La seule véritable conclusion, c’est que les humains sont trop nombreux.
Un modèle non soutenable avec moins de personne restera un modèle non soutenable. Si tu extermines la moitié de la planète, que tu ne gardes que 3 milliards d’habitants avec le mode de vie d’un américain, l’économie mondiale serait toujours non soutenable : la concentration en CO2 dans l’atmosphère continuerait à augmenter, on consommerait toujours des ressources naturelles à un rythme supérieur à leur vitesse de renouvellement, etc… Eventuellement, on gagnerait un peu au niveau de la biodiversité parce qu’on occuperait moins d’espace… Mais au final, ça revient simplement à repousser le problème à plus tard…
Et c’est quoi la solution concrète à la surpopulation ? Ca concerne très peu les pays développés, de nos jours la croissance démographique mondiale vient principalement de l’Afrique, et dans une moindre mesure, l’Inde et le Pakistan.
Vachalay a écrit :
Pour mon cas aller au boulot c’est 25min en voiture et 1h en transport. Alors oui, je suis prêt (et je l’ai fait un temps) à prendre les transports. J’ai tenu 2 mois, entre les retards inexpliqués, incivilités (crachats, fumage de joints dans les rames) et j’ai repris la voiture.
C’est compréhensible. Individuellement, les plus motivés peuvent faire quelques efforts, mais pour les changements réels, il faut une évolution des mentalités dans la société, et des changements d’ordre politique. Est-ce que c’est vraiment utile que tu ailles sur ton lieu de travail tous les jours ? Ce n’est pas possible de travailler chez toi ou dans un espace de coworking près de chez toi ? Est-ce qu’on ne peut pas repenser l’urbanisme pour éviter d’avoir des villes dortoir sans travail et des zones d’activités où personne ne vit ?
Ça fait aussi partie des éléments oui. Mais je pense que c’est la base. Avec une voiture électrique tu n’as plus de pollution atmosphérique en ville par exemple et tu peux plus facilement ensuite repenser la place de la voiture dans ce contexte. D’autres éléments viendront sûrement amplifier ce changements dans l’usage de la voiture comme les voitures automatiques.
Ca dépend. Il y a des scénarios 100% EnR où on continue à utiliser des moteurs thermiques dans les voitures individuelles. Audi par exemple parie là-dessus. A partir de l’énergie intermittente éolienne et solaire, tu produits de l’hydrogène par électrolyse. Puis tu fais réagir cet hydrogène avec du CO2 capté dans l’industrie, pour produire du méthane, que tu peux ensuite injecter dans le réseau de gaz. Le gaz devient alors le principal vecteur énergétique pour les transports, avec des véhicules GPL.
Le rendement énergétique de la chaîne est pas extraordinaire, mais ça a l’avantage d’être une technologie qu’on peut mettre en oeuvre aujourd’hui. Les coûts d’adaptations des stations services sont très faibles comparés à l’hydrogène. Ca ne demande pas des quantités astronomiques de terres rares, comme les batteries chimiques. Et ça permet aussi de contribuer à l’équilibre offre-demande sur le réseau électrique, en absorbant les pics de production la nuit quand il y a beaucoup de vent, ou un jour très ensoleillé mais où il ne faut pas chaud.
Je suis pas forcément convaincu que ce soit vers ça qu’on se dirige, mais c’est simplement pour dire que la voiture électrique n’est pas l’unique solution possible, et qu’il n’existe dans tous les cas aucune solution miracle pour réduire les impacts environnementaux.
Le
20/05/2016 à
07h
29
mango a écrit :
" /> C’est vrai, mais moins directement sur l’atmosphère. Et il y a le rendement minable de ce foutu moteur à combustion. Est-ce de même sur le moteur électrique? On n’en parle pas beaucoup mais j’ai lu que c’est meilleur sur internet. Il existe aussi les batteries ou pile à Hydrogène (PAC pour Pile à Combustion)!
Je suppose si Tesla n’est pas encore là, il le sera bientôt.
Le rendement énergie mécanique / énergie électrique du moteur électrique est très bon, supérieur à 95%.
Par contre, le rendement énergie électrique / énergie primaire, dans les centrales, est assez mauvais, et il y a des pertes dans le réseau électrique. Donc si tu produits ton électricité avec du pétrole, le rendement total de toute la chaîne (énergie mécanique / énergie primaire) est moins bon que celui d’un moteur thermique classique.
seb2411 a écrit :
Oui mais non. Tu ne vas pas résoudre tous les problèmes de pollution atmosphérique avec des voiture électrique, mais c’est une des briques primordiale pour cela. Sachant que le transport est un très gros pollueur.
Et il est beaucoup plus facile de gérer ensuite une production d’électricité moins polluante. Tu peux planter des éolienne ou construite une centrale nucléaire.
C’est une brique, c’est pas la seule brique, et à mon sens, c’est pas la brique qui a le plus d’influence. Arrêter de faire des voitures de 2 tonnes pour transporter une seule personne, c’est un premier pas. Faire du covoiturage pour augmenter le taux de remplissage des véhicules. Repenser l’urbanisme pour que travailler à 50 kg de son lieu d’habitation ne soit plus une norme. Toutes ces choses feront beaucoup plus pour la pollution que la voiture électrique.
Le
19/05/2016 à
20h
35
mango a écrit :
Bonne chance à eux et aux voitures tout électrique. C’est, 373 000 boites à pollution en moins.
Ca émet pas de polluants quand ça roule, mais c’est loin d’être propre la voiture électrique. Déjà, l’électricité il faut la produire, et les énergies renouvelables dans la production électrique, c’est encore une part très faible mondialement, on utilise encore principalement des combustibles fossiles. Donc si elle roule à l’électricité produite au charbon, ça pollue plus que le diesel…
Et même si elle roule au solaire ou à l’éolien, la production des batteries au lithium se fait pas sans pollution. Donc la Tesla pollue pas de la même façon, mais elle pollue quand même…
Le
19/05/2016 à
16h
12
atomusk a écrit :
Qu’il y ait une compagnie auto qui intégre autant d’électronique dans une voiture en vente qu’une Tesla, et je pense que NXi fera une news " />
Mouais, pas sûr que Tesla intègre plus d’électronique que n’importe quel autre constructeur automobile. Les constructeurs qui visent la même gamme de véhicule (électrique ou thermique, peu importe) intègrent aussi beaucoup d’électronique.
Non, j’ai plutôt l’impression que NXI reprend tous les communiqués de presse qui proviennent d’une société en rapport avec Elon Musk, que ce soit SpaceX, Tesla ou Hyperloop. Certainement parce que c’est aussi ce que font ses équivalents américains comme TheVerge ou Endgadet…
Le sujet a sa place sur un site qui s’appelle NextINpact, mais Elon Musk est loin d’être le seul à travailler sur les moyens de transport du futur… Quitte à traiter de ce sujet, il faudrait le fouiller un peu plus, et éviter de tomber dans le culte de la personnalité…
C’est bien que Next INpact cherche à se diversifier et à aborder des sujets sur les technologies en général, et pas seulement les technologies de l’information. Mais il faudrait un peu diversifier vos sources et creuser un peu plus les sujets. A quand les articles sur la voiture volante personnelle quand Elon Mush aura dit qu’il pense que c’est l’avenir ?
On ne peut pas nier que c’est un vrai industriel et j’ai plus de respect pour lui que pour la plupart des autres milliardaires. Il a envie que son nom reste dans l’Histoire comme quelqu’un qui a permis de faire avancer l’humanité (est-ce que c’est dans la bonne direction qu’il veut qu’elle avance, c’est à discuter) et ses projets qui semblent tout droit sortis d’un roman de science fictive de l’après guerre font rêver les braves gens. On peut pas leur en vouloir, mais ce serait bête de penser que la technologie sera suffisante pour résoudre tous nos problèmes.
Bref, j’ai un peu l’impression que vous reprenez tout ce qui touche à Elon Musk. Ce serait bien aussi de parler des technologies peut être un peu moins sexy, mais plus réalistes. Pour moi, toute technologie qui part du principe que notre consommation énergétique peut continuer à augmenter exponentiellement est vouée à l’échec, ou au mieux à un usage très confidentiel. A moins d’une découverte de rupture dans la production électrique (sur laquelle on ne peut pas compter), les vrais technologies qui auront un INpact à l’avenir, c’est celles qui permettront de mutualiser les usages ; de réduire les consommations énergétiques, d’eau et de ressources naturelles ; de stocker l’électricité plus efficacement ; de recycler ; bref, de faire mieux avec moins. Le marché pour les déplacements sur de longues distances à grande vitesse, c’est pas très compatible avec ces contraintes…
Il faut un standard similaire à UEFI pour les smartphones, pour que chacun puisse flasher le système d’exploitation qu’il souhaite sur le matériel qu’il possède. Oui, je sais, ça pose énormément de problèmes techniques. C’est justement là qu’une autorité de la concurrence doit contraindre les différents acteurs impliquer à travailler ensemble pour avoir un standard de qualité. Les principaux fournisseurs de SoC et les constructeurs de smartphone n’ont aucun intérêt à faire ce travail, parce que c’est contre leurs intérêts industriels, donc ils sortent tout un tas d’excuse pour pas que ça se fasse. Mais avec un peu de contrainte, je suis certain qu’ils trouveront une solution, qui sera bénéfique pour les consommateurs.
