Mouaif. La notion de “site terroristes” n’est pas assez large. Techniquement parlant, on peut écrire n’importe quoi sur n’importe quel forum privé, et parfois public. Une télécommunication à contenu terroriste peut être n’importe quoi (mail, post de forum, post/groupe de réseau social).
Dans cette logique, il faut analyser et tracer tous les flux qui passent. Cette loi est donc inepte.
Mmhh, ce sont des propos que pourrait tenir un terroriste, il me semble.
L’abus de droit n’existe pas. C’est légal ou c’est illégal, point. Après, il y a certains montages financiers dont on peut découvrir après coup qu’en fait, ils étaient illégaux, tant la matière est complexe. Mais non, du point de vue du fisc, il n’existe pas de “légal mais abusif” : c’est légal ou ça ne l’est pas. Et si c’est légal le fisc n’a pas son mot à dire.
Cependant, depuis la crise, cette notion d’abus de droit a été introduite, notamment pour décourager les prix de transferts.
jethro a écrit :
Le marché est plus réduit encore en Russie, Afrique, Amérique du Sud, Chine.
Camarade choisi ton camp
marge réduite et volumes importants ?
Marge importante et volumes faibles ?
Ces marchés ne sont pas mieux, quoique l’AS et la Chine, ça se développe.
Mais les contraintes sont différentes ; plus de corruption…
Cependant, en Europe, ça se dégrade franchement…
Mais c’est vrai que c’est pire ailleurs. La Corée du Nord a un régime abominable, alors, on peut justifier des politiques comme espionner la population et de mettre des opposants en prison, non ?
knos a écrit :
Oui enfin si ta boite gagne 3 milliard en France et que tu dois 1 milliard d’impôts. Il te reste 2 milliards de benef.
Oui, et alors ? Cet argent, ils l’ont gagné. Ce n’est pas parce que toi tu trouves que ce sont des sommes élevées que ça te donne le droit de prendre cet argent.
Si cet argument valait, celui qui n’a pas de voiture pourrait voler la voiture des personnes plus riches que lui.
Le
08/11/2012 à
00h
12
lain a écrit :
c’est bien beau tout ça mais sa explique pas se qu’est le fisc et un redressement fiscale " />
Le fisc ? À l’origine, c’étaient des gars durant la décadence de l’empire romain qui torturaient les citoyens pour leur extorquer leur argent.
Aujoud’hui, c’est juste une sorte de Gestapo un peu plus soft.
Le redressement fiscal, c’est juste un moyen d’extorquer les honnêtes gens ou de faire des pressions politiques, de taper sur les clous qui dépassent…
Le
08/11/2012 à
00h
06
Poulpor78 a écrit :
Je suis impatient de la suite de cette histoire.
Ces grosses entreprises ont tout intérêt à faire du business avec l’Europe car elles y gagnent un max d’argent. Les impôts à payer sont énormes car les marges le sont aussi. Donc la menace de ne plus fournir la France n’est pas crédible une seconde.
La fiscalité a un cout et réduit les marges.
Si les marges sont trop réduites à coup de milliards d’impôts, il n’y a plus d’intérêt à faire des affaires en Europe.
Le
08/11/2012 à
00h
03
Lebaronrouge77 a écrit :
Je ne sais pas si c’est moi qui n’a pas été attentif, mais dans toutes les infos données sur ce sujet il manque un truc : Il y a quoi d’illégal là dedans ?
Car on nous montre sans arrêt comment Google profite du système pour payer moins d’impôts en France. Cependant, si le Fisc demande des comptes à Google c’est que ce qui est fait est en parti pas réglo non ? Or il me semble que cette information n’a jamais été donnée.
Il y a l’abus de droit.
Ça fait quelques années que le fisc ne rigole plus avec ça.
Bref, des choses légales, mais abusives, ce qui crée une certaine incertitude, car il est impossible de savoir si ce qu’on fait légalement est condamnable ou pas.
Cependant, si éviter les impôts est condamnable, si je suis des incitations fiscales, suis-je condamnable ?
Arrête ton char. Romney a prôné des trucs digne des fanatiques barbus, version crucifix. Depuis quand interdire l’avortement, c’est de la liberté?
La question est paradoxale : qu’est-ce qui prime, le droit à la vie d’un humain, même s’il est en développement ou le droit de disposer du corps de la mère ? La question est complexe et la science ne peut trancher. C’est purement moral.
Romney considère que les foetus sont des êtres humains à part entière, et donc, protéger le droit à la vie de l’enfant est compatible avec la liberté.
Maintenant, sur des points de vue philosophiques, on a des droits seulement si on les défend. Un foetus n’étant pas capable de défendre son droit à la vie, le droit de la mère l’emporte. Maintenant, on peut justifier l’infanticide avec cela…
Le
07/11/2012 à
13h
16
Ph11 a écrit :
Naïf…" />
Ce que je veux dire, c’est qu’il n’y a pas d’une part un problème et d’autre part la solution.
La loi, il faut l’appliquer. Et les budgets seront donnés au partis comme en France, ce qui aboutit à la particratie, et donc des députés godillots, car s’ils sont trop indépendants, ils n’ont pas des sous.
Aux USA, le fait que le député est entièrement responsable de son financement fait qu’ils sont bien plus indépendants vis-à-vis de leur parti, n’hésitant pas à voter contre.
Il y a bien plus de députés indépendants par rapport à leur parti tel un Lionel Tardy en France aux USA.
Sans oublier que cela va à l’encontre de la philosophie US, pour qui l’état est le problème, pas la solution.
Le
07/11/2012 à
13h
10
Tourner.lapache a écrit :
" />
Naïf…" />
Le
07/11/2012 à
11h
59
gavroche69 a écrit :
Le contraire aurait été étonnant venant de toi… " />
Obama c’est pas terrible, Romney c’est un guignol qui a commencé sa campagne avec des propos d’extrême droite puis qui est revenu vers le centre quand il s’est rendu compte que même aux US il y a des limites aux conneries que l’on peut dire…
Limites que toi et quelques autres de la même famille n’hésitez pas à franchir d’ailleurs… " />
Romney est surtout une girouette. Et je ne vois pas en quoi il a tenu des propos d’extrême droite.
Prôner la liberté, cela est donc comparable aux heures les plus sombres colorées de l’histoire ?
Le
07/11/2012 à
11h
55
misterB a écrit :
plus de sécu, reduction drastique des fond pour l’éducation, encore plus de liberté de faire nawak pour les marchés et banques, abandon total des plus démunis, politique écologique catastrophique………
Il faut comprendre que les USA ne sont pas un état-nation centralisé à la française ou à l’Anglaise, mais une fédération d’états, qui ont une certaine autonomie dans leur organisation politique et sociale. Ce n’est pas parce qu’on supprime une politique au fédérale que cela l’empêche au niveau étatique.
Excepté la langue, il y a autant de différences entre 2 états US qu’entre 2 états européens. En UE, il n’y a pas de politique de sécu ou d’école, les européens n’ont pas pour autant une absence d’écoles ou de sécu.
La liberté de faire nawak avec les banques, elle est déjà au max avec Obama. Romney avait promis de virer Bernanke et de stabiliser le dollar. Ce n’est pas ce que j’appelle faire nawak avec le marché et les banques, mais une remise en ordre.
Concernant les gaz de schistes et l’arrête des politiques couteuses écolo catastrophiques, je ne vois pas le problème.
Concernant les plus démunis, ça ne changera rien du tout.
Je ne suis pas spécialement pro-Romney, mais ce qui me gène, c’est sa diabolisation sous le prétexte qu’il est républicain. Mais il est vrai que le parti républicain représente un bastion réfractaire à la socialisation des USA et réfractaire à la destruction des institutions traditionnelles et réussissent malgré cela, ce qui est une gène pour les théoriciens progressistes européens, qui prônent la prise en charge par l’état du social et de ces institutions…
Obama en chie avec la Chambre des représentants Républicain qui tente de bloquer un max. Mais a fait plus en 4 ans que Bush en 8
Encore heureux qu’ils bloquent, sinon, ce n’est pas 16T$ de dette qu’ils auraient, mais bien plus.
