Moi je me demande ce qu’il serait arrivé pendant la dernière guerre mondiale si les Allemands avaient eu de tels outils pour lutter contre la résistance française.
Protéger sa nation, c’est aussi se demander ce qu’il adviendra le jour ou le pouvoir tombera dans de mauvaises mains. Les livres d’histoire devraient tous nous convaincre que c’est un problème très sérieux.
Nous avons eu l’occasion de dire à Fleur Pellerin qu’en ce qui concerne notre secteur (le crowdfunding “reward based”, sans contreparties financières) nous n’attendions pas de modifications du cadre légal
Traduction : Euh, les gars, cassez pas tout une fois de plus avec vos gros panards.
L’état Français : Oh, des créateurs, de l’activité, de la vie, ça remue…. vite une loi.
Il est cependant à craindre que dans le cas contraire, ce soit les entreprises privées qui décident tout à leur place. Avec une dérive inévitable du type “soft law” à la clé.
Le
30/07/2013 à
18h
16
Groumfy a écrit :
Simple : en tant qu’hébergeur, sur une affaire grave, les services de justice vont demander des saisies.
OVH perd du temps à gérer ces cas. OVH perd du temps à immobiliser des ressources, qui servent normalement à rentabiliser une activité.
OVH garde quand même la possibilité d’utiliser TOR, ça me parait un moindre mal.
Et les webmasters qui sont clients des hébergeurs n’ont probablement pas envie non plus de perdre du temps à gérer d’éventuels blocages sur leurs mailling lists.
Quand à TOR, je pense que c’est au législateur de statuer si les français ont le droit de l’utiliser ou non.
Le
30/07/2013 à
17h
58
Si le serveur d’un client est identifié comme source de pourriel, il sera averti et le port 25 bloqué. Le client pourra demander le déblocage du port SMTP via l’interface de gestion. Cet échange devrait permettre de traiter a posteriori les cas de faux positifs lorsqu’une mailing a été détectée comme spam.
…
Enfin, « à compter du troisième blocage, OVH se réserve la possibilité de refuser toute nouvelle demande de déblocage du port SMTP. ».
C’est quand même assez ennuyeux de risquer d’être embêté sur l’envoi d’une simple mailing-list qui n’a rien de répréhensible.
Je me demande seulement s’ils réalisent qu’un webmaster ne peut pas prendre le risque vis à vis de ses clients qu’un service soit coupé ainsi à cause d’un faux positif.
Les gars, faudra pas vous plaindre si les clients partent demain à l’offshore, y compris pour des activités web parfaitement légales. A partir du moment ou l’on paye pour un service, il faut qu’il soit garanti.
Une fois ces 3 modules supportés par tous les navigateurs, je pense qu’on va assister à vrai renouveau dans les interfaces des sites. En fait, ça permet des choses que l’on ne peut faire qu’avec de lourds frameworks en JS.
Enfin, c’est surtout grid-layout qui va permettre de revoir complètement la façon dont on fait les sites en créant des structures d’interface depuis le CSS et non le HTML comme on doit encore le faire aujourd’hui. En HTML, c’est plus difficile à adapter en fonction du support.
Bof.
Encore des usines à gaz lourdes et compliquées qui vont encore chier pendant des années avant d’être correctement supportées.
Et encore, comme d’habitude ça ne permettra pas tout.
Alors qu’en envoyant directement un code adapté, ça fonctionne bien avec n’importe quel navigateur. Au final, c’est beaucoup plus simple et fonctionnel.
Le
27/07/2013 à
20h
37
Faut-il développer un site dédié aux mobiles, un site fonctionnant sur toutes les plateformes ou une application dédiée à chaque OS ?
Les applications pour surfer sur un site, c’est quand même une énorme aberration conceptuellement parlant. Après, c’est sûr que ça présente d’autres avantages que vous avez bien décrits.
Le “responsive design”, ça existe depuis très longtemps. C’était sensé être le saint graal. Mais ça présente toujours des limites. Sur un 30”, il n’est pas forcément pertinent d’étaler le texte sur toute la largeur. De l’autre côté, sur un petit smartphone, la présentation ne s’adapte pas toujours de la meilleure manière : la présentation peut gagner à être radicalement différente. Bref, le concept est beau sur le papier mais pas idéal dans la réalité.
Le site dédié aux mobiles : la meilleure solution. Cela permet de traiter des tailles d’écran trop différentes (smartphone vs 30”) d’une manière beaucoup plus adéquate. L’inconvénient, c’est avec les écrans intermédiaires. Tablettes ou smartphones à haute résolution. Le mieux, c’est de prévoir un bouton pour basculer entre le site mobile et le site normal.
J’ai surtout l’impression qu’a de rares exceptions, le crowdfunding ne fonctionne vraiment bien que pour les gens déjà célèbres ou des projets qui ont déjà déclenché un gros “buzz” préalable.
Donc finalement pour des projets qui auraient très bien pu s’en passer.
Je n’ai jamais dit le contraire, mais là n’est pas la question, c’est hors sujet.
L’argent investi devait servir à créer un jeu, pas une entreprise. C’est tout.
Si le but du fondateur du projet avait été d’utiliser les fonds récoltés pour créer son entreprise en premier lieu, il aurait dû le mentionner pendant sa campagne. Hors, ça n’a pas été le cas. L’argent des investisseurs a donc été utilisé pour quelque chose d’autre que le but présenté du projet.
Pourquoi devoir le mentionner puisque c’est obligatoirement le cas.
Et comme l’ont dit certains plus haut, ce n’est pas le fait de monter la structure juridique qui coûte cher. Donc on ne peut pas dire que l’argent des investisseurs ait été dilapidé à cela.
Les choses se passent de la manière suivante : Le créateur monte l’entreprise, l’entreprise encaisse les fonds, l’entreprise utilise les fonds pour fabriquer le produit, l’entreprise livre les produits, l’entreprise garde les éventuels bénéfices.
Le
30/07/2013 à
12h
09
Pochi a écrit :
Oui, chaque projet kickstarter doit devrais dorénavant produire un document qui détaille comment ils comptent assurer la qualité du produit, des planning macro et micro détailler, expliquer le ROI attendu, le bénéfice attendu etc… Kickstarter autorise-t’il aux projets de donner des dividendes aux backers en cas de succès ?
On pourrait imaginer tout cela si c’était des actions qui étaient proposées par ce biais. Mais la plupart du temps, c’est juste une forme de vente avec pré-commande. Tu payes donc le produit, on ne va pas en plus te donner des dividendes. Tu n’as pas payé pour avoir des actions.
Et pas besoin de business plan pour savoir si un créateur est réaliste ou pas. Il suffit de lui poser quelques questions pour savoir s’il a étudié les coûts de fabrication et de fonctionnement ou s’il se lance la gueule enfarinée. Et même dans ce dernier cas, il peut arriver que cela fonctionne si tant est que la somme demandée est réaliste.
Le
27/07/2013 à
13h
59
ISFNoah a écrit :
Ca dépend des banques… Il y a des banques en ligne sans aucun frais de tenu de compte et avec des commissions vraiment faible à l’achat et à la vente (de l’ordre de 0.25%, voire encore moins sur les plus grosses transactions). Après c’est sûr que si tu vas à la SocGen, là ça sera plutôt du 1% avec des frais de tenue de compte copieux en sus, à qualité de service strictement identique. Faut choisir un peu quoi " />
Et il y a une autre différence en Kickstarter et des actions: celui qui achète des actions détient une partie de l’entreprise, et espère en tirer des dividendes ou des plus-value. Dans Kickstarter, les participants financent le projet a priori à tous les coups à perte, à part la gloire d’avoir financé le truc et quelques goodies (genre le produit en avant première et gratuit ou à tarif réduit, leur nom dans les crédits, etc). Bref, on peut pas vraiment qualifier ça de spéculation comme des actions. Les gains sont moindres, les risques devraient l’être aussi.
Bah, un kickstarter, c’est soit du mécénat pur et dur(tu donnes pour faire émerger un nouveau concept ou une action humanitaire), soit c’est une forme de pré-commande avec préfinancement d’un produit : mutualisation du risque pour des produits originaux.
Ce système est une chance pour certaines types de produits de niche qui ne pourraient pas voir le jour autrement.
Le
27/07/2013 à
13h
20
Deep_INpact a écrit :
Je comprends, alors je vais reformuler ma pensée.
Pour ce projet, il y a deux manières d’être sous forme d’entreprise:
soit une entreprise de “service” qui ne compte qu’une seule personne (le fondateur du projet). Et donc cette personne est un organisateur qui passe des demandes de devis et après des commandes à des sous-traitants pour chaque morceau (plateau de jeu, figurines, dés, livrets,…).
soit une entreprise de “fabrication” (de A à Z) qui va avoir forcément des besoins en investissement totalement autres !
Je pense que c’est sur la précision du projet que Kickstarter doit avoir une responsabilité.
Peut importe le choix du type d’entreprise “service” ou “fabrication” au départ, mais qu’il soit impossible de changer par simple “update” de l’une vers l’autre.
Moi je pense que ce genre de détail doit être laissé à l’appréciation du créateur. Parce que s’il s’aperçoit en cours de route qu’une option est meilleure qu’une autre, il doit pouvoir la choisir. La rigidité est l’ennemi du créateur.
