#Le brief du 03 novembre 2020

Régime de la « vidéoprotection » : le gouvernement veut être habilité par ordonnance

Régime de la « vidéoprotection » : le gouvernement veut être habilité par ordonnance

Le 03 novembre 2020 à 09h39

Dans le cadre de la proposition de loi sur la Sécurité globale, le gouvernement veut se faire habiliter par ordonnance à dépoussiérer le régime juridique de la « videoprotection », et donc celui de la vidéosurveillance dans les espaces publics.

Dans un délai de 18 mois, il compte être autorisé à empiéter dans le domaine de la loi pour clarifier, harmoniser, et même moderniser les textes « tout en procédant à leur mise en conformité avec le droit applicable en matière de protection des données à caractère personnel ».

Les dispositions actuelles, insiste-t-il, « sont désormais obsolètes au regard de l’évolution tant des technologies et des pratiques que du cadre juridique applicable en matière de protection des données ». Ainsi, « les dispositions relatives à la vidéoprotection n’ont en effet que très peu évolué depuis 10 ans, alors même que les moyens de captation d’images connaissaient un essor considérable ». 

Il pointe « plusieurs articles techniques du Code de la sécurité intérieure [qui] sont à ce titre obsolètes et ne permettent pas de réglementer certains outils d’usage courant (caméras couvrant un angle de 360°, fonctions de zoom, etc.) ».

Relevons qu’il ne cite pas dans son argumentaire le cas épineux de la reconnaissance faciale : il compte « procéder aux modifications du régime de la vidéoprotection, qui nécessitent au préalable la consultation des acteurs concernés ainsi qu’un important travail de réflexion et d’harmonisation du droit ».

De fait, s'il ne cite pas la reconnaissance faciale, le sujet sera nécessairement évoqué. 

Il promet des consultations, une réflexion, une harmonisation…mais en même temps, aucun débat sur les amendements comme dans le cadre d’un projet ou d’une proposition de loi.

Dans un communiqué en 2018, la CNIL avait pourtant appelé à ce « débat démocratique sur les nouveaux usages des caméras vidéo ».

Elle demandait instamment au législateur de « se saisir de ces questions », sans forcément imaginer un tel passage de relai au seul gouvernement.

La CNIL n'a d'ailleurs pas été saisie de la proposition de loi, comme elle nous l'a indiqué la semaine dernière.

Le 03 novembre 2020 à 09h39

Régime de la « vidéoprotection » : le gouvernement veut être habilité par ordonnance

youtube-dl : republier le code sur GitHub pourrait entraîner un bannissement

youtube-dl : republier le code sur GitHub pourrait entraîner un bannissement

Le 03 novembre 2020 à 09h39

« Republier exactement le même contenu (…) est une violation de la politique DMCA et des conditions d'utilisation de GitHub » avertit Jesse Geraci, en charge des affaires juridiques chez Github,  cité par TorrentFreak. Et la plateforme de menacer de suspendre l’accès au compte ceux qui passeraient outre ces chaudes recommandations. 

Cette doctrine n’est pas un choix de la maison, mais fait suite à la demande de la Recording Industry Association of America. La RIAA a en effet exigé le retrait du code de youtube-dl de la plateforme d’hébergement. L’outil de stream-ripping est accusé de tous les maux, en particulier de briser les verrous mis en place sur les vidéos en ligne, rappelle l’EFF

En France, les ayants droit considèrent que le stream-ripping, lorsque l’œuvre n’est pas stockée sur un site tiers mais téléchargée directement sur le poste de l’utilisateur, relève de la copie privée.

