Évidemment, c’est la définition même du système politique représentatif : créer/exagérer un problème, imposer une solution coûteuse inadaptée, mettre les conséquences désastreuses sous le tapis, faire payer les victimes et rétribuer les opportunistes/coupables, taxer puis recommencer.
Un tel système d’intermédiation aussi inefficient n’a plus lieu d’être quand les moyens modernes permettent à n’importe quel individu de faire connaître sa position quasi instantanément sur n’importe quel sujet.
Mais l’attrait du pouvoir est un complexe messianique chez la caste politique, surtout quand il est adossé à des nobles causes corrompues élevées en démagogie, comme lutter contre la pauvreté en taxant ceux qui créent et redistribuent la richesse, sauver les océans en imposant du recyclage qui les pollue, sauver le climat en fermant des centrales nucléaires mais en rouvrant celles à charbon, pour prendre quelques exemples d’insanités actuelles.
Le
26/11/2020 à
15h
02
Saut que beaucoup d’entreprises (et de particuliers) doivent leur réussite à la recherche publique (donc financée par les impôts) et les formations (là encore financées par les impôts). Ils utilisent des routes (payées par les impôts), envoient leurs enfants dans des écoles (payées par les impôts), bénéficient de la protection publique (financée par les impôts). Ils ont pour la plupart eu en plus de leur dur labeur beaucoup de chance, et il est normal qu’ils redistribuent cette chance aux moins chanceux. Bref avant de parler d’oppression fiscale on va dire que ceux qui ne veulent pas payer leur juste part d’impôts :
N’ont pas droit à la protection de la police en cas de péage,
N’ont pas le droit d’utiliser les routes financées par l’argent public,
En cas d’incendie ou de catastrophe naturelle se débrouillent sans compter sur l’État,
Et ainsi de suite.
On parle toujours d’“oppression fiscale” ?
Logique circulaire : les impôts proviennent d’abord du privé, par l’oppression fiscale, puisque l’État ne produit rien. Ce qui était mon point. Toute ta pseudo argumentation s’effondre…
L’éducation, le transport, la santé, la sécurité, etc. sont toutes assurées/produites (aussi voire surtout) par le privé au moindre coût, c’est d’ailleurs ce qui reste de fonctionnel dans ce pays. Subventionner les moins compétents en appauvrissant/parasitant les autres est une illogique socialiste égalitariste qui mène à la misère pour tous. Elle n’a jamais fonctionné. Nulle part.
L’État est juste un maquereau violent, coûteux, arrogant, inefficient, liberticide et omni-incompétent, incapable même d’assurer sa mission régalienne – son unique raison d’être –, la sécurité/protection des biens et des personnes : terrorisme larvé, pénuries criminelles organisées en temps de crise, banlieues en feu, immigration incontrôlée, police dévoyée en surveillance généralisée, etc.
Nul ne s’étonnera que les individus cherchent à protéger leur propriété en la soustrayant à l’obèse. C’est une décision de salubrité publique.
Le
26/11/2020 à
11h
13
La quantité ~proportionnelle à l’oppression fiscale.
Les pays qui pratiquent une politique fiscale responsable reconnaissent le corollaire logique du droit naturel de chacun à conserver les fruits de son labeur.
Tu es décidément très drôle. Sans t’en rendre compte tes “discours” ont l’effet contraire espéré. En plus ton manque de bagage scientifique te fait produire des articles qui contredisent tes propos: hint il ne suffit pas de lire l’intro.
Mon but était de rectifier un article imprécis et trompeur (un de plus).
Que 2-3 imbéciles, idiots utiles ou autres dévots escrolos répondent sans rien de consistant et/ou à côté de la plaque n’a pas la moindre importance.
Le
28/11/2020 à
09h
11
0 rapport avec mes arguments. Le rapport bénéfice/risque du plastique est effectivement fantastique sinon on ne l’utiliserait pas autant. Ça tombe sous le bon sens, sauf pour les possédés idéologiques qui s’en sont excisés.
Les pompiers pyromanes escrolos ont bien créé et exacerbé ce problème de pollution marine, conséquence idéologique débile du recyclage. Même GreenPeace est d’accord !
Le
27/11/2020 à
17h
56
Ce n’est pas complètement de la responsabilité de ces pays. Ils ne font que subir les conséquences désastreuses des politiques et réglementations ayant imposées une aberration économique telle que le recyclage. Comme il est extrêmement coûteux, les déchets sont en fait transportés depuis l’UE vers des pays où c’est moins coûteux, mais qui sont aussi moins regardants et où les « fuites » sont monnaie courante.
Voilà à quoi l’application de l’idéologie escrolo et son mirage de l’économie circulaire ont abouti : la pollution des océans est la conséquence de l’imposition irresponsable du recyclage.
Morale : si tu veux faire un geste pour la planète, ne recycle pas. Incinère.
Plus le fait que sous la pression escrolo, les nouveaux plastiques qui ont été développés ne sont pas meilleurs que ceux qu’ils sont censés remplacer, qu’ils sont encore plus difficiles à recycler que ceux-là (dont on ne récupère pas facilement les monomères) parce qu’ils ne sont pas compatibles et qu’ils sont impossible à trier/séparer, etc.
Pas mal d’imprécisions trompeuses et faussement alarmistes dans cet article.
Les rejets en mer existent depuis que l’homme navigue, c-à-d des siècles/millénaires, et on n’a pas attendu le CNRS pour s’en préoccuper, mais il faut bien justifier son ~inexistence sur la scène mondiale de la recherche. De plus la Nature elle-même participe à la pollution, et ce à grande échelle par le volcanisme, l’érosion naturelle, les fumeurs noirs, etc.
La focalisation anxiogène sur le plastique est sélective et mal placée : il fournit aussi à toutes sortes de populations un support pour leur développement. La moitié de ce plastique provient des filets de pêche : va-t-on arrêter de pêcher pour autant ? Bien sûr que non, comme partout ailleurs on améliore incrémentalement les pratiques et l’inconvénient disparaît.
Les pesticides sont un marronnier pour les merdias et autres opportunistes mais sans conséquence vu les dilutions (la mode en est d’ailleurs à fabriquer des indicateurs « cocktail » fictifs en poolant les [] de plus en plus de molécules sans se préoccuper du réalisme).
La seule solution proposée est comme d’habitude celle de la facilité, c-à-d l’interdiction totalitaire et/ou réglementations débiles. La fixation sur le plastique à usage unique n’est juste qu’une insanité verte supplémentaire : à la place on coupe des arbres en détruisant des habitats et la biodiversité
Enfin l’ironie de la situation est que la très grand majorité des rejets de plastique se situe dans quelques pays sud-asiatiques où on envoie/envoyait nos déchets trop coûteux à traiter localement, une obligation de recyclage dérivant justement déjà de la réglementation environnementale alors que l’incinération ou l’enfouissement opérés préalablement ne posaient pas de problème de pollution…
On comprend l’intérêt de nettoyer l’espace – une problématique qui devrait être solutionnée avant de lancer quoi que ce soit dans l’espace dit en passant – mais à 86 millions de $ l’unité ça fait cher pour un unique déchet détruit. D’autant plus que la poubelle ne sert aussi qu’une seule fois !!!
Mais quel idiot jetterait sa poubelle en même temps que son contenu ? L’argent des autres ne coûte vraiment pas cher…
Question ridiculement paternaliste, à courte vue et emphatiquement biaisée d’une officine noyautée par des illuminés escrolos sectaires vivants de l’argent des autres pour justifier son/leur existence parasite inutile.
Pourquoi ne l’entend-on pas bêler contre les plans de relance de la consommation par le gouvernement qui la finance ? Oui, la réponse est dans la question.
« Cette année, je prends conscience du coût de ces comités Théodule en votant avec mon porte-monnaie »
Sans les industries fonctionnant aux énergies fossiles, ce bidule coûteux n’aurait pas vu le jour. Sans les soutiens au sol alimentés aux énergies fossiles, ce bidule coûteux n’aurait jamais volé.
Maintenant il est clair que le message initial est maintenant :
L’intitulé anxiogène du « comparatif des substances toxiques » de l’UFC est trompeur et non scientifique : toutes les substances sont potentiellement toxiques, même l’eau. La dose, l’exposition, la susceptibilité individuelle, etc. déterminent si un produit est toxique ou pas, mais pour simplifier on approche la toxicité statistiquement par seuils avec différentes marges de sécurité. D’ailleurs la très grand majorité des substances présentées ne sont pas toxiques…
« Comparatif des ingrédients » aurait été un titre plus objectif et honnête.
C’est toi qui fait un sophisme pour le coût ! EDF dit : “EnR => CCG”. La contraposée est “Pas CCG => Pas EnR”. Le sophisme, c’est de dire “Pas EnR => Pas CCG”. C’est ce que tu fais. #LaPailleLaPoutre
Qu’est-ce que le « coût » vient faire ici à part une nième tentative HS de biaiser ?
Le gaz est ton homme de paille, pas le mien, et EDF le développe bien pour pallier l’intermittence des EnR qui diminuent la pilotabilité du nucléaire et mettent en péril le réseau, ce qui était justement mon point initial en plus de leurs coûts faramineux. Le gaz est donc inutile sans EnR, ce qui était d’ailleurs le cas avant 2009. C’est un cas d’école des inepties de l’escrologie.
PS : je vous laisse maintenant divaguer avec ton collègue sophiste sur ce sujet.
Le
23/11/2020 à
10h
02
Je réponds simplement aux affirmations fausses que tu fais. C’est bien toi qui a écrit ça non ?
tmtisfree a dit:
ergo pas d’EnR => pas besoin de gaz.
Cette affirmation est fausse.
