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HarmattanBlow

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5048 commentaires

Le 13/04/2013 à 17h 05







luxian a écrit :



Si tu ne fais pas un peu de confiance à l’informatique, pourquoi es-tu sur ce site web ? Tu n’as jamais réglé de facture avec ta carte bleue par internet je suppose ?





Qui a dit que je ne faisais pas “confiance à l’informatique” ? D’abord ce n’est pas l’outil informatique qui serait en cause (il est neutre) mais son usage par l’homme et je rappelle que la sécurité influe sur les choix possibles.



Personnellement je conçois des systèmes infos et ce faisant il m’incombe de répondre aux exigences de sécurité. Or je sais que la facilité et la puissance d’utilisation sont l’ennemi de la confidentialité et de l’intégrité des données. La sécurité limite donc malheureusement l’étendue des possibles et interdit les approches naïves consistant à vouloir d’abord dire comment le système doit être utilisé avant d’exiger des ingénieurs la tâche impossible de l’infaillibilité. La sécurité doit être prise en compte dès le départ comme une contrainte impérative.



Je ne crois pas avoir “peur” de l’info. En revanche j’ai peur des inconscients qui veulent utiliser l’info à tout vent sans mettre une seconde en balance les avantages avec la fragilisation de la confidentialité et de l’intégrité des données. Moderniser est souhaitable (et il y a beaucoup à faire !) et tant mieux si on peut supprimer des postes de fonctionnaire. Mais mal fait ça peut être un enfer. Or j’entends beaucoup trop de discours suggérant de créer des monstres, sans que l’auteur ne s’en rende compte.



Enfin merci de ne reconsidérer les préjugés que tu as acquis à mon encontre. N’hésite pas à me relire car tu sembles m’avoir mal compris. En particulier tu pourras noter que j’avais moi-même pointé du doigt le faible niveau de sécurité des procédures existantes (msg #3) et l’opportunité de réduire le nombre de fonctionnaires (msg #3), ce que tu sembles ne pas avoir retenu dans ton message.







SebGF a écrit :



Ils n’envisageaient pas de faire une sorte d’identifiant numérique via la nouvelle carte d’identité permettant de se logger auprès d’administrations ?





A vrai dire je ne sais pas où ça en est. Cela étant dit, qu’on passe par la carte d’identité ou non, un identifiant unique permettrait a priori de vraiment faire décoller l’e-administration en France. Mais pour moi ça doit s’accompagner soit de procédures contraignantes (fréquent changement du code secret) soit d’un pouvoir limité.



Par exemple une déclaration de décès a de trop grandes conséquences pour que l’on puisse faire ça caché derrière un VPN avec un identifiant partagé par douze sites et vieux de dix ans. Il faudrait au moins une confirmation par courrier, voire de visu. Dans le même ordre d’idée si la sécurité de l’identifiant lui-même repose sur la distribution du courrier, comme pour la déclaration fiscale, alors on ne doit pas pouvoir signaler un changement d’adresse par Internet.



Du coup ça invalide a priori deux demandes fréquentes pour l’e-administration. Cela dit on pourrait déjà simplifier ces procédures via l’informatique en interne.







Pellegrin a écrit :



Ils pourraient déja informatiser tout ce qui se traite en interne ou entre les administrations. ça dégagerai du monde pour s’occuper des personnes qui viennent les voir.





Oui, il y a apparemment beaucoup à faire là-dessus.


Le 13/04/2013 à 12h 46







luxian a écrit :



Moi je paye mes impôts par internet.

Il faut que je m’identifie pour cela.

Si le fisc n’est pas fiable … où va-t-on …





Ce n’est pas la fiabilité du fisc que je remets en question. D’ailleurs je ne remets rien en question, je me contente de questionner.



Concernant le fisc, nous utilisons le numéro reçu sur la déclaration à remplir. A priori cet identifiant ne sert qu’à cette seule déclaration, n’est valable qu’un an et sa confidentialité repose sur la fiabilité de La Poste et de la bonne expédition par le fisc. La sécurité est donc à peu près la même qu’avec le formulaire papier (tout repose sur la bonne délivrance de celle-ci) et en cas de compromission il n’est pas possible de faire autre chose qu’une fausse déclaration. En revanche il faut toujours envoyer aux contribuables un papier fournissant l’identifiant.



Mais si maintenant l’identifiant devait servir à davantage, voire être unique à toutes les administrations, tu comprends bien que le problème serait très différent. De même que s’il fallait spontanément aller chercher un identifiant en mairie ou en préfecture les taux d’adhésion seraient bien inférieurs. Etcétéra.



Accessoirement, tu parlais de la fiabilité du fisc, je rappelle qu’il y a quelques années celui-ci avait interverti les adresses de voisins entre eux, ce qui avait affecté un grand nombre de personnes. Et la Poste n’est pas non plus un modèle d’intégrité au vu des fréquentes disparitions de colis.







Tarpan a écrit :



Il y a en effet d’abord un GROS besoin de simplification et de rationalisation : tu dois à chaque fois amener x pièces justificatives que le service possède déjà, et que l’agent doit entrer au clavier alors que tout existe déjà en fichier (nom, date naissance, coordonnées) , ça donne une sale impression de truc bancal mal finalisé… je pense à tous les services d’état-civil notamment.





Les administrations possèdent déjà ces pièces. Pour t’éviter d’avoir à redonner à chaque fois les mêmes informations il faudrait créer un grand fichier unique regroupant toutes les infos administratives sur tous les citoyens et en donner l’accès à toutes les administrations et à leurs fonctionnaires. Fichier qui ne manquerait pas d’être détourné, piraté, etcétéra.



Je ne suis pas sûr que ce soit un progrès. Et si un gouvernement cherche à faire ça aujourd’hui, tout le monde va l’accuser de vouloir instaurer une dictature.


Le 13/04/2013 à 08h 27

Je doute qu’on puisse aller très loin pour les services aux particuliers faute de mécanisme d’identification fiable. On peut tenter de fournir à chaque citoyen un identifiant en ligne national mais ça nécessite une belle réflexion en amont concernant la sécurité. Sans surévaluer le niveau de sécurité existant où une photocopie de la carte d’identité est jugé suffisant pour beaucoup d’administrations.



Bref : qu’on réfléchisse d’abord à la question d’un identifiant. Si on l’accepte, tout suivra. Si on le rejette alors on n’ira pas beaucoup plus loin à mon avis.



Enfin, concernant les coûts, on doit pouvoir gagner de l’argent mais dans la mesure où pendant plusieurs décennies on aura toujours à gérer des anatechnètes (construction de mon crû bâtie sur analphabète) je n’en suis même pas sûr.









kypd a écrit :



De ce fait ceux qui ont besoin ou envie de s’adresser directement en guichet peuvent profiter d’un meilleur accueil vu que la fréquentation baisse largement !





J’espère bien que si l’on dépense pour informatiser, c’est pour faire des économies ensuite, entre autres sur les guichets ! Ou alors on augmentera simplement les coûts. L’accueil devrait donc être moins bon à terme (horaires plus restreints notamment).





C’est en tout cas l’impression que ça donne en guichet de La Poste qui étaient une épreuve il y a quelques années et qui sont beaucoup moins saturés maintenant.



Un changement qui n’a pas grand chose à voir avec l’informatisation en l’occurrence. Ou alors celle des usagers qui ont abandonné le courrier papier mais ça ne doit pas peser très lourd.


Le 13/04/2013 à 08h 44







JoePike a écrit :



Ben dis donc

5 millions d’habitants 20% du GDP venant du pétrole et

les plus gros fonds souverains du monde remplis uniquement avec les revenus du pétrole





il me semblait que ça pesait un peu moins de 10% de leur économie, au temps pour moi. Cela dit l’expression “vivre en rentier” que tu as utilisée est quand même inadaptée et insultante pour eux.







yvan78 a écrit :



L’australie est riche en métaux (dont l’or) et minerais… et l’eldorado en devenir des terres rares que la chine commence à se garder.





