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4322 commentaires

Le 20/07/2013 à 15h 06







Ph11 a écrit :



….

Ça reste une sacrée intrusion dans les affaires privées, cela.

Cela suppose que l’intérêt technologique prévaut sur le Droit.

Je pense qu’il vaut mieux laisser faire. Surtout que l’amélioration de la communication et l’augmentation de matière grise font que cela se justifie de moins en moins.







Quand une entreprises confisque le droit de créer des produits et de gagner de l’argent avec son immense portefeuille de brevets, je pense que c’est également une immense intrusion dans les affaires privées.



Mais quelque part, tu as raison, les progrès de l’instrumentation sont tels qu’un procédé peut être déduit par reverse engineering ou espionnage industriel. Le dépôt perds donc son utilité.





Et puis, il ne faut pas oublier que le secteur chimique et pharmaceutique allemand se sont développés alors qu’ils ne jouissaient d’aucun brevet pour devenir parmi les meilleurs au monde.

L’absence de brevet crée d’autres incitations, l’inventeur se repose moins sur ses lauriers et continue à faire ce qu’il fait de mieux (c-a-d inventer) pour garder une longueur d’avance sur la concurrence.





J’en suis totalement persuadé.



Il faut d’ailleurs souligner que le brevet détourne bonne partie des efforts de R&D pour contourner des brevets. Et contrairement aux croyances, cela aboutit le plus souvent à des solutions non idéales. A cela, il faut ajouter le coût énorme des dépôts et du juridique. Des montagnes d’argent détournées de la recherche.



Le 20/07/2013 à 14h 56







Ph11 a écrit :



Cependant, contrôler l’histoire est une chose impossible. On n’empêchera pas les guerres, les crises ou les révolutions.

Tenter de maîtriser l’histoire risque surtout d’aboutir à un système lourd et inadapté qui sera de plus en plus inadapté avec le temps et difficilement réformable. Sans parler des contrôles immoraux qu’il faudrait instaurer.

Au final, une telle société se prendra l’histoire dans les dents, comme par exemple l’Empire Romain ou l’URSS…



Et si l’humanité crève, alors elle aura fait son temps. La vouloir éternelle est un fantasme.



Maintenant, parler comme le fait linkin623 de création destructrice schumpeterienne concernant les faits historiques, c’est un peu osé.

La création destructrice n’est qu’un processus de réallocation spontanée des ressources suite à leur libération lors de l’obsolescence et de l’éviction des processus productifs qui les utilisaient et pas une théorie du tabula rasa. Cette évocation à plus à voir avec le matérialisme dialectique qu’autre chose et la création destructrice n’est pas du diamat.







Je pense sincèrement que les guerres ne sont pas inéluctables.



De la même façon que l’on peut éviter la violence par une attitude adaptée, on peut éviter les guerres en s’attaquant aux causes qui les engendrent avant qu’il ne soit trop tard.



D’ailleurs, ces causes ne sont pas forcément le fruit d’un équilibre naturel mais peuvent parfaitement découler de règles inadaptées.



L’histoire nous dit que la guerre physique est souvent le prolongement de la guerre économique. Et la dernière guerre mondiale en est la parfaite illustration.

De nombreux économistes comprennent aujourd’hui que nous sommes en train de répéter les processus qui ont mené à la guerre.



Pour éviter cela, il suffit de modifier quelque peu les paradigmes de manière à limiter l’avance d’une entreprise ou d’un pays sur les autres.



Bien sûr, avant de prendre des mesures interventionnistes pour tenter de forcer un égalitarisme utopique, autant d’abord supprimer les mesures interventionnistes qui favorisent les disparités économiques. Le brevet et la propriété intellectuelle étant par nature des mesures anti libérales.











Le 20/07/2013 à 00h 06







linkin623 a écrit :



<img data-src=" /> L’humanité, pour survivre, doit se détruire.



Parler de cycles est trop réducteurs, mais je prends pour analogie mon ami Schumpeter et sa “destruction créatrice”. Toute évolution technologique atteint un paroxysme, qui entraine une destruction de la précédente technologie.

Puis une nouvelle émerge, et supplante la deuxième. Qui finit par être détruite.



L’économie étant une production humaine (contrairement à ce que certains pensent), l’analogie me semble correcte.







L’ennui, c’est que ce principe de “destruction créatrice” n’est qu’un dogme imparfait qui pouvait encore passer tant qu’on se battait à coup de fantassins, de fusils et même de tanks. Ca faisait des millions de morts, mais l’humanité survivait toujours.



Mais quand on se battra à coup d’armes nucléaires, génétiques ou biologique, croyez vous sincèrement que la destruction sera encore aussi créatrice ?



Réalisons que la technologie a changé le monde. Nous sommes au bout d’un système.



La technologie confère désormais à l’humanité des grands pouvoirs. Et de grands pouvoirs confèrent de grandes responsabilité.



Si elle veut survivre, l’humanité devra cesser de se comporter comme une bande de gamins irresponsables.


Le 19/07/2013 à 23h 28







jun a écrit :



Excuse moi, mais le raisonnement me semble bancale.



D’abord, ça ignore un point fondamentale du brevet : rendre l’invention publique. Le brevet c’est un deal entre l’état et l’inventeur : pour obtenir un monopole à durée limité, il faut rendre l’invention publique, à l’issus de la période de monopole l’invention tombe dans le domaine publique.



Exemple : le procédé de fabrication du paracetamol est dans le domaine publique aujourd’hui… Qu’en serait-il si son inventeur n’avait pas rendu ce procédé publique ? S’il avait garder secret ce procédé ?



Ensuite le monopole n’est pas éternel. S’il y a un débat à avoir c’est bien plus sur la durée du brevet. 20 ans dans l’électronique c’est clairement abusé, on sera d’accord j’imagine, mais dans l’aéronautique ou les pharmaceutiques, ou la recherche peut prendre une vingtaine d’année, n’accordé qu’un monopole de 3 ans ne permettrait pas de rentabiliser la recherche.



Un développement harmonieux entre les pays ? Pour qu’un brevet ait de la valeur il faut qu’il soit reconnu, je doute que la corée du nord ou l’iran reconnaissent quelconque valeur aux brevet déposés aux USA.



La France reconnait les brevet ricains mais uniquement car nous avons des accords avec ce pays. Mais quand bien même ces accords sur la PI précise bien que c’est le droit du pays du défendant qui est utilisé. Un exemple concret : si monsento attaqué un fermier français sur un brevet sur l’adn du maïs, cette compagnie serait débouté car on ne brevette pas sur le vivant en france. Dans le même genre monsento s’est fait débouté en Inde sur un sujet plus ou moins similaire.