C’est quand même absurde de devoir changer de téléphone alors que le matériel fonctionne parfaitement, mais que le logiciel ne peut pas être mis à jour et présente des failles de sécurité… Alors que le matériel est suffisamment puissant pour faire tourner la dernière version du logiciel…
Donc, après s’être pris les pieds dans le tapis entre autres pour un problème de clarté, ils nous pondent un module complémentaire vendu séparément. :s
J’aurais préféré que la console n’ait pas de module complémentaire et fonctionne dans un mode éco quand pas branchée à une prise secteur et dans un mode fast quand elle est branchée à une prise secteur (dans ce mode on la branche à un dock relié à la TV et on utilise une manette simple). Ca m’aurait déjà paru plus simple. Enfin bon, on verra ce que ça donne.
Ben là tu peux faire une offre à 250€ pour ceux qui sont uniquement intéressés par la console portable, et une pack à 400€ pour ceux qui veulent le pack “de salon”. Si tu as acheté que le pack mobile, tu peux prendre l’extension séparément.
* prix maximum conseillé
Le
27/04/2016 à
11h
47
Les rumeurs parlent d’une console hybride portable salon. La NX serait une console portable, avec un seul écran tactile.
Elle disposerait aussi d’un module complémentaire, qui peut se brancher à la télé, avec une puissance de calcul déportée complémentaire, et du stockage. La partie mobile serait tout à fait capable d’être utilisée indépendamment, comme une console portable. Pour les jeux plus gourmands, il faudrait l’appairer avec un module complémentaire, a priori à acheter séparément.
Donc une console, deux types de jeux : les jeux mobiles, qui ne requièrent que la console portable, et les jeux de salon, pour lesquels il faut acheter séparément le module complémentaire de salon.
Par contre, pour les programmeurs ça risque d’être difficile à exploiter pleinement : il y aurait un combo CPU/GPU, certainement une architecture ARM, dans la partie mobile, et un autre combo CPU/GPU dans la partie fixe (AMD ?). Le tout communique sans fil avec une évolution du protocole développé pour la WiiU.
Encore un exemple qui démontre que ceux qui ne comprennent pas la programmation raisonnent de manière complètement obsolète.
Les programmes sont au coeur de la future économie automatisée.
La France a raté son entrée dans l’informatisation, c’est la raison pour laquelle ce pays va dans le mur.
Décideurs, travailleurs et élus raisonnent de manière obsolète et appliquent des logiques complètement dépassés.
Faut pas non plus être totalement pessimiste… Là on parle de deux sénateurs qui protestent contre la publication du code source, mais au final le code a bien été publié et les codes sources ont bien été ajoutés à la liste des documents administratifs qui peuvent être communiqués.
Ok, tout n’est pas parfait en France, il y a beaucoup de choses qui peuvent être améliorées en matière d’open data, de révolution numérique dans l’administration et dans les entreprises, dans l’éducation, etc… En même temps, il y a quand même pas mal d’initiatives qui vont dans le bon sens, en particulier ces dernières années. Ca va peut-être pas assez vite à ton goût, mais certains, dont les deux sénateurs en question, trouvent certainement que ça va trop vite dans la mauvaise direction. Du point de vue des services publics numériques, on est pas nécessairement à la traîne par rapport aux autres pays comparables.
Hâte d’être à demain pour démêler le vrai du faux. L’adhésion de NoLife à La Presse Libre est quasiment actée. Pour le rachat par INpact Media Group, j’ai plus de doutes…
Il y a le Open Build Service, développé par openSUSE mais compatible avec toutes les distributions, qui permet exactement ça. Tu crée un compte dessus, tu sélectionnes les distributions qui t’intéressent, et il te crée automatiquement un dépôt pour chacune des distributions. Ensuite, tu n’as qu’à lui envoyer tes sources et il compile et crée des paquets pour toutes les distributions. Ca fonctionne avec des machines virtuelles derrière. C’est peu utilisé malheureusement…
Le
26/03/2016 à
18h
33
Le fait qu’il n’y ait aucune distinction entre les paquets système et les paquets des applications est un problème reconnu par pas mal de monde. Si on peut comprendre qu’une distribution doive valider tous les paquets qui constituent le système, c’est une limitation questionable pour les applications. D’ailleurs, il existe plusieurs projets pour faire évoluer la distribution des applications sous Linux.
GNOME travaille à un framework contenant un certain nombre de bibliothèques dans une version donnée. Une application pourrait alors se déclarer comme nécessitant telle version du framework pour fonctionner. Ca facilitera aussi le sandboxing des applications.
Ubuntu va aussi revoir son déploiement des applications. Les .deb seront réservés au système, mais ils ont développé les paquets “click”. Là aussi, c’est couplé à un système de sandboxing des applications.
Lennart Poettering, un des principaux développeurs de systemd, a aussi proposé un système de distribution des applications indépendant de la distribution, pour faciliter le déploiement des applications directement par les développeurs.
Donc ça ne sert à rien de nier que le système de dépôts / paquets n’est pas parfait. Il a beaucoup d’avantage (il suffit de voir la galère sous Windows pour installer le moindre environnement de développement en dehors des trucs Microsoft), mais il a aussi pas mal d’inconvénients.
Le
24/03/2016 à
13h
52
odoc a écrit :
(kde irait bien, mais il me manque le dash en fait).
Je pense que KRunner (accessible par Alt+F2 sous KDE 4.x et par Alt+Espace sous Plasma 5) permet de faire tout ce que fait le dash de Unity, et plus.
Plasma 5 ne permettra définitivement plus d’affecter des widgets et fond d’écran différents à chaque bureau. Si tu ne vois pas de quoi je parle, c’est parfait tu ne manqueras rien. " />
C’est assez logique, puisque dans Plasma, il y a deux types d’extension de l’espace de travail :
Les bureaux virtuels, qui sont des extensions de l’espace pour organiser tes fenêtres. Ca permet de grouper des fenêtres entre elles pour éviter d’encombrer ta barre de tâche.
Les activités, qui sont des sortes de sous-sessions utilisateur. Tu peux utiliser ton ordinateur dans le cadre de plusieurs activités différentes (par exemple boulot et maison). Pour ces activités, tu peux personnaliser ton espace de travail différemment (tes applications favorites, les widgets sur ton bureau (en particulier Plasma a un widget “Vue de dossier” qui permet d’afficher le contenu d’un dossier directement sur le bureau, pratique pour avoir un accès rapide à un dossier dans une activité sans polluer les autres).
Avec Plasma 5, ils ont essayé de mieux séparer les deux concepts et d’éviter les fonctionnalités doublons. La possibilité d’avoir des fonds d’écran et des widgets différents par bureau virtuel a donc été supprimée (la seconde option provoquait des bugs sous KDE 4 si mes souvenirs sont bons). La gestion des activités et le passage d’une activité à une autre a été améliorée avec Plasma 5.6. J’ai pas encore testé au quotidien, mais les activités sont déjà beaucoup plus utilisables dans Plasma 5.5 que dans KDE 4.
Mais c’est tout à fait officiel. Collabora est un des principaux contributeurs à LibreOffice, tout le développement de LibreOffice Online est fait dans le dépôt Git officiel de LibreOffice. Ca devrait arriver assez rapidement sur le site officiel de LibreOffice, étant donné qu’ils ont annoncé l’intégration à Owncloud.
Le
11/03/2016 à
10h
59
boogieplayer a écrit :
Ah ouais, on avait fini par l’oublier.
reste toujours qu’on attend la version Online, qu’on puisse faire du SaaS ou monter son propre “drive” avec toutes les possibilités d’une suite office. C’est une vraie arlésienne ce truc alors que c’est une demande et un besoin prégnant. " />
Tant qu’il n’y aura pas une couche de compatibilité avec Android, comme ce que propose Sailfish, Ubuntu Phone n’a aucune chance de s’imposer auprès du grand public. J’ai dans mon entourage plusieurs personnes non technophile, qui avaient choisi des Windows Phone, et qui se plaignaient du manque d’applications. Ils ont donc choisi un téléphone Android pour le remplacer. Donc si même Microsoft n’est pas capable de proposer suffisamment d’applications, Canonical n’a aucune chance.
