Je suis d’accord avec tout cela, par contre s’il n’y a pas d’application pour cela, il n’y a pas non plus de formation. Car tout cela est basé sur l’empathie et les rapports humains qui ne s’apprennent pas en quelques heures contrairement à ce qui est affirmé dans l’article.
Il y a des gens empathiques pour qui c'est le métier, on forme chaque année des milliers de gens dont l'empathie fait partie des savoir-être à avoir dans leur métier.
carbier a écrit :
Le contact tracing humain est ce qui a été mis en place en France au début de l’épidémie. Si vraiment vous aviez voulu vous rendre utile, vous auriez peut être pu commencer par enquêter sur ce qui n’a pas marché.
Parce que vu que c'est ce que NXi préconise à longueur d'articles à charge, si c'est pour repartir sur ce qui n'a pas marché au départ, je ne vois pas bien l'intérêt.
Fin janvier, le Gouvernement disait qu'il n'y avait pas d'épidémie en France. Je ne vois pas très bien de quel contact tracing tu parles ? Vraie question, si tu as vraiment des infos là-dessus (étonnes-moi, pour une fois).
C'est bien là l'intérêt de parler de ce qui n'a pas marcher et de ce qui n'est pas prêt de fonctionner : l'intérêt est d'avoir un Gouvernement, une administration, un pays qui fait le job, qui est en ordre de marche. Il est là l'intérêt. Tout le monde n'a pas envie de faire l'autruche face à des problèmes et tout le monde n'est pas béat comme tu sembles l'être devant les efforts incommensurables du Gouvernement face à la pandémie. Ton métier, c'est community manager ? Rassure-moi, tu le fais pour de l'argent, tu n'es pas conformiste comme ça pour te rassurer que la vie est belle ?
carbier a écrit :
Pas la peine de me parler du nombre de contact tracer, au début de l’épidémie, il n’y avait que quelques dizaines de cas en France et pourtant cela n’a pas suffit à stopper sa propagation.
Si tu pouvais arrêter de dire ou de laisser penser que dès qu'on critique le Gouvernement, on fait du bashing antigouvernemental... ou que le Gouvernement a fait tout ce qui est humainement possible face à l'épidémie en France. C'est faux.
Et il n'est pas pour autant nécessaire de considérer qu'il y a une façon magique ou miraculeuse de faire face à une épidémie. Un épidémie se traite en mobilisant toutes les forces vives, sans inquiéter la population certes, mais sans pour autant la rassurer inutilement en faisant comme si il n'y avait pas d'épidémie possible (fin janvier, début février).
Sur cela, je te laisse continuer à faire ton office de community manager.
Le
25/04/2020 à
07h
25
…
Le
24/04/2020 à
17h
32
Pour te rassurer, il n’existe pas de contact tracking (ou recherche de contacts) miracle ou magique.
Pour faire une comparaison, les promoteurs de l'efficacité de la NSA considéraient que la surveillance de masse allait remplacer le renseignement humain. Or il n'y a pas plus efficace et précis que le renseignement humain. Il faut nécessairement que la technologie soit complémentaire du travail humain de terrain pour que la technologie soit efficace. Opposer les deux n'a aucun sens.
La base, c'est l'humain. Le numérique est complémentaire quand bien même la "transformation digitale" exécute mieux qu'un humain les tâches répétitives qui peuvent être automatisées (pour le moment, l'humain est quand même obligé de passer derrière l'automate pour rectifier les erreurs de la machine qui est encore incapable de s'adapter à des situations singulières).
Le
24/04/2020 à
17h
21
Pour ma part, l’article est peut-être long, mais au moins ai-je l’impression d’avoir tout compris (le 2e article sur les limites du bluetooth m’a paru par moments trop technique pour ce qui me concerne).
D’ailleurs, le temps de lecture est affiché en tête d’article (utile pour ne pas se laisser désespérer en cours de lecture). Et on n’est jamais obligé de tout lire de A à Z, on peut lire une partie de l’article ou lire l’article par petits bouts en commençant par le milieu ou la fin ou on peut lire les titres de parties et ensuite reprendre la lecture de manière approfondie.
Là, je suis d’accord. Les supermarchés ont gardé une activité alors que les petits commerces ont fermé ou ont adapté leur relation clients d’une manière drastique. Même les supérettes n’en ont rien à faire des contacts potentiels entre clients : les gens entrent et sortent dans le magasin sans aucun contrôle des contacts potentiels entre clients, c’est à peine si les employés ont un masque et si la caisse est équipée d’un hygiaphone en plexiglas).
Le
24/04/2020 à
15h
22
Cela-dit, à chacun de se faire une idée du pourquoi ça arrive à Amazon et pourquoi pas à Orange, Airbus, La Poste, etc. Amazon a peut-être de moins bonnes relations avec les syndicats salariés, Amazon n’a peut-être pas suffisamment de masques, l’État français souhaite insidieusement se montrer plus dur avec Amazon … ou plus simplement Amazon ne sait pas (ou ne veut pas) adapter son organisation aux règles sanitaires actuelles (à l’instar de Deliveroo ou Uber d’ailleurs) ?…
Le
24/04/2020 à
15h
10
Moi, je ne comprends pas pourquoi les livreurs de Deliveroo et Ubereats ont le droit de faire du vélo toute la journée et pourquoi les salariés des grandes usines et entrepôts logistiques français (Airbus, NTN-SNR, Amazon, La Poste, etc) doivent travailler sans protection. Tout ça alors que d’autres restent confinés à résidence.
Au contraire, pour moi, la décision de justice permet de faire respecter la distanciation et les protections jugées nécessaires et décidées par les autorités publiques.
Plusieurs fois, on m’a dit que les avis et les notes Google sur des lieux ou des commerces, avaient une forte audience (et donc c’est là qu’il faut être pour être visible du grand public). Un jour, je suis allé voir à quoi ça ressemblait.
En fait, les avis Google ressemblent beaucoup aux commentaires négatifs sous les articles de Next inpact à propos des projets du magazine ou des nouvelles versions du site web, c’est dans le même esprit : c’est pas assez, c’est trop, le service est mauvais, etc. Et quand on voit les commentaires un peu plus réaliste (je passe les commentaires positifs qui restent généralement dans les superlatifs pompeux et sans détail), on lit enfin, au milieu de ce grand n’importe quoi, de trop rares commentaires apaisés qui racontent que ça s’est passé plus ou moins bien.
Comme quoi, il ne faut pas prendre pour argent comptant ce qu’on voit à la TV (ou ce qu’on lit sur le web).
Le
24/04/2020 à
08h
49
oui.
Le
20/04/2020 à
07h
42
Pour le coup, je ne m’adressais pas spécifiquement à toi, je t’avais déjà répondu. Relis notre discussion au lieu de voir le mal partout, je crois avoir suffisamment expliqué ce que je pense.