Oui, je sais, mais si je ne m’abuse c’est insignifiant dans leur PIB. Il ne faut pas sur-estimer le poids économique des ressources naturelles : la plupart des pays qui en détiennent sont pauvres malgré cela.





La Norvège, c’est le pétrole et son tarif qui financent actuellement sa relance budgétaire. Sans cela ils seraient plus bas que nous, vu qu’il ne leur resterait quasiment que la pêche.



S’ils n’avaient pas autant de gens employés dans cette industrie, ceux-là ne seraient pas au chômage, ils auraient créé des emplois et entreprises ailleurs. On ne peut pas simplement faire une soustraction.



Cela dit je note que leurs exportations ont diminué en 2012 par rapport à 2011. A priori leur croissance en 2012 ne serait donc pas expliquée par l’industrie pétrolière (je concède qu’il faudrait regarder plus en détail).





Islande: Ils ont dit fuck aux créanciers de leur maxi banque (versus leur population), dans l’immense majorité étrangers!



Une banque privée.





Les USA ont la manne de leur monnaie qui garde le statut de monnaie d’échange mondiale (à chaque conversion pour acheter du pétrole au autre, ils banquent)… et un secteur financier totalement hors de controle dont on ne sait comment il continue à faire virtuellement ventre, au vu de leur taux de chomage! Les coupes budgétaire automatiques sonnent le début de la fin de l’illusion.



Pour le cas des USA je suis d’accord pour ne pas en tenir compte car ils sont en-dessous de nous si l’on soustrait le déficit budgétaire de la croissance.



Mais il y a vingt à trente pays développés largement devant les pays Européens, et à peu près aucun à notre niveau. C’est ce qui me fait dire que le reste du monde, lui, n’est plus en crise.


Le 12/04/2013 à 14h 45







yvan78 a écrit :



Sur les 3 premiers, y’en a 2 qui vivent en rentier de leurs matières premières et le 3ème qui a dit: Votre tas de papier, brulez le!





Je ne sais pas pour l’Australie mais le gaz est loin de peser si lourd dans l’équation Norvégienne. Quant à l’Islande elle a seulement laissé couler une banque privée.



Mais bon, apparemment tu as très fortement envie de croire que si nous sommes systématiquement aux dernières places des pays développés et parmi les très rares pays avec une croissance faible ou nulle quand le reste du monde a à peu près retrouvé son niveau d’avant-crise ça ne veut absolument rien dire. Tout va bien, tout va bien, dormons tranquilles.


Le 12/04/2013 à 14h 16







carbier a écrit :



Tu as raison le problème vient bien de nous:




  • Les 1ers pays de ton classement sont des pays en pleine reconstruction après une guerre (manque de bol l’Europe n’a pas voulu faire la 3e guerre mondiale <img data-src=" />)

  • les 1ers pays occidentaux tournent autour de 2% avec notamment les USA qui creusent encore et toujours leurs dettes…





    * Australie : 103ème

    * Norvège : 104ème

    * Islande : 118ème

    * USA : 138ème

    * Canada : 147ème



    Que des pays en guerre ou en reconstruction n’est-ce pas ? Compare avec l’Europe et plus particulièrement la zone Euro, c’est édifiant. Je veux bien ignorer les USA du fait de leur fort déficit fédéral mais enfin il y a beaucoup d’autres pays développés devant nous et moins endettés.


Le 12/04/2013 à 13h 34







Holly Brius a écrit :



Mais LOL, il est trop fort celui là! Vive la méthode coué!





Liste des pays par taux de croissance du PIB en 2012

* Allemagne : 166ème sur 217

* France : 185ème sur 217

* Espagne : 200ème sur 217

* Portugal : 211ème sur 217

* Grèce : 214ème sur 217



Qui a recours à la méthode Coué ? Et le sens de ma phrase n’était pas “‘tout va bien ça va reprendre” mais “partout ailleurs tout va bien, le problème vient de nous”.


Le 13/04/2013 à 08h 19







j-c_32 a écrit :



Donc, on est d’accord. Ce n’est pas parce que MU a fermé que les gens n’utiliseront/n’utilisent plus le streaming.





Ils ont arrêté pendant plusieurs mois et, progressivement, s’y remettent. Si tous les quelques mois tu peux donner un coup d’arrêt, tu as bien une réduction permanente du contenu streamé.





Dans les pays où il n’y a pas de mesures spécifiques à la lutte contre le P2P, il n’y a pas de banalisation et légalisation du piratage.



L’affirmation me semble audacieuse. Pour commencer je ne connais pas de tels pays à part des pays pauvres où le piratage est de toute façon systématisé pour des raisons bien compréhensibles. Tous les pays développés luttent contre le piratage à ma connaissance.





EXACTEMENT PAREIL POUR LES FUITES.



Oui et alors ? Les mesures de régulation d’Internet visent à instaurer une coopération internationale d’une part (demande de retrait dans d’autres pays) et des filtres nationaux d’autre part (censure de certains contenus étrangers sur le territoire). Note que le dernier est la transposition des douanes dans le virtuel, je demande seulement à ce qu’on applique au virtuel des règles analogues à celles du monde physique plutôt que de conférer au virtuel une sorte d’exception du droit comme tu le désires.





De nouveau, la question n’a rien à voir avec “se goinfrer de consommation”.



Mais si. Tu assimiles le piratage à la liberté d’expression, comme si l’interdiction de mettre en téléchargement le dernier album de Rihanna relevait d’une atteinte à à tes droits essentiels.



Oh ! Littéralement, techniquement, tu peux faire relever ça de la liberté d’expression, aucun doute, mais la liberté d’expression en tant que ce que doit être défendu connaît des limites à sa définition : tu ne veux pas que j’ai le droit de diffuser la vidéo d’un membre de ta famille en train de se faire violer, cela ne doit pas pour toi rentrer dans la liberté d’expression. On ne défend pas la liberté d’expression parce que c’est intitulé “liberté d’expression”, ce n’est pas un objet sacré que nous devrions interpréter littéralement comme des fondamentalistes religieux, c’est simplement un principe qui en général vaut d’être défendu au détriment du reste. Pas toujours et certainement pas dans le cas qui nous occupe.





Protéger la liberté de s’exprimer anonymement sur internet et accéder à un internet non contrôlé est vitale pour préserver la démocratie.



La démocratie était préservée avant même qu’Internet n’existe. Tous les exemples passés en revue dans ce fil prouvent que l’état de droit suffit à garantir la démocratie. Ce que tu affirmes, toi, c’est que l’état de droit ne peut être démocratique qu’à condition qu’il existe des zones de non-droit. Jamais je n’admettrai la nécessité de l’anarchie pour soi-disant préserver la démocratie. Encore une fois je demande les mêmes règles pour les deux mondes, physique et virtuel.





Les deux sont fortement liés: d’un côté, on a un support qui s’appelle “un journal en papier”, de l’autre, on a un support qui s’appelle “un page web”. Tu ne peux pas prétendre que l’un est vital sans l’autre.



Les deux sont vitaux ! Et c’est pourquoi les deux sont préservés dans l’état de droit actuel. Pas besoin de faire d’Internet une zone anarchique, encore une fois je ne vois pas pourquoi le contenu virtuel devrait être soumis à un régime différent du monde physique. Depuis le début ce que je dis est que l’état de droit suffit et est la seule norme désirable, pas l’anarchie.





Pour quoi plaides tu alors ?

Quels systèmes proposes tu pour qu’à la fois il soit possible de faire qlq chose sur internet sans qu’un organisme de contrôle sache ce que tu as fait et qui tu es



Mais je souhaite qu’un organisme puisse a posteriori découvrir qui tu es ! Pourquoi diable ne le faudrait-il pas ? Plaide t-on pour le droit à la falsification de papiers d’identités dans le réel ? Encore une fois je ne vois aucune raison de décréter que les forces de police ne doivent pas pouvoir contrôler ce qui se passe sur Internet. De même qu’elles doivent pouvoir contrôler les flux financiers, un autre sujet appelant une coopération internationale.