Après, ils peuvent peut-être se contenter de rester sur la niche des technophiles, amateurs de logiciel libre, mais je suis pas certain que c’était la vision de Shuttleworth au départ…
Petite précision : Qt est un framework, un produit donc. Ce n’est pas Qt qui rejoins le Khronos Group, mais The Qt Company, l’entreprise filiale de Digia, qui publie Qt. Il y a aussi la KDE Free Qt Foundation qui dispose d’accords avec The Qt Company pour pouvoir publier le code sous des licences libres, qui eux ne font pas partie du Khronos Group.
Vous avez pas essayé HAPPI GAME CENTER c’est pas mal aussi, ça fait de l’émulation en optimisant le rendu façon écran CRT + support du stream de Steam , support de tonnes de manettes (et possibilité de faire son pad aracade en branchant les boutons et sticks sur les ports GPIO)
Le dev derrière cette distrib est français et à l’écoute des remarques c’est vraiment pas mal
Ah oui, ça a l’air très intéressant ça. En particulier le streaming depuis Steam, je savais pas que c’était possible sans avoir Steam installé, qui n’a pas de version disponible en ARM.
Le
09/02/2016 à
15h
57
J’ai un Raspberry Pi 2 avec Raspbian dessus, sur lequel j’ai installé Retroarch. Il est branché à ma télé et en fait je me sers très peu du bureau.
A côté, j’ai une Bbox Sensation et obligé de passer par l’application Bouygues pour envoyer une vidéo depuis le smartphone sur la télé. Donc je me disais que je pourrais installer Kodi sur le RPi, tout en gardant les émulateurs.
C’est quoi la meilleure solution pour avoir accès aux deux, sachant que par défaut je pense que je me servirais plus souvent de Kodi ? J’ai cru comprendre que OpenElec avait des optimisations particulières pour Kodi, mais est-ce que c’est facile d’y installer RetroArch et d’y brancher une manette ? Je pense que tout est possible à partir de n’importe quelle distribution s’y on va mettre les mains dans le cambouis, ma question c’est : quelle est la solution la plus rapide et qui demande le moins de configuration manuelle ?
Et pourquoi le balayeur n’aurais pas le droit de vivre comme le cadre/chercheur ? C’est de la discrimination sociale. Le boulot ne fait pas de toi quelqu’un de meilleur qu’un autre Homme. La comme ça c’est de la simple jalousie du genre : “moi j’ai bossé plus alors j’ai le droit à plus que ceux qui ont bossés “moins”. “Plus” et “moins” peuvent très bien être appliqué a la somme de travail comme à l’image qu’il renvois.
Le travail c’est une question personnelle qui ne doit pas être appliqué ou comparé aux autres. Tu choisis de faire tel taf, et bien tu prend les avantages qui vont avec mais aussi les inconvénients. Il ne faut pas reprocher aux autres de ne pas les avoir.
Là encore, le montant du salaire est défini par l’offre et la demande… Qui a les compétences pour être balayeur ? Quasiment tout le monde. L’offre de compétences est beaucoup plus importante que la demande pour ces compétences, donc le prix (le salaire du balayeur) est faible.
Qui a les compétences pour faire un boulot de chercheur ? Seulement celles qui ont fait les études appropriées, donc une part de plus en plus faible de la population avec le niveau d’étude. Suivant le domaine, la demande pour ces compétences est plus ou moins importante. Je pense qu’il y a plus de demande pour les compétences dans les domaines techniques que dans l’histoire par exemple. Donc tu pourras avoir un meilleur salaire avec des compétences techniques que des compétences en histoire. Ca veut pas pour autant dire que ces savoirs sont plus ou moins importants ou essentiels à la vie, ça veut simplement dire que l’offre est plus ou moins proche de la demande.
Le
08/02/2016 à
15h
08
neokoplex a écrit :
Ce n’est pas une bonne ou un mauvaise chose, c’est un choix politique. L’inflation ne se limite pas aux prix, elle inclut aussi les salaires. Et en réalité, elle n’est pas si nuisible que ça pour l’épargne de la plupart des francais qui n’en ont quasiment pas, mais pour les banque.
Je t’explique rapidement, si aujourd’hui tu emprunte 100 000 euros à 3% pour acheter ta maison, et que tu gagnes 1000 euros par mois. Si l’inflation augmente, ton salaire et le prix de ta maison avec. Mais ton crédit lui, il reste de 100 000 euros. Extrapolons, maintenant tu gagnes 10 000 euros par mois. D’un seul coup ta maison passe de 100 mois de salaire pour la payer à 10 mois de salaire.
Qui a perdu dans l’histoire ? La banque.
Voila la vrai victime de l’inflation.
Les taux d’intérêt sont fixés en fonction de l’inflation. Maintenir une inflation faible, ça permet d’avoir de la stabilité dans l’économie, et pas la valeur des choses qui change tout les mois, avec les salaires qui suivent pas forcément.
neokoplex a écrit :
Si le cout du travail baisse, et que le prix des ressources ne change pas rien ne justifie d’augmenter le prix d’un produit. Par conséquent si tu le fait, tu prends le risque de voir débarquer un concurrent te prendre le marché. Donc baisser les salaires limite l’inflation.
Les ressources n’ont pas de valeurs intrinsèques. Le prix est fixé en fonction de l’offre et de la demande à court terme. Regarde le pétrole par exemple. Est-ce qu’il est de moins bonne qualité aujourd’hui qu’il y a un an ? Pourtant son prix a fortement diminué, parce que l’offre est maintenu artificiellement haute par les producteurs (et alors que sur le long terme, la demande sera bien plus importante que l’offre disponible). Avec le revenu de base, tu augmentes le pouvoir d’achat de tout le monde du même montant. Donc la demande va augmenter, ce qui va mécaniquement faire augmenter les prix à offre constante.
Bref, je vais pas plus critiquer l’idée, je pense qu’elle est intéressante et qu’elle mérite d’être creusée. Ce que je voulais dire principalement, c’est que c’est autant une question politique et idéologique que macroéconomique. Et donc qu’il faut une vraie étude macroéconomique et pas simplement raisonner sur l’aspect éthique et sociétal.
Le
08/02/2016 à
14h
47
neokoplex a écrit :
Et attention cela ne signifie pas que l’APL est à 100% compensé en inflation. Ce sera la même chose pour le revenu universel.
Que cela engendre un peu d’inflation, peut être, mais il n’y a rien qui permet de dire que tout va se transformer en inflation.
Non, l’APL ne part pas à 100% dans l’inflation, justement parce que tout le monde n’y est pas éligible. Mais le système d’APL a pas mal évolué depuis le début, avec de plus en plus de conditions pour être éligibles. Les aides ciblées, oui, c’est efficaces. Les aides non-ciblées, je pense pas que ce soit efficace.
Le
08/02/2016 à
14h
35
Faith a écrit :
Le revenu de base étant indexé sur l’inflation, ça n’a pas grande importance.
il faut plus pour le financer, mais s’il y a de l’inflation, il y a plus de recettes pour l’état. Au final, ça n’a pas grande importance.
Là encore, j’ai peu de connaissances en macroéconomie, mais je sais qu’on cherche à limiter l’inflation. Si l’état était content parce que ça augmentait ses revenus sans effets néfastes, je pense pas qu’on chercherait à la limiter. Notamment parce que ton épargne perd de sa valeur si l’inflation est importante.
Faith a écrit :
Par ailleurs, on pourrait nettement contester ton analyse dans la mesure où la mise en place du revenu de base entrainerait une baisse drastique du cout du travail, engendrant donc une baisse importante de l’inflation, tandis que les matières premières telles que pétrole/blé/etc ne verront pas leur cours mondialisé changer pour autant.
Enfin, l’état aurait toujours le pouvoir de fixer les prix des denrées de base.
Je vois pas en quoi ça entraînerait une baisse du coût du travail. Et je vois pas bien non plus comment une baisse du coût du travail entraînerait une baisse de l’inflation, c’est deux indicateurs qui ne sont pas directement liés l’un à l’autre.
Quant au fait de fixer les prix des denrées de base, oui tu peux le faire, mais si ce prix est trop éloigné du prix qui serait fixé par un marché non réglementé, je suis pas certain que ce soit bénéfique pour l’économie en général.
Le
08/02/2016 à
14h
22
neokoplex a écrit :
Justement, c’est parce que l’on a pas beaucoup de notion économique et que l’on regarde par le petit bout de la lorgnette, que l’on a de fausse déduction. (même si c’est mal dit, cela ne se destine pas du tout à toi).
Le problème du logement cher en france n’est pas du tout lié aux APL.
En réalité, il y a deux grands facteurs, le premier la concentration de l’emploi dans quelques grosses zones économiques du pays.
Deuxièmement, le manque cruel de construction nouvelle à cause de normes toujours plus drastique et inutile.
Si a ça on rajoute des PLU (plan local d’urbanisme) empêchant les construction nouvelle pour éviter de déprécier le patrimoine de ces électeurs, on arrive à la situation actuelle.
A coté de ça, les APL sont un épi phénomène.