Tu penses qu’une entreprise qui fabrique elle même devra forcément investir plus d’argent. J’ai vu plus d’un cas ou ce n’était pas vrai.
Tout dépends de ce que tu fabriques, en quelles quantités et du coût des machines nécessaires. Parfois il est beaucoup plus rentable et facile de fabriquer sois même. C’est souvent vrai pour les petites séries ou il est bien moins cher de trouver un tour pour fabriquer une pièce que d’aller voir un industriel qui fait du moulage plastique ou métal.
Beaucoup de gens se sont vautrés aussi en cherchant à sous traiter. Déjà parce que tu ne maîtrise pas du tout la qualité du produit, qu’il est très facile de se vautrer dans la conception et que les sous traitants n’hésitent pas à arnaquer les nouveaux venus. C’est une jungle.
A tel point que pour ma part je conseillerais plutôt aux apprentis créateurs de maximiser la fabrication par eux même quand cela est possible et facile et qu’ils sont susceptibles d’acquérir les compétences manuelles. Ca leur permettra de mieux maîtriser les coûts et la qualité au départ. Voir d’envisager d’autres produits. Et seulement de sous traiter dans un second temps quand ils sauront parfaitement définir ce qu’ils veulent en terme de qualité et de coûts.
De toute manière, ce n’est pas le fait de choisir l’une ou l’autre option qui protège mieux d’un apprenti créateur qui n’aura pas su évaluer à sa juste mesure les coûts de fabrication d’un produit. C’est juste le lot quotidien de la création d’entreprise.
En misant de l’argent sur des créateurs, nous devenons des investisseurs. A nous de nous demander si tel ou tel créateur fait l’erreur de minimiser ses besoins. Au besoin lui poser les question essentielles : as t’il déjà modélisé précisément son produit ? as t’il demandé des devis ? Qui va fabriquer ? Devra t’il payer des employés ?
Une fois l’erreur faite, rien ne sers d’exiger du créateur qu’il honore ses engagements. Dans la majorité des cas, il ne sera pas en mesure de le faire. C’est ce qu’on appelle faire faillite.
Le
27/07/2013 à
00h
35
Ordo a écrit :
Il y a une forte nuance : le premier “pari” est de savoir si oui ou non le projet atteindra la somme minimale requise.
Le fondateur du projet, lui, s’engage à livrer le produit promit en “récompense” pour tel ou tel montant.
Si ce n’était pas le cas, ce serait le paradis du scam.
Légalement, on peut tout à fait envisager une action en justice contre quelqu’un utilisant Kickstarter pour lever des fonds, puis que ce dernier s’en aille avec l’argent pour aller se payer des prostituées de luxe. Ca tombe directement sous la publicité mensongère et l’escroquerie.
Il ne faut pas prendre le fait d’investir dans un projet comme si on entrait dans un PMU pour faire son tiercé. Le fondateur du projet montant sa levée de fonds n’est pas tout à fait libre de faire ce qu’il veut avec son argent, il a une haute part de responsabilité et se doit de faire tout ce qui est en son pouvoir pour honorer ses promesses.
Dans le cas présent, ça n’est pas tout à fait ce qu’il s’est passé. L’argent a été investi pour la création d’une entreprise qui avait pour but de faire plusieurs jeux de plateaux, au lieu de n’investir que sur le jeu qui était présenté, faisant que les investisseurs ayant supporté ce projet ont vu leur argent se faire dilapider sur quelque chose dont ils n’avait pas conscience.
C’est différent d’un cas où le fondateur aurait tout investi dans le projet en question, mais que ledit projet n’aurait finalement pas pu aboutir faute de moyens financiers, d’approvisionnement ou que sais-je.
Et c’est bien là toute la subtilité de cette affaire qui est une première sur Kickstarter.
La création d’une entreprise est obligatoire, c’est la loi.
Pour toucher le moindre argent et donner une contrepartie, il faut obligatoirement une structure juridique.
Sinon, pour ce qui est des arnaques, il y a deux logiques qui ont chacune leurs avantages et inconvénients.
Soit tu fais selon la logique anglo saxonne, tu fait un système simple, pragmatique, très souple avec peu de contraintes pour les créateurs. Tu considère qu’il y aura un certain taux d’arnaque et de projets qui échouent mais que la souplesse du système de mécénat aboutira à faire éclore plus de projets. C’est aux gens de décider si les personnes leur inspirent confiance. On parie sur un créateur sans trop de formalités et l’on voit ce qu’il en sors.
Soit tu fais selon la logique du principe de précaution à la française. Tu pars du principe que l’important c’est d’abord que personne ne puisse monter d’arnaque et s’enrichir au détriment d’autrui. Tu fais un système très compliqué, administratif avec des garanties, des cautions, des contrôles. Au final, tout le monde va devoir se couvrir et la lourdeur du système va handicaper tous les petits créateurs et favoriser les profils les plus “lisses” au détriment des vrais talents.
Quelque part, il faut comprendre que tout projet nouveau comprends une prise de risque et qu’il n’y aura jamais de méthode miracle et 100% sûre.
Une grande multinationale comme Google n’aurait sans doute jamais existée si un mécène n’avait pas eu les couilles de signer un un gros chèque aux créateurs sans leur demander la moindre garantie.
Le
26/07/2013 à
22h
56
Deep_INpact a écrit :
C’est aussi la responsabilité de Kickstarter à partir du moment où ils autorisent une “update” qui modifie profondément le but de l’investissement.
Kickstarter pouvait obliger le fondateur du projet à créer un deuxième compte spécifique pour la création de l’entreprise en question.
Donc le fondateur du projet aurait vu de manière démocratique si les internautes investisseurs étaient ou non, intéressés par seulement le jeu plateau ou le jeu plateau et l’entreprise ou par l’entreprise majoritairement.
La création d’une entreprise fait obligatoirement partie de TOUT projet.
Légalement, tu n’as pas le droit de vendre quoi que ce soit sans monter une entreprise.
Car il est évident que les services fiscaux voient les “contreparties” comme une vente.
Le
26/07/2013 à
15h
40
Vader_MIB a écrit :
Je pense surtout que les gens n’investiront plus de peur de perdre leur argent pour rien. Quand on voit que même les fortes communautés qui investissent dans des projets comme celui de Tim Schafer peuvent se faire avoir, ça donne envie à personne.
Sérieusement, c’est tout à fait normal qu’il ait un certain nombre de projets qui capotent. N’importe quel investisseur sait cela.
Faire émerger de nouveaux projets, c’est risquer. Il n’y a pas de projet sans risque.
Et quoi ? Tu perds quelques euros ? C’est pas la mort.
Si sur 10 projets financés, un ou deux capotent, ça fait quand même 8 projets qui vont sortir de terre grâce à cela.
Franchement, le jeu n’en vaut t’il pas la chandelle ?
Le
26/07/2013 à
15h
24
7BG a écrit :
Peut-être qu’un jour les gens comprendront que ce genre de financement est propice à toutes les arnaques et qu’ils réfléchiront à deux fois avant de donner leur argent
Tu as raison, mieux vaut faire comme les français et leur sacro saint principe de précaution.
On ne finance rien dès fois que ça ne marcherait pas.
Et puis après on se plaint qu’ils n’y a plus d’entreprises et que tout le monde est au chômage.
Il oublie que ce sont des clients avant tout, les joueurs.
Ce qui n’excuse rien.
Client ne veut pas dire non plus avoir tous les droits.
Le
25/07/2013 à
14h
43
Si l’on souhaite que plus aucun amalgame ne soit fait entre les jeux dits violents, et la criminalité, il faut certainement commencer par faire preuve d’un peu plus de modération sur les réseaux sociaux.
Le jeu vidéo est devenu un loisir très populaire.
Donc forcément, on ne peut pas éviter une certaine proportion de boulets de compétition de classe intersidérale.
Mais la, c’est vrai que sur certains jeux “grand public”, on touche quand même bien le fond. " />
Franchement, je pense que le cosplay et les manga n’ont rien à faire dans la culture geek.
Bien sûr, on peut objecter que cette culture a influencé d’une façon certaine les jeux vidéo japonais. Mais la, c’est quand même une référence très indirecte.
D’ailleurs, il serait bien plus pertinent de mentionner la science fiction comme source d’inspiration de la culture geek.
Un geek, un vrai, ce n’est pas quelqu’un qui achète une tablette à la mode pour mater des manga. C’est un gars qui sait se servir d’un fer à souder pour transformer un minitel en écran de télévision. C’est quelqu’un qui préfère l’ASCII art à une oeuvre de picasso.
Le geek n’écoute pas le dernier tube à la mode, seulement de la chip-music.
Le geek ne sors pas en boite, n’a pas besoin de copains : il a un ordinateur.
Et le geek n’achète pas de mangas. Que des livres de programmation et des data-books.
J’ai un peu forcé le trait, mais en gros, c’est ça.
Edit : Ne pas confondre : impact-thinktank.com et pcinpact.com. Ça n’a strictement rien à voir.
Comme d’habitude, les Français sont obsédés par l’administratif. Bientôt il faudra un permis de respirer.
Et comme d’habitude tout cela sera poussé par des lobbys qui verront de belles opportunités de s’enrichir sur notre dos.