Le
19/04/2020 à
18h
13
Bref, si on pense que le papier, c’est trop XXe Siècle, on n’est pas obligé de lire le magazine papier (ni même la version pdf). On lit NextINpact.com (et d’autres sites web) et tout va bien pour tout le monde.
Pareil pour le crowdfunding…on peut passer son chemin et acheter (ou pas) le magazine papier quand même. On peut aussi contribuer au crowdfunding et ne lire que le pdf en refusant de lire le magazine papier. Bref, tout est possible et c’est cool. Et si le crowdfunding est un outil de financement qu’on pense être néfaste dans notre Société, alors militez contre ça et inutile alors de chipoter.
Le
19/04/2020 à
17h
56
Autre exemple : Stranger Things - Netflix a diffusé la série TV en SVOD, et a publié une BD (format papier) qui raconte des histoires autour de l’histoire originale de la série.
Le
19/04/2020 à
17h
44
Je me suis mal fait comprendre visiblement. Nous ne sommes pas d’accord. Pour moi, un magazine en format papier, ça correspond à la forme + le contenu.
Que certains articles soient publiés sur le site web, ça correspond à un autre objectif. C’est du cross-media (quand je vais voir la Reine des Neiges en film, c’est pas la même chose que lorsque je vais lire le récit ou la BD qui racontera la même histoire).
Magazine sous format papier et site web sont complémentaires, ils ne s’opposent pas (l’audience est la même pour le site web, avec ou sans magazine papier).
Le
19/04/2020 à
14h
27
PS: tu me diras, la musique on ne l’écoute plus avec le livret à côté (#teamvieux, désolé)… même si Qobuz publie quelques fois le livret avec l’enregistrement audio. Comparons donc un spectacle musical vivant avec un son édité sous format enregistré qu’on écouterait en streaming.
Le
19/04/2020 à
14h
18
floh a écrit :
Donc, votre solution c’est sortir sur un autre support uniquement. Pour les supports actuels, c’est un PDF plus tard et basta. Qu’ils se démerdent. Celui qui va lire le magazine en PDF sur son smartphone va se débrouiller.
Ce n’est pas ce que j’ai compris : certains articles du magazine au format papier seront publiés sur le site et le magazine en format papier sera à terme diffusé gratuitement en format pdf.
« Quelques mois après la publication, certains articles seront dans un premier temps diffusés sur nos sites et réservés un mois à nos abonnés avant d’être accessibles à tous. À terme, chaque numéro de notre magazine sera librement accessible au format PDF sur notre site. »
Cela-dit, tu pourras objecter que ça ne changera rien à ce que tu souhaiterais, mais dans ce cas, selon mon humble avis, je te répondrais qu’il s’agit d’un magazine avec un contenu et une mise en forme : c’est comme une BD que tu voudrais voire en images sur un site web au lieu d’un pdf, ou un album musical que tu voudrais écouter sur un site web : on déstructure toute la forme de l’album pour ne garder que l’essentiel du contenu, ça ne ressemble plus à grand chose (d’autant que certains contenus seront quand même publiés sur le site).
Le
19/04/2020 à
14h
00
Ce que j’ai compris :
§1 - le magazine est un projet à l’intérieur du modèle économique de Next inpact (pas son modèle économique entier ou son principal enjeu économique). Le magazine permet d’avoir le pré-financement de renforcer la capacité de Next inpact à fournir des contenus (renforcer l’équipe rédactionnelle, diversifier les supports et diversifier les sujets)
§2 - l’étape suivante, si tout se passe bien, sera de préfinancer les contenus du magazine #3 (et suivants) grâce à l’autofinancement (par Next inpact, sans utiliser le crowdfunding pour créer les contenus du magazine)… ceci avant de faire la campagne Ulule (campagne Ulule qui ne servirait grosso modo qu’à la logistique du magazine)
§3 - c’est la réponse à ta question rhétorique qui considère que le crowdfunding n’est qu’un appel aux dons pour faire rentrer de l’argent sans faire trop d’efforts.
En espérant que ces quelques paraphrases facilitent la compréhension. Et je fais ça même si le crowdfunding est selon moi une façon maline (au sens négatif du terme) pour les banques de ne pas prêter aux PME tout en profitant de l’en-cours des déposants de ces micro-contributions.
Heureusement que le président de l’Arcep avait annoncé faire de la pédagogie face aux infox à propos de la 5G.
Je sens qu’ils vont ramer à fond à contresens comme pour Linky, ça ne fait pas un pli. Hâte de voir comment ils vont nous vendre leur appli magique (et voir si elle fera des émules).
Le
24/04/2020 à
09h
09
Les vautours du traitement de données sont là. Des nouvelles d’Atos ou de Docaposte ? (je suis certain que ces deux-là se tiennent dans les rangs également)
En parlant de vidéosurveillance (ou vidéoprotection pour les intimes), dans ma commune, la police (municipale en collaboration avec la police et la gendarmerie nationales) utilisent les caméras pour repérer les attroupements dans l’espace public et pour envoyer les agents de terrain sur place.
Dans un sens, on peut se dire que ça aide en partie à faire respecter les mesures sanitaires. Dans un autre sens… je ne vais pas en parler à nouveau ici, on va me répondre que je dis des conneries ou que je crois avoir la science infuse.
Pour ce qui est de l’article de façon générale : des parties un peu trop techniques pour moi, mais par ailleurs plutôt intéressant.
1- la Bavière n’est pas l’Allemagne, et la Bavière est une région fortement urbanisée. Et il ne me viendrait pas à l’idée de faire des comparaisons entre pays, “comparaison n’est pas raison”. Seulement de voir ce qui existe et ce qui est possible.
2- Je ne prendrais pas la Bavière en modèle, loin de là. Ni même la Corée du Sud sur certains aspects, mais il s'agit, avec des pays africains comme le Nigéria, d'un pays qui a l'habitude de faire face au risque épidémique.
3- être tranquille derrière son clavier n'a rien à voir avec se forger un avis et réfléchir à ce qui se passe. Pour ma part, je n'ai surtout pas l'intention d'attendre que la solution miraculeuse arrive. Rien n'est jamais fini, tout se poursuit.
4- oui, la France est actuellement une dictature sanitaire, ça peut paraître exagéré ou effrayant, mais c’est la caractéristique essentielle d’un État totalitaire de supprimer la liberté de déplacement.
Le
23/04/2020 à
14h
14
Dans une technocratie, oui, il y a des experts. S’il fallait être expert d’un domaine pour avoir droit au chapitre, il n’y aurait même pas de commentaires sur le web ou de tribunes dans la presse. Il n’y aurait que des encyclopédies et des revues universitaires.
Le
23/04/2020 à
14h
10
Oh non, je loin d’être un expert. J’ai mon avis personnel que j’ai le droit d’exprimer comme tout le monde, je l’espère. Tu peux d’ailleurs débattre avec moi, pour faire avancer ma réflexion. Sinon, tu peux éviter ce genre de commentaire qui ne sert strictement à rien (ni même à toi, à part te conforter dans ce que tu peux penser éventuellement).
