liberté ou technologie(s) de la liberté.

Mes 2 centimes.

« ne dépendez pas des entreprises pour garantir vos droits.
défendez-les vous-même en utilisant des technologies promouvant la liberté.

(vous êtes sur une d'elles) »
Cela dit pas sûr que la parenthèse soit "vous êtes sur l'une d'elle" fasse référence à une entreprise ou a une freedom technology

Le 03/05/2024 à 12h 23

En vrai ça a déjà été testé grandeur nature aux US, qui abandonnent la technologie parce que ça coûte trop cher pour très peu d'intérêt.

Du coup les leaders du marché, que sont Thalès et Capgemini, font pas mal de lobby pour que la France remplace les US.

Et puis personnellement, quitte à mettre en place des systèmes risqués je préférerais que les systèmes soient développés par l'État, de préférence de manière auditable voire open-source, plutôt que délégué au secteur privé qui le fait payer bien plus cher et sort un système opaque.

Le 03/05/2024 à 10h 16

Hello, est-ce que tu aurais un lien ?

Le 30/04/2024 à 10h 57

D'un autre coté, si les benefs reviennent dans les poches de l'état, ça ne me choque pas plus que ça.

Je pense notamment à la SNCF. Organisme public mais géré de manière privée. Ce qui donne les prix aéronautiques qui montent en fonction de la demande et le nombre de train limité.

Dans un service public, s'il y a 1000 personnes qui veulent faire un certain trajet et que nos trains peuvent accueillir 300 personnes, on met 5 trains par jour, chaque train sera plein à 200/300, donc c'est confortable et il y a assez d'horaires pour tous.
Dans un service privé, on mettrait seulement 3 trains remplis à 300/300. Tant pis pour les 100 qui restent à quai. On a fait 90% de recettes mais avec seulement 3/5 du coût.

https://grisebouille.net/trains/

Le 30/04/2024 à 09h 20

C'est très bien que le gouvernement ne laisse pas les activités stratégiques d'Atos se faire la malle à l'étranger, oui.
Par contre, qu'elles soient gérées par l'état, ce n'est pas forcément un bon plan, l'état est généralement un piètre gestionnaire d'entreprises privées. Notamment parce qu'il y a une injonction contradictoire entre l'impératif de rentabilité du privé et l'impératif d'intérêt commun du public. Il y a pas mal d'exemples dans ce sens.

Cela dit nos services publics semblent plutôt se diriger vers une gestion sous le prisme de la rentabilité du privé depuis quelques années...

Le 26/04/2024 à 09h 32

"Ça serait idiot de mettre le même nombre de policier sur les viols des femmes que sur les viols des hommes, vu la différence."
Je ne comprends pas cette phrase.
Au su que ce sont les mêmes services de police, il n'y a pas de facto de différence, non ?
je peux comprendre éventuellement une différence au niveau des outils du point de vu médical du terme, mais dans le traitement de l'enquête il ne peut et il ne doit y avoir aucune différence de traitement.
TOUTES les victimes doivent être entendues et prisent en compte.

Bien sûr, mais mettre les mêmes efforts sur la communication, sur la prévention, etc. c'était plus dans ce sens la. Sachant que certaines unités de police sont spécialisées dans la protection de femmes.
Évidemment qu'on va plus centrer les affiches sur le consentement de la femme car dans 95% des cas c'est des femmes dont le consentement est bafoué, par exemple. De la même manière on va plus axer la formation des policiers/gendarmes sur la protection de la femme plutot que la protection de l'homme dans les cas de VSS. Ça empêche pas de faire de la prévention aussi pour les viols contre les hommes, et ça n'exclus pas de faire une partie de la formation sur la réaction quand les hommes sont victimes, mais on en fait forcément moins puisque c'est plus minime.
Si un jour on arrive à réduire tellement le nombre de viols sur des femmes pour que, en proportionnel, le viol des hommes soit aussi important que le viol de femmes, alors là on pourra mettre les mêmes moyens sur chaque.