Donc, ce que tu appelles le non droit, ce n’est pas sur internet, mais entre les pays. Par exemple, si un pays qui accepterait la diffusion d’information secret défense téléphone à tout les français pour leur dire un secret, tu considèrerais qu’il y a une zone de non droit dans le téléphone et qu’il faut donc créer des lois spécifiques pour le téléphone ?



Si un pays fait ça c’est que nous sommes aux bords de la guerre et par définition la loi internationale et les accords n’ont plus cours, à peu de choses près. En revanche si un ressortissant d’un autre pays fait cela, je pense que des accords doivent permettre d’exiger du pays qu’il fasse cesser ces actes. C’est d’ailleurs sans doute déjà le cas via les accords de coopération judiciaire en place depuis longtemps.





Pourtant, si une enquête interne permet de mettre la main sur un militaire qui a fait fuité une information secret défense, il sera jugé et condamné, même si les journalistes n’ont eux pas été inquiété en se basant sur la liberté de la presse. Comment qlq’un pourrait-il être condamné s’il n’y a rien d’illégal ?



La source a commis un acte illégal mais pas le journaliste. Et c’est pourquoi ce dernier, au nom de la liberté de la presse défendue par la Constitution, doit pouvoir conserver le secret de ses sources. La loi a été violée à un certain niveau mais pour la faire respecter il faudrait outrepasser un principe supérieur, donc la loi s’y oppose.





Sinon, ton argumentation revient à dire: “tu trouves que tabasser et voler des grand-mères est immoral, mais c’est ce que font par exemple les créateurs de jeux vidéos. Or un jeu vidéo est cher à produire. S’ils ne tabassent plus de grand-mères, ils ne pourront plus les produire. Donc, tabasser des grand-mères est moral”.



Tu prends une proposition raisonnable de ma part puis tu traites cette proposition comme si j’avais énoncé un principe universel à systématiser en toute circonstance et tu démontres l’absurdité qui en découle avec un exemple ad hoc. Ce n’est pas la première fois que tu fais ce sophisme ça et avec ce genre de choses tu peux désavouer n’importe quelle loi et principe moral.



Sauf que je n’ai pas dit qu’il fallait tuer des gens pour s’assurer que les éditeurs puissent rentabiliser leurs coûts, j’ai dit que je ne voyais aucune raison de les forcer à donner leurs jeux gratuitement, ta position étant que faire payer une copie numérique serait immoral. Parce que les coûts de reproduction sont marginaux ? Dans ce cas il va aussi te falloir revoir la totalité de l’économie. Et pourquoi ignorer les coûts de conception ? Ne devraient-ils être payés par personne ?





Des solutions, il y en a plein (…) Au final, rien n’est hyper simple, mais prétendre que ça ne peut être qu’impossible, c’est très très hypothétique.



Je ne dis pas qu’on ne peut pas bâtir un autre système légal, je me bornais à émettre les conséquences inévitables d’un simple laissez-faire ou d’une légalisation. De toute façon le système doit changer et ça nécessite l’intervention du législateur.





Tout ce que je dis, c’est qu’il existe pleiiiiin de possibilité de marché alternatif.



Oh ! Des modèles sont possibles ! Dans le cas du jeu vidéo il y a le free-to-play, le jeu sur abonnement, le jeu bourré de pub (viable seulement pour très petits budgets), etcétéra. Bref, plein de bouses !



Il faut bien payer, donc pourquoi imposer un modèle économique précis plutôt qu’un autre ? Au final tu paieras ou tu te gaveras de pub, peu importe, mais tu y seras contraint pour profiter du produit car il a bien fallu dépenser de l’argent pour le faire. Pour ma part je préfère autant payer, pourquoi me forcer à voir disparaître les jeux que j’aime pour les voir remplacés par des f2p ?! Et ce n’est pas mieux sur le plan de la prod audiovisuelle.


Le 12/04/2013 à 15h 20







j-c_32 a écrit :



Cet argument revient à dire: les gens n’iront jamais sur le nouveau truc à la mode (que ce soit Facebook, Twitter, Minecraft, …), parce qu’ils utilisaient MU et que MU a fermé.





Non, ça revient à dire qu’ils ont perdu leurs habitudes et ne les retrouvent que lentement. Régulièrement on me demande si je connais des noms de sites “vu que MU a fermé”.





Tu es p-e convaincu du contraire, malheureusement, aucune étude chiffrée a pu montré que c’est le cas (un truc efficace mais dont on n’est pas capable de mesure les effets, c’est quand même pas très convainquant).



Si tu parles d’effets sur les ventes, non, mais j’ai toujours dit que c’était sur le long terme qu’il fallait raisonner, en évitant une banalisation et une légalisation de facto du piratage. Maintenant le trafic P2P a baissé mais impossible de faire la part avec le développement du streaming.





Exactement: il n’y a pas de zone de non-droit sur internet.



Au sens où il est impossible de faire respecter notre droit à des serveurs hébergés dans des pays étrangers, si.





Il y a en effet des différences:

protéger légalement les journalistes est de temps en temps positifs, et est de temps en temps très négatifs.

protéger l’équilibre des acteurs sur internet est toujours positif, car le téléchargement illégal n’a pas de réel impact négatif (et ce même dans les pays où il n’y a pas de mesure particulière pour lutter contre celui-ci).



Protéger la liberté de la presse est vitale pour préserver la démocratie. Instaurer un droit à se goinfrer de consommation sans payer n’a rien de vital.





Mais avec cet argument, on peut justifier n’importe quoi. Par exemple: pourquoi ne pas mettre des caméras dans chaque maison. Cela permettra de mieux arrêter les crimes, et il n’y aura pas de dérives, vu qu’il y a la vigilance des citoyens, fonctionnaires, juges et journalistes.



Non, une bonne analogie serait que l’Etat soit autorisé à savoir qui habite dans une maison pour savoir qui a commis le crime. Or il est déjà autorisé à cela. Ton analogie équivaudrait à un une surveillance systématisée, généralisée et sans limites définies, seulement à la discrétion des auttorités, des communications sur Internet. Ni moi ni personne d’autre n’avons plaidé pour ça, tout est dans la mesure. Avec ce genre de contre-exemples on peut discréditer tout pouvoir policier et judiciaire.





je pense (mais ce n’est que mon avis) que tu sur-estimes fortement les aspects néfastes d’internet



Je n’ai rien contre Internet. J’affirme en revanche que ce qui est bon dans Internet ne résulte pas du non-droit qui y règne grâce aux jeux des frontières.





Il faudrait savoir: quand un journaliste diffuse une information secret défense qui est dans l’intérêt général, il y a eu un acte illégal, puisque la loi interdit qu’une information secret défense soit diffusée, mais la limite n’est pas franchie.



Non, il n’y a pas eu un acte illégal car un autre texte, de portée supérieure conduit à considérer que la loi sur le secret défense ne s’applique pas à ce cas, si bien que l’acte n’est pas illégal.





La loi est faite pour être respectée, mais elle doit aussi évoluer et se corriger en cas d’incohérence.



Tout à fait mais il faut être conscient que certains domaines culturels ne pourront pas garder le même niveau de production qu’aujourd’hui s’il devient impossible de faire payer la copie et que seuls les services peuvent être rémunérés. Notamment dans la production vidéo.





de même, la loi protège internet même quand ce qu’on y trouve est le résultat d’un acte illégal produit par un tiers



Je serais curieux de voir cette fameuse loi protégeant Internet et autorisant tout Internaute à publier des secrets défense.