Sans compter les fonctionnaires supplémentaires…
Et si l’on comprenait simplement que dans le passé, les femmes au foyer éduquaient les enfants. Maintenant, dans une majorité de couples, les deux conjoints travaillent. Et ils travaillent trop. Avec les heures sup (et oui, la réalité, c’est que les 35 heures, c’est de la théorie dans beaucoup d’entreprises) ça veut dire que les enfants s’éduquent tout seuls. Pas la peine de vous dire que c’est une catastrophe.
D’ailleurs, si l’on additionne les heures de travail des deux conjoints, ça fait bien plus que le temps de travail par famille au début du siècle.
Le sur-travail aboutit à de nombreux effets de bords. C’est pour cela qu’il faut l’interdire. Les heures supplémentaires ont un coût sociétal et humain bien plus important que ce que les entreprises les payent.
Travailler plus pour gagner plus ? Et pendant ce temps, vos enfants deviendront des délinquants.
Le
25/07/2013 à
12h
59
nigol a écrit :
Utopique, mais intéressant. Par contre, tu te rends compte que si tu ne contrôles pas ton marché intérieur, tu n’as pas les moyens de ta politique sociale.
Le changement est toujours perçu à tort comme utopique… et l’immobilisme comme la voie de la raison. Hélas, c’est une grave erreur.
Le monde à beaucoup changé, notre organisation n’a pas bougé d’un poil. Le vrai danger c’est surtout de ne pas adopter les bonnes règles pour s’y adapter.
Il est effectivement illusoire de penser contrôler quoi que ce soit si on ne contrôle pas son marché intérieur ni sa politique monétaire. Car ce sont des leviers de contrôle économique majeurs et même indispensables.
C’est pourquoi je ne crois pas dans cette Europe qui est juste une passoire économique. Ni les USA ni la chine, ni même la russie ne sont naïfs comme les européens. L’Europe est juste le dindon de la farce de la mondialisation.
D’autre part, le problème, c’est comment tu motives les gens à se lever à 6h le matin pour inventer de nouveaux produits meilleurs que les produits étrangers?
De la même façon que l’étranger attire nos meilleurs chercheurs : par des salaires motivants d’une part.
Mais aussi d’autre part comme l’avait fait le général de Gaulle en créant les conditions d’une confiance nationale pour que ces chercheurs trouvent agréable de vivre en France et soient fiers d’être français.
Parce que le salaire ne fait pas tout.
Un pays qui est à feu et a sang socialement parlant donne envie de fuir aux meilleurs éléments. Payer des impôts élevés alors qu’une bonne partie de la population est laissée sur le carreau, voir de la misère partout dans les rues et les journaux ça donne juste envie de partir ailleurs.
Mais il faut également comprendre que la créativité ne se traite pas de la même façon que la productivité. La créativité d’un chercheur n’est pas liée directement au nombre d’heure de travail.
L’erreur de la France, c’est de raisonner comme au temps de “l’industrie des bras” alors que le futur d’un pays, c’est quelques équipes de chercheurs de pointe et des robots pour produire.
Parce que si ton innovation est à la traine, ta population va préférer acheter les produits qui viennent de l’étranger, même si tu as de fortes barrières tarifaires. Et comment tu vas maintenir ta balance commerciale si tu n’as pas des produits compétitifs? Même l’URSS à son apogée devait faire du commerce avec le reste du monde. Et pourtant ce ne sont pas les reserves de petrole et de gaz qui manquaient !
Justement, en seulement 15 ans nous avons perdu une bonne part de notre industrie. Et la R&D s’est aussi délocalisée. Fuite de savoir, fuite de cerveaux. Pas de secret, nous allons vers la ruine.
Et tout ça en faisant bosser les gens comme des mules.
Quoi que nous fassions demain, cela ne peut pas être pire.
D’abord, il faudra investir lourdement dans les quelques secteurs stratégiques. Par exemple la production de circuits intégrés et la création d’un microprocesseur national. Si en 10 ans nous réussissons à atteindre 70% de la puissance des meilleurs, nous aurons gagné le pari technologique.
Après, le tout est de jouer sur un protectionnisme correctement dosé afin de permettre à nos produits et services de prospérer sans devenir trop larguée.
Et qu’on n’oublie pas le Concorde, le TGV, le Minitel et même l’invention du Micro Ordinateur. La “France Autarcique” était l’un des pays les plus innovant et à la pointe du monde entier.
Nous sommes également l’une des rares puissance nucléaire du monde.
Enfin, le gros problème que pose l’autarcie, c’est la dépendance énergétique. Pour cela, il faut réduire la dépendance aux produits pétroliers. Aujourd’hui nous faisons tout l’inverse…
Pour moi, tout cela suppose que l’Humain aurait atteint le stade ultime du progres, et que la soif de consommation a disparu parce que tout le monde possède ce qui lui est necessaire. Ca n’arrivera pas avant le 18ieme millénaire après Paupaul …
Et pourtant, la façon de consommer risque bien de changer dans les décennies à venir avec les imprimantes 3D, l’augmentation du prix du pétrole.
Par exemple, sera t’il toujours pertinent de dépenser plusieurs KWh pour déplacer un ouvrier tous les jours alors qu’il n’en produit que 0.5 par jour ?
D’ailleurs, nous ferions de belles économies sur nos importations pétrolières si l’on cessait de faire courir des millions de chômeurs tous les jours après des emplois qui n’existent pas.
Pour ce qui est de la “soif” de consommation des produits étrangers, nous n’en avons jamais autant consommé qu’aujourd’hui avec cet Euro fort qui nous permet de consommer à gogo et de se ruiner petit à petit.
Un retour au Franc aboutirait au départ à une dépréciation de notre monnaie, ce qui freinerait fortement les importations de produits étrangers (qui deviendront trop chers) et dopera notre production intérieure.
Le
24/07/2013 à
23h
30
miluz a écrit :
Du travail! Du travail!
Il n’y a pas de solution. Et c’est pour ça que tu rajoutes ‘vraies”.
Il y a des solutions.
Premier constat : l’automatisation des usines ne permettra plus jamais le plein emploi.
Seule solution possible : le partage du temps de travail. (Mais pas façon usine à gaz des 35 heures).
Aujourd’hui, le partage se fait de manière forcée et de la mauvaise façon : d’un côté des gens qui travaillent trop, de l’autre des gens qui ne travaillent pas. D’un côté des jeunes diplômés qui ont du travail, de l’autre des cadres de plus de 40 ans en chômage de longue durée.
Solution : Partageons le travail de la bonne façon, c’est à dire tout le monde un emploi et des horaires plus faibles. (voir plus loin).
Autre problème : les entreprises veulent uniquement employer les plus performants. Mais tout le monde doit bien vivre et avoir un salaire, y compris ceux qui sont moins doués et ceux qui n’ont pas de qualifications.
Solution à ces problèmes ? Organiser une pénurie sur le marché du travail dans chaque branche jusqu’à ce que tous les professionnels d’une branche soient employés.
Pour cela, on diminue le temps de travail obligatoire à 30 heures, voir moins s’il le faut. La paye baisse évidement dans la même proportion (la déflation compensera rapidement).
Les heures supplémentaires doivent être montées à un tarif totalement dissuasif : seuls des gens excessivement bien payés pourront faire plus que le temps légal.
C’est finalement tout l’inverse de ce qu’on a fait jusqu’ici. Travailler plus pour gagner plus ? Et les autres, ils font comment pour vivre ?
Autre idée : Un revenu citoyen garanti pour ceux qui n’ont pas d’emploi. Ceux qui travaillent gagneront simplement plus.
Mais toutes ces idées nécessiteront un retour à l’autarcie pour être mise en place. Parce qu’il faut impérativement contrôler la monnaie.
D’ailleurs, un retour au Franc signerait un recul du cours de notre monnaie, grèvant les importations, dopant les exportations. Un regain momentané mais salutaire de compétitivité de l’homme face à la machine (prix de l’énergie fossile augmentera).
Le
24/07/2013 à
21h
30
Pochi a écrit :
Perso je trouve pire de se faire tuer pour une cigarette qu’à cause des erreurs d’un système (hors manipulation politique, juste une application des règles qui donne un faux positif). D’un côté t’as une mauvaise raison, de l’autre, juste aucune raison. L’un me donne envie de réparer, l’autre juste envie de sortir les flingues. Après chacun sa sensibilité et je ne dis pas que la mort via le système est beaucoup mieux elle est juste un peu moins pire.
Un gars qui prends une vie et va faire 30 ans de prison juste pour une clope, c’est qu’il est juste bon pour l’asile. Et sur ce genre de type, aucune peine n’est dissuasive pour la bonne raison que leur raisonnement n’est plus du tout sensé.
D’ailleurs, les USA ont l’un des taux de criminalité les plus élevé au monde malgré une législation très dure. Et la peine de mort n’y change rien.
Les vraies mesures pour améliorer le taux de criminalité, c’est d’éviter de fabriquer des mecs qui ont pété les plombs.
Pour cela, il faut s’occuper des gens, éviter l’exclusion sociétale, s’assurer que chacun puisse construire une vie normale et une famille.
Les problèmes de délinquance vont toujours de paire avec les inégalités sociales.
