votre avatar

Liam

est avec nous depuis le 25 août 2003 ❤️

2184 commentaires

Le 10/08/2013 à 12h 21







Xaelias a écrit :



Si c’est illégal, il peuvent mettre ce qu’ils veulent dans les CGV, ça reste illégal :-) La loi prévaut sur un contrat, et heureusement.



Si ça marche c’est cool. Mais bon… forcer tous les dédiés à payer, alors que perso mon dédié j’en ai une utilisation purement perso… ça me fait un peu ch* :/







Ce sera payant au prochain renouvellement pour chaque dédié, j’imagine.


Le 10/08/2013 à 00h 05







Jean_Peuplus a écrit :



Cool l’avatar Psygnosis



Ah la bonne époque des Destruction Derby et WipeOut sur PS1 <img data-src=" />







Et Pugsy sur Megadrive, ne pas oublier Pugsy sur Megadr… comment ça tout le monde s’en fout ? <img data-src=" />


Le 09/08/2013 à 11h 30







xjqt a écrit :



Quand on possède Steam (en plus de quelques titres qui génèrent une fortune en free to play), on peut se permettre quelques largesses.

Je reste assez admiratif devant Valve cependant & aimerait y bosser un jour.







Il y a tellement de boîtes qui pourraient se permettre des largesses et qui ne le font pas… (mon expérience est même que plus une boîte est riche, moins elle est cool avec ses employés).



Certains diront sans doute qu’il s’agit, de la part de Valve, d’un coup marketing visant à se créer une bonne image… je répondrais que je préfère qu’un coup marketing se fasse à l’aide d’une bonne action plutôt qu’à l’aide d’une publicité abrutissante.



Peut-être que les gars de la direction qui ont décidé de la jouer comme ça avaient une arrière-pensée, mais ça ne change rien pour le studio en question. Je préfère voir des gens ou des entreprises bien se comporter avec une arrière-pensée, que se comporter comme des connards sans arrière pensée.



Donc respect à Valve. <img data-src=" />


Le 06/08/2013 à 22h 21







Zed-K a écrit :





  • la gestion du son.



    Un seul volume pour tout (voix, haut parleur, sonnerie, alarme, musique aux écouteurs…), c’est juste pénible.

    Suffit que j’écoute de la musique un peu fort dans la rue, j’oublie, mon téléphone sonne ou je lance un jeu sans les écouteurs de branchés, et les HP se mettent à hurler…



    Bon ok, pour la sonnerie ça m’aura fait chier qu’une seule fois au tout début (toujours en full vibreur sinon), mais les jeux je me fais n*quer à chaque fois que je vais aux chiottes… et au bureau c’est vraiment pas top <img data-src=" />









    Tiens, exact pour la gestion du son. Étrangement je n’ai jamais été gêné par ce problème (sous WP7.8), mais ça reste un truc très utile. Ne serait-ce que pouvoir mettre son tel en silencieux la nuit et s’en servir quand-même d’alarme pour se réveiller le matin, c’est un peu indispensable. Alors bon y a des workarounds pour le cas présent (aller désactiver les sons des notifs et des sonneries) mais ça reste un pis-aller.


Le 06/08/2013 à 20h 50

Ils sont un peu lents chez Microsoft. Il devient urgent de sortir la mise à jour “Blue” de WP8, qui doit combler les dernières vraies grosses lacunes de l’OS (notamment l’absence de barre de notification).



Windows a fait un boulot fabuleux que Windows Phone depuis WP7, j’arrête pas de le dire, mais quand-même, là les erreurs de jeunesses commencent à ne plus être vraiment pardonnables. Que l’OS manque encore de maturité presque 3 ans après la sortie du premier Windows Phone (par opposition à Windows Mobile) commence à ne plus être excusable. C’est dommage car dans l’absolu, c’est une superbe alternative à Android.

Le 06/08/2013 à 19h 55







raoudoudou a écrit :



Mais tu lis un peu ce que j’écris?



L’étude date d’avant la loi qui autorise la pornographie infantile, elle ne peut donc pas servir de résultat à ton assertion qui dit que l’autoriser réduit la pédophilie.







Non, absolument pas, la libéralisation du porno au Japon ne date pas de 1999. Sinon l’étude n’en parlerait pas. Il y a bien eu une loi au Japon en 1999 mais elle n’a rien à voir avec une quelconque autorisation donnée en 99 : la loi de 1999 était une loi répressive et non une loi permissive. Le premier article du Figaro que tu cites le dit d’ailleurs très bien :







Le Figaro a écrit :



a loi actuelle, datant de 1999, interdit la production et la vente de photos, vidéos et autres matériels pornographiques impliquant des enfants, ainsi que leur possession à des fins commerciales ou de distribution. Mais la possession à titre individuel de ce genre de produits est elle pour l’instant autorisée.







Ces interdictions datent de 1999. Avant 1999, la loi sur la pornographie infantile au Japon était beaucoup plus permissive. La preuve avec cet article d’époque :http://www.theregister.co.uk/1999/05/18/kiddie_web_porn_banned/



Pour résumer :





  • Au début des années 70 : toute pornographie, même adulte, est interdite.

  • Des années 70 aux années 90 : libéralisation progressive de la pornographie (production, vente, distribution, possession). Toute la pornographie, pédo comme normale. Et baisse énorme de la criminalité sexuelle (viols en chute libre), en particulier celle envers les enfants. C’est ce dont parle l’étude que je t’ai donné et que tu refuses obstinément de lire.

  • En 1999 et sur pressions insistantes des pays occidentaux, interdiction de la production, vente, distribution de la pornographie infantile. Mais la possession reste permise (c’est ce qui te fait croire que la loi a “permis” la pédopornographie : en réalité elle était déjà permise, cette loi a plutôt fortement limité ce qui est permis).



    D’après ce que tu dis, les viols et autres agressions sexuelles seraient en nette augmentation depuis les années 2000 ? Si c’est vrai et si ça doit prouver quelque chose, c’est que décidément, l’interdiction de la pornographie, quelle qu’elle soit, n’apporte que des emmerdes au Japon. Pas sûr que ce soit généralisable aux autres pays m’enfin, au minimum ça donne à réfléchir.


Le 06/08/2013 à 16h 41







raoudoudou a écrit :



Précisemment parce que la loi japonaise date de 1999 <img data-src=" />[





Donc ton assertion que la légalisation a fait chuter la pédophilie est évidemment fausse de A à Z







Tu racontes évidemment des conneries. L’étude dont je te parle a été publiée en 1999 et si tu avais pris ne serait-ce que deux minutes pour la survoler, tu aurais vu qu’elle concerne la période 1972-1995.



Pendant cette période, le porno a été de plus en plus toléré et accessible au Japon et parallèlement, la criminalité sexuelle s’est effondrée.



Tu n’as pas remarqué que ton assertion n’était pas techniquement possible ?





  • Tu affirmes toi-même que l’étude date d’avant les années 2000.

  • Tu affirmes que la loi sur laquelle elle se base date de 1999.



    C’est une étude scientifique, pas une prédiction de Madame Soleil : elle ne parle que de ce qui s’est passé, pas de ce qui est à venir. Si le phénomène dont on parle datait vraiment de 1999 (ouverture de la société japonaise au porno), une étude antérieure à l’an 2000 n’aurait pas pu en rendre compte. Simple logique.





    L’étude traite de la libéralisation du porno au Japon entre 1972 et 1995. Période pendant laquelle le porno est devenu très facile à obtenir, et où la criminalité sexuelle a fortement baissé.









    raoudoudou a écrit :



    La prostitution étudiante n’est pas consentie, elle est contrainte (par l’argent surtout), mais qu’est-ce que tu vas inventer des histoires de morale perso, franchement… <img data-src=" />







    Comme tous les jobs du monde quoi. So what ?



    Sérieux vient pas tenter de me faire larmoyer sur les étudiantes prostituées, tu t’adresses à la mauvaise personne je t’assure.







    raoudoudou a écrit :



    Si tu as des chiffres pour la France, et que c’est équivalent au Japon (5%), je veux bien te lire



    redit: 40.000 environ en France, on est loin du Japon, loin et ce n’est pas aux mêmes âges non plus. Du tout.









    Pas si loin : avec 2,3 Millions d’étudiants dont 57,8% de femmes, cela fait 3% des étudiantes françaises qui se prostituent. C’est moins, certes, mais c’est pas non-plus le jour et la nuit.



    Quant à l’âge : la prostitution de mineurs est interdite au Japon, et les études supérieures commencent à 18 ans.


Le 06/08/2013 à 13h 52







raoudoudou a écrit :



Regarde des chiffres plus récents que ceux de ton étude, c’est en augmentation depuis les années 2000. Et ton étude élude complètement la prostitution étudiante des collégiennes et lycéennes, avec des adultes. Là, ça chiffre gros, bien plus que les cas de pédophilie “classiques”



Bref, le Japon, c’est pédophilie à gogo, et limite c’est devenu culturel… Super!







En augmentation depuis les années 2000, oui, sûrement, comme dans tous les pays développés du monde. Je ne vois pas bien en quoi ça invalide le fait que la légalisation du porno a été corrélé à une énorme baisse de la criminalité sexuelle.



Mon étude élude complètement ce qui est légal. La prostitution des étudiantes, on peut trouver ça très triste et tout ce qu’on veut, mais à partir du moment où ça reste un rapport sexuel consenti entre deux personnes en âge de consentir, je vois pas bien où est le problème, à part celui de choquer ta petite morale perso. Je ne vois pas bien d’ailleurs en quoi ce phénomène serait spécifiquement japonais. Des étudiantes et des étudiants qui se prostituent, il y en a plein la France aussi. La prostitution infantile étant illégale au Japon quant à elle, elle est intégrée aux chiffres de la délinquance sexuelle, qui a baissé lors de la légalisation du porno au Japon.


Le 06/08/2013 à 13h 39







raoudoudou a écrit :



C’est chiffré?



Pour le moment, ce qui est chiffré, c’est la prostitution étudiante (5%). Je suis curieux de savoir avec qui ces jeunes filles se prostituent dis-donc <img data-src=" />



Bref, pour moi, on encourage et ça se voit dans les résultats, malheureusement







Hé oui, c’est chiffré et ça vient d’une étude universitaire :



http://www.hawaii.edu/PCSS/biblio/articles/1961to1999/1999-pornography-rape-sex-…







Université d’Hawai a écrit :



In sum, the concern that countries allowing pornography would show increased sex crime rates due to modeling or that adolescents in particular would be negatively vulnerable to and receptive to such models or the society would be otherwise adversely effected has not been vindicated. It is certainly clear from our data and analysis that a massive increase in available pornography in Japan has been correlated with a dramatic decrease in sexual crimes and most so among youngsters as perpetrators or victims.



Le 06/08/2013 à 13h 35







raoudoudou a écrit :



Ce n’est pas la stat. J’pense que les ados entre eux le font tous ou presque <img data-src=" />



La stat, c’est bien une forme d’agression sexuelle via le net, par un adulte.







Perdu, c’est bien la stat :



lefigaro.fr Le Figaro







Le Figaro a écrit :



. Selon un chiffre désormais largement diffusé, un mineur sur cinq a été confronté à des avances sexuelles sur Internet. Donné sans plus de précision, ce chiffre laisse à penser que ces avances sont le fait d’adultes. A contrario, le rapport de l’Internet Safety Technological Task Force souligne que «90 % de ces propositions sont effectuées par d’autres jeunes du même âge ou des jeunes adultes de 18 à 21 ans ». En outre, beaucoup de ces propositions tiendraient plus de la plaisanterie ou du harcèlement que de la véritable invitation à un passage à l’acte.



Le 06/08/2013 à 13h 32







raoudoudou a écrit :



Au niveau des relations sociales, je ne vois pas le Japon comme une référence. Entre le statut de la femme, la prostitution étudiante, le plus faut taux de suicide des pays industrialisés, ça m’a l’air génial comme tout <img data-src=" />







Je dis pas que le Japon est un paradis. Perso je voudrais pas y vivre pour tout l’or du monde.



Mais l’expérience japonaise montre que l’ouverture de la société à la pornographie et la délinquance sexuelle sont inversement proportionnels. Plus tu laisses les gens se repaitre les yeux librement et vivre leurs fantasmes par procuration, moins ils vont dans la rue pour forcer quelqu’un à réaliser leurs fantasmes. Autrement dit, plus tu censures les images, plus tu as d’abus réels.