(sinon, pour revenir sur le débat de fond de mon commentaire 69, je pense personnellement que le créateur qui impose un monopole personnel sur la diffusion de son œuvre commet un acte immoral, car cela lui permet d’exploiter le consommateur. Je suis d’accord pour dire que profiter du travail de qlq’un d’autres sans se préoccuper de son avis n’est pas moral, mais il ne faut pas faire 2 poids 2 mesures)



A ce compte-là il devient aussi immoral de faire payer des jeux vidéos qui ont coûte des dizaines de millions à produire. Le résultat (jeux en kit ou mode en ligne forcés) serait des plus déplaisant.


Le 12/04/2013 à 09h 37







j-c_32 a écrit :



Premièrement, les moyens de luttes contre le piratage aujourd’hui sont soit inefficaces, soit en contradiction avec l’intérêt général et la liberté d’expression.





Je ne suis d’accord avec aucune des deux parties. A mes yeux des mesures comme Hadopi sont efficaces contre la majorité des téléchargeurs qui sont paumés dès que tu leur parles de VPN ou de Newsgroups.



Certes pendant ce temps-là le streaming s’est développé mais la procédure contre MU a créé un gros trou pendant six mois avec de nombreux sites donnant toujours aujourd’hui des liens morts et laissant les internautes sans source gratuite de qualité (vu que les concurrents de MU étaient franchement moisis en offre gratos). Le résultat a été que beaucoup de gens ont perdu leurs habitudes et ne s’y sont pas remis.



Par ailleurs je ne vois rien dans ce qui a été mis en place qui soit attentatoire à la liberté d’expression. Et si certains internautes remettent sans cesse le spectre de la censure et autres complots ourdis par l’Etat, je n’y vois que du vent relevant soit de la propagande pro-piratage, pro-anarchiste ou pro-libérale, ou de la paranoïa habituelle.





Donc, la situation est similaire: on pourrait très bien tolérer le téléchargement illégal tout comme on tolère les fuites de secret défense.



Je répète : on ne tolère pas les infractions au secret défense. En revanche la loi autorise certaines exceptions pour la justice, et la presse se trouve quant à elle protégée par la constitution ce qui lui confère indirectement une exception (je ne suis pas légiste, la réalité peut être plus subtile). Mais en tout cas ce n’est pas une tolérance, c’est une disposition de la loi visant, comme le secret défense, à protéger ce qui nous importe, la liberté de la presse étant une des garanties de la démocratie. Ce n’est pas une situation de non-droit.



Et tu ne peux pas comparer l’autorisation pour un journaliste de dévoiler des secrets défense si cela sert l’intérêt général avec une autorisation à pirater parce que tu veux profiter d’un contenu sans le payer ou même parce que l’offre légale est moisie.





Exact. C’est justement l’argument clé contre un contrôle total d’internet. Il faut un contre-pouvoir c-à-d une possibilité de ne pas être censuré ou identifié (et ensuite subir des pressions).



Mais non, car tout contre-pouvoir doit avoir un contre-pouvoir ! Ni la justice ni les médias ne doivent être laissés sans contrôle car ils ne sont pas a priori mieux intentionnés ou plus purs que le gouvernement. Et même s’ils l’étaient, ce sont des hommes, ils sont faillibles. Tous doivent pouvoir répondre devant la loi, une zone de non-droit n’est pas un contre-pouvoir, c’est l’absence de pouvoir et l’anarchie.





Or, les seules propositions pour lutter efficacement contre ces soit-disant zones de non droit donne tout le pouvoir uniquement à la partie qui contrôle internet.



Non, pas plus que le gouvernement n’a tout pouvoir sur ce qui se passe en France. Son action est limitée par la loi et, lorsqu’il l’enfreint, par la vigilance des citoyens, fonctionnaires, juges et journalistes.





Exactement. C’est pareil ici: le téléchargement illégal ne conduit pas à la mort de soldats, et d’après ces études, serait en plus anodin ou bénéfique. La limite n’est pas franchie.



Mais si elle est franchie puisque la loi est violée. La loi est faîte pour être respectée, pas parce qu’on adore écrire des kilomètres de textes juridiques.







  • le type qui télécharge illégalement, c’est l’équivalent du type qui diffuse des documents secret défense pour dénoncer des abuser.



    Non ! Trois fois non ! Comment peut-on dire ça ?! L’un agit au nom de l’intérêt général, l’autre au nom de son intérêt personnel en jouissant du travail d’autrui sans le rémunérer.









    DarKCallistO a écrit :



    J’ai bien compris l’intérêt du secret défense depuis l’affaire Dreyfus,rassure toi <img data-src=" />





    Avec des contre-exemples on peut démonter n’importe quelle loi. Une structure humaine produire forcément du mal, l’anarchie plus souvent que l’État de droit. Le secret défense est évidemment une nécessité, que tu le récuses montre seulement que tu es prêt à n’importe quoi pour justifier une liberté d’expression sans limite qui garantirait ton droit à télécharger.


Le 12/04/2013 à 04h 34







DarKCallistO a écrit :



Pas besoin de fuite,les documents eux même finissent par être déclassifié,donc le terme secret défense,c’est surtout pour faire genre quoi…





Il y a déclassification après cinquante ans. Si tu n’es pas capable de voir la différence entre le maintien du secret des noms de nos taupes actuelles dans les groupes terroristes et celui concernant nos plans de 1963 en cas d’invasion par l’URSS via la RFA, j’en suis désolé pour toi.







Winderly a écrit :



Encore ? Tu n’as que ce mot là à la bouche ?





Si tu as quelque chose à me reprocher, dis-le clairement.







j-c_32 a écrit :



Pourtant, justement, les journalistes qui publient les fuites sont protégés.





Ouhlà, ça c’est compliqué.

* En termes de jurisprudence, la justice européenne a privilégié la liberté de la presse à condition que la divulgation soit d’intérêt général. La précision n’est pas mince. Note que c’est donc dans le cadre de l’Etat de droit que le secret défense peut être rompu (pour les besoins de la presse ou de la justice), ce qui encore une fois cela ne plaide pas pour le besoin d’une zone virtuelle de non-droit.



* Dans les faits, c’est toujours un bras de fer. Et il me semble que c’est très bien comme ça puisque l’on a deux besoins en compétition qui doivent être arbitrés au cas par cas : d’une part un secret défense nécessaire mais dont l’Etat peut abuser, de l’autre une liberté de la presse nécessaire mais dont les médias peuvent abuser. Ou en d’autres termes une compétition entre un secret nécessaire à l’existence de l’Etat et un contre-pouvoir nécessaire à la conservation du caractère démocratique de l’Etat, tous deux humains et faillibles.





Il serait très facile de lutter contre les fuites: le premier journaliste qui publie une fuite sera mis en prison. Or justement, ce n’est pas ce qui est fait. Contrairement à ce que tu dis, les fuites sont bel et bien tolérées sans que ça soit légalisé.



Si demain un journaliste venait à dévoiler des documents conduisant à la mort de soldats Français, il irait sans doute en taule au nom de la violation du secret défense. Chaque affaire doit être examinée dans le détail : l’Etat ne laisse jamais passer mais il n’y a jamais eu condamnation de journalistes parce que certaines limites ne sont pas franchies et que dans la très grande majorité des cas ce qui a été dévoilé l’était bien dans l’intérêt général et prêtait peu à conséquences. Cela dit les journalistes marchent toujours sur du verre quand ils s’attaquent au secret défense. Ce dernier n’est pas rompu de façon anodine.


Le 11/04/2013 à 15h 57







RaYz a écrit :



Ou peut être que tu n’as pas cliqué sur ces liens et que c’était simplement du trash ou de la mise en scène.





D’autres personnes l’ont fait sur le canal et je connaissais bien tous ces gens. La discussion a vite tourné autour de ça avec force commentaires morbides qui ne laissaient aucun doute.







DarKCallistO a écrit :



Que le secret défense n’a de secret que le nom,c’est tout.