Tu as certainement raison sur les causes principales du coût du logement plus élevé en France que chez nos voisins européens, mais là n’est pas la question. La question, c’est : quels sont les effets de l’APL ? Et sur cette question, il y a eu plusieurs études qui ont été réalisées. Je ne suis pas allé regarder leurs hypothèses dans le détail, mais je suppose qu’elles analysent l’effet sous l’hypothèse “ceteris paribus” (toutes choses égales par ailleurs), et donc qu’elles prennent en compte les autres sources d’inflation. Elles concluent que l’APL contribue à l’inflation. Mais ça ne veut pas dire pour autant que toute l’inflation est due à l’APL.
Le
08/02/2016 à
14h
00
L’idée est séduisante de premier abord, mais il faut pas beaucoup de notions de macroéconomie pour savoir qu’une aide attribuée sans condition se traduit simplement par de l’inflation. Pour l’APL par exemple, une grosse partie du montant des aides a en fait bénéficié aux propriétaires de logements, qui ont augmenté leurs loyers sans améliorer la qualité des logements proposés, plutôt qu’aux bénéficiaires directs de l’aide :
Donc j’ai bien peur qu’un revenu de base distribué à tout le monde sans aucun condition de revenu se traduise simplement par de l’inflation, et pas du tout par les effets qui sont vantés par les promoteurs de l’idée.
C’est le risque quand on investit dans une startup : parfois, on ne revoit pas la couleur de l’argent qu’on a prêté. Parce que c’est exactement de quoi il s’agissait dans cette campagne IndieGoGo. J’espère que ça en vaccinera certains qui pensaient qu’ils précommandaient un produit.
Non seulement ils font de l’open source, mais ils le font de la bonne manière, en contribuant à un projet existant. Ils auraient très bien pu proposer un fork de Node.js basé sur Chackra, là ils font un commit sur le projet principal, ils s’engagent à contribuer et à collaborer dans l’intérêt de tout le monde. Espérons que ça continue comme ça chez Microsoft.
La loi impose bien une durée de garantie minimale par catégorie de produit. On pourrait envisager qu’elle impose aussi une période minimale de support de mise à jour de sécurité pour un appareil électronique. Ou au moins qu’elle impose à l’entreprise qui te vend le logiciel de communiquer combien de temps il sera supporté quand tu l’achètes. Avec le développement des objets connectés, les mises à jour de sécurité ça risque d’ailleurs de devenir une vraie problématique.
Le
19/01/2016 à
17h
04
Le concept même d’obsolescence programmée est flou. Il y a toujours une justification possible, technique ou économique. L’exemple classique de l’obsolescence programmée, c’est les ampoules à incandescence dont les fabricants se sont mis d’accord pour en limiter la durée de vie à 10000 heures. Mais tu peux très bien justifier ça par la consommation électrique : pour durer plus longtemps, il faut un filament plus épais, ce qui augmente la consommation électrique. Dans les faits, on a des preuves que c’était un accord commercial entre différents fabricants basé uniquement sur une considération économique. Idem pour le compteur chez Epson, ils ont dit que c’était pour éviter les accidents, parce qu’ils avaient calculé qu’une pièce d’usure se cassait au-delà d’un certain nombre de pages imprimées. Et quand une entreprise arrête de vendre des pièces de rechange, des consommables ou des accessoires, c’est pareil, c’est justifiable par une question de coût.
Donc à part certains cas de “flagrant délit” extrêmement rares, c’est quasi impossible de savoir si c’est réellement une volonté délibérée de réduire la durée de vie ou pas. Même s’il y a maintenant un délit d’obsolescence programmée dans la loi en France, à moins d’avoir des preuves accablantes qui fuitent de par un employé, il n’y aura jamais de condamnation.
Le
19/01/2016 à
16h
22
Je pense que tu prends le problème à l’envers, parce que l’industrie nous a formaté à penser que, d’une part, c’est normal qu’un matériel et le logiciel qu’il y a dessus ne soient pas dissociés, et d’autre part, que la durée de vie normale d’un téléphone était entre 1 et 2 ans.
Oui, il y a des raisons techniques qui peuvent expliquer que le constructeur ne mette pas à jour tous les appareils qu’il a vendu. Mais la raison principale est purement commerciale : le constructeur n’y a aucun intérêt. Le fait qu’un nouveau modèle sorte avec une version logicielle plus récente que l’ancien modèle, ça fait un argument de vente supplémentaire, ce qui n’est pas un mal quand on essaie de te convaincre qu’un écran de 350 dpi c’est beaucoup mieux qu’un écran de 300 dpi, qu’un appareil photo 18 MPx c’est forcément mieux qu’un appareil photo 8 MPx, etc…
C’est difficile de blâmer le constructeur de faire ça, on peut difficilement attendre d’une entreprise autre chose que de chercher à faire du profit. Mais si tu raisonnes du point de vue de la société en général, de la quantité de déchets qu’on produit et du rythme auquel on consomme nos ressources non-renouvelables, tu vois que c’est quand même vraiment absurde. Tu as acheté un matériel, qui techniquement est tout à fait capable de faire tourner la nouvelle version du logiciel. Pourtant, le constructeur, parfois par une mesure technique volontaire, parfois simplement par inaction, t’empêche d’utiliser cette nouvelle version sur le matériel que tu possèdes déjà. Quand en plus, cette entreprise communique sur son engagement pour le développement durable (coucou Apple), ça en devient risible, parce que la moindre étude d’écoconception, sur un coin de table, permet d’identifier que pour diminuer les impacts environnementaux des smartphones, la meilleure solution est d’allonger leur durée de vie. C’est pour ça que le Fairphone par exemple a été conçu pour durer 5 ans (y compris pour les mises à jour logicielles), et est facilement réparable.
Alors non, je pense pas qu’on puisse qualifier ça d’obsolescence programmée, mais c’est clairement une pratique qui ne va pas dans le sens d’une consommation durable.
A quand la fin de la vente liée, y compris pour l’informatique mobile ? Vivement une standardisation du hardware des mobiles, avec un équivalent à l’UEFI, pour qu’on puisse modifier l’OS sans être soumis au bon vouloir du constructeur.
En revanche, j’ai trouvé leur ergonomie révolutionnaire pas révolutionnaire du tout et surtout très limitée. Le “pulley menu”, sur le papier c’est peut-être bien mais en pratique c’est une véritable catastrophe.
Oui je suis assez d’accord. J’ai eu l’impression qu’ils avaient abouti à une interface à base de gestes pas en faisant une étude d’ergonomie, mais en faisant une étude de marché : c’est un élément qui permettait de les différencier des OS existants. Mais au final, je trouve que ça rend l’interface très confuse. Celle de MeeGo reste pour moi une référence, avec un bon équilibre entre gestes et boutons.
Le
24/11/2015 à
10h
43
C’est le jeu quand on lance une startup, on est pas certain de réussir. Joli parcours quand même, c’était pas gagné de sortir deux appareils tout en développant un OS mobile. C’était risqué, mais en même temps je pense pas qu’ils auraient pu trouver un partenaire sans avoir créé une plateforme de démonstration et montré qu’il y avait un marché.
Et puis ils ont contribué à l’amélioration de Qt, de Wayland et de Linux sur mobile en général, notamment en développant libhybris qui permet à un GNU/Linux standard d’utiliser les pilotes graphiques Android. Dans tous les cas, ce sera bénéfique pour d’autres projets, à commencer par Ubuntu qui aurait eu beaucoup plus de mal à se lancer sur mobile autrement. Espérons qu’ils aillent jusqu’au bout de la logique et qu’ils publient sous licence libre le reste de Sailfish OS dans le cas où ils devraient mettre la clé sous la porte.
Comme expliqué, les textes permettent de taper sur ce qui n’est pas du terrorisme. Donc ce spécialiste ne servira à rien (malheureusement)
C’est vrai, mais il est justifié par la lutte antiterrorisme. Or mon argument, c’est précisément que même pour la lutte antiterrorisme, les perquisitions à tout va ne sont pas la solution la plus efficace.
Le
24/11/2015 à
10h
49
J’aimerais bien voir une réaction d’un vrai spécialiste de l’antiterrorisme sur ces chiffres. A mon avis, ce n’est que du vent pour montrer qu’on agit, mais en réalité je pense pas que ce soit très efficaces. Si les enquêteurs ont des doutes sur une personne ou un groupe de personnes, mieux vaut continuer à les observer et attendre d’avoir suffisamment d’éléments pour les coincer pour terrorisme que faire une perquisition et de ne pouvoir les inculper que de possession d’armes. Ils prennent qu’une petite peine, se savent observés et peuvent ensuite faire en sorte d’encore mieux se dissimuler.
Je suis pas spécialiste du domaine, mais j’ai regardé The Wire ;-) Et clairement, les enquêteurs antigang sur le terrain sont pas du tout favorable à faire des descentes pour arrêter les petits trafiquants quand ils pourraient continuer à les suivre pour remonter les réseaux.
