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tmtisfree

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7067 commentaires

Le 28/03/2013 à 16h 10







yvan a écrit :



Je parle des militaires, c.a.d. un mix de professionnels de la guerre et d’industriels. Les politiciens ont leur mot à dire sur la politique de défense mais clairement ils se fient aux experts. La politique de défense n’est d’ailleurs jamais débattue comme peuvent l’être des sujets comme l’éducation, l’économie etc.



Explique pourquoi Clinton a purement et simplement annulé le programme IFR qui a donc existé et qui contredit ton “si un gouvernement du monde avait la moindre opportunité d’utiliser ce genre de technologies en production les milliards pleuvraient sur le prototype.”







yvan a écrit :



Le but des politiciens il est divers et varié, je ne pense pas être un naïf mais quand je vois tes liens constitués de missives de gens directement financièrement et/ou affectivement intéressés à la chose je pense que la naïveté n’est pas forcément là où tu la penses <img data-src=" />



-et pas DMC bien entendu- <img data-src=" />



A la différence d’autres, je soutiens mes arguments en renvoyant vers les personnes et organismes directement concernés : c’est toujours mieux que de renvoyer vers des canards mal- voire dés-informés ou des ignares à l’idéologie pathologiquement surdimensionnée.


Le 28/03/2013 à 15h 41







yvan a écrit :



En France il n’y a jamais eu de débat public sur le nucléaire civil, tu penses bien que si les militaires ou les industriels avaient moyen de produire de l’électricité dans de telles quantités en totale autonomie ce serait déjà largement en branle et personne ne nous aurait d’ailleurs demandé notre avis.





Il y en a qui croit encore naïvement que le but des politiciens est de résoudre les problèmes. Mwa haha !


Le 28/03/2013 à 15h 35







yvan a écrit :



Nan mais faut arrêter le scientisme, si un gouvernement du monde avait la moindre opportunité d’utiliser ce genre de technologies en production les milliards pleuvraient sur le prototype.



Les politiciens US sont donc les derniers des crétins. Cela ne m’étonne pas.


Le 28/03/2013 à 15h 01







Takaï a écrit :



Sinon pour revenir sur le nucléaire (sur lequel je ne connais pas grand chose) il y un aspect qui dérange, ce sont les déchets issus de l’exploitation pour lesquels on ne sait rien faire d’autre que les enterrer sous une grosse chape de béton.



Les réacteurs à neutrons rapides permettent de réutiliser ce combustible (qui contient encore &gt;95% de l’énergie de départ).


Le 28/03/2013 à 14h 54







HarmattanBlow a écrit :



Ma réponse avait été que l’EROEI n’a de sens que pour la production d’énergie afin d’extraire de nouvelles ressources. A un moment de la chaîne il faut bien une ressource qui produise davantage d’énergie que n’en coûte son extraction. Je comprends que toi et les sciences vous faîtes trois mais, enfin, ce n’est quand même pas sorcier à comprendre.



Et comme on ne connait pas ces futures ressources, leurs prix ou les techniques qui seront utilisées pour les extraire, on en revient à mon point initial : aucun intérêt. De plus les réserves prouvées sont celles qui sont à ce jour économiquement rentables d’extraire. Je passe sur l’insulte qui fait doucement sourire mon doctorat.







HarmattanBlow a écrit :



Si l’on connaît le montant des investissements actuels dans l’extraction, on connaît le prix minimum des ressources à l’avenir. Quand les pétroliers disent que l’extraction ne sera rentable qu’à partir de X\( par baril, alors le baril sera au moins à X\) ou ne sera pas.



C’est un trait des alarmistes que de raisonner linéairement, prévoir en conséquence et de se tromper à chaque fois.

The definition of insanity is doing the same thing over and over and expecting different results.




  • attributé à Einstein







    HarmattanBlow a écrit :



    Après les pétroliers qui complotent pour empêcher le développement du moteur Pantone, les gouvernements qui complotent pour empêcher le développement de sources d’énergie efficaces ? Et si tu nous expliquais ce “y a qu’à” qui résoudrait tout ?



    La réponse est dans ta citation (IFR si tu comprends les termes techniques). Tu peux aussi ajouter thorium.


Le 28/03/2013 à 14h 17







jethro a écrit :



Exact, ce qui pèsera c’est surtout son retraitement, son stockage pendant 1000 ou 2000 ans.



On n’extrait qu’environ 5% de l’énergie du combustible et les techniques pour utiliser les 95% restant existent : pourquoi les gouvernements préfèrent-ils nous ruiner dans des pseudo-énergies moyenâgeuses non rentables, pas fiables et détruisant le paysage et les faunes pour régler un non problème, alors que les solutions pérennes sont connues et ont été testées depuis des décennies ?


Le 28/03/2013 à 14h 11







HarmattanBlow a écrit :



Attention, on parle ici de production d’électricité, donc l’EROEI est une donnée essentielle. Or ces nouvelles réserves ont un EROEI beaucoup plus faible et parfois inférieur à un. Et plus généralement les coûts d’extraction des nouveaux gisements sont supérieurs, comme en témoignent les pétroliers.



Comme je te l’ai expliqué précédemment, ton EROEI n’a aucun intérêt économique. Ta seule réponse a été un ‘argument’ ad hominem. Tu ne connais pas les prix futurs, les seuls qui permettraient de savoir s’il sera rentable ou non d’extraire tel ou tel minerai. Tu ne connais pas les techniques et technologie futures qui permettront (ou non) cette rentabilité. Appliquer une formule statique pour inférer alors que les suppositions à la base du calcul peuvent faire varier le résultat final du simple au triple font passer la méthode ‘boule de cristal’ pour scientifique.







HarmattanBlow a écrit :



Enfin reste le problème du réchauffement climatique mais, te connaissant, j’imagine que pour toi c’est un mythe et que nous pouvons recracher sans vergogne tout ce que nous souhaitons dans l’atmosphère.



Pas un mythe : une arnaque (ou une hypothèse falsifiée si je voulais être charitable).


Le 28/03/2013 à 13h 58







TBirdTheYuri a écrit :



Il n’est pas cher surtout parce que pour le moment, il “suffit de se pencher pour le ramasser par terre”.





Le prix de l’U ne compte que pour environ 5% du prix final en production.


Le 28/03/2013 à 13h 41







jethro a écrit :



Et on filtre la mer comment ???





En encapsulant U.


Le 28/03/2013 à 13h 33







jethro a écrit :



Mwé, je croyais que les réserves mondiales de combustible nucléaire n’était que de 30 ans avec le parc actuel de centrale nucléaire.





Il y a environ 4.5 milliards de tonnes d’uranium dans l’eau (1000 fois l’estimation des réserves terrestres).


Le 28/03/2013 à 13h 20







OlivierJ a écrit :



Quand le pétrole, le gaz, et le charbon auront doublé ou triplé de prix (ça arrivera de notre vivant et bien avant notre retraite je le crains), on sera content d’avoir du nucléaire abordable pour nous alimenter en électricité.





