Mouais enfin le temps que les nouveaux devs apprivoisent l’ensemble du SI tu perd énormément en rentabilité à ce moment là. Il faut parfois plusieurs mois pour arriver à bien connaitre d’un gros outils
On peut compter sur une très forte implication personnelle pendant les premiers mois pour compenser. Et les stages sont également une réponse très efficace à ce problème.
D’une manière générale, les entreprises savent faire leurs calculs et leur politique n’est pas le fruit du hasard ou d’un mauvais choix. Elles savent faire le juste compromis entre le coût du turn over et celui d’un employé gardé trop longtemps.
Et finalement, c’est encore l’attitude des informaticiens qui mène à leur propre perte. Malgré une réalité connue de tous (et appuyée par des statistiques), ceux ci préfèrent se rassurer en se croyant plus indispensables qu’ils ne sont.
C’est ignorer à quel point les méthodes de travail dans l’informatique ont évoluées avec le temps pour permettre aux entreprises d’organiser plus facilement leur éviction.
Le
23/06/2013 à
00h
14
ff9098 a écrit :
Et pour faire de bon résultats il faut des employés motivés.
Tout à fait.
Et les employeurs savent que la motivation baisse inéluctablement avec le temps.
Particulièrement s’ils tirent vraiment le maximum de leurs employés.
D’où la nécessité du “turn over” pour tirer le maximum de rentabilité.
Et tant que les entreprises trouvent assez de “viande fraiche” pour jouer ce petit jeu, pourquoi s’en priveraient t’ils ?
Le
22/06/2013 à
16h
45
ff9098 a écrit :
Il ne faut pas généraliser non plus au niveau des employeurs, tous ne sont pas des cons.
Et l’informatique reste un domaine relativement récent.
Il ne faut pas oublier qu’une entreprise c’est d’abord fait pour gagner de l’argent " />.
S’il y a des employés qui sont prêts à tout donner pour rien, le con c’est d’abord l’employeur qui n’en profite pas. Il sera bien le premier à mettre la clé sous la porte a la première dépression du marché et personne ne pleurera sur son sort.
Les responsables ne sont pas les employeurs, mais les employés qui cassent le marché du travail en acceptant des conditions qu’ils ne devraient jamais accepter.
Parce qu’il n’y a pas de secret, cette situation force la majorité des employeurs à s’aligner et faire de même, que cela leur plaise ou non.
Et même les pouvoirs publics ne peuvent rien si personne ne dénonce jamais des violations flagrantes et habituelles du code du travail.
Le
22/06/2013 à
14h
49
ff9098 a écrit :
C’est un boulot de passionné, on le fait pas pour l’argent. Après évidemment il ne faut pas se laisser marcher sur les pieds.
C’est bien ça le problème.
Parce que les employeurs, eux ne le font pas par passion, si ce n’est celle de l’argent facile sur le dos de jeunes “passionnés” corvéables.
Mais ils savent très bien aussi que la passion ne dure qu’un temps. Et donc qu’il faudra songer à te remplacer avant qu’il ne te prenne l’idée saugrenue de consacrer du temps à ta famille.
Et ce jour la, un autre “passionné” viendra te remplacer…
Par contre ne plus trouver de boulot à 40ans je ne suis pas d’accord.
Seulement 6% de travailleurs séniors dans l’informatique en France, un des taux les plus bas toute professions confondues.
Il serait grand temps que les informaticiens se réveillent un peu.
Le
22/06/2013 à
14h
41
Mehcoib a écrit :
beaucoup de gens ont ce type “d’horaire”, et tu peux même rajouter le dimanche… oui oui, on est plus que tu le penses à travailler 7⁄7, mais c’est vrai qu’au pays des 35h/RTT/congés payés & maladies à gogo c’est difficile à comprendre
C’est malheureusement la réalité.
D’un côté il y a des gens qui n’ont pas d’emplois et à l’extrème inverse, des gens qui travaillent de trop.
Moralité, il faudrait sanctionner beaucoup plus durement le “sur-travail”. Et surtout commencer à expliquer aux gens que de travailler de trop, c’est nuisible.
Passer sa vie au travail n’est pas un facteur d’équilibre et cause de nombreux problèmes de société. Pour n’en citer qu’un : enfants délaissés, pas éduqués.
Le
21/06/2013 à
18h
12
Anna Lefeuk a écrit :
On dirait Cosette et Jean Valjean: j’aime ton humour
Jamais je les plaindrai comme le reste des fonctionnaires “on a des conditions difficiles, on souffre…” C’est le 1⁄10 du privé ..je vais même pas parler de sujet qui fachent (Retraiten? journées de Carence?….)
En même temps, ce qui est amusant, c’est qu’on a réussi à convaincre une partie du peuple qu’il fallait taper sur ceux qui ont mieux qu’eux.
C’est ainsi que les peuples fabriquent leur propre esclavage.
La réalité, c’est que plus on baissera les conditions sociales, plus on forcera les autres pays à les baisser pour garder leur compétitivité. C’est un cercle vicieux sans fin et les livres d’histoire nous disent que cela ne peut pas se finir autrement que très mal.
Le
21/06/2013 à
18h
07
Desirdo a écrit :
" />
C’est plus un arbitrage loisir/salaire qui se fait, pour être exact: les gains peuvent aller vers un temps de travail moindre pour un même salaire, ou inversement un salaire plus important avec un même temps de travail, ou un panachage…
Tout à fait.
Et le coût du travail aurait du augmenter pour compenser les gains de productivité. Des industriels comme Henry Ford l’avaient bien compris.
Mais la mondialisation à convaincu a tort les états de faire l’inverse.
C’est une erreur fatale comme l’ont déjà compris quelques économistes.
Le problème, c’est qu’ainsi nous avons enclenché un mécanisme d’emballement similaire à celui des années 30 et qui va mener vers un écroulement massif de l’économie mondiale.
Le chômage massif qui ne fait qu’augmenter malgré les mesures inefficaces en est un symptôme qui ne trompe pas.
1906 : 8h/jour pendant 6 jours -> 48 heures hebdomadaires.
Sauf que les chiffres ne sont pas comparables.
A cette époque, dans la plupart des cas seul l’homme travaillait dans le couple, la femme élevait les enfants.
Donc si on ramène le calcul au niveau du couple, aujourd’hui ça fait au minimum 2x35 heures = 70 heures de travail par couple contre 48 à l’époque.