De mémoire dans le “cash investigation” dédié aux téléphones portables, le représentant de FairPhone avait été le seul à accepter de répondre aux questions. Il avait reconnu qu’ils faisaient de leur mieux, mais qu’ils n’avaient pas forcément de vision de ce que faisaient les fournisseurs des founrisseurs de leurs partenaires… En l’occurence je crois qu’ils étaient interrogés car une partie du montage se faisait dans une usine qui prétendait n’employer aucun enfant mais qui d’après les journalistes en hébergeaient. Je crois que suite à ça ils ont changé de fournisseur.
Il me semble bien que c’était Wiko la marque en question. Fairphone était présenté pour dire qu’il y avait une initiative qui visait à améliorer les pratiques de cette industrie, mais je me souviens pas qu’ils aient fait une enquête approfondie sur leur chaîne d’approvisionnement.
Le
18/11/2015 à
17h
08
Pour le Fairphone, oui, leur téléphone est fait avec une démarche d’écoconception, c’est à dire qu’ils ont évalué l’impact environnemental de leur produit sur son cycle de vie (depuis l’extraction des matières premières en passant par la fabrication et l’utilisation et jusqu’au recyclage en fin de vie). C’est pour cette raison que le téléphone est modulaire et réparable et qu’il est conçu pour durer au moins 5 ans. Pour la fin de vie, ils réfléchissent à mettre en place un système de reprise gratuite pour que ce soit remis en état et revendu d’occasion ou recycler. Ces aspects là ont bien plus d’influence sur les impact environnementaux que l’utilisation de plastique recyclé, même si c’est possible de faire les deux à la fois.
Côté software, ils ont annoncé un support de l’OS par défaut pendant 5 ans, et un bootloader débloqué qui permet de mettre d’autres OS. Sailfish OS de Jolla est d’ailleurs déjà en cours de portage, Ubuntu et Plasma Phone devraient suivre rapidement, peut-être Firefox OS. Ils vont coopérer au maximum pour fournir tous les pilotes nécessaires, mais pas de support officiel avec garantie par contre.
Leur blog détaille pas mal de ces aspects, et c’est très intéressant. J’attendais les premiers tests de médias indépendants pour me décider, mais je pense que ce sera mon prochain smartphone, autant pour l’aspect écologique et équitable que pour l’aspect bidouille, parce que ça risque de devenir un modèle de référence pour installer des OS mobiles alternatifs (j’utilise encore aujourd’hui un Nokia N9 sous Meego comme téléphone principal, mais il commence à se faire vieux après ses 4 ans de bon et loyaux services).
tu penses bien que Microsoft et Apple qui sont les seuls à avoir de grosses valeurs ajoutées dans leurs écosystèmes respectifs vont bien vouloir en profiter pour tenter de gratter des pdm à Android qui domine le marché mobile en large et en travers!! après si un jour google arrive enfin à faire quelque chose de potable entre android et chrome os, là le rapport de force sera un peu plus équilibré et ça pourrait discuter… peut-être… un jour… un miracle… surtout avec ces 3 là " />
mais on en est très très loin encore…
Sinon il y a la possibilité que les puissances publiques s’en mêlent. La Commission Européenne avait bien exigé que Microsoft ne lie pas Internet Explorer à Windows. C’est aussi elle qui est à l’origine du chargeur (quasi-)universel en microUSB. Mais j’y crois pas vraiment non plus, et dans les deux cas, il y avait déjà un standard existant qui permettait une réelle interopérabilité (les technologies web et la norme USB).
Le
03/11/2015 à
10h
32
Très bonne initiative. Maintenant, ce serait bien que tout le monde se mette autour de la table et discute d’un standard commun, pour qu’on puisse répondre à un appel reçu sur son iPhone depuis un PC Windows, qu’on puisse facilement continuer d’éditer un fichier ouvert sur sa tablette Android sur son Mac ou que la musique de son PC Linux se coupe quand on reçoit un appel sur son Windows Phone…
Mais ça ne risque pas d’arriver, chacun a bien trop d’intérêts à enfermer les utilisateurs dans leur propre écosystème applicatif. KDE Connect permet déjà de faire quelques unes de ces choses, et ils cherchent à supporter le plus de plateformes possibles, mais une vraie interopérabilité ne serait possible qu’avec l’implication active de Microsoft, Apple, Google et les acteurs du libre. Autant dire que c’est pas gagné… mais en attendant, ce sont les utilisateurs qui sont perdants.
Une des raisons pour lesquelles je consulte NXI, c’est pour la qualité de ses commentaires. Sur les articles techniques, on en apprend souvent autant sinon plus dans les commentaires que dans les articles.
Dommage que ce soit pas le cas pour les articles sur les sujets politiques… Visiblement, avoir des commentaires constructifs, qui réagissent au contenu de l’article et pas à des intentions supposées, c’est trop demandé. En plus, on parle d’une feuille de route pas seulement du gouvernement français mais aussi de l’Allemagne (qui est clairement du côté baisse des dépenses plutôt que du côté augmentation des prélèvements) et de la Commission Européenne (plutôt libérale et qui veut favoriser la concurrence).
Oui, ils font de la merde sur les projets de loi sur la surveillance des communications, mais sur cet article en particulier, ça a l’air d’aller plutôt dans le bon sens. Si quelqu’un peut m’expliquer de manière constructive quel est le problème avec les propositions présentées ici, je suis intéressé.
C’est un peu con comme réaction non ? Tu allais signer (donc tu penses que c’est quelque chose d’important), mais tu ne signes pas parce que la vidéo ne t’as pas plu…
Si tu veux, il y a un paquet de sources très sérieuses qui parlent des enjeux de la COP21. Là, le but c’était de s’adresser au public classique de ce genre de vidéo, qui ne se serait pas intéressé au problème autrement. Tu es peut-être pas le public cible, mais c’est pas une mauvaise idée en soi.
Collabora est une boite de services qui fait du développement Linux sur mesure. Typiquement, si tu es une grande boite qui veut passer à LibreOffice mais qu’il te manque une fonctionnalités, tu peux faire appel à eux pour la développer. Ils emploient beaucoup de contributeurs dans beaucoup de projets libres différents. C’est eux qui sont responsables de la plupart des développements logiciels spécifiques au Raspberry Pi. Le navigateur par défaut sous Raspbian est une version modifiée de Gnome-web (epiphany) spécialiement optimisée pour l’architecture du RPi par Collabora. Donc rien d’étonnant à ce qu’un dépôt soit hébergé chez eux.
Le
01/10/2015 à
09h
54
gokudomatic a écrit :
sur un raspberry, j’oserais pas kde." />
KWin-wayland est principalement développé pour Plasma Mobile, donc soc ARM pas très puissant où l’autonomie compte. Ils cherchent à optimiser pour que ce soit utilisable sur le RPi 2, même si pour l’instant c’est pas le cas. Donc détrompe toi, Plasma sur Raspberry, ce sera peut-être possible dans quelques mois.
Le
01/10/2015 à
09h
42
J’avais lu qu’ils travaillaient à des optimisations de performance pour Weston (le compositeur de référence Wayland) pour exploiter les spécificités du GPU du RPi. Mais impossible de trouver une distribution qui utilise Wayland au moment où j’ai acheté mon RPi 2… Ca a évolué depuis ?
Les développeurs ne sont pas les seuls types de contributeurs. Tu trouves aussi des traducteurs, des designers, des artistes, des ergonomes, etc… J’ai du mal à voir quel bénéfice l’utilisateur final a tiré du fait que la communauté ait été exclue du processus de prise de décision. Tu as des exemples concrets ? Perso, je vois juste que les forums Ubuntu-fr, qui étaient très vivants il y a quelques années, sont beaucoup moins fréquentés par des utilisateurs avancés aujourd’hui. Et je crois pas que ce soit au bénéfice des utilisateurs novices.
Le
28/09/2015 à
09h
01
Pourquoi opposer les deux, contributeurs et utilisateurs ? Dans l’esprit Ubuntu original, tout utilisateur était considéré comme un contributeur potentiel, et était encouragé à contribuer à son niveau. Personnellement, je pense que Canonical estime que prendre des décisions en communauté est plus long, et qu’ils seront plus efficace à travailler dans leur coin. On voit le succès de cette stratégie en comparant Mir et Wayland : Wayland était utilisé sous Sailfish un an avant qu’Ubuntu Phone soit utilisable, GNOME Wayland sera disponible par défaut sous Fedora avant qu’Ubuntu passe à Unity 8 sous Mir.