Le
07/11/2012 à
11h
09
Tourner.lapache a écrit :
Et donc ? Justement une campagne équitable serait une campagne financée par le contribuable avec égalité des budgets pour tous les candidats. Je ne vois pas d’hypocrisie dans le fait que le contribuable finance les campagnes…
Ouais, et donc sous le controle du gouvernement…
Et après, il faudra aussi limiter le temps de parole, le nombre de meetings…
L’obsession égalitaire, très peu pour moi.
Et donc ? Tu peux affirmer qu’aux USA ils ne se passe pas la même chose ? La différence c’est qu’en France l’état essaie au moins de faire un minimum pour préserver l’équité (même si il y a beaucoup à améliorer).
Aux USA, c’est juste la course aux dollars….
C’est surement aussi pour cela que l’on entend encore les petits partis en France…
Parce que tu crois qu’un Ron Paul ne réussit pas à rassemble de l’argent ?
Non, c’est juste que sous les 5%, un parti n’a aucune chance.
Il faut 5% de voix pour être représenté et pour pouvoir participer au débat de l’élection+1.
Le
07/11/2012 à
11h
04
misterB a écrit :
Vu ce qu’il y avait en face, on ne peut que se réjouir " />" />
Personnellement, ça m’aurait fait marrer de voir une victoire de Romney.
Les titres de presses auraient ressemblé plus à un faire-part de décès que les sabrage de champagne actuels.
Et franchement, je ne vois pas en quoi ça aurait été catastrophique. Bush, c’est fini.
Le
07/11/2012 à
10h
39
carbier a écrit :
Une jolie photo et un message choc préparés à l’avance
Un protocole de communication bien huilé: tweeter, puis mail, puis discours officiel
Tout cela est si naturel… " />
Voilà.
Et franchement, les gars qui ont retweeté, une belle armée d’idiots utiles…
Comment peut-on se réjouir comme ça de la réélection d’un gars après un tel bilan, comme si c’était le sauveur ? Je comprends pas.
Vous devez être un économiste pour croire ce genre de bêtises ? Il n’y a rien d’équivalent à la loi gravitationnelle en économie. Ce n’est pas parce qu’elle utilise des équations que cela en fait une science exacte (le fantasme d’un grand nombre d’économistes). L’économie est une science humaine, qui utilise des modèles parfois bien foireux. Pour caricaturer, il y a autant de visions de l’économie qu’il y a d’économistes.
Bien sur que si, il y a des lois naturelles. Si j’ai faim, je vais manger pour calmer ma faim. Si je n’ai rien à manger, je vais alors chercher à obtenir de la nourriture, en chassant, en la produisant, en l’échangeant ou encore en volant.
Si je me fais voler à chaque fois ce pourquoi je produis, je ne produirai plus.
L’économie est une science sociale, cela ne signifie pas qu’il n’y ait pas une certaine logique. Le danger est de considérer l’individu comme un agent mécanique (plutôt propre aux théories macro) Mais on peut tirer des tendances.
La loi de Benford est une loi statistique qui en sciences sociales permet de détecter les probabilités d’une fraude.
L’économie n’est pas que mathématique, elle est aussi épistémologique.
Affirmer le contraire démontre une certaine ignorance sur ce sujet.
Ce qui est marrant en économie, c’est que c’est un sujet où n’importe quel ignare peut s’exprimer et réfuter pour des raisons idéologiques, où n’importe quel idéologue subsidié peut s’autoproclamer économiste, là où personne n’oserait le faire en sciences exactes.
Ne confondez pas science sociale et pseudo-science.
Ce qui est une pseudo-science, c’est la macro-économie, pas l’économie. La macro-économie est en effet abstraite, l’information impossible à recueillir et analyser correctement, la causalité n’est pas du tout avérée, les agrégats sur lesquels on se base sont complètement arbitraires et produits de façon douteuse et permet aux charlatans de promouvoir des théories antiéconomiques, voire à réintroduire des thématiques religieuses (comme l’agneau sacrificiel)
Cependant, si on ne peut pas comprendre les lois économiques, alors adopter des politiques économiques comporte un sacré danger pour la société et légiférer sur des matières économiques devient un jeu de hasard et donc, c’est une bonne raison pour ne pas intervenir dans l’économie.
Le
06/11/2012 à
12h
11
GutsBlack a écrit :
Une minorité qui draine 90% de l’activité économique sinon on tenterais pas de les sauver, surtout selon ton argument de il y a plus de création que de destruction.
D’où tiens tu cette info ? Une affirmation n’est pas une preuve.
Si on tente de les sauver, c’est parce que les politiques n’ont aucune culture en économie et veulent être bien vus par leurs électeurs. Ce phénomène n’est pas nouveau.
Le sauvetage d’une industrie en faillite provoque l’éviction de ressources qui auraient servis à d’autres entreprises, auraient servis au renouvèlement de l’économie. La faillite d’une industrie permet la libération de capitaux destinés à d’autres entreprises.
La faillite d’une entreprise de 10000 personnes se voit plus que la faillite de 10000 indépendants provoquée par le sauvetage de cette entreprise et le sort de ces derniers n’intéresse pas les politiciens.
Le capitalisme, c’est cela aussi : la faillite de l’offre inadaptée à la demande et son remplacement par une offre mieux adaptée. Le capitalisme est le système où l’offre s’adapte à la demande et est régulée par la concurrence et la faillite.
C’est ainsi que va le monde et au final, c’est plus profitable.
Ce qu’il faut comprendre, c’est que le socialisme est soumis aux mêmes lois, excepté le fait qu’il empêche cette régulation de l’offre et que l’état absorbe le cout de la faillite, la déplaçant en son sein et comme cela crée un risque de faillite systémique, l’état alors ne peut que contraindre la demande à s’adapter à son offre. C’est le principe de la relance de la demande, des controles techniques, des primes à la casse, de l’obsolescence programmée, ou encore en mettant des batons dans les roues des concurrents de l’état.
Sauf qu’il n’y en a pas d’équilibre, il y en a eu au début 20ème siècle mais de nos jours c’est une illusion.
Bien sur que si il y a des équilibres. L’équilibre, c’est lorsque l’offre rencontre la demande.
S’il y a des gens qui ont encore un emploi, s’il y a des gens qui achètent, c’est qu’il y a un équilibre.
Sans équilibre, tu aurais 100% de chômage, 0 production et 0 consommation.
Et alors ça ne fonctionne pas. Notre société actuelle en est le résultat.
De quel échec tu parles ? Celui de la gabegie gouvernementale faite à crédit ? Des politiques de logement aux USA ? De la gestion monétaire de la FED et de la BCE ?
En fait tu n’arrête pas de parler d’équilibre mais tu ne donnes aucune limite. C’est donc un discours totalement démago, non ?
De limite de quoi ? Quelle démagogie ?
En économie, il n’y a pas de curseurs, ni de leviers. Ces équilibres se font au niveau marginal et varient d’une personne à l’autre. Parler de limite est idiot.
Le
06/11/2012 à
00h
12
wanou2 a écrit :
Le systeme d’imposition unique est assez récent. Auparavant (jusque dans les années 70 et l’arrivé du système ploutocrate dans nos démocratie) Une entreprises payait des impots dans son pays d’activités et dans son pays d’origine.
Benéfice à l’étranger : 100 - impot etranger (30 par exemple) = 70
Bénéfice rapatrié : 70- impot local (gardons 30%) = 49.