Le
23/04/2020 à
14h
08
Mais en France on ne dépiste pas, on n’a pas de masque, on confine la quasi totalité de la population !!
Combien de pays confinent la quasi-totalité de la population ? Répond à cette putain de question au lieu de me faire la leçon. Tu te prends pour qui à la fin ?
Le
23/04/2020 à
14h
05
« premièrement, les gouvernements successifs que nous avons, c’est nous qui votons pour eux. »
Et je répète qu’une élection ne fait pas une démocratie. L’élection est profondément aristocratique même si le suffrage universelle aide à un peu plus d’effort démocratique de la part des élus. Le Pape, Hugues Capet, l’Empereur du Saint Empire germanique sont des exemples de dirigeants élus. Ils participent à la société, les électeurs ne sont nullement responsable de leurs actes (d’autant que dans la Constitution de 1958, le mandat impératif est interdit, l’élu politique décide selon sa propre appréciation).
« Deuxièmement, si un peu tous les pays ont su évoluer pour s’adapter à l’évolution du monde à part nous, c’est très certainement parce qu’une grande partie des Français descendent dans la rue dès qu’on veut changer quelque chose. »
Ce serait dommage que “Les Français” participent aux décisions de l’État. Réfléchis un peu… pourquoi descendre dans la rue si ce n’est dans l’espoir d’être un peu, légèrement, un tant soit peu, entendu ? Peut-être considères-tu que élire un représentant est suffisant pour participer à la démocratie ? Mais, soit, “Les Français” refusent le changement, c’est donc culturel. Je peux le concevoir en partie, mais cette explication seule est très loin de me sembler tout expliquer (il manque des morceaux au puzzle).
« Troisièmement, l’état chez nous est très centralisé (moins qu’avant mais quand même), ce n’est pas pour autant qu’il nous impose 90% de nos comportements. »
J’aime bien utiliser des proportions, mais quand ça désigne des choses réelles. Là, ton “90%” n’a rien de tangible. Toujours est-il que la quasi totalité de la population française est confinée actuellement sous peine d’une peine de 135€ d’amende (et de prison en cas de récidive), mais ça doit s’évaluer à 1% ? 5% ? de restriction des libertés ? Moi, j’appelle ça la dictature sanitaire, sanitaire certes, mais dictature quand même.
Moins centralisé qu’avant, l’État français ? Sérieusement ? La réforme de l’assurance chômage dont la gestion est confiée à l’État, la réforme des retraites dont la gestion sera confiée à l’État ou aux entreprises (tout ça à la place d’une gestion paritaire salariés/employeurs), on peut parler aussi de la justice prud’homale … Et les dotations aux collectivités locales qui ont remplacé la taxe d’habitation : toute une fiscalité locale qui disparaît. Désolé, c’est le contraire.
« Donc je maintiens que nous sommes tous à des degrés divers responsables de notre sort. »
Là, je suis d’accord. Mais l’un n’empêche pas l’autre : nous sommes tous en interaction. Là où tu te trompes (désolé de le dire comme ça, mais il faut que je sois franc), c’est de considérer que nous ne sommes pas éventuellement impactés individuellement pour des décisions prises par des entités tierces qui ne nous ont pas consulté et mis à contribution (autrement que par l’élection tous les 5 ans pour ce qui est des autorités publiques).
Le
23/04/2020 à
13h
33
On ne résout pas une catastrophe naturelle (une épidémie, un risque épidémique) avec la gestion à flux tendus comme ce que fait actuellement l’État français. Au contraire, on fournit des masques, on dépiste les personnes contagieuses à isoler du reste de la société et on recommande aux individus d’avoir un comportement utile à tous dans cette situation périlleuse. Ce qu’a un peu fait l’exécutif en marge d’un confinement et d’une répression à la liberté de circuler digne d’une dictature sanitaire. Bonne chance à tous pour retrouver votre liberté face à un État français capable de cette extrémité de confiner la quasi-totalité des 65 millions d’individus que compte notre beau pays.
Le
23/04/2020 à
13h
14
Petite erreur dans la dernière ligne : entre parenthèses il faut lire “ce qui serait moins le cas avec un État décentralisé”.
Et j’en profite pour préciser que, si l’État et surtout l’exécutif (seul organe de l’État français à avoir les moyens d’agir efficacement actuellement), est sensé représenter la société entière, l’État français n’est pas non plus la société française à lui tout seul. Donc, ses décisions n’engagent que lui-même vis-à-vis de la population française (et ce n’est pas parce que les individus élisent des représentants, qu’ils s’associent à la responsabilité des élus politique, l’élection n’a jamais été une preuve de démocratie).
Le
23/04/2020 à
13h
01
« Pour l’ensemble de l’état actuel du pays, nous sommes responsables, nous les Français qui qui continuons à vouloir acheter des merdes à deux balles sur Amazon pour ne pas payer des salaires français, tout en gueulant qu’on a du chômage et que les entreprises qui délocalisent c’est scandaleux. Bien sûr, les entreprises ne sont pas blanches non plus (loin de là), mais croire que le problème c’est ces branleurs de politiques ou ces salauds de riches patrons du CAC40, c’est vraiment avoir une vision très limitée du problème et aucune chance d’y trouver une solution. »
Sur ce sujet, je ne suis absolument pas d'accord avec toi. Individuellement, nous ne sommes pas responsables de ce que la société fait. Le collectif n'est absolument pas l'addition d'individus. Quand bien même aucun résident Français n'utiliserait Amazon en rognant un confort que chacun est libre d'apprécier pour lui-même, le collectif resterait le collectif, le "nous" qui pose la question : "qu'est-ce que nous voulons faire ensemble?", question qui ne suppose nullement d'avoir chacun un comportement identique.
Si Amazon existe en France, des individus peuvent boycotter (comme moi par ex.), des individus peuvent trouver ça plus facile à utiliser pour x raisons qui ne regardent personne d'autre qu'eux-même, ou encore d'autres peuvent préférer rendre visite à de petites librairies et autres petits commerces parce qu'il y a le contact humain ou par militantisme ou autre raison.
"Les Français" est une entité qui n'existe pas. Il n'existe que des individus qui font face à un pouvoir centralisé : l’État français, l'administration de l’État français. Le jour où l’État décidera comme en 1982 (par ex.) d'accroître encore un peu plus la décentralisation de la France, il y aura beaucoup moins de Français "râleurs", car ce seront des individus responsabilisés, proches des décisions et que le pouvoir écoute, au lieu d'être culpabilisés, obligés d'obtempérer.
Donc, les causes de "l'ensemble de l'état actuel du pays" sont la centralisation des pouvoirs dans l'exécutif de l’État, la culpabilisation incessante des individus, et un État inféodé - inféodé - aux plus grosses sociétés commerciales du pays. Seul l'exécutif de l’État dispose des coudées franches pour agir. Celui-ci doit alors agir et ne pas se tromper, sinon si une majorité d'individus souffrent de ses décisions, ceux-ci râleront dans le meilleur des cas, ou se révolteront dans le pire des cas (mais, dans cette hypothèse, l’État aura au moins plus de moyens de faire respecter l'ordre public, ce qui serait moins le cas avec un État centralisé, seul avantage d'un État centralisé). C'est classique.