C’est beau de se faire entuber dans les grandes largeurs. Et en plus de croire y avoir gagné " />
Mais ce que l’on ne dit pas, c’est qu’en plus beaucoup de français travaillent bien plus que 35 heures par semaine.
Les gens qui travaillent 60 heures, j’en rencontre beaucoup dans les entreprises. Les grandes boites ont bien compris les vertus de la sous traitance : dans les petites boites, les conditions sont bien peu surveillées.
Donc dans la réalité, ça peut faire jusqu’à 2x60 = 120 heures.
Et après il y a des gens qui se demandent pourquoi les enfants ne sont plus éduqués !
A cela, il faut ajouter la multiplication faramineuse de la productivité grâce à l’automatisation.
Nous voyons bien que le problème n’est pas un manque de production ni de travail mais simplement de mauvaise organisation sociétale.
La réalité, c’est que les progrès ne profitent pas à l’homme et cela n’est pas normal.
Vous voulez que la situation s’améliore ? La solution, c’est d’abord que les gens se sortent de leur tête cette mentalité d’exploité qu’on leur a inculqué.
Ensuite, vous pourrez comprendre comment le système économique fonctionne et le fait que le travail n’est pas la solution miracle à tous les problèmes économiques. Une simple vérité : Il faudrait aligner plus de 800 heures de travail par semaine pour compenser les différences de cours des monnaies de certains pays.
Le
21/06/2013 à
17h
23
ff9098 a écrit :
Pourquoi ?
Va voir sur le site du Munci, il y a tous les chiffres.
Il suffit de comparer le salaire à compétences égales, les conditions de travail, la durée des carrières pour comprendre que les informaticiens sont une des professions qui laisse le plus exploiter.
Et quand on connaît les détails de cette profession c’est même encore pire : Travail bien au delà des horaires légaux, énorme temps passé à se former sur les heures personnelles, conditions de travail bien souvent illégales (prêt de Main d’œuvre). Et tout ça, le plus souvent pour se faire virer avant 40 ans et ne plus retrouver de travail.
Je ne sais plus qui me disait que dans leur boite ils les appelaient les Informa-p’tichiens.
Le
21/06/2013 à
16h
25
Desirdo a écrit :
Non, la baisse du temps de travail ne nécessite pas de nouveaux emplois pour la combler sur le long terme, car celle ci est la conséquence de gain de productivité: moins d’heures pour faire la même quantité de travail, donc pas de besoin d’embaucher quelqu’un pour terminer le travail de celui ou celle qui travaille moins longtemps, puisque par définition celui-ci est terminé!
De plus, dans l’hypothèse où une baisse du temps de travail nécessiterait sur le court terme un ajustement salarial à la hausse, la France a absorbé beaucoup plus que ce que la baisse aurait permis. Par exemple le travail des femmes (moitié de la population active!), l’augmentation énorme de la durée de vie, la mécanisation de l’agriculture…
Ce qui signifie que l’on a pas assez réduit la durée du travail pour compenser les gains de productivité.
Il n’y a pas de sot métier ;)
Non, bien sûr.
Mais il y a quantité de biens qui ne sont pas indispensables. Les gens ne les achèteront pas si on réduit toujours plus leurs salaires.
Le
21/06/2013 à
15h
21
WilliamSauron a écrit :
Non, il y a toujours autant de travail à réaliser. Il y a juste de moins en moins de gens disposés à payer pour qu’il soit fait. Nuance… Donc on se retrouve avec des routes pas entretenues, des profs qui jonglent avec des classes surpeuplées, etc.
Il n’y a pas de secret, on manque d’argent.
Et malheureusement, un humain que l’on déplace en voiture pour aller travailler dépense bien plus d’énergie pour se rendre à son travail que ce qu’il produira pendant sa journée.
Et malheureusement, la plus grande partie de cette énergie nous devons l’importer.
Il ne faut pas oublier que l’on ne travaille pas juste pour travailler. Le travail s’inscrit dans une logique économique qui est bouleversée par l’automatisation.
Tu penses que demains nous aurons toujours besoin de profs et de routes ?
Pour ma part, je pense que les cours disponibles en vidéo pourraient bien révolutionner l’enseignement.
Quand aux routes, à partir du moment ou tout le territoire sera fibré, il n’y aura plus besoin de déplacer autant de gens pour aller au travail.
Bien sûr, tout cela ne se fera pas en un jour. Mais il faut prendre conscience que ce que nous avons toujours connu n’est pas pour autant immuable.
Le
21/06/2013 à
15h
07
Lafisk a écrit :
C’est clair que souvent les actionnaires sont tellement c*ns qu’ils seraient prêt à complètement détruire leur gagne pain pour gagner énormément vite plutôt que un peu moins mais plus longtemps. Quand ils auront compris qu’il vaut mieux un gain “petit” mais qui dure dans le temps que l’inverse … on aura fait un grand pas
Oui, tout à fait.
Mais quelque part, on a tout fait pour que l’actionnaire ne se rende plus compte de rien. La bourse est une sorte de boite noire ou tout se réduit à des chiffres et des ratios cachant les réalités qui sont derrières.
Et quand l’investisseur met son argent dans un produit financier, ce n’est pas indiqué comment les plus values sont obtenues.
Le
21/06/2013 à
15h
02
TaigaIV a écrit :
La France a choisit cette voie il y a bien longtemps et on sait où ça l’a mené, sans parler des charges et des taxes. Alors franchement si Foxconn ne veut pas avoir à financer les flemmards qui restent chez eux ils feraient mieux d’envoyer promener ses utopistes du faire machin.
#MedefVaincra #DassaultPresident
Un humain produit seulement 0,5kw de travail par jour.
C’est absolument nul.
Et même si on leur donne pour presque rien, Foxconn a déjà prévu de les remplacer par des robots.
Tes hommes, les usines du futur n’en veulent pas car même les plus bosseurs sont improductifs à côté de la machine.
Le
21/06/2013 à
14h
56
maestro321 a écrit :
Si si,
Le chômage à été réduit par la réduction du temps de travail, et la prolifération des métiers de service (bien trop souvent inutiles à mon sens).
Réduction temps de travail = plus d’emplois (théoriquement)
Et en pratique aussi.
Mais en France, on attribue tous les torts aux 35 heures alors que le vrai responsable est le dumping social et la guerre des monnaies.