On s’est alors dit que le système était injuste. Donc on l’a remplacer par le systeme actuel :
Bénéfice à l’étrangr 100 - impot etranger dans un paradis fiscal qui pratique le dumping (10) = 9
Bénéfié rapatrié : 0 pour éviter une taxation du patrimoine
Cependant, comme le démontre la news, ce genre de pratique est dans le collimateur des politiques et va être beaucoup plus surveillée, et les traités probablement réformés d’ici quelques années.
Tout comme c’est le cas avec les prix de transferts (pratique qui consiste à déclarer la majorité de la plus-value dans les paradis fiscaux) sont maintenant considérés comme des abus de droit et aboutissent direct au redressement.
Le
05/11/2012 à
23h
57
mk_kev a écrit :
Si la crise à atteint de telle niveau c’est uniquement à cause de types en bourses qui achètent et vendent plusieurs million d’actions/seconde.
En mettant une taxe de disons 1cts/action, on aurait pas besoin de supprimer la défiscalisation des heures sup, l’augmentation des impôts, de la TVA…
Non, c’est parce que le politique fait n’importe wak avec la monnaie, qui est censé être un étalon de la valeur.
Le
05/11/2012 à
23h
55
HiTz a écrit :
Justement. On voit que ces boites ont pu se développer dans un pays qui les taxe beaucoup plus, le “problème” ne vient pas de là. Il faut que l’Europe arrête de baisser son froc devant les multinationales.
Ces boites sont aussi hyper-productives, ce qui leur permet de mieux supporter une fiscalité élevée. Si on produit pour 10000, on tient mieux à une fiscalité de 50% que si on produit pour 1000. Sans oublier que souvent, elles bénéficient de cadeaux fiscaux de politiciens qui veulent avoir un beau palmarès ou encore bénéficient d’aides anticoncurrentielles.
Je suis d’accord pour que l’UE arrête de baisser son froc, cependant, cela ne doit pas être une excuse pour adopter des politiques irréalistes et le fait de baisser le froc est du avant tout à une culture sensible à la corruption.
Tout comme il y a des lois physiques, il faut comprendre qu’il y a des lois économiques et si une politique est faite à contre courant de ces lois, il y a des conséquences.
Si on vote par référendum l’annulation de la gravité, on ne va pas accuser la physique de violer la volonté populaire.
Ces lois sont finalement des contre-pouvoirs, dont le rôle est de réguler le pouvoir, ce qui est sain dans une démocratie.
Le
05/11/2012 à
23h
43
GutsBlack a écrit :
En revanche tu m’explique les bases de l’entreprise, de l’investissement et ce n’est pas ce que je te demande parce que tu démontres c’est ce qu’il y a dans les livres pas dans la réalité.
Et quelle est cette soi disant réalité ? Allez, développe.
Tu sais, ce que je dis, c’est surtout le fruit de déductions logiques et de l’expérience.
L’analyse des comportements humains n’aurait donc pas de valeur ?
Trouve-moi un modèle de société qui fonctionne avec l’emploi qui coute plus qu’il ne rapporte.
Les Grecs l’ont fait ces 10 dernières années. On voit où ils en sont.
Quand je te demande qu’est ce qu’un environnement favorable pour une multinationale/gens riches, la réponse c’est : ça n’existe pas. Si demain le gouvernement dit Amen à tout pour être le pays le plus compétitif en Europe que va-t-il se passer ? Les autres pays verront surement arriver le même problème que le notre à savoir une baisse de compétivité et il faudra faire quoi ? Trancher dans le vif pour revenir au niveau… à ce petit jeu là autant zapper le moindre acquis que l’on appel social.
Pourquoi te focalises-tu sur les multinationales ? Tu fais un strawman.
Je me fous des multinationales qui ne représentent qu’une minorité de l’activité économique. Si elles existent, c’est qu’elles ont leur utilité.
Mon argumentation est valable pour toutes les entreprises.
Bien sur que si, il y a des environnements plus favorables que d’autres. Si on prive les productifs du fruit de leur travail, ils ne produiront plus. Tu travaillerais donc si tu n’avais pas de salaire et plus encore, si tu devais payer pour travailler ? L’entrepreneur, c’est pareil.
Quant à la compétitivité, ce terme est fallacieux. Ce qui est important, c’est l’équilibre.
Il faut de tout pour faire une économie. Le travail, le capital, l’entreprise, les consommateurs selon un équilibre. L’activité se fait quand ces divers acteurs ont tous un intérêt à se rencontrer.
Le fait est que les gens en voudront toujours plus c’est la loi de la jungle au service du capitalisme sauvage. Tu remarqueras que j’ai dit capitalisme sauvage.
Oui, l’homme voudra toujours plus selon ses capacités. Et alors ?
C’est quoi le capitalisme sauvage ? En quoi une société qui ne spolie pas les entrepreneurs et n’empêche pas les ajustements économiques de se faire est une jungle ?
C’est aussi rigolo que de voir de grandes entreprises délocalisé des usines en inde parce que tu comprend les chinois deviennent trop cher. " />
Et d’autres reviennent en Europe et aux USA. De toutes façons, ce sont leurs affaires. Si elles pensent que c’est mieux pour elles de délocaliser, tant mieux pour elles.
Tu préfères te focaliser sur l’arbre qui tombe alors que la foret pousse lentement encore malgré les désherbants fiscaux qu’on leur jette.
Et la robotisation qui permet de remplacer un ouvrier chinois, tu va l’interdire aussi ?
Mais bon c’est comme l’écologie autant ne rien faire et continuer à foncer droit dans le mur.
Lequel ?
Le
05/11/2012 à
22h
15
GutsBlack a écrit :
Les entreprises/gens riches veulent des chiffres donc c’est quoi selon toi un environnement favorable en chiffre ?
Qu’est-ce qui fait qu’un homme agit plutôt que de rester dans l’inaction ?
Qu’est-ce qui pousse un homme à travailler plutôt que de ne rien faire ?
C’est que l’homme estime que son état après l’action sera préférable à celui d’avant.
Cette différence, on l’appelle profit, valeur-ajoutée, intérêt…
Certes, il ne faut pas réduire le profit à sa vision pécuniaire, il y a énormément de choses qui peuvent être qualifiées de profit.
Assimiler entreprises et gens riches est surtout idiot. Beaucoup d’entrepreneurs se serrent la ceinture. Si être entrepreneur rendait riche de facto, tout le monde entreprendrait.
Et oui, les entreprises veulent de la marge. Cette marge est la rétribution aux actions qui font l’entreprise. Et l’entreprise est quelque chose de risqué. Il faut qu’il y ait un minimum de profit pour compenser le risque. Si un entrepreneur doit investir 100, de cet investissement peut gagner 100 mais a une chance sur deux de perdre l’investissement, il n’investira probablement pas.
Le
05/11/2012 à
21h
02
GutsBlack a écrit :
C’est quoi un environnement favorable ?
Un environnement qui ne détruit pas les incitations qui font que l’action économique existe plutôt que son inexistence.
Le
05/11/2012 à
21h
00
Eagle1 a écrit :
comme c’est bien démontré actuellement
Sois plus clair.
un peu quand même: Louis XIV, L’église, l’abbaye de citeaux…
Une industrie développée par des nobles, ce n’est pas pour autant de l’économie planifiée. C’est leur propriété et ils le font pour leur profit et non pour organiser la production, l’offre, la demande de la population.
A la limite, c’est de la concurrence déloyale.
Le
05/11/2012 à
19h
52
Ramaloke a écrit :
Ca n’a aucun rapport, il importe peu “qui” reçoit l’argent, c’est un flux et sert uniquement à des échanges. Il représentait au départ la valeur du travail (salaire) maintenant plus vraiment, puisqu’on a basculé dans une économie beaucoup plus basé sur le capital que le travail, mais c’est un autre problème.
Ca ne veut rien dire, ce que tu dis.
Le capital, ce sont les moyens de production. La hache d’un bucheron, c’est son capital.