Le
22/04/2020 à
17h
09
En plus du fait qu’élaborer en 1 mois une application utilisable… j’en doute fortement. C’est du bullshit. Je me répète, mais j’ai l’impression que la précision était nécessaire.
Le
22/04/2020 à
17h
04
En tout cas, toi, question communication, tu maîtrises les smileys. Je te dis pas bravo, mais je m’incline.
Le
22/04/2020 à
16h
58
Nous sommes bien d’accord là dessus. Désolé, j’en reviens à ce que tu occultes obstinément, tu n’as toujours pas compris que c’est le confinement total que je contestais et qu’un outil numérique ne servira à rien en France parce que le 11 mai prochain nous serons pour la plupart d’entre nous confinés sur des critères qui n’ont rien à voir avec un dépistage sérologique et une application mobile sensée aidée à accompagner l’utilisation de masques que la France n’utilisera encore pas suffisamment.
Tu peux toujours me faire la leçon sur des enjeux épidémiologiques, je suis peut-être mieux renseigner que toi sur le sujet (sans chercher à me faire valoir face à toi, mais c'est toi qui vient sans arrêt chercher n'importe qui ici avec tes procès en méconnaissance).
Le
22/04/2020 à
13h
59
Gilles Babinet, je le prends plutôt au sérieux en ce qui concerne le domaine du numérique et de l’entrepreneuriat du numérique. Je citais Laurent Alexandre pour ses raisonnements à la limite de la post-vérité gouvernementale.
Le
22/04/2020 à
13h
52
carbier a écrit :
En ces temps je sais bien que la mémoire joue des tours à certains, mais je rappelle qu’au début de la pandémie, la Corée du Sud avait été montrée en exemple. Or les applis qui y sont utilisées sont autrement plus intrusives que celles présentées ici.
La Corée du Sud, Taiwan, sont montrés en exemple surtout part les tests massifs en cas de suspicion, et par la distribution massive de masques à toute la population. Sans compter les pays européens qui n'ont pas confiné la quasi totalité de leur population.
Contrairement à ce que tu avances, le pistage massif en Corée du Sud a notamment été critiqué pour avoir provoqué des incidents (des personnes adultères démasquées, des personnes contaminées qui sont allées se plaindre auprès de la personne par laquelle elles ont suposément été infectées, etc. Et je ne parle pas de Singapour qui a confiné manu militari des gens suspectés d'être contagieux).
Bref, tu conclus encore comme ça t'arrange en éludant ce qui pose problème.
Le
22/04/2020 à
13h
32
On ne solutionne pas une épidémie avec de la gestion à flux tendus. Un outil numérique, ça s’ébauche et ça se prépare. C’est pas en 1 mois qu’on va crier “Eurêka” avec une solution clé-en-main qui ne coûte pas cher et qui s’applique très bien même avec le dos de la cuillère.
Bref, le Gouvernement déblatère et “Charles attend”…
Le
22/04/2020 à
13h
23
« Cédric O aurait selon Le Figaro expliqué que « si Apple n’accepte pas de modifier ses critères techniques, l’application que nous construisons avec nos partenaires européens, notamment allemands, suisses et bientôt italiens, anglais et monégasques, ne sera jamais prête pour le 11 mai ». »
À Arrêt sur Images (il y a quelques semaines), Gilles Babinet (vice-président du Cnum) expliquait qu'une application distribuée au 11 mai, c'était impossible vu qu'il faudrait préparer tous les intervenants (police, professionnels de santé, etc) pour les inclure dans la boucle (une application sans personnes pour l'exploiter, ça relève de la pensée magique).
À Interdit d'interdire (hier soir), Laurent Alexandre (essayiste-commentateur-influenceur) expliquait que si l'épidémie avait été véritablement létale, le Gouvernement n'aurait pas hésité à utiliser la géolocalisation GPS plutôt que le Bluetooth (qui est soit-disant une concession aux opposants férus de vie privée). Car le GPS est soit-disant plus précis et efficace que le Bluetooth.
Bref, quand le Gouvernement arrêtera de nous occuper avec de la com' et nous prendre pour des moutons obéissants, on pourra peut-être construire une civilisation du numérique. M'est avis que les problèmes Linky, 5G ne sont pas prêts de cesser (n'en déplaise aux présidents de la CRE et de l'Arcep).
NB: les conformistes, vous pouvez me lyncher et me traiter de ce que vous refoulez en vous (communiste, complotiste, idiot, etc), c’est votre comportement psychorigide qui est délétère et qui crée la frustration du complotisme et de la révolte. Et le pire, c’est que le jour venu, ça ne vous empêchera pas de devenir un révolté vous-même quand vous vous retrouverez avec l’impression d’être le dindon de la farce (ce qui risque très probablement d’arriver un jour, on n’a jamais vu un dindon échapper à la cuisson quand la farce est prête).
Bref, je crois que je vais arrêter d’essayer de comprendre ce qui se passe dans ta tête. Visiblement, c’est trop évident pour toi. Tout est trop évident pour toi. Continues à montrer des évidences, ça ne vaux pas mieux que des évidences de complotistes. En attendant, tu me fais perdre mon temps de lecture.
Le
22/04/2020 à
10h
12
Moi, je ne comprends pas la différence. Tu peux expliquer ?
Le
22/04/2020 à
10h
10
Moi non plus je ne t’ai pas agressé, je réagissais juste à la citation de Kar Marx. C’est drôle de me demander de me calmer alors que c’est toi qui réagit à un commentaire. Si je dois me calmer, commence et je te suis.
Le
21/04/2020 à
22h
52
Mais en fait, je réalise que tu es tellement intelligent. Tu sais tellement de choses. Merci de m’apprendre tout ça. Je réalisais pas. Désolé de dire tant de conneries. C’est vraiment cool, j’irais me coucher moins con ce soir.
[smiley avec un chapeau pointu posé de travers sur la tête et avec les yeux qui divaguent]
Le
21/04/2020 à
22h
42
carbier a écrit :
On est tellement mal loti en France à cause de ce gouvernement pourri " />
Tu fais pitié à caricaturer ce que les gens disent. Tu décrédibilises ton point de vue, tu n’imagines même pas à quel point.
Mais vas-y, on m’a déjà traité de communiste et aujourd’hui de marxiste. Tu peux me traiter de pisse-froid ou complotiste. En tout cas, c’est pas comme ça que j’aime le débat d’idées.
carbier a écrit :
Ben voyons ou comment réécrire l’histoire.
Les mutuelles santé datent de Hollande ? " />
Les contrats collectifs ont été généralisés (ils existaient bien avant vu que j’en ai bénéficié depuis que j’ai commencé à bosser) et rendus obligatoires pour forcer les entreprises à protéger leurs employés. Et donc à payer.