Tu utilises exactement la même technique sophistique que TexMex qui consiste à oublier opportunément mon point de départ inattaquable (pilotabilité du nucléaire > intermittence des EnR) pour se focaliser sur des considérations annexes mais débattables, ce qui est fallacieux.
Alors que les énergies renouvelables intermittentes se développent de plus en plus, EDF s’appuie sur les centrales à CCG pour améliorer la flexibilité nécessaire à la sécurisation du système.
QED.
Le
23/11/2020 à
09h
17
Encore une fois, j’ai comparé le nucléaire aux EnR exclusivement : l’introduction fallacieuse dans cette discussion du gaz/charbon/etc. n’est pas de mon fait et sert juste à noyer le poisson, une habitude chez les escrolos.
Le nucléaire est pilotable, les EnR ne le sont pas. Mais tu peux continuer à pérorer.
Le
23/11/2020 à
08h
36
Nerg34 a dit:
J’ai du mal à comprendre la gue-guerre Nuclaire / energies vertes. Il est évident qu’il faut des deux pour avoir une efficacité repondant à la demande et baisser au max la pollution.
Les EnR ont zéro impact sur la pollution en France (qui est très basse faible) : par contre dans les pays où ils sont fabriqué (Chine), c’est un désastre environnemental. Sans compter les millions de tonnes de déchets ultimes et non recyclables qui vont nous rester sur les bras et dont les coûts de remédiation ne sont absolument pas provisionnés par les exploitants.
Quant à l’efficacité des EnR, il vaut mieux en rire. Leur rendement est de 20-30 % de leur puissance nominale au mieux, leur intermittence perturbe le réseau, ils produisent trop quand pas besoin et pas assez aux heures de pointes et chaque unité d’énergie verte doit être suppléer d’une unité de gaz émettrice de CO2.
Les EnR sont juste une farce escrolo disproportionnellement payée par les pauvres via leur facture EDF pour enrichir les riches propriétaires de villa ou foncier. Une totale aberration énergétique, écologique, économique et sociale.
Ce pays n’est plus celui des Lumières mais de l’obscurantisme assumé.
Le
23/11/2020 à
08h
11
En fait je parle de ce que toi tu dis. Enfin peut-être ne te relis tu pas assez pour le voir.
Dans mon point initial, j’ai comparé le nucléaire qui est pilotable aux EnR qui ne le sont pas. Personne n’a contesté cet état de fait qui est une évidence puisque le nucléaire seul existait avant 2009 où l’on a construit les nouvelles centrales gaz pour justement pallier aux défauts d’intermittence et de pilotabilité des EnR.
Mais pour dérailler la discussion on a introduit une fausse dichotomie (= argument fallacieux) en comparant la moindre réactivité du nucléaire par rapport au gaz (que personne ne nie, n’a nié et qui n’était pas le sujet), le tout agrémenté d’ex. artificiels et prévisibles – Earth Hour (lol) ou thé anglais (re lol) – avec 0 chiffrage.
Il faut ajouter aussi que l’argument visant à montrer que le nucléaire n’est pas suffisamment pilotable alors les variations rapides sont dues aux EnR eux-mêmes est particulièrement affligeant (mais pas étonnant) d’illogisme et de mauvaise foi.
Le
21/11/2020 à
13h
20
Extraits sélectionnés hors contexte, additionnés de multiples hommes de paille ( « un réacteur nucléaire ne se manipule pas ni se pilote comme on appuierai sur un accélérateur de bagnole» que personne n’a suggéré, la comparaison avec le gaz que personne ne nie, etc.) plus la tromperie qui consiste à faussement raisonner sur un unique réacteur alors que le pilotage et la flexibilité existent aussi au niveau du parc entier (pourtant bien décrit dans le lien)…
On se demande comment faisait EDF pour piloter son suivi de charge avant 2009 quand elle n’avait qu’une seule centrale au gaz…
Le
21/11/2020 à
13h
05
Et en plus on s’extasie sur les coûts très bas des panneaux photovoltaïques, en oubliant conscencieusement de préciser que la totalité (ou quasi) des cellules PV sont produites en Chine, avec les conditions environnementales et humaines que l’on connaît (électricité au charbon, mines et traitement des minerais totalement en roue libre)
Quand on entend ou lis qu’un panneau PV est fait en France ou en Allemagne, ce n’est en réalité que l’assemblage de cellules chinoises, un peu comme les batteries d’ailleurs
Sans compter que : 1/ rapportée à l’unité d’énergie produite, la consommation en matières premières des EnR est colossale ;
Pour être très claire, le nucléaire est suffisamment pilotable sans (ou avec peu d’) énergies intermittentes (EnR) dans le mix.
Quand un certain % d’EnR est franchi, la faculté du nucléaire à suivre la charge n’est plus assurée : on adjoint alors des centrales gaz plus réactives pour garder une marge de manœuvre et compenser l’intermittence en backup : 11 des 12 centrales gaz ont d’ailleurs été construites ces 10 dernières années.
La conclusion est que ce sont les EnR qui sabotent la stabilité et fiabilité du réseau en augmentant le risque de blackout, et que plus on en ajoute plus on est aussi obligé de rajouter du gaz pour compenser leurs défauts, annulant du coup tout leur supposé intérêt.
Voilà exposé le sale petit secret du renouvelable – qui n’est ni renouvelable ni durable : personne n’a jamais produit une éolienne ou un panneau solaire avec de l’EnR seule.
Le
21/11/2020 à
08h
21
1/ Effectivement il est plus exact de dire que la SFEN a adapté la méthode de la Cour. La note de la SFEN est un peu confuse à ce propos, mais le choix de la méthode dépend de l’objectif visé et les explications fournies sont pertinentes. Cela posé, même un coût de 50-60 €/MWh reste encore largement moindre que pour l’éolien offshore, ce qui était mon point initial.
2/ Les liens donnés plus haut expliquent que le nucléaire est tout à fait capable de faire du suivi de charge justement grâce à sa répartition sur le territoire… Le faible % de contribution du gaz démontre qu’il sert d’appoint (pour pallier l’intermittence des EnR en particulier).
Le
21/11/2020 à
07h
52
Mon propre lien dit « manœuvrable », ce qui est aussi valable que pilotable.
Donc Fessenheim était prévu pour 40 ans d’exploitation en sûreté. Les gens compétents c’est à dire avec un pouvoir (économique, administratif ou technique) relié ce réacteur ont décidé de poser le stop avec des influences directes ou non. Il possèdent la chose. Ils ont donc droit de vie et de mort dessus. Au bout de 40 ans (ce qui doit probablement correspondre aux durées des contrat initiaux), ils ont dit “stop”.
l’État c’est à dire nous, va payer 377 millions d’euros de dédommagement à EDF
pour combler le trou de production, les centrales à charbon sont remises en route
on importe maintenant de l’électricité très cher
Voilà ce qui arrive quand on place des idéologues au pouvoir : ils prennent des décisions débiles selon leur idéologie débile.
Le
20/11/2020 à
19h
08
tmtisfree a dit:
La durée de vie de ce type de réacteur peut être prolongée jusqu’à 60 ans facilement et les 1ères autorisations jusqu’à 80 ans ont été délivrées aux USA. Donc non…
Aller… S’il y a bien un exemple à ne pas suivre c’est bien celui des Américains. L’histoire me donne raison. Il ne faudra pas chercher bien loin un exemple.
La plupart des gens réduisent le problème sur le seul plan technique à savoir : s’il y a possibilité technique alors il faut continuer. Seulement voilà. Dans l’exploitation de réacteurs nucléaires il y a nombre de participants. Dont les investisseurs / exploitant, les politiques ainsi que les agences et le réglementaire. Sans compter les “indirects” (on y revient plus bas).
Donc en sommes ce n’est pas parce que l’on peut produire techniquement (ingénierie) que c’est techniquement faisable (globalement).
Dans ce dossier nous avons vu :
Les syndicats dire tout et son contraire mais aussi se trahire les uns les autres voire de ce scinder et de s’auto-trahir.
Les politiques faire des revirements de girouettes.
Les agences donner le feu vert mais avec obligation de palier les cas Fukushima. C’est bien mais ce n’est pas une obligation de continuer. Et cela a un cout. Dans ce contexte Fukushima a fait la démonstration que même si les voyants sont au vert on n’est pas à l’abri d’un accident / défaillence grave.
Les médias s’en mêler… Rien que cela met la puce à l’oreille.
Donc tout le monde parle de tout ça avec un point de vue plus ou moins en biais ou parti pris et personne ne parle de l’investisseur et de l’exploitant dans cette histoire. Plus ou mois celui qui possède.
Donc si celui-ci jette l’éponge ou si les partenariats font défaut (et oui il y a cela aussi) alors c’est un arrêt economique pur et simple. Il se peut aussi que l’exploitant ait trouvé le moyen de faire en sorte que l’opération de démantèlement lui rapporte. Mais ça on ne le saura jamais (enfin si).
Pour rappel, Fessenheim se trouve dans le département du haut-rhin anciennement l’Alsace et toute sa splendide spécifité administrative (et légale il s’entend). C’est à 50 kilomètres de Bâle en Suisse et de quelques kilomètres de l’allemagne. Il ne m’étonnerait pas que nos voisins tiquent un peu de voir un réacteur vieillissant quand bien même il serait bien entretenu être un peu trop près de leurs frontières.
Et puis il a ce que l’on nous dit et les dessous de l’histoire qu’on ne connaîtra probablement jamais. Une affaire rocambolesque comme çelle la ne peut pas être bien claire.
Donc Fessenheim était prévu pour 40 ans d’exploitation en sûreté. Les gens compétents c’est à dire avec un pouvoir (économique, administratif ou technique) relié ce réacteur ont décidé de poser le stop avec des influences directes ou non. Il possèdent la chose. Ils ont donc droit de vie et de mort dessus. Au bout de 40 ans (ce qui doit probablement correspondre aux durées des contrat initiaux), ils ont dit “stop”.