Les grands procès aberrants pour des brevets, des brevets qui plombent l’économie, oui, mais surtout aux USA =) (ou pus globalement dans le common wealth). Les grands détenteurs de brevet américains se risque rarement à tenter un procès en dehors de chez eux, particulièrement en France, Russie et Chine…







Malheureusement, tout cela est plus théorique que pratique.



Rendre public une invention ? Les brevets sont aujourd’hui rédigés intelligemment pour ne divulguer que les points bloquants, pas l’ensemble des informations nécessaires.



Pour un seul exemple “utile” comme celui que tu cites, il y a des milliers de brevets bidons et de mauvais exemples qui déservent à la fois l’innovation, la libre concurrence, l’harmonie économique et l’égalité sociale.



Pour défendre le brevet, on cite toujours quelques exemples isolés, pas le cas général. On évoque toujours les avantages à court terme pour quelques uns, pas l’intérêt général de l’humanité.



Enfin, il y aurait un moyen beaucoup plus simple de rendre public les innovations, c’est d’obliger les industriels à dévoiler leurs procédés de fabrication sous le sceau du secret avec divulgation automatique au bout d’une certaine durée. Et si on s’aperçoit que quelqu’un à fraudé, c’est simple, les responsables sont condamnés très lourdement.



Il serait également possible d’autoriser les brevets uniquement pour les TRES rares inventions exceptionnelles, celles qui sont justement invoquées par les défenseurs des brevets pour justifier ce dispositif.



D’autres systèmes sont possibles pour peu qu’on accepte de réfléchir.



Et puis, au fond, pourquoi forcément protéger l’innovation ?



L’innovation n’a jamais été aussi rapide, c’est aussi un facteur déstabilisant indéniable pour l’humanité et la société humaine.



Il faudrait être naif pour croire que la technologie n’apporterait forcément que du bon. L’humanité a donc besoin de temps pour “digérer” les changements.



Le 19/07/2013 à 22h 47







linkin623 a écrit :



<img data-src=" /> Le brevet est un élément essentiel du système capitaliste. C’est lui qui octroie, via le droit donné par l’Etat, à un monopole temporaire. La question du monopole et de l’oligopole est centrale chez les classiques et les néo-libéraux.



Sinon je doute qu’un système de développement harmonieux tienne, car comme disais Dupontel “il y a toujours un homme prêt à enfoncer d’autres hommes” ^^







Alors nous continueront à reproduire les erreurs de l’histoire. A savoir les rapports de domination économiques qui aboutissent inéluctablement et régulièrement à des guerres, à l’asservissement.



Et tout cela avec la technologie qui rends les armes toujours plus effroyables.



L’humanité n’a pas le choix, si elle veut survivre, elle doit changer.



Et le meilleur moyen d’aller dans la voie d’un développement harmonieux c’est bien de commencer à abolir tous les facteurs qui détruisent l’harmonie.


Le 19/07/2013 à 20h 30







jj35 a écrit :



Bin, justement, je trouve assez réducteur de considérer les nombreux problèmes liés aux brevets, aux seuls pattent trolls.







Tout à fait.



L’inconvénient des brevets, c’est qu’ils accentuent notoirement l’instabilité du système capitaliste en augmentant sensiblement le poids économique des pays dominateurs. Voir au final d’un seul pays.



C’est un système qui n’est plus du tout adapté aux enjeux du 21ième siècle. Pour éviter les guerres, les famines et la résurgence de l’esclavagisme, il faudrait au contraire tendre vers un système qui favorise un développement harmonieux et équitable de tous les pays.





Le 19/07/2013 à 19h 01







cyrilleberger a écrit :



Euh non. IBM c’est dans les qnnées 80 qu’ils faisaient la tournée des entreprises américaines pour les raquetter. Cf le fameux “On a 20000 brevets. Vous voulez vraiment qu’on retourne à notre QG et qu’on trouve septs brevets que vous violez, ou vous payez 20m$ tout de suite.” en réponse à un “euh non, on viole pas ces septs brevets là,”http://en.swpat.org/wiki/Sun_Microsystems_inc.#Paying_IBM_for_nothing)



Le pattent trolling entre entreprises américaines, ça date.







Oui, et pas qu’un peu.



Et d’ailleurs je ne crois pas un instant qu’ils mettront fin à ce juteux système qui permet à leurs entreprises de racketter la terre entière.



Ca fait d’ailleurs des années qu’il y a de l’agitation de bras autour de ce sujet. Et toujours rien de concret.



Le 19/07/2013 à 16h 28

Ah, c’est seulement maintenant qu’ils commencent à s’en préoccuper ?

Le 19/07/2013 à 19h 17







Zup Arkhen a écrit :



La next-gen va doublement faire du bien à AMD, d’une les consoles sont full AMD, d’autre part cela va forcer un certain renouvellement du parc PC dans le monde grâce aux jeux qui vont eux aussi évoluer. Un CPU de 2008 ne suffira plus à faire tourner correctement la prochaine génération de jeu alors qu’actuellement cela peut contenter beaucoup de monde.







Pas faux.



Par contre, l’architecture “next gen” pourrait bouleverser en partie l’organisation de la chaîne des acteurs du monde PC. D’ou d’inévitables résistances qui retarderont les choses.



D’autant qu’il ne faut pas parier sur le fait qu’Intel n’aurait pas vu le coup venir. Il y a de nombreux signes qui montrent qu’ils prennent eux aussi une direction très évidente.


Le 19/07/2013 à 16h 48

Honnêtement, je trouve l’intérêt des NAS très limité.



On peut faire avantagement la même chose, voir bien plus avec un coeur de PC et un bon boîtier.



Les NAS sont assez couteux alors qu’un vieux PC est souvent disponible pour rien.



Et même en partant de matériel neuf, ça reste intéressant.



De plus, l’intérêt de partir de matos standard, c’est que ça se dépanne beaucoup plus facilement. Pour ma part, c’est le critère principal de mon choix.

Le 19/07/2013 à 15h 53



De son côté, la CNIL réitère ses vœux. Elle milite spécialement pour « le renforcement des droits des individus avec la consécration du droit à l’oubli numérique et de la portabilité des données ». Celle-ci n’a jamais caché son souhait de voir ce droit à l’oubli doublé par un droit au déréférencement dans les moteurs. La CNIL a ainsi lancé une consultation pour appuyer ce droit. « L’idée est de corréler étroitement ce droit à la désindexation avec celui à l’effacement : à partir du moment où j’ai obtenu un droit à l’effacement d’une information, la logique voudrait que j’en obtienne le déréférencement » nous expliquait en ce sens Édouard Geffray, secrétaire général de la CNIL.