Il faut réaliser que même si on doublait le temps de travail, cela ne changerait rien par rapport au coût du travail qui est 10 à 100 fois moins cher dans d’autres pays par le simple jeu des taux de change monétaires.
Et dans les 10 ans à venir, Foxconn prévoit d’acheter un million de robots parce qu’ils travaillent pour encore moins cher.
Le
21/06/2013 à
14h
46
TaigaIV a écrit :
Ils vont faire la gueule les actionnaires si tu les obligent à travailler 30h dans la semaine.
Honnêtement, je pense qu’il feront surtout la gueule aussi si on ne le fait pas.
Les actionnaires ont une vision a court terme uniquement centrée sur leurs petits intérêts immédiats.
Mais voila, si on les écoute, on payerait les gens juste ce qu’il faut pour couvrir leurs besoins les plus primaires. Et donc tout ce qui n’est pas strictement indispensable à la vie ne se vendrait plus. Ce qui représenterait une faillite du plus gros de notre économie actuelle.
C’était Henry Ford qui avait très bien compris que pour que les gens achètent ses voitures, il fallait que les industriels de l’époque augmentent les salaires.
Le
21/06/2013 à
14h
31
pxidr a écrit :
Il y a des secteurs ou l’automatisation est impossible.
Bien peu en proportion…
Et je le dit en connaissance de cause, l’informatique est mon métier.
Comparez une usine d’il y a 2 siècles, une usine du début du siècle et une usine moderne.
Dans la première, c’était plein d’hommes devant des tables en bois. Dans la seconde, c’est plein d’hommes devant des machines. Dans la troisième, c’est plein de machines avec seulement quelques hommes.
L’automatisation et la mécanisation touchent la plupart des secteurs. L’agriculture par exemple a vu passer ses effectifs de plus de 60% de la population à moins de 2% de nos jours.
De plus, quand on parle de la durée de travail dans le temps, on oublie de dire que les cadences de travail ont notablement augmentées et qu’avant les femmes ne travaillaient pas.
La crise d’aujourd’hui n’a qu’un seul responsable : les gens qui appellent à toujours plus de travail alors qu’il y a de moins en moins de travail disponible.
Il faudrait donc songer à changer ces idées d’un autre temps. Ce n’est pas en traitant les problèmes du 21ième siècle avec les idées du 19ième qu’on avancera vers des solutions valables.
Le
21/06/2013 à
14h
19
Comme un développeur en France en fait
Bien vu " />
Il y a une grosse mentalité d’esclave dans cette profession.
Bah, si j’avais un peu de temps, j’aurais été le voir même si je doute fort qu’il puisse m’apprendre grand chose sur la vie de Jobs ou l’histoire d’Apple.
Sinon, je ne suis pas d’accord avec les avis négatifs : Faire un film sur une figure du monde informatique n’est certainement pas moins intéressant que la moyenne des films qui sortent.
Bien sûr, j’ignore à quel point le film est fidèle à la réalité et je n’ai pas encore lu les critiques.
Mais la dessus, je pense qu’il ne faut pas trop en demander à un film. Le film est par nature d’abord un spectacle et l’art cinématographique se prête mieux à dresser les grandes lignes de l’histoire qu’a en préciser les détails. Pour cela, lisez plutôt des livres…
Mais ce que font la NSA et le FBI c’est pas le propre de cette époque : si je peux le faire alors pourquoi m’en priver ?
Jusqu’à preuve du contraire, aucune donnée personnelle n’a été exploité pour entraver les libertés des citoyens (américains ou non).
Parmi toutes les données lues et analysé, il y en a surement eu crachant sur le gouvernement et sur les institution publique. Rien n’a été fait à ces gens là.
Ils peuvent toujours cracher et insulter le gouvernement, ça change rien à leur vie.
La NSA ne se sert pas dans les base des données des entreprises, elle a pour obligation d’envoyer des demandes légitime d’un point de vue juridique et dans le cas contraire les entreprise peuvent refuser.
Jusqu’au jour ou un fou arrivera au pouvoir et décidera d’exploiter ces données… et celles stockées dans les bases depuis 10 ans " />
Ne rigolez pas et surtout, ouvrez un livre d’histoire. Malheureusement ce genre de chose arrive.
Quand on met en place un système, il ne faut pas penser uniquement au moment présent, mais surtout à ce qu’il peut en advenir de mauvais dans le futur. L’histoire nous enseigne qu’un système peut toujours tomber dans de mauvaises mains. C’est du bon sens et de la sagesse.
Demandons nous pourquoi nos prédécesseurs ont fait en sorte qu’il faille une décision de justice pour ouvrir les lettres ou écouter les conversations téléphoniques ?
C’est simplement parce que les pays qui n’ont pas mis en place de tels gardes fous sont juste devenues d’odieuses dictatures. Et tout ceux qui ont connu le temps du “rideau de fer” savent que les gens n’étaient prêts à le franchir au péril de leur vie que dans un sens. Et les récits ne manquent pas pour témoigner des nombreuses victimes de la stasie de l’ex RDA.
Alors comprenons que le monde moderne avec le web n’est pas différent du monde d’avant et que la préservation des libertés individuelles sont toujours aussi nécessaires que par le passé.
Auriez vous trouvé normal qu’on ouvre les courriers postaux par millions ? Pas dans une démocratie en tout cas.
Pourquoi ce que personne n’accepterait deviendrait tout d’un coup acceptable sous prétexte que le courrier est dématérialisé ?
Le
19/06/2013 à
17h
05
plus de cinquante complots court-circuités selon la NSA et Obama
Tiens, ce n’est pas les mêmes qui nous juraient preuve à l’appui que les irakiens avaient des armes de destruction massive ? " />
Et quand bien même ce qu’ils disent serait avéré, il faut tenir compte de :
(1) Le risque pour l’humanité et les libertés humaines. Avec les objets intelligents qui se multiplieront dans notre quotidien, on peut aboutir dans un proche futur à une surveillance terrifiante du moindre fait et geste des individus. Cela renforcera indéniablement le pouvoir des dictateurs et pourrait même faire basculer les démocraties. Les livres d’histoire nous rappellent que les dictatures ont fait des millions de morts et continuent de faire bien plus de victimes que le terrorisme.