Le 06/08/2013 à 13h 28







raoudoudou a écrit :



Oh bah ça fait guère que 300.000 (sur 1.5M) gamins en France si on prend de 14 à 18 ans…



Une paille! <img data-src=" />







Ce que je veux dire c’est :



Woah, des adolescents peuvent être abordés sexuellement sur internet, y compris par d’autres adolescents… woah, breaking news!! <img data-src=" />



Quand on dit “un enfant sur cinq est abordé sexuellement sur internet”, le réflexe est de penser “un enfant de 10 ans sur cinq est abordé sexuellement par un vieux dégueulasse quinquagénaire chauve et bedonnant qui lui propose un rendez-vous dans une ruelle sombre”.



La réalité est plutôt “une adolescente de seize ans sur cinq qui va sur le chat de skyrock se fait draguer lourdement par un adolescent de son âge”. Ce qui n’est ni vraiment un scoop, ni vraiment un truc super grave et inquiétant.


Le 06/08/2013 à 13h 26







maestro321 a écrit :



Non, la psychologie n’est pas la même puisque dans un cas c’est accepté par les “mœurs”, dans l’autre pas.

Dans un cas il y a infraction et viol volontaire, dans l’autre jouissance d’un droit.

Il n’y a donc rien a voir.







La question ne se pose souvent pas en ces termes. La plupart des agresseurs sexuels d’enfants ne sont pas pédophiles : ils ont une femme, ils aiment les gros nichons, et ils dérapent, souvent sous l’effet de l’alcool, ou de la frustration et de la présence d’une jeune fille dont le corps est en train de changer pour devenir celui d’une femme en devenir. Ceux-là peuvent, à la limite, correspondre à ta vision.



Mais la pédophilie, c’est à dire la préférence sexuelle envers les enfants, c’est un phénomène mental assez différent : c’est une préférence érotico-affective (la plupart des pédophiles te diront qu’ils sont “amoureux” de tel ou tel enfant, et ils seront sincères). Dans ces cas là, la question d’infraction, de droit, de mœurs leur importe peu. Ça n’entre pas en ligne de compte dans leur psyché.



De même que les homos qui étaient homos au temps où c’était interdit n’étaient pas psychologiquement différent de ceux d’aujourd’hui, où c’est légal. Et je ne suis pas en train de dire que homosexualité = pédophilie attention. Je dis que dans la tête d’une personne, la psychologie de son orientation sexuelle n’est quasiment pas influencée par la vision que la société a de son orientation.


Le 06/08/2013 à 13h 18







raoudoudou a écrit :



Tu peux mettre un ’s’ derrière ( ici ) Tous les sites qui publient des chiffres constatent une évolution. Y aurait un enfant sur cinq approché sexuellement sur internet. On est bien plus loin qu’au stade “youhou je regarde des photos et ça me suffit”…







Enfant = toute personne de moins de 18 ans (voire moins de 21 ans, selon les définitions).

Approché sexuellement sur internet = pas forcément par un adulte, ou pas forcément par une personne sensiblement plus âgée que soi (à 17 ans on peut être approché par un vieux dégueulasse adulte de 18 ans)



Du coup, un sur cinq, ça me parait même plutôt léger.









maestro321 a écrit :



C’est totalement faux, nos comportements sont conditionnés par notre environnement social.

Les études (et il y en a eu un paquet) sur les serial killer ont montré qu’ils avaient tous eu sans exception des enfances difficiles (violences, meurtre, séparation, isolation etc…)

Il en va de même pour tout nos comportements. Si tu aime les femmes androgynes plutôt que les femmes enrobées, c’est que tu es sans doute conditionné par les modèles de beauté véhiculé par les sociétés occidentales moderne.







On n’en sait rien. Personne ne connait les raisons exactes qui fondent la préférence sexuelle. Il y a juste des théories dominantes selon les moments. Il n’est même pas exclu que les raisons diffèrent énormément d’une personne à l’autre, que ça puisse être inné chez l’un, acquis chez l’autre, acquis mais de façon différente chez un troisième, etc.


Le 06/08/2013 à 13h 08







raoudoudou a écrit :



OWI laissons les images pédophiles en libre service, pour sauver les enfants d’agressions sexuelles physiques!



C’est un troll, rassure moi?







Non, c’est la méthode employée par le japon. Depuis la légalisation de la pornographie, la criminalité sexuelle a chuté de façon impressionnante dans ce pays. Pays qui, soit dit en passant, ne criminalise d’ailleurs pas vraiment la pédopornographie (de mémoire, diffuser est interdit mais pas posséder, un truc du genre).



L’idée est que tant qu’à ce qu’un mec ait la trique devant des enfants, il vaut mieux que ce soit des enfants sur un écran cathodique (ou LCD) qu’en chair et en os.







maestro321 a écrit :



Heu… mettre sur le même plan les rapports entre personnes majeurs et consentantes, et les rapports avec les enfants je trouve ça vraiment limite.







Ça n’a pas les mêmes conséquences, mais dans le cerveau, c’est la même chose. Un mec attiré par les enfants, c’est comme un mec attiré par les adultes, sauf qu’il est attiré par les enfants. Ça ne veut pas dire que c’est moralement équivalent, mais que leur psychologie marche pareil.







maestro321 a écrit :



Les rapport sexuels inter-espèces existent et pas que chez l’homme, alors que le viol de progéniture, je suis pas certain que ce soit si répandu que ça parmi le règne animal….







Les rapports sexuels avec des enfants (non-matures sexuels) sont courants dans le règne animal, à commencer par nos plus proches cousins, les bonobos. Mais en matière de sexualité, se comparer au règne animal n’est jamais une bonne idée, tant l’humain en a fait quelque chose de différent (cognitif plutôt qu’instinctif).


Le 02/08/2013 à 13h 53







Patch a écrit :



2 personnes qui ne comprennent pas = personne ne comprend?

sachant qu’en plus tu confonds exemple et argument… <img data-src=" />

et je ne savais pas qu’à 2 vous représentiez tous les lecteurs. s’ils sont tous comme ca, ca promet…







Tu sais, ça devient gros, que tu essayes de retomber sur tes pattes en noyant le poisson.



Tu as prétendu que laisser allumer son PC pour télécharger des jeux représentait un surcoût significatif. Pour tenter de donner du corps à ton propos, tu choisis un exemple totalement irréaliste (téléchargement de 365 jeux par an avec une machine qui consomme 300W alors qu’elle est quasiment en idle).



Le fait est que sur une machine qui consomme 150W et non 300, ce qui est déjà un peu plus réaliste, et avec 24 jeux par an (deux par mois, c’est déjà une bonne moyenne), ça nous donne désormais 4,80€ par an, et tout de suite c’est vachement moins impressionnant que tes 150€ complètement.délirant).



Sachant qu’on parlait de télécharger la nuit parce qu’il faut un très long temps de téléchargement : ça ne concerne donc que les gros jeux. Il est clair que Super Hexagon peut es télécharger sans avoir besoin de faire tourner le PC toute la nuit. Le dernier Battlefield ou Mass Effect c’est autre chose. Il y a peu de gens qui téléchargent 365 blockbusters par an (pour ne pas dire personne). Une bonne vingtaine c’est déjà pas mal.





Ton exemple était parfaitement irréaliste. Et il était irréaliste parce que tu tentais de l’utiliser à l’appui d’un propos assez inexact. Quand on calcule à partir d’exemples réalistes, on constate aisément que le surcoût représenté par le téléchargement nocturne de jeux dématérialisés est franchement faible, pour ne pas dire négligeable. Il est largement amorti en une seule promo steam ou autre.


Le 01/08/2013 à 16h 43

Quand on pense que la vente physique de musique n’est toujours pas morte et qu’il existe même un marché pour les vinyles, je pense que le full demat n’est pas pour demain, ni même pour après-demain. Ce qui est vrai, c’est que les versions physiques vont devenir de plus en plus un marché de niche, un truc d’amateurs, de collectionneurs. Il faudra donc jouer le jeu, leur offrir ce qu’ils cherchent, en leur vendant un bel objet.



Quand le démat a commencé à se développer sur la musique et à concurrencer le CD, l’industrie du disque a fait exactement le contraire de ce qu’il fallait : ils ont tenté de vendre des singles à bas coût, dans de simples pochettes cartonnées blanches, le truc bien merdique… évidemment ça a fait un bide. On ne concurrence pas le démat en rendant le physique encore moins désirable. C’est le contraire qu’il faut faire : faire du physique un véritable objet, quelque chose de plus que l’oeuvre contenue sur la galette (que cette œuvre soit vidéoludique ou musicale), pour que des gens aient une raison de préférer le physique au démat’. Quitte à le vendre un peu plus cher. Les gens sont prêts à mettre 10€ de plus pour du collector et un joli artbook. Pas tous bien-sûr, mais certainement plus que ceux qui sont prêts à se taper des kilomètres pour acheter leur galette mal pressée dans une pochette pourrie contenant exactement la même chose que la version démat.





Le physique a cette qualité que n’a pas le démat… il est physique justement. C’est sur ça qu’il faudra miser. Quitte à ce que ça devienne un marché de niche. C’est pas à négliger les marchés de niches. Certains sont devenus richissimes sur des marchés de niches.

Le 02/08/2013 à 12h 51







neeloots a écrit :



Et pourquoi on trouve pas de boutique spécialisé qui ne vendrait que des téléphones nus, avec un large choix, des modèles présentés qu’on peut manipuler, et des vendeurs qui connaissent un peu ce qu’ils vendent ? <img data-src=" />







Parce qu’un magasin ne fait pas assez de marge sur la vente d’un téléphone, surtout avec la concurrence des sites internet qui les vendent presque à prix coûtant.


Le 01/08/2013 à 16h 55







maestro321 a écrit :



Effectivement les composants sont grosso-modo les même mais c’est bien cette petite différence qui fait toute la différence.

Qualité de l’alim, des barettes de ram, du disque dur, du clavier, de la dalle, du touchpad etc…



Pour donner un exemple: Une connaissance à un PC portable HP avec un soucis de son qui varie tout seul (a cause d’un élément média tactile a coté du clavier qui déconne).

Il l’emmène au SAV.

2 mois plus tard le problème reviens (du coup je lui ai désactivé l’élément média tactile pour lui éviter un autre retour SAV pour un élément qui ne lui sert pas)

Par exemple, sur un portable Dell, les touches média sont intégrées au clavier (touche Fn)…



Là on ne parle bien que de différences hardware minimes mais qui font toute la différence…









Tu parles de deux choses différentes : la qualité du hard et la qualité d’intégration.



Mais sur la qualité du hard, Lenovo fait les choses à peu près comme la concurrence. Sur la RAM par exemple, quasi tous les constructeurs mettent deux barettes. Sur la quantité de RAM, les configs Lenovo sont en général assez équilibrées, rien ne m’a choqué. En plus beaucoup sont personnalisables à volonté (ce qui est pas négligeable, et ce qui est souvent le cas aussi chez Dell mais je crois pas chez Asus).



Sur la qualité d’intégration, il me semble justement que Lenovo, avec Dell, sortent du lot. Après, il est pas toujours possible de faire des généralités. D’un modèle à l’autre, ça peut changer assez nettement. Perso j’ai pas réussi à trouver le PC portable de mes rêves. Tous les modèles de tous les fabricants avaient toujours au moins UN défaut rédhibitoire.



Au final, j’ai opté pour un Lenovo X230. J’en suis content mais il faut reconnaitre que le touchpad est une catastrophe. Par contre, l’écran est très bon (dalle IPS, anti-reflets, très lumineux, utilisable en plein soleil, très bon rendu des couleurs) ce qui est très rarement le cas chez la concurrence et même sur les autres modèles des autres fabricants.