Bravo, je pense que les politicards qui ont fait des choses peu glorieuses vont adorer.



Par contre, j’imagine que pour le simple citoyen, il sera assez illusoire de penser effacer un jour toutes les données collectées sur lui par les états et les multinationales.

Le 19/07/2013 à 15h 40



D’un seul suspect, il devient donc possible de reconstituer un arbre relationnel avec des dizaines de branches et des milliers de feuilles.





Imaginez seulement si pendant la guerre de 40 les allemands avaient eu de tels outils pour lutter contre la résistance française.



On ne peut pas autoriser de tels systèmes sans même penser à ce qu’il adviendra le jour ou ils tomberont entre de mauvaises mains. Et il suffit d’ouvrir un livre d’histoire pour comprendre que cela arrivera tôt ou tard.


Le 17/07/2013 à 18h 48







durthu a écrit :



Attention, ne pas avoir une confiance aveugle en ces systèmes. Ca aide c’est sûr mais ça ne remplacera jamais totalement un professionnel de santé.

Je bosse aussi dans une clinique qui est en train de s’informatiser pour le circuit du médicament, je peux vous dire que ça fait peur….

Il y a d’ailleurs eu récemment un décès suite à une allergie qui n’a pas été bien géré par un logiciel… <img data-src=" />







Je ne suis pas d’accord. Un humain peut toujours oublier quelque chose ou passer à côté d’un truc. Un logiciel correctement écrit n’oublie jamais rien et ne peut pas rater un truc.



L’erreur humaine est la première cause de problème.



Maintenant, que les bases de données et les logiciels que vous avez sont peut être très incomplets, c’est un autre problème.



En France on n’a jamais vraiment su faire de l’informatique qui tiens la route. Chacun commande son petit truc dans son coin à un prestataire privé avec des budgets fragmentés en croyant qu’il suffit d’écrire un cahier des charges pour obtenir un truc qui marche. Rien n’est vraiment fait sérieusement. Une bonne partie des logiciels est sous traité en offshore.



L’état français ferait donc mieux d’entreprendre un chantier afin que les bases de données soient complètes et qu’il existe au moins un logiciel fiable.



Le 17/07/2013 à 17h 46







ctxnop a écrit :



Tu les as lus les notices ?

Je suis d’accord avec le fait qu’il faut les lires, pour autant dire que ç’est suffisant ou remplace un pharmacien ?!

Perso si je lis les notices je ne prends plus le moindre médicament. Tous les médocs, même les plus anodins ont des trucs sur leurs notice du genre “favorise les AVC”, “risque d’infarctus du myocarde”, “peut rendre bleu”, “provoque le cancer du troisième testicule gauche chez la soeur du patient”.







Au contraire, comme ça les gens prendraient conscience que les médicaments ne sont pas anodins et de l’ineptie d’avaler des piles de médocs au moindre rhume.



Plus on infantilise les gens, plus on pense à leur place, moins ils réfléchissent.



Le 17/07/2013 à 17h 36







Drepanocytose a écrit :



C’est de la fainénatise, pas un défuat d’information.



Tout le monde le sait qu’il faut lire la notice, c’est écrit partout et tout le monde le rabache tout le temps. Les gens sont fainéants et ne veulent simplement pas le faire, c’tout. Mettre ca à l’école ne changerait rien sur le fond.







Rabâcher n’est pas la bonne méthode. Les gens voient cela comme une contrainte inutile et donc ne l’observent pas d’eux même.



Ce qu’il faut enseigner aux gens à l’école, c’est les raisons pour lesquelles il faut le faire. Leur montrer des exemples dramatique de ce qu’il peut arriver.



Seule la prise de conscience mène à l’autodiscipline.



A l’inverse, plus on infantilise les gens, moins ils comprennent les raisons pour lesquelles il ont intéret à faire attention. Ce qui demande en retour d’augmenter les précautions et donc de les infantiliser encore plus.



C’est une cercle vicieux. Ce n’est pas la bonne méthode.











Le 17/07/2013 à 16h 00







ISFNoah a écrit :



Pourrait tout aussi bien être fait par un bot: tu rentres tes traitements, ce que tu veux prendre en plus, et voilà. Pourrait dans l’idéal être intégré au DMP.







<img data-src=" />


Le 17/07/2013 à 15h 59







Patch a écrit :



c’est vrai. mais si toi tu les lis, ce n’est pas le cas de la majorité…







C’est pour cela qu’on devrait tous apprendre à le faire à l’école.



Je me suis toujours demandé pourquoi l’école n’enseigne pas d’abord l’essentiel.



De nombreuses vies humaines seraient sauvées si l’école consacrait seulement quelques heures sur toute une scolarité pour enseigner les rudiments du secourisme.







Le 17/07/2013 à 15h 49







Drepanocytose a écrit :



Non effectivement.

Mais déjà, comme dit, un pharmacien comprend ce qu’il lit (il voit tout de suite à quoi ca correspond, ce qui ne sera pas le cas du néophyte), et il a aussi une mémoire et des acquis.







C’est clair.



Mais d’un autre côté ça n’empêchera pas les gens de faire des conneries avec ce qui est stocké dans leur armoire.



Donc c’est pour cela qu’il serait plus intelligent de sensibiliser la population que de restreindre la vente.



D’ailleurs, ce serait une bonne idée de faire un site web officiel avec des pharmaciens/medecins qui répondent en temps réel.



Comme ça le gars qui est malade un dimanche soir ou un jour férié peut demander s’il peut prendre de l’aspirine avec tel ou tel traitement prescrit la semaine avant par le medecin.


Le 17/07/2013 à 15h 37







durthu a écrit :



[quote:4673793<img data-src=" />repanocytose]

Le risque c’est que les gens stockent, “au cas où”…

/quote]

C’est malheureusement déjà le cas, j’arrête pas de dire que je vais prendre en photos les quantités astronomiques que les patients me ramènent par semaine…







En même temps, il y a un juste milieu. C’est quand même mieux d’avoir un peu de stock que de devoir aller à la pharmacie quand t’est malade comme un chien (et que tu va contaminer au passage toute la file d’attente).


Le 17/07/2013 à 15h 32







ExIcarus a écrit :



Je suis d’accord sur le fait qu’il faut lire les notices de médicaments , cependant tu ne peux pas connaitre toutes les combinaisons medicamenteuses et le pharmacien peut te l’indiquer si certains medicaments ne doivent pas être pris ensemble .







Et un pharmacien non plus.