Parfois, tout ce qui différencie le destin d’un délinquant et celui d’un bon père de famille tient en quelques mots : trouver un job.
C’est pour cette raison qu’il faut trouver des vraies solutions au problème du chômage.
Parce que la peine de mort ne ramène pas à la vie les victimes…
Le
24/07/2013 à
16h
41
Pochi a écrit :
D’ailleurs, si on était cynique, il suffirait de compter les morts dus aux effets secondaires indésirables et aux ratés et de les comparer aux morts dus aux récidiviste pour se faire une idée.
Mais c’est juste si on était cynique.
" />
Pour chaque individu libre, la société prends le risque qu’il utilise mal sa liberté.
Faut t’il pour autant supprimer la liberté par “principe de précaution” ?
Si on raisonne uniquement par les statistiques, c’est bien ce qu’on peut en déduire. Et on dirait bien que c’est ce que la droite pense.
Et pourquoi ne pas appliquer la peine capitale dès la plus petite faute ? Après tout, les statistiques disent que quelqu’un qui as “fauté” présente un risque de récidive, voir de commettre des délits plus graves.
Rassurez vous, dans les années à venir, la technologie vous fournira les moyens de créer votre monde parfait.
Vous pourrez habiter dans des quartiers ou il y aura des caméras partout, des barbelés, des puces RFID, des bracelets électroniques. Et même peut être des “désactivateurs”, c’est à dire un collier qui pourra vous neutraliser automatiquement si vous vous approchez trop d’une autre personne.
Le monde parfait en somme… ou la dictature parfaite.
J’espère juste que cela n’arrivera pas trop tôt histoire de ne pas le voir de mon vivant.
Le
24/07/2013 à
16h
16
Drepanocytose a écrit :
C’est la droitisation générale de tout l’echiquier politique qui veut ca. Droitisation politique qui indique en fait une droitisation des mentalités….
Effectivement la gauche lutte un peu à être ce qu’elle était, à tel point que c’est l’extrême gauche d’hier qui se fait appeller “la vraie gauche” aujourd’hui….
Mais cette droitisation ne nuit pas qu’à la gauche traditionnelle (et donc modérée) : ca nuit aussi à la droite modérée, qui lutte en interne depuis des années entre deux grands axes politiques, l’un plutôt social, disons gaulliste sur leur côté gauche, et l’autre plus radical, néolibéral, royaliste, nationaliste et tout ce que tu veux, à tendance FN….
Au final ce n’est qu’à l’extrême droite que cette droitisation générale donne des billes….
C’est ce qui arrive quand on prône l’individualisme et la libéralité à tout va et la “compétition” sans entraide…
Globalement, j’ai surtout le sentiment que la droitisation de la société est surtout le résultat de l’incapacité de la gauche à trouver des solutions progressistes adaptées à la situation.
Donc au final, les gens souffrent, deviennent aigris. Les haines montent. Et les extrêmes prospèrent.
Et je ne pense pas me tromper en disant qu’au PS ils ne travaillent pas beaucoup sur les idées et les solutions. Comme tous les politicards, ils passent tout leur temps à se battre pour savoir qui aura les bons postes.
Et tout le monde comprends aussi bien à gauche qu’a droite que les “mesurettes” qui sont prises n’amélioreront pas la situation. Finalement, c’est une politique assez proche de celle de sarko. Juste un peu moins brutale, mais pas plus pertinente dans le fond.
Donc on va juste se retrouver dans 4 ans avec une situation économique encore pire qu’aujourd’hui.
C’est un vrai ticket pour le pouvoir donné au FN.
Le
24/07/2013 à
15h
41
Drepanocytose a écrit :
Abolition de la peine de mort, mariage pour tous, aide sociale, PACS, protection syndicale, et j’en passe.
Dans la gauche plus ancienne : congés payés, etc…
Bien sûr que la gauche c’est le progrès humain. C’est pas parce qu’elle fait AUSSI des conneries qu’il faut ne pas reconnaître ce qu’elle fait de bien.
C’est justement le problème actuellement.
La gauche d’aujourd’hui est tellement peu capable d’imaginer les solutions de progrès de demain qu’ils se cantonnent finalement à une politique extrêmement conservatrice… et au final complètement à droite.
Le
24/07/2013 à
15h
30
gavroche69 a écrit :
J’ajouterais juste que certaines personnes des banlieues sont effectivement très connes, mais ça n’a rien à voir avec leur origine. Les banlieues ont leur pourcentage de connards mais pas plus qu’ailleurs. Je ne doute pas une seconde qu’il y en ai autant à Neuilly, mais on en parle beaucoup moins. Forcément, ils ne font pas dans le trafic de beuh ou dans le vol d’auto radio eux ils sont plutôt dans la finance et leurs méfaits se chiffrent par centaines de millions d’€, c’est quand même nettement plus “classe”, même si ça met des milliers de gens à la rue et est donc largement aussi violent…
Personnellement je ne vois aucune différence entre un “golden boy” des beaux quartiers qui passe son temps à spéculer sans se soucier de savoir si ça fout des peuples entiers dans la merde et un abruti de banlieue prêt à régler ses comptes avec un AK47 pour un regard de travers…
Je me souviens d’une discussion que j’avais eu un jour avec un farouche défenseur des gens de banlieue. Je lui disais ne pas comprendre pourquoi ils faisaient cramer les bagnoles de leurs voisins de misère plutôt que d’aller faire cramer des bagnoles de luxe dans les beaux quartiers.
Ma question était bien sûr volontairement provocante… " />
Sa réponse m’a laissé songeur : “C’est parce que les bagnoles de luxe c’est beau et donc ils respectent, ils n’ont pas envie de les cramer, ils voudraient juste en avoir une”… " />
La plupart de ces gens ne sont pas du tout des révolutionnaires, simplement ils veulent tout sans se faire trop chier.
Mais contrairement à ce que pense bien trop de monde, ils sont très loin d’être une majorité dans ces milieux là. Et du coup, la majorité discriminée souffre énormément de cet amalgame que font volontiers les xénophobes “marinophiles”…
Dans les beaux quartiers, on peut voir des jeunes qui ne sont ni très doués, ni très bosseurs obtenir toujours le meilleur de la vie sans trop se fouler. Et contrairement aux voyous, eux ne finiront jamais en prison ou le corps troué d’une balle.
D’une manière générale, des profiteurs existent dans toutes les couches sociales. Et il faut se garder des amalgames.
Mais ce qui est funeste, c’est que les erreurs de direction économique de notre pays ont creusé les inégalités sociales, déstructuré la société et défavorisé les gens honnêtes et travailleurs au détriment de tous les profiteurs et voyous de la terre.
Le
24/07/2013 à
14h
56
Theomede a écrit :
Tes discours à toi, non, probablement pas, du moins j’espère que personne ne vote en fonction de commentaires sur pci.
Le problème de ce discours (je ne te vise pas personnellement, de nombreuses personnes tiennent ce genre de propos), c’est qu’il permet à ces voyous de se dédouaner. Et sous-entend (voir même dis clairement) que tous ceux qui considèrent comme scandaleux leurs agissement sont stupides et/ou raciste.
Rassurez vous, je crois que personne ne trouve la situation normale. Personne n’excuse la violence ou les exactions.
Mais vous bloquez votre pensée parce que vous pensez (à tort) que comprendre impliquerait forcément d’excuser.
Pour vous, tout se résume à des histoires de “faute”. Et à partir du moment ou vous pensez savoir qui as la “faute”, vous pensez avoir résumé le problème.
Hélas, la vie est bien plus compliquée que ces considérations manichéennes.
Le
24/07/2013 à
14h
17
xxSeize a écrit :
Fun fact, il était quelle heure lors du contrôle d’identité ? En plein après midi de ce que j’ai rapidement lu ? Il bosse pas le père ?
Un jour, je suis tombé sur une statistique qui démontrait qu’une “personne issue de l’immigration” avait 6 fois moins de chance de trouver du travail qu’un “français de souche”.
Sachant qu’aujourd’hui le VRAI problème, c’est qu’il n’y a pas de travail pour tout le monde, c’est très facile de deviner ou se concentre le chômage… et le mécontentement.
En France, l’éducation est ouverte et gratuite pour tous (jusqu’à un certain degré, je suis d’accord) il n’y a aucune différence entre le lycée Pasteur de Neuilly, et celui de Trappes: des chaises, des tables, des profs et des élèves. Il ne tient qu’aux élèves de bien vouloir venir à l’école, écouter et travailler pour préparer l’avenir.
Mais non, dans cette ville, on préfère rester un crétin qui va caillasser une institution.
La encore, les statistiques montrent que les chaises et les tables ne suffisent pas à créer la réussite et à rendre les chances égales.
Parce que la vérité, c’est que le contexte familial est LE facteur conditionnant le plus la réussite personnelle.
Ceux qui réussissent le mieux selon les statistiques sont les enfants de profs. Ceux qui réussissent le moins bien sont logiquement les fils d’ouvriers d’origine étrangère.
Etant donné que c’est un facteur qu’un enfant ne peut absolument pas choisir, l’école n’est donc qu’une vaste hypocrisie.
La réalité, c’est que malgré les belles paroles et les vœux pieux, les statistiques démontrent bien que la vraie réalité, c’est que la réussite s’hérite.