Je veux dire, l’argent est fait pour circuler, peu importe que le public ou le privé ou le pays qui reçoit le plus d’argent si ce dernier circule, c’était d’ailleurs l’idée du FORDISME au départ, payer beaucoup ses ouvriers pour qu’il puisses acheter une voiture et récupérer ainsi l’argent émis….
La monnaie ne sert pas à circuler, elle sert à conserver de la valeur, permettant d’échanger ainsi de procéder à des échanges ou tout simplement épargner.
Quant à Ford, son principe était un peu plus sarcastique que cela.
Actuellement il n’y a plus de création monétaire (l’argent créé est uniquement de la dette depuis 1973 en france (voir ici
Non, ce n’est pas parce que la création monétaire est injectée sous forme de créance qu’il n’y en a plus. Sinon, comment expliques-tu l’augmentation de la base monétaire de 8%/an cette dernière décennie ?
et pour en revenir à l’article, le réel soucis à propos de ces bénéfices insolent, c’est qu’ils ne servent….à rien.
C’est vite dit, non ?
C’est un peu comme un redneck disant que l’école, ça sert à rien.
Je m’explique, l’argent des multinationale est soit redistribué aux actionnaires…qui le feront dormir sur des comptes servant normalement aux banques à prêter plus (en réalité c’est faux mais ce n’est pas le sujet), or, actuellement les banques ne prêtent pas…
Les banques prêtent toujours. Moins, mais elles prêtent toujours.
De plus, ce n’est pas le rôle de la banque de prêter l’argent des dépots et que l’argent dorme ou circule, c’est l’affaire du propriétaire de la monnaie.
Sans oublier que si l’argent dort, il y a thésaurisation qui augment le pouvoir d’achat de chaque pièce.
Ou à financer des emplois (R&D, production…), et c’est là que le bas blesse, cet argent sauvé du FISC, il dort sur des comptes au Luxembourg, en suisse et aux iles caillement en attendant une loi des USA pour que les multinationales puisses les réimporter à moindre coût.
Je dois dire que je ne vois pas le rapport avec ce qui a été dt précédemment.
Dis plus simplement : Tout cet argent laissé ainsi filer en bénéfices pour les multinationales ne sert à rien à l’économie réel à part endetter les ménages et freiner la croissance…
Qu’est-ce t’en sais ? L’économie, ce n’est pas simplement de l’argent qui tourne. C’est là le problème des théories keynésiennes qui voient l’économie comme une machine avec des curseurs et des leviers.
Le but est tout simplement que l’offre rencontre la demande.
Si l’argent ne circule pas, c’est pour une raison, c’est que les propriétaires d’argent voient plus d’utilité à le conserver et que l’offre ne vaut pas son prix.
Vouloir faire circuler la monnaie va surtout créer des déséquilibres, une mauvaise allocation des ressources et les résultats seront toujours différents de l’objectif.
Le
05/11/2012 à
18h
34
Eagle1 a écrit :
j’ai l’impression d’avoir un jolie copy paste d’un livre d’économie là…
Peut-être que tu devrais en ouvrir un. C’est très bien expliqué par Schumpeter.
surtout il ne faut pas oublier que la baisse des prix, qui augmente la pouvoir d’achat, fait fermer des entreprises françaises (certes car elles n’ont pas su ou pu rester assez compétitive), et donc oblige ce nouveau pouvoir d’acaht libérer à être repris par l’état car il faut maintenant payé les anciens ouvriers au chomage.
Cela est faux.
En parlant froidement : les “ouvriers” sans travail sont (je vois là que tu divises la société en classes, dont les ouvriers ne seraient que des prolétaires sans cervelle…), par leur capacités de travail, des ressources inoccupées, et il y aura toujours quelqu’un pour vouloir utiliser ces “ressources”, tout comme on trouvera toujours quelqu’un pour exploiter du pétrole, du fer…
Ta vision de l’économie, est celle d’un jeu à somme nulle où l’emploi serait pas limité, mais c’est faux. Si tu as raison, on aurait moins d’emplois qu’il y a 1000 ans. et 999%o de la population crèverait de faim.
De plus, quel est le rapport d’intérêt entre l’augmentation de pouvoir d’achat et la perte d’emplois ?
Ces personnes qui ont intérêt au maintien de l’industrie qui délocalise ne concernent qu’une infime minorité de la population alors que ceux qui ont un intérêt à voir les prix baisser par l’importation concernent une grande majorité.
Oui, la création est supérieure à la destruction.
Cela fait des millénaires que l’homme fait baisser petit à petit les couts de production par l’innovation, la recherche d’une meilleure allocation du capital, avec pour contrepartie des destructions d’emplois, mais aboutissant toujours au progrès par l’amélioration des conditions de vie et là, ce serait d’un coup différent et mauvais ?
Le but du free trade, c’est que chacun puisse avoir la liberté de choisir ce qui lui convient le mieux, en qualité, en prix…
L’importation, c’est bien, et chaque pays devrait se concentrer sur ce quoi il est performant.
Mais cela se fait de façon spontanée. Pas besoin d’instaurer l’économie planifiée pour cela. Le vin français, ce n’est pas une décision d’un commissaire du peuple.
De plus, si l’état décide en quoi il est performant, il va passer à côté de bien des choses.
L’Angleterre il y a 120 ans avait décidé qu’elle serait performante en chemin de fer et a mis des bâtons dans les roues de l’automobile (limitation à 6km/h avec l’obligation de circuler avec un piéton devant tenant un drapeau…) et cette industrie lui a échappée alors que l’auto a été développée en France qui a laissé faire.
Mais pour pouvoir importer tout ce dont on est pas performant, il est faut être superperformant ailleurs. Donc non, l’importation sauvage n’a pas des bienfaits supérieurs à ses méfaits.
Sauf que réduire les dépenses, ça implique souvent de passer par une case austérité/suppression d’un truc qui “coûte” mais qui a une utilité, etc.
Un truc que l’on a du ajouté récemment.
Ce n’est pas possible que pour les mêmes services, le cout augmente du même pourcentage que les recettes fiscales et même plus.
Si c’est le cas, c’est qu’il y a une mauvaise gestion.
Je ne dis pas que l’état ne peut pas réduire ses dépenses, juste que c’est fait au détriment de quelque chose d’utile au contribuable.
C’est très subjectif.
Cependant, les moyens de l’état sont limités par la productivité de la population et l’état doit faire le choix entre parmi les missions et doit les faire correctement plutôt que de faire plein de trucs mal faits et sous financés.
De plus, si c’est si utile, un privé y verra l’opportunité.
Le
05/11/2012 à
17h
51
Cypus34 a écrit :
A terme avec l’augmentation du coût du carburant la mondialisation est vouée à mourir de toute manière, ça servira à rien de payer un africain 2x moins cher si c’est pour tout perdre dans les transports… " />
Quelle augmentation de carburant ?
Il n’y a pas d’augmentation du prix du carburant, mais une baisse de la valeur de la monnaie.
Le
05/11/2012 à
17h
49
deepinpact a écrit :
Mais aujourd’hui, rien ne permet de savoir si à coût de production brut, un t-shirt fabriqué en Chine, Inde, Bangladesh est plus cher qu’un t-shirt fabriqué en France.
Certes les salaires seront plus importants en France, mais l’on compensera certainement sur le coût de la logistique, l’énergie et la productivité ouvrière…
Et puis tant qu’à subir la mondialisation, autant y aller franco…
En effet. Le problème est qu’on cherche à comparer en salaire horaire, alors qu’il faut tenir compte de la productivité, des transports, de la fiscalité locale, de la corruption, de l’administration, des compétences, de l’ambiance… Il y a plein de facteurs hors prix qui font la compétitivité. Sans compter que le terme compétitivité est fallacieux, car il sous-entend qu’il y a une compétition entre les peuples.