J’ai pu constater que certains ont des applications intégrées à leur système de vente. C’est d’ailleurs beaucoup plus fiable que la mémoire humaine. Donc ça peut parfaitement être implémenté en vente en ligne.



Le 17/07/2013 à 15h 23







zébulon a écrit :



L’argument de la baisse des prix est foireux, il n’y a qu’à fixer les prix, comme pour les médicaments remboursés.

Mais ça rapporterait moins à certains qui se gavent, les pauvres.

Quand on voit l’augmentation importante des tarifs dès qu’un médicament est déremboursé (et donc avec prix libre).. ça fait rêver <img data-src=" />







C’est clair, c’est un truc de ouf.



Ce qui est amusant c’est qu’on croit faire des économies en dé-remboursant les médicaments, mais du coup au final, on dépense beaucoup plus.





Sinon pour les médicaments en supermarchés, regardez le nombre d’intoxications au paracétamol en grande bretagne par exemple, vs ici, ça fait rêver aussi <img data-src=" />





Sans vouloir être méchant, ceux qui font n’importe quoi, c’est leur problème.



Faut t’il emmerder toute la population et faire payer les médocs plus chers à cause de 3 décérébrés qui font n’importe quoi ?



Laissons plutôt les prétendants aux darwin awards concourir en paix…



D’autant que je vois pas trop en quoi le pharmacien empêche de s’empoisonner avec le paracétamol qu’il vends.



D’ailleurs, il serait tellement plus productif d’enseigne à l’école les rudiments d’usage des médicaments de base plutôt que de faire de l’infantilisation d’état à grande échelle.













Le 17/07/2013 à 15h 07







ExIcarus a écrit :



Cela ne remplacera jamais le pharmacien.



Ce dernier fournit toujours des details sur les posologie (j3 fois par jour / une CaC le matin etc…) et aussi préviens les contre-indication (attention , vous devez toujours espacer la prise des deux medicaments d’au moins 12 h ) etc…



Esperons que les sites web pensent à ces précieux conseils plutot que de devenir des Amazon du doliprane.







Il y a des notices avec les médicaments. C’est souvent plus précis que le pharmacien.



Et la plupart des médicaments sans ordonnance sont des médicaments que les gens ont l’habitude de consommer depuis des années et sur lesquels ils ne demandent plus de conseils à leur pharmacien depuis longtemps.



En tout cas, c’est pour ma part le cas de 99,9% des médicaments que j’ai pu acheter ces dernières années.











Le 17/07/2013 à 14h 56







rsegismont a écrit :



<img data-src=" /> J’adore comment faire passer ça pour un progrès …



Les médicaments sont pas des bonbons… le jour ou les gens comprendront ça on aura bien progressé









Marc4444 a écrit :



Comme ça on va encore plus “s’auto-médicamenter” en France, sans passer par la case médecin, sans remboursement sécu…

L’état devrait être content, ça fait moins de dépense mais autant de taxe !







Quel intéret d’aller chez le médecin pour un banal Rhume ?



A part le fait de ruiner le système de santé, c’est aussi un bon moyen d’aller donner ses microbes dans la salle d’attente à des gens qui viennent pour des soucis plus sérieux, voir pour une banale visite médicale pour faire du sport.



J’ajouterais qu’il y a des médicaments que les gens ont l’habitude de consommer depuis des années.


Le 17/07/2013 à 18h 19







Niark a écrit :



Rassure moi… c’est un gros <img data-src=" /> très velu ou tu penses sincèrement cela ?







Il a raison, la paperasse, ça ne produit aucune valeur ajoutée.



Le système administratif français, c’est une montagne d’argent foutu par les fenêtres, une montagne d’heures de travail gaspillées dans les entreprises.



Dans beaucoup d’autres pays, tu as 10 fois moins de contraintes administratives qu’en France et ils ne s’en portent que mieux.



Le 17/07/2013 à 18h 15







Patch a écrit :



ce qui serait bien, c’est qu’ils en profitent aussi pour simplifier la fiscalité. tous les pays du monde ont une fisca qui reste dans l’ensemble plutôt simple à comprendre. tous sauf un sauf un : la France, avec sa fisca à 18 niveaux qui dépendent des chiffres et des années…







Si encore il n’y avait que la fiscalité.



La France, c’est le pays ou tout ce qu’on touche se transforme en usine à gaz coûteuses et inutiles qui ne servent à rien et qui emmerdent tout le monde.



Pendant ce temps, les autres pays avancent.





Le 16/07/2013 à 15h 37

Mare des abus du droit d’auteur. Bientôt, ils vont vouloir faire payer pour la persistance rétinienne, pour les souvenirs, pour le droit d’en parler, pour …



Et soit dit en passant, c’est dingue de voir le nombre de gens qui sont complètement contaminé par la propagande sur le droit d’auteur.

Le 14/07/2013 à 14h 34







jchcaron a écrit :



A la lumière des récents événements, je crains que cette vision ne soit partiellement dépassée, et que le contrôle ne soit déjà perdu pour des raisons qui n’ont maintenant plus rien a voir avec la technologie utilisée. Même si j’en comprend l’analyse et l’éthique. Cette confiance technologique ne peut, de fait, qu’être partielle et temporaire (ex: maj fréquentes liées a la sécurité) et remise entre les mains d’experts. Même si les outils sont de très haute confiance technologique, c’est le comportement humain le plus gros problème, et de loin. L’idée même de vie privée est déjà modifiée par les comportements des utilisateurs et les exigences des outils/sites utilisés et les rapports qui lient l’un a l’autre.



Il est trop risqué dans ces conditions d’opposer des logiciels “éthiques” a ceux qui n’en seraient pas dotés, puisqu’au final ce ne sont pas que les technologies qui sont en cause, mais bien ceux qui les utilisent d’une part, et ceux qui en tirent profit d’autre part, Le terrain n’est donc pas technologique, il ne l’est plus, et c’est trop tard parce que les changements des usages, eux, ont déjà eu lieu. Et ils ont une résilience plus importante que celle des technologies…qui se souvient encore que les claviers AZERTY ont été conçus pour -ralentir- la frappe des machines mécaniques ?



Substituer maintenant un outil a un autre ne changera pas fondamentalement cette nature humaine ou le rapport que nous avons maintenant avec internet, acceptant de dévoiler une partie notre vie privée pour bénéficier de services. Rendre un peu plus difficile les choses avec des outils plus sophistiqués ne fait par contre coup qu’accroitre les moyens dédiés à la surveillance et a leur efficacité. Un Google en https ne sert a rien. Lorsque tu poste, aujourd’hui ce message, tu renonce a une partie de ce droit. Que tu sois sur un outil libre ou pas.