Le 25/04/2024 à 18h 38

L'objectif est triple :
1. Forcer les États à se bouger le fiac (parce que beaucoup ont comme "grande cause du quinquennat" la question des VSS mais peu en font quelque-chose)
2. Uniformiser les règles, histoire que les crimes et délits soient définis pareil partout en Europe. Un viol est un viol, qu'on soit en France, en Espagne ou en Pologne. Et que les peines soient similaires (la directive défini une peine maximale minimale, mais les pays peuvent être au dessus)
3. Améliorer la gestion transfrontalière. Le processus pour l'aide aux victimes est pas le même en France, en Allemagne, en Croatie ou au Danemark. Quelqu'un qui serait aggressé en voyage ne saurait pas forcément vers qui se tourner dans le pays. L'objectif est de faire en sorte que si tu connaisses la procédure dans ton pays tu la connaisse à l'étranger. Un peu dans le principe du 112, le numero unique européen, mais pour l'aide aux victimes et le dépôt de plainte.

(pour plus de détails voir mes commentaires #1.3 et #4.2)

Le 25/04/2024 à 18h 32

L'objectif de la directive est principalement d'uniformiser : que ça soit les mêmes définitions partout pour les crimes sexuels, qu'il y ait des peines maximales minimales, et surtout de faire en sorte que où qu'on soit dans l'UE, ça soit le même système d'aide aux victimes.
L'objectif est de forcer certains pays à se bouger (Hongrie coucou) sur ce problème, et à améliorer la gestion transfrontalière du problème (de toute manière l'Europe n'a pas le droit de légiférer sur un sujet si elle ne prouve pas que son action est plus efficace que la prise d'action individuelle dans chaque État, principe de subsidiarité justement).

En France, le système d'aide aux victimes est actuellement pas le même que celui en Allemagne, ni qu'en Belgique, donc forcément, quelqu'un qui serait agressé durant un voyage ne saurait pas trop vers qui se tourner. La directive oblige les pays à mettre en place un système qui soit à peu près identique partout, histoire que si tu connaisse la procédure dans ton pays tu la connaisse aussi à l'étranger.

Un peu la même chose que le numero 112 en fait. Chaque pays avait deja son numero de téléphone d'urgence, mais comme les numéros changeaient en fonction des pays et parfois plusieurs numéros dans le même pays, la directive du 112 européen a obligé chaque pays à répondre au numero 112. Comme ça, plus qu'un seul numero à retenir pour toute l'Europe.

Le 25/04/2024 à 18h 23

Pour deux raisons :
1. Il y a une énorme asymétrie, les violences sexistes c'est en écrasante majorité contre les femmes, donc c'est logique qu'on y mette plus de moyens que sur l'autre sens. Sans pour autant criminaliser qu'un côté : on criminalise le viol d'une femme par un homme comme d'un homme par une femme ou un non-binaire, mais on vas surtout engager les forces sur la lutte contre le viol contre les femmes. Ça serait idiot de mettre le même nombre de policier sur les viols des femmes que sur les viols des hommes, vu la différence.
2. L'UE n'a compétence que sur les femmes et les enfants. Parmi les eurocrimes sur lesquels l'UE a compétence pour légiférer, on a "la traite des êtres humains et l'exploitation sexuelle des femmes et des enfants" (article 83 du TFUE). Étant donné que ça n'inclus pas l'homme, la directive a été conçue pour ne pas parler de l'homme, tout en espérant que les pays membres ne fassent pas de distinction sur les définitions de crimes et délits.

Pour rappel ici on a bien une directive, c'est-à-dire une liste de "les États-membres doivent ...", pas une loi directement applicable (ça c'est un règlement, comme le RGPD, le texte de l'UE est directement loi dans tous les pays membres)

Si le texte dit "les États-membres doivent punir les mutilations forcées sur les femmes et enfants par une peine maximale minimale de 5 ans d'emprisonnement", ça définit seulement un minimum, et n'oblige pas les États membres à faire un distinguo homme/femmes.
Un État qui aurait dans sa loi "est puni de 5 ans de prison au maximum le fait de mutiler les parties génitales d'une tierce personne" n'enfreindrait pas la directive. Et c'est justement ce que veut le Parlement européen, ils n'ont pas le droit de légiférer sur les crimes sexuels contre les hommes, mais encouragent les pays membres à ne pas faire le distinguo sur les peines.

Petit nota : c'est une des premières fois que l'Europe fait très très gaffe à pas dépasser d'un millimètre sur cet eurocrime, alors qu'il y a déjà eu par les passé des directives sur les crimes sexuels qui ne faisaient pas de distinction homme/femmes. La raison est simple : la Hongrie d'Orban va tenter de faire tomber cette directive, donc la moindre faille juridique sera utilisée.