Fin de l’histoire.
tmtisfree a dit:
Elles représentent peanut de la capacité totale de production. Ce sont justes des centrales d’appoint.
De l’appoint ? Ha ? Donc pour toi le nucléaire converge suffisament vite vers les valeur attendues. Il suffit “d’insérer une barre”… pas sûr. J’ai un doute.
Parfois… C’est beau…
Bah ce sont des effets systémiques. Un pavé dans la flotte ca fera toujours des vagues quelque soit l’endroit de la flaque.
Aller… S’il y a bien un exemple à ne pas suivre c’est bien celui des Américains. L’histoire me donne raison. Il ne faudra pas chercher bien loin un exemple.
Position fumeuse : si les USA sont la 1ère puissance économique, ce n’est pas un hasard (ils sont compétents). . .
De l’appoint ? Ha ? Donc pour toi le nucléaire converge suffisament vite vers les valeur attendues. Il suffit “d’insérer une barre”… pas sûr. J’ai un doute.
Et oui, c’est pour cette raison que le nucléaire est pilotable. J’ai donné un lien plus haut concernant l’aspect technique du suivi de charge en nucléaire. Mais tu peux aussi rester la tête dans le sable.
Le
20/11/2020 à
19h
01
1/ 12 GW qui produisent quelques % contre 61,4 GW de nucléaire qui produit 80 %, QED. Leur coût de fonctionnement est bien plus élevé parce qu’on s’en sert peu mais qu’il faut les entretenir. Comme dit plus haut, ces centrales existent essentiellement comme backup des EnR : ergo pas d’EnR => pas besoin de gaz. 2/ Relis ce qui est expliqué dans la note de la SFEN (qu’elle soit ou non un lobby est sans rapport sur la validité/pertinence de ses calculs). 3/ Décision politique pendant une bulle, puis non renégociée. En fait les Anglais ont été si mauvais sur ce coup-là que cette centrale produira l’électricité la plus chère du monde pour le consommateur, mais avec une marge exceptionnelle pour EDF. Comme l’a affirmé avec un peu de malice un ex-dirigeant d’EDF « We cannot be sure that in 2060 or 2065, British pensioners, who are currently at school, will not still be paying for the advancement of the nuclear industry in France. »
Le
20/11/2020 à
14h
59
Face au culte réchauffiste on dit climatohérétique, autant être précis(e).
Les fameux « déchets » contiennent encore ~95 % de l’énergie de départ, ce sont donc d’abord des actifs, qu’on sait stocker et qui resserviront plus tard dans les centrales Gen IV. À te lire on dirait que la radioactivité a été spécialement inventée par l’Homme pour nuire à la Nature.
La demande est peu importante à cette période : ton pinaillage est sans intérêt.
PS : je ne suis pas pro x ou y, je suis pro-énergie sous toutes ses formes.
Le
20/11/2020 à
14h
42
TexMex a dit:
Mauvais exemple. Le réacteur de Fessenheim était prévu pour un usage de 40 ans avec examen tous les 10 ans. C’est le cours normale de la vie et mort de ce réacteur source
La durée de vie de ce type de réacteur peut être prolongée jusqu’à 60 ans facilement et les 1ères autorisations jusqu’à 80 ans ont été délivrées aux USA. Donc non. . .
On n’a pas besoin de centrale a gaz… comme c’est bizarre. Liste_des_centrales_thermiques. Pourtant on en ouvre encore (2016).
Elles représentent peanut de la capacité totale de production. Ce sont justes des centrales d’appoint.
Le
20/11/2020 à
12h
22
J’ai omis de commenter sur cette partie :
Rozgann a dit:
Le coût du nucléaire en France est plutôt autour de 50 € / MWh, et il va monter à 55 € / MWh pour intégrer le coût du grand carénage (source). Pour contruire une nouvelle centrale aux normes post-Fukushima, on est au-dessus de 100 € / MWh : 105 €/MWh garanti pendant 35 ans pour Hinkley Point C au Royaume-Uni (source), probablement supérieur à ça pour l’EPR de Flamanville).
Tu mélanges les méthodes pour l’estimation des coûts de production : la Cour de comptes a sélectionné celle des coûts cash comme la plus appropriée et c’est à partir de cette méthode que les coûts de production ont été évalué (32-33 €/MWh), grand carénage compris.
Tu mélanges aussi les coûts de production avec d’autres chiffres : pour la centrale anglaise, le chiffre de 105 €/MWh (soit 92,50 £/MWh) correspond en fait aux prix de rachat proposé par le gouvernement pour appâter EDF, et non au coût de production qui n’est connu que d’EDF.
Le
20/11/2020 à
11h
49
Une centrale nucléaire peut faire varier sa production au maximum de 5% en 30s, là où une turbine gaz peut la faire varier jusqu’à 30% (source). D’où le “pas assez vite pour répondre à ce type de variation”.
Certes, mais sur le terrain on n’a pas (besoin) de centrales au gaz puisque que le nucléaire réagit suffisamment vite pour compenser les variations observées. Donc ton point de détail est sans intérêt.
Le
20/11/2020 à
11h
20
Le nucléaire n’est pas capable de moduler sa production assez vite pour répondre à ce type de variation
Les EnR intermittentes peuvent être une nuisance à partir du moment où elles représentent une grosse part du mix, mais si elles se développent partout dans le monde, c’est pas uniquement par idéologie, c’est que ça fera forcément partie de la solution pour sortir des énergies fossiles.
Vu qu’en France on produit déjà vert grâce au nucléaire, les EnR sont une totale incohérence sauf pour les propriétaires fonciers qui en récoltent une confortable rente, merci les gars ;)
La transitude énergique de la France (ou stratégie « bas carbone ») est une ineptie incohérente et trompeuse qui distribue des monceaux d’argent public pour tenter, sans succès, de décarboner le seul secteur qui l’est déjà en s’obstinant à vouloir rendre durable ce qui est par nature intermittent c’est à dire non fiable, et équilibrer un système électrique avec des panneaux solaires et des éoliennes dont la production aléatoire dépendante de la météo est sans corrélation avec les besoins de la consommation… autant dire que le résultat est couru d’avance : une foirade catastrophique d’ampleur biblique.
Le
20/11/2020 à
11h
12
Rozgann a dit:
Les chiffres dont tu parles pour le nucléaire concernent le parc de centrales existants : les coûts d’investissements et les approvisionnements pour le démantèlement ont déjà été amortis, ils ne couvrent que les coûts de fonctionnement, de maintenance, et de gestion des déchets supplémentaires produits. La consommation électrique européenne continuant d’augmenter, il va falloir investir dans de nouvelles capacités de production électrique. Ce sont les coûts des nouvelles capacités qui sont pertinentes à comparer, pas le coût des capacités actuelles.
Si on arrêtait déjà de supprimer les capacités de production existantes et rentables (Fessenheim et d’autres dans le futur) pour des raison idéologiques, la question ne se poserait pas. . .
Les chiffres sur l’éolien sont une estimation qui date de 2016. Les coûts évoluent à la baisse assez rapidement. Ton lien indique d’ailleurs que :
à l’occasion de l’attribution du futur site éolien en mer de Dunkerque, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) a indiqué que le prix moyen des offres déposées avait été de l’ordre de 51 € le MWh.
les énergies les plus subventionnées restent encore les énergies fossiles
Propagande et illusion escrolo habituelles qui visent à faire passer une moindre taxation et des coûts environnementaux imaginaires pour une subvention. Le dévoiement du sens économique et comptable du mot est même indiqué en toutes lettres dans la 1ère phrase :
broad notion of subsidies arising when consumer prices are below supply costs plus environmental costs and general consumption taxes
Cela ne trompe plus que les naïfs de nos jours.
Le
20/11/2020 à
10h
52
Pilotable : comme un interrupteur. Contrôlable : comme un variateur.
Ou le contraire ?
Le
20/11/2020 à
10h
50
La Cour des comptes critique le choix du Ministre de n’avoir proposé et arrêté en 2016 qu’un seul scénario à 25 milliards d’€. Pour un projet devant durer 100 ans, fin 2016 ses seules provisions se chiffraient selon la Cour des comptes à 9 milliards, qui atteindront près de 30 milliards « à terminaison ». Enfin elle estime que si ce montant devait doubler (du fait des incertitudes à projeter si loin), le coût à la production ne serait modifié que de 1 %.
Le
20/11/2020 à
10h
25
Le coût du nucléaire en France est plutôt autour de 50 € / MWh, et il va monter à 55 € / MWh pour intégrer le coût du grand carénage (source). Pour contruire une nouvelle centrale aux normes post-Fukushima, on est au-dessus de 100 € / MWh : 105 €/MWh garanti pendant 35 ans pour Hinkley Point C au Royaume-Uni (source), probablement supérieur à ça pour l’EPR de Flamanville).
Pour l’éolien offshore, tu es sur la fourchette haute. Ca correspond aux coûts évoqués pour la France, mais les derniers appels d’offre en Allemagne ou au Danemark ont reçu des propositions avec des coûts bien plus faibles (source). Ceci dit, en effet la comparaison au MWh produit a ses limites, le nucléaire étant en partie pilotable là où ce n’est pas le cas pour l’éolien.
Mais dans tous les cas, on ne produira pas toute l’électricité consommée en Europe qu’avec des centrales nucléaires. Le nucléaire et les EnR peuvent tout à fait coexister, et d’ailleurs elles se complètent très bien. Pour les anglophones, la complémentarité entre les 2 est très bien expliquée ici : YouTube
Les chiffres de l’éolien sont ceux de l’ADEME qui n’intègrent pas les coûts de raccordement et de l’industrialisation complètement artificielle de ce secteur soutenu et nourri aux subventions en amont et en aval de la chaîne de production…
Le
20/11/2020 à
10h
15
Ces coûts sont déjà provisionnés à 100 % conformément à la Loi et couverts par des actifs dédiés.