Ce qui est intéressant sur les ThinkPad, c’est la solidité. Les coques sont renforcées en fibre de carbone, les charnières sont tellement résistantes que tu peux tenir ton PC par l’écran sans avoir à aucun moment l’impression de risquer de l’abimer), le matos est dans une rollcage, un système de gouttières vient éviter de ruiner du matos avec un café renversé (première cause de dommage accidentel sur les PC portables a priori)… même s’il y a quelques petits défauts de conception (la batterie 9 cellules a légèrement du jeu dans son emplacement par ex., ce qui n’est pas grave en soi, mais agaçant), ça reste des machines taillées pour le monde pro et une utilisation intensive, on est limite dans la catégorie toughbook. Sur ce point, Lenovo se démarque de la concurrence sur la gamme ThinkPad en tout cas.



Pour le reste, Lenovo, Dell, même combat… toutes les machines ont au moins un sale défaut. Mais dans l’ensemble la qualité de fabrication, d’intégration, et l’équilibre du hardware est plutôt bon. On est à des années lumières de ce que fait Acer.


Le 01/08/2013 à 11h 37







Raziel54 a écrit :



C’est pas les seuls va.. ^^

Toute façon Lenovo question composants … <img data-src=" />



A part Asus et Dell les autres sont bien en dessous niveau qualité du hardware.. <img data-src=" />







Heu… c’est quoi la qualité du hardware ? Les Intel Core des Lenovo sont moins solides, ou moins puissants, que les même Intel Core chez Dell ? Un Core i5-3230M c’est un Core i5-3230M, quel que soit l’intégrateur, ça sort de la même usine du même fabricant (Intel).



Les composants sont grosso-modo les mêmes. Et le hard de Lenovo est à peu près le même que celui de Dell qui est le même que celui d’Acer. Seuls les choix des dalles LCD, hauts-parleurs, touchpad diffère réellement. Et là dessus Lenovo est capable du pire (les dalles LCD des T430, apparemment les plus grosses bouses du monde informatique moderne) comme du meilleur (les dalles LCD Premium des X230, à ma connaissance les seules dalles IPS sur un PC portable ordinaire).





Après, reste la qualité d’assemblage, et surtout de fabrication de la coque. Et de ce point de vue, Lenovo est plutôt loin devant. Les ThinkPad sont réputés justement - y comprist au niveau militaire, pour leur solidité à toute épreuve et leur conception bien pensée (les ThinkPad font partie des rares machines sur lesquelles vous pouvez renverser du liquide sans paniquer, parce qu’il y a un système de gouttières sous le clavier pour récupérer et évacuer le liquide sans qu’il retombe sur les composants !)


Le 30/07/2013 à 20h 43







foetus a écrit :



Effectivement c’était Windows Mobile avant <img data-src=" />



Mais, vous n’êtes pas développeur pour réagir comme cela.



Ce n’est parce que Microsoft est parti de zéro avec WP7 qu’il a tiré un trait sur près de 15 ans d’expérience en OS téléphone (Windows Mobile) et en OS embarqué (Windows CE)



<img data-src=" /><img data-src=" />









Ben je sais pas si tu as eu l’occasion d’utiliser WinMo6.5 et WinPhone7, mais j’ai eu les deux entre les mains et c’est le jour et la nuit. WinMo6.5 est limite inutilisable. Il est mal conçu du début à la fin. WinPhone7 lui est un régal d’utilisation et ringardise sérieusement Android.



Pour moi, WinMo est un OS des années 90, Android un OS des années 2000, et WinPhone un OS des années ‘10.


Le 30/07/2013 à 09h 25







ouragan a écrit :



Sans compter que la madame qui parle, elle t’indique le nom de la rue que tu dois prendre.

Et ça, ça vaut tout l’or du monde. ( sauf quand elle t’indique “ vers Croisilloux” alors que le Croisilloux, tu viens juste de le passer <img data-src=" /> ).







Les GPS Garmin font ça aussi. Par contre la bdd n’est pas aussi complète que Google Maps, c’est sûr.







foetus a écrit :



Il a duré comment de temps WP 6? <img data-src=" />

C’est sûr Microsoft n’a jamais fait Windows CE







WP6 n’existait pas. Il y a eu Windows Mobile 6, mais ne reposait pas du tout sur la même base. Microsoft est reparti de zéro pour WP7 et ça se sent. Et rebelotte pour WP8 qui change carrément de noyau (de CE à NT).


Le 29/07/2013 à 21h 00







atomusk a écrit :



Pour moi, autant pour les connaisseurs le nombre d’apps est un critère majeur, autant je doute que ça soit le cas pour “le grand public”



Ma belle soeur a un Lumia 800 et en est parfaitement heureuse et se pose en fait assez peu la question des apps <img data-src=" />







Si si, ça joue. Pas tant sur la quantité d’apps permettant des trucs complexes et compagnie, que sur les apps de proximité.



Quand une ville décide de proposer une app pour ses transports en communs (pour connaitre les prochains passages, faire un itinéraire en métro, etc.), elle la propose généralement pour iOS et Android. Pas pour WP. Pour le grand-public (mais grand-public susceptible de s’acheter un smartphone quand-même), ça, c’est une gêne.


Le 12/07/2013 à 15h 53







ff9098 a écrit :



N’empêche quand on voit le hardware, c’était vraiment du foutage de gueule que de dire que WP demandait moins qu’Android en terme de ressources.







Très honnêtement j’ai pu le vérifier sur mon propre smartphone puisqu’il est dual boot WP (7.8) et Android (Jelly Bean). Il s’agit d’un HTC HD2. Sur son processeur mono-core à 1Ghz et 576Mo de RAM, Windows Phone est absolument fluide, réactif, rapide, ultra agréable à utiliser et il boote en quelques instants. J’ai presque l’impression d’utiliser un smartphone de 2012-2013. Sous Android, bon, c’est utilisable, mais ça rame, c’est lourd et pataud, ça met deux plombes à démarrer, dès qu’une appli tourne en arrière plan il est quasi-impossible d’en utiliser décemment une deuxième, on sent clairement que “ça tourne mais c’est pas conçu pour” et que c’est un vieux machin.





Donc voilà, à matos égal puisqu’il s’agit du MÊME smartphone, et même en overclockant légèrement le CPU sous Android, ben, WP est infiniment plus fluide et rapide et de fait, plus agréable.



J’imagine donc fort bien qu’un Lumia 520 tourne très correctement sous WP mais serait à invendable sous Android.


Le 30/06/2013 à 08h 48







Fuinril a écrit :



L’autoentrepeneur c’est particulier. Les patrons de TPE ( les artisans et les SNP) c’est vraiment les dindons du système… ils payent pour tout, y compris sans employé, et n’ont droit à rien en cas de problème.



D’ailleurs ton copain il se garde bien de développer son activité et de passer en micro entreprise. Demande lui pourquoi ^^







Moi je sais pourquoi :




  • Parce que c’est hyper relou sur le plan paperassier.

  • Parce que les charges forfaitaires du début peuvent être problématiques (encore qu’un mec qui atteint le plafond actuel d’A-E devrait pouvoir y faire face sans trop de casse, mais quand on se lance ça fait mal en attendant la régularisation qui n’arrive qu’à n+2).



    Mais sur le plan des charges, l’A-E n’est pas si intéressant que ça, surtout depuis la loi de finance 2013, et surtout comparé au régime micro. La différence est souvent négligeable dans les services, et plutôt au désavantage du régime A-E quand il commence à y avoir du commerce.


Le 27/06/2013 à 10h 29







Kakuro456 a écrit :



Alors essaie de monter sur un échafaudage en plein vent et en hiver, peut être que ton taff d’ouvrier en usine te paraîtra mieux.







C’est ton métier ? Ou bien tu nous joues juste la carte du “t’as pas à te plaindre parce qu’il y a des petits africains qui sont plus à plaindre que toi” ?



Quand des mecs qui bossent à l’usine, aux 3x8, à la chaîne, 40 heures par semaine, en acceptant des baisses de salaire, se font virer comme des malpropres au bout de 2 ans (alors qu’on leur en avait promis au moins 5), tu peux toujours essayer d’ergoter et de nous la jouer “ya des africains qui meurent de faim dans le monde”, il n’empêche que tes jolis discours sur “travailler plus pour sauver des emplois” parait bien dérisoire…


Le 27/06/2013 à 10h 26







Fuinril a écrit :



Je ne sais ni où tu vis, ni quelle est ta situation personnelle. Par contre je te mets au défi de vivre avec 1500€ de salaire seul à Paris si tu n’as aucun patrimoine. Pour commencer personne, et je dis bien personne, ne voudra te loger : tu touches trop pour les aides, tu bosses donc tu t’assois sur tout ce qui est réservé aux étudiants et les proprios et autre agence ne voudront pas te louer un logement à plus de 400€ par mois parce que tu ne touches pas 3 fois en net le montant du loyer (et comme moins ça n’existe pas…).



Reste les foyers si tu as de la chance…



Après faut payer les impôts, manger, se vêtir, etc… Bonne chance !







De toute façon son histoire est complètement foireuse dès le départ. En supposant qu’elle soit vraie, en faire un cas représentatif c’est se foutre de la gueule du monde : 1500€ net c’est déjà très au dessus du salaire médian. Alors en début de carrière…


Le 27/06/2013 à 10h 11







Kakuro456 a écrit :



Faut voir ce qu’on appelle “travaille dur ”







Bah écoute, j’sais pas, moi y m’a toujours semblé que bosser en tant qu’ouvrier, en usine, à la chaine, dans un des pays à la plus grosse productivité horaire du monde, ça appartenait plutôt au “travail dur”.



Pourquoi, tu fais quoi toi dans la vie ?


Le 26/06/2013 à 17h 30







Kakuro456 a écrit :



L’idéologie du travailler moins pour gagner plus ? Ca c’est la CGT, on voit maintenant où ça a mené les Goodear. Avoir une société de loisir c’est bien, mais il faut la financer.







Tandis que les Contis ont été tellement plus loin en acceptant baisse de salaire ET augmentation du temps de travail (40 heures)… tout ça pour se faire virer comme des malpropres deux ans plus tard (alors qu’on leur avait promis au moins 5 ans de pérénnité du site)… ah ya pas à dire, l’idéologie du travail dur et mal payé, ça marche d’enfer… <img data-src=" />


Le 26/06/2013 à 15h 20







ItalianDragon a écrit :



Quelqu’un a-t-il expliqué à ces messieurs que les BSOD ça arrive aussi pour cause de défaillance matérielle ? ( testé et approuvé par mes soins en 2010 pour cause de RAM défectueuse qui occasionnait de fréquents BSOD )







Je dirais même que c’est la cause principale de BSOD, à moins que l’entreprise ne soit restée sous Windows 98. Sous XP, il est rarissime que des trucs comme des jeux flash ou autres provoquent des écrans bleus. Des comportements erratiques de la machine à la rigueur, mais le BSOD, depuis XP, c’est un problème matériel ou de driver dans facile 90% des cas. Ça m’a l’air d’être une sacrée bande de branquignols la boîte qui s’occupe de la maintenance informatique de cette entreprise…


Le 26/06/2013 à 15h 14







YohAsAkUrA a écrit :



la vache je viens de lire la decision de la cour d’appel…



la section MOTIF DE LICENCIEMENT , un peu plus bas le paragraphe : Sur le licenciement… c’est quand même hyper explicite….





l’employé :




  1. baisse de près de 20% de son chiffre mensuel

  2. il met des rendez vous a des clients et n’y va pas.

  3. il n’envoie pas les devis aux clients

  4. les clients se pleignent de son travail

  5. il intervient pendent de ce temps en dehors de son secteur

  6. en deux semaines 3000killomètres en trop sur sa voiture (3800 au lieu de 800)







    lis la decision… y’a toutes les raisons que la société a relevé! et le mec c’est pas un agneau bosseur!







    C’est pas le tout de lire la décision… faut la lire correctement, et en entier si possible. On dirait que tu en as lu que 5 lignes…



    Ce que tu relèves là, c’est les arguments fournis par la boîte dans la lettre de licenciement… évidemment qu’ils allaient pas écrire “on vous licencie car vous faites un boulot super !”



    Mais tu as apparemment oublié de lire tout le reste, c’est un peu ballot…



    Notamment ses réponses à lui :







    La Cour d’Appel a écrit :



    Il oppose que la lettre de licenciement ne contient aucun élément précis, que les griefs tirés d’une insuffisance de résultats et des mécontentements des clients ne sont ni circonstanciés ni justifiés et que, comme les griefs relatifs à l’utilisation anormale du véhicule de fonction et de l’ordinateur, ils ne reposent sur aucun élément concret.