On ne peut que difficilement échapper à sa classe sociale. Et quand les conditions économiques se dégradent, il y a des gens qui “trinquent”.
Le
24/07/2013 à
13h
15
DarKCallistO a écrit :
Fait du courant avec des gens dedans,hmmm… apauvrissement des ressources naturelle,surpopulation mondiale,j’crois que l’on a trouver le carburant de demain :
L’homme, c’est seulement 0,5kw de travail par jour. De la daube en barre…
C’est certainement le moyen de production le moins efficace et le plus coûteux du monde.
Regardez n’importe quel usine moderne et son équivalent du début du siècle, vous comprendrez ce que tout industriel a déjà compris depuis longtemps : il faut virer l’humain pour produire compétitif.
Et dire qu’il y en a encore pour dire que le problème c’est les gens qui ne veulent pas bosser.
Et même en chine ou le travail humain est dopé par des cours de monnaie truqués, les prix montent et les grandes multinationales prévoient déjà des achats massifs de robots.
Pour vous donner un chiffre qui représente bien l’ampleur du carnage, il y a seulement quelques décennies, 60% de la population française travaillait dur aux champs pour nourrir péniblement tout le monde. Aujourd’hui, moins de 2% de la population travaille dans ce secteur et suffit amplement à nourrir tout le monde.
De nombreux économistes ont anticipé la situation et même trouvé des solutions… qu’on se refuse toujours d’appliquer.
Ou plutôt devrait t’on dire qu’on ne parvient pas à les appliquer à cause des préjugés des gens.
Le fait même qu’il y ait des politiques qui proposent de faire travailler plus longtemps des pré-retraités… dont aucun patron ne veut plus démontre bien le décalage entre les solutions proposées et la réalité.
Le problème, c’est que les français ont des idées tellement arriérées sur la question qu’il est bien plus facile pour les politiques de vendre de la grosse démagogie basée en tirant partie de la “jalousie du voisin” que de proposer de vraies idées pour sortir le pays de l’ornière.
Le
24/07/2013 à
12h
46
nigol a écrit :
Je vous conseille de lire les bouquins d’histoire moderne sur la Chine. Vous verrez que les Chinois sont partis de trés loin, et rattrapent leur retard. Aujourd’hui, mes amis vivent dans un 8m2 à Shanghai (5000 à 9000 euros du m2, comme à Paris :/ ), mais dans le passé les conditions de vie et d’hygiène étaient pires, et dans 20 ans elles seront meilleures qu’en France. Parce qu’ils se bougent le cul, comme le Japon et la Corée et Taiwan avant eux.
C’est surtout tellement plus pratique avec leur monnaie truquée. Au moins, chez eux, il y a du travail.
Se bouger le cul ? Mais enfin, réveillez vous. Un simple calcul démontre qu’il faut faire 800 heures de travail… par semaine pour être compétitif face aux pays à bas coût de main d’œuvre.
Une question de niaque ?
Non, un simple jeu de taux de change. Une bête histoire de finances.
Travailler ? Mais plus personne ne veut de votre travail. Pas au cours de l’Euro actuel.
Ce qui me fait marrer, c’est qu’on veut même faire bosser les retraités plus longtemps alors qu’aucune boite ne veut plus embaucher des gars après 40 ans.
Le
24/07/2013 à
12h
35
gavroche69 a écrit :
Ne jamais oublier que police et armée sont les 2 piliers de toutes dicatures…
Un flic qui va taper sur un mec de gauche n’aura aucun problème à taper sur un mec de droite si le régime vient à changer. Ces mecs ne sont donc pas vraiment des mecs “normaux” à mon avis, ils obéissent aux ordres (y-compris les plus extrêmes) sans aucun état d’âme, en tous cas pour la majorité d’entre eux car on ne peut jamais généraliser à 100%.
Ca me fait penser aux mecs de la manif pour tous qui découvrent que toutes les belles loi de sarko peuvent être utilisées aussi contre des mecs qui ne sont pas de gauche. " />
Le
23/07/2013 à
22h
58
pxidr a écrit :
Ça me débecte de lire des choses comme ça.
Ces “jeunes” (employons un terme correct) sont pour la plupart nés en France, donc ils ont eu accès exactement à la même éducation qu’un autre français lambda. Ils ont donc eu accès à la culture exactement de la même manière.
En réalité, il y a d’énormes disparités d’accès à la culture dans notre beau pays.
De nombreuses statistiques ont été faites montrant clairement que la profession et le milieu social des parents conditionnait énormément la réussite professionnelle.
Pour ce qui est du boulot, même si pas facile ces temps-ci, avec de la volonté, on en trouve. Mais c’est tellement plus facile de profiter de l’assistanat à outrance que de se faire chier à chercher un boulot, surtout quand ce boulot rapportera forcément moins que les aides bien grasses données par l’État à ces “djeunz” (avec le pognon de mes impôts). " />
Déjà, cela part d’un constat qui est entièrement faux.
Non, du travail disponible il n’y en a pas. En tout cas pas pour tout le monde.
Pas avec toutes ces entreprises qui ont délocalisé.
Et à ma connaissance, la volonté n’a jamais permis de décrocher un emploi qui n’existe pas.
La volonté, la “niaque”, la motivation, ce n’est pas inutile. Mais à l’heure actuelle, cela permet juste de décrocher un emploi au détriment d’un autre.
Et au final, tu aura toujours le même nombre de gens sur le carreau.
Le problème, c’est qu’il y aura toujours des gens pour croire dans ces vieux poncifs “si tu travaille pas c’est que tu ne veux pas”, “il suffit de se levere tôt le matin pour réussir” et autres idées reçues qui étaient parfaitement vraies il y a quelques décennies, à l’époque ou l’économie majoritaire était essentiellement agricole.
Mais depuis, le monde a changé. L’agriculture est passée de 60% de la population à moins de 2%. Les machines ont remplacé les hommes dans les usines (un homme produit à peine 0.5kw de travail par jour, c’est nul).
Donc première priorité, lutter contre les idées obsolètes " />.
Le
23/07/2013 à
15h
58
Drepanocytose a écrit :
Ca ne veut rien dire.
On manque grave de medecin, d’infirmières, d’aides soignants, d’aides aux vieux dans ce pays.
Ce n”est pas une bonne idée de faire venir tout ca de certains pays ???
Non, ce n’est pas une bonne idée.
D’une part parce que nous subtilisons de la main d’oeuvre qualifiée à des pays qui ont payé leur formation et qui en ont le plus grand besoin, de l’autre parce que nous avons de bonnes écoles pour former des français.
Il va falloir à un moment arrêter un peu de mettre le chomage et l’immigration en vis à vis systématiquement, parce que même le pire facho est content de s’être fait sauver la vie par un medecin roumain, quand il n’y avait pas de medecin bien francais dispo.
Personnellement, j’ai toujours apprécié les médecins étrangers. Parce qu’ils sont souvent excellents.
Mais d’un autre côté, nous avons 8 millions de chomeurs, il faut être un peu logique.
Et il faudrait peut être arrêter de prendre tout ceux qui ne sont pas “pro immigration” pour des fachos. J’ai jamais voté pour l’extrême droite et je ne voterais jamais pour eux.
Les exemples sont nombreux : par exemple est-ce la faute des immigrés si certains secteurs (restauration, BTP) proposent des offres à foison et manquent de personnel à recruter ? Il ne me semble pas, il me semble même que ce sont justement des secteurs où les “immigrés” sont déjà là en masse…
Le chômage a bon dos, sans deconner.
Pour avoir travaillé dans le bâtiment, je peux affirmer que ces pénuries n’ont absolument jamais existé. C’est de la pure communication organisée par les grands syndicats de patron pour faire baisser les prix.
Il est simplement évident qu’un ouvrier immigré payé “au noir” et logé dans un préfabriqué sur le chantier coûtera bien moins cher que le même immigré devenu français et qui doit loger sa famille en région parisienne dans un logement à 800€ par mois (et qui n’acceptera donc pas un smic).
Le reste n’est que foutaise.
Et je ne parle pas des entreprises qui ne savent pas gérer leur main d’oeuvre qualifiée. Qui virent 10 employés pour économiser de l’argent et qui s’étonnent de ne pas les retrouver 6 mois plus tard.
Ps: Même problème de pénurie organisée dans le secteur de l’informatique. Les entreprises font pression pour importer de la main d’œuvre mais ne veulent pas embaucher un programmeur français passé 40 ans. Il faudrait peut être qu’ils arrêtent de prendre les gens pour des cons.
Le
23/07/2013 à
14h
57
Cara62 a écrit :
Et au lieu dire qui de la police ou de ces personnes ont tort, il vaudrait pas mieux s’attaquer au problème de fond ? A savoir la politique d’immigration complètement pourrie depuis des années ?
Certes, ce n’est pas une bonne idée de faire venir encore des gens alors que nous avons déjà des millions de chômeurs. Tout ça parce qu’il y a dans ce pays des grandes entreprises qui font du lobbying intensif pour casser les prix de la main d’œuvre.
Mais d’un autre côté, il ne faut pas se laisser manipuler par des idées d’extrême droite qui n’ont pas de sens : Il faut réaliser que la plupart des jeunes de la banlieue sont nés en France et ont reçu une culture française.