Il va falloir sérieusement diminuer notre productivité alors, parce que les chiffres montrent que les réserves prouvées de pétrole augmentent nettement plus vite que la consommation (je ne parle même pas du gaz).


Le 28/03/2013 à 14h 36







Psycho10 a écrit :



j’ai l’impression que d’année en année, le niveau des commentaires baisse encore, le niveau des contenus lui, augmente.



Ceci expliquant peut-être cela <img data-src=" />


Le 28/03/2013 à 14h 29



puisque nous ne demandons, ni ne touchons aucune aide à la presse d’aucune sorte, qu’il s’agisse de l’état français ou d’acteurs privés



Rien que pour cela, vous avez mes félicitations.

Le 27/03/2013 à 09h 09



le porte-parole de la société basé à Bruxelles et en charge des relations avec l’institution européenne

C’est beau le politiquement correct. Techniquement, on appelle cette personne “un lobbyiste” et son activité “lobbyisme”.

Le 26/03/2013 à 10h 35







patos a écrit :



Il y a bien plus simple et bien plus efficace… Et légal (le filtre passe bas est illégal)





Un esprit curieux aimerait plus de précision (puisque c’est légal) <img data-src=" />


Le 25/03/2013 à 14h 30







Ph11 a écrit :



D’ailleurs, celle-ci ne cache pas son anticapitalisme, son mépris pour l’industrie, de l’entreprise, l’économie de marché, de la liberté, de la responsabilité individuelle, de plus, qui sont leurs membres, sinon d’anciens rouges ?



Oui, l’écologie politique commet les mêmes erreurs idéologiques que le communisme.





Après avoir critiqué le capitalisme pour ne pas assez élever le niveau de vie global et ne pas répondre aux aspirations des classes travailleuses, voilà maintenant que le capitalisme est critiqué parce qu’il produit trop, trop vite et la consommation est clouée au pilori.



Les collectivistes sont directement passés du stade radical au stade conservateur : belle pirouette idéologique.


Le 25/03/2013 à 14h 10







nick_t a écrit :



Mais que fais-tu de l’innovation ?



Je veux dire les technos que les industriels ont d’avance et qu’ils sortent au compte-goutte afin de susciter toujours plus de besoin et plus d’envie de consommer ?





C’est un mythe comme un autre. Si tu as les moyens, tu peux t’offrir un ordinateur quantique à superconductivité abiabatique de chez Dwave Systems pour remplacer ton PC poussif que les méchants industriels capitalistes refusent de faire évoluer pour t’obliger à consommer. Prépare ton banquier quand même.



Plus sérieusement l’innovation est introduite graduellement parce le coût de ce qui est nouveau et produit en petite quantité est souvent plus élevé que ce qui est produit en masse (économie d’échelle, amélioration des process, etc), d’où l’impression que ce qui arrive dans les étals n’est plus de la première fraicheur : ce mythe n’est qu’un artéfact du système (ou une projection frustrée du consommateur ?).


Le 25/03/2013 à 11h 26

Proposer des lois interférant avec l’économie (‘obligeant’ et ‘interdisant’) et les justifier par des considérations malthusiennes : où comment construire des usines à gaz bureaucratiques sur du sable mouvant. Le gradualisme éco-fasciste en action.

Et on se demande pourquoi l’économie est en déclin. L’hypocrisie n’a pas de limite chez ces clowns.

Le 25/03/2013 à 11h 15







HarmattanBlow a écrit :



“comme MM. Hollande, Ayrault et Sapin”



Pas un homme pollitique de droite dans l





Une regrettable erreur, parce que sur le fond, le texte ne fait qu’exprimer la réalité tout nue du paysage politique local.


Le 22/03/2013 à 19h 51







aureus a écrit :



Juste une question : un pharmacien à t’il le droit de refuser de vendre un médicament sans ordonnance ?





La réponse de durthu est correcte mais pas complète. A l’inverse, par exemple en cas d’urgence propre à mettre en péril la vie d’un patient, tu ne peux pas lui refuser la délivrance de médicament : il y a eu une affaire il y a quelques années avec un pharmacien assistant qui a refusé la délivrance à un asthmatique en situation de crise. Il me semble que le pharmacien a été condamné.


Le 22/03/2013 à 19h 41







durthu a écrit :



Je bosse depuis 2003 et les stupéfiants ont toujours été gérés et délivrés à l’unité



C’est possible, je ne m’occupe pas de ce ‘secteur’. J’ai seulement vu que la dernière mise à jour du logiciel comptoir gérait maintenant les stocks et les délivrances à l’unité et que leur doc. semblait indiquer que cela était récent ; il est écrit :

Le cachier des charges (Sesam-Viale) 1.40 impose la délivrance et la facturation des produits stupéfiants ou assimilés stupéfiants à l’unité.



comme si cela sous-entendait que ce n’était pas le cas avant. Ce n’est pas très clair.


Le 22/03/2013 à 17h 13







carbier a écrit :



Après il y aura toujours ceux qui vivent dans leur monde qui te diront que la concurrence fait baisser les prix <img data-src=" />





Ce n’est pas la concurrence qui fait baisser les prix (tout du moins, la concurrence n’en est que le symptôme apparent) : c’est le progrès technique, l’ouverture des marchés (au grand dam des locavores par ex.), l’innovation technologique, bref rechercher en permanence à faire mieux et/ou moins cher avec moins de ressources ; c’est le business de base de l’entrepreneur que d’évaluer ses facteurs de production pour les adapter au marché (ou à la demande latente).


Le 22/03/2013 à 17h 02







carbier a écrit :



Imaginons par hasard que la petite officine près de chez moi ferme et qu’il faudra faire 30 bornes pour la prochaine.

Est-ce que ces magnifiques supermarchés du médicament sur le web pourront venir me livrer… gratuitement ? et dans la journée bien entendu…





Si c’est rentable pour eux, pourquoi pas ? Tu présupposes qu’une offre de service supplémentaire vient forcément concurrencer celle déjà existantes. C’est une position de principe erronée : l’économie n’est pas un jeu à somme nulle.


Le 22/03/2013 à 16h 41







carbier a écrit :



Question naïve: qui te fait cela sur Internet ?





Définit “sur Internet”.


Le 22/03/2013 à 15h 35







MastaDaddy a écrit :



Ouaip, pareil. Et encore, j’ai découvert hier qu’on avait des spot-on vermifuges ! En rayon ! Bravo la com.



Rien de tel que de faire l’inventaire régulièrement pour tomber sur les ‘nouveautés’ !







MastaDaddy a écrit :



Non, clairement pas. Tu as raison. Le DP est une bonne réalisation. Bridée par la CNIL, ça me faisait rager au début mais finalement, c’est pas plus mal. Ça doit éviter pas mal de déconvenues.



[quote:4509743:MastaDaddy]Tu fais un sacré teasing avec ton NDA. Sans chercher trop loin, bien ficelé dans quel sens (dans la limite de ce que tu peux dire) ? Réalisation ? Législation ? Suivi patient et qualité ?