(2) Le nombre de morts par année engendrés par le terrorisme est ridiculement bas, très loin derrière les autres causes de mortalité comme les accidents domestiques, les accidents du travail ou même simplement… la grippe. Et pourtant, c’est la cause de mortalité la plus marginale qui semble cristalliser toute la paranoïa et justifier tous les compromis liberticides sans même peser le pour et le contre avec les risques engendrés par les “solutions” proposées. Le jeu en vaut t’il la chandelle ?
(3) Pense t’on réellement que les terroristes vont utiliser Facebook pour communiquer leurs plans entre eux ? Bien sûr, on peut supposer que certains ont pu faire preuve d’imprudence pendant un temps en sur estimant la confidentialité du web. Mais avec le temps, il sera tellement de notoriété tellement publique que l’internet est surveillé, qu’il sera de plus en plus dur d’attraper de gros poissons dans les mailles de ce filet. La encore, la question du bénéfice par rapport aux inconvénients se pose.
C’est clair que les usages du PC évoluent, de là à l’enterrer… Il y a un monde.
Mais après, il faut pas non plus confondre les besoins du grand public et ceux de l’entreprise.
Effectivement, la plupart des personnes qui utilisent les périphériques mobiles le font pour la consultation de données. Sur ce créneau, les smartphones et les tablettes ont naturellement trouvé une place.
Côté entreprise, la majorité est axée sur de la production de contenu, et là je doute très sérieusement qu’il y ait à ce jour un outil capable de remplacer nos bons vieux PC.
Qui sait, un jour où les transformables trouveront un “form factor” adapté, le PC traditionnel pourra reculer. Mais ça restera pour moi du PC car la philosophie reste la même.
Oui, d’ailleurs je crois qu’il y a beaucoup d’analystes qui font la redoutable erreur de penser que le grand public se contente de surfer sur le web. Ils oublient que la suite bureautique a toujours été une des motivations principales à l’achat d’un PC.
Mais il y a également un autre facteur encore plus important : la formation personnelle dans le but de se préparer aux besoins de l’entreprise. De tout temps, c’est une des motivations principales à l’achat d’un ordinateur. Les analystes oublient que l’ordinateur est avant tout un outil de travail avant d’être un outil de loisir.
Vous imaginez le profil d’un jeune devant un recruteur “je sais me servir d’une tablette”. Et le recruteur de lui répondre “dans les entreprises, ils ont des PC, ça ne va pas le faire”.
Parce que comme tu le dit, la tablette ne correspond pas du tout aux besoins de productivité de l’entreprise.
Et dans certains pays, on assiste même aujourd’hui à un retour en grâce de l’apprentissage de la programmation dans le tronc scolaire commun.
Le
19/06/2013 à
11h
58
vampire7 a écrit :
“L’ère post-PC” ? Ah oui, le truc dont on parlait en 2001, en 2000, ou même en 1999 ?
Parler d’ère post-PC aujourd’hui est un manque flagrant de culture informatique.
Sans compter que pour les PC, la seule chose qui évolue en ce moment, c’est le marché, non les usages. Et les constructeurs vont encore venir chialer quand ce sera le marché des tablettes qui baissera… De même que Microsoft, qui ne saura plus quelle interface faire… " />
C’est clair.
Je me souviens même qu’on parlait d’ère post-pc au début des années 90 avec des machines sous PowerPC sensées le remplacer. Un beau flop.
Et je ne crois pas un instant qu’Android, un OS simplifié pour téléphones puisse remplacer Windows : Android n’a pas la logithèque adéquate, même pour le très grand public.
Cela étant dit, il est probable que l’hégémonie du x86 soit menacée à terme par le bas du marché avec des SOC ARM de plus en plus puissants.
Mais le manque de logiciels compatibles risque de constituer un obstacle qui va ralentir un peu l’adoption des ARM sur PC classique. A moins d’assister à une montée en puissance de Linux et des logiciels libres qui sont naturellement plus souples vis à vis d’un changement de CPU. Ce n’est qu’une question d’opportunité pour cet OS maintenant très mature.
Si un tribunal devait annuler la vente d’Adidas (qui a été reconnue comme irrégulière), l’Etat devrait indemniser Tapie à la valeur du groupe au jour du jugement, ce qui représente un risque total de plusieurs milliards d’euros.
Autant à l’époque, le gouvernement pouvait jouer en coulisse pour influencer les jugements, autant aujourd’hui s’il porte l’affaire devant une cour de justice européenne, on risque de se retrouver bien dans la merde…
je ne crois pas qu’il eut ete floué de la totalité de la valeur d’adidas
et il me semble que les premieres decisions de justice lui avait accordé qques dizaines de millions d’euros, rien qui s’approche du milliard et surtout pas 45 millions de dedommagement au titre du prejudice moral
Sincèrement, je pense que rien ne sers de parler sans connaître réellement le fond du dossier.
Parce qu’il est quand même fort probable qu’après autant d’années de procédure, si Tapie est bien dans son droit, l’état français pourrait être condamné a payer le prix très fort devant la juridiction européenne.
Il ne faut quand même pas oublier qu’a l’époque, il a perdu très gros. Une vraie descente aux enfers.
Quand le prix dépends de l’état de l’emballage, je me dis qu’en effet “je ne peux pas comprendre” ;).
Sympa la version “white” Michel Platini du Mo5 sinon :)
Bon, c’est sûr qu’un objet en bon état et qui est le plus conforme possible au produit d’origine c’est toujours un plus.
Mais de la à payer 1000 fois trop cher un objet qui n’a pas un intéret historique particulier, il faut savoir raison garder.
Le
15/06/2013 à
18h
47
John Shaft a écrit :
" />
Et le gros avantage à l’époque, c’est qu’il fallait acquérir un minimum de compétences en informatique pour s’en servir. Pas des trucs de malades, mais des trucs de bases.
[analogie automobile]
Un peu comme les compétences de bases demandés aujourd’hui pour passer le permis
[/analogie automobile]
Dommage que ça soit plus le cas
Totalement d’accord.
Aujourd’hui beaucoup de gens pensent qu’on peut se servir d’un ordinateur sans acquérir quelques connaissances. Mais les conséquences font réfléchir.
Il est courant de rencontrer des gens qui ont perdu des années de travail parce qu’ils ne savaient pas qu’il faut sauvegarder. On se dit quand même qu’ils n’y ont pas gagné au change.