D’où notre guide pratique :

Le 03 novembre 2020 à 09h39

youtube-dl : republier le code sur GitHub pourrait entraîner un bannissement

Décès de Laurent Séguin, figure du logiciel libre en France

Décès de Laurent Séguin, figure du logiciel libre en France

Le 03 novembre 2020 à 09h39

Le 03 novembre 2020 à 09h39

Décès de Laurent Séguin, figure du logiciel libre en France

Nouvelles règles de régulation des marchés fixes : l’Arcep notifie la Commission européenne

Nouvelles règles de régulation des marchés fixes : l’Arcep notifie la Commission européenne

Le 03 novembre 2020 à 09h39

Il s’agit de la dernière étape du « processus de révision des analyses des marchés du haut et du très haut débit fixe » du régulateur des télécoms. 

Ce projet a déjà fait l’objet de deux consultations publiques et d’un avis de l’Autorité de la concurrence. Ce projet qui s’appliquera sur la période 2021 - 2023 est désormais entre les mains de la Commission européenne « pour d’éventuelles observations ».

Le but est pour rappel d’« accompagner la bascule du réseau historique de cuivre vers la fibre, poursuivre la régulation pro-investissement pour faire de cette dernière la nouvelle infrastructure fixe de référence et dynamiser le marché entreprises ».

Le gendarme des télécoms ajoute que, dans son avis du 15 septembre 2020, l’Autorité de la concurrence « soutient la cohérence de l’approche de l’Arcep sur les différents marchés, s’agissant aussi bien de leur délimitation que des remèdes envisagés, ainsi que sur son projet de complément au cadre de régulation « symétrique » et accueille favorablement les principales évolutions de la régulation.

L’Autorité y faisait des observations dont l’Arcep a tenu compte et « certaines nourrissent les réflexions de l’Autorité sur l’avenir de la régulation des réseaux fixes à moyen terme ». Par contre, les retours des acteurs du marché « n’ont pas conduit l’Autorité à apporter de modification substantielle aux projets de décision ».

Enfin, « selon les retours de la Commission européenne, l’Autorité pourra adopter les décisions définitives dans le courant du mois de décembre ». Tous les détails se trouvent par ici.

Le 03 novembre 2020 à 09h39

Nouvelles règles de régulation des marchés fixes : l’Arcep notifie la Commission européenne

Apple annonce son évènement « One more thing » pour le 10 novembre

Apple annonce son évènement « One more thing » pour le 10 novembre

Le 03 novembre 2020 à 09h39

Ce sera donc une journée chargée, puisque c'est le grand jour de la disponibilité des Xbox Series S et X de Microsoft. La conférence Apple débutera à 19 heures. 

Pré-enregistrée, elle pourra être suivie sur le site de l'entreprise, mais également via YouTube. On devrait y découvrir les premiers Mac exploitant un SoC ARM maison.

Le nom de la conférence laisse entendre que des surprises seront au programme. Certains évoquent la possibilité de premiers détails sur un Mac Pro avec Apple Silicon notamment. 

De quoi nous promettre une folle semaine de rumeurs et autres spéculations.

Le 03 novembre 2020 à 09h39

Apple annonce son évènement « One more thing » pour le 10 novembre

Tor Browser 10.0.3 se base désormais sur la nouvelle version de Firefox pour Android

Tor Browser 10.0.3 se base désormais sur la nouvelle version de Firefox pour Android

Le 03 novembre 2020 à 09h39

La mise à jour était attendue, elle est désormais disponible. Le travail d'intégration a commencé en avril dernier.

Le navigateur se base sur la version 82.1.1 qui a déjà évolué depuis les premières moutures de Fenix, critiquées. L'équipe appelle aux commentaires pour connaître les points à améliorer.

En l'état actuel, il y a parité fonctionnelle avec l'ancienne version Android de Tor Browser, l'objectif étant de se rapprocher de celle pour ordinateur. Cela devrait sans doute nécessiter encore quelques mois de travail.

Les notes de version de Tor Browser 10.0.3 pour Android se trouvent ici.