Global. Du style Amazon pour l’officinal. Pensé verticalement et horizontalement par et pour le pharmacien. Vraiment bien foutu en théorie. Reste à voir la mise en place technique, mais comme ce groupement a les compétences dans à peu près tous les domaines requis, cela devrait le faire.


Le 22/03/2013 à 15h 26







Edakeya a écrit :



C’est pas les scans d’ordos qui sont envoyés par télétrans, les scans d’ordo sont copiés sur dvd (jours pair / impairs ) puis envoyés à la caisse de sécu, de plus les pharmaciens doivent encore conserver pendant 3 mois les copies d’ordonnances.



Il y a une expérience en cours chez plusieurs confrères complétement dématérialisé (plus de CD).







Edakeya a écrit :



De plus la partie administrative est toujours assez marante avec les refuts de la sécu ou des mutuelles de rembourser les pharmaciens sous prétexte d’une non subtitution alors que le médecin marque bien “ne pas subtituer” (manucriste, toute lettres toussa toussa…) bref c’est du détail.



Ici on a réduit cela au minimum. La patientèle d’abord.


Le 22/03/2013 à 15h 23







FunnyD a écrit :



Dites, les pharmaciens de PCI, ca ne vous dirait pas de faire une tribune en réponse?<img data-src=" />



Eh bien pourquoi ? Je ne vois rien d’insensé là-dedans.



FunnyD a écrit :



Dites, les pharmaciens de PCI, ca ne vous dirait pas de faire une tribune en réponse?<img data-src=" />



[quote:4509703:FunnyD]Par contre, à la lecture de vos posts, je suis surpris du peu de formation des médecins en pharmacologie.



L’inverse est vrai aussi : les pharmaciens ont peu de formation en médecine : il y a là un gisement de cross-compétence à exploiter fabuleux.


Le 22/03/2013 à 15h 18







MastaDaddy a écrit :



Bah, en ville aussi. Les mamies qui ne peuvent pas sortir, on les livre pratiquement tous les jours (pas les mêmes, hein <img data-src=" /> ).



Oui on le fait aussi en ville bien sûr. Je répondais à Carbier qui croit qu’il est le seul à vivre à la campagne.







MastaDaddy a écrit :



D’ailleurs, des fois, ça fait râler de pas faire payer la “course”… On va chercher l’ordo. Ça mobilise une personne. Elle revient, on prépare l’ordo, elle repart livrer et revient un quart d’heure après…. Avec les médocs… “elle était pas là”… Madame la mamie ne peut pas sortir chercher ses médocs mais elle peut aller chez le coiffeur et se permet de nous appeler le soir en gueulant parce qu’elle n’a pas ses médocs (c’est pratiquement hebdomadaire comme situation). Si on faisait payer un forfait de livraison (pas grand chose, et pourquoi pas le faire rembourser en cas d’impossibilité de se déplacer), ça arrangerait peut-être. Et encore, en l’écrivant je n’en suis même pas certain.

Des fois on rit bien quand même <img data-src=" />



Je vois que les expériences se ressemblent. L’autre jour il y a une mamie qui faisait trainer les chose au comptoir : elle m’attendais pour que je lui répare son ordinateur à son appartement. Il faut vraiment savoir tout faire dans ce métier :)


Le 22/03/2013 à 15h 12







MastaDaddy a écrit :



Je comprends la problématique. D’ailleurs, il y avait des échanges assez mouvementés entre le quotidien du pharmacien et un journal de véto récemment. Mais je préfère ne pas me prononcer, j’y connais pas grand chose en véto. Je laisse les pros le faire.



Oui, c’était dans un numéro de janvier. Je n’ai pas lu l’article parce que là où je suis, le véto se limite maintenant aux chiens et aux chats.







MastaDaddy a écrit :



Le souci c’est qu’il n’y a pas de dossier, et je ne crois pas que ça vienne un jour (sécurité des données, confidentialité, tout ça). Du coup, il n’y a pas de contrôle.



Après pour la vente en ligne, je ne suis pas foncièrement contre, A CONDITION :





  • que les pharmacies qui n’ont pas l’infrastructure nécessaire, la logistique adéquate et les finances assez solides pour tenir un tel site (et les livraisons qui vont avec) aient un échappatoire (maintien à domicile, honoraires, que sais-je encore, mais je n’ai pas de solution miracle).



  • que le suivi soit de qualité (mieux que dans certaines pharma physiques, je prends les devants). En plus, c’est probablement faisable.



  • ET que les sites de vraies pharmacies soit TRES FACILEMENT vérifiables par rapport à un site “parasite” qui vend des saloperies. Et c’est ce dernier point qui me pose le plus de problèmes.





    Le DP est un embryon de dossier médical. Je ne suis pas sûr que plaider la cause d’un dossier médical en mentionnant le mot ‘contrôle’ va tellement aider.



    Concernant les pharmacies virtuelles, j’ai vu un projet d’un groupement qui est vraiment bien ficelé. Mais comme c’est sous NDA, j’arrête là.


Le 22/03/2013 à 14h 56







carbier a écrit :



Content de voir que tu m’apprécies autant (un honneur en fait <img data-src=" />)

Sinon plutot que t’en prendre au pauvre prétentieux que je suis, tu ferais mieux de t’attaquer aux quelques spécialistes du domaine qui ont posté…



J’ai pris le train un peu tard, et je ne voudrais pas me retrouver avec une avalanche de post et donc répondre à tous les hystériques que j’aurais pu snipper.







carbier a écrit :



<img data-src=" /> Et qui viendra te les porter à domicile tes médicaments si tu n’as plus de pharmacie dans le coin ?

Tu sais les médicaments dont tu as besoin tout de suite.





Le portage implique le déplacement. Si tu es pressé, tu téléphones, on vient chercher ton ordonnance et on te livre (c’est généralement gratuit). Ou mieux, tu télécharge l’application “Ma pharmcie mobile” (de chez Pharmagest) tu photographies ton ordo et on te la livre dans le quart d’heure. Heureux ?







carbier a écrit :



Car oui je sais que cela peut te surprendre mais il existe des gens dans la vraie vie qui n’habite pas dans une grande ville <img data-src=" />



J’ai vécu à la campagne et je faisais les livraison de médoc tous les jours…


Le 22/03/2013 à 14h 49







MastaDaddy a écrit :



Ça, je suis pour. Le véto est beaucoup plus compétent que moi pour les médocs véto. Je n’ai qu’une formation parcellaire. Et en théorie c’est le cas de tout pharmacien qui n’a pas suivi de formation véto solide. Donc peu courant hors zone très rurale avec pharma spécialisée pour les éleveurs.





Pour avoir vécu à la campagne avec un pharmacien, c’était la guerre permanente avec les vétos. Pourtant la formation était là, mais quand les pratiques des vétos sont de délivrer leurs ordos seulement quand l’éleveur prend aussi les médocs chez eux (sinon les vétos ne se déplacent pas ou est pris, etc pour un éleveur dont le veau est en train de crever le choix est vite fait), on se doute bien que les relations ne peuvent pas être calme entre les 2 professions.