Le
23/07/2013 à
14h
45
NiCr a écrit :
Et ceux qui étaient face aux policiers, qui disent parle de guerre “arabes contre français”, qui invitent à “niquer la France”, on ferme les yeux ?
Personne ne dit qu’il faut fermer les yeux.
Mais d’un autre côté, ça ne serait pas une mauvaise idée de se demander comment on en est arrivé la.
Pendant des années, les politiques ont pensé que la police pouvait être la solution miracle à tous les problèmes de société. Nous voyons dans quel impasse nous sommes aujourd’hui.
Sans travail, sans avenir, sans logements, les jeunes ne peuvent pas fonder une famille. Alors ils entrent en rébellion. Un jeune qui ne peut pas construire sa vie va inéluctablement se mettre à détruire. Et tous les prétextes sont bons.
Tant que la France ne prendra pas la mesure des problèmes économiques et sociaux, qu’elle ne fera pas le nécessaire pour résoudre la montée des inégalités, le chômage, le manque de logement, nous verrons les problèmes s’accentuer.
Et comme je le prédit depuis des années, si cela continue comme ça, nous allons tout droit vers une guerre civile. La réalité que les politiques s’évertuent à minimiser ne laisse aucun doute la dessus.
Euh si, si tu choisis de modifier les sources et donc de recompiller, tu es plus certifié c’est tout. Y a que les exécutables fournis par la boite qui sont certifiés. Si tu veux, tu peux faire certifier ton exécutable mais c’est toi qui paiera.
Si tu veux modifier a la mano ton fichier parce que tu en connais le format, c’est bien une action de ta part qui est la fraude. La société n’a rien a y voir et ne peut donc être inquiétée.
Cela marche déjà comme ca des qu’on utilise un système/logiciel libre en embarqué. Le système/logiciel est dit certifiable (et non certifié) si on prend les sources. Certifié si on prend les exécutables. Y a même certains systèmes qui sont que certifiable si on prend les exécutables. La certification ne venant qu’une fois qu’on a rajouté nos logiciels dessus, vu qu’elle concerne l’ensemble système + logiciel et non juste système.
Hélas, ça serait beaucoup trop facile à contourner avec du logiciel libre.
Parce qu’il n’y a aucun moyen de s’assurer qu’un logiciel non certifié ne sera pas utilisé ponctuellement pour modifier les données. Et le but de la certification, c’est justement d’empêcher cela.
Donc je doute sincèrement que le libre soit accepté compte tenue des critères. Ou alors, la certification ne servira pas à grande chose.
Le
22/07/2013 à
17h
25
fraoch a écrit :
je suis d’accord avec toi dans les grandes lignes, mais bon, on parle aussi de 400 millions / an, c’est franchement pas rien quand meme.
Si ca fait 5 ans que ca dure par exemple (je prends 5 completement arbitrairement), ca fait 2 milliards sur les 11 du trou de la secu qui etaient recuperés tout de même.
Mais oui, comme d’habitude en France on réagi au lieu de réfléchir
Ce n’est pas aussi simple…
Outre le fait que ce montant reste à prouver, il ne faut pas oublier que toute cette rigueur législative et procédurale coûte énormément d’argent.
Courir après des problèmes d’une aussi faible ampleur peut même au final coûter plus cher que ce que cela rapporterait.
Dans beaucoup d’autres pays on préfère avoir beaucoup moins de règles et de contraintes. Donc fatalement beaucoup moins de fraudes potentielles, moins de contrôles. Et au final, un système plus efficient et beaucoup moins coûteux.
Parce que quand on parle du coût de la fraude, il faut également parler du coût pour l’empêcher. Et ça, beaucoup de gens pensent à tort que c’est gratuit.
C’est la ou il faut réaliser que beaucoup de taxes et d’impôts en France coûtent presque aussi cher à traiter que ce qu’elles rapportent.
Globalement, il n’est pas rentable de lutter contre les “microfraudes”. Donc autant faire comme de nombreux pays qui n’appellent pas cela de la fraude. C’est un simple question de pragmatisme.
En France, nous sommes obsédés par le fait qu’il n’y ait pas un centime qui aille dans la poche d’un patron. D’ou une chiée législative et réglementaire. Mais au final, le système n’est pas économiquement efficient et n’empêche pas mieux les vrais fraudes fiscales, celles qui drainent vraiment des milliards.
Le
22/07/2013 à
17h
19
yeagermach1 a écrit :
Pourquoi un logiciel libre ne pourrait pas avoir la certification ???????????
Simplement parce que tu peux modifier ce que tu veux, comme tu veux et qu’on ne peut pas t’empêcher de le faire. Les formats sont documentés, donc tu pourrait modifier facilement les données pour “frauder.”
Le
22/07/2013 à
17h
00
yeagermach1 a écrit :
Si les “pauvres” veulent vendre un logiciel qu’ils ont concu, alors c’est plus des amateurs mais des pro. Et dans ce cas la, ils doivent respecter les règles en place.
Il y a pas de distorsion de concurrence, tout le monde doit faire valider son logiciel.
Il y a plein de domaine ou le passage par la certification est obligatoire et c’est normal (hôpital, aéronautique, voiture, agriculture, …). Cela viendra a personne l’idée de faire des règles particulières pour l’usage des engrais par exemple pour les nouveaux entrant en agriculture.
edit : la loi doit fixer un certain nombre de pre requis et veiller a ce qu’ils soient respecter.
Sauf que comme par hasard, un logiciel libre ne pourrait jamais passer la certification. Amusant, non ?
Et la question qu’il faut se poser, c’est la suivante : est ce bien nécessaire ?
De nombreux pays au monde ne subissent pas cette diarrhée réglementaire dont nous sommes réputés être les champions du monde. Et ils ne s’en portent pas plus mal.
Le
22/07/2013 à
14h
40
Mais n’importe quoi, vraiment n’importe quoi.
C’est la ou l’on voit que nos élus n’ont rien d’autre à faire que de chier des palanquées de lois inutiles.
Inutiles parce que les éditeurs qui le voudront pourront toujours contourner cela très facilement. Vraiment très facilement.
Inutiles parce que la vraie fraude fiscale, celle qui se compte en milliards n’est toujours pas solutionnée.
Nuisible parce que le verrouillage des logiciels de comptabilité implique aussi de nombreux problèmes pour des gens qui n’ont rien de fraudeurs et pour des sociétés de service qui essayent juste d’interfacer des systèmes de vente.
Ajoutons à cela que cela interdit de facto de développer son propre logiciel de comptabilité ou d’utiliser un logiciel de comptabilité libre parce que cela tomberait de facto dans les “logiciels permissifs”.
Enfin, cela induit une tentation législative qui risque de se généraliser et de tuer les logiciels libres : induire par la loi le fait qu’un éditeur doit verrouiller les usages de son logiciel en contraignant les utilisateurs a ne pas pouvoir modifier ce dernier. L’ouverture devenant de fait répréhensible de facto.
Il y a certainement bien d’autres pistes pour contrer ce genre de problème si tant est que les faibles sommes en jeu en valent vraiment la chandelle. La encore on ferait bien de s’inspirer des exemples étrangers.
La façon française de procéder est désastreuse parce qu’elle aboutit toujours à rendre le système toujours plus rigide sans pour autant atteindre plus d’efficacité, ce qui a de très lourdes répercussions sur notre économie.
Les décisions en matière de nouvelles technologies mériteraient d’être beaucoup mieux réfléchies. Des experts devraient être consultés avant de prendre ce genre de décision.
C’est un problème de certification des logiciels et de procédure, il me semble. En gros faire une copie, c’est pas la même chose que saisir le DD au yeux de la loi. Bon ok c’est tres debile, vu que sans aucun doute la plupart des données présentes sur les DD de richard sont très certainement des copies de celles présentes sur les serveurs. Et que le terme de copie dégradée en informatique est quand même très con.
Dans ce cas, il suffit de saisir uniquement le disque dur et d’en fournir une copie de substitution à son possesseur.
On est au 21ième siècle et l’ordinateur est un outil de travail indispensable. Et les données sont dans de nombreux cas totalement indispensables.
Bref, il serait temps que la loi garantisse des procédures d’investigation judiciaires qui tiennent compte de la nature critique de l’outil de travail numérique.
Le
22/07/2013 à
16h
26
WereWindle a écrit :
D’un autre côté, si le poste du monsieur est si critique que son retrait est préjudiciable, on peut concevoir qu’il soit répliqué/sauvegardé au niveau du SI de l’entreprise… (plan de continuité, tout ça…)
Tout à fait.
Et d’une manière générale, je pense qu’ils ont assez d’avocats pour pouvoir faire débloquer assez rapidement toute infrastructure indispensable.
Mais tu aura compris que ma réponse est plus une critique générale d’une façon de procéder et que c’est plus pour les cas plus “petits” qu’il faut s’inquiéter.
Le particulier ou la petite entreprise n’ont pas toujours de système qui fait les backups. Et les disques durs amovibles et nas qui sont souvent dédiés à cet usage ont de grande chance de faire partie de la saisie.
Le
22/07/2013 à
13h
13
En même temps, je ne comprends pas ce qui justifie qu’au 21ième siècle on puisse encore saisir des ordinateurs à la moindre investigation.