De la même manière, des travailleurs qui sont tous les jours devant un écran depuis 15 ans et qui galèrent parce qu’ils n’ont toujours pas compris comment ça fonctionne. Ils sont toujours des débutants. Ils sont des éternels débutants.
Et je ne parle même pas de toutes les failles de sécurité potentielles que posent tout ces gens qui n’ont aucune connaissances aux entreprises dans lesquels ils travaillent. Comme tu dit, c’est un peu comme si on lâchait sur les routes des gens sans le permis.
La encore on se demande si la toute petite économie d’apprentissage au départ est vraiment dans l’intérêt des gens et de la société.
Pourtant, dans bien d’autres domaines de la vie comme les Maths ou le Français, on estime que les gens doivent acquérir un bagage quand bien même ils ne se serviront jamais du dixième de ce qu’ils auront appris.
Mais pour se servir d’un ordinateur qui est probablement l’objet le plus complexe que l’homme ait inventé, on estime qu’il n’y aurait besoin de rien apprendre ? Franchement, ça tient de l’escroquerie intellectuelle.
Les vieux ordinateurs ont le mérite de nous rappeler qu’a l’époque on avait réussi à inculquer des notions de programmation même à des gens de base. Aujourd’hui on forme de futurs dirigeants d’entreprises qui n’ont aucune idée de ce qu’un ordinateur peut apporter dans un process industriel.
Le
15/06/2013 à
17h
18
John Shaft a écrit :
Le MO5 Platini ! " />
Ah oui, ça je m’en souviens comme si c’était hier.
C’est d’ailleurs un objet intéressant parce qu’il illustre bien la première percée de la micro informatique grand public des années 80.
On entends souvent que l’informatique en ce temps la aurait été un domaine réservé à un petit cercle d’initiés. Ce n’est pas vrai. Et de tels objets le prouvent.
Le
15/06/2013 à
17h
11
Xiongxiong_zen a écrit :
Au cas ou les commentaires ne sont pas de purs troll : Les jeux sous blister coûtent bien souvent bien plus cher que leur version boite. Goldeneyes était principalement distribué en boite sans blister, d’ou la rareté de celui ci. A coté de ça on trouve d’autres titres sous blister qui ne dépassent pas les 50€, pour rester sur N64 il y a par exemple Pokemon Stadium qui se trouve facilement, car distribué en blister de façon générale à cause de sa boite différente du format classique.
Si ça vous éclate, vous pouvez aussi rechercher la valeur de certains jeux NES ou la pastille noire qui fermait la boite est encore présente et intacte, la aussi ça s’envole vite.
En même temps, ce n’est pas parce qu’un objet est rare qu’il a forcément un intéret historique.
Il y a des gens qui surpayent des objets qui ne valent pas un clou.
Notre société de consommation a produit des millions d’objets industriels. Et les plus rares ne sont pas toujours les plus intéressants ni les plus représentatifs d’une époque.
Quand aux objets “non ouverts”, admirons le fait que pour leur conserver leur valeur, il ne faudra surtout pas les ouvrir. Jamais. Autant dire que l’intéret d’un tel objet sera juste d’admirer la boite et de thésauriser de l’inutile.
Bref, ça me fait penser à une sorte de culte religieux voué à la société de consommation.
Il y a strictement aucun travail journalistique derrière wikileaks, alors qu’il y en a un derriere les articles du Guardian ou du WP. La loi américaine protège les journalistes pas ceux qui diffusent des informations secrètes en masse.
Moi je pense qu’on devrait plutôt songer à féliciter ces gens qui prennent d’énormes risques personnels pour informer le monde des immondes magouilles de certains pays.
Et quand on sait quelles conséquences pourraient avoir sur le futur de l’humanité la banalisation d’une surveillance totale, on peut dire que je pèse mes mots.
Les livres d’histoire nous apprennent que les pires exactions de l’histoire n’ont pas été seulement le fait des dictateurs qui les ont ordonné, mais également et surtout de tout ces milliers d’exécutants qui n’ont pas eu le moindre courage pour refuser d’exécuter des ordres immondes.
Mais a partir du moment ou l’état définit ce qu’est “la bonne pensée” dans un pays, c’est techniquement une dictature.
Sr17 tu dois savoir que la bonne pensée ou même la morale , sont depuis déjà bien longtemps, en France, un sujet de discussions mouvementées.
N’oublions pas que la morale fait parti intégrante du cursus de 1ere année en fac de droit, pour expliquer comment la société, peut se servir du droit, pour diriger une certaine idée de la morale, au même titre que la religion.
On peut quand même en France; espérer, que ce genre de mesure, blocage de sites web, seront la suite d’une procédure législative et judiciaire, consultable pour tous citoyens, loin d’autres pays, où c’est l’executif qui fait, sans rendre de compte à personne.
Et on constate qu’en pratique cela ne fonctionne pas du tout.
Pourquoi ? Parce que l’existence d’une loi n’est pas suffisante pour convaincre l’opinion de son bien fondé. Et le principe de la morale n’est efficace que si les gens l’appliquent d’eux même et par conviction en dehors de tout contrôle.
Je pourrais prendre les radars automatiques comme exemple : Qu’est ce qu’on constate ? Que les gens ralentissent juste devant le radar et ré-accélèrent 10 mètres plus loin. Donc il faudrait mettre des radars tous les 10 mètres : c’est inefficace, c’est coûteux. Il faudrait mettre un policier en permanence derrière chaque personne pour que cela fonctionne.
Le droit est un bon outil pour établir et faire respecter des règles de respect sociétales de base. Mais c’est un outil qui doit se trouver en aval de la morale et non pas en amont.
Pour remplacer la “morale religieuse”, il y a d’autres outils bien plus efficaces que le droit : la philosophie et la sagesse. Malheureusement, de nos jours, cela n’est plus considéré comme une priorité dans l’enseignement parce que les entreprises n’accordent pas de valeur économique à ces matières.
Un jour un jeune m’a demandé pour quelles raisons il faudrait avoir une morale dans la vie. Et je suis content d’avoir pu lui répondre de manière convaincante.
HarmattanBlow a écrit :
Si l’on suit ce principe il faut supprimer la police.
Non, parce que cela n’a rien à voir.
Mais entre la police d’une démocratie et celle d’une dictature, il y a une énorme différence. Dans une démocratie, on traque les délinquants, dans une dictature on surveille les honnêtes gens pour qu’ils ne remettent pas en cause le système.