Si l’on veux changer les choses l’initiative du libre est sans doute la bonne piste mais elle ne suffit pas, c’est aussi la voie d’un changement législatif qu’il faudrait suivre.



L’équilibre est donc encore, et toujours, entre liberté et sécurité, entre surveillance et acceptation des normes sociales….



Les technologies n’en sont finalement que leur reflet.







L’évolution législative est effectivement primordiale pour protéger les citoyens de ces agissements. Mais sans le logiciel libre, la loi serait d’un effet très faible.



Pour qu’une loi soit efficace, encore faut t’il que quelqu’un puisse mettre en lumière des agissements délictueux.



Si on prends l’exemple d’un “System On Chip” avec firmware intégré, le fabricant peut se livrer à toutes les agissements illicites sans qu’on puisse le prouver. En envoyant les paquets de manière chiffrée, personne ne pourra jamais rien prouver. C’est le même problème avec certains appareils que l’on soupçonne d’être programmé pour tomber en panne. Sans code source, pas de preuve formelle.



Mieux, si quelqu’un avait de doutes et demandait une enquête officielle, ils n’auraient qu’a déclencher une mise à jour à distance (Tous les téléphones sont pourvus de ce genre dispositif) pour faire disparaître toute preuve.



Même les experts étant dans l’incapacité d’extraire ce qui est réellement stocké dans les firmwares, ils devraient faire confiance aux codes que leur donnerait le constructeur.



Donc, sans transparence des codes sources, impossible de mettre réellement en lumière les agissements délictueux.



Bref, le logiciel libre est une brique essentielle dans la nécessaire transparence que le citoyen doit exiger à l’avenir de tous les objets intelligents qui investiront son quotidien.





Le 13/07/2013 à 20h 42







after_burner a écrit :



C’est pas illégal, du moins en France, d’inventer des méthodes de cryptages non validées par je sais plus quel organisme? Et de ce que je m’en rappelle, cette validation comprend entre autre l’assurance de pouvoir déchiffrer le cryptage. Ce doit être un truc des services de renseignements.







Je pense qu’il faudrait faire le point sur la question.


Le 13/07/2013 à 18h 46







yeagermach1 a écrit :



En quoi le logiciel libre est une solution a ce que tu dénonces dans ton second paragraphe ? Le fait de moduler le prix de l’électricité en fonction de l’heure peut se faire aussi bien avec un logiciel libre qu’un logiciel proprio.



Le libre n’empêche pas la récupération de meta donnés, le libre n’empêche pas l’espionnage, … Le libre associait a un réseau P2P le limiterait un peu plus, mais pas tant cela.



C’est pas l’OS de te ton téléphone qui envoi les meta donnés, c’est celui de ton opérateur téléphonique, c’est pas ton client skype qui envoie les metas qui intéresse la NSA, c’est le serveur skype qui fait cela (sur demande judiciaire d’après MS), … Le plus drôle étant que la plupart de ces serveurs sont sous archi libre. Sans doute pas le logiciel précis (et encore on en sait rien) il est vrai.







Concernant les métadonnées ou les données externes, les communautés libres sont très à la pointe sur le sujet. Elles sont créatrices depuis des années en matière de stratégie contre les abus, que ce soit pour imaginer des méthodes de cryptage, des stratégies d’anonymisation, de décentralisation, etc. Les services basés sur le libre de bout en bout sont plus fragmentés, plus transparents.



A l’inverse les multinationales fournissent des services “boite noire” ou tout est manifestement conçu pour qu’un maximum de données convergent en un seul point, chez eux, ce qui les rend évidement très facile à collecter ensuite par un organisme comme la NSA.



Mais ce qu’il faut impérativement comprendre, c’est que la logique du libre dépasse largement l’usage des logiciels libres. C’est aussi et surtout un ensemble d’idées et de règles très importantes et dont le but est précisément de faire en sorte que l’humain ne perde pas le contrôle de la technologie, de ses données, de sa vie privée. Et la première chose pour cela, c’est bien de pouvoir contrôler ce que font les logiciels.



Dans le futur, on peut craindre encore bien pire que l’espionnage des données externes : le pire c’est l’espionnage par l’intérieur. Par exemple, le GPS qui envoie la position, le micro qui pourrait être déclenché pour écouter une conversation, les capteurs photo, de luminosité, de mouvement qui pourraient tracer le moindre fait et geste d’une personne même dans son intérieur.



Imaginez tout ces appareils futurs qui auront chacun des dizaines de capteurs de toutes sortes, chacun d’entre eux pouvant être utilisé pour tracer le moindre de vos faits et geste ou de vos habitudes de vie.



C’est pour cela qu’il est d’abord impératif de contrôler tout ces firmwares qui tournent sur les appareils parce qu’ils peuvent causer encore plus de dégâts sur notre vie privée que l’espionnage de données externes.



Je pense que beaucoup de gens rigolent encore quand ils entendent Richard Stallman parler de “logiciels privateurs de liberté”. Je crains malheureusement que le jour ou ils comprendront ce que cela signifie, ils rigoleront réellement beaucoup moins.



Le 13/07/2013 à 16h 33







En_transit a écrit :



J’ai fait le choix de ne pas être sur facebook, twitter ou autres…



Quand une chose t’es imposée, il n’y a justement pas de choix, mais lorsque celui-ci existe, à chacun de décider s’il a envie de se faire enfermer dans des systèmes intrusifs qui piétinent tes droits, ta vie privée et qui ne font qu’accélérer la venue d’un monde entièrement sous contrôle.



Cela s’appelle le libre arbitre.







Je doute malheureusement que ce libre arbitre existera vraiment dans le futur si l’évolution technologique se poursuit dans la voie actuelle, c’est à dire sans aucune contrôle des citoyens.



Tout ces appareils connectés trouveront le moyen de s’imposer à toi d’une manière ou d’une autre. Tu ne pourra plus payer sans ton smartphone, tu payera le courant plus cher si ta machine à laver n’est pas “connectée” pour profiter des heures ou le courant sera moins cher (et qui ne seront plus fixes). Le “libre arbitre” supposera de subir de plus en plus d’inconvénients majeurs jusqu’au moment ou les “refractaires” ne représenteront plus qu’une très petite minorité. Et c’est la ou la loi viendra leur imposer : personne ne se soucie quand on impose des choses à des minorités par des mesures autoritaires.



C’est le fait d’accepter des appareils à code fermé et propriétaire qui prépare la société de surveillance totale du futur.