Le fait qu’une très mince partie des infos classifiées aient fuité justifierait donc qu’on légalise ces fuites ? A ce compte-là supprimons toutes les lois car elles sont toutes enfreintes un jour ou l’autre.


Le 11/04/2013 à 14h 26







DarKCallistO a écrit :



En quoi est-ce réellement différent du journalisme d’investigation ? Wikileak n’est pas une exception dans la divulgation d’information classé secret défense,ça fait un bout de temps que ça se produit,bien avant internet d’ailleurs.





Oui et alors ? Tu récusais le droit à restreindre l’information au nom du secret défense et j’ai argumenté sa faveur. Quel rapport avec le fait que des journalistes ont, bien avant WIkileaks, violé le secret défense ?


Le 11/04/2013 à 13h 43







DarKCallistO a écrit :



Oui et l’on a bien vu ou cela mène avec les divulgations de wikileaks : la quête de la vérité.





En 2010 Wikileaks a publié une première série de documents sur l’Afghanistan sans rien noircir ou masquer. On a ainsi pu y lire les noms de plusieurs Afghans ayant collaboré en secret avec les Américains. On pense que certains ont depuis été tués suite à ces révélations et WIkileaks a reconnu son amateurisme dans la question, avançant que leur structure étaient encore jeune, etcétéra. A mon avis c’est de la connerie en barre : s’ils n’étaient pas sûrs ils pouvaient offrir ces infos à des médias mais ils ont préféré faire un coup et tant pis pour les victimes.



Ensuite, sur le secret défense lui-même, le département d’État Américain a avancé que certaines infos publiées mettaient en danger leurs troupes. Aucun pays ne peut accepter ça : des types qui vont causer la mort de tes soldats sont des ennemis, point barre. Même s’ils ne font “que” dévoiler les informations qui les mettront en danger.



Alors la guerre d’Irak et Guantanamo étant ce qu’ils sont, la plupart du temps j’ai vu d’un bon oeil les révélations de Wikileaks. Mais il n’empêche que je comprends tout à fait la réaction des Américains et que mon jugement circonstanciel ne me poussera pas à remettre en cause le droit d’un pays à maintenir certains secrets militaires. Et si vraiment tu n’es toujours pas convaincu par la nécessité du secret défense, replace-le dans le cadre de la WW2 par exemple.



Enfin quand il est certain que dévoiler une information conduira à des morts, alors celui qui les dévoile est coupable.







Delqvs a écrit :



Petit préambule, je ne suis pas juriste, je ne travaille qu’avec mon entendement.





Nous sommes deux dans ce cas-là.





L’acte de passer une information de privé à publique sans le consentement des concernés, c’est cela qui devrait être illégal, pas l’information elle-même.



A mes yeux relayer l’information c’est la dévoiler. L’information qui n’est indexée nulle part n’est pas publique, ce n’est qu’en la relayant qu’elle le devient.





Laisse-moi te poser la question ainsi :penses-tu que s’il n’y a plus d’informations qui plaient aux pédophiles, que ce soit sur le net ou autre, cela va éradiquer leur espèce ? J’en doute.



En toute franchise je n’en sais rien. Mais je suis presque certain que comme avec tous les vices humains il existe un commerce autour de ces photos. ne serait-ce que de la pub sur certains sites hébergeurs ou autres. On a donc des individus qui exploitent des images de viol dans un but lucratif. Si demain un membre de ta famille se fait violer et qu’un quidam les publie sur un petit site, accepteras-tu qu’après cela n’importe qui puisse les relayer librement ?







RaYz a écrit :



Bullshit. Essaye de trouver des vidéos de ce genre, en te protégeant avant bien, sur et tu verras si tu trouves quelque chose.





Je n’ai vraiment pas envie de chercher mais j’ai assisté à une discussion mumble où deux types s’échangeaient des url de vidéos de meurtres, de torture et de viols et il s’agissait de banals liens http en .ru. Alors peut-être que ces deux types, sur un groupe de trente personnes, étaient comme par hasard deux fins connaisseurs du deep web, ou peut-être ces liens sont-ils simplement beaucoup plus connus que ce que tu penses.


Le 11/04/2013 à 11h 27







Delqvs a écrit :



Je n’arrive pas à concevoir qu’une information puisse être illégale… C’est là que l’on diverge je pense.





Pour toi la divulgation de secret défense, l’atteinte à la vie privée ou la diffamation devraient être légales ? Car ce sont à peu près les seules informations qu’ils est interdit de diffuser.



Et si on entend information au sens large, alors n’importe quelle photo pédophile est une information.


Le 11/04/2013 à 10h 29







Delqvs a écrit :



Avant c’était : Je l’ai lu dans le journal, donc c’est vrai



Maintenant c’est : Je l’ai lu sur un site, mais un autre site a écrit son contraire, il faut que je me forge un avis.



Les gens s’instruisent, ils ne se font plus éduquer. Et pour moi, c’est un progrès.





L’information était déjà plurielle avant et tu pouvais dores et déjà comparer et recouper. Et encore une fois ce que tu apprécies c’est l’accroissement de la capacité d’information (la multiplication des sources), pas leur engagement dans des faits illégaux (l’accroissement de la liberté). La seconde s’oppose à l’état de droit, pas la première.


Le 11/04/2013 à 09h 52







V_E_B a écrit :



Ton “très bon niveau d’anonymat” ne tiendrais que jusqu’à ce que la justice découvre ta vidéo





Non, j’ai tout de même de bonnes connaissances techniques (je suis développeur) et si vraiment je voulais publier quelque chose de façon anonyme je pourrais m’assurer qu’il soit très difficile de me retrouver, et donc impossible sans être prêt à mettre de gros moyens derrière.





Pas sur de comprendre ton dernier paragraphe. Tu sous entend qu’on vit en dictature ?



Non, je disais le contraire. ^^

Et quand je disais que nous sommes tous séduits par l’anarchie, c’est à un niveau primaire, ça ne veut pas dire que c’est là ce à quoi nous aspirons en définitive, une fois que la raison entre en ligne de compte.


Le 11/04/2013 à 09h 20







Drepanocytose a écrit :



Là où nous ne sommes pas d’accord, se résume en une seule question :

“Toutes ces affaires ont été mises au jour, certes : oui, mais combien ne l’ont pas été ?”



en gros, est-ce “mis au jour plus rapidement” (ce qui est certain) ou dans le même temps “en plus grand nombre” ?





Mais toutes les révélations auxquelles nous assistons aujourd’hui se font de toute façon dans le cadre de l’état de droit car publiées par des médias basés en France. Ces révélations ne se déroulent pas dans les zones de non-droit du web. Encore une fois tu n’as besoin que du surcroît de capacité d’expression qu’apporte Internet, pas de l’anarchie qu’il crée qui, elle, n’a pas apporté grand chose de bon.







Winderly a écrit :



Ah bon, je crains pourtant que ça soit arrivé souvent (mais je me trompe peut être encore).





Malheureusement les législateurs semblent adorer, ça fait du bruit médiatique. Et je peste à chaque fois contre ces lois qui n’apportent rien car non-appliquées puisque non-applicables.


Le 11/04/2013 à 09h 12







V_E_B a écrit :



Et tu vois souvent des vidéos pédophiles ou de meurtre sur internet, donc ?

Moi pas. Parce que les lois existent toujours, même sur Internet, et qu’elles sont appliquées.





Non, je n’en vois pas parce que je ne vais pas les voir. Mais tu as des sites qui regorgent de telles vidéos et librement consultables : meurtres, viols et mômes disponibles à toute heure, aucun problème. Les petites annonces du carnage.





Internet, ce n’est pas l’anarchie. Tout le monde peut y faire des choses stupides, mais elles ne sont pas moins illégales que hors internet, et les responsables s’en font punir même si ils utilisent un pseudo.



Je te garantis que sans être un grand expert de la sécurité je peux atteindre un très bon niveau d’anonymat si je souhaite publier en ligne et faire en sorte que mes contenus persistent. Oui, Internet ressemble assez bien à l’anarchie puisqu’il ne connaît pas de frontière.