Et il suffit d’ouvrir un livre d’histoire pour comprendre a quel point la démocratie est fragile et peut se perdre facilement. Ce n’est jamais un acquis définitif.
Le
16/06/2013 à
14h
09
yamigohan a écrit :
Alors je comprends bien le principe qui implique de vouloir protéger l’internaute des sites pouvant porter une atteinte grave à ce dernier (psychologique, morale, etc.).
Néanmoins, je vois ici également une porte ouverte à la censure… Peut-on aujourd’hui dire que l’Etat est capable de choisir, à notre place, ce qui est bon pour nous et ce qui ne l’est pas ? Je ne crois pas.
….
De tout temps, le prétexte pour justifier de la censure a toujours été de (soit disant) protéger le peuple des mauvaises influences.
Mais a partir du moment ou l’état définit ce qu’est “la bonne pensée” dans un pays, c’est techniquement une dictature.
Quand bien même cela partirait de considérations louables au départ, à partir du moment ou la ligne est franchie, la dérive dictatoriale devient inéluctable. C’est dans tous les livres d’histoire.
Il faut garder à l’esprit qu’ils sera toujours tentant pour les politiques de se servir à un moment ou un autre de ces outils pour contrer les mouvements de citoyens mécontents.
Tout n’est question que de rhétorique qu’on peut finalement manipuler comme on veut. Il suffit de voir l’exemple des dictatures communistes.
ça dépend de quel cible on parle. Pour le grand public, c’est sur que le PC tel qu’on le connait aujourd’hui va disparaitre ou plus exactement va baisser en terme de vente. Les familles se contenteront d’un PC familial connecté et puissant à tt faire autour duquel graviteront les tablettes et autre smartphones.
Déjà, qd on voit que les éditeurs tendent vers les abo au détriment des licences classiques et poussent au cloud, c’est clair qu’on tend vers une informatique de client/serveur.
Bref, le PC risque de devenir un produit de niche (et donc de luxe) visant les pros, les power-user et les hardcore gamer. Les Michu se contenteront d’hybrides.
Quelques idées au passage.
D’une part, le fait que les foyers susceptibles d’acquérir plusieurs périphériques sont juste une petite minorité fortunée et urbaine.
D’autre part, le fait que même dans les pays riches, tout le monde est encore loin d’avoir accès à une connexion internet potable. Toute place vaccante étant par nature susceptible d’engendrer de la concurrence, je pense que certains éditeurs qui ont opté trop tôt pour le “full cloud” vont avoir de mauvaises surprise dans les année qui viennent.
Ensuite le fait que même le très grand public se sent assez limité avec les possibilités d’une tablette. Par exemple, même le grand public se sers beaucoup d’outils tels que tableurs et traitement de textes.
Dans plusieurs pays, le retour en grâce de l’apprentissage de la programmation dans le tronc commun scolaire pourrait bien sonner la fin des utilisateurs technopeureux qu’on produit encore par millions.
Enfin, pour parachever le tout, une tablette n’étant qu’une variante de l’ordinateur, on peut construire quasiment l’un ou l’autre, ou un hybride pour un prix relativement similaire. La version la plus polyvalente aura plus d’arguments que celle qui sera plus limitée, elle s’imposera très probablement comme l’ont bien compris les analystes d’Intel. Donc au final, on aura un ordinateur portable avec un clavier détachable.
Le
14/06/2013 à
16h
12
misterB a écrit :
Mais qu’ils ne renouvellent pas leur parc plutôt, ça plus la puissance des PC d’il y a 2 ans qui suffisent encore a bcp, ça ralenti les remplacements donc les ventes.
" />
Oui, les gens n’ont pas jeté pour autant leur PC.
Rappelons d’ailleurs qu’il y a 20 ou 30 ans, un ordinateur était renouvelé bien moins souvent.
Aujourd’hui, l’économie est en crise, les gens n’ont plus d’argent et la loi de moore s’est complètement essoufflée. C’est assez logique que les gens gardent plus longtemps un PC qui leur suffit tant qu’il fonctionne(ou qu’il peut être réparé).
La encore, la grande “réparabilité” des postes “desktop” peut induire les analystes en erreur. Ce n’est pas juste en regardant les chiffres de vente qu’on comprends la réalité d’un marché.
Le
14/06/2013 à
16h
03
Drepanocytose a écrit :
Oui mais pas que.
Un écran (ou plusieurs) digne(s) de ce nom, l’evolutivité du matos, la bidouillabilité (bon, de moins en moins c’est vrai), la possibilité de le partager dans la famille, etc.
Tout à fait.
Et pour ces raisons, je doute fort que la tablette puisse seulement égratigner le noyau dur du marché desktop. Parce qu’on ne remplace pas un poste de travail par une tablette. Aujourd’hui, les tablettes profitent d’une mode. Mais les modes passent. Beaucoup de gens reviendront au desktop.
Beaucoup d’analystes oublient un peu vite qu’un ordinateur est avant tout un outil de travail, y compris et même pour une large part du grand public. Et une tablette ne remplacera jamais un écran de taille confortable.
Par contre, pour le marché du petit portable, il est probable que la tablette prendra la prédominance, au moins pour les portables légers. Parce qu’au fond, cela accroîtra la polyvalence de ces portables.
Le hardware passera de la partie clavier à la partie écran(qui deviendra tactile) et le clavier deviendra amovible et sans fil.
Le
14/06/2013 à
15h
56
yvan a écrit :
Ca dépend énormément du monde pro à un moment parce que le grand public va tabletter en masse c’est certain.
Donc ça dépend des applis pro… et là je ne vois pas trop comment ils peuvent projeter en 2017 alors que les feuilles de route des éditeurs ne vont probablement pas jusque là. " />
Mais sinon oui ARM bouffe le X86 les tablettes remplacent petit à petit les PCs c’est une évidente évidence.
Attention aux conclusions hâtives.
Ce n’est pas parce que des gens achètent des tablettes qu’ils ont pour autant jeté leurs PC " />.
Le
14/06/2013 à
15h
43
Mouarf, j’adore les analystes et leurs études au doigt mouillé.
Que les PC disparaissent au profit de pures tablettes ? C’est mal connaître le marché de l’informatique.