Le 22/03/2013 à 14h 44







MastaDaddy a écrit :



Tipper des codes barres et envoyer la facture à la sécu n’est que la partie pas intéressante du boulot. Malheureusement, c’est la seule qu’on voit. Et malheureusement, c’est la seule que certains font.





La partie administrative a bien régressé depuis quelques mois : plus d’envois d’ordos, les scans sont envoyés avec la télétrans tous les jours. Il n’y a plus que les mutuelles qui font de la résistance.


Le 22/03/2013 à 14h 40







Drepanocytose a écrit :



parce que les médecins n’y connaissent que dalle en pharmacologie, et qu’ils se plantent assez régulièrement.





Il existe des médecins (qu’on appelle médecins propharmaciens) qui sont autorisé délivrer des médicaments si il n’y a pas de pharmacien aux alentours. Il y a aussi beaucoup de vétérinaire qui vendent des médicaments eux-mêmes (pour la grande ‘joie’ de leurs confrères pharmaciens installés à côté).


Le 22/03/2013 à 14h 32







carbier a écrit :



C’est quoi cette news ?



Une tribune donnée à un lobby c’est cela ?



Sinon la vente de médicaments en ligne présente plusieurs problèmes (avis perso et je ne suis pas pharmacien)





  • cela va conduire à la surconsommation (ou en tout cas au surachat). Comme je l’ai dit plus tot ce n’est pas en sortant de chez le médecin que tu pourras avoir immédiatement tes médocs pour soigner une grippe par exemple. Tu vas donc être tenter d’en acheter “à l’avance”… Problème ce sont des données perissables et donc: gaspillage.



  • cela pourrait entrainer à terme la fermeture de pharmacie tout juste rentable (en milieu rural)… et bonjour pour essayer d’aller trouver une pharmacie pour ses médicaments avec ordonnance.



    En fait c’est toujours la même chose, les CONsommateurs pour essayer de grapiller quelques euros ne regardent qu’à court terme… <img data-src=" />

    Dernier exemple en date, les plats surgelés…





    Carbier faisant du Carbier <img data-src=" /> : démago, alarmiste, à la vue courte, logiquement incohérent, mal informé, abusant de la boule de cristal, prétentieux. Comme nos politiques en fait.



    1/ Acheter à l’avance, cela s’appelle de la prévoyance (“prévenir c’est guérir”), c’est agir responsablement dans son intérêt (et celui de sa famille, le cas échant). Les gens ne vont pas investir dans des caddies de médicaments pour le seul plaisir pervers de les gaspiller parce qu’ils sont maintenant disponibles sur Internet.

    2/ C’est la base même d’un système économique qui fonctionne : les branches mortes disparaissent pour laisser les bourgeons s’épanouir. Si on est incapable de se déplacer, le portage à domicile des médicaments avec ordonnance existe (depuis longtemps).


Le 22/03/2013 à 14h 10







Jarodd a écrit :



Une avancée profitable serait de permettre d’acheter à la gélule, plutôt que par boîte de 146 ! On ne prend que ce dont on a besoin, c’est moins cher, c’est moins de consommations, on évite le stockage à la maison (produits périmés, ouverts depuix x mois), et ça ferait diminuerait le trou de la Sécu !





Il se trouve que nos énarques ont décidé le contraire en 2005 (sans analyse préalable du bénéfice/coût), l’avenir étant (selon eux) aux grands conditionnements : résultats, un gaspillage monstre. Comme tout le monde est au râtelier (lire payé par la Sécu) à tous les niveaux, personne n’est responsable et le gaspillage devient inévitable (tragédies des biens communs).



Bizarrement les stups et assimilés sont délivrés à la gélule depuis peu.


Le 22/03/2013 à 17h 31







HarmattanBlow a écrit :



J’ai déjà répondu à presque tout, je ne vais pas me répéter.





Et comme le reste de ton post est HS (pas une mention du système de répartition), je zappe sans vergogne.


Le 22/03/2013 à 13h 34







HarmattanBlow a écrit :



Ton lien :




  • Prouve qu’il a fallu léser la toute première génération de cotisants (de façon bénigne)

  • Ne prouve pas que le rendement actuel doit être inférieur à l’épargne, tout vient du rendement infini des premiers pensionnés n’ayant pas cotisé.

  • Ne prouve pas que le système serait instable.



    Il prouve que le système par répartition est une chaine de Ponzi et qu’il ne peut pas mieux faire que tout autre système sans être un Ponzi. Ce qui était mon argument de départ et qui reste donc entier.







    HarmattanBlow a écrit :



    Tu prônes l’abandon d’un système au profit d’un autre tout en refusant d’examiner si ce nouveau système est meilleur, simplement en regardant les défauts du premier ?



    Pas “défauts” : tares rédhibitoires contraires à l’intérêt particulier de chacun (et donc de tous) : privation de la propriété, coercition, redistribution injuste, instabilité chronique, futur certain (noir), bref tous les ingrédients usuels de la tragédie des biens communs réunis une fois de plus pour une expérimentation d’ingénierie sociale qui finira comme les autres au cimetière de l’Histoire. Les collectivistes n’ont pas de mémoire et ne retiennent aucune des leçons du passé.







    HarmattanBlow a écrit :



    En quoi est-ce du charabia ? On n’a pas vu d’augmentation de la rémunération du capital dans la valeur ajoutée depuis trente ans ? Les chiffres sont disponibles et limpides. Ou alors que contestes-tu exactement ?



    HS.







    HarmattanBlow a écrit :



    Je n’ai à aucun moment écrit que leur extraction n’était pas économiquement rentable (surtout qu’on s’en tape : le problème est de savoir s’il y a de l’uranium bon marché pour tous, pas de savoir si l’extraction est rentable en vendant à prix d’or). J’ai dit qu’il fallait de plus en plus d’énergie pour extraire, c’est à dire de plus en plus de ressources pour extraire de nouvelles ressources.



    On croirait lire un alarmiste du pic pétrolier, uranium, gaz, etc en train de défendre le non-sens qu’est le calcul du ERoEI : tu devrais arrêter de manger du pain parce que l’énergie produite pour le fabriquer dépasse largement celle contenue dans celui-ci (et c’est valable pour tout ce qui est produit, même naturel). De toute manière, cela n’est pas reflété dans les prix des commodities qui n’est que la traduction de l’offre et de la demande : une ressource est un concept économique dynamique qui évolue dans le temps et suivant les besoins (voir plus bas).







    HarmattanBlow a écrit :



    Je n’ai pas non plus dit que les ressources étaient épuisées, en revanche les gisements sont de plus en plus pauvres et difficiles à exploiter.



    Et ? Si une matière première ne convient pas ou plus (càd trop chère, ou non rentable, ou passé de mode, etc), on en change et on s’adapte. Il n’existe pas de cas où la rareté physique d’une matière première n’aie pas conduit à mieux et moins cher.