Or, il est plus question d’équilibre qu’autre chose.
Les importations chinoises, ce n’est que 2% de PIB en importations. Soit rien.
Comparé aux 56% de dépenses publiques, ce n’est rien.
De plus, les importations font baisser les prix à la consommation, ce qui profite à tout le monde, libérant ainsi du pouvoir d’achat et cela fait baisser les prix de production de nos entreprises, dont énormément de couts matériel sont externalisés via les importations.
Cela libère beaucoup de capacités productives, et augmente au final notre compétitivité.
Les bienfaits de l’importation sont supérieurs à leurs méfaits, tout comme pour la mécanisation.
Le
05/11/2012 à
17h
40
Eagle1 a écrit :
certes, mais l’argent est un flux,
Non. La production est un flux.
et s’il y a bien une création chaque année, elle est loin, très loin de compenser la concentration de l’argent et l’augmentation générale du besoin des gens. en gros l’argent faut bien le prendre quelque part.
La richesse, ce n’est pas le numéraire.
Si la monnaie est à quantité stable et que la production augmente, les prix baissent.
Produire de la monnaie n’est rien d’autre qu’une redistribution.
deepinpact a écrit :
Avec -70 milliards en 2011 le déficit commercial est assez défavorablement en notre faveur pour l’instant !
Je ne dis pas que c’est le système le plus efficace qui soit mais il faut se rendre compte qu’on est quand même dans une compétition mondiale. La Chine ne fait pas dans le détail quand elle doit gagner un marché. Alors certes c’est pas la panacée, mais il y aurait certainement moyen de grappiller une partie de cet argent et créer 1 ou 2 millions d’emplois supplémentaires (et qui ne pèseront pas sur le système social).
Le principe de balance commerciale est fallacieux. Il ne s’agit rien d’autre que de l’enregistrement des prix à la douane, ne tient pas compte du cout du transport à l’exportation, de la valorisation à la vente et tombe dans le sophisme qui veut que le numéraire est la richesse.
Si le numéraire est la richesse, alors, le Zimbabwe est le pays le plus riche du monde.
Le
05/11/2012 à
17h
29
deepinpact a écrit :
Soyons lucides, sans ça ou pas, les boites sont milliardaires et c’est toujours toi (pauv consommateur) qui supporte les impôts et les charges des entreprises…
Donc, tous les entrepreneurs sont des milliardaires avec haut-de-forme et cigare ?
C’est un peu simpliste, non ?
Quand on sait que 80% des PME peinent pour être à l’équilibre…
Ex le cas de maintenant (je schématise je suis loin d’être un expert) :
t’achètes un produit lambda dont le coût des production (matière première + énergie + logistique + fabrication + salaires bruts) = 2, tu rajoutes 1 d’impôts et de coûts salariaux, tu rajoutes 0,5 de marges + 1 d’intermédiaires + 0,5 de tva. Total 4,5 que tu paies.
En basant la totalité de l’IS+charges dans la TVA.
Tu auras toujours un cout de production de 2 + 0,5 marges + 0,5 intermédiaires (dont les coûts baisseront également) + 1 de TVA.
Total = 4.
A nombre de chômeurs égal le système n’est pas viable, l’état étant clairement perdant car il percevra 1 au lieu de 1,5.
Mais si l’on perd suffisamment de chômeurs, la perte sera compensée par la hausse des consommateurs.
Par contre effectivement à l’export, les entreprises vendront à 2 au lieu de 3. Soit 33% de baisse… Ce qui est loin d’être marginal en terme de compétitivité et qui devraient permettre aux entreprises (TPE/PME principalement) effectivement d’embaucher massivement !
Un peu simpliste comme raisonnement. L’économie, ce n’est pas monolithique, ni linéaire. Il y aura des changements, mais il est difficile de savoir si elles profiteront réellement.
Cependant, cela aboutit à un aplatissement de l’impôt, ce qui supprimera quelques font des pressions à la baisse sur les salaires.
Par contre, si cela incitera à l’exportation, je ne suis pas colbertiste. On aura pleins de devises étrangères mais qui auront moins de valeurs, puisque ce qu’elles permettront d’importer sera plus cher.
C’est finalement une façon comme une autre de dévaluer la monnaie.
Le
05/11/2012 à
17h
17
deepinpact a écrit :
Ouais et alors ?
Avec une TVA à 25% au lieu de 19.6, soit ils décident de baisser leurs marges pour continuer à vendre leurs iPhones au même prix et dans ce cas l’état gagne 5,4% d’argent en plus sur le prix de vente TTC.
Soit ils décident de garder leur marge et dans ce cas augmentent le prix TTC de leurs smartphones et dans ce cas, l’état gagne encore plus d’argent !
Après y a pas 10 000 conséquences différentes, soit ils continuent de vendre autant, et c’est tant mieux pour eux ! Soit ils vendent moins… Mais la nature ayant horreur du vide, il se vendra plus de smartphones concurrents !!!
Ouais, si c’est pour avoir un état riche, mais une population miséreuse comme du temps de l’ancien régime, chaipa si ça vaut le coup.
Ces recettes, elles ne viennent pas de nulle part. C’est toi et moi qui la paierons.
Le
05/11/2012 à
17h
11
Eagle1 a écrit :
les USA ont bien réussi… a une époque c’était les U.S. P.T.U. (acronyme à trouver ;) ). alors certes c’était moins complexe que l’europe, mais à l’époque ils se déplacaient à cheval et communiquait par courrier…
Ouais, bon, l’instauration du fédéralisme US de s’est pas faite sans mal : civil war, toussa.
Le
05/11/2012 à
17h
07
MrOut a écrit :
C’est pas pour autant que c’est une bonne chose.
Et à mon humble avis, si la “crise” a atteint de telle niveau, c’est en grande parti à cause de ce genre de magouille..
Mais je peux me tromper " />
Disons, le débat est complexe.
Il faut savoir que la fiscalité internationale est le fait de traités afin d’éviter que les entreprises soient taxées 2x, sans quoi elles ne s’ouvriraient pas à l’étranger.
ce qui fait que cela peut donner des chiffres qui provoquent le sensationnalisme des médias et la dénonciation de la part des politiques en quête de coupables.
En plus, dans les chiffres, il y a toujours des avances d’impôts, des reports, etc,
Baldurien a écrit :
Oui enfin, taxe(s) ou impôt(s), si une société réalise 95% de son bénéfice dans un pays, mais ne paie des impôts que sur 2% du dit bénéfice par diverses “optimisations fiscales”, c’est aussi le contribuable des dits pays (et qui ont contribué à son bénéfice [sic]) qui trinquent d’une façon ou d’une autre.
Euh, non.
C’est plutôt que le politique pourra moins augmenter les dépenses.
wanou2 a écrit :
Le boncoin, priceminister, ovh, dassault, Avanquest, Pixmania
Dont une certains font partie du mouvement pigeons et songent à se casser.
Il suffit d’avoir d’assez gros flingues. Oui, je caricature, bien sûr, mais tu auras saisi l’idée : on peut prendre bien plus qu’aujourd’hui.
Non, il n’est pas question de prendre.
La richesse n’existe pas comme ça dans la nature, il faut la produire.
Maintenant un système qui utiliserait de gros flingues pour prendre une grosse partie de la richesse, ça s’appelle l’état. Il prend actuellement 49% de la richesse aux honnêtes gens.
Peu importe : passé un moment on est bien assez riche pour voir tous ses besoins satisfaits. Le reste n’est là que pour en avoir une plus grosse que le voisin. Ce n’est donc pas grave si la richesse absolue des plus nantis diminue tant que leur position relative demeure.
Non, car la production finira par devenir obsolète, sans compter que la nourriture ne conserve pas longtemps.
Il faudra alors que celui qui possède tout produise ou laisse produire les autres avec une division du travail afin d’échanger.