Nous voyons que les grandes multinationales ne sont pas dignes de confiance. Elles ont accepté sans les dénoncer les énormes programmes de surveillance de la NSA.



Est ce que demain tous les appareils connectés qu’on nous vendra intégreront ces programmes de surveillance ? Vu ce qu’on a déjà constaté, la réponse parait assez évidente.



Logiquement, le logiciel libre est la seule réponse possible à ce problème.



Le 12/07/2013 à 17h 40







BlackTrust a écrit :



Après, a NSA espionne avec grand nombre d’outils : c’est pas parce que t’as un OS bien protégé que tes communications (quel que soit le protocole) sont elles-mêmes protégées, puis, PRIMS est un système d’écoute de communication, pas nécessairement un système qui peut voir ce que fait chacun sur son propre ordi.







Pour ça, il y a certainement d’autres programmes.



Allez savoir s’il n’y a pas déjà des moyens d’espionnage intégrés directement dans le silicium <img data-src=" />


Le 12/07/2013 à 17h 18

On constate dans cette mesure l’acte de décès l’ampleur de la maladie incurable de la France.



Tout ce qu’on touche se transforme en merde usine à gaz, en enfer réglementaire, en parcours du combattant dans un système administratif kafkayen.



Et vas-y qu’on te saupoudre du principe de précaution par ci, des montagnes de paperasse par la et des conditions draconiennes pour faire quoi que ce soit.



On dirait vraiment un pays de vieux qui ont peur de tout.



Et après, il y a des gens qui s’étonnent que les caisses sont vides, que le chômage explose et que l’économie plonge.



Et le pire dans tout ça, c’est que cette paranoïa française n’empêche pas les grands scandales de santé publique, ce qui montre bien que toute cette paperasse ne sers absolument à rien.



Parfois, les français devraient aller voir ailleurs pour comprendre à quel point de nombreuses choses y sont beaucoup plus simple et que pour autant, personne ne s’en porte plus mal.






Le 12/07/2013 à 17h 08







nyandog a écrit :



Il y a quand même aussi le fait qu’il y a 22601 officines en France … Il faut pas sortir souvent pour ne pas pouvoir s’arrêter en chemin mais commander en ligne, payer des frais de livraison et rester à attendre le colis toute la journée sur la base d’un achat fait sur un site qui de toute façon te propose 4 produits déclaré “médicaments” parmi 50.000 trucs de parapharmacie et autre confort … Je ne suis pas même certain que ces sites ne soient pas de nature à faire concurrence au spam.







Ca se voit que vous habitez dans les grandes villes.



Il y a des endroits en France qui n’ont pas de pharmacie dans un rayon de plusieurs kilomètres.



Le 11/07/2013 à 00h 59







js2082 a écrit :



+1000

Il n’y a qu’à voir les émissions du style “au cœur de l’enquête” pour voir à quel point nos chers policiers sont loin d’être des lumières. Il ne s’agit même plus d’un manque d’intelligence mais d’un manque de bon sens flagrant, du genre: on ne vérifie pas si un suspect est chez lui avant de défoncer la porte de son domicile “officiel” (càd, chez ses parents, chez qui il ne vit plus depuis 2 ans et où il reçoit son courrier impôt et comptes bancaires)<img data-src=" />



Effectivement, il y a énormément de boulot à faire en matière de formation et de mentalité, pas sur que la volonté de Valls aboutisse a quelque chose de crédible.







Je pense qu’en défonçant la porte, cela leur permet surtout d’avoir l’effet de surprise pour éviter de se faire plomber.



Il faut se mettre à leur place, ça ne doit pas être évident de partir tous les matins travailler en se demandant si aujourd’hui ce ne sera pas l’arrestation de trop. Si la “suprise” derrière la porte ne sera pas un cinglé armé qui laissera vos enfants orphelins.



Le vrai problème de la situation actuelle, c’est qu’on demande aux policiers d’être la solution miracle pour résoudre tous les problèmes de société que les politiques ne résolvent pas.



Car c’est aux politiques que nous devons la situation économique actuelle après 30 ans de décisions ineptes avec au bout du compte la misère et la délinquance qui en découlent.



Je pense qu’il faut réaliser que les policiers sont aussi des victimes.


Le 10/07/2013 à 16h 47

Ce gouvernement ferait mieux de s’intéresser au fibrage de la France et à notre avenir industriel.



Investiront t’ils tout notre argent dans la police et les prisons pour transformer le pays en super état policier et sécuritaire ?



Les politiques sont incapables de diriger l’économie pour fournir à tous une situation acceptable.



Alors ils choisissent lentement mais sûrement la voie de la facilité.


Le 10/07/2013 à 22h 54







dam1605 a écrit :



Question naïve: un logiciel libre c’est défini comment dans la loi ? Parce que sinon ça vaut rien leur truc si ça ne l’est pas.







Je ne suis pas certain que ça soit vraiment un problème dans la mesure ou la signification de ce terme est assez bien définie dans le domaine informatique. La loi peut faire référence à un terme d’un métier à partir du moment ou sa signification est suffisamment claire.



Sinon, cela voudrait dire que la loi devrait donner une définition de tous les mots de la langue.





Libre c’est différent de open-source.





Tout à fait.


Le 10/07/2013 à 17h 44







statoon54 a écrit :



Je suis absolument pour ce texte de loi , néanmoins celui-ci ne changera rien dans les faits.

La plupart des Universités utilisent déjà les logiciels libre comme LO,Gimp ou Blender et certaines se contentent même d’Emacs .

Le problème c’est aussi de trouver des professionnels pour pouvoir enseigner sur ces logiciels qui sont carrément absent du monde de l’entreprise.

L’effectif des Universités c’est aussi les professionnels , énormément même.

On trouvera plus facilement un pro toshop qu’un pro gimp, et la valeur n’est pas la même à la sortie.

En gros ça ne changera rien du fonctionnement actuel .







Les professionnels utilisent peu les logiciels libres parce qu’ils trouvent trop peu de gens qui sont formés dans leur utilisation.



Donc on peut continuer longtemps comme ça. Les professionnels prennent les logiciels que les gens savent utiliser et les gens apprennent les logiciels que les entreprises utilisent. C’est un cercle vicieux.



Donc si on veut en sortir, il faut bien commencer quelque part.



Bien sûr je rejoins ton avis sur le fait que cela ne va pas changer radicalement la donne du jour au lendemain. Mais c’est déjà un bon début.