    HarmattanBlow a écrit :



    Quant aux prix des ressources, pendant longtemps les gisements de qualité et faciles à exploiter étaient nombreux et il suffisait d’aller vers ceux-ci pour répondre à l’accroissement de la demande. Depuis dix ans, avec l’arrivée de la Chine et des autres, les prix ont explosé car la demande n’a pu être satisfaite qu’en allant vers des gisements de moindre qualité. Et plus le temps passera, plus nous devrons exploiter ces gisements pauvres. Je ne sais pas si le résultat en sera un pic de production ou non. En revanche je sais que c’est un facteur de baisse de la productivité dont l’amplitude augmente exponentiellement.



    C’est la rengaine favorites (ie le mythe) des déplétistes alarmistes à courte vue. Les prix ont certes augmenté (c’est en partie cyclique et suivant la demande), mais ils ne sont pas plus cher qu’il y a 30-40 ans ou même en remontant plus loin dans le temps, voir le lien précédent sur les métaux, mais on peut l’étendre aux minéraux, aux énergies, aux productions agro-alimentaires, etc : cela a du sens, économiquement parlant.

    Il se trouve aussi que la courbe figée de Hubbert n’est que théorique, et que la réalité est dynamique : tous les gisements sont loin d’être exploités et on ne connait pas les réserves totales de quoi que ce soit ce qui conduit au fait qu’une ressource n’existe que dans un cadre économique (un exemple parmi d’autres de ressource en cours de développement). Comme le disait l’économiste Erich Zimmerman:

    resources are not, they become

    .







    HarmattanBlow a écrit :



    Le ralentissement de la croissance est pourtant dans l’ordre des choses : d’abord on résout les problème simples à résoudre, puis restent les problèmes chiants, nécessitant beaucoup de ressources, de complexité, etcétéra. C’est logique. Encore certains pourraient avancer que chaque connaissance engendre de nouvelles connaissances mais dans la mesure où tu penses pour ta part qu’innovation et progrès scientifique n’ont rien à voir…



    Mais bon, j’admets que la proposition ne peut être ni confirmée ni infirmée.



    “L’ordre des choses” <img data-src=" /> Si les choses étaient ordonnées, on aurait résolu nos problèmes de prédiction à tous les niveaux. Comme ce n’est pas le cas, elles ne sont donc pas ordonnées.

    C’est apparemment logique, mais c’est faux parce que cela se base sur le modèle linéaire (et simpliste) d’innovation. Comme l’a l’a très justement fait remarquer Shumpeter :

    It should be noticed at once that that concept (of innovation) is not synonymous with “invention”… It is entirely immaterial whether an innovation implies scientific novelty or not. Although most innovations can be traced to some conquest in realm of either theoretical or practical knowledge, there are many which cannot. Innovation is possible without anything we should identify as invention and invention does not necessarily induce innovation, but produces of itself no economically relevant effect at all.



    Une étude de 2007 ne dit pas autrement :

    The overall rate of return to R&D is very large, perhaps 25 percent as a private return and a total of 65 percent for social returns. However, these returns apply only to privately financed R&D in industry. Returns to many forms of publicly financed R&D are near zero.



    Donc progrès scientifique n’implique non seulement absolument pas innovation mais il est même caractérisé par une déconnexion complète de la chose économique.







    HarmattanBlow a écrit :



    Quant à ma formation, je pense qu’étant physicien à l’origine, et aujourd’hui dans le développement logiciel, j’ai eu l’occasion de voir de nombreuses facettes de l’innovation. Or j’ai constaté l’omniprésence des rendements décroissants dans les deux domaines.



    Ta formation et ton égo, tout le monde s’en … moi le premier. Seuls les arguments (leur absence dans ton cas) importent.







    HarmattanBlow a écrit :



    Relis donc ton précédent message et tu verras qui de nous deux s’est emmêlé les pinceaux.



    Ce n’est forcément pas moi puisque ce qui m’intéresse c’est de parler du Ponzi des régimes par répartition. Je me cite :

    Personne ne cotise à dix régimes. Et le financement de ces régimes reste quand même dépendant à 100% de l’activité économique pour financer un pool en augmentation constante. On voit tout de suite les limites d’un tel système, ce qui est empiriquement vérifié dans la réalité.



    C’est même tellement vérifié que les gouvernements ont un peu partout accolé d’autres systèmes, preuve que celui en place ne fonctionne pas. Ce qui était mon point d’origine.



    Thanks for playing.


Le 21/03/2013 à 19h 36







HarmattanBlow a écrit :



Si tu fais référence à la partie selon laquelle il faut qu’une génération soit perdante, en effet, il y en a eu une : celle des premiers cotisants qui a fourni le magot de départ en tant que contribuable. J’insiste donc : rien dans ton lien ne prouverait que le système est condamné. Relis-le donc toi-même.



C’est l’objet même du lien de prouver que non seulement la répartition n’est pas un système stable et juste, mais qu’en plus elle est toujours moins intéressante que tout autre système d’épargne. Dans le genre obtus avec les œillères, tu te poses là.







HarmattanBlow a écrit :



Par ailleurs tu as admis qu’il faudrait aussi léser des générations pour abandonner le système par répartition au profit d’un système par capitalisation. Donc tu prônes que nous lésions de façon importante les pensionnés actuell au motif que dans le passé la première génération a été lésé (de façon bénigne au vu du nombre de pensionnés d’alors).



Tu projettes. C’est mauvais pour ton ego.







HarmattanBlow a écrit :



Tu as avancé cette hypothèse (fausse) pour démontrer qu’il nous faut basculer dans un système par capitalisation. Je remets les choses dans leur globalité en montrant que les vrais problèmes qui affectent le système par répartition (et qui ne sont pas ceux que tu décris) affectent également le système par capitalisation. Davantage ou moins, je ne sais pas, tout dépend du risque de le retraite par capitalisation.



Je ne discute pas d’autre système que celui par répartition, n’importe quel autre étant de toute manière meilleur et plus juste puisque laissant le choix. Tu peux continuer tout seul de discuter entre toi-même.







HarmattanBlow a écrit :



Je ne vois pas quelle contradiction tu veux pointer. Qui plus est les tares ne sont pas celles du système actuel mais celles de tout système où la croissance n’accélère pas d’année en année. C’est à dire de tout système économique vraisemblable, en particulier au vu des contraintes physiques (indépendantes du système économique) que je détaille plus loin (partie sur les rendements décroissants).



Raison de plus pour laisser aux gens choisir ce qui leur convient plutôt que d’être forcé à payer pour un système qui va fatalement finir dans le mur : le simple fait que d’autres systèmes plus résilients, plus ouverts et plus libres ont été introduits en est une démonstration flagrante.







HarmattanBlow a écrit :



Le problème est que le capital exige un rendement de plus en plus élevé et capte une part de plus en plus grande de la valeur ajoutée. Et ce alors même qu’à la base on n’avait pas besoin de plus de capital puisqu’on n’avait pas davantage d’opportunités d’investissement à lui proposer (moins en fait, puisque la croissance a diminué).