Le 03 novembre 2020 à 09h39

Tor Browser 10.0.3 se base désormais sur la nouvelle version de Firefox pour Android

Fortnite promet la 4K à 60 ips sur Xbox Series X et PS5

Fortnite promet la 4K à 60 ips sur Xbox Series X et PS5

Le 03 novembre 2020 à 09h39

C'est ce qu'indique Epic Games dans un billet de blog, ajoutant qu'il faudra se contenter sur 1080p à 60 ips sur la Series S.

L'éditeur ne précise pas si ces définitions seront natives ou le fruit d'un upscaling, ni quel sera le niveau de qualité d'image utilisé pour atteindre ce résultat.

Il y a quelques jours, c'est Ubisoft qui était au cœur de ce débat, annonçant de son côté de la 4K à 60 ips sur Xbox Series X et PS5 pour plusieurs de ses jeux, dont Assassin’s Creed Valhalla, mais de manière ambigüe. 

Il précisera plus tard à Dual Shockers que sur PS5, ce sera via un upscale. Espérons que la communication des studios sera plus transparente sur le sujet pour leurs différents titres qui seront proposés sur le marché à la sortie des consoles.

Le 03 novembre 2020 à 09h39

Fortnite promet la 4K à 60 ips sur Xbox Series X et PS5

winget teste les mises à jour d’applications

winget teste les mises à jour d'applications

Le 03 novembre 2020 à 09h39

La version 0.22941 active le support expérimental de la commande Upgrade. Elle est incomplète pour le moment, précise l'équipe, et nécessite une mise à jour du manifeste des applications. 

Il est également possible de lister celles installées, ce qui devrait par la suite aider à savoir lesquelles doivent être mises à jour. Là aussi ce n'est pas finalisé, seules celles reposant sur un MSIX étant affichées.

Bref, il reste du travail. Les développeurs avancent d'ailleurs sur d'autres sujets, comme la mise en place d'une empreinte SHA256 du fichier d'installation de winget ou d'un Schema JSON pour les paramètres aidant à leur bon support dans des éditeurs. 

L'équipe semble donc avoir à nouveau pris du retard sur le programme affiché fin septembre, qui prévoyait que tout cela serait finalisé courant octobre, novembre devant être consacré à l'intégration des fonctionnalités d'import/export et des dépendances.

Le 03 novembre 2020 à 09h39

winget teste les mises à jour d’applications

20 millions d’utilisateurs actifs par mois pour Brave, IPFS arrive

20 millions d'utilisateurs actifs par mois pour Brave, IPFS arrive

Le 03 novembre 2020 à 09h39

Le navigateur vante aussi la réussite de sa stratégie, précisant avoir séduit près d'un million de créateurs désormais vérifiés. 

Il a également distribué plus de 2 000 campagnes de publicité pour 460 annonceurs dans 200 pays. Le tout en multipliant les partenariats avec les éditeurs, services en lien avec la vie privée ou les cryptomonnaies. 

Il y a un an, l'équipe publiait la version 1.0 de Brave, qui a plus que doublé sa base d'utilisateurs depuis. Rien que sur iOS, sa croissance d'utilisateurs actifs journaliers est de 34 %. Pour autant, Brave ne livre pas de chiffres détaillés sur la réussite de son modèle économique ou sa rentabilité.

Du côté des fonctionnalités, on apprenait il y a quelques jours que le support natif du système distribué IPFS était bientôt finalisé. C'est Brendan Eich qui l'a lui-même annoncé. Un sujet sur lequel nous revenons plus en détails au sein du second numéro de notre magazine.

Le 03 novembre 2020 à 09h39

20 millions d’utilisateurs actifs par mois pour Brave, IPFS arrive

Apple TV sera disponible sur Xbox dès le 10 novembre

Apple TV sera disponible sur Xbox dès le 10 novembre

Le 03 novembre 2020 à 09h39

Microsoft le confirme dans un billet de blog, précisant que l'application sera bien exploitable sur les anciennes et nouvelles versions de sa console « day one ».