Le
20/11/2020 à
09h
44
Alors que la nucléaire est 5-10 fois moins cher en coût de production (30-35 €/MWh versus 123-227 €/MWh pour l’éolien offshore fixe et 165-364 €/MWh pour le flottant), de capacité, pilotable, non aléatoire, fiable, durable, non fatal, etc.
L’argent des autres ou virtuel du sprinkler à pognon central (BCE) ne coûte pas cher.
Une croyance fréquente est de penser que le contenu vu sur les réseaux est horizontal et représente “le peuple” ou “la vérité” ce qui n’est qu’une triste illusion. En miroir, l’idée que les journalistes professionnels sont corrompus est ridicule. La plupart font leur métier avec passion et éthique et sont une pièce essentielle pour informer, même avec Internet.
La qualité de l’information dans les média n’est pas parfaite, mais est incroyablement supérieure et bien moins biaisée que ce qu’on trouve en moyenne sur les réseaux sociaux, qui est régulièrement de la fabrication pure et simple quand il ne s’agit pas juste de manipulation partisane grossière.
Même l’information “orientée” ou partisane peut être vraiment de qualité, refléter la réalité et le point de vue pragmatique de vrai gens, ou au contraire être de l’invention totale, des mensonges destinés à salir, manipuler, rester au pouvoir etc. Cela fait une grande différence.
tmtisfree a dit:
Mais c’est sans rapport ici : j’utilisais le mot « information » dans le sens du transport des choix individuels à un agent (pas forcément public) en charge de les recevoir et de les opérer sur le terrain.
Tu parles de démocratie directe, donc bien sûr, l’information des citoyens/décideurs joue un rôle essentiel. Cela ne pourrait clairement pas fonctionner dans le contexte actuel où les manipulations et fausses informations sont aussi fréquentes..
À mon humble avis, la problématique de manipulation des masses engendrée par les algorithmes de sélection du contenu, l’IA etc. signifient historiquement la fin de l’humanisme et de la démocratie et le début d’une ère où ceux qui maitriseront ces algos maitriseront le monde (pour l’instant, Facebook, YouTube & co commencent à peine à comprendre les enjeux et le fonctionnement de leurs propres algos).
Généraliser ou « moyenner » n’a pas de sens (car abusif). Tous les journalistes ne sont pas corrompus certes, mais certains le sont sur certains sujets (idéologiques) et beaucoup peuvent l’être sur d’autres qui sont controversés : l’effet meute/groupe existe aussi dans les médias.
Une bonne heuristique (là aussi pas parfaite) dans le domaine scientifique est de relever le terme « consensus » : la probabilité est grande que la présentation sera biaisée.
Mais encore une fois, tout ceci est sans rapport : la méthode politique actuelle de représentation est dépassée quand les choix collectifs des individus peuvent être déterminés et transportés en temps quasi réel. La politique, qui est le marché aux idées, devrait être un marché comme un autre :
Théorème n° 1 : quand la valeur d’un intermédiaire tend vers zéro ou devient négative, cet intermédiaire disparaît.
Corollaire : les mauvaises politiques/idées devraient disparaître.
Or c’est l’opposé qui se produit : la diversité des idées n’existe plus, on est dans le règne de la pensée unique. Tout déviant sera abattu (+/- littéralement) par le pouvoir et ses marionnettes.
Conclusion : le système a été préempté, miné, manipulé et perverti par une castre/élite cancéreuse (la représentation) qui est déterminée à ne pas le laisser filer entre les mains de ses légitimes possesseurs : les individus.
Solution : tenez-vous prêt.
Le
21/11/2020 à
18h
09
d’accord avec toi sur la démocratie.
Pour “le délai et l’information entre les choix individuels et l’action politique”
Le délais de propagation de l’information est désormais en effet quasi nul, mais la qualité moyenne de l’information est très faible. Une part significative de l’information en circulation ne relève plus de l’exposition de différents points de vue par différents acteurs, mais est fallacieuse et mensongère (conçue pour manipuler et non pour informer).
En parallèle, la quantité d’information de qualité produite n’a pas vraiment augmenté, au contraire. C’est un vrai défi pour les démocraties.
Les démocraties actuelles n’ont pu exister qu’après l’avènement de l’imprimerie et de la méthode scientifique. Par ailleurs, on a aussi vu au XXème siècle les dérives possibles si les média de masse sont utilisés à mauvais escient (communisme, fascisme, nazisme…). Les mensonges et le complotisme du trumpisme actuel rappellent très fortement les discours de l’époque. Les actions de Trump rappellent que la démocratie est très fragile. Et des dérives existent aussi à gauche.
Nos société devront apprendre à “maitriser le dragon” des systèmes d’information actuels pour savoir faire émerger l’information de qualité (même partisane) et mettre de côté les charlatans et complotistes pour pouvoir faire émerger une nouvelle démocratie numérique saine.
La faible qualité de l’info est attribuable en 1er lieu aux disséminateurs eux-mêmes, c’est à dire à ceux qui en ont tout intérêt pour éviter qu’on leur reprenne le système qu’il ont noyauté : c-à-d des médias subventionnés ou proches du pouvoir aux pouvoirs eux-mêmes.
Mais c’est sans rapport ici : j’utilisais le mot « information » dans le sens du transport des choix individuels à un agent (pas forcément public) en charge de les recevoir et de les opérer sur le terrain.
PS : cette fascination à charger Trump face aux faux complots/affaires que les (mal nommés) démocrates et leurs serviles médias ont fabriqué pendant 4 ans pour essayer de le faire tomber est assez révélatrice…
Le
20/11/2020 à
15h
27
Equilibrium a dit:
En dernier ressort, le souverain (le peuple) devrait décider des grandes orientations et des choses absolument souhaitable ou absolument non souhaitables.
Appliquons d’abord cela à la politique : les régimes représentatifs n’ont plus lieu d’être puisque la seule justification à leur existence (à savoir le délai et l’information entre les choix individuels et l’action politique) a été ramené à ~zéro par la technologie. Ils doivent donc disparaître au profit d’un système de vote individuel direct en temps quasi réel.
À ce moment-là on aura une véritable démocratie. Après on pourra débattre si le progrès techn(olog)ique est un sujet politique ou non.
Avant on critiquait la baisse du nombre d’article, maintenant le “hors tech”, le brief, etc. Spoiler : on est un site… tech. La constante c’est le grognement, le fond semble peu importer.
Pour le reste, je l’ai déjà dit : le brief existe pour justement garder un équilibre entre la diversité des sujets évoqués et le fait d’en creuser certains au quotidien. Mais spoiler, on ne peut pas creuser 10 sujets par jour sans le faire au détriment de la qualité de l’info.
Au final, on a presque jamais tant publié qu’en ce moment. Après que certains sujets détaillés ne t’intéressent pas, soit. Je n’attends de toute façon pas de tes commentaires que tu exprimes joie et bonheur.
PS : le nombre de commentaires n’est pas un indicateur de l’appréciation ou de l’intérêt d’un article. Un sujet où tu passes ton temps à troller en commentaire par exemple (et on sait tous à quel point tu peux être prolifique en la matière) n’est pas forcément plus intéressant qu’un autre où tu es peu présent ;)
PS 2 : je ne vais pas passer mon WE (j’ai des activités annexes ;)) à refaire des discussions faites 50x toujours avec les mêmes qui tiennent les mêmes propos en boucle depuis des années. Merci donc de ne pas recommencer ici
Je ne vais pas tenir compte de tes « remerciements » finaux vu que tu préfères botter en touche pour ces 1ères remarques de ma part sur ce sujet, en plus d’attaquer ma personne, plutôt que de répondre sur le fond aux points soulevés (une habitude). Que tu aies déjà répondu ailleurs 50x est sans rapport (ou alors change de poste/métier).
Je ne sais pas qui est ce « on » bien commode. Le nombre d’article tech. a repris un bon rythme, oui, mais le reste a baissé et c’est une évidence constatée par beaucoup. Peut-être que quand on a la tête dans le guidon, c’est moins apparent, mais libre à vous de le nier. Que certains articles soient maintenant dans le #LeBrief est un pis-aller : entre 1-2 par jour et « 10 » il existe un juste milieu (4-5 / jour ?).
Si le nombre de commentaires n’est pas assez pertinent, pourquoi ne pas diffuser le nombre de lectures uniques ? Le site n’en serait pas beaucoup plus lourd/lent/bogué/inaccessible qu’il ne l’est déjà.
Enfin confondre mes légendaires ténacité et qualité argumentatives qui font la plus-value des commentaires avec « troll » est assez inélégant et décevant (mais pas surprenant) compte tenu de l’absence de censure à mon égard : c’est un peu comme essayer de réduire la Sagrada Familia à une cloche (au hasard carbier) juste par pure méchanceté gratuite…
Le
21/11/2020 à
09h
16
Tiens un nouveau commentaire ! Ah non ce n’est que l’amertume d’un ancien abonné .
Je suis rarement d’accord avec lui, mais il est impossible d’ignorer le fait que le nombre d’articles quotidiens publiés hors tech. a considérablement chuté depuis quelques années. On dirait que les journalistes poursuivent des activités annexes plus intéressantes.
D’un autre côté, sans nier le travail réalisé, certains articles sont beaucoup trop long relativement au peu d’intérêt du sujet (peu/pas des commentaires). Certes il est difficile de le savoir a priori, mais on peut le déterminer à mesure que le temps passe.
De même nombre d’items publiés dans #LeBrief auraient mérité de trouver leur place dans le fil principal avec un (tout petit) peu plus de substance.