Les ordinateurs sont des outils de travail, leur saisie pendant (parfois) plusieurs mois cause de réels préjudices aux personnes alors qu’a ce stade les gens sont présumés innocents.
Tout cela alors qu’on sait parfaitement réaliser des copies de disque dur.
Alors avant d’applaudir parce que c’est un “monsieur important” qui est embêté, pensez que demain ça peut être vous.
Même si tu y arrives, tu auras à un moment un cygne noir, et c’est ce qui se passe…
Il faut un bon cadre réglementaire général, mais si tu crées une règle pour chaque cas, tu aboutis au bordel total, un système trop complexe, incompréhensible, nécessitant trop de ressources structurelles.
La perfection n’existera jamais. Et comme tu le dit, la complexité d’une économie est telle qu’on ne pourra jamais corriger tous les micro-phénomènes.
Mais le but n’est pas la.
Aujourd’hui, ce sont carrément les grandes règles de base qui ne sont plus adaptées aux réalités de notre temps ni aux enjeux de l’humanité.
Le
21/07/2013 à
23h
23
Ph11 a écrit :
La crise actuelle n’est qu’un retour de l’histoire après avoir voulu la maîtriser durant les décennies précédentes.
Un informaticien qui travaille sur des simulations mathématiques te dira que l’instabilité économique n’est pas une fatalité. Il suffit des bonnes règles au bon endroit pour stabiliser parfaitement un modèle naturellement instable.
Dans toute l’histoire, les systèmes qui ont le mieux fonctionné étaient de bons compromis avec de bonnes règles. Pas des utopies de liberté totale, ni d’interventionnisme total, ni de communisme de papier. Simplement du bon sens.
Le
21/07/2013 à
23h
06
Ph11 a écrit :
Personnellement, je n’y crois pas et de moins en moins. Cela suppose que les dirigeants soient éclairés, lucides, comprennent les forces qui sont en jeu et ceux-ci tendent à croire que l’histoire est finie, que les structures politiques soient rationnelles, que la pensée soit vraie…
La crise actuelle n’est qu’un retour de l’histoire après avoir voulu la maîtriser durant les décennies précédentes.
Et pourtant, l’histoire est parsemée de chefs lucides, éclairés et intelligents.
Et les causes de la crise actuelle trouvent simplement leur source, à la fois dans les tendances naturelle(et mathématique) du capitalismes à l’instabilité, mais aussi et surtout dans les facteurs qui amplifient cette tendance.
Par exemple les changements technologiques qui influent grandement sur la productivité. Tout cela n’a pas été intégré au “logiciel” des états.
Pourtant, ce n’est pas faute d’économistes, de théoriciens et de mathématiciens qui ont analysé tout cela, prévenu des dangers, échafaudés des théories, mais également trouvé des solutions.
Mais voila, les politiques et les peuples partent toujours de l’idée que la voie la plus sage serait toujours forcément de ne rien changer. Le monde change, les règles n’évoluent pas.
Il n’est pas étonnant qu’il arrive un moment ou le système ne fonctionne plus.
Le vrai problème, c’est que l’enseignement scolaire se fait sur la base de l’enseignement de dogmes. On ne produit pas de gens capables de repenser le système.
Le
20/07/2013 à
18h
09
jun a écrit :
Ca dépend le pays, comme j’insiste lourdement là dessus.
J’ai pas l’impression qu’en france, ou plus largement en europe, on ait des grands empire qui monopolise l’innovation…
Et pour cause, l’industrie européenne a largement perdu la guerre économique au profit des multinationales américaines.
La question, c’est de savoir si nous voulons que les américains restent les rois de la terre ad vitam aeternam, assis sur leur immense tas de brevet qui interdit pour longtemps(toujours ?) toute création au reste du monde.
Et il ne faut pas oublier que ces brevets apportent de l’argent donc la capacité de continuer d’acheter ou de créer d’autres brevets.
Le système des brevets est devenu une véritable arme de domination massive.
Tu ignores aussi le principe de brevet FRAND, généralement, la licence n’est pas “payé avant utilisation”, mais payé “après, en fonction du nombre d’unité du produit vendu”.
La encore, c’est juste de la théorie.
Dans l’économie moderne, un produit, c’est des milliers de brevet, pas juste des brevets FRAND.
Il n’est clairement pas possible de commercialiser un produit juste en payant des royalties. Cela coûterait beaucoup trop cher, le produit serait largement non compétitif.
Donc, dans la pratique, les seuls qui peuvent fabriquer et commercialiser des produits dans la réalité, ce sont les plus gros acteurs qui sont assis sur un tel tas de brevet qu’ils peuvent jouer la guerre d’intimidation juridique vis à vis de leurs concurrents.
J’ajouterais qu’aujourd’hui les bases de brevets contiennent des millions de brevets et qu’il n’est plus possible de créer le moindre produit, même simple sans enfreindre involontairement des dizaines de brevets.
Si la conception intégrait la vérification des brevets, cela ferait augmenter le prix des produits par 10, voir 100. C’est pourquoi les seuls qui peuvent créer des produits sont ceux dont la puissance financière permet de créer sans vérifier.
Le problème n’est pas ici le principe de fond du brevet, mais ses conditions d’obtentions, là oui, y’a un gros débats. Si je me trompe pas, en decembre dernier le brevet unique européen a été voté, réduisant le coups de la protection au niveau européen de 36 000€ à 5 000€. Ca va en s’améliorant en europe.
Pour info, le brevet est bien plus accessible aux USA et en Chine, respectivement 2000€ et 600€.
Le coût d’un brevet n’est pas limité au seul prix de son dépôt.
Si tu veux que ton brevet soit réellement effectif sur le plan juridique, il faudra faire appel à des experts. Et cela dans chaque zone ou les règles diffèrent.
Donc la encore, entre la théorie et la pratique, il y a un monde.
Et le fait de baisser le prix des brevets est un remède pire que le mal : cela permet justement aux entreprises et “patent trolls” de multiplier les brevets bloquants pour un coût modique.
T’aurais un exemple concret pour démontrer cela, de préférence en droit français ?
Pour le “qui vend”, bien entendu ça représente le droit de monopole, mais pour le comment et la marge, ça me semble plus des cas spécifiques du à un contrat de licence particulier.
Il suffit de regarder comment ça fonctionne en pratique et non en théorie.
Les grandes multinationales se servent à la fois de leur énorme réservoir de brevet, de leur immense capital et de leur maîtrise des canaux de distribution pour supprimer toute concurrence possible.
Face à cela, aucune petite entreprise n’a moyen de lutter. Même si elle dépose des brevets, elle n’a aucun moyen d’en tirer réellement de l’argent.
Le brevet n’est finalement qu’une arme de plus qui renforce des grands monopoles qui sont déjà bien assez puissants comme cela.
La seule conclusion raisonnable qui s’impose, c’est que le brevet n’est aujourd’hui qu’un facteur de déséquilibre économique.
Le
20/07/2013 à
15h
26
jun a écrit :
Peut être parce que c’est toujours sympa de récompenser les efforts des gens ?
Ca c’est la vision “bisounours”.
En pratique, le brevet aboutit précisément à créer la situation inverse.
Des empires confisquent tout droit de créer par leurs gigantesques portefeuilles de brevet et leur verrouillage du marché.
Ton destin en tant que petit, c’est juste d’aller bosser dans leurs usines car ils sont les seuls à avoir le droit de fabriquer ou d’autoriser qui pourra fabriquer.
Parce que le brevet ce n’est pas qu’une histoire de grosse société :
Et au cas où tu me dirais que c’est un cas exceptionnel, il n’y a qu’à voire le nombre de brevetant à la foire de paris…
Alors ça, on peut en parler parce que je connaît bien le milieu des petits inventeurs. La vérité, c’est que la plupart de ces braves gens se ruinent en brevets au lieu d’investir dans la commercialisation. L’aventure de la plupart des petits inventeurs se finit mal.
Mais on fait toujours rêver les gens avec les belles histoires exceptionnelles, on ne parle jamais du cas général.
La réalité, c’est que la majorité des petites inventions intéressantes n’auront jamais d’avenir. Et cela pour une raison simple : les gros acteurs qui contrôlent le marché n’en ont pas besoin.
Et si un brevet les intéresse, il leur suffit d’attendre que son inventeur, ruiné le cède pour une bouchée de pain.
4322 commentaires
XKeyscore, l’outil ultime de la NSA pour surveiller un internaute ciblé
01/08/2013
Le 01/08/2013 à 13h 50
NSA : « protéger notre nation et ses intérêts »
Moi je me demande ce qu’il serait arrivé pendant la dernière guerre mondiale si les Allemands avaient eu de tels outils pour lutter contre la résistance française.
Protéger sa nation, c’est aussi se demander ce qu’il adviendra le jour ou le pouvoir tombera dans de mauvaises mains. Les livres d’histoire devraient tous nous convaincre que c’est un problème très sérieux.
[Interview] Le fondateur d’Ulule évoque la responsabilité des plateformes
31/07/2013
Le 31/07/2013 à 16h 15
Nous avons eu l’occasion de dire à Fleur Pellerin qu’en ce qui concerne notre secteur (le crowdfunding “reward based”, sans contreparties financières) nous n’attendions pas de modifications du cadre légal
Traduction : Euh, les gars, cassez pas tout une fois de plus avec vos gros panards.