L'application donnera accès à l'abonnement tv+ et aux contenus en location et à l'achat. D'autres services, déjà proposés sur la plateforme, seront également accessibles. Pour la France, Netflix, Disney+, HSpotify, YouTube, Amazon Prime Video, Twitch, Youtube, Youtube TV, MyCanal et OCS sont mentionnés.

Microsoft ajoute que ses Xbox Series X/S permetteront également de profiter de « Dolby Vision et Dolby Atmos [...] avec des applications comme Netflix et Disney+ ».   

« Un nouveau bloc dédié au divertissement a également été ajouté sur Xbox One et Xbox Series X/S » ajoute enfin l'éditeur, qui précise qu'il sera affiché automatiquement sur une nouvelle console, mais qu'il est possible de l'ajouter manuellement sinon. 

Le 03 novembre 2020 à 09h39

Apple TV sera disponible sur Xbox dès le 10 novembre

La RATP rachète Mappy et veut proposer dès 2021 un « véritable compagnon du quotidien »

La RATP rachète Mappy et veut proposer dès 2021 un « véritable compagnon du quotidien »

Le 03 novembre 2020 à 09h39

Solocal affirme que son ex-service Mappy est le « 3e acteur en France de la mobilité du quotidien », derrière deux services Google : Maps et Waze. Il est désormais entre les mains du groupe RATP pour un montant non précisé. « Les expertises de Mappy viendront ainsi compléter et renforcer, dès le 1er novembre 2020, celles de RATP Smart Systems », explique Solocal.

Pour la RATP, la prochaine étape est de fusionner son acquisition avec ses propres services « dans une même application et y inclure la possibilité d’y réserver et d’y payer, directement à partir d’un téléphone mobile, ses trajets ».

« Ensemble, avec Mappy, nous préfigurons la mobilité de demain. Ce que nous voulons, c’est être LE partenaire de référence des smart cities », explique Hiba Farès, directrice en charge de l’expérience clients, des services et du marketing. Solocal ajoute que cette cession fait partie de son plan 2020, qui consiste à « se concentrer sur ses activités stratégiques et sa nouvelle offre de services digitaux à destination des PME et des grands comptes en France ».

De son côté, la RATP « devient un partenaire stratégique de long terme de Solocal. Mappy continuera à être la solution cartographique et le calculateur d’itinéraires du site PagesJaunes.fr et les clients de Solocal pourront continuer à bénéficier de la visibilité préférentielle sur le média Mappy ».

Le 03 novembre 2020 à 09h39

La RATP rachète Mappy et veut proposer dès 2021 un « véritable compagnon du quotidien »

Vérification des faits : la Wayback Machine se dote d’informations contextuelles

Vérification des faits : la Wayback Machine se dote d’informations contextuelles

Le 03 novembre 2020 à 09h39

Sur son blog, Internet Archive revendique l’aspect historique de son travail sur sa Wayback Machine, qui permet pour rappel de revisiter d’anciennes pages dans leur état d’origine.

L’association reconnait cependant que ce même état peut inclure de fausses informations, quelle qu’en soit la raison. Ce n’est pas parce qu’une page a dix ans par exemple qu’il ne pouvait pas déjà s’agir d’une campagne de désinformation.

Elle a donc accepté que des organisations de « fact-checking » et les entreprises à l’origine de ces pages puissent apporter des éléments contextuels, après validation bien sûr.

Il n’est pas question de modifier le contenu de la page, ce qui nuirait à l’intérêt de la Wayback Machine. À la place, les internautes trouveront éventuellement un bandeau jaune les avertissant d’un problème dans le contenu qu’ils s’apprêtent à lire.

FactCheck.org, Check Your Fact, Lead Stories, Politifact, Washington Post Fact-Checker, AP News Fact Check, USA Today Fact Check, Graphika, Stanford Internet Observatory et Our.news participent donc désormais aux éléments contextuels potentiellement visibles dans la Wayback machine. 