Enfin certaines choses restent inexplicables vu du lectorat (pourquoi cette fascination pour le CNRS et pas l’INSERM ? Mystère, les 2 thématiques sont pourtant hors ligne éditoriale).
Sur la pratique récurrente de faire la manche, j’en serais incapable car trop embarrassée et bien que cela contribue à ruiner un peu plus les finances de l’État obèse.
Je ne confonds rien puisque je n’ai pas discuté de ces composés (à part critiquer l’emploi d’un % sans base et donc sans unité de comparaison dans ton graphique erroné).
L’agriculture est 2 fois fois plus efficiente que la forêt. Qu’est-ce que tu ne comprends pas dans l’expression « accumulation de matière organique » ? Elle signifie :
flux de C en entrée dans le sol > flux de C en sortie du sol
Ce dont il est question ici est de sources positives d’émission. Les émetteurs de CO2 sont par définition les consommateurs des produits agricoles, pas l’agriculture qui les produits en le captant. Ce qui implique que ce sont les consommateurs qui payeront cher pour tes/ces/leurs inepties réchauffistes. Ça me va.
Oui, mais du coup cette augmentation de 3% est bien réelle par rapport à la situation précédente. Mais du coup, ils ont remplacé 3% des effectifs par des gens pas forcément aptes, et mal formés.
(quote:1838105:Z-os) Le problème c’est que certains policiers comprennent la future loi comme une interdiction de filmer.
En pratique, ça fait plusieurs décennies qu’il leur arrive de confisquer ou de détruire caméras et appareils photos, journalistes ou non, en toute illégalité et sans jamais craindre de quelconques représailles. Du coup, peu importe ce que les policiers comprennent ou pas, ils vont continuer mais avec un sentiment d’impunité encore plus grand …
Il faut aussi ajouter que quand tu vas porter plainte, ils sont tout à fait libre de la refuser non seulement au moment du dépôt mais ensuite à la classer sans suite. Il existe un vrai scandale d’un nombre considérable de dossiers qui ne sont pas transmis au procureur de la République (pour améliorer les statistiques ?).
La seule solution est de déposer plainte avec constitution de partie civile.
Seulement avec un argument d’autorité. Mon analyse est d’ailleurs bien plus objective que celle du CNRS puisque le papier de Nature conclue par :
[T]he main properties of PM that drive its chronic health effects […] are yet to be determined and the role of O[xidative]P[otential]v in these effects remains undefined.
Le
19/11/2020 à
16h
38
Sci-Hub marche très bien avec le premier papier.
Merci. J’ai essayé par titre, par URL et par DOI sur scihub.wikicn.top et rien ne sort mais par contre il apparaît bien sur sci-hub.se. Étrange. . .
Tu peux aussi prendre le temps d’analyser les papiers et te faire une opinion…
Le
19/11/2020 à
12h
54
Corrigeons maintenant la comm’ du CNRS :
sur les sources de particules fines nocives pour la santé
sur les sources de particules fines potentiellement nocives pour la santé
. .
Leurs résultats […] révèlent le caractère nocif des particules fines dans l’atmosphère à travers leur potentiel oxydant
Leurs résultats […] suggèrent que le potentiel oxydant de certains composants extraits des particules fines pourrait être utilisé comme indicateur sanitaire quand son impact direct sur la santé aura été causalement établi.
Le
19/11/2020 à
12h
21
Le titre donné dans le lien pour l’article de Nature n’est pas le bon, ça commence mal. Il n’est pas encore disponible sur Sci-hub, donc difficile de juger. La 1ère phrase du résumé est pour le moins trompeuse puisqu’il existe aussi dans la littérature des études à larges populations qui n’ont pas observé de mortalité/morbidité prématurées accrues. La réanalyse des données historiques de l’EPA US va aussi dans ce sens. Le résumé est d’ailleurs prudent dans ses termes qui indiquent qu’il n’existe aucun lien de causalité établi (étiologie) entre les PM et les supposées horreurs qu’on leur attribue habituellement dans les milieux désinformés. Les résultats semblent indiquer que ce sont la biomasse (un dada des escrolos pour lutter contre le réchaufroidissement) brûlée et des composés ne provenant pas de la combustion de carburants (une bonne nouvelle) qui sont liés au potentiel oxydatif. Mais comme on ne sait pas si cet indicateur est lui-même relié à des effets délétères sur la santé, on ne peut rien conclure. Bref pas de grandes avancées sur le sujet, si ce n’est que pour une fois la prudence des termes employés est bienvenue en reflétant l’état de la Science.
Le second papier, est exclusivement in vitro. Simulation par exposition directe de cultures aux PM, mais comme toujours en pareils cas, aucune relation et conclusion possible à tirer de ce qui se passe en situation réelle (ce dont ne se privent pas les auteurs cependant). En particulier il n’est pas du tout discuté en quoi les [] et temps d’incubation utilisés sont appropriés et représentatifs de ceux pouvant être mesurés in vivo. Il est indiqué que la [] la plus élevée correspond, selon les auteurs, à une pollution extrême (Chine), donc non représentative globalement. De plus les méthodes de filtration ont extrait tous les composants insolubles et autres composés adsorbants sur lesquels sont naturellement fixés les PM – ce qui diminue voire supprime in situ leur eigenactivity (activité propre) – afin de les concentrer, artificialisant ainsi les échantillons : OK quand on cherche à déterminer des mécanismes, mais sûrement pas en toxicologie. Comme attendu, les résultats pour les PM10 et PM2.5 sont redondants, ces derniers composants entre 2⁄3 et 3⁄4 des 1ers. La cytotoxicité évaluée par LDH n’est pas (très) dose-dépendante et est significative seulement parce que les échantillons sont beaucoup trop petits (n=9) ; le R² est d’ailleurs excessivement petit. Les résultats pour l’inflammation sont plus homogènes et plausibles, mais attendus. Bizarrement peu de différences entre fortes et faibles [PM] dans l’expression génétique et les marqueurs de stress et protection/défense oxydative. Enfin la taille des échantillons trop faible rend la recherche de corrélations (sans parler de causalités) sans grande signification. Ici aussi pas grand chose de nouveau dans ce papier si ce n’est les habituelles déficiences méthodologiques majeures mais habituelles en toxicologie.
7067 commentaires
Une future boîte à outils pour lutter contre la contrefaçon en Europe
26/11/2020
Le 28/11/2020 à 10h 03
Évidemment, c’est la définition même du système politique représentatif : créer/exagérer un problème, imposer une solution coûteuse inadaptée, mettre les conséquences désastreuses sous le tapis, faire payer les victimes et rétribuer les opportunistes/coupables, taxer puis recommencer.
Un tel système d’intermédiation aussi inefficient n’a plus lieu d’être quand les moyens modernes permettent à n’importe quel individu de faire connaître sa position quasi instantanément sur n’importe quel sujet.
Mais l’attrait du pouvoir est un complexe messianique chez la caste politique, surtout quand il est adossé à des nobles causes corrompues élevées en démagogie, comme lutter contre la pauvreté en taxant ceux qui créent et redistribuent la richesse, sauver les océans en imposant du recyclage qui les pollue, sauver le climat en fermant des centrales nucléaires mais en rouvrant celles à charbon, pour prendre quelques exemples d’insanités actuelles.
Le 26/11/2020 à 15h 02
Logique circulaire : les impôts proviennent d’abord du privé, par l’oppression fiscale, puisque l’État ne produit rien. Ce qui était mon point. Toute ta pseudo argumentation s’effondre…
L’éducation, le transport, la santé, la sécurité, etc. sont toutes assurées/produites (aussi voire surtout) par le privé au moindre coût, c’est d’ailleurs ce qui reste de fonctionnel dans ce pays. Subventionner les moins compétents en appauvrissant/parasitant les autres est une illogique socialiste égalitariste qui mène à la misère pour tous. Elle n’a jamais fonctionné. Nulle part.
L’État est juste un maquereau violent, coûteux, arrogant, inefficient, liberticide et omni-incompétent, incapable même d’assurer sa mission régalienne – son unique raison d’être –, la sécurité/protection des biens et des personnes : terrorisme larvé, pénuries criminelles organisées en temps de crise, banlieues en feu, immigration incontrôlée, police dévoyée en surveillance généralisée, etc.
Nul ne s’étonnera que les individus cherchent à protéger leur propriété en la soustrayant à l’obèse. C’est une décision de salubrité publique.
Le 26/11/2020 à 11h 13
La quantité ~proportionnelle à l’oppression fiscale.
Les pays qui pratiquent une politique fiscale responsable reconnaissent le corollaire logique du droit naturel de chacun à conserver les fruits de son labeur.
Le CNRS se penche sur la pollution des océans et les méthodes pour l’enrayer
27/11/2020
Le 28/11/2020 à 09h 24
Mon but était de rectifier un article imprécis et trompeur (un de plus).
Que 2-3 imbéciles, idiots utiles ou autres dévots escrolos répondent sans rien de consistant et/ou à côté de la plaque n’a pas la moindre importance.
Le 28/11/2020 à 09h 11
0 rapport avec mes arguments. Le rapport bénéfice/risque du plastique est effectivement fantastique sinon on ne l’utiliserait pas autant. Ça tombe sous le bon sens, sauf pour les possédés idéologiques qui s’en sont excisés.
Les pompiers pyromanes escrolos ont bien créé et exacerbé ce problème de pollution marine, conséquence idéologique débile du recyclage. Même GreenPeace est d’accord !
Le 27/11/2020 à 17h 56
Ce n’est pas complètement de la responsabilité de ces pays. Ils ne font que subir les conséquences désastreuses des politiques et réglementations ayant imposées une aberration économique telle que le recyclage. Comme il est extrêmement coûteux, les déchets sont en fait transportés depuis l’UE vers des pays où c’est moins coûteux, mais qui sont aussi moins regardants et où les « fuites » sont monnaie courante.