Mais c’est sur que c’est une régression sociale
Fais-moi dire ce que je n’ai pas dit. Tu es ridicule, mon pauvre. Vas-y enseignes-moi des choses, Môssieur le Professeur. Et parle à ma place, ça ne me dérange pas, j’ai l’impression que tu aimes parler tout seul, ça te plait d’être le seul à parler, vas-y défoule-toi, ne te dérange pas pour moi. Pathétique…
carbier a écrit :
Pour ton info quand tu souffres d’une ALD (donc les pathologies les plus lourdes) ton traitement et ton parcours de soin est pris 100% en charge par la sécu.
Sans déconner, tu en es vraiment là ? Tu as vraiment besoin de me donner un contre-exemple pour faire semblant d’avoir raison ? Putain, sors des arguments si tu veux vraiment te rendre intéressant. T’es un rigolo en fait.
Le
21/04/2020 à
22h
20
Une mutuelle est à but non-lucratif. Mais :
D’abord, non-lucratif, ne veut pas dire qu’on ne verse pas de hauts salaires ou qu’on n’investit pas dans l’immobilier ou les produits financiers.
Ensuite, de nos jours, une mutuelle est souvent affiliée d’une manière ou d’une autre à un groupe d’assurance (que ce soit une compagnie d’assurance ou une mutuelle d’assurance, c’est le même statut régie par le Code des Assurances).
Enfin, le Code de la Mutualité a tellement été vidé de sa consistance mutualiste pour rivaliser avec les assurances individuelles que pratiquement tout est fait pour soit-disant consolider les groupes mutualistes qui, de ce fait, ne cessent depuis 20 ans de fusionner entre eux (par ex. Harmonie Mutuelle qui est l’un des plus gros groupes de santé-prévoyance actuellement et qui n’a plus rien à voir avec une mutuelle santé dans la pratique).
Le
21/04/2020 à
22h
12
Tu as bien décrit la situation.
C’est comme dans le secteur des télécoms : on a morceler l’infrastructure entre plusieurs opérateurs et chacun tire la couverture à lui tout en ayant l’assurance de garder une clientèle en grande partie captive… car à écouter les opérateurs télécoms : “vous comprenez, ça coûte cher de déployer un réseau… et le réseau risque de saturer à cause du streaming vidéo… et les plateformes GAFAM/NATU ne veulent pas payer…”
Le
21/04/2020 à
22h
05
Les contrats collectifs d’entreprise ont surtout été inventés par Hollande/Valls pour transvaser le remboursement des CPAM vers de pseudo mutuelles santé.
D’ailleurs, je ne suis pas sûr d’avoir la même notion de l’équité que toi : l’équité en matière d’assurance maladie, c’est d’être sûr d’avoir les mêmes moyens de santé que chacun d’entre nous. Ce qui n’est sûrement pas le cas d’un système d’assurance individuel (c’est surtout quand tu es malade que tu as besoin d’équité).
Le
21/04/2020 à
21h
50
Karl Marx est l’un des 4 principaux théoriciens économiques. C’est bien d’étaler ta culture. Moi, j’ajouterais que la Sécurité sociale a été inventée par le CNR, composé en grande partie par des marxistes, et peut-être même des léninistes dans le lot…
Traite moi de marxiste si tu veux, ça n’empêche que la mutualisation en matière de frais de santé, c’est ce qui permet à chaque individu d’être soigné. Mais libre à toi de croire que ta bonne étoile ou ton flair inné te sauvera les miches quelques soient les circonstances et “quoi qu’il en coûte” (comme disait le président Macron).
Le
21/04/2020 à
12h
01
wanou2 a écrit :
Après pour les contrats groupe c’est un tarif fait pour un “groupe” et le tarif est en fonction de l’âge moyen (première année) puis en fonction de la consommation des soins des bénéficiaires.
J’avais zappé les contrats collectifs d’entreprise. C’est déjà plus logique qu’une assurance santé individuelle.
Le
21/04/2020 à
11h
57
romainsromain a écrit :
Tu dois payer selon tes moyens et recevoir selon tes besoins. Point.
Voilà la bonne définition de la mutualisation des frais de santé et de la Sécurité sociale. C’est ça l’innovation.
Le truc qui sert soit-disant à adapter les services de santé à chaque individu, c’est surtout un truc de personnes en bonne santé qui confient leurs données les plus personnelles à des organismes de traitements de données en croyant faire une affaire (le bon jeu de dupes qu’aime bien notre société de consommation actuelle).
Le
21/04/2020 à
11h
50
Depuis une trentaine d’années, le statut mutualiste se rapproche du statut des assurances, en même temps que le régime général d’assurance maladie est rogné petit à petit.
Le coup de Hollande/Valls de créer une “franchise médicale” et une “participation forfaitaire de 1€”… ça pique un peu pour des sociaux-démocrates).
Maintenant, Macron/Philippe veulent créer le “reste à charge zéro” sur certaines prestations (optique par ex.) et assouplir encore un peu plus le statut mutualiste. Oui, gestion à flux tendus, innovation, startup Nation, what else?
Pourtant, moi aussi, je pense que c’est une grosse connerie.
Accroître les revenus publicitaires par un crédit d’impôt pour favoriser les grands médias comme le groupe Figaro ou le groupe Altice plutôt qu’aider le pluralisme des médias, c’est une grosse connerie.
1298 commentaires
« Contact tracing » : la nécessité (oubliée) de milliers d’enquêteurs
24/04/2020
Le 25/04/2020 à 07h 51
Le 25/04/2020 à 07h 25
…
Le 24/04/2020 à 17h 32
Pour te rassurer, il n’existe pas de contact tracking (ou recherche de contacts) miracle ou magique.
Le 24/04/2020 à 17h 21
Pour ma part, l’article est peut-être long, mais au moins ai-je l’impression d’avoir tout compris (le 2e article sur les limites du bluetooth m’a paru par moments trop technique pour ce qui me concerne).
D’ailleurs, le temps de lecture est affiché en tête d’article (utile pour ne pas se laisser désespérer en cours de lecture). Et on n’est jamais obligé de tout lire de A à Z, on peut lire une partie de l’article ou lire l’article par petits bouts en commençant par le milieu ou la fin ou on peut lire les titres de parties et ensuite reprendre la lecture de manière approfondie.
Covid-19 : l’arrêt Amazon France de la cour d’appel de Versailles
24/04/2020
Le 24/04/2020 à 15h 29
Là, je suis d’accord. Les supermarchés ont gardé une activité alors que les petits commerces ont fermé ou ont adapté leur relation clients d’une manière drastique. Même les supérettes n’en ont rien à faire des contacts potentiels entre clients : les gens entrent et sortent dans le magasin sans aucun contrôle des contacts potentiels entre clients, c’est à peine si les employés ont un masque et si la caisse est équipée d’un hygiaphone en plexiglas).