Le 03 novembre 2020 à 09h39

Vérification des faits : la Wayback Machine se dote d’informations contextuelles

Samsung présentera son SoC Exynos 1080 (Cortex-A78 et Mali-G78) le 12 novembre

Samsung présentera son SoC Exynos 1080 (Cortex-A78 et Mali-G78) le 12 novembre

Le 03 novembre 2020 à 09h39

C’est via un message sur le réseau social Weibo que le fabricant a donné rendez-vous, comme le rapporte Android Authority. Pour le moment, pas un mot sur les smartphones qui en profiteront.

Il s’agit d’un remplaçant de l’Exynos 980 que l’on retrouve sur la série des Galaxy A dans le milieu de la gamme. Il disposera de cœurs CPU Cortex-A78 (probablement deux, avec six A55 en complément) et d’une partie graphique Mali-G78.

Le 03 novembre 2020 à 09h39

Samsung présentera son SoC Exynos 1080 (Cortex-A78 et Mali-G78) le 12 novembre

Les tarifs postaux des libraires vont être divisés par 3 ou 4

Les tarifs postaux des libraires vont être divisés par 3 ou 4

Le 03 novembre 2020 à 09h39

« Nous avons obtenu que les tarifs postaux des libraires soient considérablement diminués (...) Nous allons diviser les tarifs postaux d'envoi des livres au moins par 3 ou 4 », annonce Roselyne Bachelot sur l’antenne de LCI.  

Aujourd’hui, « quand vous envoyez un livre de poche de 8 euros, le tarif c’est 6,35 euros », cite la ministre de la Culture. Avec cette mesure, elle espère soutenir efficacement les librairies qui, en plus du « click and collect », pourront augmenter leurs ventes par correspondance.

La Poste dispose d’offres spécifiques à destination des professionnels du livre. En particulier, rappelait ce rapport parlementaire de 2018, «  le tarif "Livres et brochures", imposé à la Poste au titre de la Convention postale universelle de 2004 ».  

« N’achetez pas des livres sur les plateformes numériques ! », implore en attendant la ministre de la Culture. « Oui, Amazon se gave, à nous de ne pas les gaver ».

Le 03 novembre 2020 à 09h39

Les tarifs postaux des libraires vont être divisés par 3 ou 4

Au Journal officiel, le décret restreignant les ventes dans les supermarchés

Au Journal officiel, le décret restreignant les ventes dans les supermarchés

Le 03 novembre 2020 à 09h39

Promis par Jean Castex ce week-end, il vient interdire dans les grandes surfaces la vente des produits qui ne peuvent être vendus dans les petits commerces. Que prévoit le décret publié cette nuit ? Les magasins d’alimentation générale et les supérettes pourront toujours accueillir du public « pour l’ensemble de leurs activités ». 

Les centres commerciaux, supermarchés, magasins multicommerces, hypermarchés et autres magasins de vente d'une surface de plus de 400 m2, eux, ne pourront plus « accueillir du public que pour les activités » autorisées.

Ces activités incluent une liste limitative : outre l’alimentaire notamment, s’ajoutent les ventes de produits de toilette, d'hygiène, d'entretien et de produits de puériculture. 

Toutefois, on pourra toujours effectuer des retraits de commande sur les autres produits. Relevons que le texte revoit également les exceptions aux règles du confinement s’agissant en particulier des activités de services à la personne.

Le 03 novembre 2020 à 09h39

Au Journal officiel, le décret restreignant les ventes dans les supermarchés

Condamnée à verser 502,8 millions de dollars à VirnetX, Apple fera appel

Condamnée à verser 502,8 millions de dollars à VirnetX, Apple fera appel

Le 03 novembre 2020 à 09h39

La bataille entre Apple et VirnetX dure depuis plus de dix ans. La seconde accuse la première de violer sa propriété industrielle, sous la forme de plusieurs brevets qu’Apple enfreindrait avec sa fonction de VPN à la demande dans iOS, FaceTime et même iMessage.