Ps : Il ne faut pas croire que toutes les entreprises ont forcément les moyens d’acheter des dizaines de soft propriétaires ultracouteux. Une entreprise qui ne fait que du graphisme n’aura pas de mal à rentabiliser photoshop. Mais une entreprise dont 50 employés peuvent être amenés à traiter des photos de manière marginale serait bien contente que les gens sachent se servir de Gimp. L’image n’est aujourd’hui plus le domaine réservé des graphistes pro. C’est particulièrement vrai dans les PME.





Le 10/07/2013 à 17h 35







Tim-timmy a écrit :



ça me chagrine vraiment cette histoire de “priorité” .. dans les fait ça veut dire qu’un appel d’offre, même si plus cher, inférieur en qualité, en services, sera automatiquement selectionné car libre (ben oui, al loi lui donne la “priorité”) ? je ne l’espère pas .. la liberté est un avantage intrinsèque, qu’elle soit prise en compte comme telle, pas de soucis … Que les fichiers, bases de données, et protocoles utilisés soient ouverts et intéropérables, oui, mais imposer ainsi un type de licence, hum ..







Je ne suis pas d’accord.



La licence d’un produit fait partie intégrante de ses qualités et défaut car elle affecte de manière importante les intérêts de l’utilisateur.



Et c’est encore plus vrai quand on forme les étudiants parce que l’on crée par la formation une dépendance à long terme. Par la formation, on affecte la liberté de choix future des gens.



D’une manière générale, il est évident qu’un pays comme la France fera un meilleur investissement à long terme en mettant son argent dans le libre plutôt que de continuer à financer des grandes industries hégémoniques.



Et rien qu’en terme de retombées économiques, il faut rappeler qu’il y a sur notre sol bien plus de développeurs du monde libre que de grands produits propriétaires.



Le 10/07/2013 à 22h 35







Hercule a écrit :



Minecraft reçoit des bénéfices indirectes de l’utilisation frauduleuse par ses utilisateur de propriété intellectuelle.

Inutile de le nier.

Autant Minecraft c’est top, autant ils utilisent des vides juridiques (c’est les utilisateurs, c’est pas nous!) pour faire croître leur buisness.



Qu’on ne me dises pas que lorsqu’un utilisateur refait la carte de Thrône de fer illégalement, et que cela fait le tour d’internet, cela ne fait pas grimper les ventes de Minecraft…







Honnêtement, Minecraft n’a VRAIMENT pas besoin de ça pour se vendre.



Et rien ne prouve que la pub va forcément dans le sens que tu crois sachant que Minecraft est très connu.





Minecraft a choisi la route de laisser les utilisateurs le loisir d’héberger les map, et d’encourir tous les risques juridique, au lieu des gérer la création de map et de faire de la modération.





Minecraft n’est au départ qu’un petit jeu indépendant. Ils n’auraient jamais pu créer au départ les énormes infrastructures nécessaires pour héberger les maps de cubes qui sont très lourdes.



Mais surtout, ton raisonnement pourrait s’appliquer à tous les logiciels de création. Photoshop, Autocad, SolidEdge, les logiciels de mao.



Parce qu’au fond, tout logiciel de création pourrait servir à copier quelque chose.



Donc si on suivait ton raisonnement, il faudrait interdire la vente de papier et les crayons, d’instruments de musique, de pinceaux, des logiciels de CAO sous prétexte que les gens peuvent en faire ce qu’ils veulent.





D’autre (ex Little big adventure) choisissent de tout gérer et de faire de la modération. Ils engagent même des partenariat ou il PAIE les droit de licenses.





Comme si les multinationales ne gagnaient pas assez de pognon pour qu’il faille encadrer le moindre espace créatif par la police pour éviter qu’il ne manque 3 centimes aux millions de dollars de résultat de leur bilan.



Bientôt on va mettre une caméra derrière chaque gosse à la maternelle pour être sûr qu’il ne dessine pas un personnage de dessin animé qui est ©™®(dtc).



Dans mon enfance, toute cette mafia de la propriété intellectuelle n’existait pas et on ne s’en portait que mieux.





Légalement Minecraft n’ont rien à craindre. Moralement c’est litigieux. On pourra pas me dire qu’un vendeur d’armes à feu, n’est pas responsable un petit peu des morts par arme à feu que ses clients font…Surtout qu’en il a la possibilité de réguler l’utilisation des armes…





Tu as raison, Hitler a utilisé du papier et un crayon pour signer ses ordres.



Il faut interdire le papier et les crayons.



Le 10/07/2013 à 17h 58







Elooam a écrit :



Et si je fais une copie des bâtiments de la NSA sur Minecraft, vont-ils porter plainte pour contrefaçon, ou m’installer Prism OS sur mon ordi ? <img data-src=" /><img data-src=" />







Tu veux vraiment savoir ce qu’ils vont t’installer et ou ils vont te l’installer ? :lol:


Le 10/07/2013 à 17h 56







HarmattanBlow a écrit :



Des types leur font de la pub gratos sur le net et ils cherchent à y mettre fin en se faisant mauvaise presse au passage ? Ces mecs ont tout compris ! J’espère qu’ils vont recevoir quelques centaines de millions en stock options cette année afin de dûment récompenser leur habileté, quitte à sacrifier quelques salariés à cette noble cause.







A moins que ce ne soit une sombre manœuvre pour faire du buzz.



Même un buzz négatif pourrait s’avérer profitable. Une marque relativement peu connue ne risque pas de perdre grand chose.







Le 10/07/2013 à 17h 16



Quelle est alors la responsabilité de l’éditeur ici ? Doit-il s’assurer que l’ensemble de sa communauté, formée de dizaines de millions de personnes ne crée d’autres cartes de la sorte et change le nom de la totalité des vidéos publiées sous YouTube avec ce nom ? Cela semble complètement irréaliste et irréalisable. Nous attendrons donc avec impatience la suite de ce feuilleton qui s’annonce déjà passionnant.





Dans la mesure ou Minecraft peut être considéré comme un outil de création et que les maps ne sont pas sous le contrôle de Mojang, je vois mal comment ces gens pourraient gagner leur procès.



Dans le cas contraire, c’est les éditeurs d’outils de création comme Autocad qui auraient du souci à se faire…



Mais bon, soit ils ont affaire à des gens qui veulent leur extorquer de l’argent, soit c’est une entreprise qui est de bonne foi mais qui ne comprends pas les subtilités de l’informatique. Le plus probable est qu’il se soient simplement trompés de cible.



Dans ce cas, l’affaire devrait se résoudre simplement par quelques échanges et les menaces se réorienterons vers ceux qui ont fait la map et publié la vidéo Youtube.