    Il conteste la baisse d’activité invoquée à l’appui de son licenciement arguant, notamment, de ce que, si son employeur n’avait pas omis de prendre en considération son chiffre d’affaires du mois de décembre 2009, ainsi qu’une vente reportée en janvier 2010 alors qu’elle a été réalisée le 10 décembre 2009 et six autres ventes qu’il désigne, il aurait abouti à un montant de chiffre d’affaires de 586 000 € pour 2009 contre 600 000 € pour 2008, soit une baisse de 2,33 % qui ne permet pas de fonder un licenciement au regard de la conjoncture économique difficile et des résultats, également fléchissants, affichés par tous les autres commerciaux. Il souligne que son “taux de transformation” 2009 est également resté satisfaisant pour s’être établi à 48 %, soit près d’une vente réalisée pour deux prospects visités et il oppose que la matérialité du mécontentement de certains clients à son égard n’est pas prouvée.

    Kilométrage à l’appui, il dénie tout autant une utilisation incohérente ou abusive du véhicule mis à sa disposition et rétorque que tous les ordinateurs de la société ont connu des problèmes de fonctionnement.



    Il conteste avoir indûment prospecté en dehors de son secteur indiquant que les ventes ainsi réalisées l’ont été sur le secteur de M. Z…, après le départ de celui-ci, soit à un moment où ce secteur était dépourvu de commercial et il ajoute qu’il avait auparavant usuellement conclu des ventes en dehors de son secteur, sur lesquelles il avait été commissionné sans difficulté. “







    Et surtout la réponse de la Cour d’Appel, qui confirme point par point :






  • Qu’effectivement une partie de son CA n’a pas été pris en compte dans le calcul de ses résultats… facile de lui dire “vos résultats sont en baisse” quand on oublie d’en inclure une partie.







    La cour d’Appel a écrit :



    ;

    Attendu que c’est à juste titre que le salarié fait valoir qu’ayant été licencié le 22 décembre 2009, rien ne justifie que son chiffre d’affaires du dernier trimestre 2009 soit apprécié sur la seule base des affaires réalisées en octobre et novembre et que celui de l’année 2009 soit également apprécié exclusion faite des affaires réalisées en décembre; que son chiffre d’affaires de l’année 2009 s’établit donc au moins à 537 201,95 € et non à 499 544 €, contre 600 480 € en 2008, soit à près de 90 % de celui réalisé cette année là ; que le salarié justifie ne outre de ce que son employeur n’a pas tenu compte d’une vente conclue le 10 décembre 2009 pour un montant de près 982 € ;







  • Que la comparaison avec les collègues est non-pertinente.







    La Cour d’Appel a écrit :



    Attendu que l’employeur reproche encore à M. Y… une diminution de son chiffre d’affaires global 2009 par rapport à 2008 et par rapport à ceux enregistrés par ses collègues, et elle lui fait particulièrement grief d’un “fléchissement” qu’elle qualifie de “totalement inadmissible” à la fin de l’année 2009 ;

    Attendu que la société X… verse à cet égard aux débats des tableaux relatifs aux chiffres d’affaires réalisés en 2008 et en 2009 par l’intimé et par ses collègues, étant observé qu’en raison de la rotation des commerciaux, il n’est possible d’établir une comparaison qu’avec “Philippe”, “Christophe” (licencié en octobre 2009) et “François”, lequel, manifestement nouvellement recruté, n’enregistre de chiffre d’affaires qu’à compter de mars 2008 ;

    Attendu que, si ces tableaux démontrent que le chiffre d’affaires réalisé par l’intimé au cours du premier trimestre 2009 a chuté par rapport à celui du premier trimestre 2008: 105 610 € contre 197 446 €, il en ressort que ses chiffres d’affaires des deuxième et troisième trimestres 2009 ont augmenté par rapport à celui du premier trimestre de la même année et par rapport à ceux des mêmes périodes en 2008 ; qu’en outre, ces tableaux révèlent que le commercial prénommé “Philippe” a pareillement enregistré une baisse de son chiffre d’affaires du premier trimestre 2009 par rapport à celui du premier trimestre 2008, mais aussi une baisse de son CA du deuxième trimestre 2009 par rapport à celui du deuxième trimestre 2008 et une baisse de son chiffre d’affaires global 2009 de plus de 110 000 € par rapport à celui réalisé en 2008 ;

    […]

    Attendu que la comparaison faite par l’employeur avec le chiffre d’affaires d’un collègue “récemment embauché”, lequel apparaît être le commercial dénommé “François” n’est pas pertinente en ce que, si ce collègue a enregistré des chiffres d’affaires en progression en 2009 par rapport à 2008, M. Y… indique, sans être contredit, et carte géographique à l’appui, que ce commercial bénéficiait d’un nouveau secteur de prospection très étendu comme couvrant le sud du département de la Mayenne et tout le Maine et Loire, tandis que lui-même avait un secteur beaucoup plus étroit géographiquement et très essentiellement rural si ce n’est une partie de la commune de Laval ; qu’aucune comparaison objective sérieuse ne peut donc être faite entre un secteur géographiquement étendu, beaucoup plus urbain et économiquement plus dynamique, et un secteur bien plus limité géographiquement, plus rural et à potentiel économique plus restreint ;







  • Que tout l’aspect “désinvolte” et “clients mécontents” est purement et simplement du flan de la part de l’entreprise.







    La Cour d’Appel a écrit :



    Attendu qu’à l’appui de ce grief, la société appelante verse aux débats quatre courriers de clients, un courrier de fournisseur et un courrier adressé par M. Y… à un autre client et sur lequel ce dernier a porté une annotation ;

    Attendu que si les époux D… s’engagent à payer le solde dû de 1 500 € après avoir rencontré M. Y… tout en présentant leurs excuses à M. X… pour leur retard de paiement, leur courrier n’énonce aucun reproche à l’encontre du commercial et n’en laisse entrevoir aucun ; que si M. E… a pu déplorer un retard dans la transmission de son devis et a dû rappeler fin mai et début juin avant de l’obtenir, M. Y… indique, sans être contredit, que ce retard résulte d’absences qui ont été motivées par le décès de sa mère ; qu’il apparaît que les travaux de ce client ont finalement été réalisés puisque M. Y… a été commissionné pour ce chantier en septembre 2009 ;

    Attendu que la réclamation de M. B… apparaît en lien avec la réalisation des seuils de trois portes-fenêtres, aucun élément objectif, ni même les indications du client, ne permettant d’imputer cette difficulté liée à exécution des travaux à un défaut d’information de M. Y… ; attendu que l’annotation du client Bourdais sur la lettre que lui a adressée l’intimé ne reflète aucun mécontentement particulier à l’encontre de ce dernier, ce client, informé d’une difficulté technique, déclarant acquiescer à la solution proposée ; attendu que le fournisseur Winsol s’engage à fournir une nouvelle toile pour un store en précisant que, lors du déplacement chez le client, il a constaté que la toile fournie était affectée de multiples taches ; que M. Y… ne peut pas être tenu pour responsable de la fourniture d’une toile tachée et que le courrier de la société Winsol permet de considérer qu’il a tout mis en oeuvre pour régler la difficulté ;

    Attendu que le seul courrier qui permet de laisser penser que M. Y… a pu commettre une erreur dans une prise de mesures est celui de M. G… qui invoque le défaut de prise en compte de deux seuils qui auraient empêché la pose de vantaux ; mais attendu que ce client se plaint en outre amplement du travail des poseurs qui ont, notamment, enfoncé une gouttière, et de la facturation comportant des prestations d’électricité et de réglages finalement non fournies ; qu’à la supposer avérée, l’erreur de prise de cotes sur deux portes-fenêtres et les réclamations qu’elle a engendrées ne permettent pas de caractériser la désinvolture, prétendument génératrice de nombreux mécontentements de clients et présentée comme une attitude constante, reprochée à l’intimé aux termes de la lettre de licenciement et tenant, notamment, en des devis non envoyés, des rendez-vous non fixés, des délais de traitement trop longs, faits qui ne sont pas caractérisés ;

    […]

    Et attendu que, selon les documents établis par la société X…, le taux de transformation, c’est à dire le taux de devis ayant donné lieu à commandes, de M. Y… était de 53 % en 2008 et fut de 48 % en 2009 ; que ce taux de transformation tout à fait correct contredit l’allégation selon laquelle M. Y… se serait montré négligent et désinvolte dans le suivi de ses clients et de leurs dossiers ;







  • Que sur l’intervention hors de son secteur, la boîte ne le prouve absolument pas et que bizarrement, elle n’a rien dit avant son licenciement :







    La Cour d’Appel a écrit :



    Attendu que l’employeur motive son refus de commissionnement par le fait que le salarié a réalisé ces ventes en dehors de son secteur ;

    Qu’il s’avère qu’elles l’ont été sur le secteur que venait de libérer M. Christophe Z…, commercial licencié le 22 octobre 2009 ;

    Que la société X… soutient, sans apporter aucun élément à l’appui de cette affirmation, que le secteur laissé par M. Z… n’était pas à l’abandon dans la mesure où il était prospecté par Melle Amélie A… qui intervenait au sein de l’entreprise dans le cadre d’un contrat de professionnalisation ;



    Qu’en tout état de cause, comme l’ont relevé avec pertinence les premiers juges, il apparaît que la société X… a accepté les affaires parfaitement identifiées, ainsi apportées par M. Gilles Y… à partir d’un secteur dont le titulaire venait d’être licencié et dont il n’est pas prouvé qu’il avait été ré-attribué au moment où elles ont été réalisées ; qu’elle ne justifie pas avoir adressé la moindre remarque à M. Y… au moment où il lui a apporté ces affaires, la première observation à cet égard étant insérée dans la lettre de licenciement, et elle ne justifie pas plus avoir commissionné un autre commercial sur ces ventes ;







    Reste l’argument du kilométrage, sur lequel je ne comprend tout simplement pas l’argument de la Cour d’Appel (qui dit que sa consommation représente “le double” de d’habitude, alors que c’est plutôt le quintuple), mais qui ne concerne que deux semaines sur l’année 2009 et qui est donc un élément isolé, et que la boîte ne prouve pas que ce kilométrage soit incohérent par rapport au travail qu’il a mené lorsque cet événement est arrivé (il pourrait très bien avoir eu un chantier exceptionnel nécessitant beaucoup d’aller-retour) :







    La Cour d’Appel a écrit :



    Attendu, s’agissant du kilométrage qualifié d’ “incohérent”, qu’il ressort des fiches hebdomadaires d’activité renseignées par M. Y… que son véhicule a parcouru 3802 kilomètres entre le 1er et le 15 décembre 2009 alors que les parties s’accordent à indiquer, pièces à l’appui, que l’intimé parcourait usuellement 400 kilomètres par semaine en moyenne ; que ce dernier a renseigné, comme d’habitude, ses fiches d’activité afférentes aux deux semaines litigieuses ; que l’employeur ne procède à aucune analyse de l’activité du salarié au cours de cette période et à aucun rapprochement de cette activité avec le kilométrage parcouru pour étayer son grief ; que, dans ces conditions et dès lors qu’il s’agit d’un comportement ponctuel et isolé, le fait que M. Y… ait pu, pendant deux semaines, parcourir avec le véhicule mis à sa disposition un kilométrage équivalent au double de celui habituellement parcouru ne permet pas de caractériser une cause réelle et sérieuse de licenciement ;









    Bref, la boîte avance bien des arguments… le soucis c’est que de l’avis de la Cour d’Appel, aucun ne tient debout. Ça apparemment, tu as oublié de le lire…


Le 29/06/2013 à 02h 07

La vache, j’ai lu la même chose que vous. Je soupçonne un javascript furtif sur la home qui affiche “Bieber” avant de corriger. <img data-src=" />

Le 25/06/2013 à 18h 05







nyandog a écrit :



Je ne méprise pas tant les “pauvres” que les pauvres qui méprises les riches ou plus simplement encore les gens qui auraient conviction de mettre plus intelligemment 50euros dans la protection de leur droits plutôt que dans une cartouche de clope (je ne fume plus personnellement) et oui, je n’estime pas être une insulte à la race humaine parce que je donne 50euros à un site de recherche et de lutte contre les manigances des associations de droits intellectuels.