N’oublie pas que la richesse, ce n’est pas le numéraire, mais ce que le numéraire permet d’obtenir.
Si tu connais les principes de valeur, si si peu de gens sont si riches, la majorité de ce qu’ils auront sera sans valeur.
Hitler ? Ah oui, celui qui a pris le pouvoir par un coup d’état ?
Non. Il a été amené au pouvoir par voie légale.
Les pleins pouvoirs lui ont été accordé de façon légale, par un vote.
Le pouvoir absolu lui a été accordé avec 90% des votes.
En plus, il a eu le soutien de la majorité de la population jusqu’à la fin.
Cela dit, l’exemple est mal choisi (la ségrégation raciale ou la colonisation eurent fait de meilleurs exemples) mais, oui, la démocratie n’est pas une garantie de liberté. Elle l’est cependant bien davantage que le pouvoir du plus fort.
Elle reste un dérivé de la loi du plus fort, car — je sais que je me répète — il faut être le plus fort pour imposer et maintenir la loi.
Par définition, une loi est une règle imposée par l’autorité. L’autorité, c’est celui qui possède le monopole de la violence.
En parlant de caricaturer les propos de l’autre…
Je te dis cela, parce qu’il faut que tu te rendes compte que la Société Civile = le “privé”.
Tu es toi-même un agent privé. Quand tu pisses, c’est une action d’initiative privée.
Quand tu fais tes courses, surfes sur le net, fais le ménage, cherches à gagner ta vie, à construire ta maison, à éduquer tes enfants, ce sont des actions privées.
Il faut que tu comprennes que l’état ne peut pas couvrir toute la société et même, ne doit pas le faire à cause des problèmes que peuvent provoquer le monopole du pouvoir. Et il ne peut de toutes façons pas résoudre tous les problèmes.
De plus, l’état agit toujours par coercition directe ou dérivée et son action aboutit forcément à moins de liberté et plus d’agression.
Oui, je connais le corps de défense Suisse (je ne me rappelle plus le nom exact) qui remplace leur armée. Mais tu sembles défendre le droit à porter des armes, ce contre quoi je n’ai absolument rien dit. Mon propos portait sur l’importance d’avoir une arme dans le monde de tmisfree où l’Etat aurait disparu.
En effet, je défends ce droit, qui est lié au droit de légitime défense, de résistance à l’oppression et que les individus doivent être les acteurs de leur sécurité, l’état étant une force d’appoint afin d’empêcher la guerre de tous contre tous.
Je sais que ma position est controversée et que tu es probablement contre, mais j’ai mes raisons. Le débat est complexe et je n’ai pas tellement envie de l’ajouter à notre discussion qui aboutit à des posts assez longs.
Un échange est un rapport de force et non un joyeux consentement.
Non. Il y a toujours un consentement dans un échange. Je suis d’accord pour dire que certains ont des positions plus aisées, mais c’est comme ça.
On ne peut pas parler de coercition, car il n’y a pas de violence, mais 2 personnes qui désirent ce que possèdent l’autre. Tu peux cependant parler d’incitations.
Il y aura toujours des rapports de force entre l’offre et la demande et c’est ce qui est à la base de tous les prix.
Cependant, il est démontré que la manipulation des prix aboutit à des dérèglements du marché, les prix perdant leur caractère incitatif.
Oui, de telles mesures sont nécessaires. Mais suffisantes, jamais, à moins que la crise ne dure encore dix ou vingt ans. La part consacrée au logement par les français a triplé depuis les années 60 et est aujourd’hui la première source de dépenses. Et la progression continuera car l’espace est limité dans un rayon défini par un temps de déplacement constant, ce qui pousse à l’inflation et attire la masse croissante de capital qui à son tour renforce celle-ci.
Il y a aussi certaines règlementations qui foutent le bordel : les accords de Bâle, par exemple rendent le crédit immobilier plus intéressant pour les banques, faisant baisser les taux d’intérêts et canalisant le crédit bancaire.
Bien sûr, et le taux d’inflation est resté très bas. Mais ce qui ne transparaît pas dans ce taux et n’est donc pas pris en compte, c’est l’inflation rapide des biens de première nécessité (logement, énergie, transport, les trois premiers postes de dépense des français), pointée initialement par tmisfree. Pour diverses raisons qui ont trait à la surreprésentation des ménages aisés et très aisés dans le taux d’inflation et à la diversité des situations, la France comptant aussi bon nombre de propriétaires qui ont achevé de payer leurs traites.
Ce qu’il faut comprendre, c’est que la base monétaire s’est étendue fortement la dernière décennie. Entre 5 et 10% et qu’on a eu 2% de hausse des prix.
La question, c’est où sont passées ces liquidités.
On peut répondre facilement par le fait de mauvaises règlementations qui ont canalisé ces liquidités là où elle n’est pas mesurable, comme dans la finance avec des technos opaques, l’immobilier, les importations, ou encore par la baisse des couts notamment par l’innovation ou la dégradation de la qualité (ce qui peut expliquer pas mal les théories d’obsolescences programmées).
On oublie que lorsqu’un ou des produits voient leurs prix grimper, la ménagère modifie ses comportement de consommation et le panier chance, ce que la BCE, qui mesure l’inflation ne peut pas mesurer efficacement et fait de façon opaque et arbitraire.
Et quand on sait cela, on ne peut que conclure que d’autres agrégats comme le PIB ne peuvent traduire le réel. D’après les shadowstats, on devrait avoir 130-140% de dette.
Et le problème des politiques économiques, c’est qu’elles se basent sur de tels agrégats pour faire les choix politiques. Et après, on s’étonne qu’on soit en crise ???
Je ne parle pas ici de la somme de capitaux en circulation mais du capital au sens de l’épargne et de la spéculation. On pourrait dire au sens marxiste mais l’immobilier n’est pas tout à fait un moyen de productivité générateur d’accroissement de productivité.
Je vois de quoi tu parles ; tu parles d’actifs non productifs, de patrimoine. Mais cela n’est pas de la monnaie.
L’épargne pure en elle-même, la thésaurisation aboutit à la baisse des prix.
L’augmentation de la quantité d’actifs (patrimoine, assets, commodities) absorbe du pouvoir d’achats de la monnaie en circulation — ce qui est un gros problème, vu que par la financiarisation de l’économie, une grande partie de la contrepartie de la monnaie n’est que du papier (qu’on qualifie même de quasi-monnaie, vu sa liquidité) dont la valeur dépend finalement de la qualité des services juridiques…
L’inflation vient du printing des banques centrales et des exercices scripturaux bancaires censés être légaux (alors qu’ils sont une fraude). Le gonflement de l’épargne, la financiarisation ne sont que les effets de cette politique.
Le
03/11/2012 à
22h
57
franckd00 a écrit :
…L’inflation a surtout la désagréable manie de faire fondre le capital…Je ne vivais pas plus mal avec une inflation à 12% … et même mieux vu que j’étais vachement plus jeune, " />
Non. Elle fait fondre l’épargne, c’est différent.
Les épargnants, ce sont les classes moyennes. Les “riches”, eux auront placé leur épargne dans des titres, des valeurs tangibles, des devises qui prendront de la valeur avec l’inflation. Et comme l’inflation est canalisée dans les activités bancaires, ce sont eux qui vont gagner.
En plus, l’inflation n’est pas linéaire. Les produits de première nécessité augmentent plus et les produits moins importants peuvent même baisser. Or, les produits de première nécessité sont une part moins grande des dépenses d’un riche que d’un pauvre.
Sans compter que par cette non linéarité, les entreprises qui ne pourront pas augmenter leurs prix ne pourront pas augmenter les salaires et si elles le font, elles finissent par faire du déficit.
Ce n’est pas pour rien que la stagflation a aboutit à l’explosion du chômage en France…
On a tendance à mettre cela sur le dos du choc pétrolier, mais sache que celui-ci n’a été rien d’autre que la réindexation du pétrole sur l’or, suite à la désindexation dollar/or.