Canonical cherche aussi un business modèle viable pour pouvoir dégager des bénéfices, parce que Mark Shuttleworth n’aura pas envie toute sa vie de dépenser des millions de sa fortune personnelle pour soutenir l’entreprise. C’est une entreprise qui cherche à faire du profit, et c’est tout à fait normal pour une entreprise, sinon ce serait une fondation. Donc ça passe par satisfaire les clients et les partenaires, ceux qui rapportent de l’argent. C’est pour ça qu’il annoncent des trucs puis passent à autre chose quand ils voient qu’il n’y a pas de clients (Ubuntu TV par exemple). C’est pour ça qu’il y a une CLA pour contribuer à Mir et à Unity, pour pouvoir donner une licence non-libre à un partenaire qui en ferait la demande. Mais les intérêts des entreprises partenaires peuvent entrer en contradiction avec les intérêts des utilisateurs et des contributeurs.
1106 commentaires
#Replay : histoire de l’électricité et risques de la voiture électrique
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Tesla veut lever 1,4 milliard de dollars pour produire la Model 3
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Hyperloop lève 80 millions de dollars avec la SNCF et réussit son premier test
12/05/2016
Le 12/05/2016 à 15h 06
C’est bien que Next INpact cherche à se diversifier et à aborder des sujets sur les technologies en général, et pas seulement les technologies de l’information. Mais il faudrait un peu diversifier vos sources et creuser un peu plus les sujets. A quand les articles sur la voiture volante personnelle quand Elon Mush aura dit qu’il pense que c’est l’avenir ?
On ne peut pas nier que c’est un vrai industriel et j’ai plus de respect pour lui que pour la plupart des autres milliardaires. Il a envie que son nom reste dans l’Histoire comme quelqu’un qui a permis de faire avancer l’humanité (est-ce que c’est dans la bonne direction qu’il veut qu’elle avance, c’est à discuter) et ses projets qui semblent tout droit sortis d’un roman de science fictive de l’après guerre font rêver les braves gens. On peut pas leur en vouloir, mais ce serait bête de penser que la technologie sera suffisante pour résoudre tous nos problèmes.
Bref, j’ai un peu l’impression que vous reprenez tout ce qui touche à Elon Musk. Ce serait bien aussi de parler des technologies peut être un peu moins sexy, mais plus réalistes. Pour moi, toute technologie qui part du principe que notre consommation énergétique peut continuer à augmenter exponentiellement est vouée à l’échec, ou au mieux à un usage très confidentiel. A moins d’une découverte de rupture dans la production électrique (sur laquelle on ne peut pas compter), les vrais technologies qui auront un INpact à l’avenir, c’est celles qui permettront de mutualiser les usages ; de réduire les consommations énergétiques, d’eau et de ressources naturelles ; de stocker l’électricité plus efficacement ; de recycler ; bref, de faire mieux avec moins. Le marché pour les déplacements sur de longues distances à grande vitesse, c’est pas très compatible avec ces contraintes…
Les États-Unis enquêtent sur la lenteur des mises à jour de systèmes mobiles
11/05/2016
Le 11/05/2016 à 10h 10
Il faut un standard similaire à UEFI pour les smartphones, pour que chacun puisse flasher le système d’exploitation qu’il souhaite sur le matériel qu’il possède. Oui, je sais, ça pose énormément de problèmes techniques. C’est justement là qu’une autorité de la concurrence doit contraindre les différents acteurs impliquer à travailler ensemble pour avoir un standard de qualité. Les principaux fournisseurs de SoC et les constructeurs de smartphone n’ont aucun intérêt à faire ce travail, parce que c’est contre leurs intérêts industriels, donc ils sortent tout un tas d’excuse pour pas que ça se fasse. Mais avec un peu de contrainte, je suis certain qu’ils trouveront une solution, qui sera bénéfique pour les consommateurs.
C’est quand même absurde de devoir changer de téléphone alors que le matériel fonctionne parfaitement, mais que le logiciel ne peut pas être mis à jour et présente des failles de sécurité… Alors que le matériel est suffisamment puissant pour faire tourner la dernière version du logiciel…
Nintendo : la NX lancée en mars 2017, la Wii U attend sa retraite
27/04/2016
Le 27/04/2016 à 12h 44
Le 27/04/2016 à 11h 47
Les rumeurs parlent d’une console hybride portable salon. La NX serait une console portable, avec un seul écran tactile.
Elle disposerait aussi d’un module complémentaire, qui peut se brancher à la télé, avec une puissance de calcul déportée complémentaire, et du stockage. La partie mobile serait tout à fait capable d’être utilisée indépendamment, comme une console portable. Pour les jeux plus gourmands, il faudrait l’appairer avec un module complémentaire, a priori à acheter séparément.
Donc une console, deux types de jeux : les jeux mobiles, qui ne requièrent que la console portable, et les jeux de salon, pour lesquels il faut acheter séparément le module complémentaire de salon.
Par contre, pour les programmeurs ça risque d’être difficile à exploiter pleinement : il y aurait un combo CPU/GPU, certainement une architecture ARM, dans la partie mobile, et un autre combo CPU/GPU dans la partie fixe (AMD ?). Le tout communique sans fil avec une évolution du protocole développé pour la WiiU.
La charge de deux sénateurs contre l’ouverture des codes sources des administrations
06/04/2016
Le 06/04/2016 à 12h 46
573ème édition des LIDD : Liens Idiots Du Dimanche
02/04/2016
Le 03/04/2016 à 08h 41
Pour ceux qui ont été surpris par les résultats de Scilabus sur le micro-ondes :
YouTube
[MàJ] INpact MediaGroup passe la seconde et rachète Nolife : ce qui va changer
01/04/2016
Le 01/04/2016 à 12h 48
Hâte d’être à demain pour démêler le vrai du faux. L’adhésion de NoLife à La Presse Libre est quasiment actée. Pour le rachat par INpact Media Group, j’ai plus de doutes…
GNOME 3.20 : de nombreuses améliorations, dont des recherches plus efficaces
24/03/2016
Le 26/03/2016 à 18h 39
Il y a le Open Build Service, développé par openSUSE mais compatible avec toutes les distributions, qui permet exactement ça. Tu crée un compte dessus, tu sélectionnes les distributions qui t’intéressent, et il te crée automatiquement un dépôt pour chacune des distributions. Ensuite, tu n’as qu’à lui envoyer tes sources et il compile et crée des paquets pour toutes les distributions. Ca fonctionne avec des machines virtuelles derrière. C’est peu utilisé malheureusement…
Le 26/03/2016 à 18h 33
Le fait qu’il n’y ait aucune distinction entre les paquets système et les paquets des applications est un problème reconnu par pas mal de monde. Si on peut comprendre qu’une distribution doive valider tous les paquets qui constituent le système, c’est une limitation questionable pour les applications. D’ailleurs, il existe plusieurs projets pour faire évoluer la distribution des applications sous Linux.
GNOME travaille à un framework contenant un certain nombre de bibliothèques dans une version donnée. Une application pourrait alors se déclarer comme nécessitant telle version du framework pour fonctionner. Ca facilitera aussi le sandboxing des applications.
Ubuntu va aussi revoir son déploiement des applications. Les .deb seront réservés au système, mais ils ont développé les paquets “click”. Là aussi, c’est couplé à un système de sandboxing des applications.
Lennart Poettering, un des principaux développeurs de systemd, a aussi proposé un système de distribution des applications indépendant de la distribution, pour faciliter le déploiement des applications directement par les développeurs.
Donc ça ne sert à rien de nier que le système de dépôts / paquets n’est pas parfait. Il a beaucoup d’avantage (il suffit de voir la galère sous Windows pour installer le moindre environnement de développement en dehors des trucs Microsoft), mais il a aussi pas mal d’inconvénients.
Le 24/03/2016 à 13h 52
KDE : Plasma 5.6 améliore nettement son interface et sa gestion des tâches
22/03/2016
Le 22/03/2016 à 18h 25
LibreOffice 5.1.1 : Writer peut supprimer les blancs entre les pages
11/03/2016
Le 13/03/2016 à 13h 48
Mais c’est tout à fait officiel. Collabora est un des principaux contributeurs à LibreOffice, tout le développement de LibreOffice Online est fait dans le dépôt Git officiel de LibreOffice. Ca devrait arriver assez rapidement sur le site officiel de LibreOffice, étant donné qu’ils ont annoncé l’intégration à Owncloud.
Le 11/03/2016 à 10h 59
[MàJ] Jeu de Go : l’intelligence artificielle AlphaGo remporte la première manche
09/03/2016
Le 09/03/2016 à 09h 33
Pour ceux que ça intéresse, une explication relativement claire du principe de l’algorithme d’AlphaGo : YouTube
Le Meizu Pro 5 aura aussi son édition Ubuntu, précommandes prévues pour le MWC
18/02/2016
Le 18/02/2016 à 17h 38
Tant qu’il n’y aura pas une couche de compatibilité avec Android, comme ce que propose Sailfish, Ubuntu Phone n’a aucune chance de s’imposer auprès du grand public. J’ai dans mon entourage plusieurs personnes non technophile, qui avaient choisi des Windows Phone, et qui se plaignaient du manque d’applications. Ils ont donc choisi un téléphone Android pour le remplacer. Donc si même Microsoft n’est pas capable de proposer suffisamment d’applications, Canonical n’a aucune chance.