Voilà à quoi l’application de l’idéologie escrolo et son mirage de l’économie circulaire ont abouti : la pollution des océans est la conséquence de l’imposition irresponsable du recyclage.
Morale : si tu veux faire un geste pour la planète, ne recycle pas. Incinère.
Le 27/11/2020 à 17h 35
Et tes arguments sont ? … inexistants. Un peu de lecture.
Le 27/11/2020 à 16h 35
Plus le fait que sous la pression escrolo, les nouveaux plastiques qui ont été développés ne sont pas meilleurs que ceux qu’ils sont censés remplacer, qu’ils sont encore plus difficiles à recycler que ceux-là (dont on ne récupère pas facilement les monomères) parce qu’ils ne sont pas compatibles et qu’ils sont impossible à trier/séparer, etc.
Le meilleur moyen de ne plus polluer les océans est d’arrêter ce rituel débile et coûteux du recyclage et d’opter pour l’incinération, qui est l’équivalent optimisé que la Nature utilise déjà pour se débarrasser de 98 % du plastique marin tous les ans.
Le 27/11/2020 à 11h 14
Pas mal d’imprécisions trompeuses et faussement alarmistes dans cet article.
Les rejets en mer existent depuis que l’homme navigue, c-à-d des siècles/millénaires, et on n’a pas attendu le CNRS pour s’en préoccuper, mais il faut bien justifier son ~inexistence sur la scène mondiale de la recherche. De plus la Nature elle-même participe à la pollution, et ce à grande échelle par le volcanisme, l’érosion naturelle, les fumeurs noirs, etc.
La focalisation anxiogène sur le plastique est sélective et mal placée : il fournit aussi à toutes sortes de populations un support pour leur développement. La moitié de ce plastique provient des filets de pêche : va-t-on arrêter de pêcher pour autant ? Bien sûr que non, comme partout ailleurs on améliore incrémentalement les pratiques et l’inconvénient disparaît.
Les pesticides sont un marronnier pour les merdias et autres opportunistes mais sans conséquence vu les dilutions (la mode en est d’ailleurs à fabriquer des indicateurs « cocktail » fictifs en poolant les [] de plus en plus de molécules sans se préoccuper du réalisme).
La seule solution proposée est comme d’habitude celle de la facilité, c-à-d l’interdiction totalitaire et/ou réglementations débiles. La fixation sur le plastique à usage unique n’est juste qu’une insanité verte supplémentaire : à la place on coupe des arbres en détruisant des habitats et la biodiversité
Enfin l’ironie de la situation est que la très grand majorité des rejets de plastique se situe dans quelques pays sud-asiatiques où on envoie/envoyait nos déchets trop coûteux à traiter localement, une obligation de recyclage dérivant justement déjà de la réglementation environnementale alors que l’incinération ou l’enfouissement opérés préalablement ne posaient pas de problème de pollution…
Bref toute la farce de l’escrologie en action
L’ESA signe un contrat pour « la première mission d’enlèvement d’un débris » spatial
27/11/2020
Le 28/11/2020 à 08h 59
On comprend l’intérêt de nettoyer l’espace – une problématique qui devrait être solutionnée avant de lancer quoi que ce soit dans l’espace dit en passant – mais à 86 millions de $ l’unité ça fait cher pour un unique déchet détruit. D’autant plus que la poubelle ne sert aussi qu’une seule fois !!!
Mais quel idiot jetterait sa poubelle en même temps que son contenu ? L’argent des autres ne coûte vraiment pas cher…
Pour le Black Friday, l’ADEME lance une opération : « je prends conscience de ce que je consomme »
26/11/2020
Le 26/11/2020 à 10h 55
Question ridiculement paternaliste, à courte vue et emphatiquement biaisée d’une officine noyautée par des illuminés escrolos sectaires vivants de l’argent des autres pour justifier son/leur existence parasite inutile.
Pourquoi ne l’entend-on pas bêler contre les plans de relance de la consommation par le gouvernement qui la finance ? Oui, la réponse est dans la question.
« Cette année, je prends conscience du coût de ces comités Théodule en votant avec mon porte-monnaie »
Solar Impulse en passe d’être militarisé
23/11/2020
Le 23/11/2020 à 11h 16
Sans les industries fonctionnant aux énergies fossiles, ce bidule coûteux n’aurait pas vu le jour.
Sans les soutiens au sol alimentés aux énergies fossiles, ce bidule coûteux n’aurait jamais volé.
Maintenant il est clair que le message initial est maintenant :
Nous voilà rassurée.
CLAIRE : une application sur les ingrédients des cosmétiques, par l’industrie des cosmétiques
23/11/2020
Le 23/11/2020 à 11h 03
L’intitulé anxiogène du « comparatif des substances toxiques » de l’UFC est trompeur et non scientifique : toutes les substances sont potentiellement toxiques, même l’eau. La dose, l’exposition, la susceptibilité individuelle, etc. déterminent si un produit est toxique ou pas, mais pour simplifier on approche la toxicité statistiquement par seuils avec différentes marges de sécurité. D’ailleurs la très grand majorité des substances présentées ne sont pas toxiques…
« Comparatif des ingrédients » aurait été un titre plus objectif et honnête.
Énergies renouvelables en mer : l’Europe veut atteindre 60 GW d’ici 2030 et 300 GW en 2050
20/11/2020
Le 23/11/2020 à 10h 35
Qu’est-ce que le « coût » vient faire ici à part une nième tentative HS de biaiser ?
Le gaz est ton homme de paille, pas le mien, et EDF le développe bien pour pallier l’intermittence des EnR qui diminuent la pilotabilité du nucléaire et mettent en péril le réseau, ce qui était justement mon point initial en plus de leurs coûts faramineux. Le gaz est donc inutile sans EnR, ce qui était d’ailleurs le cas avant 2009. C’est un cas d’école des inepties de l’escrologie.
PS : je vous laisse maintenant divaguer avec ton collègue sophiste sur ce sujet.
Le 23/11/2020 à 10h 02
Tu utilises exactement la même technique sophistique que TexMex qui consiste à oublier opportunément mon point de départ inattaquable (pilotabilité du nucléaire > intermittence des EnR) pour se focaliser sur des considérations annexes mais débattables, ce qui est fallacieux.
PS : mon affirmation est 100 % correcte parce que c’est la position d’EDF :
QED.
Le 23/11/2020 à 09h 17
Encore une fois, j’ai comparé le nucléaire aux EnR exclusivement : l’introduction fallacieuse dans cette discussion du gaz/charbon/etc. n’est pas de mon fait et sert juste à noyer le poisson, une habitude chez les escrolos.
Le nucléaire est pilotable, les EnR ne le sont pas. Mais tu peux continuer à pérorer.
Le 23/11/2020 à 08h 36
Les EnR ont zéro impact sur la pollution en France (qui est très basse faible) : par contre dans les pays où ils sont fabriqué (Chine), c’est un désastre environnemental. Sans compter les millions de tonnes de déchets ultimes et non recyclables qui vont nous rester sur les bras et dont les coûts de remédiation ne sont absolument pas provisionnés par les exploitants.
Quant à l’efficacité des EnR, il vaut mieux en rire. Leur rendement est de 20-30 % de leur puissance nominale au mieux, leur intermittence perturbe le réseau, ils produisent trop quand pas besoin et pas assez aux heures de pointes et chaque unité d’énergie verte doit être suppléer d’une unité de gaz émettrice de CO2.
Les EnR sont juste une farce escrolo disproportionnellement payée par les pauvres via leur facture EDF pour enrichir les riches propriétaires de villa ou foncier. Une totale aberration énergétique, écologique, économique et sociale.
Ce pays n’est plus celui des Lumières mais de l’obscurantisme assumé.
Le 23/11/2020 à 08h 11
.
Tu n’as rien fait de tel : tu dissertes un peu + sur le sophisme introduit plus haut par Rozgann.
Dans mon point initial, j’ai comparé le nucléaire qui est pilotable aux EnR qui ne le sont pas. Personne n’a contesté cet état de fait qui est une évidence puisque le nucléaire seul existait avant 2009 où l’on a construit les nouvelles centrales gaz pour justement pallier aux défauts d’intermittence et de pilotabilité des EnR.
Mais pour dérailler la discussion on a introduit une fausse dichotomie (= argument fallacieux) en comparant la moindre réactivité du nucléaire par rapport au gaz (que personne ne nie, n’a nié et qui n’était pas le sujet), le tout agrémenté d’ex. artificiels et prévisibles – Earth Hour (lol) ou thé anglais (re lol) – avec 0 chiffrage.
Il faut ajouter aussi que l’argument visant à montrer que le nucléaire n’est pas suffisamment pilotable alors les variations rapides sont dues aux EnR eux-mêmes est particulièrement affligeant (mais pas étonnant) d’illogisme et de mauvaise foi.
Le 21/11/2020 à 13h 20
Extraits sélectionnés hors contexte, additionnés de multiples hommes de paille ( « un réacteur nucléaire ne se manipule pas ni se pilote comme on appuierai sur un accélérateur de bagnole» que personne n’a suggéré, la comparaison avec le gaz que personne ne nie, etc.) plus la tromperie qui consiste à faussement raisonner sur un unique réacteur alors que le pilotage et la flexibilité existent aussi au niveau du parc entier (pourtant bien décrit dans le lien)…
On se demande comment faisait EDF pour piloter son suivi de charge avant 2009 quand elle n’avait qu’une seule centrale au gaz…
Le 21/11/2020 à 13h 05
Sans compter que :
1/ rapportée à l’unité d’énergie produite, la consommation en matières premières des EnR est colossale ;
2/ les déchets issus des EnR en fin de vie sont quantitativement bien plus important que pour le nucléaire et très difficiles voire impossibles à recycler, si bien qu’on les enterre – soit 43 millions de tonnes prévues rien que pour les pales d’éoliennes.