Et si on rend illégal les pseudo, ou les VPN, en quoi ça stoppera les gens que ça ne dérange déjà pas de diffuser des vidéos pédopornographiques ? Quitte à être dans l’illégalité la plus totale…



Tu sembles ne m’avoir pas compris : on peut demain créer des accords internationaux forçant tous les VPN à conserver des logs avec une procédure automatisée et instantanée pour obtenir la vraie IP correspondante. On peut demain interdire Tor et s’y connecter pour relever les numéros de tous les correspondants. Etcétéra. Cette interdiction serait donc bien suivie d’effet.





Quand à l’ordre républicain, si je dois choisir entre anarchie totale et dictature assumée… je demanderais ou est passé le juste milieu ?



Ne pas avoir le droit de se promener avec une cagoule sur la tête, c’est vivre en dictature ? Moi aussi je suis séduit par l’anarchie, comme n’importe quel être humain, mais enfin on ne vivait pas en dictature il y a vingt ans !


Le 11/04/2013 à 09h 03







Drepanocytose a écrit :



Sérieusement ?

Pression sur les journalistes, journalistes qui s’autocensuraient (et qui continuent, d’ailleurs), contrôle des médias (cf affaire Mazarine ou autres), matraquage du dissident gentiment dans l’ombre (aujourd’hui à la moindre incartade, tout le monde est au courant par un tweet).

Certes ils ne le pouvaient pas totalement à leur bon vouloir, mais quand ils le voulaient vraiment, il y a avait vraiment moyen…





Et toutes ces affaires ont été mises au jour. Preuve que l’état de droit fonctionnait déjà. Et tu noteras que ces abus existent toujours et qu’ils sont effectivement mis au jour plus rapidement et ce sans jamais violer le cadre de l’état de droit : une conséquence de la capacité d’expression, non du surcroît de liberté.


Le 11/04/2013 à 08h 58







RaYz a écrit :



Non suffit juste de choper les grois poissons qui abusent et fond de la revente





De la revente ? Où est la revente aujourd’hui dans le piratage ? Nulle part. Ou alors tu fais allusion à quelques sites de streaming mais débarrasse-toi de ceux-ci et les internautes retrouveront le chemin de leurs torrents.





Winderly a écrit :



Ah bon les excès de vitesse étaient légaux avant l’existence des radars…





Les radars furent expérimentés bien avant la mise en place des limites de vitesse et leur développement se fit en même temps que ces dernières. On ne fait pas de loi si on ne peut pas la faire appliquer !







Alameda a écrit :



Je pense que de manière général, les gens sont trop “gentils” avec les entreprises et leurs modèles économiques.

L’offre illégale disparaitras d’elle même si l’offre légale a plus d’avantage et est attractive financièrement (exemple, avoir un “pool” de musique disponible sur tous tes supports (téléphone, tablette, voiture, home cinéma, etc…) et accessible facilement (téléchargement en back ground, etc…)





L’offre légale est loin d’être suffisante, oui, et il y aurait beaucoup à faire pour en créer une, pas seulement du côté des entreprises d’ailleurs (la chronologie des médias, c’est au législateur de la changer). Je prône pour ma part une réforme du droit d’auteur qui autoriserait n’importe qui à pouvoir créer une offre légale avec des rémunérations forfaites et sans avoir à mener des négociations avec trois mille ayant droits.



Mais il n’empêche que si tu légalises le piratage (de jure ou de facto), aucune offre légale ne pourra se développer.


Le 11/04/2013 à 08h 48







Drepanocytose a écrit :



Donc utiliser le piratage et certains propos sensationnalistes à la Patrick Sebastien et autres Morano sur l’anonymat comme cheval de Troie pour une attaque liberticide contre la liberté d’expression au sens large, avec l’appui des lobbies et des gouvernements que cela arrangerait bien…





Je ne partage pas cette vision complotiste. Avant Internet, les états ne pouvaient pas censurer à leur bon vouloir : non pas du fait de restrictions techniques mais parce que nous vivons dans un état de droit où les lois protègent contre la censure.



Internet a enrichi la liberté d’expression au sens où n’importe qui un tant soit peu doué peut violer la loi et exprimer publiquement n’importe quoi, de la haine raciale aux vidéos de meurtres ou de viols pédophiles. Je ne considère pas l’anarchie comme un progrès et je lui préfère de loin l’ordre républicain.



Le progrès d’Internet c’est d’avoir enrichi la capacité d’expression en rendant gratuite (ou quasiment) la publication, comme lorsque je publie (“rend public”) ce commentaire. Or cette capacité est tout à fait compatible avec un ordre républicain et n’est pas remise en cause par l’effort de restauration de l’état de droit.


Le 11/04/2013 à 08h 37







RaYz a écrit :



Non pas besoin. On laisse comme c’était avant c’est pas un problème.





Tu veux dire comme avant où même les papies et mamies se mettaient au piratage ? Quant tout le monde viole la loi et que c’est un jeu d’enfant, le résultat est évident : ça revient à légaliser.


Le 11/04/2013 à 08h 26







RaYz a écrit :



Personne ici ne parle de légaliser le piratage, faut juste supprimer Hadopi et on en parle plus.









Winderly a écrit :



Se débarrasser de Hadopi = légaliser le piratage ?

Il y a pas de lois contre le piratage sans Hadopi ?<img data-src=" />





Si tu supprimes les contrôles, tu légalises de fait. Ou alors ça revient à soutenir les limitations de vitesse tout en récusant les radars et autres dispositifs permettant de contrôler les abus.



On peut supprimer Hadopi mais si l’on veut que le piratage reste illégal il faut bien un contrôle massif. Et ce ne sera pas très différent d’Hadopi.







Drepanocytose a écrit :



Ce que tu décris est vrai, c’est inéluctable, bientôt avec la démocratisation des super hauts débits il ne sera pas possible de vendre du simple fichier comme nous le connaissons.





Je ne suis pas d’accord avec ça. Je crois au contraire que dans les années à venir les autorités ont tout à fait les moyens d’empêcher le piratage, ou du moins de le rendre très minoritaire via des arsenaux juridiques internationaux de plus en plus fournis. Et avant que certains ne me renvoient à telle ou telle solution technique (Tor, VPN, Freenet, Newsgroups, etc), je précise que je connais bien leur fonctionnement et leurs limites, et je les invite à réfléchir à la possibilité pure et simple d’interdire les outils générant l’anonymat et à la façon de mener une pêche aux contrevenants, ce qui est très simple avec une collaboration internationale.





Donc, au lieu de pleurer, c’est à l’industrie de s’adapter, d’innover, et pourquoi pas de changer son modèle économique, si elle ne veut pas crever la bouche ouverte (parce que contre la masse qui dispose d’outils puissants, aucune chance de l’emporter)….



D’abord les outils de la masse ne sont pas de plus en plus puissants. Au contraire il me semble que l’évolution s’est considérablement ralentie, que les solutions dont on parlait beaucoup auparavant ont tourné court et que la masse a plébiscité les solutions les plus faciles d’usage qui sont aussi les moins robustes.



Ensuite, certains univers peuvent s’adapter. Je ne me fais aucun souci pour la musique : tant que des types auront envie de gratter une guitare, on aura toujours de la musique et pas moins d’innovation qu’aujourd’hui. Pour la production vidéo, des reportages à Hollywod ou autres, c’est une affaire.


Le 11/04/2013 à 07h 15







luxian a écrit :



En temps que loby, ils ne vont pas soutenir des arguments qui démontrent leur inutilité.









TBirdTheYuri a écrit :



S’il n’y a aucun lien entre les téléchargements illégaux et les ventes, alors pourquoi dépenser 12 millions d’argent public tous les ans pour rien?