Le 24/04/2020 à 15h 22
Cela-dit, à chacun de se faire une idée du pourquoi ça arrive à Amazon et pourquoi pas à Orange, Airbus, La Poste, etc. Amazon a peut-être de moins bonnes relations avec les syndicats salariés, Amazon n’a peut-être pas suffisamment de masques, l’État français souhaite insidieusement se montrer plus dur avec Amazon … ou plus simplement Amazon ne sait pas (ou ne veut pas) adapter son organisation aux règles sanitaires actuelles (à l’instar de Deliveroo ou Uber d’ailleurs) ?…
Le 24/04/2020 à 15h 10
Moi, je ne comprends pas pourquoi les livreurs de Deliveroo et Ubereats ont le droit de faire du vélo toute la journée et pourquoi les salariés des grandes usines et entrepôts logistiques français (Airbus, NTN-SNR, Amazon, La Poste, etc) doivent travailler sans protection. Tout ça alors que d’autres restent confinés à résidence.
Au contraire, pour moi, la décision de justice permet de faire respecter la distanciation et les protections jugées nécessaires et décidées par les autorités publiques.
Précommande du Magazine Nº2 de Next INpact : la campagne de financement est terminée
06/05/2020
Le 24/04/2020 à 12h 20
Plusieurs fois, on m’a dit que les avis et les notes Google sur des lieux ou des commerces, avaient une forte audience (et donc c’est là qu’il faut être pour être visible du grand public). Un jour, je suis allé voir à quoi ça ressemblait.
En fait, les avis Google ressemblent beaucoup aux commentaires négatifs sous les articles de Next inpact à propos des projets du magazine ou des nouvelles versions du site web, c’est dans le même esprit : c’est pas assez, c’est trop, le service est mauvais, etc. Et quand on voit les commentaires un peu plus réaliste (je passe les commentaires positifs qui restent généralement dans les superlatifs pompeux et sans détail), on lit enfin, au milieu de ce grand n’importe quoi, de trop rares commentaires apaisés qui racontent que ça s’est passé plus ou moins bien.
Comme quoi, il ne faut pas prendre pour argent comptant ce qu’on voit à la TV (ou ce qu’on lit sur le web).
Le 24/04/2020 à 08h 49
oui.
Le 20/04/2020 à 07h 42
Pour le coup, je ne m’adressais pas spécifiquement à toi, je t’avais déjà répondu. Relis notre discussion au lieu de voir le mal partout, je crois avoir suffisamment expliqué ce que je pense.
Le 19/04/2020 à 18h 13
Bref, si on pense que le papier, c’est trop XXe Siècle, on n’est pas obligé de lire le magazine papier (ni même la version pdf). On lit NextINpact.com (et d’autres sites web) et tout va bien pour tout le monde.
Pareil pour le crowdfunding…on peut passer son chemin et acheter (ou pas) le magazine papier quand même. On peut aussi contribuer au crowdfunding et ne lire que le pdf en refusant de lire le magazine papier. Bref, tout est possible et c’est cool. Et si le crowdfunding est un outil de financement qu’on pense être néfaste dans notre Société, alors militez contre ça et inutile alors de chipoter.
Le 19/04/2020 à 17h 56
Autre exemple : Stranger Things - Netflix a diffusé la série TV en SVOD, et a publié une BD (format papier) qui raconte des histoires autour de l’histoire originale de la série.
Le 19/04/2020 à 17h 44
Je me suis mal fait comprendre visiblement. Nous ne sommes pas d’accord. Pour moi, un magazine en format papier, ça correspond à la forme + le contenu.
Que certains articles soient publiés sur le site web, ça correspond à un autre objectif. C’est du cross-media (quand je vais voir la Reine des Neiges en film, c’est pas la même chose que lorsque je vais lire le récit ou la BD qui racontera la même histoire).
Magazine sous format papier et site web sont complémentaires, ils ne s’opposent pas (l’audience est la même pour le site web, avec ou sans magazine papier).
Le 19/04/2020 à 14h 27
PS: tu me diras, la musique on ne l’écoute plus avec le livret à côté (#teamvieux, désolé)… même si Qobuz publie quelques fois le livret avec l’enregistrement audio. Comparons donc un spectacle musical vivant avec un son édité sous format enregistré qu’on écouterait en streaming.
Le 19/04/2020 à 14h 18
Le 19/04/2020 à 14h 00
Ce que j’ai compris :
§1 - le magazine est un projet à l’intérieur du modèle économique de Next inpact (pas son modèle économique entier ou son principal enjeu économique). Le magazine permet d’avoir le pré-financement de renforcer la capacité de Next inpact à fournir des contenus (renforcer l’équipe rédactionnelle, diversifier les supports et diversifier les sujets)
§2 - l’étape suivante, si tout se passe bien, sera de préfinancer les contenus du magazine #3 (et suivants) grâce à l’autofinancement (par Next inpact, sans utiliser le crowdfunding pour créer les contenus du magazine)… ceci avant de faire la campagne Ulule (campagne Ulule qui ne servirait grosso modo qu’à la logistique du magazine)
§3 - c’est la réponse à ta question rhétorique qui considère que le crowdfunding n’est qu’un appel aux dons pour faire rentrer de l’argent sans faire trop d’efforts.
En espérant que ces quelques paraphrases facilitent la compréhension. Et je fais ça même si le crowdfunding est selon moi une façon maline (au sens négatif du terme) pour les banques de ne pas prêter aux PME tout en profitant de l’en-cours des déposants de ces micro-contributions.
Que sait-on de l’application de contact tracing d’Orange ?
24/04/2020
Le 24/04/2020 à 09h 23
Heureusement que le président de l’Arcep avait annoncé faire de la pédagogie face aux infox à propos de la 5G.
Je sens qu’ils vont ramer à fond à contresens comme pour Linky, ça ne fait pas un pli. Hâte de voir comment ils vont nous vendre leur appli magique (et voir si elle fera des émules).
Le 24/04/2020 à 09h 09
Les vautours du traitement de données sont là. Des nouvelles d’Atos ou de Docaposte ? (je suis certain que ces deux-là se tiennent dans les rangs également)
Contact tracing : la première version de la solution Apple/Google attendue pour le 28 avril
24/04/2020
Le 24/04/2020 à 09h 03
En français, ça se dit « appli magique ».
« Contact tracing » : les limites du Bluetooth, les risques sur la vie privée et l’anonymat
23/04/2020
Le 23/04/2020 à 20h 12
En parlant de vidéosurveillance (ou vidéoprotection pour les intimes), dans ma commune, la police (municipale en collaboration avec la police et la gendarmerie nationales) utilisent les caméras pour repérer les attroupements dans l’espace public et pour envoyer les agents de terrain sur place.
Dans un sens, on peut se dire que ça aide en partie à faire respecter les mesures sanitaires. Dans un autre sens… je ne vais pas en parler à nouveau ici, on va me répondre que je dis des conneries ou que je crois avoir la science infuse.
Pour ce qui est de l’article de façon générale : des parties un peu trop techniques pour moi, mais par ailleurs plutôt intéressant.