L’état Français : Oh, des créateurs, de l’activité, de la vie, ça remue…. vite une loi.
OVH interdit TOR « au même titre que tous les systèmes d’anonymisation »
30/07/2013
Le 30/07/2013 à 19h 01
Le 30/07/2013 à 18h 16
Le 30/07/2013 à 17h 58
Si le serveur d’un client est identifié comme source de pourriel, il sera averti et le port 25 bloqué. Le client pourra demander le déblocage du port SMTP via l’interface de gestion. Cet échange devrait permettre de traiter a posteriori les cas de faux positifs lorsqu’une mailing a été détectée comme spam.
…
Enfin, « à compter du troisième blocage, OVH se réserve la possibilité de refuser toute nouvelle demande de déblocage du port SMTP. ».
C’est quand même assez ennuyeux de risquer d’être embêté sur l’envoi d’une simple mailing-list qui n’a rien de répréhensible.
Je me demande seulement s’ils réalisent qu’un webmaster ne peut pas prendre le risque vis à vis de ses clients qu’un service soit coupé ainsi à cause d’un faux positif.
Les gars, faudra pas vous plaindre si les clients partent demain à l’offshore, y compris pour des activités web parfaitement légales. A partir du moment ou l’on paye pour un service, il faut qu’il soit garanti.
Les applications n’ont pas tué les sites, mais pour combien de temps ?
27/07/2013
Le 30/07/2013 à 13h 40
Le 27/07/2013 à 20h 37
Faut-il développer un site dédié aux mobiles, un site fonctionnant sur toutes les plateformes ou une application dédiée à chaque OS ?
Les applications pour surfer sur un site, c’est quand même une énorme aberration conceptuellement parlant. Après, c’est sûr que ça présente d’autres avantages que vous avez bien décrits.
Le “responsive design”, ça existe depuis très longtemps. C’était sensé être le saint graal. Mais ça présente toujours des limites. Sur un 30”, il n’est pas forcément pertinent d’étaler le texte sur toute la largeur. De l’autre côté, sur un petit smartphone, la présentation ne s’adapte pas toujours de la meilleure manière : la présentation peut gagner à être radicalement différente. Bref, le concept est beau sur le papier mais pas idéal dans la réalité.
Le site dédié aux mobiles : la meilleure solution. Cela permet de traiter des tailles d’écran trop différentes (smartphone vs 30”) d’une manière beaucoup plus adéquate. L’inconvénient, c’est avec les écrans intermédiaires. Tablettes ou smartphones à haute résolution. Le mieux, c’est de prévoir un bouton pour basculer entre le site mobile et le site normal.
[Interview] Le directeur général du SNJV nous livre sa vision du crowdfunding
30/07/2013
Le 30/07/2013 à 13h 38
J’ai surtout l’impression qu’a de rares exceptions, le crowdfunding ne fonctionne vraiment bien que pour les gens déjà célèbres ou des projets qui ont déjà déclenché un gros “buzz” préalable.
Donc finalement pour des projets qui auraient très bien pu s’en passer.
Kickstarter : un projet annulé après 1 an de retard, la plateforme garde sa part
26/07/2013
Le 30/07/2013 à 12h 21
Le 30/07/2013 à 12h 09
Le 27/07/2013 à 13h 59
Le 27/07/2013 à 13h 20
Le 27/07/2013 à 00h 35
Le 26/07/2013 à 22h 56
Le 26/07/2013 à 15h 40
Le 26/07/2013 à 15h 24
Les joueurs de Call of Duty sont des « trous du cul pleurnichards »
25/07/2013
Le 25/07/2013 à 14h 56
Le 25/07/2013 à 14h 43
Si l’on souhaite que plus aucun amalgame ne soit fait entre les jeux dits violents, et la criminalité, il faut certainement commencer par faire preuve d’un peu plus de modération sur les réseaux sociaux.
Le jeu vidéo est devenu un loisir très populaire.
Donc forcément, on ne peut pas éviter une certaine proportion de boulets de compétition de classe intersidérale.
Mais la, c’est vrai que sur certains jeux “grand public”, on touche quand même bien le fond. " />
YouTube va fêter la culture geek, en attendant vos yeux vont saigner
25/07/2013
Le 25/07/2013 à 14h 10
Franchement, je pense que le cosplay et les manga n’ont rien à faire dans la culture geek.
Bien sûr, on peut objecter que cette culture a influencé d’une façon certaine les jeux vidéo japonais. Mais la, c’est quand même une référence très indirecte.
D’ailleurs, il serait bien plus pertinent de mentionner la science fiction comme source d’inspiration de la culture geek.
Un geek, un vrai, ce n’est pas quelqu’un qui achète une tablette à la mode pour mater des manga. C’est un gars qui sait se servir d’un fer à souder pour transformer un minitel en écran de télévision. C’est quelqu’un qui préfère l’ASCII art à une oeuvre de picasso.
Le geek n’écoute pas le dernier tube à la mode, seulement de la chip-music.
Le geek ne sors pas en boite, n’a pas besoin de copains : il a un ordinateur.
Et le geek n’achète pas de mangas. Que des livres de programmation et des data-books.
J’ai un peu forcé le trait, mais en gros, c’est ça.
[MàJ] Garde à vue pour deux policiers accusés d’islamophobie sur Facebook
24/10/2013
Le 25/07/2013 à 13h 14
Le 25/07/2013 à 12h 59
Le 24/07/2013 à 23h 30
Le 24/07/2013 à 21h 30
Le 24/07/2013 à 16h 41
Le 24/07/2013 à 16h 16
Le 24/07/2013 à 15h 41
Le 24/07/2013 à 15h 30
Le 24/07/2013 à 14h 56
Le 24/07/2013 à 14h 17
Le 24/07/2013 à 13h 15
Le 24/07/2013 à 12h 46
Le 24/07/2013 à 12h 35
Le 23/07/2013 à 22h 58
Le 23/07/2013 à 15h 58
Le 23/07/2013 à 14h 57
Le 23/07/2013 à 14h 45
Le fisc bientôt armé contre les logiciels permissifs ou frauduleux
22/07/2013
Le 22/07/2013 à 21h 30
Le 22/07/2013 à 17h 25
Le 22/07/2013 à 17h 19
Le 22/07/2013 à 17h 00
Le 22/07/2013 à 14h 40
Mais n’importe quoi, vraiment n’importe quoi.
C’est la ou l’on voit que nos élus n’ont rien d’autre à faire que de chier des palanquées de lois inutiles.
Inutiles parce que les éditeurs qui le voudront pourront toujours contourner cela très facilement. Vraiment très facilement.
Inutiles parce que la vraie fraude fiscale, celle qui se compte en milliards n’est toujours pas solutionnée.
Nuisible parce que le verrouillage des logiciels de comptabilité implique aussi de nombreux problèmes pour des gens qui n’ont rien de fraudeurs et pour des sociétés de service qui essayent juste d’interfacer des systèmes de vente.
Ajoutons à cela que cela interdit de facto de développer son propre logiciel de comptabilité ou d’utiliser un logiciel de comptabilité libre parce que cela tomberait de facto dans les “logiciels permissifs”.
Enfin, cela induit une tentation législative qui risque de se généraliser et de tuer les logiciels libres : induire par la loi le fait qu’un éditeur doit verrouiller les usages de son logiciel en contraignant les utilisateurs a ne pas pouvoir modifier ce dernier. L’ouverture devenant de fait répréhensible de facto.
Il y a certainement bien d’autres pistes pour contrer ce genre de problème si tant est que les faibles sommes en jeu en valent vraiment la chandelle. La encore on ferait bien de s’inspirer des exemples étrangers.
La façon française de procéder est désastreuse parce qu’elle aboutit toujours à rendre le système toujours plus rigide sans pour autant atteindre plus d’efficacité, ce qui a de très lourdes répercussions sur notre économie.
Les décisions en matière de nouvelles technologies mériteraient d’être beaucoup mieux réfléchies. Des experts devraient être consultés avant de prendre ce genre de décision.
Stéphane Richard : «Ils ont saisi mes ordinateurs, perquisitionné mon bureau»
22/07/2013
Le 22/07/2013 à 16h 36
Le 22/07/2013 à 16h 26
Le 22/07/2013 à 13h 13
En même temps, je ne comprends pas ce qui justifie qu’au 21ième siècle on puisse encore saisir des ordinateurs à la moindre investigation.
Les ordinateurs sont des outils de travail, leur saisie pendant (parfois) plusieurs mois cause de réels préjudices aux personnes alors qu’a ce stade les gens sont présumés innocents.
Tout cela alors qu’on sait parfaitement réaliser des copies de disque dur.
Alors avant d’applaudir parce que c’est un “monsieur important” qui est embêté, pensez que demain ça peut être vous.
HTC ouvre un centre dédié aux nouveaux terminaux et se réorganise aux USA
22/07/2013
Le 22/07/2013 à 13h 23
Le Congrès américain pressé d’agir contre les patent trolls
19/07/2013
Le 22/07/2013 à 00h 36
Le 21/07/2013 à 23h 23
Le 21/07/2013 à 23h 06
Le 20/07/2013 à 18h 09
Le 20/07/2013 à 15h 26