Sachant que le cours pétrole/or est quasi une ligne droite entre 1971 jusqu’à 2009 et qu’il est de notoriété publique que la hausse du pétrole fait exploser le chômage ; l’analyse vu sous l’angle de l’or, on devrait conclure que c’est l’inflation qui fait exploser le chômage.
Et sachant que le cours actuel du pétrole n’a pas suivi l’explosion du cours de l’or, je sens qu’on risque d’avoir une petite surprise à un moment ou un autre… À moins bien sur que l’on finisse par stabiliser le dollar.
Le
03/11/2012 à
22h
43
HarmattanBlow a écrit :
Que tu dis. Si vraiment les puissants imposaient leur loi, ils ne possèderaient pas 30% des richesses mais 99% et il faudrait s’agenouiller quand passerait un pdg du cac 40.
Même avec un pouvoir total, il est impossible de posséder 99% de la richesse.
cela signifierait que la population est complètement esclave et n’aurait même pas de quoi se nourrir. Sans oublier qu’en possédant toute la richesse, il n’y aurait pas d’échange, donc rien pour créer de la richesse.
Arrête donc de saper la démocratie en prétendant qu’elle équivaut au règne des puissants auquel tu veux nous soumettre, regarde donc l’état des libertés dans les pays où l’état est faible (et je ne parle pas de ces micro-états positionnés comme paradis fiscaux).
La démocratie n’est pas la liberté. La démocratie tend à favoriser une certaine liberté, mais peut devenir totalitaire. Hitler en est la démonstration.
La démocratie reste un système où 51% peut imposer sa vision du monde aux 49%.
Ces 51% ne sont-ils pas les plus forts ?
Et oui, il faut être le plus fort pour imposer et garder sa loi. Si l’armée et la police n’étaient pas garante de la constitution, le premier taré venu imposerait sa propre loi.
Allons, ne cherche pas à te faire passer pour un réformiste modéré, tu es pour la suppression de l’Etat, assume. Dis-le haut et fort : que les vieux, les malades et les pauvres aillent se faire voir !
Pourquoi ? Tu préfèrerais donc que je sois pour la suppression complète de l’état afin de me pousser à une logique absurde ?
On appelle cela un strawman.
Sans état, le premier groupe de brigands venu prendrait le pouvoir sans résistance.
Et par “faire confiance à la population”, tu veux dire les laisser se débrouiller ou bien confier ça au privé ? Quel talent !
Bien, tu es donc pour la suppression du droit à la vie privée, de la Société Civile.
Au moins, c’est clair…
Mais es-tu certain qu’un Sarkollande gèrera mieux ta vie et tes intérêts que tu ne le feras ?
En Suisse tous les mômes portent un fusil d’assaut, les jardins sont truffés de mines et chacun assure lui-même la défense de sa famille et de ses biens ? Bigre, ça a bien changé !
En Suisse, il y a plus d’armes que de voiture en circulation. Les gens, après leur service peuvent garder leurs armes d’assaut chez eux et l’armée fonctionne par milice.
Sur le constat nous sommes d’accord mais pas sur les causes. Tu y vois l’oeuvre d’une politique planifiée et concertée entre tous les partis, j’y vois l’oeuvre du marché et de la surabondance du capital en recherche d’opportunités d’investissements. Ta sacro-sainte loi de l’offre et de la demande : combien es-tu prêt à payer pour avoir un toit au-dessus de ta tête (et ne pas mettre trois heures pour aller au boulot) ? Autant que nécessaire bien sûr !
Et de combien un propriétaire de logement est-il prêt à baisser son prix pour que je puisse acheter sa maison ? Tu oublies que dans un échange, on est 2 et que chacun a intérêt à ce que l’échange se fasse.
Commençons d’abord à faciliter la construction de bâtiments, et à arrêter à y canaliser le crédit. Les prix baisseront et les capitaux seront réinvestis dans des actifs plus productifs que l’immobilier. Sans compter que la bulle immobilière aboutit à une redistribution de richesses pauvres génération X-Y/riches boomers.
Bien sur que l’inflation est une politique de planification. Tu connais pas la Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie de Keynes ? La stimulation par les taux bas vient de cette théorie et crée l’inflation.
C’est la BCE qui régule l’inflation selon ses objectifs économiques.
Le capital est une contrepartie de la monnaie. S’il est surabondant et la monnaie stable, alors le prix de la monnaie devrait baisser.
En fait, c’est la surabondance de la monnaie, canalisée dans les activités bancaires qui aboutit à cette abondance de capital Ponzi.
Le
03/11/2012 à
19h
48
HarmattanBlow a écrit :
Puisque le pouvoir de l’Etat est parfois subverti par les puissants, supprimons le pouvoir de l’Etat afin qu’il ne reste que celui des puissants. C’est d’une logique implacable ! Vive la démocratie impuissante et vidée de son sens, vive la loi du plus fort !
L’état n’est pas subverti par les puissants, l’état, c’est les puissants.
Tu connais la différence entre liberté et licence ?
La liberté n’est pas exempte de règles et une forte contrainte est la responsabilité face aux conséquences de ses actes et la légitime défense.
La licence, c’est l’encouragement par l’autorité, l’utilisation de la force publique pour permettre à ceux qui en bénéficient de ne pas avoir à affronter les conséquences de leurs actes,…
La loi est toujours celle du plus fort. Car il faut être le plus fort pour imposer et maintenir la loi.
Ah là là là, oui, ces médiocres politiques que ne s’inspirent-ils pas du privé ? Arrêtons de payer les retraites et les soins des vieux, ils ne servent à rien ! Demandons aux victimes de payer elle-même les frais d’enquête et de justice. Diffusons de la pub tous les quarts d’heures dans nos salles de classe. Voilà des idées ingénieuses !
Avant d’en arriver là, on peut déjà commencer à mieux gérer l’état, à choisir les missions essentielles plutôt que de faire dans la dilettance, car les moyens sont limités, exiger des obligations de résultat, des contrôles, la suppression de postes intouchables, faire confiance à la population pour s’organiser…
“Optimalement”, hein ? Ce jour-là j’achète un fusil d’assaut à chaque membre de ma famille au-delà de trois ans et je mine le jardin.
Bonne résolution.
C’est ce qu’ils font en Suisse et ça va très bien en Suisse.
Non, il a fallu 14 ans pour se rendre démêler l’écheveau des montages financiers complexes qui faisaient passer pour non-imposables des revenus en réalité imposables.
Montages encouragés par l’état, afin de cacher l’inflationnisme…
Quant au fait que les salaires augmenteraient en proportion des hausses du coût de la vie, seulement pour les salariés en position de force.
Si on mettait déjà fin aux politiques d’inflation qui se font en défaveur des pauvres, vu que les produits de première nécessité augmentent plus, on n’aurait pas besoin de hausses des salaires en proportion du cout de la vie.
Alors deux possibilités : soit on demande au Luxembourg de mettre leurs taxes à notre niveau et ils disent non (parce qu’ils sont un petit pays qui attire la richesse produite par toute l’UE et que le peu qu’ils prélèvent là-dessus leur suffit), soit on se met au niveau du Luxembourg et dans ce cas il y a un trou de deux cent milliards dans notre budget. la crise est finie, l’économie repart et le trou creusé dans le budget est rapidement compensé par les fortes recettes fiscales que permet cette activité.
" />
Le
03/11/2012 à
19h
17
Deep_INpact a écrit :
C’est le problème de l’oeuf et la poule…
Il y aura toujours de la corruption, surtout s’il y a quelque chose à acheter.
L’homme a une nature revendicative et c’est comme ça. Si ce n’était pas le cas, on ne débattrait même pas.