Après, ils peuvent peut-être se contenter de rester sur la niche des technophiles, amateurs de logiciel libre, mais je suis pas certain que c’était la vision de Shuttleworth au départ…
Qt rejoint le Khronos Group et supportera l’API Vulkan
18/02/2016
Le 18/02/2016 à 09h 33
Petite précision : Qt est un framework, un produit donc. Ce n’est pas Qt qui rejoins le Khronos Group, mais The Qt Company, l’entreprise filiale de Digia, qui publie Qt. Il y a aussi la KDE Free Qt Foundation qui dispose d’accords avec The Qt Company pour pouvoir publier le code sous des licences libres, qui eux ne font pas partie du Khronos Group.
Mise à jour de Raspbian et accélération matérielle OpenGL pour le Raspberry Pi 2
09/02/2016
Le 10/02/2016 à 10h 41
Merci à tous ceux qui m’ont répondu.
Le 09/02/2016 à 15h 57
J’ai un Raspberry Pi 2 avec Raspbian dessus, sur lequel j’ai installé Retroarch. Il est branché à ma télé et en fait je me sers très peu du bureau.
A côté, j’ai une Bbox Sensation et obligé de passer par l’application Bouygues pour envoyer une vidéo depuis le smartphone sur la télé. Donc je me disais que je pourrais installer Kodi sur le RPi, tout en gardant les émulateurs.
C’est quoi la meilleure solution pour avoir accès aux deux, sachant que par défaut je pense que je me servirais plus souvent de Kodi ? J’ai cru comprendre que OpenElec avait des optimisations particulières pour Kodi, mais est-ce que c’est facile d’y installer RetroArch et d’y brancher une manette ? Je pense que tout est possible à partir de n’importe quelle distribution s’y on va mettre les mains dans le cambouis, ma question c’est : quelle est la solution la plus rapide et qui demande le moins de configuration manuelle ?
L’instauration d’un revenu de base à l’heure du numérique s’invite au Sénat
08/02/2016
Le 08/02/2016 à 16h 10
Le 08/02/2016 à 15h 08
Le 08/02/2016 à 14h 47
Le 08/02/2016 à 14h 35
Le 08/02/2016 à 14h 22
Le 08/02/2016 à 14h 00
L’idée est séduisante de premier abord, mais il faut pas beaucoup de notions de macroéconomie pour savoir qu’une aide attribuée sans condition se traduit simplement par de l’inflation. Pour l’APL par exemple, une grosse partie du montant des aides a en fait bénéficié aux propriétaires de logements, qui ont augmenté leurs loyers sans améliorer la qualité des logements proposés, plutôt qu’aux bénéficiaires directs de l’aide :
Wikipedia
Donc j’ai bien peur qu’un revenu de base distribué à tout le monde sans aucun condition de revenu se traduise simplement par de l’inflation, et pas du tout par les effets qui sont vantés par les promoteurs de l’idée.
Jolla livrera 540 tablettes avant d’abandonner son projet Indiegogo
01/02/2016
Le 01/02/2016 à 13h 13
C’est le risque quand on investit dans une startup : parfois, on ne revoit pas la couleur de l’argent qu’on a prêté. Parce que c’est exactement de quoi il s’agissait dans cette campagne IndieGoGo. J’espère que ça en vaccinera certains qui pensaient qu’ils précommandaient un produit.
JavaScript : Microsoft propose ses modifications à Node.js pour une compatibilité avec ChakraCore
22/01/2016
Le 22/01/2016 à 09h 40
Non seulement ils font de l’open source, mais ils le font de la bonne manière, en contribuant à un projet existant. Ils auraient très bien pu proposer un fork de Node.js basé sur Chackra, là ils font un commit sur le projet principal, ils s’engagent à contribuer et à collaborer dans l’intérêt de tout le monde. Espérons que ça continue comme ça chez Microsoft.
Android : on fait le point sur l’évolution de la fragmentation en 2015
19/01/2016
Le 19/01/2016 à 17h 04
La loi impose bien une durée de garantie minimale par catégorie de produit. On pourrait envisager qu’elle impose aussi une période minimale de support de mise à jour de sécurité pour un appareil électronique. Ou au moins qu’elle impose à l’entreprise qui te vend le logiciel de communiquer combien de temps il sera supporté quand tu l’achètes. Avec le développement des objets connectés, les mises à jour de sécurité ça risque d’ailleurs de devenir une vraie problématique.
Le 19/01/2016 à 17h 04
Le concept même d’obsolescence programmée est flou. Il y a toujours une justification possible, technique ou économique. L’exemple classique de l’obsolescence programmée, c’est les ampoules à incandescence dont les fabricants se sont mis d’accord pour en limiter la durée de vie à 10000 heures. Mais tu peux très bien justifier ça par la consommation électrique : pour durer plus longtemps, il faut un filament plus épais, ce qui augmente la consommation électrique. Dans les faits, on a des preuves que c’était un accord commercial entre différents fabricants basé uniquement sur une considération économique. Idem pour le compteur chez Epson, ils ont dit que c’était pour éviter les accidents, parce qu’ils avaient calculé qu’une pièce d’usure se cassait au-delà d’un certain nombre de pages imprimées. Et quand une entreprise arrête de vendre des pièces de rechange, des consommables ou des accessoires, c’est pareil, c’est justifiable par une question de coût.
Donc à part certains cas de “flagrant délit” extrêmement rares, c’est quasi impossible de savoir si c’est réellement une volonté délibérée de réduire la durée de vie ou pas. Même s’il y a maintenant un délit d’obsolescence programmée dans la loi en France, à moins d’avoir des preuves accablantes qui fuitent de par un employé, il n’y aura jamais de condamnation.
Le 19/01/2016 à 16h 22
Je pense que tu prends le problème à l’envers, parce que l’industrie nous a formaté à penser que, d’une part, c’est normal qu’un matériel et le logiciel qu’il y a dessus ne soient pas dissociés, et d’autre part, que la durée de vie normale d’un téléphone était entre 1 et 2 ans.
Oui, il y a des raisons techniques qui peuvent expliquer que le constructeur ne mette pas à jour tous les appareils qu’il a vendu. Mais la raison principale est purement commerciale : le constructeur n’y a aucun intérêt. Le fait qu’un nouveau modèle sorte avec une version logicielle plus récente que l’ancien modèle, ça fait un argument de vente supplémentaire, ce qui n’est pas un mal quand on essaie de te convaincre qu’un écran de 350 dpi c’est beaucoup mieux qu’un écran de 300 dpi, qu’un appareil photo 18 MPx c’est forcément mieux qu’un appareil photo 8 MPx, etc…
C’est difficile de blâmer le constructeur de faire ça, on peut difficilement attendre d’une entreprise autre chose que de chercher à faire du profit. Mais si tu raisonnes du point de vue de la société en général, de la quantité de déchets qu’on produit et du rythme auquel on consomme nos ressources non-renouvelables, tu vois que c’est quand même vraiment absurde. Tu as acheté un matériel, qui techniquement est tout à fait capable de faire tourner la nouvelle version du logiciel. Pourtant, le constructeur, parfois par une mesure technique volontaire, parfois simplement par inaction, t’empêche d’utiliser cette nouvelle version sur le matériel que tu possèdes déjà. Quand en plus, cette entreprise communique sur son engagement pour le développement durable (coucou Apple), ça en devient risible, parce que la moindre étude d’écoconception, sur un coin de table, permet d’identifier que pour diminuer les impacts environnementaux des smartphones, la meilleure solution est d’allonger leur durée de vie. C’est pour ça que le Fairphone par exemple a été conçu pour durer 5 ans (y compris pour les mises à jour logicielles), et est facilement réparable.
Alors non, je pense pas qu’on puisse qualifier ça d’obsolescence programmée, mais c’est clairement une pratique qui ne va pas dans le sens d’une consommation durable.
Xiaomi permet d’installer Windows 10 Mobile sur son Mi 4
03/12/2015
Le 03/12/2015 à 16h 01
A quand la fin de la vente liée, y compris pour l’informatique mobile ? Vivement une standardisation du hardware des mobiles, avec un équivalent à l’UEFI, pour qu’on puisse modifier l’OS sans être soumis au bon vouloir du constructeur.
Jolla annule une levée de fonds, se place en redressement et licencie « temporairement »
24/11/2015
Le 24/11/2015 à 15h 28
Le 24/11/2015 à 10h 43
C’est le jeu quand on lance une startup, on est pas certain de réussir. Joli parcours quand même, c’était pas gagné de sortir deux appareils tout en développant un OS mobile. C’était risqué, mais en même temps je pense pas qu’ils auraient pu trouver un partenaire sans avoir créé une plateforme de démonstration et montré qu’il y avait un marché.