En 2018, une cour fédérale du Texas avait condamné Apple à verser 502,6 millions pour violation de quatre brevets sur des technologies utilisées par FaceTime et iMessage. L’année suivante, cette condamnation est annulée par une cour d’appel.

Il restait cependant à se pencher sur une décision du précédent jury : les anciens iPhone pouvaient eux aussi violer certains brevets de VirnetX. En début d’année, Apple avait tenté de faire rejeter l’idée d’un jugement séparé. Peine perdue.

Un jury au Texas a donc condamné Apple à 502,8 millions de dollars cette fois, soit une somme pratiquement identique à celle qu’une cour d’appel avait annulée l’année dernière. Apple a évidemment annoncé qu’il allait faire appel de cette décision.

« Ce procès dure depuis plus d’une décennie, avec des brevets sans rapport avec les opérations centrales de nos produits et que le bureau des brevets a invalidés. Des procès comme celui-ci ne serve qu’à étouffer l’innovation et nuire aux consommateurs », a ainsi réagi Apple.

VirnetX est parfois considéré comme un patent troll, l’une de ces entreprises qui rassemblent autant de propriété industrielle que possible pour générer ensuite des revenus grâce aux gains sur les procès intentés. 

Problème pour Apple, VirnetX sait se faire entendre, toujours au Texas, État connu pour sa juridiction locale, favorables aux plaintes des patent trolls. 

La pomme en est à sa quatrième condamnation face à VirnetX : 368 millions de dollars en 2013, 625,2 millions en 2016, 502,6 millions en avril 2018 et maintenant 502,8 millions de dollars. Les condamnations de 2013 et 2018 ont été annulées en appel, mais cette succession de défaites montre un adversaire particulièrement coriace. 

Le 03 novembre 2020 à 09h39

Condamnée à verser 502,8 millions de dollars à VirnetX, Apple fera appel

Laetitia Avia promet des obligations de moyens pour les plateformes et un permis Internet pour les ados

Laetitia Avia promet des obligations de moyens pour les plateformes et un permis Internet pour les ados

Le 03 novembre 2020 à 09h39

Interview après interview, Laetitia Avia dévoile son plan de bataille remanié contre la haine en ligne. Une seconde saison imposée par la morsure constitutionnelle de juin dernier, sa proposition de loi ayant été jugée excessivement attentatoire à la liberté d’expression.

Son deuxième volet sera intégré au projet de loi contre le séparatisme présenté la semaine prochaine en Conseil des ministres, pour un débat à l’Assemblée nationale en janvier. « Il y aura dans le projet de loi un titre entier consacré à la lutte contre les discours de haine et les contenus illicites sur internet », annonce la députée LREM dans les colonnes du Figaro et de l’Obs.

On devrait retrouver dans son texte les obligations de moyens qu’elle rêvait d’imposer aux plateformes, avant censure. L’idée ? Contraindre ces intermédiaires à mettre les instruments suffisants pour (tenter de) lutter contre la haine en ligne, et démontrer l’ampleur de ces moyens. Devrait être imposée aussi la désignation d’un représentant en France pour les acteurs installés à l’étranger.

Dernière chose, la députée voudrait faire voter un « permis Internet » pour les collégiens. « Un petit examen du même ordre que l'attestation scolaire de sécurité routière qui permettrait de sensibiliser dès le plus jeune âge à l'usage des réseaux sociaux ». 

Une mesure qui ressemble à celle qui fut lancée en… 2013, à l’initiative de la gendarmerie et d’Axa, et à destination des élèves de CM2, ou à celle décrite sur le site education.gouv.fr

Le 03 novembre 2020 à 09h39

Laetitia Avia promet des obligations de moyens pour les plateformes et un permis Internet pour les ados

Google révèle une importante faille de sécurité dans GitHub

Google révèle une importante faille de sécurité dans GitHub

Le 03 novembre 2020 à 09h39

Elle a été découverte le 21 juillet, ouvrant une fenêtre de 90 jours après avertissement de GitHub. Ce dernier a demandé une extension de 14 jours, portant la limite au 2 novembre. La faille étant toujours présente, Google en publie donc les détails.