Conclusion : une fois tous les coûts pris en compte, seuls le nucléaire et le gaz sont économiquement (et écologiquement pour les croyants) adéquats.
Le 21/11/2020 à 08h 40
Pour être très claire, le nucléaire est suffisamment pilotable sans (ou avec peu d’) énergies intermittentes (EnR) dans le mix.
Quand un certain % d’EnR est franchi, la faculté du nucléaire à suivre la charge n’est plus assurée : on adjoint alors des centrales gaz plus réactives pour garder une marge de manœuvre et compenser l’intermittence en backup : 11 des 12 centrales gaz ont d’ailleurs été construites ces 10 dernières années.
La conclusion est que ce sont les EnR qui sabotent la stabilité et fiabilité du réseau en augmentant le risque de blackout, et que plus on en ajoute plus on est aussi obligé de rajouter du gaz pour compenser leurs défauts, annulant du coup tout leur supposé intérêt.
Voilà exposé le sale petit secret du renouvelable – qui n’est ni renouvelable ni durable : personne n’a jamais produit une éolienne ou un panneau solaire avec de l’EnR seule.
Le 21/11/2020 à 08h 21
1/ Effectivement il est plus exact de dire que la SFEN a adapté la méthode de la Cour. La note de la SFEN est un peu confuse à ce propos, mais le choix de la méthode dépend de l’objectif visé et les explications fournies sont pertinentes. Cela posé, même un coût de 50-60 €/MWh reste encore largement moindre que pour l’éolien offshore, ce qui était mon point initial.
2/ Les liens donnés plus haut expliquent que le nucléaire est tout à fait capable de faire du suivi de charge justement grâce à sa répartition sur le territoire… Le faible % de contribution du gaz démontre qu’il sert d’appoint (pour pallier l’intermittence des EnR en particulier).
Le 21/11/2020 à 07h 52
Mon propre lien dit « manœuvrable », ce qui est aussi valable que pilotable.
Le 20/11/2020 à 19h 43
Ton commentaire était haïtien… ne t’étonne pas.
Dit celui qui n’avance aucun argument pourtant pas difficile à trouver.
Le 20/11/2020 à 19h 35
C’est un idéologue incompétent (pardon pour la redondance) nommé N. Hulot qui a décidé une fermeture pour l’exemple et selon son idéologie. Et voilà le résultat :
Voilà ce qui arrive quand on place des idéologues au pouvoir : ils prennent des décisions débiles selon leur idéologie débile.
Le 20/11/2020 à 19h 08
Position fumeuse : si les USA sont la 1ère puissance économique, ce n’est pas un hasard (ils sont compétents).
.
.
Et oui, c’est pour cette raison que le nucléaire est pilotable. J’ai donné un lien plus haut concernant l’aspect technique du suivi de charge en nucléaire. Mais tu peux aussi rester la tête dans le sable.
Le 20/11/2020 à 19h 01
1/ 12 GW qui produisent quelques % contre 61,4 GW de nucléaire qui produit 80 %, QED. Leur coût de fonctionnement est bien plus élevé parce qu’on s’en sert peu mais qu’il faut les entretenir. Comme dit plus haut, ces centrales existent essentiellement comme backup des EnR : ergo pas d’EnR => pas besoin de gaz.
2/ Relis ce qui est expliqué dans la note de la SFEN (qu’elle soit ou non un lobby est sans rapport sur la validité/pertinence de ses calculs).
3/ Décision politique pendant une bulle, puis non renégociée. En fait les Anglais ont été si mauvais sur ce coup-là que cette centrale produira l’électricité la plus chère du monde pour le consommateur, mais avec une marge exceptionnelle pour EDF. Comme l’a affirmé avec un peu de malice un ex-dirigeant d’EDF « We cannot be sure that in 2060 or 2065, British pensioners, who are currently at school, will not still be paying for the advancement of the nuclear industry in France. »
Le 20/11/2020 à 14h 59
Face au culte réchauffiste on dit climatohérétique, autant être précis(e).
Les fameux « déchets » contiennent encore ~95 % de l’énergie de départ, ce sont donc d’abord des actifs, qu’on sait stocker et qui resserviront plus tard dans les centrales Gen IV. À te lire on dirait que la radioactivité a été spécialement inventée par l’Homme pour nuire à la Nature.
La demande est peu importante à cette période : ton pinaillage est sans intérêt.
PS : je ne suis pas pro x ou y, je suis pro-énergie sous toutes ses formes.
Le 20/11/2020 à 14h 42
La durée de vie de ce type de réacteur peut être prolongée jusqu’à 60 ans facilement et les 1ères autorisations jusqu’à 80 ans ont été délivrées aux USA. Donc non.
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Elles représentent peanut de la capacité totale de production. Ce sont justes des centrales d’appoint.
Le 20/11/2020 à 12h 22
J’ai omis de commenter sur cette partie :
Tu mélanges les méthodes pour l’estimation des coûts de production : la Cour de comptes a sélectionné celle des coûts cash comme la plus appropriée et c’est à partir de cette méthode que les coûts de production ont été évalué (32-33 €/MWh), grand carénage compris.
Tu mélanges aussi les coûts de production avec d’autres chiffres : pour la centrale anglaise, le chiffre de 105 €/MWh (soit 92,50 £/MWh) correspond en fait aux prix de rachat proposé par le gouvernement pour appâter EDF, et non au coût de production qui n’est connu que d’EDF.
Le 20/11/2020 à 11h 49
Certes, mais sur le terrain on n’a pas (besoin) de centrales au gaz puisque que le nucléaire réagit suffisamment vite pour compenser les variations observées. Donc ton point de détail est sans intérêt.
Le 20/11/2020 à 11h 20
Bien sûr que si, ça s’appelle le suivi de charge d’ailleurs.
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Vu qu’en France on produit déjà vert grâce au nucléaire, les EnR sont une totale incohérence sauf pour les propriétaires fonciers qui en récoltent une confortable rente, merci les gars ;)
La transitude énergique de la France (ou stratégie « bas carbone ») est une ineptie incohérente et trompeuse qui distribue des monceaux d’argent public pour tenter, sans succès, de décarboner le seul secteur qui l’est déjà en s’obstinant à vouloir rendre durable ce qui est par nature intermittent c’est à dire non fiable, et équilibrer un système électrique avec des panneaux solaires et des éoliennes dont la production aléatoire dépendante de la météo est sans corrélation avec les besoins de la consommation… autant dire que le résultat est couru d’avance : une foirade catastrophique d’ampleur biblique.
Le 20/11/2020 à 11h 12
Si on arrêtait déjà de supprimer les capacités de production existantes et rentables (Fessenheim et d’autres dans le futur) pour des raison idéologiques, la question ne se poserait pas.
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Seulement possible par un tour de passe-passe politique.
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Propagande et illusion escrolo habituelles qui visent à faire passer une moindre taxation et des coûts environnementaux imaginaires pour une subvention. Le dévoiement du sens économique et comptable du mot est même indiqué en toutes lettres dans la 1ère phrase :
Cela ne trompe plus que les naïfs de nos jours.
Le 20/11/2020 à 10h 52
Pilotable : comme un interrupteur.
Contrôlable : comme un variateur.
Ou le contraire ?
Le 20/11/2020 à 10h 50
La Cour des comptes critique le choix du Ministre de n’avoir proposé et arrêté en 2016 qu’un seul scénario à 25 milliards d’€. Pour un projet devant durer 100 ans, fin 2016 ses seules provisions se chiffraient selon la Cour des comptes à 9 milliards, qui atteindront près de 30 milliards « à terminaison ». Enfin elle estime que si ce montant devait doubler (du fait des incertitudes à projeter si loin), le coût à la production ne serait modifié que de 1 %.
Le 20/11/2020 à 10h 25
Les chiffres pour le nucléaire sont ceux de 2015 ou estimés 2025.
Les chiffres de l’éolien sont ceux de l’ADEME qui n’intègrent pas les coûts de raccordement et de l’industrialisation complètement artificielle de ce secteur soutenu et nourri aux subventions en amont et en aval de la chaîne de production…
Le 20/11/2020 à 10h 15
Ces coûts sont déjà provisionnés à 100 % conformément à la Loi et couverts par des actifs dédiés.
Le 20/11/2020 à 09h 44
Alors que la nucléaire est 5-10 fois moins cher en coût de production (30-35 €/MWh versus 123-227 €/MWh pour l’éolien offshore fixe et 165-364 €/MWh pour le flottant), de capacité, pilotable, non aléatoire, fiable, durable, non fatal, etc.
L’argent des autres ou virtuel du sprinkler à pognon central (BCE) ne coûte pas cher.
SFR lance la 5G à Nice, avec de nouveaux forfaits
20/11/2020
Le 22/11/2020 à 08h 36
Généraliser ou « moyenner » n’a pas de sens (car abusif). Tous les journalistes ne sont pas corrompus certes, mais certains le sont sur certains sujets (idéologiques) et beaucoup peuvent l’être sur d’autres qui sont controversés : l’effet meute/groupe existe aussi dans les médias.
Une bonne heuristique (là aussi pas parfaite) dans le domaine scientifique est de relever le terme « consensus » : la probabilité est grande que la présentation sera biaisée.
Mais encore une fois, tout ceci est sans rapport : la méthode politique actuelle de représentation est dépassée quand les choix collectifs des individus peuvent être déterminés et transportés en temps quasi réel. La politique, qui est le marché aux idées, devrait être un marché comme un autre :
Théorème n° 1 : quand la valeur d’un intermédiaire tend vers zéro ou devient négative, cet intermédiaire disparaît.
Corollaire : les mauvaises politiques/idées devraient disparaître.