Comment faire pour empêcher la corruption : un plus grand contrôle risque d’aboutir à la capture du contrôleur. 90% des responsables qui ont une position monnayable la monnaient.
Il y aura toujours question d’équilibre entre les gains et le risque de la corruption.
Empêcher la création de richesse ? La Corée du Nord, c’est pas une société d’avenir.
Mais pour moi il n’y a pas photo entre des politiciens qui ne sont que de “passage” et des très grandes familles riches qui détiennent la finance ou de très grands groupes.
Ce sont forcément ces grandes familles qui cherchent à pérenniser leur pouvoir et non des politiciens qui finissent soit dans l’oubli, soit suicidé.
Mais pourtant, c’est censé être le peuple qui vote pour ces politiciens.
Je dirais que ce n’est pas spécialement du aux politiciens ni aux politiques, mais plutôt à une certaine forme de tolérance à la corruption.
La seule chose qui peut changer cela, c’est l’intolérance concernant la corruption.
Le
03/11/2012 à
19h
05
zogG a écrit :
Pas vraiment, on est ici dans le jeu du chat et de la souris… une réglementation est en place, et certains trouvent les failles. Donc il faut corriger la réglementation.
Si un comptable qui trouve les failles c’est un bon comptable, alors le politique qui corrige les failles c’est un mauvais politique ? tu parles d’une logique. " />
Cependant, il faut comprendre que ces “failles”, elles viennent de traités internationaux concernant la fiscalité.
Lorsqu’une entreprise existe dans plusieurs pays, quel pays reçoit les taxes ?
On ne peut pas taxer plusieurs fois une entreprise, sans quoi, il n’y aura plus la moindre expansion économique d’une entreprise à l’international.
Il est normal que cela aboutisse à des “failles”, qui aboutissent à un choix fiscal pour les entreprises qui vont alors optimiser pour payer le moins possible, comme certains font le choix du diesel parce que c’est moins taxé.
On peut essayer l’harmonisation fiscale, mais c’est utopique. Une nation sera toujours souveraine de sa fiscalité. Il faudrait alors un gouvernement mondial incontrôlable démocratiquement et empêchant alors toute possibilité d’exil ?
La société parfaite n’existe pas. C’est comme ça, certains en profitent.
De plus, il ne faut pas oublier que la règlementation ne peut pas tout. Le crime est illégal, cela ne l’empêche pas d’exister.
Ce que je veux dire, c’est que la nature de leur boulot consiste à minimiser le risque.
N’oublie pas qu’il faut toujours une prime de risque pour investir au lieu de ne rien faire.
Le problème vient lorsqu’on cherche à protéger du risque, ce qui ne le détruit pas, mais le déplace.
Le ratio entre les gains et les risques se trouve alors déformé et pousse donc le financier à prendre des risques qu’il n’aurait pas pris.
quand je parle de financiersje parle pas des petites banques régionales, mais de ceux qui brassent qques dizaines de millions par jour, comme il y a à la City.
J’imagine, mais c’est réducteur. Ce sont des incitations qui ont des répercutions collectives.
Le
30/10/2012 à
02h
05
Patch a écrit :
la crise actuelle est le fait des financiers (avec l’approbation des Etats), des parasites qui ne produisent rien et cassent tout ce qui ne leur rapporte pas assez… mais ca, on ne risque pas de l’entendre à la TV " /> " />
Les financiers n’ont fait rien d’autre que leur boulot, qui est de faire le maximum de profit en réduisant les risques.
Le problème, ce sont les politiques qui ont fait n’importe quoi, en encourageant des comportements prédateurs, en déresponsabilisant, incitant les financiers à prendre des risques irresponsables par de mauvaises règlementations, de mauvaises incitations monétaires…
Ce genre de chose arrive toujours avec une monnaie papier qui suralimente les activités bancaires et donc la dette - la finance, en fin de compte gère principalement de la dette - ce qui aboutit à la mauvaise allocation de ressources et de main d’œuvre.
Comme tout cela est temporaire, vu que le crédit gonfle et puis dégonfle, toute l’activité allouée autours de l’activité de crédit finit par sombre.
Le problème aussi avec la monnaie papier est que la croissance s’accompagne de dette et d’inflation, mais à terme, la dette plafonne, et l’économie est affaiblie par la mauvaise allocation, on atteint alors ce qu’on appelle le point minsky et vient alors la récession, accompagnée d’une déflation dont la baisse inégale des prix et des salaires crée beaucoup de dégâts, sans oublier que la dette, à la différence des autres indices ne se compresse pas, aboutissant à l’insolvabilité générale.
Le
29/10/2012 à
23h
52
carbier a écrit :
Il est bien ton monde en fait… un peu manichéen, c’est tout…
Ce n’est pas moi dont les propos suintent la lutte des classes.
Car entre la gratuité et l’arnaque actuelle pour les biens de consommation courante il y a un juste milieu que tu ne sembles pas comprendre…
Ok, alors où se trouve-t-il ce juste milieu ?
Donc, sachant que le prix est déterminé à partir des relations complexes depuis la production, la distribution, les variations de la demande, tu affirmes donc savoir quel est le prix mieux que tout le monde ?
Ca ne fonctionne pas comme ça. De toutes façons, si chacun pouvait mettre le prix qui lui arrange, le consommateur mettrait un prix plus bas et le producteur un prix plus haut. Un prix est une affaire de compromis entre des intérêts divergents afin que l’offre rencontre la demande.
De plus, si tu critiques les prix, tu ferais mieux de regarder toutes les taxes, accises, taxes carbones qui représentent la majorité de ce que tu paies.
En plus, les même les taxes sont soumises à la TVA de 19%
Echange consentant pour l’industrie de l’énergie (pétrole, électricité, gaz), celle de l’eau, celle de l’agro-alimentaire, etc. etc.
Effectivement on peut toujours vivre dans une grotte, se chauffer avec le bois ramassé et se nourrir des baies de la foret…
Oui, tu peux aller vivre tout nu dans les bois.
C’est parce que tu préfères vivre dans la civilisation, sous un toit, chauffé, habillé, nourris que soit tu produis ces biens, soit tu le fais produire par d’autre, via l’échange.
Je rappelle que l’énergie, elle est produite et livrée par des gens qui travaillent à ça et dont le job est de te servir.
Tu considères que l’énergie est un droit acquis et non un service et donc que cela devrait être gratuit, cependant si toi tu ne paies pas, cela signifie que d’autre paient pour toi, car rien n’est gratuit, et donc travaillent sans percevoir le fruit de leur travail, ce qui fait d’eux tes esclaves…
Tu te dis socialiste et altruiste, mais tu es surtout antisocial et égoïste. Et tu ne penses qu’au bien que les autres ont gagné honnêtement.
Le
29/10/2012 à
17h
20
carbier a écrit :
Tant il est vrai que seul l’Etat peut “plumer”, ce qui n’est jamais le cas des entreprises " />
Toutes les entreprises sont des associations à but non lucratifs dont l’existence est vouée à servir le plus grand nombre… " />
Entre faire un échange consentant et prendre de force l’argent, il y a une différence : la même qui fait la différence entre coucher avec une femme et la violer.
Que je conditionne le fait de te céder de ce qui m’appartient n’est pas une agression. A moins que tu ne prétendes que ce qui est à moi ne l’est pas.
Cependant, dire que la propriété n’existe pas signifie que le vol n’existe pas.
Le
29/10/2012 à
16h
24
servalx a écrit :
Plumer…
Si l’Etat ne plumait pas un peu, tes parents auraient dû payer ton éducation (tu parles d’un gaspillage !) de leur poche.
Entre payer des impôts pour financer l’utile et se faire plumer pour financer le gaspillage, il y a de la marge.
Mais il est vrai que si on est plumé, c’est pour une raison que je ne peux comprendre, car les voies de l’État sont impénétrables…
Par contre, j’aimerais bien qu’il arrête de pénètrer les miennes…
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