Je ne dit en rien que chercher à faire mieux que les restos du cœur pour son budget nourriture est un mal mais simplement que les français ont des budgets et que 50euros dans une année donné à ce genre d’association n’est pas plus un acte héroïque qu’un acte méprisable.



J’observe que tu n’es pas abonné et que donc tu as effectivement quelques moyens de la cohérence de ton propos mais qu’en France, une connexion internet se paye encore et toujours et que l’accès à l’information comme le droit à l’expression se paye donc très évidemment.



Sorti de ça, j’ai été au RMI et il est bien évident qu’à cette époque, je n’aurais pas mis 50euros sur un site d’information mais ce n’est pas pour autant que j’aurais été argumenter que le gars était trop cher pour ce qu’il fait ou que cela est trop cher pour la préservation d’un droit ou que je ne payerai pas parce que je n’aurais pas mon nom marqué en lettre de feu en début de générique …



Si vous ne voulez pas ou ne pouvez pas payer, vous ne payez pas mais ce n’est pas une raison pour dégouter les autres. Est-ce si compliquer à comprendre comme intention ?



Pour ce qui des appels au dons, c’était marqué dans la news, qu’ils n’ont pas eu ce qu’ils avaient besoins à la dernière session et qu’ils avaient besoins d’étoffer leur équipe …







Je pense qu’on s’est mal compris.



Tu as du fric (tu es probablement pas crésus non-plus mais tu as assez pour te faire plaisir et faire plaisir autour de toi), tant mieux pour toi. J’ai aucun soucis avec ça. Pour tout te dire j’ai la ferme intention d’appartenir à cette catégorie de personnes le plus vite possible. <img data-src=" />



Tu donnes une partie de ton fric dans des causes qui te paraissent juste et/ou par solidarité : tant mieux pour nous et merci à toi. J’ai aucun soucis avec ça non-plus, bien au contraire (c’est plutôt les “riches” radins qui m’énervent). Ca n’est pas héroïque mais ça reste bien de le faire.





Par contre ce qui nous a quelque peu choqué Lyzz et moi c’est que tu dises en substance “allez vous pouvez donner aussi ! Faites pas vos rapias, c’est quoi 50€ ? C’est rien du tout !” - pour certaines personnes 50€ c’est vraiment pas une petite somme, et en fait même un don à 10€ ça se budgétise, c’est jouable mais c’est pas indolore loin s’en faut (et 50€ c’est à peine envisageable).





Perso je trouve que dans l’ensemble LQDN fais plutôt du bon boulot, mais je les trouve un peu gourmands sur le plan financier, et je trouve que certaines dépenses pourraient être réduites ou supprimées (le “développement d’outils pour la participation citoyenne” honnêtement je suis pas convaincu que ce soit indispensable en périodes de vaches maigres). Je ne suis pas sûr de comprendre la logique qui consiste à augmenter très significativement ses frais d’une année sur l’autre alors qu’on a déjà fortement galéré les années précédentes à obtenir les dons espérés (mais ça les regarde).





Chacun donne en fonction de ses moyens, qui sont très variables d’une personne à l’autre, et sachant que LQDN est loin d’être la seule assoce à solliciter des dons.


Le 25/06/2013 à 13h 42







Lyzz a écrit :



Pour moi c’est plus de 2 semaines de nourriture, environ 1 an de jeux vidéo, presque 2 mois de déplacement. On a sans doute pas la même valeur de l’argent.







+1.



Pour certains, 50€ c’est genre de l’argent de poche à claquer en une soirée. nyandog a l’air de mépriser profondément ceux pour qui les choses sont un peu plus compliquées, et pour qui 50€ représentent une part réellement importante de leur budget mensuel.



Pour ma part, une fois le loyer payé il me reste 300 à 400€/mois. Une fois les factures payées il n’en reste plus que 220 à 320. C’est pas la ruine, mais 50€ c’est absolument pas une somme négligeable. Et avec 220€ par mois je ne mange ni au Quick, ni chez le chinois, je ne fais pas de plein (d’ailleurs j’ai pas de quoi m’acheter une voiture), et je ne fume pas. Mais l’idée même qu’il puisse exister des “pauvres” (des pauvres?? mon dieu quelle horreur ! C’est pas contagieux au moins ??) n’a pas l’air de traverser l’esprit de nyandog, pour qui il est évident que tout le monde a les moyens d’aller bouffer tous les mois au resto et de se payer des cartouches de cigarettes.





Mais c’est pas tant ça qui fait que je ne donnerai pas à LQDN, que le fait qu’ils ont déjà fait un appel aux dons fin 2012 de 100 000€, pour lequel j’ai déjà donné.



Fin 2012 ils demandaient 100 000, en juin 2013 ils demandent 225 000… et puis en janvier prochain en route pour les 350 000 ?


Le 25/06/2013 à 17h 16







charon.G a écrit :



Je ne vois pas ce que tu entends par iso corrigé,l’uefi est géré par Windows depuis Vista SP1. Après il y a peut être des subtilités avec les versions différentes d’UEFI gérés









charon.G a écrit :



En plus je crois avoir installé Windows 7 en UEFI si ma mémoire me fait pas défaut. Je n’ai rien modifié du tout.







Bon, en fait il semblerait que ça marche depuis un DVD. Je n’ai pas pu tester : ma machine UEFI n’en possède pas. J’ai dû passer par une clé USB bootable, et là je suis formel : par défaut, impossible de booter l’install de Win7 en vrai mode UEFI depuis une clé USB, et j’ai trouvé le workaround sur internet :



Il a fallu faire les modifications suivantes dans l’ISO pour que ça marche :





  • Copier le dossier \EFI\microsoft\boot dans le dossier \EFI\ (de sorte d’avoir un dossier \EFI\boot).

  • Récupérer le fichier bootmgfw.efi (on peut le récupérer d’une autre install Windows7, même une install BIOS, sinon elle est trouvable sur l’ISO lui-même, au fin fond d’un .cab de mémoire)

  • Le copier dans \EFI\boot sous le nom bootx64.efi



    Après ces modifications seulement, j’ai pu booter l’install de Windows7 en mode UEFI depuis une clé USB et donc garder mon partitionnement GPT (et donc ma partition de recovery pour si un jour je décidais de retourner à Win8).





    Sinon, mon ordinateur (un ThinkPad X230) refusait obstinément de me booter l’install en mode UEFI-only (mais aucun soucis pour booter la version BIOS).


Le 25/06/2013 à 13h 27

Il faut aussi garder en tête que les PC vendus avec Win8 sont en général formaté en GPT, ce que la version BIOS de Win7 ne peut pas gérer. Il faut donc soit passer son UEFI en mode BIOS-legacy et repartitionner tout son disque dur en mode MBR (et donc perdre les partitions de restauration et compagnie a priori), soit installer Windows 7 en mode UEFI/GPT, ce qui à ma connaissance n’est pas possible avec le DVD ou l’ISO de base (il faut apporter quelques modifications à l’ISO et le regraver ou le remettre sur clé usb bootable - rien de très difficile mais faut connaitre).

Le 24/06/2013 à 19h 10







Commentaire_supprime a écrit :



Bon, qu’est-ce qu’ils voulaient vraiment les zéyandrouah ?



Le retrait des contenus non autorisés ? Ben, Youtube fournit ce qu’il faut pour les enlever, ils n’ont qu’à utiliser l’outil en question !







“NAN NAN NAN JE VEUX PAS L’UTILISER NAN NAN DEBROUILLEZ VOUS JE VEUX PAS SAVOIR SI C’EST IMPOSSIBLE LALALA J’ENTENDS PAS J’ENTENDS PAS !!”



<img data-src=" />


Le 23/06/2013 à 18h 02







brazomyna a écrit :



Au passage, on entend exactement la même ritournelle que du temps de l’arrivée de free dans l’ADSL: “cayPasPossible il peuvent pas être rentables à 30 euros, ils vont tuer le marché”, etc. Le mëme ADSL qui finance aujourd’hui la construction d’un réseau mobile à grands coups de milliards.







Ouais ‘fin le truc c’est que maintenant, cette ritournelle, c’est de la part de Free eux-même qu’on l’entend.



“Nan mais on doit exiger que Google nous paie notre réseau parce que vous comprenez, sinon, on pourra pas être rentable à 38€/mois, on va être obligé d’augmenter les prix des abonnements de 15€ !” - c’est pas moi qui le dit c’est Xavier Niel.



Bon il se trouve que la réalité, c’est que Niel, maintenant qu’il y voit un intérêt (se faire payer aux deux bouts, c’est à dire par les abonnés ET par les fournisseurs de contenu) reprends le FUD mensonger de ses concurrents, et non pas que ses concurrents avaient raison à la base. <img data-src=" />



Mais il faut pas se mentir, Free est devenu un gros opérateur comme les autres, usant des mêmes techniques (FUD, mauvaise foi etc.) que les autres dans ses plans com.


Le 23/06/2013 à 17h 41







taralafifi a écrit :



Ça permet à Free Mobile de proposer une meilleure couverture nationale de son réseau 2G/3G (peut-être 4G ?), de faire gonfler son % de couverture auprès de l’ARCEP et de plus vite affranchir du contrat d’itinérance passé avec Orange.







Non. L’ARCEP a été claire sur ce point : la couverture issue des femto n’est pas prise en compte dans le calcul de couverture ARCEP.


Le 23/06/2013 à 17h 32







ZeMeilleur a écrit :



Même question que les autres opérateurs : ces flux qui ne passeront pas par leur réseau (ni par celui d’Orange)… les décompteront-ils du fair-use ?

Sinon, concrètement, si je leur héberge une antenne, combien me paieront-il le loyer pour la place occupée dans mon appart, la conso électrique et le cout des données… Pour des services que j’offrirai au nom de Free à SES clients que LUI facturera ?







La place occupée dans ton appart est nulle puisque la femto s’inserre dans un emplacement de la Freebox Révolution. Ou alors tu te servais de cet emplacement vide dans la box pour y ranger des petits gâteaux ? La consommation électrique d’un machin de ce genre doit pouvoir s’estimer à l’équivalent d’environ 2€/an, vu qu’ils te donnent le matériel que d’autres vendent 100€ je pense qu’on peut en conclure qu’ils commenceront à te payer un loyer dans 50 ans, quand t’auras fini de leur rembourser la femto. Quant au coût des données, comme tu le sais, il est nul également puisque chez Free ADSL tu ne payes pas à la quantité de trafic consommé, qui est illimité.







Platoun a écrit :



Tu racontes évidemment comme d’habitude n’importe quoi. La femto qui porte à 20 m environ, elle va évidemment savoir s’arrêter à ton appartement… Les ondes frappent avant d’entrer chez le voisin ?







Oui enfin les murs en béton en général ça limite assez bien la portée théorique des ondes, qui sont toujours données en valeurs théoriques-sans-obstacle. A la rigueur peut-être que tes voisins immédiats devraient pouvoir se connecter à ta femto si le signal d’une vraie antenne Free Mobile est très faible ou inexistant, mais ça reste ultra-limité comme couverture.


Le 18/06/2013 à 19h 08







shugninx a écrit :



Ah, apparemment tu es allé plus que moi. Si tu as la gentillesse de publier tes sources… Merci d’avance.



Et du reste, si tu ne souhaites pas te compliquer la vie avec la gestion d’une entreprise, le portage salarial pourrait être intéressant pour toi ?







En fait c’est encore pire, c’est la loi de finance 2015. Et encore : “elle espère.”







Le Fiagro a écrit :



«Notre objectif est de simplifier les régimes juridiques, fiscaux, sociaux des très petites entreprises», a assuré Sylvia Pinel. Le gouvernement proposera à l’automne une refonte de la cotisation foncière des entreprises (CFE) pour que les autoentrepreneurs et les artisans soient imposés de la même manière. Sylvia Pinel espère que les autres nouvelles mesures de simplification seront présentées dans le cadre de la loi de finances 2015.







lefigaro.fr Le Figaro



Je ne me fais aucune illusion, d’hypothétiques mesures de simplification présentées au plus tôt fin-2014 pour une application au plus tôt en 2015, en bon langage politique, ça veut dire “jamais”.



Si on a de la chance, on aura une bonne surprise. Mais par expérience, je dirais qu’il faut pas compter dessus.