Encore du charabia, c’est ta spécialité. Change de crémerie.







HarmattanBlow a écrit :



Oui mais pas à cause du méchant gouvernement. C’est le fait de rendements décroissants.

* Des matières premières dont l’extraction est de plus en plus coûteuse énergétiquement. Au point qu’extraire un kilo de pétrole nécessite aujourd’hui de brûler quasiment un kilo de pétrole.

* Des progrès scientifiques de plus en plus difficiles (un homme pour le vaccin contre la rage, mille pour le vaccin contre la grippe).

* Des progrès scientifiques de moins en moins utiles : une fois que l’homme mange à satiété, se déplace à 50 km/h, peut soulever des milliers de tonnes avec une grue et assembler des chaînes pondant une voiture en trois minutes, l’essentiel des gains de productivité ont déjà été réalisés.





1/ C’est faux pour la plupart des matières premières qui sont récupérables de manière économiquement rentable et dont les réserves sont non seulement plus importantes que jamais, mais avec des prix en baisse continue depuis 30 ans (par exemple les métaux).

2/ Logique fallacieuse : généralisation abusive (en plus d’être un exemple ridiculement simpliste).

3/ Le progrès scientifique n’a qu’un rapport lointain (quand on en trouve) avec l’innovation/développement économique et la création de valeur qui en découle. Un mythe soigneusement entretenu par les scientifiques (je suis bien placé pour le savoir) pour que les budgets soient reconduits, et un symbole politique facile à utiliser. De plus personne n’a de boule de cristal pour savoir si “l’essentiel des gains de productivité ont déjà été réalisés”, toi moins que les autres au vu de tes ‘spécialités’.







HarmattanBlow a écrit :



Je suis ravi de voir que tu reconnais qu’il y a bien des cotisations forcées dans le système par capitalisation. Mais comment cela affecte t-il ta défense de ce système ? Au moins dans le système par répartition les cotisations s’accompagnent d’ouverture de droits.



En effet, cela veut-il dire que tu reconnais avec moi que l’épargnant encourt un risque significatif en cotisant à un système par capitalisation ? Risque qui affecte nécessairement son rendement.



Let’s try something else. HarmattanBlow to Earth: biiiip, doesn’t compute as I was exclusively writing about the collectivist regime, nothing else. Understood?


Le 21/03/2013 à 14h 06







HarmattanBlow a écrit :



Mais parce que tu modifies arbitrairement la définition du schéma de Ponzi. Il a fallu provisionner la première année de cotisation avant de démarrer le système, d’où un déséquilibre créé à l’année 0, oui. Tu sais très bien que ça n’a rien à voir avec un schéma de Ponzi qui n’est viable que tant que la base des cotisants s’élargit. Tu pourras répéter autant de fois que tu veux que le bleu est rouge, il n’en sera pas moins bleu pour autant.



Les réponses sont données dans le lien, que tu n’as manifestement pas lu.<img data-src=" />







HarmattanBlow a écrit :



Quand bien même ce serait la faute du méchant gouvernement, le fait est que le système doit fonctionner dans le réalité présente et non pas dans le monde merveilleux des licornes et du libéralisme. Et de toute façon, même dans ce dernier, dès lors que le rendement du capital n’augmente pas chaque année, le problème reste le même.



On n’est pas en train de discuter du système de capitalisation mais de l’insolvabilité chronique et irréversible de la répartition.







HarmattanBlow a écrit :



Le vieillissement déstabilise le système, il faut donc soit augmenter les cotisations, soit diminuer les pensions, soit accroître les rendements en augmentant par exemple la part des dividendes dans la valeur ajoutée, ce qui se fait au détriment des salaires. En quoi est-ce illogique ou incohérent ? Les trois solutions ont été mises en œuvre au cours des trente dernières années dans les pays ayant recours à la capitalisation.



Relis ta phrase : “monde parfait” et “monde imparfait” et 2 fois “ce à quoi nous avons assisté” pour chacun : il faudrait savoir. Ton explication démontre par ailleurs simplement les tares du système actuel.







HarmattanBlow a écrit :



Tu ne prends en compte que les pensions en omettant le fait que les actifs cotisent aussi indirectement, que ce soit via des dividendes toujours plus élevés au détriment des salaires, des loyers toujours plus coûteux, etcétéra. La rémunération du capital a augmenté en même temps que la croissance diminuait, au détriment des actifs, et ce alors que l’offre de capital croissait plus vite que la demande.



Le capital est à la base de l’activité économique et les dividendes ne font de payer l’investissement en capital comme d’autres sont payés pour leur temps, produits ou services. Qui investirait pour ne rien en retirer ?

De plus, il n’y a rien d’étonnant à ce que la croissance diminue : quand les gouvernements soutiennent artificiellement les industries obsolètes qui auraient dû disparaître en temps normal, le capital n’est plus disponible pour les autres. La micro-économie montre clairement que la concurrence déloyale et les distorsions qui en résultent ne permettent pas une baisse des prix sur les produits et services associés : cela renchérit donc le coût de la vie.

Je n’aborde même pas l’arnaque de la monnaie fiduciaire monopolisée de force par les États ainsi que la manipulation des taux d’intérêts à leur avantage et qui volent en toute impunité le pouvoir d’achat de l’ensemble des populations.

Enfin, et pour faire court, quand les politiques, pour rendre leur électorat captif, ponctionnent l’activité économique de tous les côtés, qui s’étonne que les agents économiques tentent de le récupérer (à part un collectiviste bien sûr) et/ou vont voir ailleurs ?







HarmattanBlow a écrit :



Et maintenant j’imagine que tu vas prétendre que le salarié et le locataire versent ces cotisations indirectes au bénéfice d’autrui de leur plein gré.



Eh bien non, et c’est même le problème principal : on les force à cotiser alors que ce n’est pas dans leur intérêt. Rien ne dit d’ailleurs qu’ils profiteront de leurs cotisations au train où vont les choses : en fait tout indique même qu’au fur et à mesure que le temps passe, ils en profiteront peu et les suivants pas du tout, tout en continuant quand même à payer.







HarmattanBlow a écrit :



Tant que le cotisant confie son épargne à dix régimes de retraite différents, au moins un survivra au terme de ces quatre-vingt années ? Donc pas de problème ?



Personne ne cotise à dix régimes. Et le financement de ces régimes reste quand même dépendant à 100% de l’activité économique pour financer un pool en augmentation constante. On voit tout de suite les limites d’un tel système, ce qui est empiriquement vérifié dans la réalité.







HarmattanBlow a écrit :



Sauf que tu utilises un vilain petit tour : les libéraux affirment que c’est lorsque tous suivent leur intérêt propre que l’intérêt général est réalisé, toi tu es en train d’affirmer que ton intérêt propre est identique à l’intérêt général.