Et puis ils ont contribué à l’amélioration de Qt, de Wayland et de Linux sur mobile en général, notamment en développant libhybris qui permet à un GNU/Linux standard d’utiliser les pilotes graphiques Android. Dans tous les cas, ce sera bénéfique pour d’autres projets, à commencer par Ubuntu qui aurait eu beaucoup plus de mal à se lancer sur mobile autrement. Espérons qu’ils aillent jusqu’au bout de la logique et qu’ils publient sous licence libre le reste de Sailfish OS dans le cas où ils devraient mettre la clé sous la porte.
À ceux qui diffusent les chiffres de l’état d’urgence
24/11/2015
Le 24/11/2015 à 11h 11
Le 24/11/2015 à 10h 49
J’aimerais bien voir une réaction d’un vrai spécialiste de l’antiterrorisme sur ces chiffres. A mon avis, ce n’est que du vent pour montrer qu’on agit, mais en réalité je pense pas que ce soit très efficaces. Si les enquêteurs ont des doutes sur une personne ou un groupe de personnes, mieux vaut continuer à les observer et attendre d’avoir suffisamment d’éléments pour les coincer pour terrorisme que faire une perquisition et de ne pouvoir les inculper que de possession d’armes. Ils prennent qu’une petite peine, se savent observés et peuvent ensuite faire en sorte d’encore mieux se dissimuler.
Je suis pas spécialiste du domaine, mais j’ai regardé The Wire ;-) Et clairement, les enquêteurs antigang sur le terrain sont pas du tout favorable à faire des descentes pour arrêter les petits trafiquants quand ils pourraient continuer à les suivre pour remonter les réseaux.
iFixit donne 10 sur 10 au smartphone modulaire Fairphone 2
18/11/2015
Le 19/11/2015 à 15h 11
Le 18/11/2015 à 17h 08
Pour le Fairphone, oui, leur téléphone est fait avec une démarche d’écoconception, c’est à dire qu’ils ont évalué l’impact environnemental de leur produit sur son cycle de vie (depuis l’extraction des matières premières en passant par la fabrication et l’utilisation et jusqu’au recyclage en fin de vie). C’est pour cette raison que le téléphone est modulaire et réparable et qu’il est conçu pour durer au moins 5 ans. Pour la fin de vie, ils réfléchissent à mettre en place un système de reprise gratuite pour que ce soit remis en état et revendu d’occasion ou recycler. Ces aspects là ont bien plus d’influence sur les impact environnementaux que l’utilisation de plastique recyclé, même si c’est possible de faire les deux à la fois.
Côté software, ils ont annoncé un support de l’OS par défaut pendant 5 ans, et un bootloader débloqué qui permet de mettre d’autres OS. Sailfish OS de Jolla est d’ailleurs déjà en cours de portage, Ubuntu et Plasma Phone devraient suivre rapidement, peut-être Firefox OS. Ils vont coopérer au maximum pour fournir tous les pilotes nécessaires, mais pas de support officiel avec garantie par contre.
Leur blog détaille pas mal de ces aspects, et c’est très intéressant. J’attendais les premiers tests de médias indépendants pour me décider, mais je pense que ce sera mon prochain smartphone, autant pour l’aspect écologique et équitable que pour l’aspect bidouille, parce que ça risque de devenir un modèle de référence pour installer des OS mobiles alternatifs (j’utilise encore aujourd’hui un Nokia N9 sous Meego comme téléphone principal, mais il commence à se faire vieux après ses 4 ans de bon et loyaux services).
Windows 10 : Continuum permettrait une communication complète avec Redstone
03/11/2015
Le 03/11/2015 à 16h 49
Le 03/11/2015 à 10h 32
Très bonne initiative. Maintenant, ce serait bien que tout le monde se mette autour de la table et discute d’un standard commun, pour qu’on puisse répondre à un appel reçu sur son iPhone depuis un PC Windows, qu’on puisse facilement continuer d’éditer un fichier ouvert sur sa tablette Android sur son Mac ou que la musique de son PC Linux se coupe quand on reçoit un appel sur son Windows Phone…
Mais ça ne risque pas d’arriver, chacun a bien trop d’intérêts à enfermer les utilisateurs dans leur propre écosystème applicatif. KDE Connect permet déjà de faire quelques unes de ces choses, et ils cherchent à supporter le plus de plateformes possibles, mais une vraie interopérabilité ne serait possible qu’avec l’implication active de Microsoft, Apple, Google et les acteurs du libre. Autant dire que c’est pas gagné… mais en attendant, ce sont les utilisateurs qui sont perdants.
La France et l’Allemagne veulent parler d’une seule voix sur le numérique
28/10/2015
Le 28/10/2015 à 11h 13
Une des raisons pour lesquelles je consulte NXI, c’est pour la qualité de ses commentaires. Sur les articles techniques, on en apprend souvent autant sinon plus dans les commentaires que dans les articles.
Dommage que ce soit pas le cas pour les articles sur les sujets politiques… Visiblement, avoir des commentaires constructifs, qui réagissent au contenu de l’article et pas à des intentions supposées, c’est trop demandé. En plus, on parle d’une feuille de route pas seulement du gouvernement français mais aussi de l’Allemagne (qui est clairement du côté baisse des dépenses plutôt que du côté augmentation des prélèvements) et de la Commission Européenne (plutôt libérale et qui veut favoriser la concurrence).
Oui, ils font de la merde sur les projets de loi sur la surveillance des communications, mais sur cet article en particulier, ça a l’air d’aller plutôt dans le bon sens. Si quelqu’un peut m’expliquer de manière constructive quel est le problème avec les propositions présentées ici, je suis intéressé.
552ème édition des LIDD : Liens Idiots Du Dimanche
10/10/2015
Le 11/10/2015 à 09h 11
C’est un peu con comme réaction non ? Tu allais signer (donc tu penses que c’est quelque chose d’important), mais tu ne signes pas parce que la vidéo ne t’as pas plu…
Si tu veux, il y a un paquet de sources très sérieuses qui parlent des enjeux de la COP21. Là, le but c’était de s’adresser au public classique de ce genre de vidéo, qui ne se serait pas intéressé au problème autrement. Tu es peut-être pas le public cible, mais c’est pas une mauvaise idée en soi.
Raspberry Pi : Raspbian passe à Debian 8 Jessie et intègre LibreOffice
01/10/2015
Le 01/10/2015 à 16h 41
Le 01/10/2015 à 09h 54
Le 01/10/2015 à 09h 42
J’avais lu qu’ils travaillaient à des optimisations de performance pour Weston (le compositeur de référence Wayland) pour exploiter les spécificités du GPU du RPi. Mais impossible de trouver une distribution qui utilise Wayland au moment où j’ai acheté mon RPi 2… Ca a évolué depuis ?
Ubuntu 15.10 : la bêta 2 affine l’interface pour la dernière ligne droite
26/09/2015
Le 28/09/2015 à 09h 30
Les développeurs ne sont pas les seuls types de contributeurs. Tu trouves aussi des traducteurs, des designers, des artistes, des ergonomes, etc… J’ai du mal à voir quel bénéfice l’utilisateur final a tiré du fait que la communauté ait été exclue du processus de prise de décision. Tu as des exemples concrets ? Perso, je vois juste que les forums Ubuntu-fr, qui étaient très vivants il y a quelques années, sont beaucoup moins fréquentés par des utilisateurs avancés aujourd’hui. Et je crois pas que ce soit au bénéfice des utilisateurs novices.
Le 28/09/2015 à 09h 01
Pourquoi opposer les deux, contributeurs et utilisateurs ? Dans l’esprit Ubuntu original, tout utilisateur était considéré comme un contributeur potentiel, et était encouragé à contribuer à son niveau. Personnellement, je pense que Canonical estime que prendre des décisions en communauté est plus long, et qu’ils seront plus efficace à travailler dans leur coin. On voit le succès de cette stratégie en comparant Mir et Wayland : Wayland était utilisé sous Sailfish un an avant qu’Ubuntu Phone soit utilisable, GNOME Wayland sera disponible par défaut sous Fedora avant qu’Ubuntu passe à Unity 8 sous Mir.
Canonical cherche aussi un business modèle viable pour pouvoir dégager des bénéfices, parce que Mark Shuttleworth n’aura pas envie toute sa vie de dépenser des millions de sa fortune personnelle pour soutenir l’entreprise. C’est une entreprise qui cherche à faire du profit, et c’est tout à fait normal pour une entreprise, sinon ce serait une fondation. Donc ça passe par satisfaire les clients et les partenaires, ceux qui rapportent de l’argent. C’est pour ça qu’il annoncent des trucs puis passent à autre chose quand ils voient qu’il n’y a pas de clients (Ubuntu TV par exemple). C’est pour ça qu’il y a une CLA pour contribuer à Mir et à Unity, pour pouvoir donner une licence non-libre à un partenaire qui en ferait la demande. Mais les intérêts des entreprises partenaires peuvent entrer en contradiction avec les intérêts des utilisateurs et des contributeurs.