Pour le portage salarial, à voir, tout dépendra de mon CA.


Le 18/06/2013 à 16h 37







shugninx a écrit :



Euh, un projet de loi c’est déjà plus concret qu’une simple promesse quand même.



Du reste, ta comparaison avec un OS linux maîtrisé de bout en bout est tout à fait pertinente. Je t’accorde que la complexité des différents statuts et régimes fiscaux n’a rien de bandant à première vue, et réclame un effort comparable à l’apprentissage du terminal unix. Mais ça vaut le coût : avec l’expérience tu finis par construire le modèle qui te correspond le mieux.







D’après ce que j’ai compris, une bonne partie des mesures de simplification ne seront pas prises dans le projet de loi sur les AE, mais “peut-être” dans la loi de finance 2014. Autant dire à la saint-glinglin.


Le 18/06/2013 à 16h 35







HarmattanBlow a écrit :



Je vais commencer par quelques remarques sur ces chiffres :

* Quid du sursis dans ces chiffres ? La France y a beaucoup recours.







Il s’agit des peines de prison ferme. Effectivement, ce chiffre ne dit pas quelle part du total des condamnations est du ferme. Pour répondre sur ce point, en matière criminelle (viol et meurtre, ici), 88% des condamnations donnent lieu à du ferme. En matière de vol, c’est 35%.



La Suède a plus souvent recours à des peines autres que la prison ferme que la France (amendes, TIG ou équivalents de nos sursis/sursis mise à l’épreuve). En France, environ 20% des condamnations donnent lieu à de la prison ferme. En Suède c’est 10%. Bon une petite partie de cette différence s’explique par le fait que la Suède prononce plus de condamnations au total (relativement à son nombre d’habitants, s’entend) que la France. Mais la différence n’est pas assez grande pour expliquer à elle seule la moindre proportion de condamnation à du ferme en Suède qu’en France (la Suède ne prononce que moins de 30% de condamnations en plus que la France).







HarmattanBlow a écrit :



Parle t-on des mêmes choses ? As-tu des chiffres qui compareraient par exemple un vol avec effraction dans les deux pays, ou un vol de portable à l’arraché ? Car trois mois de prison pour le premier n’est pas* dissuasif alors qu’on peut tolérer une telle peine pour un vol de portable.







Le chiffre que je te donne pour la France est celui des vols simples.







HarmattanBlow a écrit :



* En Suède coucher avec une femme ivre est considéré comme un viol, on ne parle donc pas des mêmes faits. Comme je suis certain que tu n’ignores pas ce problème, je regrette d’autant plus que tu aies pris les viols en exemple.







Non. Soyons précis sur les termes. À ce jour, pour être condamné pour “viol” (våldtäkt) en Suède, l’incrimination sexuelle la plus grave et celle prise en compte dans le chiffre que je t’ai donné, il faut que la femme ait dit explicitement non, et que la personne ait imposé le rapport sexuel quand-même. Un homme qui profiterait de l’état second d’une femme se rendrait coupable de “sexuellt tvång” ou de “sexuellt utnyttjande” et ne sera donc pas intégré à la statistique que je t’ai donné (de la même façon que le chiffre que je t’ai donné pour la France ne tient compte que des “viols” et non des “agressions sexuelles” ou “atteintes sexuelles” jugées en tribunal correctionnel).

J’en profite pour contredire une idée reçue sur la Suède : le fait qu’une fille ait un petit coup dans le pif n’est pas en soi un motif suffisant pour être accusé de quoi que ce soit si on couche avec. En revanche, si elle était dans un état tel qu’elle n’était plus vraiment en mesure de juger et de discerner, alors on considère qu’effectivement, il y a eu profit de l’état de faiblesse de la personne et que c’est donc illégal. Mais ça n’est pas un viol (våldtäkt) : c’est un sexuellt tvång ou sexuellt utnyttjande.









HarmattanBlow a écrit :



Inutile de m’étendre sur la dimension dissuasive. Tu peux la nier en m’avançant l’exemple de ceux qui font de la prison une décoration de la république, auquel cas nous ne serons tout simplement pas d’accord puisque aucun chiffre ne pourra venir arbitrer notre différend.







Je ne nie pas que la prison ait un effet dissuasif. Et je pense que ceux qui se la pètent devant les copains parce qu’ils ont été en prison le font par pure vantardise et orgueil, mais qu’ils n’ont pas spécialement apprécié le séjour (la preuve est qu’ils sont toujours en colère quand ils prennent une peine plus lourde que ce qu’ils espéraient, et qu’ils essayent toujours de négocier : s’ils s’y sentaient si bien que ça ils prendraient leurs condamnations avec beaucoup plus de philosophie).



En revanche, ce que la criminologie nous a appris, c’est que le plus dissuasif n’est pas la sévérité d’une peine, mais la certitude de la subir.



Est plus dissuasif la certitude de faire 6 vrais mois de prison à coup sûr, que de se dire qu’on a 10% de chance de faire 10 ans de prison et 90% de chances de ne pas en faire du tout.



De fait, si comme tu le dis la surpopulation carcérale pousse la justice à prononcer des peines de sursis, alors on marche vraiment sur la tête en termes criminologiques avec nos peines significativement plus longues que d’autres pays. Il vaudrait mieux donner des peines courtes pour que “ça tourne” et que tous les délinquants aient la place d’y aller, plutôt que d’en condamner un sur 10 à une longue peine, et en laisser plein d’autres dehors parce que les prisons sont pleines.



Pourtant, on voit souvent les peines théoriques augmenter dans le Code Pénal, mais rarement diminuer. Et la gauche a pour projet d’augmenter encore plusieurs peines, notamment en matière de délits sexuels.









HarmattanBlow a écrit :



Sur la dimension punitive en revanche, le fait est que la prison a une valeur morale. Il est inimaginable de ne pas punir un homme qui a pris la vie d’un autre, ou même qui se serait attaqué à lui ou à ses biens. Quand bien même on pourrait instantanément faire de ces hommes des individus honnêtes, il ne serait pas envisageable de les relâcher de suite. Au-delà de l’efficacité il y a donc une question fondamentale qui est de savoir quelle est la peine juste pour un meurtre, un vol, un viol, etcétéra.







D’abord, la prison n’est pas la seule peine envisageable. Ce n’est pas parce qu’on ne se retrouve pas entre 4 murs avec une fenêtre à barreaux qu’on n’est pas fini.

Par ailleurs, “la peine juste” dépend de beaucoup de circonstances, mais au niveau des peines maximales comme des peines effectivement données, force est de constater que la France ne se distingue pas par son extrême douceur. Pour les peines théoriques ce serait même plutôt le contraire.



Enfin, si on veut vider un peu les prisons sans renoncer à l’incarcération comme mode de punition, il existe une variable d’ajustement : la détention provisoire. Elle ne répond à aucune des deux préoccupations que tu cites, elle est simple à modifier, et c’est fondamentalement de gauche que d’en réduire la portée, en ce qu’elle porte atteinte à la présomption d’innocence. Non-seulement parce qu’elle punit un gars avant même qu’on sache s’il est vraiment coupable, mais en plus parce qu’elle a un effet sur le déroulement du procès (un homme qui se présente libre à son procès ne fait pas le même effet qu’un mec qui se présente en tant que détenu).



Si on voulait réduire la portée de la détention provisoire, on pourrait, les solutions existent : supprimer purement et simplement le critère fourre-tout d’atteinte à l’ordre public, réduire les délais entre deux audiencement pour prolongation de la détention provisoire (actuellement fixée à 4 mois pour les délits, et 1 an pour les crimes puis de 6 mois en 6 mois… en Suède c’est toutes les 2 semaines quel que soit l’acte), et exiger que lorsqu’un détenu demande sa libération anticipée de détention provisoire, il puisse être entendu accompagné de son avocat avant qu’une décision soit prise sauf si la décision est de le libérer de toute façon (actuellement c’est pas le cas : le mec fait sa demande et puis reste en cellule… le procureur, lui par contre, il est bien entendu pour dire pourquoi il est essentiel que le type reste en prison).



Avec ce genre de mesures, on réduirait significativement la détention provisoire, on s’épargnerait certaines affaires malheureuses à la Outreau, on prendrait une mesure de gauche, et on viderait un peu les Maisons d’Arrêt, qui se trouvent être les prisons les plus surpeuplées, rendant le quotidien carcéral plus vivable pour tout le monde et plus efficace pour “soigner”/“réhabiliter” ceux qui en ont besoin.









HarmattanBlow a écrit :



Même si la situation était celle que tu décris on s’en ficherait : les usages sont ce qui est décidé à un instant T1 par des cadres sups ensemble pour leur profit mutuel, les mêmes étant libres de renégocier un accord à tout instant. Et nous tout ce qui nous importe là-dedans c’est notre intérêt à nous et rien d’autre.







Mon intérêt à moi, c’est que le net soit neutre. C’est le fait que Free ne fasse pas de différence entre celui qui le paye (a les moyens) et celui qui ne le paye pas (n’a pas les moyens). Parce que pour Google, payer l’infrastructure de Free, c’est rien, c’est l’équivalent d’un ticket de métro pour toi. Mais si un ptit nouveau gourmand en bande passante vient de se lancer et n’a pas un sous en poche, avec le système que tu réclames, le ptit nouveau est mort-né, parce que n’ayant pas les moyens de payer, il va ramer au delà du supportable et ne se développera jamais, les gens lui préférant le bon gros Google qui paye rubis sur l’ongle parce qu’il en a les moyens.









HarmattanBlow a écrit :



Mais la situation n’est pas celle que tu penses : oui, chacun achète de la BP à un opérateur de transit et chacun paie sa part. Free ne demande pas à Google de payer pour ça. Non, ce qu’ils veulent, c’est mettre en place une liaison directe entre Google et eux. Qui doit payer ? Il n’y a pas d’usage, pas de formule automatique, c’est une négociation à chaque fois, sauf que Google est en position de force et paie assez peu en bande passante grâce à ça.







C’est faux, c’est tout simplement faux. Le lien direct entre Free et Google existe déjà. On appelle ça du peering et il existe. Il est simplement saturé. Il faudrait donc en crée un deuxième.

L’usage voulait il y a pas si longtemps que quand on crée un lien de peering, on paye chacun sa partie de l’infrastructure, et on se facture pas les données qui y transitent. Je paye mon tuyau qui amène les données jusqu’à la salle commune qu’on décide, tu payes tes tuyaux, on se connecte au milieu. C’est pas le switch 10gigabit à mettre en commun au milieu qui va bloquer les négociations, c’est l’équivalent d’1 centime pour chacun des deux. Et comme on économise tous les deux le coût du transit, on se facture pas, car l’affaire est rentable pour nous deux.



Le problème c’est que depuis quelque temps, Free a décidé que maintenant, pour peerer avec lui (se connecter directement à lui), il fallait payer. Et payer cher hein : c’est parfois plus rentable de passer par du transit pour envoyer des données à Free que d’accepter leurs tarots en terme de peering, m’a dit une source bien informée (parce que sa boîte a voulu peeré avec Free, et a dû négocier sec pour avoir un tarif qui tient vaguement la route).



Dans le cas de Google, le propos de Niel est simple et clair : non-seulement Google doit payer sa part du réseau, c’est à dire ramener ses données jusque dans un point de peering où est Free, mais pour Niel, Google doit aussi payer la part de l’infrastructure qui part de la salle machine jusqu’au coeur de chez Free, et même une partie de l’infrastructure globale de Free (réseau de transport), parce que “vu que Google oblige Free à upgrader son infrastructure pour transporter autant de données jusqu’aux abonnés, il est normal que Google paye au prorata”.



C’est juste oublier comment fonctionne internet et quel est le métier de Free. Google ne pousse pas ses données dans les tuyaux de Free sur sa seule volonté. Ce sont les abonnés de Free qui réclament ces contenus. Et ils payent tous les mois un forfait à Free pour que Free leur fournisse l’infrastructure nécessaire au transport de ces données jusqu’à leur maison.



JE paye déjà Free 38€/mois pour qu’il upgrade son infrastructure régulièrement et m’apporte donc efficacement le contenu que JE réclame (que ce contenu soit Youtube ou autre chose), de l’internet jusqu’à chez moi. Je vois pas pourquoi Google devrait payer une 2ème fois ce que j’ai déjà payé à Free.