« Contact tracing » : on vous explique les différents protocoles et initiatives
22/04/2020
Le 23/04/2020 à 14h 27
1- la Bavière n’est pas l’Allemagne, et la Bavière est une région fortement urbanisée. Et il ne me viendrait pas à l’idée de faire des comparaisons entre pays, “comparaison n’est pas raison”. Seulement de voir ce qui existe et ce qui est possible.
4- oui, la France est actuellement une dictature sanitaire, ça peut paraître exagéré ou effrayant, mais c’est la caractéristique essentielle d’un État totalitaire de supprimer la liberté de déplacement.
Le 23/04/2020 à 14h 14
Dans une technocratie, oui, il y a des experts. S’il fallait être expert d’un domaine pour avoir droit au chapitre, il n’y aurait même pas de commentaires sur le web ou de tribunes dans la presse. Il n’y aurait que des encyclopédies et des revues universitaires.
Le 23/04/2020 à 14h 10
Oh non, je loin d’être un expert. J’ai mon avis personnel que j’ai le droit d’exprimer comme tout le monde, je l’espère. Tu peux d’ailleurs débattre avec moi, pour faire avancer ma réflexion. Sinon, tu peux éviter ce genre de commentaire qui ne sert strictement à rien (ni même à toi, à part te conforter dans ce que tu peux penser éventuellement).
Le 23/04/2020 à 14h 08
Mais en France on ne dépiste pas, on n’a pas de masque, on confine la quasi totalité de la population !!
Combien de pays confinent la quasi-totalité de la population ? Répond à cette putain de question au lieu de me faire la leçon. Tu te prends pour qui à la fin ?
Le 23/04/2020 à 14h 05
« premièrement, les gouvernements successifs que nous avons, c’est nous qui votons pour eux. »
Et je répète qu’une élection ne fait pas une démocratie. L’élection est profondément aristocratique même si le suffrage universelle aide à un peu plus d’effort démocratique de la part des élus. Le Pape, Hugues Capet, l’Empereur du Saint Empire germanique sont des exemples de dirigeants élus. Ils participent à la société, les électeurs ne sont nullement responsable de leurs actes (d’autant que dans la Constitution de 1958, le mandat impératif est interdit, l’élu politique décide selon sa propre appréciation).
« Deuxièmement, si un peu tous les pays ont su évoluer pour s’adapter à l’évolution du monde à part nous, c’est très certainement parce qu’une grande partie des Français descendent dans la rue dès qu’on veut changer quelque chose. »
Ce serait dommage que “Les Français” participent aux décisions de l’État. Réfléchis un peu… pourquoi descendre dans la rue si ce n’est dans l’espoir d’être un peu, légèrement, un tant soit peu, entendu ? Peut-être considères-tu que élire un représentant est suffisant pour participer à la démocratie ? Mais, soit, “Les Français” refusent le changement, c’est donc culturel. Je peux le concevoir en partie, mais cette explication seule est très loin de me sembler tout expliquer (il manque des morceaux au puzzle).
« Troisièmement, l’état chez nous est très centralisé (moins qu’avant mais quand même), ce n’est pas pour autant qu’il nous impose 90% de nos comportements. »
J’aime bien utiliser des proportions, mais quand ça désigne des choses réelles. Là, ton “90%” n’a rien de tangible. Toujours est-il que la quasi totalité de la population française est confinée actuellement sous peine d’une peine de 135€ d’amende (et de prison en cas de récidive), mais ça doit s’évaluer à 1% ? 5% ? de restriction des libertés ? Moi, j’appelle ça la dictature sanitaire, sanitaire certes, mais dictature quand même.
Moins centralisé qu’avant, l’État français ? Sérieusement ? La réforme de l’assurance chômage dont la gestion est confiée à l’État, la réforme des retraites dont la gestion sera confiée à l’État ou aux entreprises (tout ça à la place d’une gestion paritaire salariés/employeurs), on peut parler aussi de la justice prud’homale … Et les dotations aux collectivités locales qui ont remplacé la taxe d’habitation : toute une fiscalité locale qui disparaît. Désolé, c’est le contraire.
« Donc je maintiens que nous sommes tous à des degrés divers responsables de notre sort. »
Là, je suis d’accord. Mais l’un n’empêche pas l’autre : nous sommes tous en interaction. Là où tu te trompes (désolé de le dire comme ça, mais il faut que je sois franc), c’est de considérer que nous ne sommes pas éventuellement impactés individuellement pour des décisions prises par des entités tierces qui ne nous ont pas consulté et mis à contribution (autrement que par l’élection tous les 5 ans pour ce qui est des autorités publiques).
Le 23/04/2020 à 13h 33
On ne résout pas une catastrophe naturelle (une épidémie, un risque épidémique) avec la gestion à flux tendus comme ce que fait actuellement l’État français. Au contraire, on fournit des masques, on dépiste les personnes contagieuses à isoler du reste de la société et on recommande aux individus d’avoir un comportement utile à tous dans cette situation périlleuse. Ce qu’a un peu fait l’exécutif en marge d’un confinement et d’une répression à la liberté de circuler digne d’une dictature sanitaire. Bonne chance à tous pour retrouver votre liberté face à un État français capable de cette extrémité de confiner la quasi-totalité des 65 millions d’individus que compte notre beau pays.
Le 23/04/2020 à 13h 14
Petite erreur dans la dernière ligne : entre parenthèses il faut lire “ce qui serait moins le cas avec un État décentralisé”.
Et j’en profite pour préciser que, si l’État et surtout l’exécutif (seul organe de l’État français à avoir les moyens d’agir efficacement actuellement), est sensé représenter la société entière, l’État français n’est pas non plus la société française à lui tout seul. Donc, ses décisions n’engagent que lui-même vis-à-vis de la population française (et ce n’est pas parce que les individus élisent des représentants, qu’ils s’associent à la responsabilité des élus politique, l’élection n’a jamais été une preuve de démocratie).
Le 23/04/2020 à 13h 01
« Pour l’ensemble de l’état actuel du pays, nous sommes responsables, nous les Français qui qui continuons à vouloir acheter des merdes à deux balles sur Amazon pour ne pas payer des salaires français, tout en gueulant qu’on a du chômage et que les entreprises qui délocalisent c’est scandaleux. Bien sûr, les entreprises ne sont pas blanches non plus (loin de là), mais croire que le problème c’est ces branleurs de politiques ou ces salauds de riches patrons du CAC40, c’est vraiment avoir une vision très limitée du problème et aucune chance d’y trouver une solution. »
Le 22/04/2020 à 17h 09
En plus du fait qu’élaborer en 1 mois une application utilisable… j’en doute fortement. C’est du bullshit. Je me répète, mais j’ai l’impression que la précision était nécessaire.
Le 22/04/2020 à 17h 04
En tout cas, toi, question communication, tu maîtrises les smileys. Je te dis pas bravo, mais je m’incline.