MdMax a écrit :



La HADOPI ne sait plus quoi inventer pour faire croire qu’elle sert à quelque chose. J’espère que cette mascarade va finir et que l’argent du contribuable ne servira plus à financer les gaspillages dans la rue du Texel.





Qui ici osera franchement soutenir que légaliser le piratage n’aurait aucun impact sur les ventes à long terme ? Faîtes preuve d’un peu de perspective (très hauts débit, qualité croissantes des sitesn etcétéra) et imaginez à quoi ressemblerait le piratage dans un monde où il serait légal : à terme il deviendrait impossible de vendre des copies numériques d’oeuvres. L’offre payante ne pourrait tout simplement pas concurrencer l’offre gratuite.


Le 12/04/2013 à 17h 50

Vu que c’est du ventre mou que sont venus certains des jeux les plus sympas et innovants, ça craint. Parce que le AAA devient de plus en plus chiant à force d’être un produit taillé selon les études marketing.

Le 12/04/2013 à 17h 01







Winderly a écrit :



Ah ok et si on tente dans l’autre sens (je suis pas sur de mon coup) ?



* Dépenses = 90

* Sans XP : recettes = 100, marge = 10

* Avec XP : recettes = 108, marge = 18, soit une progression de 80%





Oui, c’est en effet plus clair comme ça. ^^

En fait dans mon exemple le rapport recettes/coût initial (la “marge” mais le terme est incorrect ici comme pointé par Malesendou) n’était pas de 10% mais de 111. Désolé pour la confusion générée.


Le 12/04/2013 à 16h 26







Winderly a écrit :



Mais comment 118 peut représenter une progression de 8 % (des recettes) par rapport à 110 ?





C’est environ 8%, j’avais voulu simplifier. En réalité ce serait 110*1.08 = 118.8


Le 12/04/2013 à 14h 27







Malesendou a écrit :



Qui est justement inamovible. (marge = prix - couts)





Pour le studio, le coût total pour 100k ventes est à peu près le même que celui pour 10M ventes. Donc le coût unitaire varie. Ok ?







Malesendou a écrit :



Je pense que tu te trompe en parlant de marge, tu pense bénéfices et dit marge.





Non. Et de toute façon qu’on parle de la marge, du bénéfice, de l’EBE ou de que sais-je encore, le phénomène est le même : ceux-ci augmentent rapidement avec les ventes additionnelles.



EDIT : au temps pour moi, après vérification la marge n’inclue pas les coûts de conception, uniquement de production et de distribution.


Le 12/04/2013 à 13h 58







Malesendou a écrit :



Encore une fois non.





Encore une fois, si !



Fais la différence entre marge commerciale (prix de vente - prix d’achat au développeur ; ce qui concerne le distributeur, pas le studio) et marge comptable (prix de vente au distributeur - prix de revient ; ce qui concerne le studio).



En vendant davantage le prix de revient par unité baisse mécaniquement puisque les coûts de développement sont inchangés et représentent la grande partie du prix de revient.


Le 12/04/2013 à 13h 46







loser a écrit :



Sortir une version compatible XP a forcément un coût (développement supplémentaire).





Le surcoût est marginal.







Malesendou a écrit :



Depuis ce matin, tout le monde dit n’importe quoi.



En fait, si la marge est de 10%, elle restera toujours la même. ^^





Si c’était une marge commerciale elle demeurerait inchangée. Mais à l’évidence c’est d’une marge comptable dont nous parlons. Le coût de développement restant quasiment inchangé, toute vente augmente la marge.









metaphore54 a écrit :



A condition que 100% des 8% achète, ce qui me fait avoir un doute sur son calcul. Si 10% des os or xp achète m’étonnerait que le % soit très différent donc 10% des 8% donnerait 110,8 avec xp. donc loin des 80%.





Non, si 8% du marché est occupé par XP et que les possesseurs de XP achètent autant de jeu que les autres, alors supporter XP te fait passer de 92 à 100. Ton calcul impliquerait que les possesseurs de XP achètent dix fois moins que les autres. En réalité avec une base de 110 sans xp, on atteint 110*1.08 avec XP, soit à peu près 118 (j’avais essayé de simplifier pour que ce soit plus clair, c’est apparemment raté).


Le 12/04/2013 à 11h 06







loser a écrit :



<img data-src=" />



t’as oublié de boire ton café ce matin?





Tu sembles ne pas avoir compris.

* Dépenses = 100

* Sans XP : recettes = 110, marge = 10

* Avec XP : recettes = 118, marge = 18, soit une progression de 80%







WereWindle a écrit :



c’est amusant que ce monsieur accuse MS de limiter l’évolution et la créativité, quand on voit que c’est sa boite qui édite Start8 (remettre un menu démarrer à l’ancienne dans Windows 8)…

Peut-être ce soft fera-t-il prendre un retard monstrueux aux possibilités en ergonomie de poste de travail <img data-src=" />

c’était mieux ââvant <img data-src=" />





Ergonomie et W8 ne sont pas compatibles. Cet OS est incommode au possible.


Le 12/04/2013 à 09h 53







RaYz a écrit :



Qu’es qui les empêche d’utiliser OpenGl s’ils sont pas content de DirectX 9 ? Puis franchement vu leur jeu faut pas me dire que dx10 est indispensable…





Pendant longtemps les drivers des chipsets Intel ont été complètement moisis avec un support médiocre d’OpenGL, ce qui rendait impensable son utilisation vu la masse énorme de PC concernés. Et cela concerne toujours aujourd’hui un nombre important de PC. Si je ne m’abuse les puces Intel et leurs nouveaux drivers continuent d’être à la traîne sur OpenGL même aujourd’hui mais, ça, je n’en suis pas sûr.


Le 12/04/2013 à 09h 48







RaYz a écrit :



Euh le mec n’en rajoute pas un peu ? Surtout que comme dit dans la news sur steam XP représente 8%….





Si ta marge est de 10%, augmenter de 8% tes ventes augmentera ta marge de 80%.



Autre raisonnement : si supporter XP rapporte plus que le coût additionel de développement et la perte de clients du fait des fonctionnalités plus restreintes, alors tu supporteras XP.



C’est ce qu’on appelle gérer une entreprise.


Le 12/04/2013 à 14h 18







Ph11 a écrit :



C’est la productivité de la population qui permet un bon niveau de vie et qui permet ainsi un impôt élevé, pas l’inverse.





Et celle-ci n’a rien à voir avec le niveau d’éducation ou de soins de cette population, dépenses financées par le public et l’impôt.







razcrambl3r a écrit :



Merci <img data-src=" /> t’aurais des nom de logiciels à me donner ??





Laisse tomber, ça va te coûter plus cher en électricité que ce que tu vas y gagner. Si tu veux miner il va falloir investir dans plusieurs machines optimisées, négocier avec EDF, etcétéra.


Le 12/04/2013 à 13h 52







Ph11 a écrit :



Je ne vois pas ce qui est à vomir dans le fait de frauder l’impôt





Le fait de profiter des routes, de la sécurité et de tout ce qui fait un pays riche sans en payer le prix et donc au détriment des autres ? Tu crois vraiment que si tu étais né au Soudan tu vivrais de la même façon aujourd’hui ? Tu crois que les tes patron/salariés/collègues/clients vivaient au Soudan tu vivrais de la même façon ?



Je ne relève pas le reste, pas envie de me lancer un long débat déjà fait et refait.


Le 12/04/2013 à 07h 36







raoudoudou a écrit :



Je pense qu’il voulait parler du plafond volumétrique, à 21 millions d’unités.





Ouhlà, au temps pour moi, je pensais que la longueur de la clé était variable. Donc c’est pas le cas… Merci.


Le 12/04/2013 à 07h 29







xen0m a écrit :



Si un site qui se fait payer en bitcoin ayant amassé un grand nombre de cette monnaie et décide d’abandonner ce système un peu volatil, cela engendrerait de grosses fluctuations non ?

Nous sommes vraiment à l’abri de rien.

Il y a des règles de base sur ce système ?