Bien entendu, l’argument du coût pour Free est en réalité bidon. La réalité est surtout que Free réalise qu’il a un moyen de pression (“je t’empêche d’accéder correctement à mes millions d’abonnés et te crée donc un manque à gagner si tu me donnes pas des sous”) et l’utilise pour tenter de gratter du fric à Google en se faisant payer aux deux bouts. Le message est simple : “j’ai le pouvoir de te faire chier, alors tu vas me donner des sous pour que je le fasse pas”. Ça porte un nom : ça s’appelle du racket.







HarmattanBlow a écrit :



Accessoirement je ne vois rien en l’état qui nécessiterait une intervention de l’Etat. Si des freenautes ne sont pas satisfait du service, libres à eux d’aller voir ailleurs, le gouvernement à autre chose à faire en ce moment.







Ça ne regarde pas le Gouvernement en effet. Ça regarde l’ARCEP et la DGCCRF éventuellement. À eux de dire si toutes les règles en vigueur en matière de concurrence et de télécommunications sont respectées ou non.









HarmattanBlow a écrit :



Je suis sûr que tu réalises que ta comparaison est foireuse et que Google choisit d’indexer car ils en tirent bénéfice. Rien ne les oblige à indexer la presse.







Justement, si. La presse veut les y obliger. Quand le Gouvernement a commencé à dire “si vous indexez la presse il va falloir la payer”, Google a répondu quelque chose de très simple. “Pas de problème, je vais simplement cesser de l’indexer alors, comme ça ce sera gratuit pour moi”.



Et là, tu as TOUTE la presse qui s’est mise à HURLER au scandale, que c’était une immonde censure de la part de Google, que c’était scandaleux, que la désindexation serait un casus belli et tout ce que tu v “eux.



Au bout d’un moment il faut être cohérent :




  • Soit tu estimes que tu rends service à Google en le laissant t’indexer, et que ce service est payant. Mais dans ce cas, Google a l’entière liberté de refuser ce service. Tu as pas à hurler au scandale parce qu’il dit “non-merci”.

  • Soit tu estimes que Google a l’obligation de t’indexer parce que sinon ce serait injuste envers toi, et dans ce cas tu reconnais que tu ne vends pas un produit (ton contenu) mais que vous faites simplement un échange de bon procédé.



    Mais tu ne peux pas, comme le fait la presse française, tenir à la fois le discours “Google a l’obligation de nous indexer” et le discours “si Google nous indexe il doit nous payer”. Parce que ça revient à dire “On vend un produit et Google a l’obligation de nous l’acheter”. Ça marche pas comme ça. Tu peux pas forcer quelqu’un à t’acheter ton produit.











    HarmattanBlow a écrit :



    Pourrais-tu fournir une source s’il te plaît ?







    Je peux même t’en fournir plusieurs :



    http://lecercle.lesechos.fr/politique/vie-politique/221173611/lencadrement-regim…

    http://www.lopinion.fr/30-mai-2013/auto-entrepreneurs-sacrifice-tout-politique-6…

    bfmtv.com BFM TVyoutube.com YouTube(extrait BFM Business)

    Sur le lien de Baylet avec les artisans et son combat contre le statut d’AE :http://www.nordeclair.fr/Actualite/2011/08/25/baylet-se-pose-en-pragmatique.shtm…



    Le lien Baylet-artisans est bien connu et le lien entre cette réforme et Baylet via Pinel est un secret de polichinelle.











    HarmattanBlow a écrit :



    Donc on passe de 29% à 31% de charges.

    N’avais-je pas raison de dire que ça ne change pas grand chose et qu’on reste très en-dessous du 50% de charges dont tu parlais ?





    Oui, si tu es incapable d’aller jusqu’à 19500€, stade auquel tu gagnerais à nouveau de l’argent. J’ai décidément du mal à voir où est le drame, même si je conçois que c’est ennuyeux et que ça fasse râler.







    J’ai pas souvenir d’avoir parlé de 50% de charges.



    Et le fait qu’à partir de 19501€ je gagne 1 euro supplémentaire ne me suffirait pas à faire ce boulot en plus pour changer de statut.



    Tu me donnes le choix entre :



  • Faire un contrat en plus.

  • Devoir bosser la création d’une EI avec ce que ça implique de travail pour apprendre tout ce bordel administratif

  • Potentiellement devoir passer à une vraie compta et devoir engager un expert-comptable (à tout le moins si le régime micro se retrouve plafonné pareil que le régime AE, sachant que les deux ont toujours été corrélés)

  • Gérer les histoires d’URSSAF, de charges à payer d’avance, de bénéfice à estimer d’avance, de forfaits bidules.



    Pour gagner royalement 1 Euro.



    Ou alors partir 2 mois de plus en vacances et perdre 1 Euro.



    Le choix est quand-même vite fait. Et même pour 500 boules je me tape deux mois de travail en plus dans l’année.



    La question n’est donc pas “si je dépasse le plafond je vais être encore plus pauvre qu’avant” mais bien “si je dépasse le plafond, ça va me donner beaucoup de boulot supplémentaire (que ce soit le contrat qui va me faire déplacer le plafond ou la gestion supplémentaire qu’implique le passage en EI), pour y gagner finalement très peu : c’est pas rentable”.



    Évidemment tout dépend de combien on dépasse le plafond. Si on se retrouve à 19000€ en avril, ça peut valoir le coup de continuer à bosser. Mais si on se retrouve à 19000€ en novembre, je regrette, autant passer la fin de l’année à jouer aux jeux vidéos, plutôt que de s’emmerder à bosser comme un dingue pour faire 1000€ supplémentaire et devoir en plus bosser comme un dingue pour lancer son EI, tout ça pour en voir la moitié partir en charges nouvelles.


Le 17/06/2013 à 23h 05







HarmattanBlow a écrit :



Regarde les condamnations qui sont réalisées : on voit déjà des faits graves avec du sursis. Ceux qu’on met encore en taule sont des cas assez sévères, multi-récidivistes ou manifestement dangereux. La prison telle qu’elle est aujourd’hui n’est pas une solution mais l’impunité non plus et personne ne veut voir relâcher les petits caïds qui ont fait de l’illégalité leur profession.



Je suis désolé mais proposer l’amnistie ou le laxisme, ce n’est pas une politique de gauche, ce n’est même pas une politique, c’est de l’aveuglement. D’ailleurs l’amnistie en elle-même est une violation de l’indépendance des pouvoirs, une rémanence de la monarchie, et il est heureux qu’elle ait été supprimée.







Attends, je vais te montrer quelque chose. C’est extrait de mon mémoire de cette année :



Peines moyennes constatées en France : 14,7 ans pour les meurtres, 9 ans pour les viols, 4-5 mois pour les vols, pas trouvé pour les violences volontaires.



Peines moyennes constatées en Suède : 3 mois pour les vols ainsi que pour les violences, de 2 ans et 3 mois pour les viols, 9 ans 8 mois pour les meurtres lorsqu’ils sont considérés comme « graves » (les trois quart) et 3 ans 9 mois lorsqu’ils sont considérés comme “avec circonstances atténuantes” (un quart des cas).



Si tu prends le viol par exemple, la peine moyenne donnée est donc très exactement 4 fois plus élevée en France qu’en Suède. A cela s’ajoute qu’en France, il y a souvent en plus une amende et d’autres peines “secondaires” tandis qu’en Suède, pas de cumul de peines de nature différente (ni de cumul de peines de même nature).



Le système français implique de généreuses remises de peine, mais le système suédois implique une libération conditionnelle systématique à deux-tiers de peine, donc ça se vaut.



Notre taux d’incarcération pour 100 000 habitants est de 104 pour 100 000 habitants (un peu moins de 64 pour 100 000 en Suède, notre taux est environ 60% plus élevé que le leur).



Tout ça pas spécialement pour glorifier le système suédois mais pour dire que la justice française n’est pas spécialement laxiste. Comparée à d’autres, elle est même plutôt sévère. Avec notre taux de 104 incarcérés aux 100 000 habitants on est plutôt dans la moyenne haute européenne, même si on est très en dessous des britanniques.







HarmattanBlow a écrit :



Alors, oui, il faudrait une autre politique pénale mais pour ça il faut un sacré paquet de fric et il y a déjà un paquet de prisons en construction malheureusement cela prend du temps.







Je ne suis pas sûr qu’une autre politique pénale serait plus chère justement. Un détenu coûte une petite fortune à la collectivité. Ca coûterait beaucoup moins cher d’avoir des sursis avec mise à l’épreuve avec un suivi très serré.

Sauf qu’en France le suivi est pas serré parce qu’en dix ans, le budget du SPIP (Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation) s’est réduit à peau de chagrin, l’argent étant passé dans la construction, la gestion et la surveillance d’un tas de nouvelles prisons.



Une vraie politique pénale de gauche, et qui coûterait pas plus cher, ce serait de laisser tomber l’inutile construction de nouvelles prisons ultra-chères (plus on en construit, plus elles se remplissent, on règlera pas la surpopulation carcérale comme ça) et de mettre ces sommes dans un renforcement des services d’insertion et de probation, qui ne lâche pas les “mis à l’épreuve” d’une semelle.





Par contre, j’avoue que ce serait pas forcément populaire comme décision. En matière de sécurité, les français sont fondamentalement de droite.







HarmattanBlow a écrit :



Enfin, pour ce qui est de la neutralité du net, le but est aujourd’hui de faire participer des entreprises américaines qui ne paient déjà pas d’impôts chez nous au financement de nos infrastructures. C’est bien sûr emmerdant de notre point de vue de consommateurs (même si, à l’exception de Free, ça reste très vivable, je n’ai aucun pb à regarder des vidéos youtube en dépit d’une priorité plus faible des paquets) mais à long terme maintenir la situation actuelle un bout de temps pourrait être payant.







Si on parle de la même chose, absolument pas d’accord.



Que l’on fasse payer des impôts aux multinationales du web, 100% d’accord : tu fais des affaires en France, tu payes des impôts français. Là-dessus je soutiendrai le gouvernement français.



En revanche, exiger que des entreprises privées payent les infrastructures d’autres entreprises privées, de façon totalement contraire aux usages du net et à la neutralité du net, au seul motif que les dernières sont françaises, ça me parait tout à fait injustifié.



Google paye SON réseau, et c’est pas des petites sommes. Ils apportent leurs données de Californie jusqu’à Paris. C’est leur part du job.

Free, sa part du job, c’est de ramener les données du réseau des fournisseurs de contenu jusqu’à l’abonné. C’est à ça qu’on le paye, c’est sa raison d’être, son métier. Si on commence à exiger que Google fasse le boulot de Free à la place de Free (à savoir, financer, installer, gérer un réseau de collecte et de transport des données jusqu’à l’abonné), pour le coup, Free n’est plus une entreprise mais une escroquerie, qui fait de l’enrichissement sans cause sur le dos de ses abonnés.



Pareil sur Google News et la presse. Google n’a pas à payer la presse, encore moins si celle-ci refuse par principe d’être désindexée. Dire “je t’oblige à m’indexer ET en plus je t’oblige à ME payer pour ça”, c’est du foutage de gueule. Ca revient à se faire payer pour un service qu’on te rend. C’est comme si je te disais “j’exige que tu me prêtes ta perceuse, ET j’exige que tu me payes pour ça”. Hors de question.







HarmattanBlow a écrit :



A mon avis elle est plutôt motivée par les quelques centaines de milliers de salariés qui se sont fait “embaucher” en AE. Personnellement je ne suis pas sûr qu’il fallait une loi pour régler le problème (on peut déjà condamner a posteriori), je ne crois pas que c’était la meillleure façon de le faire, mais enfin ce n’est pas non plus la mort.







Apparemment non. Les journalistes assez au fait des rouages du pouvoir l’expliquent par la façon suivante :



Le PS a peur de se prendre une grosse taule aux municipales l’année prochaines et a besoin d’un maximum de soutiens à gauche. Parmi les soutiens potentiels, Jean-Michel Baylet, président du Parti Radical de Gauche et mentor politique de Sylvia Pinel, qui a pas mal d’influence dans le quart sud-ouest du pays.