Le 22/04/2020 à 16h 58
Nous sommes bien d’accord là dessus. Désolé, j’en reviens à ce que tu occultes obstinément, tu n’as toujours pas compris que c’est le confinement total que je contestais et qu’un outil numérique ne servira à rien en France parce que le 11 mai prochain nous serons pour la plupart d’entre nous confinés sur des critères qui n’ont rien à voir avec un dépistage sérologique et une application mobile sensée aidée à accompagner l’utilisation de masques que la France n’utilisera encore pas suffisamment.
Le 22/04/2020 à 13h 59
Gilles Babinet, je le prends plutôt au sérieux en ce qui concerne le domaine du numérique et de l’entrepreneuriat du numérique. Je citais Laurent Alexandre pour ses raisonnements à la limite de la post-vérité gouvernementale.
Le 22/04/2020 à 13h 52
Le 22/04/2020 à 13h 32
On ne solutionne pas une épidémie avec de la gestion à flux tendus. Un outil numérique, ça s’ébauche et ça se prépare. C’est pas en 1 mois qu’on va crier “Eurêka” avec une solution clé-en-main qui ne coûte pas cher et qui s’applique très bien même avec le dos de la cuillère.
Bref, le Gouvernement déblatère et “Charles attend”…
Le 22/04/2020 à 13h 23
« Cédric O aurait selon Le Figaro expliqué que « si Apple n’accepte pas de modifier ses critères techniques, l’application que nous construisons avec nos partenaires européens, notamment allemands, suisses et bientôt italiens, anglais et monégasques, ne sera jamais prête pour le 11 mai ». »
NB: les conformistes, vous pouvez me lyncher et me traiter de ce que vous refoulez en vous (communiste, complotiste, idiot, etc), c’est votre comportement psychorigide qui est délétère et qui crée la frustration du complotisme et de la révolte. Et le pire, c’est que le jour venu, ça ne vous empêchera pas de devenir un révolté vous-même quand vous vous retrouverez avec l’impression d’être le dindon de la farce (ce qui risque très probablement d’arriver un jour, on n’a jamais vu un dindon échapper à la cuisson quand la farce est prête).
Alan, la start-up française qui veut uniformiser santé et assurance, lève 50 millions d’euros
21/04/2020
Le 22/04/2020 à 12h 02
C’était quoi ça ? une question ou une réponse ?
Bref, je crois que je vais arrêter d’essayer de comprendre ce qui se passe dans ta tête. Visiblement, c’est trop évident pour toi. Tout est trop évident pour toi. Continues à montrer des évidences, ça ne vaux pas mieux que des évidences de complotistes. En attendant, tu me fais perdre mon temps de lecture.
Le 22/04/2020 à 10h 12
Moi, je ne comprends pas la différence. Tu peux expliquer ?
Le 22/04/2020 à 10h 10
Moi non plus je ne t’ai pas agressé, je réagissais juste à la citation de Kar Marx. C’est drôle de me demander de me calmer alors que c’est toi qui réagit à un commentaire. Si je dois me calmer, commence et je te suis.
Le 21/04/2020 à 22h 52
Mais en fait, je réalise que tu es tellement intelligent. Tu sais tellement de choses. Merci de m’apprendre tout ça. Je réalisais pas. Désolé de dire tant de conneries. C’est vraiment cool, j’irais me coucher moins con ce soir.
[smiley avec un chapeau pointu posé de travers sur la tête et avec les yeux qui divaguent]
Le 21/04/2020 à 22h 42
Le 21/04/2020 à 22h 20
Une mutuelle est à but non-lucratif. Mais :
Le 21/04/2020 à 22h 12
Tu as bien décrit la situation.
C’est comme dans le secteur des télécoms : on a morceler l’infrastructure entre plusieurs opérateurs et chacun tire la couverture à lui tout en ayant l’assurance de garder une clientèle en grande partie captive… car à écouter les opérateurs télécoms : “vous comprenez, ça coûte cher de déployer un réseau… et le réseau risque de saturer à cause du streaming vidéo… et les plateformes GAFAM/NATU ne veulent pas payer…”
Le 21/04/2020 à 22h 05
Les contrats collectifs d’entreprise ont surtout été inventés par Hollande/Valls pour transvaser le remboursement des CPAM vers de pseudo mutuelles santé.
D’ailleurs, je ne suis pas sûr d’avoir la même notion de l’équité que toi : l’équité en matière d’assurance maladie, c’est d’être sûr d’avoir les mêmes moyens de santé que chacun d’entre nous. Ce qui n’est sûrement pas le cas d’un système d’assurance individuel (c’est surtout quand tu es malade que tu as besoin d’équité).
Le 21/04/2020 à 21h 50
Karl Marx est l’un des 4 principaux théoriciens économiques. C’est bien d’étaler ta culture. Moi, j’ajouterais que la Sécurité sociale a été inventée par le CNR, composé en grande partie par des marxistes, et peut-être même des léninistes dans le lot…
Traite moi de marxiste si tu veux, ça n’empêche que la mutualisation en matière de frais de santé, c’est ce qui permet à chaque individu d’être soigné. Mais libre à toi de croire que ta bonne étoile ou ton flair inné te sauvera les miches quelques soient les circonstances et “quoi qu’il en coûte” (comme disait le président Macron).
Le 21/04/2020 à 12h 01
Le 21/04/2020 à 11h 57
Le 21/04/2020 à 11h 50
Depuis une trentaine d’années, le statut mutualiste se rapproche du statut des assurances, en même temps que le régime général d’assurance maladie est rogné petit à petit.
Le coup de Hollande/Valls de créer une “franchise médicale” et une “participation forfaitaire de 1€”… ça pique un peu pour des sociaux-démocrates).
Maintenant, Macron/Philippe veulent créer le “reste à charge zéro” sur certaines prestations (optique par ex.) et assouplir encore un peu plus le statut mutualiste. Oui, gestion à flux tendus, innovation, startup Nation, what else?
https://senior.mutuelles-comparateur.fr/reforme-mutuelles-sante/
Bref, c’est le mutualisme is dead, long live l’assurance individuelle !
Le navigateur Kiwi pour Android devient open source
21/04/2020
Le 21/04/2020 à 18h 00
I’ve got a problem with my [Kiwi]!
StopCovid : Inria dévoile son protocole ROBERT en réponse à celui d’Apple et Google
18/04/2020
Le 18/04/2020 à 22h 59
Rob-er-T c’est déjà mieux que PEPP-PT. Depuis S.A.F.A.R.I. je crois que l’administration française n’avait pas fait aussi bien en terme d’acronymes.
Pour un renouveau de la liberté de la presse le jour d’après
17/04/2020
Le 18/04/2020 à 10h 58
Pourtant, moi aussi, je pense que c’est une grosse connerie.
Accroître les revenus publicitaires par un crédit d’impôt pour favoriser les grands médias comme le groupe Figaro ou le groupe Altice plutôt qu’aider le pluralisme des médias, c’est une grosse connerie.