La tablette et le PC n’ont pas la même utilité et donc ne peuvent pas se faire complètement concurrence.
Parce que la réalité c’est que même le “michu” tient à sa suite bureautique et à son clavier.
Mais le futur ne leur donnera pas complètement tort dans la mesure ou comme l’a bien pressenti intel, les PC portables légers et les tablettes vont probablement fusionner et intégrer de vrais OS.
Parce qu’au fond, entre une tablette et un ordinateur, actuellement ce n’est qu’une question d’accessoires(un clavier), d’OS et de bridage
Rappellons que techniquement, les deux sont des ordinateurs. Si vous rajoutez un clavier amovible et un os “PC” à une tablette, vous obtenez un ordinateur. Et c’est certainement cette voie que la tendance suivra.
Je vois ca comme du centre gauche, ou du centre centre….
C’est pas la droite qui irait légaliser le mariage entre homos, par exemple. Economiquement c’est de la droite molle, ca on est d’accord.
Socialement c’est de la gauche molle, mais ca reste de la gauche….
Arrêtez un peu avec cette idée, vous confortez les fafs et leur UMPS….
T’as pas vu la différence sur le traitement des immigrés, par exemple ? Sous Hollande, on ne va pas les rafler à la sortie des écoles quand ils vont chercher leurs gosses… C’est un petit exemple, mais il y en a beaucoup comme ca…
Par contre c’est sûr, le PS c’est pas Mélenchon et c’est pas le PS qui irait augmenter les salaires de tous de 300€…. Mais bon, j’ai quand même beaucoup de mal à comparer Hollande et le sale nain des balkans…
Edit : tout l’échiquier politique derive à droite en ce moment, c’est pas etonnant donc que le centre gauche devienne le centre… Et que l’extrême gauche à papa (les cocos, les gens du FdG qui ne sont pas aussi fous que le NPA, etc.) s’appelle elle même “la vraie gauche”
Ouais, il y a un tout petit peu moins de brutalité apparente dans la façon de gérer d’Hollande. Et pour cela, on apprécie.
Mais cela n’en fait pas une politique de gauche ni du centre pour autant. C’est globalement une politique orientée à fond les manettes à droite.
Le
15/06/2013 à
18h
06
Patch a écrit :
ca se saurait si le PS était de gauche. ils mènent dans l’ensemble une politique de droite…
Clairement, c’est indéniablement une politique de droite.
Le
14/06/2013 à
16h
33
rsegismont a écrit :
Qu’on simplifie l’entrepreneuriat, je ne peux qu’être d’accord avec toi, c’est bien trop compliqué aujourd’hui.
Par contre l’auto-entrepreneur c’est la fausse bonne idée car comme dit dans l’article c’était souvent utilisé par des boites qui plutôt que d’embaucher quelqu’un le faisait passer en auto-entreprise …
Et d’accord avec les poussins qu’on aurait du plafonner AUSSI celui des grands patrons … y’a un salaire minimum pourquoi pas un salaire maximum ?
Sauf que c’est totalement interdit…
Il suffisait simplement d’appliquer la loi et de sanctionner ces entreprises.
C’est amusant, en France il y a des dizaines de milliers de lois contre tout et rien, mais on ne les applique jamais.
Rappelons nous du temps ou Jobs et Wozniak n’étaient que deux jeunes passionnés qui fréquentaient le “Homebrew computer club”.
Les sociétés Apple et Microsoft auraient t’elles pu jamais exister et se développer si les industriels de l’époque avaient protégé “leur propriété intellectuelle” comme c’est la mode de le faire aujourd’hui ?
Comprend as, c’est Microsoft qui donne des ordres a Notch sur comment sortir le jeu sur leur prochaine console ?
Fait quand même un peu moche pour une console next-gen censé en mettre plein la vue d’ailleurs " />
En même temps, s’il y a bien une chose que Minecraft a démontré, c’est que “plein la vue” n’est pas le seul critère qui permet de juger l’intérêt d’un jeu.
Je dirais même qu’en tant que joueur, je commence sérieusement à me lasser de tout ces jeux “plein la vue” dont le gameplay ne se renouvelle quasiment pas.
Le
14/06/2013 à
17h
11
medlatek a écrit :
On en voit bien qui jouent aux FPS avec des paddles alors bon… ^^ " />
Et encore, si les gens acceptaient ce genre de surveillance, ça pourrait mener encore beaucoup plus loin dans le futur.
Sachant que les objets connectés se multiplient dans notre quotidien, cela ouvre la porte à la surveillance du moindre de nos faits et gestes, la moindre de nos paroles 24⁄24 y compris dans notre habitation.
Cela ouvre également la voie au tracage automatique de vos connaissances et amis. Si on exploitait simplement les données GSM (appels + localisation), on pourrait très facilement connaître en quelques clics tout l’arbre de vos connaissances et le temps que vous avez passé avec chacune d’elles.
Cela m’amuse réellement de découvrir qu’il y a des gens qui ont besoin d’une étude pour imaginer que c’est les CSP+ qui achètent les modèles de téléphones les plus coûteux.
Et qu’y a t’il d’étonnant à ce que le marché de chaque marque corresponde exactement à son positionnement marketing ?
Y a t’il encore des gens qui n’ont pas compris que cela concerne tous les objets de notre vie ?
Visitez des quartiers de classes sociales différentes, vous verrez qu’il n’y a pas que les téléphones qui se ressemblent.
Encore plus si tu lâches un petit “Merah” ou “terroriste” gentiment un peu avant…
C’est la ou l’on voit qu’il est très facile de manipuler le peuple par leurs petites peurs pour leur faire avaler n’importe quoi.
Et il suffit d’ouvrir un livre d’histoire pour comprendre le problème : Le terrorisme génère beaucoup de peur, mais finalement très peu de morts.
Les grands dictateurs en revanche ont fait des millions de victimes. Qu’est ce qu’un Merah à côté des morts de Staline, d’Hitler ou de Mao ? Ce n’est vraiment pas comparable.
Cela ne veut pas dire qu’il ne faille pas lutter contre le terrorisme, mais qu’il y a une limite aux atteintes aux libertés individuelles qui sont acceptables dans une démocratie quel qu’en soit le motif.
Parce que oui, le risque de perdre la démocratie est une menace bien pire que le pire mouvement terroristes.