Celui-ci est particulièrement proche des artisans, qui représentent un de ses coeurs de cible, et dont il est et a toujours été une courroie de transmission de leurs lobbys (ce que son blog confirme). Et il a besoin de leur donner des gages pour sa réélection.





La réforme est donc de l’initiative de Pinel et Baylet, qui ont imposé ça au PS qui ne pouvait pas dire non à Baylet en ces temps difficiles pour la gauche.



J’ai d’ailleurs ouï dire que Fleur Pellerin était folle de rage que le Premier Ministre laisse Pinel faire sa réforme comme elle l’entendait, alors que les AE relèvent plutôt du ministère de Pellerin.



Ca doit d’ailleurs te donner une indication des motifs réels de cette réforme : elle a été faite par le ministère de l’artisanat (Pinel), et pas par celui des petites et moyennes entreprises (Pellerin).



J’ajoute que la réponse que j’ai obtenue de ma députée (PS) ne laisse que peu de doute sur les gens que le PS cherche à caresser dans le sens du poil. Je te montre le morceau incriminé :







Laurence Dumont a écrit :



Notre majorité a pris la mesure des problématiques qui s’imposent à votre secteur. Pour remplir les objectifs de construction de logements que notre majorité s’est fixée, nous avons besoin d’un secteur du bâtiment solide. Ces mesures vont dans le sens d’une consolidation de vos entreprises et vous pouvez compter sur notre majorité pour continuer à y veiller.







Je crois que ça se passe de commentaires. (note qu’elle parle de “votre secteur” mais que je lui ai jamais parlé du bâtiment moi à la base, qui n’est absolument pas mon secteur).









HarmattanBlow a écrit :



C’est donc bien l’ignorance qui te fait râler. Renseigne-toi, notamment sur l’EI en micro-fiscal, qui n’est pas très différente ce que tu connais en AE.







Avec les charges réduites des A-E, 19000€ de CA, c’est un SMIC (1131€/mois très exactement). Donc 20 000€ de CA ça va pas être nettement au dessus même en régime micro. Lequel régime micro est sur la sellette si tu veux mon avis, puisque l’actuel plafond de revenu des A-E correspond au plafond de revenu pour le régime micro. Il est à mon avis pas certain du tout que le plafond des A-E soit décorélé du plafond micro et soit le seul à baisser.



Il existe un simulateur des différents niveaux de charge pour les différents régimes ici :http://www.experts-comptables.fr/csoec/Focus-bases-documentaires/Auto-Entreprene…



Pour ce que j’en vois, pour une activité, typique, de développeur web, ou encore de traducteur, on est donc sur du BNC activité RSI Service. Les charges augmentent de 537€ et passent à 5957€. Ca te laisse 1170€/mois.



Autrement dit, si tu dépasses le plafond de 1000€, et même en régime micro, tu te tapes tout ce qu’il faut de boulot et d’emmerdes en plus (+ les histoires de provision et machin-truc) pour gagner royalement… 39€/mois en plus ! Et rester grosso-modo smicard (en moins bien).



Je persiste et signe : à 20 000€, ça vaut pas le coup de dépasser le plafond et d’en subir les conséquences. Mieux vaut se foutre en vacances à 18999€.



A partir de 30 000€, éventuellement, ça peut commencer à valoir les emmerdes en plus. A 20 000 c’est sans intérêt.


Le 17/06/2013 à 20h 58







HarmattanBlow a écrit :



Tu vas te foutre au chômage six mois par an parce que tu ne veux passer une journée à étudier la paperasse une bonne fois pour toutes ? Un gamin de douze ans pourrait apprendre à gérer une EI en micro-fiscal et ce n’est pas comme si tu allais être noyé sous la paperasse ou les charges fixes. Même une EIRL en IR/IS reste simple une fois qu’on s’est bien organisé..







Si je fais un CA à 60K€ sans doute pas. Mais si je dépasse de peu le plafond, je vais pas me gêner. Si c’est pour me rajouter du boulot supplémentaire et des emmerdes pour gagner difficilement un SMIC (avec 20K€ de CA en EI à mon avis tu gagnes pas plus d’un SMIC) sans même les avantages d’un SMICard salarié (tickets restos, congés maladie, chèque transport etc.), et quand tu compares aux avantages du RSA (exemption de taxe d’habitation et de redevance, tarifs sociaux de partout, pas d’IR, transports urbains gratuits etc.), franchement ça vaut pas le coup de se casser le cul, à ce prix là autant s’offrir 6 mois de vacances dans l’année, c’est pour ainsi dire donné.


Le 17/06/2013 à 20h 54







HarmattanBlow a écrit :



Tu veux dire un gouvernement qui laisserait la justice suivre son cours, qui abolirait d’anciennes discriminations, qui renoncerait à certaines de ses prérogatives au profit du dialogue entre partenaires sociaux, qui saurait se détacher de l’instantané de l’actualité pour faire un travail de fond, un gouvernement qui porterait un intérêt particulier à l’éducation ?



Ou bien un gouvernement qui claquerait du fric qu’il n’a pas ?







Moi comme politique progressiste j’aurais bien vu une vraie inflexion de la politique pénale par exemple (or les derniers chiffres viennent de tomber : nouveau record historique du nombre de détenus dans les prisons françaises surpeuplées), notamment en ce qui concerne les mineurs. J’aurais bien vu une limitation des très hauts salaires des grands patrons (tandis qu’on aurait pu foutre la paix aux petits indépendants par exemple). J’aurais bien vu une grâce présidentielle à l’entrée en fonction pour vider les prisons un peu (c’est pas parce que Sarkozy a été le premier président de la 5ème République à ne pas le faire qu’il faut l’imiter), j’aurais bien vu une politique courageuse sur le cannabis (dépénalisation ou à la rigueur, au moins contraventionnalisation), j’aurais bien vu une politique ambitieuse en matière de libertés numériques (fin de la riposte graduée, loi sur la neutralité du net, quelque chose d’un peu classe quoi)…



Tout ça, ce sont des politiques qui ne coûtent pas bien cher, et qui pour la plupart étaient promises ou du moins fortement sous-entendues durant la campagne (sauf pour le cannabis, ça on savait à quoi s’attendre),



Je ne dirais pas que le gouvernement Hollande est de droite, non. Mais je ne dirais pas qu’il est de gauche non-plus. En fait, ce gouvernement ne prend aucune décision qui soit fondamentalement marquée d’un bord politique. Hollande est un technocrate, du genre comme il y en a plein dans les cabinets ministériels. Son gouvernement est un gouvernement technique qui n’est pas sans rappeler celui de Monti en Italie, et qui applique un programme dont il n’a même pas choisi les grandes orientations, se contentant de gribouiller un peu à la marge.



En soi, ça ne me pose pas de problème du moment que c’est efficace (étant entendu que dans la conjoncture actuelle, être efficace c’est pas le plein emploi - éviter de voir notre économie s’écrouler sera un bon début déjà). Mais ce gouvernement n’est pas tellement plus à gauche que ne l’aurait été un gouvernement Bayrou ou un gouvernement Borloo (avec une majorité UDI, pas UMP). Il est un peu plus au centre que l’UMP, mais l’UMP est particulièrement à droite.



Perso ça me pose pas de problème de conscience. Par contre cette réforme du statut des AE est un vrai faux pas, mu par du pur clientélisme (à la manière de la TVA à 5,5% sur la restauration du précédent gouvernement), représentant un réel manque à gagner pour l’Etat (à vue de pieds je dirais facile un demi-milliard d’euros - de quoi multiplier par 5 les bourses scolaires aux familles défavorisées) tout en mettant des dizaines de milliers de personnes dans la merde, et sans apporter grand chose à qui que ce soit. Mais ça fait plaisir à quelques syndicats d’artisans dont J-M Baylet (mentor de S. Pinel) est proche, alors….



Perso, sur un coup comme ça, je serais capable de voter blanc aux prochaines élections.



Et c’est à mon avis pour cela que le PS perdra les élections. Parce qu’à ne pas mener une politique de gauche, le peuple de gauche ne se donnera pas la peine de voter pour eux. Ils ne voteront peut-être pas à droite, mais je sens venir une forte abstention à gauche dans les prochaines années.


Le 17/06/2013 à 18h 20







Patch a écrit :



micro-entreprise c’est un régime fiscal, EI/EIRL un statut de société <img data-src=" />







Oui, par “micro-entreprise” je voulais dire EI au régime micro.



Dans tous les cas, c’est un joyeux bordel avec des tas de trucs à piger et à gérer, ça ne m’intéresse absolument pas et ça me file un bon gros mal de crâne rien qu’à envisager de me farcir tout ça. C’est pas mon boulot et j’ai pas l’intention que ça le devienne.

Puisque telle est la volonté de Sylvia Pinel, on se foutra au RSA 6 mois tous les 2 ans.


Le 17/06/2013 à 15h 03







shugninx a écrit :



Sauf erreur de ma part, un des points positifs du projet de loi vise à adoucir la sortie du régime AE. A voir.







Ouais, et puis promis ils vont simplifier tout le mic-mac pour les petites entreprises, promis…



Mais bon ce genre de promesses on connait. Quand ils promettent de taper sur quelqu’un, pas de soucis, on peut leur faire confiance. Quand ils promettent de nettoyer l’immense merdier administrativo-fiscal, franchement, j’attends pas ça avant au moins la saint-glinglin.



Quant à l’adoucissement de la sortie du régime, mouais, les AE vont “bénéficier d’un accompagnement” payant et fait par des fonctionnaires (j’ai rien contre les fonctionnaires mais la création d’entreprise c’est pas forcément leur spécialité au départ), à part ça…



Entre temps j’ai un peu cherché sur internet les différents statut (mictro-entreprise, EI, EIRL…) et ma conviction est faite : trop compliqué. Je pourrais m’y intéresser et chercher à tout comprendre et apprendre et faire les choses bien proprement, comme la première fois que j’ai installé Gentoo en suivant pas à pas un tuto et alors que mes connaissances en Linux se limitaient alors à utiliser un peu Mandriva, mais… non. Gentoo ça m’intéressait. Le maquis administrativo-fiscal français ça ne m’intéresse pas et je n’ai pas de temps à perdre avec ça. Je préfère passer mon temps à faire mon boulot et le reste de mon temps à m’occuper de moi, de mes amis ou de l’élue de mon cœur.



Tant pis, une année sur deux, on glandouillera la moitié de l’année ou on fera la moitié de notre CA au black. Si on se débrouille bien, on devrait même pouvoir toucher le RSA pendant quelques mois de l’année creuse.



Ils veulent jouer au con, on jouera tous ensemble. Mais ça reste malheureux d’en arriver là. <img data-src=" />


Le 15/06/2013 à 20h 26







Drepanocytose a écrit :



C’est pas la droite qui irait légaliser le mariage entre homos, par exemple. Economiquement c’est de la droite molle, ca on est d’accord.

Socialement c’est de la gauche molle, mais ca reste de la gauche….

Arrêtez un peu avec cette idée, vous confortez les fafs et leur UMPS….







Dans plusieurs pays, le mariage homo a été légalisé par la droite. Mais en France y avait peu de chances en effet. Perso, je ne trouve pas que le PS soit pareil que l’UMP, par contre je trouve effectivement que le PS mène en ce moment une politique plus ou moins de centre droit, mais je met moins ça sur le compte du PS lui-même, que de la crise (qui obligé à prendre des mesures très impopulaires), ainsi que de l’UE qui est globalement totalement gouvernée par la droite (parce que la plupart des pays de l’UE sont à droite, et parce que l’Allemagne qui y a un poids énorme est à droite) et qui laisse peu de marges de manoeuvres à la France, surtout en ces temps de crise justement.


Le 14/06/2013 à 18h 00







shugninx a écrit :



Ah non, non non, et encore non : un EI est une personne physique confondue avec une personne morale (SIRET), imposée, taxée et cotisant comme une personne physique. Le CA est confondu avec le revenu, il n’y a pas de notion de bénéfice.



La SARL est une personne morale, imposée sur les bénéfices. Enorme nuance.







Au temps pour moi, je pensais qu’EI et EURL étaient la même chose. Tu saurais me faire un topo sur les principales différences entre les deux en terme de charges et surtout de formalités administratives ? Ou un lien vers un site qui expliquerait ?