Le 09/04/2024 à 11h 42

Nan, il est parfaitement raccord avec ses convictions, il fait exactement ce que l'extrême-droite lui dit de faire. Que ça soit l'extrême-droite turque ou la brésilienne, qui considère que le juge est un sale gauchiasse (comprendre "de droite radicale, mais pas extrême")...

Le 19/03/2024 à 22h 43

Le G29, groupe prédécesseur d'EDPB (la CNIL des CNIL) avait rédigé ce document pendant l'élaboration du RGPD : https://www.cnil.fr/sites/cnil/files/atoms/files/ldconsentement_wp259_rev_0.1_fr.pdf

Ça ne présume absolument pas de ce que la CJUE vas décider, mais ça montre parfaitement que la volonté originale du texte était de soumettre le consentement à l'absence d'externalité négative (et ça se retrouve encore dans les considérants du RGPD). Autrement dit, refuser un consentement ne doit rien amener de négatif (excepté le non-traitement des données pour lequel le consentement est demandé).

Pour citer l'exemple 6 : « Une banque demande le consentement de ses clients afin de permettre à de tierces parties d’utiliser leurs informations de paiement à des fins de commercialisation directe. Ce traitement n’est pas nécessaire à l’exécution du contrat avec le client et à la fourniture de services de compte bancaire ordinaires. Si le refus du client de donner son consentement à cette finalité de traitement entraînerait le déni de services bancaires, la fermeture du compte bancaire, ou, selon le cas, une augmentation des frais, le consentement ne peut être donné librement. »

C'est assez parlant, de la volonté des concepteurs du RGPD découle une interdiction de facturer une augmentation de frais en cas de refus de consentement.

Ça n'a évidemment pas de valeur légale, de même que les considérants, mais ça montre très bien que le RGPD a été écrit de manière à interdire ça. Après, peut-être a-t-il été mal écrit ou a laissé une faille où les avocats de Meta ne vont pas hésiter à s'engager

Le 19/03/2024 à 22h 34

Il y a deux manières de le tourner, la première étant "Meta donne le choix à ceux qui le veulent de payer en argent réel ou en vie privée". Et ça peut être considéré légitime. Mais si je le tourne dans l'autre sens, "Méta veut faire payer les gens pour respecter une de leurs libertés fondamentales". Là ça ne semble plus du tout être une bonne idée.

C'est comme si un propriétaire acceptait de te donner gratuitement son appartement mais qu'en échange tu acceptais de renoncer à ta liberté de mouvement, et devait rester en permanence dans le logement.

On ne doit pas autoriser les entreprises à monétiser des libertés, surtout quand elles sont fondamentales (le droit à la vie privée c'est dans la DDHC de 1789, dans la Charte Européenne des Droits de l'Homme et dans la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme).

"Renonce à une liberté ou paie" n'est pas quelque-chose d'acceptable.
Et ce n'est pas parce que le modèle de Meta ne fonctionne pas sans ça qu'il faut l'autoriser. Jamais une entreprise, Meta ou autre, n'aurait dû être autorisée à exploiter ce modèle dans un premier temps.

Et puis, comme dit, on peut toujours envoyer de la publicité non ciblée. Le problème étant non pas la pub mais la collecte de données personnelles sans consentement.

Le 14/03/2024 à 15h 33

Bonjour,
Au-delà des personnes trans, des précédents existent, comme celui d’Albert Dupontel, qui est allé en justice pour éviter que Wikipedia ne diffuse sont véritable nom
Il y a une petite faute à "son" sans "t".
Moyen de corriger ?
Merci :)

Le 23/02/2024 à 16h 19

Le RGPD existe déjà. Ton scénario est mauvais.

Par contre, il commence bien pareil :
- Google le fait quand même

ensuite :

- quelqu'un porte plainte
- une CNIL s'en occupe, Google a une amende après un an minimum, probablement bien plus car en Irlande.
- Google fait appel devant la juridiction appropriée
- ça reprend du temps
- L'amende est confirmée ou un peu minorée parce qu'elle n'était pas bien justifiée par la CNIL

Je me suis chargé de la seconde étape, on vas bien voir :)