Tu as mal lu : je dis exactement la première partie de ta phrase. La seconde est seulement ton interprétation erronée. Et je ne suis pas libéral au passage.


Le 21/03/2013 à 09h 36

Je constate que tu n’a rien à opposer à la démonstration mathématique que le système par répartition est une chaîne de Ponzi : c’est heureux.



Je commente le reste de ton verbiage erroné purement pour la forme et le fun.









HarmattanBlow a écrit :



alors qu’a priori les opportunités d’investissement demeurent en nombre égal



Ces opportunités dépendent du niveau de liberté économique : entre les mains des collectivistes (de gauche comme de droite), le nombre d’opportunités est inversement proportionnel à leur main-mise sur l’économie : faire dépendre ces systèmes pyramidaux à la base instables et fragiles, d’une économie engagée dans une spirale déclinante par une succession d’incompétents notoires à visée électoraliste (à part quelques rares exceptions éphémères) et continuer à restreindre de plus en plus la liberté économique des seuls agents/entités à même de contribuer à en sortir, si cela n’est pas scier la branche sur laquelle on est assis…

Le passé n’est pas une leçon chez les collectivistes.







HarmattanBlow a écrit :



Dans un univers parfait les rendements diminuent et pour y remédier on augmente la perte des dividendes dans la valeur ajoutée au détriment de celle des salaires, ce à quoi nous avons assisté ces trente dernières années. Dans un univers imparfait cet excès de capital déforme les prix, entraînant crise et destructions de valeur. Un mélange des deux aboutirait à une diminution des salaires et des pensions, exactement ce à quoi nous avons assisté.



Je ne sais pas d’où tu as recopié ce charabia sans nom, qui est non seulement logiquement incohérent, mais est parfaitement incompréhensible, mais c’est une belle performance de non-sens. Au moins il y a peu de fautes d’orthographe.







HarmattanBlow a écrit :



Tout comme le système par répartition, le système par capitalisation ponctionne les actifs.



Non. On capitalise librement en qualité comme en quantité. Si on ne veux pas capitaliser parce que on préfère investir dans son outil de travail ou ailleurs, libre à chacun. Personne ne ponctionne personne et personne ne t’oblige à le faire. C’est la différence fondamentale entre un système collectif coercitif frauduleux insolvable et un système qui laisse la liberté à chacun de prévoir sa retraite de sa propre initiative et suivant ses besoins personnels, et qui est nécessairement toujours à l’équilibre.







HarmattanBlow a écrit :



Dernier détail : si je cotise à vingt ans, la société existera t-elle toujours à mes cent ans ? L’espérance de vie des sociétés est plus courte que cela, même si les sociétés financières tendent à durer plus longtemps.



Je ne connais aucun investisseur sérieux à long terme qui ne mise que sur une seule société ou un seul type d’investissement : c’est la ruine assurée à échéance. Parallèle à faire avec le système par répartition qui n’est financé que par l’extorsion des actifs qui diminuent fatalement en nombre puisque la liberté d’entreprendre, celle qui crée de la valeur, est rabotée d’année en année. C’est vraiment ne rien y connaitre en investissement/finance que de s’exposer à écrire des âneries pareilles.







HarmattanBlow a écrit :



Donc tu vises évidemment ton intérêt propre, et c’est par ce moyen que tu vises l’intérêt général. J’adore les libéraux. Ok, je passe, face à la foi la raison ne saurait avoir de prise.



L’intérêt propre de chacun est dans l’intérêt de tous : effectivement, il n’y a pas rationnel d’argument à opposer à cela, ce que tu exemplifies comme à ton habitude de bien belle manière.


Le 20/03/2013 à 21h 05







HarmattanBlow a écrit :









1/ Une preuve mathématique suffira. Dans le système par capitalisation, tu retires ce que tu y as mis plus les intérêts. Il n’y a pas à voler Pierre pour payer Paul. Il est donc toujours en équilibre à la différence du système actuel.

2/ Elles sont médiocres pour la simple raison que viser l’intérêt propre de chacun, c’est viser l’intérêt de tous parce seul les individus connaissent leurs besoins. Personne ne voudrait confier le remplissage de son caddie à un inconnu : c’est pareil pour tout le reste (qui est nettement plus important).

3/ Cf 1/. Ne généralise pas : je parlais bien de toi.

4/ Vu la superficialité de tes réponses (on ne peut décemment pas appeler cela des arguments), cela n’étonnera personne que tu n’y comprennes rien et accuses donc les autres de tes propres limites. Si banal.


Le 19/03/2013 à 08h 41







HarmattanBlow a écrit :



Je disais simplement que le système par répartition n’est pas un schéma de Ponzi du fait de la production constante de nouveaux travailleurs. Que le vieillissement pose problème dans un contexte de compétition internationale, oui, mais je ne vois pas en quoi la capitalisation résout le problème. Elle peut alléger la pression si tu trouves un moyen d’y basculer, guère plus, à moins de laisser crever des gens sur le trottoir.



La structuration du système par répartition en fait une chaîne de Ponzi per se. Forcer les futurs travailleurs et producteurs à la maintenir à flot en les extorquant au maximum pour tenter de sauver la pyramide de son inéluctable implosion n’y change rien, si ce n’est qu’ayant appris à le/la subir, ils immigrent plus tôt vers des cieux fiscalement plus clément, ou profitent des facilités para-locales pour éviter la spoliation (supra-)étatique : ce qui ne fait qu’accélérer la ruine du système qui va donc extorquer encore plus (ou imprimer des billets, ce qui revient au même), et ainsi de suite (on en est là)…



Protéger le fruit de son travail pour ne pas le voir dilapidé par d’autres sera toujours moralement justifié.







HarmattanBlow a écrit :



Et pourtant elle est juste, non ? Tu aurais tout à y a gagner, n’est-ce pas ? Mais bien entendu cela n’a rien à voir avec ta position ?



Un bon point pour reconnaître la médiocrité de ta réponse précédente. Que je retire immédiatement parce que la suivante ne traduit que l’étendue de ta myopie (rien d’étonnant quand on n’a d’argument à fournir que de ressasser les mythes et vielles rengaines anti-liberté).







HarmattanBlow a écrit :



La démocratie est illusoire et l’état en réalité une oligarchie ? Et c’est pour cela qu’il faut tout de suite l’abolir pour laisser la place à une oligarchie ?





C’est le trait des extrémistes de caricaturer pour enfumer. Un peu de lecture pour la culture et l’ouverture d’esprit.


Le 18/03/2013 à 22h 24







HarmattanBlow a écrit :



La dernière fois que j’ai vu des types manifester en masse, c’était pour la sauvegarde du système de retraites, pas son abolition. Et la dernière fois que j’ai jeté un oeil à la pyramide démographique, la production de futurs travailleurs n’avait jamais cessé, ce qui permet un schéma de Ponzi perpétuel.