Ce qui est triste, c’est de parcourir les forums et de voir que beaucoup de gens ne voient pas le problème d’être surveillé. Ils vous disent “mais je m’en fout, j’ai rien à me reprocher”.
C’est à se demander à quoi sers l’école puisque visiblement elle n’enseigne toujours pas correctement le principal.
Six mois de prison seulement, et encore avec sursis ? Et bien…
Oui, c’est un peu léger. J’aurais été bien plus sévère.
D’un autre côté, on peut comprendre que dans le contexte actuel, les juges cherchent à économiser les places de prison pour des cas bien plus dangereux.
Pourquoi ? Ça te dérange ? T’as quelque chose à cacher ? Sale communiste, encore un mec du côté des terroristes ! La CIA a BESOIN de pouvoir nous regarder pour dépister les terroristes et MS compte bien les y aider, on ne peut qu’applaudir !
Bah justement, dans l’histoire ce sont bien les communistes qui ont fait ce genre de société de surveillance totale. Ca rappelle fortement la RDA avec la stasi.
Accepter qu’un état prenne autant de pouvoir sur des individus est justement incompatible avec les idées de droite qui prônent la liberté de l’individu et non le diktat de l’état.
Quand au terrorisme, il faut réaliser que c’est avant tout un “super prétexte” qui permet de faire passer n’importe quelle mesure anti démocratique.
D’autant qu’il faudrait supposer que les terroristes soient assez idiots pour ne pas se méfier du web.
Ne nous laissons pas manipuler par nos peurs et regardons ce que nous disent les livres d’histoire : Les dictatures ont fait des millions de victimes. A comparer aux quelques dizaines de morts faits par les terroristes.
Donc personnellement, je ne suis pas prêt à troquer ma liberté individuelle pour des mesures inefficaces et potentiellement dangereuses.
Enfin, il faut combattre une idée reçue très répandue qui dit que si l’on a rien à se reprocher nous n’avons rien à craindre d’une surveillance totale.
La encore, l’histoire nous montre pourquoi cette affirmation est fausse. Il suffit de demander aux populations des ex blocs de l’est. On peut aussi lire “matin brun”.
En effet pourquoi enseigner la physique dans une voiture alors que la voiture le fait très bien toute seule ?
Et pour l’informatique, j’essaie d’imaginer si j’avais du apprendre ça sans ordi… non, aucune chance de réussite.
D’autres extraits me donnent au contraire envie de la regarder.
Ben je vais la regarder demain, c’est pas sur que seuls les meilleurs extraits aient été choisis.
Peut être faut t’il relativiser cette phrase dans le contexte et comprendre ce qu’il veut dire.
J’ai pu constater que des utilisateurs peuvent passer des années à cliquer sur un ordinateur et ne jamais rien comprendre a son fonctionnement. C’est même le meilleur moyen pour ne rien comprendre.
En revanche, certaines bases théoriques sur l’algorithmique ou l’architecture d’un ordinateur qui sont d’une utilité primordiale s’apprennent réellement… sans ordinateur.
Parce que c’est juste de la pure théorie.
Bien évidement, les exercices pratiques pour comprendre l’application de la théorie devront se faire sur un ordinateur.
Aux USA, il y a cumul de peines, il se peut que cela ait joué dans le cas présent : organisation criminelle + contrefaçon + violation de la propriété intellectuelle… Séparément, on n’avait peut-être pas de grosses peines, mais mis ensemble, ça a fait lourd.
Après, je ne suis pas adepte de ce principe de cumul des peines, et je pense que ce qui est prévu en France est plus raisonnable (c’est un maximum ce que j’indique, le juge peut mettre moins).
Un tel délit, ça ne vaut pas plus de 2 ans.
D’autant qu’il ne faut pas oublier qu’ils auront le préjudice à indemniser et c’est sans commune mesure avec ce qu’ils ont gagné. Ils devront payer toute leur vie.
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Bien vu " />
Il y a une grosse mentalité d’esclave dans cette profession.
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Bah, si j’avais un peu de temps, j’aurais été le voir même si je doute fort qu’il puisse m’apprendre grand chose sur la vie de Jobs ou l’histoire d’Apple.
Sinon, je ne suis pas d’accord avec les avis négatifs : Faire un film sur une figure du monde informatique n’est certainement pas moins intéressant que la moyenne des films qui sortent.
Bien sûr, j’ignore à quel point le film est fidèle à la réalité et je n’ai pas encore lu les critiques.
Mais la dessus, je pense qu’il ne faut pas trop en demander à un film. Le film est par nature d’abord un spectacle et l’art cinématographique se prête mieux à dresser les grandes lignes de l’histoire qu’a en préciser les détails. Pour cela, lisez plutôt des livres…
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Tout cela ne fait que confirmer ce que je pense depuis longtemps.
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Tiens, ce n’est pas les mêmes qui nous juraient preuve à l’appui que les irakiens avaient des armes de destruction massive ? " />
Et quand bien même ce qu’ils disent serait avéré, il faut tenir compte de :
(1) Le risque pour l’humanité et les libertés humaines. Avec les objets intelligents qui se multiplieront dans notre quotidien, on peut aboutir dans un proche futur à une surveillance terrifiante du moindre fait et geste des individus. Cela renforcera indéniablement le pouvoir des dictateurs et pourrait même faire basculer les démocraties. Les livres d’histoire nous rappellent que les dictatures ont fait des millions de morts et continuent de faire bien plus de victimes que le terrorisme.
(2) Le nombre de morts par année engendrés par le terrorisme est ridiculement bas, très loin derrière les autres causes de mortalité comme les accidents domestiques, les accidents du travail ou même simplement… la grippe. Et pourtant, c’est la cause de mortalité la plus marginale qui semble cristalliser toute la paranoïa et justifier tous les compromis liberticides sans même peser le pour et le contre avec les risques engendrés par les “solutions” proposées. Le jeu en vaut t’il la chandelle ?
(3) Pense t’on réellement que les terroristes vont utiliser Facebook pour communiquer leurs plans entre eux ? Bien sûr, on peut supposer que certains ont pu faire preuve d’imprudence pendant un temps en sur estimant la confidentialité du web. Mais avec le temps, il sera tellement de notoriété tellement publique que l’internet est surveillé, qu’il sera de plus en plus dur d’attraper de gros poissons dans les mailles de ce filet. La encore, la question du bénéfice par rapport aux inconvénients se pose.
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