Le 09/07/2013 à 14h 27







ExIcarus a écrit :



Je ne dis pas cela. Simplement les dissuader en surveillant ces réseaux n’est pas une mauvaise chose non plus (tant que cela respecte certaines règles évidemment).

On leur reproche de surveiller les réseaux sociaux , mais le jour ou un gamin annonce qu’il en peut plus et qu il va passer a l’acte sur facebook , personne ne dira que cela aura peut-être servi à éviter un massacre.







Bah, le moins qu’on puisse dire au vu de l’actualité américaine, c’est que leur système n’est pas du tout efficace contre ce type de menace.



Et un ado en plein désordre mental ne s’exprime pas forcément de façon explicite. Il aura plus de chance d’être signalé par les internautes que d’être repéré par un robot. Et il sera sans doute bien plus efficace encore de mieux s’occuper des ados en détresse en millieu scolaire que de compter sur une hypothétique révélation sur un blog avant un passage à l’acte.



Mais il faut aussi être lucide et savoir raison garder. Pour aussi choquant que cela puisse paraître, ce type de massacre ne représente que quelques morts par an dans des pays qui comptent des dizaines de millions d’habitants.



Par contre, les systèmes de surveillance généralisés font réellement peser une menace sur la démocratie et les libertés. Les livres d’histoire nous disent que le risque est d’un tout autre niveau.



Ouvrez un livre d’histoire, les vrais génocides, ceux qui font des millions de morts ne sont jamais le fait d’individus isolés ni de petits groupes terroristes mais bien le fait d’exactions massives commises par un état. C’est le détournement à mauvais escient des moyens d’un état qui représentent la plus grande menace pour l’humanité.



Donc à trop vouloir appliquer le “principe de précaution”, il faut prendre garde à ne pas tomber dans des menaces bien pires que celles que l’on cherche à éviter.









Le 09/07/2013 à 14h 02







Azariel a écrit :



le plus drôle serait que les technologies qu’ils developpent pour contrer les menaces terroristes, bandes organisées etc se retournent contre eux. En gros qu’un petit pirate de génie viennent à prendre le controle des dites tech :3







Je pense que les livres d’histoire (et même l’actualité) démontrent que la vraie menace est de voir ces technologies tomber dans les mains de dictateurs ou de gens avides de pouvoir.



Et la encore, l’histoire montre que cela concerne aussi les démocraties parce qu’elles sont à la merci du moindre affaiblissement du pouvoir populaire. La technologie pourrait amener à la rupture de ce fragile équilibre.


Le 09/07/2013 à 13h 43







ExIcarus a écrit :



Je ne suis pas certain de ce que tu dis. Prenons un cas simple : Une banque est un lieu de haute sécurité. Tout est sous surveillance. Il y a pas ou très peu d’attaques envers cet établissement.

Si ce lieu n’était pas sécurisé , les attaques n’y seraient elles pas plus fréquentes?



C’est très simplifié mais le fait qu’ils surveillent des moyens de communications “grands publiques” évitent que des attentats ou autres chosent soient planifiés la dessus.



Après ils peuvent toujours se tourner vers d’autre moyen de communication mais ca leur demandera aussi un investissement temps suplémentaire (ou non) qu’ils n’auraient pas eu si Facebook ou Skype étaient open-bar.







Tu crois que c’est vraiment ça qui va arrêter ces tarés ?



Par contre, les risques à long terme pour les libertés et la démocratie sont bien réels.



Le 09/07/2013 à 13h 27







NiCr a écrit :



Permet moi de te poser la question suivante : pour un Mohammed Merah ou un attentat de Boston, combien de massacres/attentats ont été évités grâce aux systèmes de surveillance déjà en place ?







Demande toi si de vrais terroristes professionnels seraient vraiment assez idiots pour se servir de moyens de communication surveillés.



Moi, je ne crois pas à cette thèse.



N’importe quel syndicaliste sait depuis longtemps qu’il faut se méfier du téléphone portable. Et dorénavant tout le monde connaît les moyens d’écoutes mis en place à grande échelle.



Le 09/07/2013 à 13h 03

Je ne suis pas d’accord avec Monsieur Valls.



On ne peut pas mettre en place de telles technologies sans se demander ce qu’il adviendrait en cas de mauvais usage. Les livres d’histoire sont la pour nous rappeler à quel point la liberté est fragile.



J’ajouterais que personne n’a encore le recul nécessaire pour savoir à quel point les technologies de surveillances affecteront la démocratie dans le futur en retirant aux peuples une grande partie de son pouvoir d’opposition. Je ne serais d’ailleurs pas surpris de voir un retour de l’esclavage. On le constate déjà dans certains pays comme la Chine.



Et qu’on ne nous oppose pas la sempiternelle ritournelle sur le terrorisme. Parce que la réalité, c’est que le terrorisme ne fait même pas 10 morts par an en France.



Pourquoi ne constate t’on pas une telle ferveur autour des causes de mortalité les plus courantes ?



Par exemple, certains types d’aliments qui favorisent la première cause de mortalité en France, les maladies cardio-vasculaires.


Le 08/07/2013 à 19h 48







Mokona a écrit :



parce que tu penses reellement que TU te fais espionner ? <img data-src=" />







As tu seulement conscience qu’un très gros ordinateur peut surveiller des millions de personne ?



Le 08/07/2013 à 16h 20



Parmi les conditions imposées et citées par le Post, on peut ainsi voir par exemple qu’une firme étrangère devra posséder obligatoirement un « Network Operations Center » sur le sol américain, capable de répondre en un maximum de 30 minutes aux requêtes émanant des agences. Ces requêtes devront être gérées par des citoyens américains disposant du bon niveau d’autorisation. Selon le Washington Post, ces accords n’autorisent pas expressément la surveillance, mais permettent d’assurer un accès aux agences quand elles en ont besoin.





C’est fou, plus on gratte, plus on découvre que l’ampleur de leur dispositif est encore plus gigantesque que ce que nous disaient les plus atteints des “complotistes”.



Décidément, nous vivons une époque merveilleuse dans un monde merveilleux avec des gens merveilleux.


Le 07/07/2013 à 19h 04







HarmattanBlow a écrit :



Quant au pouvoir d’achat, je l’ai dit, la question du partage est utopique et ne pourra pas être réglée. Il suffit que les besoins essentiels soient accessibles, ce qui peut être rendu possible.







En même temps, si on limite une grande partie de la population aux besoins essentiels, ça fait autant de consommateurs en moins pour les biens non essentiels.



L’ennui, c’est que dans une économie moderne, la production de bien non essentiels représente la majorité des emplois.



En procédant ainsi, nous allons donc tout droit à l’écroulement économique généralisé.