Si demain un pays se met à jouer de la presse à billets, les stocks de cette devise se mettront à plonger.





Etant une monnaie international avec un plafond.



Non, il n’y a pas de plafond. Simplement il faut de plus en plus de calculs pour générer de nouvelles pièces, ce qui va de pair avec la hausse de la puissance de calcul.


Le 12/04/2013 à 07h 25



Le truc qui ne repose sur rien



La monnaie papier non plus ne repose sur rien. Du moins rien d’autre que la confiance.





Les derniers arrivés seront les plus gros baisés, à moins d’y injecter beaucoup d’argent.



C’est le cas pour toutes les matières premières qui deviennent de plus en plus difficiles à extraire avec le temps. De même plus l’on calcule de bitcoins, plus les suivantes réclament de calculs.









raoudoudou a écrit :



Sans compter que cette monnaie est gérée par des sites qui ne sont contrôlés par personne





Les banques ne sont contrôlées par personne. Bon, pas tout à fait de nos jours il y a des autorités nationales de contrôle aux pouvoirs limités.





et qui peuvent eux aussi manipuler les cours, ou du moins profiter de leur statut pour faire des transactions avant les autres.



Comme d’autres institutions financières sur d’autres produits.





Si à cela on ajoute le “scandale” des ASIC pour miner qui n’arrivent pas, car leurs fabricants minent “un peu” avant de les livrer…



Je ne vois pas de problème et les délais ne sont pas expliqués par ça mais une mauvaise gestion des stocks. il est tout à fait possible d’utiliser ses produits avant de les livrer sans subir de retards dès lors que tu gères correctement le truc. Cela dit, ça ne serait pas juste une rumeur ?





Bref, bitcoin, c’est pas Ponzi, mais y a toute un système mafieux derrière



Les mafieux ont évidemment un intérêt dans une monnaie intraçable mais l’ensemble du système ne repose pas sur la mafia.


Le 12/04/2013 à 07h 33







patos a écrit :



Si, parce que le DPI c’est quelquechose qui va plus loin dans l’entête du paquet. Et le paquet, il est IP.





Ah ! Oui, en effet, au temps pour moi.


Le 12/04/2013 à 07h 15



Elle est évidemment la technique la plus attentatoire à la vie privée et aux libertés fondamentales garanties par la Constitution.



Qu’un algo consulte les données transmises ne me choque pas en soi. En revanche l’algo en lui-même est presque toujours conçu dans des buts déplaisants.









JCLB a écrit :



Oui ils l’utilisent, ne serait-ce que les opérateurs mobiles qui bloquent parfois certains user agents de navigateur, même si c’est moins fréquent depuis l’arrivée de free.Donc oui.





Non, l’user-agent figure dans les en-têtes des paquets http, son examen ne nécessite donc pas une inspection du contenu des paquets, ce qu’on appelle DPI.


Le 11/04/2013 à 10h 24







Jarodd a écrit :



Chirac a pourtant été réélu en 2002. Tibéri aussi. Pasqua aussi. Je m’arrête là parce que si je fais la liste entière des élus qui ont été condamnés/mis en examen qui sont réélus, je vais atteindre la limite de caractères du message <img data-src=" />





Mon propos se voulait ironique. ;)





Mais ne pas oublier que les electeurs n’ont pas le choix. Ce ne sont pas les citoyens qui impose les candidats aux elections.



Le choix est toujours limité dans une élection, forcément, mais l’électeur choisit quand même d’évaluer comme secondaire au regard du reste les actes délictueux commis dans le passé. Et c’est ce qui permet à ce candidat de se représenter encore et encore, les électeurs ayant toujours une meilleure raison à leurs yeux pour ne pas voter pour un autre. Si nous étions plus fermes vis-à-vis d’un passé judiciaire, nous n’aurions pas autant de doutes sur nos élus. Mais ce laxisme est un trait de notre culture latine, pour le pire et le meilleur.


Le 11/04/2013 à 09h 43







TBirdTheYuri a écrit :



Le Cahu montré en illustration, les 65 millions d’électeurs ne sont pas prêts de l’oublier…





Ah ouais, c’est sûr que les électeurs on ne la leur fait pas deux fois. Bon, bien sûr, environ 20% de nos députés avaient déjà été condamnés par la justice avant leur élection, des faits repris dans la presse locale à chaque fois et visibles sur Internet, et les électeurs ont quand même voté pour eux. Mais bon, ça… L’électeur moyen est innocent ! Blanc comme neige ! Un citoyen attentif qui n’a aucune responsabilité dans l’état actuel des choses. C’est seulement que l’électeur croit beaucoup en la réinsertion et au pardon, et offre avec miséricorde des emplois publics à des repris de justice.



Et quand, en colère, ces mêmes électeurs éliront le FN en oubliant la façon dont ce parti a géré les municipalités qu’il a conquise pour se retrouver ensuite stupéfaits que ce soit encore pire, j’imagine qu’ils ne seront toujours pas responsables…


Le 10/04/2013 à 21h 26







Nhaps a écrit :



Par moment ! Merci de ne pas modifier mes propos…





Je te présente mes excuses, je t’avais mal lu.


Le 10/04/2013 à 20h 29

Certains députés ont vraiment trop de temps libre et insistent pour légiférer sur ce qui n’a pas besoin de l’être.

Le 10/04/2013 à 20h 24







june a écrit :



Je te conseille cet excellent article d’HFr.





Je te remercie mais je reste sur ma position. En effet :





  1. Leur test a été mené avec les deux plus gros CPU de l’époque, chacun coûtant un rein, les seuls à même de donner un intérêt à de grosses bandes passantes. Pas vraiment la config du joueur moyen. Qui plus est depuis les fréquences mémoire ont vu beaucoup plus de progrès que les CPU et les plus rapides n’apportent aucun gain aux CPU les plus répandus, incapables d’en profiter.



  2. Malgré ça, ils ont au moins trouvé une exception où diminuer la bande passante pour gagner en latence se révélait fructueux, preuve que tout se joue à pas grand chose. Et si tu regardes leurs mesures tu verras qu’ils observaient déjà, sur certains tests, une saturation de la bande passante alors que la latence offre une progression régulière et continue.



  3. Je n’ai pas dit “latence &gt; BP” ou autre. En substance j’ai invité les personnes à s’informer de la fréquence à laquelle leur CPU sature, à atteindre cette fréquence, puis seulement à privilégier la latence.


Le 10/04/2013 à 12h 14







misterB a écrit :



ils n’ont pas fini leurs études et jobs était pas dans les classes aisées <img data-src=" />





Si je ne m’abuse ses deux parents étaient diplômés du supérieur à une époque où ce n’était pas commun, il avait donc quand même sans doute cette culture bourgeoise. Et on s’en cogne d’avoir un diplôme de Harvard, ça ne vaut rien : tu y vas pour le réseau. De toute façon un tiers des étudiants de Harvard sont là grâce à leurs parents (système des alumini), pas grâce à leurs capacités, et ils obtiennent tout de même leurs diplômes. Chez nous c’est du piston, chez eux ça fait partie des règles. La corruption est basse aux USA : ils l’ont légalisée.


Le 10/04/2013 à 12h 05







misterB a écrit :



Combien de grand businessman n’ont pas fini leurs études, ou sont jamais allé à l’école



Branson, Jobs, Gate, Zuckerberg et bien d’autres





Techniquement c’est vrai sauf que Jobs a grandi au contact de personnalités de l’informatique tandis que Gates et Zuckerberg ont tous deux été à Harvard, un point qui d’ailleurs été déterminant pour le succès de FB.


Le 10/04/2013 à 11h 50







Drepanocytose a écrit :



Jean Sarkozy. <img data-src=" />





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Le 10/04/2013 à 11h 41







Jeru a écrit :



don’t feed the troll, don’t feed the troll….





Si tu le nourris, veille à le faire en connaissance de cause car c’est mon cas.