Elle réside dans la manière dont le service gère les commandes de flux de travail. Selon l’équipe du Project Zero, le fonctionnement de ces commandes est « fondamentalement dangereux ». Ce qui explique sans doute pourquoi la brèche n’est pas colmatée.

Ces commandes agissent comme un canal de communication entre les actions à exécuter et l’Action Runner. Puisque ce dernier analyse (parse) chaque ligne présente dans STDOUT, toute action comportant du contenu non fiable est vulnérable. En clair, le canal est sensible aux attaques par injection.

Le fait est que Google ignore comment GitHub peut se dépêtrer de cette situation, car il faudrait revoir intégralement le fonctionnement des commandes, ce qui casserait immanquablement la compatibilité avec le code en ayant besoin.

Le 1er octobre, GitHub a fait parvenir un message aux développeurs, pour les avertir que les commandes vulnérables allaient être dépréciées et qu’il fallait mettre à jour les flux de travail. L’éditeur y évoquait une vulnérabilité de dangerosité « modérée ». On attend toujours une date fixe, ce d’autant plus que les détails de la faille sont maintenant publics.

Le 03 novembre 2020 à 09h39

Google révèle une importante faille de sécurité dans GitHub

La Cour des comptes épingle (encore) la vidéosurveillance

La Cour des comptes épingle (encore) la vidéosurveillance

Le 03 novembre 2020 à 09h39

Dans son rapport consacré aux polices municipales, la Cour des comptes enfonce le clou sur la vidéosurveillance, relève Alexandre Léchenet dans La Gazette. Elle estime que l'efficacité n'est pas prouvée, pour des coûts pourtant importants. Elle note également l'absence d'encadrement législatif pour les caméras embarquées, les drones ou encore la reconnaissance faciale.

Elle constate en outre qu’aucune des recommandations qu’elle avait formulées en 2011 dans le cadre d’un précédent rapport sur l’organisation et la gestion des forces de sécurité publique, n’ont été mises en œuvre.

Les auteurs du rapport observent que le coût d’installation d’une caméra peut aller du simple au quintuple. Elle s’interroge aussi sur l’utilité de continuer à flécher les subventions sur la vidéosurveillance quand d’autres secteurs pourraient en bénéficier. Enfin, elle interroge la légalité de subventions versées par les régions et les départements pour l’installation de la vidéosurveillance, la sécurité n’entrant pas dans leurs prérogatives.

Au regard du coût jugé élevé de cette technologie de sécurité, la Cour des comptes épingle également leur efficacité pour réduire la délinquance. S’appuyant sur les statistiques de la délinquance de la place Beauvau, les auteurs du rapport maintiennent pour leur part, tout comme la Cour l'avait fait en 2011 qu'« au vu des constats locaux résultant de l’analyse de l’échantillon de la présente enquête, aucune corrélation globale n’a été relevée entre l’existence de dispositifs de vidéoprotection et le niveau de la délinquance commise sur la voie publique, ou encore les taux d’élucidation. »

La Cour note le flou qui règne sur le nombre de ces équipements : « La connaissance du nombre de caméras effectivement installées reste donc approximative, comme le signalait déjà la Cour en 2011 », lorsqu'elle avait estimé leur nombre à 10 000. Fin 2018, la direction des libertés publiques et de l’action judiciaire du ministère de l’Intérieur en comptabilisait 60 674.

De leur côté, police nationale et gendarmerie en dénombraient 76 457, hors Paris et petite couronne. Un différentiel non expliqué. Même confusion d’ailleurs concernant les centres de supervision urbain (CSU), qui serait de 768 selon le site data.gouv.fr et de 423 selon le secrétariat général du comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR) à fin 2018.

Le 03 novembre 2020 à 09h39

La Cour des comptes épingle (encore) la vidéosurveillance

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