Or c’est l’opposé qui se produit : la diversité des idées n’existe plus, on est dans le règne de la pensée unique. Tout déviant sera abattu (+/- littéralement) par le pouvoir et ses marionnettes.
Conclusion : le système a été préempté, miné, manipulé et perverti par une castre/élite cancéreuse (la représentation) qui est déterminée à ne pas le laisser filer entre les mains de ses légitimes possesseurs : les individus.
Solution : tenez-vous prêt.
Le 21/11/2020 à 18h 09
La faible qualité de l’info est attribuable en 1er lieu aux disséminateurs eux-mêmes, c’est à dire à ceux qui en ont tout intérêt pour éviter qu’on leur reprenne le système qu’il ont noyauté : c-à-d des médias subventionnés ou proches du pouvoir aux pouvoirs eux-mêmes.
Mais c’est sans rapport ici : j’utilisais le mot « information » dans le sens du transport des choix individuels à un agent (pas forcément public) en charge de les recevoir et de les opérer sur le terrain.
PS : cette fascination à charger Trump face aux faux complots/affaires que les (mal nommés) démocrates et leurs serviles médias ont fabriqué pendant 4 ans pour essayer de le faire tomber est assez révélatrice…
Le 20/11/2020 à 15h 27
Appliquons d’abord cela à la politique : les régimes représentatifs n’ont plus lieu d’être puisque la seule justification à leur existence (à savoir le délai et l’information entre les choix individuels et l’action politique) a été ramené à ~zéro par la technologie. Ils doivent donc disparaître au profit d’un système de vote individuel direct en temps quasi réel.
À ce moment-là on aura une véritable démocratie. Après on pourra débattre si le progrès techn(olog)ique est un sujet politique ou non.
Dons défiscalisables à Next INpact en 2021 : ce soir il sera trop tard
30/12/2021
Le 21/11/2020 à 14h 10
Je ne vais pas tenir compte de tes « remerciements » finaux vu que tu préfères botter en touche pour ces 1ères remarques de ma part sur ce sujet, en plus d’attaquer ma personne, plutôt que de répondre sur le fond aux points soulevés (une habitude). Que tu aies déjà répondu ailleurs 50x est sans rapport (ou alors change de poste/métier).
Je ne sais pas qui est ce « on » bien commode. Le nombre d’article tech. a repris un bon rythme, oui, mais le reste a baissé et c’est une évidence constatée par beaucoup. Peut-être que quand on a la tête dans le guidon, c’est moins apparent, mais libre à vous de le nier. Que certains articles soient maintenant dans le #LeBrief est un pis-aller : entre 1-2 par jour et « 10 » il existe un juste milieu (4-5 / jour ?).
Si le nombre de commentaires n’est pas assez pertinent, pourquoi ne pas diffuser le nombre de lectures uniques ? Le site n’en serait pas beaucoup plus lourd/lent/bogué/inaccessible qu’il ne l’est déjà.
Enfin confondre mes légendaires ténacité et qualité argumentatives qui font la plus-value des commentaires avec « troll » est assez inélégant et décevant (mais pas surprenant) compte tenu de l’absence de censure à mon égard : c’est un peu comme essayer de réduire la Sagrada Familia à une cloche (au hasard carbier) juste par pure méchanceté gratuite…
Le 21/11/2020 à 09h 16
Je suis rarement d’accord avec lui, mais il est impossible d’ignorer le fait que le nombre d’articles quotidiens publiés hors tech. a considérablement chuté depuis quelques années. On dirait que les journalistes poursuivent des activités annexes plus intéressantes.
D’un autre côté, sans nier le travail réalisé, certains articles sont beaucoup trop long relativement au peu d’intérêt du sujet (peu/pas des commentaires). Certes il est difficile de le savoir a priori, mais on peut le déterminer à mesure que le temps passe.
De même nombre d’items publiés dans #LeBrief auraient mérité de trouver leur place dans le fil principal avec un (tout petit) peu plus de substance.
Enfin certaines choses restent inexplicables vu du lectorat (pourquoi cette fascination pour le CNRS et pas l’INSERM ? Mystère, les 2 thématiques sont pourtant hors ligne éditoriale).
Sur la pratique récurrente de faire la manche, j’en serais incapable car trop embarrassée et bien que cela contribue à ruiner un peu plus les finances de l’État obèse.
Amazon : pas de Black Friday avant le 4 décembre en France
20/11/2020
Le 20/11/2020 à 10h 01
Comme il n’y a pas de fête Thanksgiving ailleurs qu’aux USA, Amazon peut bien (dé)placer son Black Friday n’importe quel vendredi de l’année.
La signification première de cette fête est de célébrer l’échec et la défaite de l’utopie collectiviste des premiers pèlerins : tous les jours de l’année sont valables pour cela, partout dans le monde.
Copernicus : l’ESA signe trois contrats pour des « missions environnementales haute priorité »
16/11/2020
Le 20/11/2020 à 08h 06
Je ne confonds rien puisque je n’ai pas discuté de ces composés (à part critiquer l’emploi d’un % sans base et donc sans unité de comparaison dans ton graphique erroné).
L’agriculture est 2 fois fois plus efficiente que la forêt. Qu’est-ce que tu ne comprends pas dans l’expression « accumulation de matière organique » ? Elle signifie :
flux de C en entrée dans le sol > flux de C en sortie du sol
Ce dont il est question ici est de sources positives d’émission. Les émetteurs de CO2 sont par définition les consommateurs des produits agricoles, pas l’agriculture qui les produits en le captant. Ce qui implique que ce sont les consommateurs qui payeront cher pour tes/ces/leurs inepties réchauffistes. Ça me va.
Manifestations : où est le fichier des journalistes qui se sont « signalés » à la préfecture ?
19/11/2020
Le 19/11/2020 à 17h 27
Il faut aussi ajouter que quand tu vas porter plainte, ils sont tout à fait libre de la refuser non seulement au moment du dépôt mais ensuite à la classer sans suite. Il existe un vrai scandale d’un nombre considérable de dossiers qui ne sont pas transmis au procureur de la République (pour améliorer les statistiques ?).
La seule solution est de déposer plainte avec constitution de partie civile.
Pollution atmosphérique : un nouvel indicateur pour mesurer l’impact sanitaire
19/11/2020
Le 19/11/2020 à 17h 03
Seulement avec un argument d’autorité. Mon analyse est d’ailleurs bien plus objective que celle du CNRS puisque le papier de Nature conclue par :
Le 19/11/2020 à 16h 38
Merci. J’ai essayé par titre, par URL et par DOI sur scihub.wikicn.top et rien ne sort mais par contre il apparaît bien sur sci-hub.se. Étrange.
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Tu peux aussi prendre le temps d’analyser les papiers et te faire une opinion…
Le 19/11/2020 à 12h 54
Corrigeons maintenant la comm’ du CNRS :
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Le 19/11/2020 à 12h 21
Le titre donné dans le lien pour l’article de Nature n’est pas le bon, ça commence mal. Il n’est pas encore disponible sur Sci-hub, donc difficile de juger.
La 1ère phrase du résumé est pour le moins trompeuse puisqu’il existe aussi dans la littérature des études à larges populations qui n’ont pas observé de mortalité/morbidité prématurées accrues. La réanalyse des données historiques de l’EPA US va aussi dans ce sens. Le résumé est d’ailleurs prudent dans ses termes qui indiquent qu’il n’existe aucun lien de causalité établi (étiologie) entre les PM et les supposées horreurs qu’on leur attribue habituellement dans les milieux désinformés.
Les résultats semblent indiquer que ce sont la biomasse (un dada des escrolos pour lutter contre le réchaufroidissement) brûlée et des composés ne provenant pas de la combustion de carburants (une bonne nouvelle) qui sont liés au potentiel oxydatif. Mais comme on ne sait pas si cet indicateur est lui-même relié à des effets délétères sur la santé, on ne peut rien conclure.
Bref pas de grandes avancées sur le sujet, si ce n’est que pour une fois la prudence des termes employés est bienvenue en reflétant l’état de la Science.
Le second papier, est exclusivement in vitro. Simulation par exposition directe de cultures aux PM, mais comme toujours en pareils cas, aucune relation et conclusion possible à tirer de ce qui se passe en situation réelle (ce dont ne se privent pas les auteurs cependant).
En particulier il n’est pas du tout discuté en quoi les [] et temps d’incubation utilisés sont appropriés et représentatifs de ceux pouvant être mesurés in vivo. Il est indiqué que la [] la plus élevée correspond, selon les auteurs, à une pollution extrême (Chine), donc non représentative globalement. De plus les méthodes de filtration ont extrait tous les composants insolubles et autres composés adsorbants sur lesquels sont naturellement fixés les PM – ce qui diminue voire supprime in situ leur eigenactivity (activité propre) – afin de les concentrer, artificialisant ainsi les échantillons : OK quand on cherche à déterminer des mécanismes, mais sûrement pas en toxicologie.
Comme attendu, les résultats pour les PM10 et PM2.5 sont redondants, ces derniers composants entre 2⁄3 et 3⁄4 des 1ers.
La cytotoxicité évaluée par LDH n’est pas (très) dose-dépendante et est significative seulement parce que les échantillons sont beaucoup trop petits (n=9) ; le R² est d’ailleurs excessivement petit. Les résultats pour l’inflammation sont plus homogènes et plausibles, mais attendus. Bizarrement peu de différences entre fortes et faibles [PM] dans l’expression génétique et les marqueurs de stress et protection/défense oxydative. Enfin la taille des échantillons trop faible rend la recherche de corrélations (sans parler de causalités) sans grande signification.
Ici aussi pas grand chose de nouveau dans ce papier si ce n’est les habituelles déficiences méthodologiques majeures mais habituelles en toxicologie.