Augurer de leur perpétuité est faire preuve d’optimisme béat vu l’état actuel (lire empirique) de ces montages. De plus si l’avenir de ces chaînes de Ponzi sociales ne tenait qu’au nombre de futurs spoliés qui la financeront contre leur gré, elles n’existeraient plus depuis longtemps. Le but des obfuscateurs est de faire croire que c’est la seule alternative possible.







HarmattanBlow a écrit :



Autrement dit une partie de l’édifice s’écroulera mais pour toi c’est tout bénéf donc tout va bien. <img data-src=" />





La médiocrité de ta réponse se suffit à elle-même.







HarmattanBlow a écrit :



Et saluer par la même occasion la formation d’une nouvelle aristocratie le jour où tu auras fini de déshabiller le pouvoir démocratique de ses attributs. Puis regarder l’ensemble s’effondrer dans un grand bain de sang.







Though it is disguised by the illusion that a bureaucracy accountable to a majority of voters, and susceptible to the pressure of organized minorities, is not exercising compulsion, it is evident that the more varied and comprehensive the regulation becomes, the more the state becomes a despotic power as against the individual. For the fragment of control over the government which he exercises through his vote is in no effective sense proportionate to the authority exercised over him by the government.




  • Walter Lippmann, 1937. The Good Society, pages 105-106.



    Le seul bain de sang, ce sera les parasites entre eux.



    (La citation ci-dessus illustre aussi à merveille l’article.)


Le 18/03/2013 à 20h 15







Drepanocytose a écrit :



Je suis assez d’accord.

Mais une fois qu’on a dit ca, que fait-on ? Comment sort-on de la chaine sans spolier (ou en spoliant le moins possible) la génération précédente, qui du coup en cas de sortie brutale du système deviendrait le vrai dindon de la farce (ayant payé, et ne recevant rien) ?



Je me pose souvent la question, toutes les pistes que j’entrevois mènent à des impasses logiques…





Le problème de ces chaînes, ce n’est pas tant leur montage structurellement fragile que la ‘philosophie’ idéaliste qui y a conduit : la tragédie des biens communs est une redoutable claque pour les concepteurs de ce type de schéma grandiose, mais non résilient.



La seule sortie possible est de laisser la liberté aux gens d’adhérer ou pas à un système, c’est à dire de faire en sorte de multiplier les possibilités de telle manière que si une partie s’écroule, tout l’édifice ne sombre pas avec. Soit en 3 mots : ouvrir les marchés.



Ouvrir le marché de la retraite, le marché de la santé, désenclaver ceux de l’assurance et des mutuelles, bref laisser les entrepreneurs proposer et innover là où la perfusion généralisée est en train de torpiller l’appareil productif. Et surtout retirer à l’État le monopole de la monnaie pour le redonner aux banques (leur business d’origine).



Bien sûr la transition ne sera pas facile, mais à la manière de la Nature qui reprend toujours ses droits, les espaces de liberté qui s’ouvrent à l’Homme sont toujours rapidement conquis, et cela dans son propre intérêt.


Le 18/03/2013 à 18h 23







Drepanocytose a écrit :



Pas sûr. Avec la cohorte de vieux qui vont partir à la retraite ou au placard, il faut voir.

Par contre c’est payer la retraite de tous ceux-là qui va être coton.





La destinée ultime de tout système de financement pyramidal (légal ou non) est de s’effondrer sur lui-même. Les nôtres (régimes de retraite, la séc. soc., etc) sont même pires : ils résistent seulement parce que les gouvernements utilisent la force et la violence pour spolier les productifs et les travailleurs et les contraindre à financer leurs trous sans fond : des chaînes de Ponzi légalisées en fait.


Le 21/03/2013 à 20h 42







OlivierJ a écrit :



C’est ce que pense une connaissance à moi et qui est hébergeur et qui en a acheté un certain nombre, il a eu des soucis avec cette marque, et si ça peut servir, aucun avec Samsung et Intel, en pro ou en modèle non-pro.





Il ne faut pas généraliser non plus. J’ai des Revodrive (en PCIe donc) qui tourne 24h/24 depuis des années sans soucis particulier.


Le 15/03/2013 à 11h 17







David_L a écrit :



On pense à retravailler cette zone, la remarque est prise en compte en tous cas <img data-src=" />





Cela serait bien aussi de refondre la zone de texte pour commenter : les crochets qui ruinent les citations, les émoticons qui disparaissent, le textarea peu extensible avec le bouton Envoyer qui disparait sous le bord, l’impossibilité de mettre des images, le focus qui saute dès la moindre insertion, etc. Sur un site parlant technologie, c’est le moyen âge de l’édition <img data-src=" />


Le 14/03/2013 à 16h 38







Alucard63 a écrit :



On est d’accord sur pas mal de point en fait( surtout sur l’écologie, moins sur l’impôt ).



Comme quoi.







Alucard63 a écrit :



Sauf le fait que le droit naturel serait “naturel”( s’imposerait de lui même aux hommes à l’image d’une loi divine ).<img data-src=" />



Eh ! Ils ne t’interdisent de les appeler “fondamentaux”, “principaux”, “basiques”, etc si “naturels” te turlupine à ce point.







Alucard63 a écrit :



Bon on va peut être s’arrêter là sinon demain on y est encore.<img data-src=" />



Je ne doute pas qu’il y aie une suite demain ou après. <img data-src=" />







Alucard63 a écrit :



A une prochaine.<img data-src=" />





Pareillement !







Alucard63 a écrit :



NB: Je ne suis pas complètement anti écologie c’est juste les foutaises de réchauffement par le CO² qui me hérissent..mais c’est une autre question.<img data-src=" />



Si cela t’intéresse, le restant des emails du ClimateGate vient d’être rendu public. Les prochaines semaines promettent d’être chaude (enfin pas en France où les béni-oui-oui ont pris le pouvoir).



A+


Le 14/03/2013 à 13h 32







Alucard63 a écrit :



C’est sur que l’impôt à tout va c’est compatible avec le droit naturel.<img data-src=" />



Oh mais on est bien d’accord là-dessus : c’est pourquoi j’ai écrit “basé” et pas “compatible”. <img data-src=" />

Le fait d’être basé sur ces droits n’induit pas que le reste a suivi, loin de là (tout du moins en France) : la Constitution est plus que moins antinomique avec ceux-ci sur beaucoup de points (impôts, droit de grève, service public, Nation, pour n’en citer que quelques uns).



Le fait qu’ils soient naturels n’a pas retenu certains d’essayer de les déformer ou de les utiliser pour les accommoder à leur sauce idéologique rétrograde.



Ne parlons même pas de la charte de l’environnement, tout le texte est un ramassis de poncifs idéologiques, d’éco-buzzwords verdâtres rougeâtres démontrablement plus erronés et pseudo-scientifiques les uns que les autres. Et cette chienlit fait partie de notre Constitution.


Le 14/03/2013 à 11h 38







Alucard63 a écrit :



Dans ce cas oui: le droit Français moderne est compatible avec le droit naturel sur certains aspects.<img data-src=" />





Un peu plus que compatible : entièrement basé dessus.